« Ce n’est pas le mariage qui est merveilleux, c’est après »
« La playlist Sioleb »
« Il était une fois, Sioleb »
Il était une fois un gentilhomme qui épousa en secondes noces une jeune femme, la plus belle et la plus bienveillante qu'on eût jamais vue dans tout le royaume. Elle avait une petite fille de son humeur : d'une douceur et d'une bonté sans exemple. Elle tenait cela de sa mère et lui ressemblait en toutes choses… Mais avant d’épouser sa douce moitié, le gentilhomme devait tomber amoureux.
Il arriva que le fils du roi donna un bal, afin d’y rencontrer sa future promise et qu'il pria toutes les jeunes filles du royaume en âge de se marier de venir. La jeune femme qui n’avait plus de mari, ni prétendant décida de s’y rendre mais pas dans l’espoir d’épouser le fils du roi. Un bal, c’était l’occasion pour elle de se changer les idées, de s’amuser mais surtout de rencontrer du monde.
Sa robe scintillait de mille feux, comme si elle était recouverte de diamants bruts. Le fils du roi, qu'on alla avertir qu'il venait d'arriver une grande princesse qu'on ne connaissait point, courut la recevoir ; il lui donna la main à la descente du carrosse, et la mena dans la salle où était la compagnie. Il se fit alors un grand silence, on cessa de danser et les violons ne jouèrent plus, tant on était attentif à contempler la grande beauté de cette inconnue. On n'entendait qu'un bruit confus :
« Ah, qu'elle est belle ! »
Le roi même, tout vieux qu'il était, ne cessait de la regarder, et de dire tout bas à la reine qu'il y avait longtemps qu'il n'avait vu une si belle et si aimable personne. Toutes les dames étaient attentives à considérer sa coiffure et ses habits, pour en avoir dès le lendemain de semblables. Le fils du roi la mit à la place la plus honorable, de la salle de bal. Elle dansa avec tant de grâce qu'on l'admira encore davantage.
Lorsque minuit sonna le glas, la jeune femme déposa un baiser sur les lèvres du prince, puis disparu telle Cendrillon aux douze coups de minuit. Seulement, la jeune femme ne perdit pas sa pantoufle de verre, ne changea son carrosse en citrouille, ni les chevaux en souris, mais elle garda précieusement dans son cœur, cette soirée qui allait chambouler définitivement leur destinée.
Alors non, ceci n’est pas le conte de Cendrillon mais plutôt l’histoire d’un prince qui rencontre la princesse de son cœur. Qu’en montant sur le trône de leurs promesses, c'est ensemble qu'ils dirigeront leur propre Royaume...
Les contes de fées disent toujours ceci : « Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants ». Aujourd’hui, c’est à Siobhan & Caleb d’écrire leur propre suite, de leur conte de fée
34 ans, née le 14/01/90. « Longtemps, j’ai pensé à un mirage dans ma vie mais je sais à présent ; il n’a pas été qu’une apparence trompeuse, qu’un artifice. Il a été la clef d’un nouvel espoir, d’un nouvel amour ♡ »
Depuis le 24 février 2024, je suis une femme mariée & surtout comblée. Et oui, je ne suis plus libre ! Et quand bien même le serais je, mon cœur appartient à Caleb depuis la nuit des temps...
« L'amour d'une mère pour son enfant ne connaît ni loi, ni pitié, ni limite. Il pourrait anéantir impitoyablement tout ce qui se trouve en travers de son chemin ♡ »
Je suis sage-femme en chef chez Mom&Me, une clinique de maternité privée, que nous avons créé en janvier 2022, avec Alix, mon associée et amie de l'université
Petit à petit, je me suis installée chez Caleb, avec Maddie. Cette garçonnière à l’Ouest de la ville, s’est littéralement transformée en vrai petit cocon familial.
« Las Vegas ; I love this city. no clocks, no locks and above all… no restrictions »
« I'll be here my love, for better and for worse »
Quelqu’un a dit un jour « Ce n’est pas l’amour qui fait battre mon cœur, ce sont les battements de mon cœur qui engendrent l’amour… »
Et chaque fois que je regarde Caleb, c’est exactement ce que je me dis. Chaque battement, chaque pulsation, chaque coup reçu à l’intérieur de ma poitrine, je sais que je l’aime. Je l’aime de tout mon être. Aujourd’hui, je n’ai pas peur de ce que je ressens. Je n’ai pas peur d’avancer dans l’allée au bras de mon père. Je n’ai pas peur de retrouver mon fiancé, devant l'autel, afin de lui promettre toutes ces choses que nous nous chuchotons déjà au creux de l’oreille depuis des mois. Je suis nerveuse oui, mais pas du tout vis-à-vis de mon engagement envers lui. Là-dessus, je suis certaine de moi, plus que jamais. J’ai hâte de devenir sa femme, d’ouvrir ce nouveau chapitre à notre vie. De poursuivre nos projets et de cajoler ce que nous avons de plus précieux, avec nous. La vie se joue souvent de nous, pauvres humains insignifiants que nous sommes. Pourtant, j’ai l’impression que ça fait des mois qu’elle a décidé de marcher à nos côtés, et de nous offrir un peu de bonheur. J’imagine qu’elle aussi, a besoin de répit de temps en temps et c’est sur nous que c’est tombé. J’ai envie de dire tant mieux et merci. Aujourd’hui, nous avons besoin de ce soleil au-dessus de nos têtes. Nous avons besoin de la chaleur de ses rayons, de son sourire étincelant… Plus que jamais, nous avons besoin de la vie, dans la nôtre qui commence à peine son nouveau paragraphe.
Je suis entourée de mes demoiselles d’honneurs, de mes deux témoins. De ma mère, bien évidemment, et de mes deux sœurs… Toutes ces femmes exceptionnelles qui participent à mon bonheur, qui s’activent autour de moi, qui s’apprêtent à prendre place dans l’histoire de Siobhan Fitzgerald, me prouvent à quel point elles sont toutes aussi importantes les unes que les autres dans ma vie quotidienne. Je rayonne de bonheur, c’est aussi simple que ça. Ce sourire béat sur mes lèvres ne m’a pas quitté depuis ce matin, au réveil. Je me sens en forme, presque olympique, d’ailleurs ! hormis quelques nausées troubles fêtes, mais ça, c’est une autre histoire. Une histoire que je ne suis pas prête à raconter. La plupart des filles ont pris d'assaut ma tignasse rebelle, afin de rendre mes cheveux soyeux et bien ordonnés. Mes ongles font également l'objet d’une inspection minutieuse. Rien n’est laissé au hasard. Quand mon regard se pose sur celui de Joanne qui me sourit tendrement, je lui offre un clin d'œil et ne peux m’empêcher de baisser les yeux jusqu’à son ventre, qui s’est bien arrondi, depuis notre fameuse consultation, il y a environ deux mois. Elle qui avait eu beaucoup de difficulté à encaisser la nouvelle, je peux lire dans ses yeux, qu’aujourd’hui, elle aussi est en paix avec cette idée. Elle est rayonnante, elle aussi.
Je me regarde ensuite dans ce grand miroir ovale, en inspirant profondément. Dans moins d’une heure, je me retrouverai face à Caleb Adelson, mon futur mari. J’ai mon pouls qui s’emballe, est-ce qu'on peut avancer l’heure de la cérémonie ? Cette attente me rend impatiente mais ce n’est plus qu’une question de temps, je devrais pouvoir prendre sur moi et savourer cet instant que je partage avec toutes ces femmes de ma vie. J’écoute leurs derniers conseils, même si je n’en suis pas à mon premier mariage et que la nuit de noces, ce n’est que pour la formalité ! J'accueille leurs vœux avec tendresse, les gratifie d'étreintes sincères en prenant soin de ne pas me mettre à pleurer, pour ne pas faire couler mon mascara. Et ce n'est franchement pas l’envie qui me manque ! Nini m’a assuré que c’était sans danger, qu’il était à l’épreuve de l’eau, parce que –de toute manière, j’allais pleurer toutes les larmes de mon corps, que je le veuille ou non alors autant me faire à l’idée tout de suite que je pourrais me faire envahir d’émotions que je ne risque pas de contrôler le moins du monde ! Ma sœur est très perspicace, elle sait de quoi elle parle.
Et mon cœur continue d’émettre des ondes, dans l’espoir de pouvoir transmettre un seul message, à une seule personne… Et cette personne se trouve seulement à quelques mètres de moi, dans une autre pièce, à faire exactement la même chose : regarder “discrètement” l’horloge sur le mur et décompter les minutes qui nous rapprochent doucement l’un vers l’autre….
(c) WILD BIRD
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❝La vie est un voyage❞ où l'amour est notre boussole, la sagesse notre guide, et la patience notre compagnon de route
L'âme soeur , la vraie, est un miroir, c'est la personne qui te montre tout ce qui t'entrave, qui t'amène à te contempler toi-même afin que tu puisses changer des choses dans ta vie.
De tous les droits de la femme, le plus grand est celui d'être mère.
Pensez à eux avant de penser à mon deuil.
Entrepreneuse (j'ai deux entreprises, j'entraine des jeunes dans les écoles ainsi que l'entreprise familiale, crèmerie) Je suis également influenceuse sur les réseaux sociaux.
Dans le centre de la ville, elle a une maison avec son mari. Ils l'ont acheté juste avant de se marier. Son numéro de maison est 99.
"Une meilleure amie est comme un trèfle à quatre feuilles : difficile à trouver et chanceux de l’avoir."
Ce sont les amis qu'on peut appeler à quatre heures du matin qui comptent.
Quel que soit le chemin, quel que soit l'avenir, le seul guide en ce monde est la main d'une amie.
Ruby a choisit sa robe d'honneur avec Siobhan. C'est certain que Siobhan a le dernier mot puisque c'est son jour. Elle a donc ce look. Ruby est vraiment honorée de pouvoir être demoiselle d’honneur pour cet évènement important dans la vie de Siobhan. Ruby s’est beaucoup rapprochée de son amie d’enfance depuis quelques mois. Les deux femmes ont des enfants qui aiment plus que tout. Les deux vont à la même garderie. Ruby sait qu’elle a été peu présente depuis l’adoption des jumeaux. Elle est maintenant là et elle souhaite l’être pour ses amis. Elle ne connaît pas vraiment son futur mari. Elle a attendu que du bon de la part de sa futur mariée. Ruby sait que Siobhan va faire le bon choix pour elle. Siobhan a toujours été une personne terre à terre. Ruby est beaucoup plus impulsive que son amie. Le sourire de Siobhan quand elle parle de ce Caleb vaut mille mots. Ruby aime tellement voir son amie, heureuse comme elle l’a jamais été. Ruby lui souhaite de trouver l’amour de sa vie comme elle l’a trouvé. En fait, Ruby a trouvé l’amour de sa vie après la mort de sa sœur. C’est lui qui l’a sauvé de ses démons. D’ailleurs, elle sait très bien que Trudy sera là parmi nous. Ruby regarde les demoiselles d’honneur. Les retouches sont en train de se faire. Il ne reste qu’une heure avant que ça commence officiellement.
Êtes vous prêtes ? C'est bientôt l'heure.
Ruby les regarde sérieusement. Elle sait que les gens ne sont pas toujours assurés comme elle en public. Ruby n’est pas du tout timide. Elle est même le contraire de timide. Elle aime prendre sa place. Elle aime faire son show. Elle sait que la personne à admirer ce soir. C’est Siobhan. C’est elle qui est mise en avant pour cet évènement si important. D’ailleurs, Ruby a besoin de faire certaine que Siobhan va bien et c’est tout ce qu’elle veut est de marier Caleb.
Siobhan, es-tu sûr de ce grand jour qui passe aujourd’hui ? Sinon, on peut disparaitre à Miami quelques jours.
Ruby essaie de mettre un peu d’humour dans ce moment qui peut être très émotif ainsi que anxiogène. Elle a eu envie de pouvoir la faire sentir qu’elle fait le bon choix pour elle et personne d’autre. Ruby devient sérieuse. Elle a envie de lui donner ce cadeau significatif avant que la cérémonie ne commence. Ruby a envie de lui donner ce bracelet que Cam lui a donné. Trudy le portait toujours. Elle est même morte en le portant. Cam avait trop mal pour le garder. Ruby s’est toujours dit que le jour qu’elle allait le donner à quelqu’un. Cela voudrait dire quelque chose de gros. Ruby a déjà beaucoup d’objets de sa sœur. Elle a une belle collection dont elle ne veut pas se débarrasser.
Je sais qu’elle voudrait que je l’offre pour que tu ailles ton bonheur comme Trudy l’a ressenti pour Cam jusqu’à sa mort.
Ruby sort une petite boîte avec le bracelet. Ruby sait que sa soeur est présente. Ce n’est pas la même chose qu’avoir son esprit, personnalité ainsi son corps. C’est difficile. Des larmes coulent sur son visage. Ruby sait que tout va bien aller pour Siobhan. Elle a une grande confiance et une institution. C'est certain que Ruby a également un cadeau pour le couple.
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Le plus grand cadeau de la vie ce sont mes enfants
Dernière édition par Ruby Parker le Sam 24 Fév - 22:19, édité 1 fois
Joanne Prescott // Caleb Adelson // Andrea Hopkins // Thomas Fraser // Nyls Norwood // Gregory Sutterlee // Valeria Myers // Eli Hartley // Stefan Salomon // Charlie Sharp // Ezra Keller
L’ambivalence de mon visage pourrait porter à confusion: adolescente aux prémices d’une jeune vie d’adulte, femme sur les portes de sa trentaine? La vérité est toute simple, presque risible: Vingt neuf ans au compteur d’une vie bien chancelante.
Oh, ne m’en parlez pas, par pitié. Aimer? Pour quoi faire? Souffrir, ressentir de la déception, de la haine et de l’injustice? Non merci, j’ai déjà donné. Je suis donc célibataire. Et c’est le meilleur statut qui soit, croyez moi.
I'm waking up, I feel it in my bones
Enough to make my systems blow
Welcome to the new age, to the new age
Désireuse de rendre fière mon entourage, je me suis essayée à des études d’architecte afin de coller aux aspirations familiales mais qui se sont soldées par un lamentable échec. Et puis, à quoi pourrais-je prétendre après les mois d’isolement que j’ai vécu? Alors, je me suis trouvé un petit boulot, je suis une fière et dévouée pet sitter, appréciant la liberté de ce travail bien atypique et je reprends des études de criminologie, domaine qui me fascine, en parallèle de mon compte sur Instagram dans lequel je continue à propager des podcasts sans doute inconnus du grand public mais pour lesquels je me donne corps et âme.
Sortir de prison signifie perdre ce qui ressemblait le plus à un foyer. Déboussolée, j’avais plusieurs options sous la main, plusieurs points de chute envisageables… Mais j’ai préféré me noyer dans une pseudo solitude où je peux continuer à être entourée. Habitante de l'immeuble communautaire dans l'est de la ville, au troisième étage, appartement 3D, en colocation avec Nikkie, ma meilleure amie. Les voisines ont l’air sympa, je ne sais pas vraiment, je préfère passer pour un fantôme. Et avec mes revenus modestes, c’est un compromis plus que raisonnable.
Yes with your million eyes you're watching me
You talk behind my back
You spy on me
So I scream and shout to make you leave
But you're still here, you keep judging me
_ Voue un amour particulier pour les films romantiques, son préféré est “Hors du temps”
_ Dépensière compulsive, un véritable panier percé
_ Change de couleur de cheveux comme de chemise, comme dit l’expression
_ Consommatrice excessive de chaï latte et de muffins au chocolat blanc, son petit déjeuner préféré au café du coin
_ N’a jamais de batterie sur son téléphone et bien entendu, n’a jamais de batterie portable sous le coude
_ A déjà testé absolument tous les parfums de glace de son glacier d’enfance
_ Se cogne absolument partout, tout le temps, sans raison. Elle est donc couverte de bleues en permanence
_ A été pom pom girl au lycée mais était très mauvaise dans l’exercice
_ Ressens cet étrange besoin de régulièrement faire des siestes
_ Adore l’odeur de la cannelle
_ Très superstitieuse, suit un compte instagram d’une sorcière blanche
_ A une incisive cassée à cause d’une mauvaise chute
_ Ne supporte plus de dormir dans une pièce dont la porte est fermée
_ S’enregistre en permanence, raconte sa vie grâce à des podcasts.
Sioleb's WeddingPoint de vue de Oonagh Fitzgerald, une des deux soeurs de la future mariée.
Nous perdons l’une des nôtres aujourd'hui. D’ici quelques heures, une des filles Fitzgerald, nom de famille qui l’a toujours fièrement caractérisé, changera pour un autre patronyme, qu’elle a choisi d’aimer, envers et contre tout.
Et je ne me suis jamais sentie aussi fière d’une perte aussi immense. L’amour a triomphé, a survécu à l’impensable, aux obstacles, au temps et à la fatalité. C’est un jour béni, fabuleux, copieusement ensoleillé, d’une rare perfection. J’ai toutes les raisons de sourire, de recevoir cet amour en plein visage, ces bonnes ondes qui viendront faire écho dans chaque parcelle de ma peau, d'accueillir cette bouffée d’air frais en cette promesse imminente de faire de chaque journée un bonheur absolu.
Je ne pensais pas pouvoir sortir à temps afin de participer à un tel engouement mais… Il ne faut jamais dire jamais, n’est ce pas…? Voilà quelques semaines à présent que j’ai quitté, avec joie et soulagement, la prison dans laquelle j’étais enfermée depuis quatre longues années. Je laisse derrière moi une tonne de mauvais souvenirs, des expériences traumatisantes mais qui auront eu le mérite de me faire grandir. Je me suis dépassé, j’ai traversé l’Enfer et la plus belle des récompenses m'attend désormais: un véritable Paradis. Et il a pour nom: Mariage. Que je me sens enchantée, honorée même de faire partie de cette grande aventure!
Ce qui est sûr, c’est que je n’aurais manqué cet évènement pour rien au monde. J’aurais été capable de m’évader, s’il le fallait. Mais… Le timing est parfait. Rien ne peut entacher un évènement aussi attendu, chéri, idolâtré. Non, rien. Excitée comme une puce, je me suis réveillée bien avant les premiers rayons du soleil. Je n’ai pas réussi à dormir correctement, sans doute l’immense angoisse de me retrouver dans mon lit d’adolescente…? La dernière fois que je l’ai occupé était la veille du braquage auquel j’ai participé avec Steeve, mon petit ami de l’époque qui m’a poussé à commettre un délit dont je ne me serais jamais sentie capable. J’ai changé… Et oui, l’amour pousse à faire des choses complètement folles. Il nous force à puiser dans des ressources insoupçonnées… Mais cette fois-ci, il m’a surtout encouragé à agir pour le mal. J’ai emprunté un mauvais chemin… Que je regretterais pour toujours.
Mais ce qui n’a jamais été anéanti, c’est l’amour que m’a toujours porté Siobhan. Cette grande sœur formidable, généreuse, bienveillante, souriante et remplie d’espoir. Elle qui n’a jamais cessé de venir me voir, malgré l’attente, malgré la distance, malgré son emploi du temps surchargé. Je l’ai vu impassible alors que dans sa vie, les aléas furent nombreux. Je l’ai vu forte et déterminée alors qu’elle avait toutes les raisons du monde d’abandonner. Mais elle n’a pas choisi cette facilité, elle a refusé d’abdiquer. Car elle savait que, tôt ou tard, ce jour arriverait. Celui où elle serait épanouie, aux portes d’une seconde union qui la comblera entièrement. Et c’est avec ce sourire aux lèvres, cette conviction faisant battre mon cœur et cette idée implantée dans mon esprit que je descends à la table des Fitzgerald afin de prendre mon petit déjeuner. Mais je crois que ce fut le plus court de l’histoire: Ni une, ni deux, nous prenons la route pour le lieu de la réception, débarquant avec autant de valises qu’une famille de dix personnes pour un séjour de trois semaines.
Bref, nous prenons possession des lieux. Pour notre plus grand plaisir.
Ce Samedi 24 février 2024 n’appartient qu’à nous, jamais nous ne laisserons le reste du monde anéantir des heures aussi déterminantes pour l’avenir. Nous nous changeons, nous nous préparons, avec autant de rapidité et d’efficacité que possible afin d’être rapidement disponibles, il y a tant à faire. L’organisation est certes extrêmement bien rodée mais l’essentiel est de nous concentrer, nous, les femmes Fitzgerald et les plus proches amies de Shiv’, sur son embellissement. La tâche n’est pas bien difficile, elle qui resplendit naturellement. Sous mes airs crispés, ma gêne perpétuelle et mon maquillage qui semble se figer à tout jamais sur mon visage, je réussis pourtant à sourire, continuellement. Je laisse quelques proches de Shiv’ venir à sa rencontre, lui offrir des étreintes qu’elle mérite amplement. Mais quand notre tour arrive, à Nini et moi, nous prenons le temps de nous retrouver.
Toutes les trois. Comme avant.
Il n’est plus question de se disputer pour le dernier pot de glace ou pour qui est le plus bel acteur entre Brad Pitt et Tom Cruise. Ni même pour une vulgaire robe rose qui irait, sans l’ombre d’un doute, à ravir à n’importe laquelle d’entre nous. Non, il est question d’amour, de famille, de sentiment de se sentir complète auprès de… Notre famille. Pressant les avant bras de ma grande soeur ainsi que l’épaule de Nini, je relève les yeux vers la splendide future mariée et je laisse mon naturel s’exprimer en lui marmonnant, la voix tremblante:
Shiv’, tu es magnifique. Vraiment, ce n’est pas une simple phrase lancée à la hâte. Tu resplendis. Tu es la plus jolie et épanouie des mariées. Je me sens si chanceuse d’être ta sœur!
Incapable de me retenir plus longtemps, je me jette dans ses bras, très rapidement rejoint par Nini et quelque part, je n’ai pas besoin de tourner la tête en direction de notre mère afin de deviner à quelle pulsion elle s’adonne, sans même réfléchir. Celle de photographier ses trois filles, sa sainte trinité, enfin réunie, pour le plus beau jour de la vie d’une femme qui se contente d’aimer un homme et de célébrer cet amour comme il se doit… ️ 2981 12289 0
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Break it to me
And I can handle the truth I can cope with whatever you're holding back
Pas le temps pour l'amour même si elle reste ouverte pour trouver une personne qui partage sa vie.
Elle est actrice depuis peu. Elle fait également des vidéos sur Tik Tok. Elle est assez populaire sur la plateforme.
Dans le nord de la ville en compagnie de ses sœurs ainsi que sa mère.
△ Mairead adore lire. C'est une passionnée de lecture. Elle peut facilement se mettre dans la peau du personnage en lisant un livre. △ Elle aime bien les repas qui sont simples quand elle n'a pas le choix de cuisiner. Elle adore les salades. △ Elle prend soin de son apparence. Elle est vraiment à la mode niveau look. Elle n'hésite pas à dire aux autres, quelques conseils pour les rendre encore plus beau. △ Mairead
a vécu beaucoup de situations avant les autres. Elle ne sent parfois un peu veille que les autres. Elle peut s'attendre avec les plus jeunes comme les plus vieux. △ Elle n'est pas la meilleure en chant. Elle prend des cours depuis plusieurs années. C'est une grand fan de comédie musicale.
Mairead est tellement emballé pour le mariage de sa tante. Elle en parle depuis qu’elle le sait à tout le monde qu’elle connaît ou pas du tout. Elle sait que sa mère n’a pas tout de suite adopté Caleb dans la famille. Mairead l’aime bien car, il est comme elle sur certains points. Il est franc et il ne passe pas par quatre chemins pour dire ce qu’il a envie de dire. Mairead souhaite le bonheur de ses proches. Mairead a encore son tempérament d’adolescente. Elle aime le fait que pour une fois, sa tante a décidé de ce qu’elle veut. Sa tante Siobhan n’a pas passé aux autres. Elle a pensé à elle et à son bonheur. Elle a pu se laisser aller avec cet homme au nom de Caleb pour finalement réaliser que cet homme est l’homme de sa vie. Mairead ne sait pas encore si elle va trouver l’amour. Avec un couple comme celui-ci qui se marie, ça lui donne espoir de rencontrer la bonne personne et se marier. Elle pourrait même réaliser ses rêves les plus fous en compagnie de cette personne. Mairead n’a pas vraiment le temps ni l’énergie pour le moment pour trouver sa personne. Ça ne veut pas dire qu’un jour, l’envie lui viendra. Mairead a dû arriver en même temps que sa mère malgré le fait qu’elle soit un simple invité. Mairead en profite pour faire des selfies seul, avec sa mère ainsi que ses sœurs. Elle sait comment la famille est belle physiquement comme mentalement. Personne ne peut leur enlever cela. Mairead a le privilège de pouvoir voir la robe de la mariée ainsi que ses demoiselles d’honneur. Chacune d’entre elles sont magnifiques. Chacune d’entre elles ont des looks uniques. Elles dévoilent leurs personnalités. Mairead a la chance de connaître plusieurs de ses femmes grâce à sa tante. Ce sont de belles personnes à connaître. Elle sent vraiment que cet évènement va être parfait et simplement magnifique. Caleb a de la chance d’être maintenant dans la famille Fitzgerald. Ce sont des femmes d'exceptions uniques à leur genre et tellement de bombes. Pendant que les demoiselles d’honneur parlent entre elles. Ses tantes deviennent émotives. Tant dis que certaines amies essaient l’humour pour mettre de l’ambiance. Mairead n’écoute pas vraiment ce qui se dit. Elle a envie de se faire plaisir avant que la cérémonie ne commence. Il ne reste que quelques minutes, enfin presque qu’une heure avant que le tout commence. Mairead en profite pour faire une vidéo Tik Tok dans un coin. En même temps, cela va faire rire ses sœurs ainsi que Maddie. C’est certain qu’elle ne prend pas une scène osée ou quelque chose de Maddie sera traumatisé. C’est un extrait du film : Folies de graduation, le mariage. Peut-être que d’autres ont des commentaires à dire ou pas. Nimah est-elle contente que sa fille pense à Tik Tok lors d’un évènement important comme celui-ci? Mairead s’en fiche totalement. Elle est tellement passionnée par ce qu’elle fait. La seule aujourd’hui qui a son mot à dire est la mariée.
quarante balais, ma grande. Et ouais, tu passes un cap sacrément dur, là. Tu es née le 28 avril 1983
Ton cœur s’emballe, quand tu la vois… Hold me the way that you would
For the final time
Whatever may come, somewhere deep inside
There's always this version of you and I
So just kiss me the way that you would
If we die tonight, if we die tonight
Ancienne pilote de courses automobile pour le rallye wrc mais est toujours pilote pour le circuit Laguna, à Salinas. Tu y formes aussi de jeunes recrues.
Une belle maison que tu as commencé à rafraîchir l’année dernière, au bord de la plage dans le Quartier ouest de Monterey. Parfait pour élever une petite famille.. peut-être un jour qui sait ? Mais en attendant d’y fonder ta p’tite famille, c’est ton frangin stefan qui occupe la chambre d’ami. Et une chose est sûre, ça risque d’être mouvementé !! C’est que la cohabitation n’est pas quelque chose que tu fais souvent, Hein Sawyer?
En vrac. ∞ Sawyer boit du café à outrance, chaque matin c'est double dose, l'après-midi elle n'oublie pas sa pause café et le soir venu, c'est pareil. On se demande encore comment elle fait pour s'endormir facilement ∞ Elle possède une voiture de sport. Un bolide très nerveux qui en a sous le capot. Elle adore se mettre au volant de sa Skyline R35 Gtr V6 b-turbo, son petit bébé. Elle l'aime autant que sa propre personne ∞ Elle lui a d'ailleurs donné un joli prénom, à son bel amour, écarlate. Rouge flamboyante, c'est Médusa qui ronronne comme un p'tit chat dans l'allée de son garage.
∞ Elle aime les soirées cinéma à la maison. Quelques chips, bières et films à gogo le samedi soir. ∞ En recherche constance de sensation, elle pratique beaucoup d'activités extrêmes les fins de semaines. Cela lui permet aussi de ne pas penser a ses démons. ∞ Elle met constamment sa vie en danger, se retrouve au milieu de bagarres. Il est déjà arrivé qu'elle se fasse pointer par une arme dans un bar envahi par des gangs. ∞ Bref, vous l'aurez compris, la vie de Sawyer n'est absolument pas rangée.
C’est le grand jour pour Caleb, aujourd’hui. Il se passe la corde au… enfin, la bague au doigt, quoi ! Ouais, ton meilleur ami va franchir une nouvelle étape dans sa vie et même si c’est pour la seconde fois, tu es vraiment heureuse pour lui. Ton rôle auprès de lui ne fait que commencer parce que ça ne s’arrête pas seulement au choix du costume (qui était primordial hein) mais aussi à ce qu’il arrive après. Il y a le fait de soutenir les futurs mariés pendant la préparation du mariage, bien que Siobhan ait eu l’air d’avoir les choses bien en main, t’as pas fait grand chose en dehors du costume !! Puis aujourd’hui, tu vas attester du consentement des mariés. Et il y a surtout le fait de continuer à les soutenir une fois les alliances échangées. Non, ton rôle ne s’arrête donc pas juste au costume de Caleb et tu te sens reconnaissante de la place de choix qui t’offre dans sa vie…
Tout n’a pas démarré dans les meilleures conditions pour vous deux. Ce qui semblait être impossible est devenu possible : il y a eu une réelle amitié qui s’est créée entre vous, et il t’as soutenue dans pas mal de tes combats, c’est vrai. Tu peux le remercier pour son épaule et bien plus, mais ton ami sait aussi que tu lui offrirais ton épaule sans hésitation, sans poser de questions, parce qu’entre vous, il n’y a pas de gêne ou d'ambiguïté. Il n’y a que le respect, le partage et une profonde affection qui vous caractérise. Et le fait d’avoir zéro filtre entre vous, aussi ! C’est très important… T’as invité un vieil ami à t’accompagner à ce mariage, puisqu’il est évident que tu ne peux pas demander à ta belle Anya de t’y tenir la main, hein. Et donc, cet ami, il s’appelle @Eliott Blackwood un homme tout à fait adorable que t’as pas vu depuis des années. Renouer le contact te fait le plus grand bien, surtout en ce moment quand t’as juste l’impression de voir ta vie t’échapper. T’es tombée tellement de fois Sawyer, qu’il devient difficile de se relever toute seule. ça prend quelques mains, parfois et compter Eliott dans ton cercle d’ami n’est pas une si mauvaise chose…
Quand Eliott arrive chez toi, tu es déjà tout habillée. Tu n’as pas opté pour une robe classique. En fait, comme t’es du côté du marié et non de la mariée, il allait de paire que tu sois assortie à ton détective préféré ! Un tailleur tout ce qu’il y a de plus élégant pour l’occasion. Et t’as pas oublié le p’tit nœud pap’ pour la forme que tu as dans la poche de ton pantalon (pas question de le mettre hein, c’est juste pour la déco!) tu reçois au même moment un appel de… du futur marié. Il est en pleine crise de panique et tu deviens dès lors son unique espoir. Le p’tit rigolo, dans l’agitation de ce jour béni des dieux, a malencontreusement oublié… OUI, oublié, son costume somptueux à l’appartement !!!! Tu roules des yeux tout en soufflant :
Dis moi que c’est une blague, Caleb ?!!!
Eliott qui est devant toi fronce des sourcils, il ne comprend pas. Quand tu raccroches avec ton meilleur ami, tu expliques la problématique à ton cavalier, et vous vous empresser d’aller jusqu’à l’appartement de Caleb et Siobhan pour récupérer le trois pièces de monsieur le futur marié (Qui risque de se tenir devant l’autel en caleçon à petit pois si tu te magnes pas les fesses!). Ton accompagnateur trouve ça très drôle de devoir faire la course contre la montre et en récupérant le double des clés planqué dans une cachette pas si subtile que ça, tu fais en sorte de faire juste un aller et retour chez lui et vous prenez la route jusqu’au lieu de la réception. Tenant fermement le costume protégé d’une housse noir d’une main, tu avances dans le long couloir qui donne accès au salon du futur marié avant de d’y faire irruption tel la sauveuse que tu es véritablement ! Te faufilant à travers tous ces hommes, plus craquants les uns que les autres (Et t’oublies pas de vite regarder ailleurs quand tu croises le regard fermé de Connor Hartley) tu t’arrêtes juste devant Caleb en brandissant le Saint Graal :
Tu m’en dois une, Adelson ! Aller, va te changer, il n’y a plus une minute à perdre.
Tu dis cela en regardant ta montre, perchée sur tes hauts talons noirs. Tu lui adresses un beau sourire tandis qu’il s’éloigne avec le costume pour s’exécuter immédiatement. Non en fait ça va, vous n’êtes pas à la bourre. Fort heureusement.
codage par aqua
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A shot in the dark
In the blink of an eye I can see through your eyes
Dernière édition par Sawyer Salomon le Dim 25 Fév - 16:43, édité 1 fois
Aiden Adelson
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boyd holbrook
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luna norwood (f. allan), logan fitzgerald (c. hunnam), lloyd hayes (j. ackles), lukas barrows (h. fiennes-tiffin), jayden prescott (j. gyllenhaal)
45 ans, né le 14 mars 1979 à San Francisco
Marié à sa femme, Soleria, depuis vingt ans dont le couple bat de l'aile. Il vient d’apprendre qu’elle l’avait trompé. Papa de jumeaux et d’un petit dernier. Il possède aussi une fille cachée, plus vieille, dont il ne connaît toujours pas l’existence (Blake).
Bien qu'il aime profondément sa femme, cette trahison le perd. Sans trop s'en rendre compte, il se rapprochera de Randy et Darwin, qui l'ont hébergé un temps. Cela risque de troubler son esprit déjà peu tranquille.
agent du FBI, chef d'équipe dans le département des narcotraficants & trafics d'armes.
Dans une maison dans le centre de Monterey avec sa femme et ses enfants.
Aujourd’hui est un jour particulièrement spécial. Caleb, son frère de cœur, son neveu de sang, son ami et son confident, un homme sur lequel il peut compter les yeux fermés, l’homme qui lui a révélé par la même occasion qu’il était le père d’une autre fille dont il ne connaissait pas l’existence, cet homme. Il sait qu’il doit être un futur mari formidable, à voir le sourire de Siobhan, repéré à plusieurs reprises quand ils voyaient le couple. Aiden était envieux de cet amour, en particulier quand il pensait à son mariage avec Soleria. Vingt ans de mariage et le couple se met à battre de l’aile maintenant. Ironique, non ?
Pourtant, aujourd’hui, Aiden était venu avec sa femme au bras, madame Soleria Adelson. Elle faisait partie de la famille. Sa fille, Maria, en revanche, ne les avait pas accompagnés. Récemment, un braquage avait eu lieu sur son lieu de travail et en vue de son état de santé, elle n’était pas prête à se déplacer. Quand à lui, depuis la tempête, Aiden s’était plutôt bien remis. Il avait enlevé le plâtre depuis un moment et ses côtes ne lui faisaient presque plus mal. Il était fier, sans savoir pourquoi, d’avoir encore Soleria à son bras pour ce mariage. Il aimait cette femme du plus profond de son cœur. Et quand Aiden avait atterri à l’hôpital, leur amour s’était renforcé, envers et contre tout. Aiden posa un regard sur elle, plus amoureux que jamais, en ce moment de bonheur. Il refaisait leur lieu de rencontre, leur lune de miel, ce mariage et ce remariage. Il s’accrocha à ce visage qu’il avait aimé pendant plus de vingt ans, passa une main dans ses cheveux et lui embrassa la joue. « Je vais aller voir Cal, je reviens. »
Aiden s’inquiétait pour son neveu, il n’était pas nerveux mais cet évènement n’était pas rien et elle scellait un amour pour toute une vie. Il toqua doucement à la porte. « Cal, je peux entrer ? » Il entra doucement pour le voir sans son costume. « Oh putain, Cal ! T’es toujours pas prêt ? Mais qu’est-ce que tu fous ? » L’expression vint d’elle-même quand Sawyer entra dans la pièce, à moitié essoufflé, le costume dans la main. Aiden comprit que son neveu avait probablement oublié son costume et secoua la tête avec un grand sourire. Dans ces moments-là, on perd un peu la tête, on a tellement de choses à penser qu’on oublie les choses les plus importantes. « J’espère que vous avez pas oublié les alliances, au moins. » Il en rigola.
34 ans, née le 21/12/1989. Quelques minutes après son jumeau, Ulysse.
L'amour finit toujours mal en général, elle en sait quelque chose. Trahie à de nombreuses reprises, son unique amour aujourd'hui est son fils Angus.
Auxiliaire de puériculture, les enfants ont toujours été une évidence pour elle.
Une petite maison dans le quartier centre qu'elle occupe avec son fils et leur chien, un samoyède appelé Polar.
Elle déteste l'odeur du pop-corn et ne supporte pas l'ananas. ✲ Elle donne un petit nom à toutes ses plantes. ✲ Elle est très patiente et douce avec les enfants. ✲ Elle est fan de Evanescence et de Florence and The Machine. ✲ Son prénom est un hommage à la déité du Sidh qui personnifie a beauté et l’amour. ✲ Elle s'intéresse d'ailleurs beaucoup à la Mythologie Celtique. ✲ Elle participe à de nombreuses manifestations pour la protection de la nature. ✲ Elle chante comme une casserole. ✲ Son cocktail favori est le Irish Coffee. ✲ Elle fait d'excellents crumbles à la pomme. ✲ Elle est fan de la série Downton Abbey et s'est toujours identifié à Sybil Crawley. ✲ Elle a obtenu son diplôme d'auxiliaire de puériculture depuis peu. ✲ Son fils Angus a intégré la classe particulière de l'école de Monterey, ce qui lui permet alors de travailler plus sereinement. ✲ Elle a tendance à tomber facilement amoureuse.
Aujourd'hui une Fitzgerald s'apprête à se marier, Clio est évidemment heureuse de participer à cet évènement et de voir sa cousine dans une belle robe blanche. Elle aide alors son fils Angus à mettre son nœud papillon pour ensuite se diriger vers le lieu de la cérémonie où elle retrouvera assurément ses frères et sœurs, @Logan Fitzgerald, @Lou Fitzgerald et @Ulysse Fitzgerald. Elle remarque très vite son frère jumeau et le rejoint dans l'allée pour le saluer. Prenant alors le brun dans ses bras, elle l'enlace et lui fait un bisou sur la joue tandis que son fils retrouve ses cousins et cousines. Un sourire éclatant se dessine sur son visage. Elle imagine bien sûr que Siobhan doit être nerveuse à l'approche de la cérémonie. La future mariée et son future époux ne sont pas encore arrivés, ils doivent surement réglé les dernières petites choses.
En tant que membre de la famille Fitzgerald, elle a évidemment une place réservée dans les premiers rangs. Elle observe longuement la tenue de son jumeau et remarque que son nœud de cravate est mal fait. Fronçant légèrement les sourcils, elle s'approche et détache sa cravate pour faire un nœud plus élégant.
« Voilà, ça sera mieux comme ça. Pourquoi t'as pas mis un nœud papillon ? » s'écrit-elle, alors.
Jamais Ulysse n'a su faire correctement ses nœuds de cravate, heureusement qu'elle avait remarqué. Elle entraine ensuite le brun jusqu'au banc et s'assoit à ses côtés tout en jetant un œil à son fils. Maintenant il faut patienter jusqu'à l'arrivée des mariés, elle en profite pour remettre un peu de rouge à lèvres. Elle adresse des regards aux personnes qu'elle connait et ne perd pas son sourire. Les lieux ont été décorés avec soin et elle reconnait le goût si raffiné de sa chère cousine.
« C'est vraiment magnifique. » s'esclaffe-t-elle, enthousiaste.
Joanne Prescott // Thomas Fraser // Andrea Hopkins // Nyls Norwood // Gregory Sutterlee // Valeria Myers // Eli Hartley // Stefan Salomon // Charlie Sharp // Ezra Keller // Oonagh Fitzgerald
41 ans, il assume son âge sans problème, essaie de se maintenir en forme avec une pratique du sport régulière et des tatouages pour fêter chaque année qui passe.
L'heureux marié d'une femme extraordinaire, généreuse, bienveillante et magnifique. La seule qui compte à ses yeux, son âme soeur. Siobhan qui désormais porte fièrement son nom...
Where the time is frozen
Where all the universe is open
Love isn't random, we are chosen
And we could wear the same crown
Keep slowing your heart down
We are the gods now
Détective privé, plus qu'un métier, c'est sa passion.
Les deux seules raison de me battre contre l'Univers tout entier
Dans un appartement du quartier ouest, qu'il partage désormais, depuis quelques mois, avec Sio et Maddie, son adorable petite fille. Son bordel? Il n'existe plus, il a réussit à faire de la place pour sa nouvelle famille. Un foyer qui devient un peu trop étroit, il faudrait sans doute rapidement y remédier...
Lovely Baby Dog. ; Karma
Partenaire de Prestige ; Pour toujours à tes côtés
La roue du Karma tourne, tourne et je risque de la prendre en pleine gueule...
Γ Grand amateur de vin
Γ Parle quatre langues
Γ Possède une montre offerte par son oncle pour sa majorité
Γ A un MV-Agusta 800 Brutale Rosso, qu'il a nommé Lucy (et on se moque pas, merci)
Γ Fan inconditionnel de poker et de cigares hors de prix
Γ Jure comme un charretier
Γ Fan des Legos, dans le plus grand des secrets
Γ Réalise des puzzle et des sudokus quand il a besoin de se détendre (ouais, habitude de vieux, bonjouuuur)
Point de vue de Caleb Adelson ; le fameux, très angoissé mais impatient marié
Allez, c’est le grand jour, mon vieux.
Joue pas au con. Sois souriant. Ne dis pas trop de conneries. Et surtout, profite de cette journée comme si c’était la dernière. Ou plutôt, la première du reste de ton existence.
Voilà donc les belles pensées qui occupent mon esprit tandis que je quitte mon lit, avale un expresso noir et bien serré et que j’allume une cigarette, presque par réflexe et certainement pas par besoin. Stressé, moi? … Peut être un peu. Je n’ose l’avouer, aux premières minutes d’une journée si capitale et déterminante pour mon avenir, mais je suis tracassé. J’ai cette sensation d’être aux portes d’une succession d’heures qui changera mon existence. J’ai si peur de ne pas savourer cet événement à la hauteur de ce qu’il m’apportera dans le futur. Je la sens, dans ma poitrine. Je peux la sentir vibrer, cette explosion à venir. Cette grenade dégoupillée, presque à se répandre en moi et à tout détruire sur mon passage.
Pour mon plus grand plaisir.
Et le temps file, défile, à toute vitesse. Je ne me vois pas faire, mais je suis certain d’une chose: j’agis. Et les aiguilles courent autour du cadran, m’amènent vers cet instant que je suis si impatient de vivre. Je me prépare à la hâte, n’ayant presque rien à embarquer puisque tout est prêt depuis des jours (grâce à l’organisation sans faille de ma future épouse, merci Sio, tu es une perle rare que j’ai déniché tel le plus stupéfait des enfants.) Chevauchant à vive allure ma fidèle cylindrée Lucy, je profite de cette liberté, prenant avec grand plaisir quelques belles accélérations dès que je quitte le centre ville de Monterey et avant d’arriver au lieu de réception. La route n'appartient qu'à moi, je me sens libre et euphorique. Ces derniers moments de solitude, je me sens prêt à les laisser derrière moi. Je n’ai jamais été aussi certain d’une chose: Bientôt, je serai engagé. Et putain, quel bien ça fait! Bientôt, je ne pourrais plus être aussi égoïste, égocentré et déterminé à faire cavalier seul. Derrière moi se tiendra Sio. Pour toujours et à jamais. Fermant les yeux, je me mets à hurler, personne ne peut m’entendre, mis à part l’intérieur de mon casque. Je me sens si heureux… et impatient à l’idée de partager cette plénitude en compagnie de nos plus proches amis et familles respectives…
…
C’est quoi ce drôle de pressentiment qui me grignote la poitrine, hein, Dame Karma…? Ma respiration s’accélère, mon souffle ne fait que me lâcher, mes pas sont lourds et mes gestes sont loin d’être maîtrisés. J’ai été drogué à mon insue ou quoi?! Putain, Karma, aujourd’hui, je te préviens! Fous moi la paix, j’ai assez donné, j’ai enfin le droit au bonheur, un peu. Hein, pouce, ça ne me fait pas rire, là. Mais tout va bien, Caleb. Tu viens de terminer ta douche, t’es propre comme un sous neuf, tu sens bon la rose (Hein? La rose? Comment ça…? Putain, j’ai dû me tromper de gel douche et embarquer celui de Sio… La barbe! Putain, manquait plus que ça! J’sens que j’vais me faire charrier pendant toute la journée, franchement… j’avais pas besoin de ce genre de bourde que j’aurais pû éviter, en plus!!) et puis, tu viens d’enfiler ton caleçon et… Et… Et…
PUTAIN IL EST OÙ MON COSTUME, BORDEL DE MERDE?
Je lève les yeux au ciel et enchaîne sur une série de jurons, certains dont je ne me souvenais même pas, un comble, c’est pour dire. Je commence à faire les cent pas, à retourner ma suite, à fouiller dans tous les coins, tel un chien enragé. Esseulé, je me sens plus désemparé que jamais. Mais je suis drôlement bien entouré. C’est rempli de testostérone, dans le coin. Tous les hommes du clan Adelson, mon père, certains oncles et cousins, Aiden s’activent autour de moi, accompagnés par Stan, Mano et Connor, bien entendu. Ma bande, mes proches auxquels je tiens tant, chaque personne dans cette suite comprend la gravité de la situation. Mon père, d’un sang froid impressionnant, finit par me tendre mon téléphone en me conseillant de contacter une personne de confiance qui pourra m’aider.
Et soudain, je sais. Cette lueur dans mon regard reflète le visage d’une seule personne: Sawyer. C'est elle dont j'ai besoin, là, tout de suite, maintenant.
C’est tel un petit garçon pris en faute que je finis par contacter Miss Salomon. J’ai la tête baissé et le regard noir tandis que j’entends quelques rires moqueurs dans l’assemblée. J'entends même un vague "Tellement stressé qu'il a fini par oublier l'essentiel..." Levant un majeur qui a le mérite de mettre tout le monde d’accord, je finis par m'asseoir, comme un con, sur une chaise, toujours en caleçon. Oui, j’attends. J’attends, j’attends, j’attends… La providence… Et soudain, une cascade de cheveux blonds, une silhouette ravageuse et sensuelle fait son apparition, perchée sur de hauts talons. Voilà donc à quoi ressemble Une Héroïne. Je ne peux m’en empêcher, je pousse un cri aigü, bondissant hors de mon siège. Je tremble de soulagement, je piétine d’euphorie. Elle est là… Avec mon costume dans une housse, elle l’a, elle a réussi! Je me jette ensuite à ses pieds, littéralement à genoux, hésitant même à lui baiser ses escarpins magnifiques et hurle, sentant la pression s’échapper de ma pauvre carcasse:
SAWYER SALOMON! MA DÉESSE, MA SAUVEUSE, MON UNIQUE PHARE DANS LA NUIT!
Mais la comédie a assez duré. Me relevant précipitamment, enfin, aussi vite que possible en raison de mon grand âge et de mon évident manque de souplesse, je m’empresse de baiser chaque joue de Sawyer, tout en faisant une horrible grimace et en m’excusant précipitamment:
Ah merde, oui, le maquillage… Pardon… Enfin, merci! Et je tiens à te dire que t’es vachement élégante, sympa le costume. Celui-là et… celui que tu viens de me ramener! T’es une championne, Salomon.
Clin d'œil complice qui suffit à me détendre, il n’y a plus une seule seconde à perdre. Maintenant, c’est fini les conneries, place aux choses sérieuses. En moins de dix minutes, je me retrouve enfin habillé. Ou presque. Pour les derniers détails, je laisse le soin à Sawyer de s’en occuper, notamment pour réaliser le nœud de ma cravate et ajuster le col de ma chemise. Je suis nerveux, putain. J’en tremble d’impatience, de me marier. De m’unir. D’appartenir à Siobhan pour l’éternité et plus encore. Pourtant, je ne perds pas une miette de ce qui se déroule autour de moi et lorsque Aiden pose une question à propos des alliances, je lève le nez, tel un chien truffier, je tourne brusquement la tête vers Stan et lui demande, dans un sourire (sans doute trop) confiant:
Oh, oui, putain, les alliances… Alors, elles sont où? Tu les as, hein, Témoin?
Faudrait pas enchaîner les conneries, hein. Ni les oublis intempestifs. Incapable de ciller, je laisse Sawyer poser le dernier bouton de manchette, fixant du regard Stan Harlow. Allez, vieux frère, lève moi cet horrible doute qui grandit dans ma poitrine… Allez, putain… Allez, Stan, réponds-moi… Fais pas le con…
L'âge n'est qu'un nombre et non un état d'esprit. Bien que tu affiches aujourd'hui le nombre quarante sept, tu ne t'estimes pas aussi près de la cinquantaine que ça... voyons ! Tu es né un matin d’hiver, le 28 novembre 1975.
Le cœur à ses raisons, que la raison ignore. Tu as plus d'une femme dans ton cœur, aussi frivole que tu es. Mais y'en a qu'une qui fait battre ton cœur comme jamais ; Seras tu assez courageux pour le lui dire ?
Tu es le président-directeur général (pdg) d'une grande holding financière. Avec ta jumelle qui possède des actions, tu sais que tu peux compter sur elle, en cas de pépins. Parce qu'officieusement, tu es un arnaqueur professionnel de haut niveau. Comme maman et papa l'étaient.
Tout s'enchaîne à une vitesse grand V aujourd’hui. Un de mes meilleurs potes se marie, ça y est. Et malgré que Siobhan ne me porte pas totalement dans son cœur, je sais qu'elle fait des efforts de son côté et que je devrais en faire tout autant. Je sais comment je suis et que ça ne peut pas plaire au monde, mais je crois aussi, que me faire bien voir par l’épouse (sous peu) de Caleb, est assez important. J’veux dire, ils vivent ensemble, se promettent d’ailleurs de nombreuses années ensemble, on pourra pas continuellement s’éviter, alors crever l’abcès c’est le temps. Et puis, j’ai préparé mon discours pour tout à l’heure, je ferais au mieux, de rentrer dans ses bonnes grâces, hein ? Je sais aussi qu'elle est faite pour lui. Entièrement. Quand je les observe, je lis beaucoup d’amour dans leurs yeux, je sais qu’ils ne font pas semblant et ça donne envie d’être à leur place. Je n’ai jamais été chanceux, il faut le dire. Vu mes incartades, j’suis surement pas fait pour le mariage. J’ai essayé, j’ai divorcé et je n’ai jamais retenté l’expérience. Caleb a ce courage, lui et je crois qu’il fait bien de déjouer dame Nature ! Tout comme Siobhan, ils sont aux portes de la seconde chance et nous sommes tous là pour en témoigner !
Dans la suite de Caleb, tout le monde s’active. Une bande de gars qui prennent déjà un premier verre avant la cérémonie. Mon poto, il a oublié son costard à la maison et c’est franchement amusant. Une chance qu’il a sa tête qui lui tient sur les épaules, sinon j’crois qu’on serait tous perdu… Il passe un appel tandis que je joue sur mon téléphone, en faisant moi aussi quelques cent pas, mais c’est plus pour passer le temps. Je discute un instant avec Manoé, puis Connor, serre quelques poignées de main. D’ailleurs Papa Andelson me fout toujours une trouille bleue, j’sais pas trop vous dire pourquoi… Rencontré à quelques occasions ces dernières années et j’ai jamais été à l’aise avec lui. J’me sens comme un gamin de quatorze ans, qui a fauté (je ne sais pourquelle raison) et qui est sur le point de se prendre la plus grosse correction de sa vie. C’est sans doute parce que j’ai perdu mon père très jeune que j’ai fait une sorte de transfert ? Le mien me fichait la trouille, sûrement pour cette raison…
Lorsque j’entends le mot « Alliance » machinalement je hoche la tête tout en tapotant sur la veste de mon costard :
Ouais ouais, j’les ai. Qu’est-ce que tu vas t’imaginer ? C’est toi qui oublie des choses, pas moi…
Je tapote. Toujours. Encore. Je descends, tapote plus bas. Hum… J’oublie pas mais… je perds, nan ?? Hum…
Je glisse mes mains dans les poches de mon pantalon. Qu’est-ce que j’ai fait des alliances putain de merde ? Je les avais, à l’instant ! Elles n’ont pas pu disparaître comme ça… Et je sens le regard de Caleb sur moi, qui se veut plus que insistant. Ses yeux virent au noir, d’ailleurs. Il est sur le point de m'assassiner. Je lance, tout en avançant dans le couloir… putain c’est presque l’heure
Je les ai. Je les ai… Donne moi deux minutes, s’te plait !
Et me revoilà à fouiller, partout, j’suis en train de suer comme un bœuf tant la pression est à son comble. LA soupape va sauter, j’suis à deux doigts de me faire bouffer par tout le monde là. Bordel Stan, qu’est-ce que t’as foutu ???? Et là, sans m’en rendre compte, j’me retrouve devant cette formidable arche de mariage, décorée avec soin, de blanc, de rose pale, et de bleu. Enfin, c’est le thème, en tout cas… J’me sens comme pressé par le temps, devant le pasteur qui me regarde bizarrement, Caleb sur le point de me sauter dessus et voilà que la mélodie commence… et que les demoiselles d’honneurs avancent dans l’allée… ça y est j’suis perdu. J’suis FOUTU, putain !
J’ai perdu les alliances…. AH NON, elles sont là Quel soulagement…. Je sors de ma poche les deux précieux, les glisse au centre de ma paume et les montre à Caleb, puis murmure :
Elles sont là, mon vieux. Elles sont là !!!
J’viens de me sauver les miches tout seul, comme un grand. Puis je me tiens droit comme un I, regarde le défilé des belles demoiselles quand mon regard s’attarde étrangement sur l’une d’elles. Que j’ai déjà vu. Que j’ai… plus que vu. Et…et…
OH BORDEL… C’est elle… la fille… la fille avec qui j’ai… Et visiblement, elle n’avance pas toute seule dans l’allée. J’veux dire, ça se voit qu’elle est… A moins qu’elle se soit jetée sur une tonne de petits gâteaux mais c’est peu probable. OK, ta gueule, Stan. C’est pas des trucs à dire… J’vais me faire bouffer. Alors je me racle la gorge, tourne la tête et tente de faire au mieux, ce que je fais toujours : du grand Stan. Je fais comme si je ne l’avais pas vu, tiens. Meilleur comportement à tenir dans l’immédiat. Puis y’a plus important qu’une partie de fesses, qui se joue ici… J’vais tâcher de garder ça en tête pour le moment.
quarante ans depuis le 25 juillet... Il voit le temps passé sans pouvoir le contrôler, il a l'impression d'avoir perdu tant d'années déjà
Célibataire mais pas vraiment dans son coeur car il aime toujours son amour de jeunesse Joanne Prescott avec qui il a eu une fille qu'il n'a malheureusement pas vu grandir !
Enseignant en mathématiques au Monterey High School... Sa vie a été chaotique ses treize dernières années mais il y a toujours eu une seule constance, l'enseignement !!
Un petit appartement dans l'Est de Monterey, à deux pas du lycée où il travaille !
Salomon m’a demandé il y a quelques jours de l’accompagner à un mariage. J’ai tout de suite accepté, on ne peut pas dire qu’en ce moment je sois débordé. Ma vie se résume à aller au lycée, donner mes cours, puis rentrer chez moi en attendant un signe de Joanne. C’est plutôt pathétique je trouve… et en même temps après les treize dernières années que je viens de passer… ou je courais d’une ville à l’autre, me poser me fait du bien. Enfin pendant un moment seulement. Il va falloir que les choses bougent rapidement parce que je commence à tourner en rond.
Habillé d’un costume gris, j’arrive chez Salomon plutôt en avance. Il y a plusieurs jours que je n’ai pas eu de nouvelles de Joanne, donc je n’ai pas pu lui dire que j’allais à ce mariage avec une amie. Donc en descendant de ma voiture, je n’espère qu’une chose, qu’elle ne soit pas présente. Je n’ai pas vraiment envie de me retrouver à un mariage de personnes que je ne connais pas, avec Salomon, face à la femme de ma vie. J’inspire un grand coup, après tout Monterey est une grande ville, quelle est la probabilité qu’elle soit là ? Je suis prof de maths donc je sais que cette probabilité est infime. Enfin j’essaie de me rassurer comme ça, car après tout je ne sais même pas qui sont les mariés…
Salomon m’ouvre la porte, elle est magnifique mais je n’ai pas le temps de lui dire que son téléphone sonne et tout s’enchaine. Le marié a oublié son costume et prenant son rôle de témoin très à cœur, Salomon et moi faisons le plus vite possible pour lui ramener sans en rire dans la voiture bien évidemment. Mais je reconnais aussi que si un jour je me marie avec Joanne, sans doute que je serai dans le même état. Après avoir vu s’éloigner le marié, je me retrouve avec Salomon, alors je lui glisse doucement :
Je n’ai pas eu le temps de te le dire avant mais tu es magnifique !!
Harper Hartley, la p'tite casse-cou imprévisible (J.Langford) ◊ Blake Rivers, la démone aux aires angéliques (T.M.Hill) ◊ Héra Hobbs, celle qui mène une double vie (M.Robbie) ◊ Silver Harlow, maman dragon qui protège ses petits (C.Theron) ◊ Hope McAvoy, indomptable rebelle (Z.Coleman)
33 ans, une année de plus au dixième jour du mois de janvier. Vieillir ne lui fait pas peur, elle trouve qu'elle se bonifie avec l'âge. Puis, le plus important, c'est de rester jeune dans sa tête.
Célibataire. Elle donne plus facilement son corps, que son coeur. Après la perte qu'elle a subit, elle a peur de retomber amoureuse. Mais, il suffit juste de trouver la bonne clé pour obtenir son coeur et en prendre soin. Peut-être qu'un blondinet pourrait être celui qui panse ses blessures.
« Deux êtres qui ont soufferts, deux coeurs bafoués par des maux, une rencontre qui bouleversera leur vie à jamais. Sélina, cette gamine au tempérament de feu, pour qui Rosie serait capable de tout. L'amour qu'elle ressent pour elle, est similaire à celui d'une mère pour son enfant »
Profiler au FBI. Traquer les méchants et les faire condamner, telle est sa mission. L'infiltration est une partie de son métier qu'elle aime particulièrement, tel un caméléon, elle se sent dans son élément.
Elle vit dans le quartier ouest avec Adaline, l'adolescente dont elle est devenue la tutrice depuis le mois de mars.
Il s'agit d'une belle petite maison se trouvant en bord de plage. Elle comporte un petit hall d'entrée avant d'arriver dans un grand salon comprenant un piano dans un coin et une cuisine ouverte. Une buanderie et une salle de bain se trouvent également au rez-de-chaussée. Tandis qu'à l'étage, il y a trois chambres avec chacune, leur propre salle de bain. Celle qui se trouve au fond du couloir, c'est la sienne. Les deux autres sont des chambres d'amis. Ses proches savent que sa porte est toujours ouverte. Elle a également une grande terrasse à l'arrière avec une table et un potager. A l'avant, elle a une plus petite terrasses avec un rocking chair pour des petites sessions de lecture ou de guitare.
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01. Unique fille parmi cinq frères. Père militaire et mère médecin. Celle-ci les a abandonné il y a une quinzaine d'années avant de revenir en ville, il y a quelques semaines. 02. Petite, un vrai garçon manqué. Baggy, t-shirt, baskets et casquette. Elle copiait tout ce que ses frères faisaient. Elle a pris goût au skate, aux jeux vidéos et au foot. 03. Fuguée à l'âge de seize ans, pendant un mois elle n'est pas rentrée chez elle, à cause d'un conflit avec sa mère. Elle a vécu avec un gang pendant cette période. 04. A vingt-deux ans, elle est victime d'un tragique accident de voiture. Son fiancé et le bébé qu'elle portait, n'ont pas survécu. Elle a été dans le coma pendant un mois et perdu l'usage de ses jambes durant une année. Dépressive, elle a fait une TS avant d'être trouvée par Jamie. 05. Chante très bien. Talent qui lui vient de son père. Elle joue du piano et de la guitare. Adore la moto, les jeux vidéos, les films d'horreurs, les bouquins, le billard, les fléchettes... 06. Pratique le surf, le yoga et des arts-martiaux. 07. Pêché mignon : le chocolat noir dans toutes ses formes. Par contre, elle a horreur des huîtres et elle est allergique aux noix. 08. Son cocktail favoris, c'est le mojito. Mais, quand elle a envie d'un verre chez elle, elle choisit toujours un whisky sec, comme son père. 09. Elle se mord la lèvre inférieure ou mâchouille le bout de son bic quand elle réfléchit. 10. Très bonne tireuse et avec sa gueule d'ange, elle lui arrive de jouer l’appât ou de faire un peu d'infiltration. 11. Tatouage sur le poignet : deux coeurs reliés par le prénom de Noah et la date de leur rencontre en chiffres romains. 12. Vit avec un chatte siamoise (Quinny) qu'elle a été cherchée dans un refuge, et un berger allemand âgé d'un an (Eros), qu'elle a trouvé lors de son footing. 13. Fait des cauchemars en pleine nuit ou encore des crises d'angoisses. Elles l'handicapent quand elle se déclenche pendant qu'elle traque les méchants. Heureusement, son partenaire la couvre, sinon elle risquerait de se faire écarter.
Le jour J est enfin arrivé. Siobhan et Caleb se marient. Deux personnes indispensables dans ma vie. L’une est ma meilleure amie, mon âme sœur. L’autre, je le considère comme mon sixième frère. Je ne pourrais pas être plus heureuse qu’en ce moment.
Malgré la situation difficile que je traverse, et le fait que je me sente petit à petit sombrer dans un monde sombre que j’ai trop bien connu il y a dix ans, je reste focalisée sur le positif. Les derniers jours ont été bien remplis, car je tenais à ce que tout soit parfait. Hors de question que Siobhan se sente préoccupée par des petits couacs. En tant qu’agent du FBI, je suis habituée à gérer le stress et toutes sortes de tensions. D’ailleurs, tous les prestataires ont reçu l’ordre de venir me parler à moi en cas de problème, et en aucun cas à la mariée. Je ne veux aucune négativité autour des futurs mariés. Je veux que ce jour reste mémorable pour eux. Et le premier invité qui fait du zèle, ça sera avec un coup de pied au cul que je le dégagerai.
Je suis vêtue de ma longue robe bleu clair de témoin, mes cheveux blonds relevés en un chignon parfaitement réalisé, mais non sans quelques mèches rebelles qui viennent encadrer mon visage. Comme depuis ce matin, je ne quitte pas mon oreillette et ma tablette. La raison ? Rester disponible s’il y a un imprévu à gérer et m’assurer que tout est en place.
Aucun accro ne sera toléré.
- Le traiteur a bien pris en compte l’intolérance au lactose mentionnée ? (...) Parfait ! je conclus avant de raccrocher avec mon interlocuteur tout en entrant dans la pièce où se trouve la star du jour et ses demoiselles d’honneur.
Je retire l’oreillette que je glisse dans ma poche que je ne quitte pas non plus. Mon regard se bloque sur Siobhan.
Mon dieu. Elle est magnifique. Caleb, t’as sérieusement intérêt à verser ta petite larme sinon…
- Sio’, t’es magnifique, je souffle avec un grand sourire empli de tendresse, tout en m’approchant d’elle et déposant un doux baiser sur son front pour ne pas gâcher son maquillage.
Je souris aux demoiselles présentes dans la pièce, m’assure qu’elles vont bien, tout en déposant ma tablette sur la coiffeuse. J’ouvre ma pochette pour en sortir une petite boîte en écrin. Dommage que Caleb ait fait sa demande en premier, la voir comme ça, j’aurais été capable de l’épouser moi-même.
- Ma beauté… tu as ton bouquet qui est bleu, un rouge à lèvres qui t’a été prêté et un bracelet ancien qui a toute une histoire… il ne te manque donc plus quelque chose de neuf. J’avais pensé à une jarretière, mais j’ai décidé de rester plus safe, je lui dis avec un sourire amusé avant de lui tendre l’écrin. J’espère que ces boucles d’oreilles te plairont. Quand je les ai vues, j’ai pensé directement à cette journée.
Je me sens si honorée qu’elle m’ait faite témoin de son mariage avec Alix. J’ai vraiment pris très à cœur mon rôle et j’espère ne pas la décevoir. C’est sûrement la raison pour laquelle je me comporte un peu comme Monica dans Friends lors du mariage de Phoebe.
codage par aqua
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Les aigles ne volent pas avec les pigeons
Quand une femme est en colère, serre-là et dis-lui comment elle est belle. Si elle commence à grogner, recule à une distance sécuritaire et lance-lui des chocolats. - alaska.
Veuve depuis un an et demi. Son mari, militaire, est décédé en mission avant les fêtes de noël 2022 et la naissance de leur fille, Kayla, âgée maintenant de presque un an. Depuis, elle a retrouvé son premier amour, Isaac, et il ne sort plus de sa tête.
Avocate, dans le cabinet Peterson depuis une dizaine d'années.
Un maison près de la plage, dans le quartier est.
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Tried moving on but I keep coming back again to what could’ve been.
Ce jour, Sio l'avait attendu, je le savais. Depuis qu'elle avait croisé le regard de Caleb, depuis qu'ils s'étaient autorisés à s'aimer. Leur histoire me donnait envie d'y croire encore, de penser qu'après un premier mariage, une séparation ou même une perte, on pouvait recroire à nouveau en la vie, en l'amour. J'étais plus qu'heureuse d'être présente pour ma cousine et surtout pour être témoin du début de sa nouvelle vie.
Nous avions enterré sa vie de jeune fille comme il se doit et je doutais qu'elle puisse un jour oublier ce weekend. Désormais, un autre évènement nous attendait et après avoir enfiler ma robe, j'avais aidé ma cousine à finir de se préparer. Ses demoiselles d'honneur étaient toutes plus investies les unes que les autres ; Sio ne méritait pas moins. Après avoir discuté avec les filles et embrasser la future mariée, je prenais une petite inspiration avant d'aller rejoindre mes frères et ma sœur pour les saluer. La cérémonie n'allait pas tarder et j'avais hâte que les festivités commencent. Je ne pensais pas me tromper en disant qu'on avait tous besoin de s'amuser, de faire la fête et d'oublier un peu notre quotidien.
Après avoir embrassé ma famille, je retournais vers les demoiselles d'honneur, que j'avais toutes appris à connaitre quelques semaines plus tôt, pour celles que je ne connaissais évidemment pas avant. Nous étions prêtes à traverser l'allée et laisser la place à Sio et Caleb ; les stars du jour.
codage par aqua
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❝ The healthiest response to life is joy. ❞
Daniel Keller
487
spf + elle
Oliver Jackson Cohen
@ASTRA signature + olijacksoncohen tumblr for gifs
sebastian hayes (Jude law)
36 ans et toutes ses dents. Pourtant, il ne le réalise pas, pour lui, il frôle à peine la trentaine.
Marié depuis une dizaine d’années, un mariage d’amour qui a connu des hauts et des très bas. Aujourd’hui, ils sont séparé, le divorce n’est plus très loin, un avenir ensemble n’est plus envisageable.
météorologue, il pensait avoir trouvé sa voie, mais il se pose de plus en plus de questions sur son avenir professionnel.
wedding day Daniel, accompagné de sa sœur, & les autres.
Ca y est, ça y est, c’est le jour J ! C’est le grand jour ! C’est le jour du mariage de Siobhan et de Caleb, de Sioleb même comme nous aimons tant les appeler ! Et je refuse catégoriquement de me laisser envahir par un sentiment autre que le bonheur ou l’amour. Parce que c’est ça, le mariage. Parce qu’ils le méritent. Et parce qu’ils sont la représentation même que l’amour, le vrai peut exister. Le mariage est l’union de deux êtres qui s’aiment. J’ai vécu le mien à un âge assez jeune et je peux vous dire avec certitude que c’était le plus beau jour de ma vie. Je suis retombé amoureux d’Elena ce jour-là. Malheureusement, notre mariage n’a pas eu la fin que j’espérais. Je ne saurais dire à quel moment notre histoire a volé en éclat, en tout cas, et même si au début j’étais suffisamment naïf à croire que je réussirais à la réparer, j’ai fini par comprendre que pour notre bien à tous les deux, à elle comme à moi, il valait mieux que non. Je m’étais levé de bonheur pour me préparer, j’ai choisi un costume bleu qui collerait bien au thème des mariés, m’allant presque sur mesure. La veille, j’avais taillé ma barbe, repassé ma chemise et ciré mes chaussures. Ainsi, le lendemain, il ne me restait plus que les détails de dernière minute. Et j’ai même fait un effort en me coiffant pour avoir une jolie allure sur les photos de mariage. Au passage sur ma route, je passe prendre Bella qui aura l’honneur d’être ma cavalière pour la journée et la soirée. Ma sœur est tellement resplendissante, tellement belle, j’ai bien de la chance de l’avoir à mon bras. Arabella est notre petite princesse, je ne peux rien lui refuser – à part sa relation avec son ex à laquelle je ne suis pas du tout favorable – mais à part ça, vraiment, elle arrive à m’avoir trop facilement. Nous adorons nous taquinons et plaisanter, avec elle, c’est mon côté enfantin qui ressort souvent. “Grouille toi Bella, on va être à la bourre!” m’exclamais-je avant de la voir passer la porte avec sa somptueuse robe.
Ce mariage a une saveur particulière pour moi, car j’ai connu Siobhan avec Conrard, comme elle m’a connu avec Elena. Nous étions proches, souvent des repas à 4, des activités… Mais Siobhan a eu la force et le courage de sonner la sonnette d’alarme et de partir quand la passion n’était plus. J’ai comme cette impression que nous avons vécu la même chose, ressentis les mêmes victoires et les mêmes échecs, mais à des moments différents. Nous ne sommes pas juste au même stade. Raison pour laquelle elle est finalement la meilleure placée pour comprendre le fossé qui s’est creusé entre Elena et moi-même. A présent, je commence à vouloir aller de l’avant à ne plus regarder derrière moi. Et c’est pour moi une première victoire.
Arrivé sur le lieu de la cérémonie, je suis époustouflé par la beauté des lieux, et par la décoration. C’est comme si j’entrais dans un nouvel univers de conte de fée. Rien n’a été laissé au hasard, tout a été choisi avec précaution. J’étais fan des couleurs et de leurs douceurs, ils ont réussi à bâtir un véritable cocon. En débarquant, je remarquais les sœurs de Siobhan, ses cousines, ses amies, faisant partie de la troupe de demoiselle d’honneur. Un sourire radieux brillait sur toutes les lèvres, tous, enthousiastes à l’idée de célébrer un évènement aussi beau. Je ne sais où en donner de la tête. Je pris place sur au premier rang, là où était m place. Lorsque la petite musique commence et que les demoiselles d’honneur défilent, je sens les battements de mon cœur s’accélérer. Ça y est, nous y sommes enfin. L’émotion me gagne, je suis plus qu’ému de vivre un tel moment. Mon cœur se contracte lorsque mes eux se posent sur une beauté qui me coupe le souffle. Un ange. Un ange tombé du ciel. Son sourire fini d’électriser mon cœur, alors que j’eu bien du mal à détacher mon regard d’elle. Je me raclais la gorge ensuite, me rendant compte de ce qui se passait. Je l'avais déjà rencontré quelques semaines plus tôt, je ne savais pas qu'elle... Je secouais la tête et continuais à regarder les autres demoiselles, Siobhan ne tarderait pas à faire son apparition.
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❝like diamonds in the sky❞ I CAN AND I WILL. _ but don’t be afraid, maybe life has broken you, but it can never destroy you.
Elle est née sous l'étoile du signe de scorpion. C'est le 17 novembre 1978 qu'elle a vu le jour pour la première fois. C'est une très grande fan de l'hiver étant donné qu'elle est née dans cette période. Quand elle voit la neige, ca lui fait sourire.
Après quelques années de déceptions amoureuses, heureusement, qu'elle n'a pas perdu espoir. C'est un fin de semaine qu'elle a décidé d'aller à Las Vegas. Elle a fait la rencontre de cet homme si parfait. Cet homme est très gentil et tout. Il est très peu présent vu qu'il a un travail qui prend beaucoup de temps. Elle est maintenant marié depuis cinq ans. Elle a d'ailleurs décidé d'être une famille d'accueil. En plus, elle a le droit à de l'aide de sa merveilleuse Valeria. Malheureusement, elle ne sait pas si elle va pouvoir encore continuer d'aider ses enfants car, elle a moins d'énergie même si elle ne veut pas se l'avouer.
Elle ne sait pas mais, lui est totalement fan de sa personne. Rebecca vit encore sur le nuage de son mariage imprévu.
Elle est une aide soignante dans l'équipe médicale Mom&Me. (en arrêt de maladie à cause de son cancer)
Elle vit dans une résidence grandiose dans le quartier ouest avec sa nièce chérie, Valeria
△ Sa passion est clairement la peinture. Quand elle a besoin de se détendre, elle s'installe devant un tableau. △ Rebecca est stérile. Elle ne peut pas avoir d'enfants. Elle ne regrette pas du tout ne pas en avoir eu même si ca la rend triste. Elle a finit par l'accepter. △ Elle est très proche de sa nièce, Valeria. Elle est comme sa fille. △ Rebecca adore voyager. Elle a fait de nombreux voyages surtout pour aider la communauté d'ailleurs. △ Depuis son enfance, Rebecca danse. Elle a fait plusieurs compétitions mais, elle n'a pas fait carrière suite à une blessure au dos. Je resterais à ses côtés jusqu'à la fin des temps
Rebecca est heureuse de pouvoir aller à un mariage. Maintenant qu’elle a maintenant quarante cinq ans. C’est plutôt rare qu’elle soit invitée à un mariage. À moins que ce soient des jeunes qu’elle connaît qui se marient. Rebecca se sent en forme. C’est peut-être parce qu’elle est vraiment emballée par cet évènement important pour sa patronne. Rebecca hésite à venir. Sa raison est parce qu’elle n’ose pas franchir le pas amicale avec sa patronne. Rebecca est la seule qui n’est pas amicale avec sa patronne. En même temps, elle s’attend bien avec sa patronne ainsi que ses autres employés. Elle se dit qu’une soirée lui ferait du bien au moral. Son mari n’a pas pu être présent pour ce mariage. Celui-ci est toujours occupé. Au début, Rebecca ne souciait pas du manque de présence. Maintenant, elle trouve cela difficile. Elle se sent seule. Heureusement que sa nièce, Valéria, est là. En plus, elle a de bons amis pour l’aider. Le pire dans tout ça, elle ne l’avoue pas mais Eugène lui rappelle des bons moments de qualité qu’ils ont eu ensemble. En plus, Lino qui la trouve vraiment magnifique lui fait un bien fou. Elle sait que son mari compte et il est important dans sa vie. Ce genre de pensées viennent malgré elle. Elle est heureuse de pouvoir avoir ses présences masculines qui lui font envie d’être elle-même à sa beauté naturelle. Par contre, ses collègues vont venir seul également donc elle est heureuse de pouvoir y aller avec eux. Des soirées entre amis n’est jamais de refus. Rebecca n’a pas décidé de prendre cette soirée à la légère. Suite à une sieste, elle s’est préparée tranquillement afin de se rendre à la cérémonie. Elle est habillé d’une magnifique robe noir. Rebecca commande un uber pour se rendre à la cérémonie. Valeria lui dit de faire attention à mille reprises. C’est maintenant elle qui joue la mère pour une fois. Rebecca la comprend. Elle ne veut pas que rien arrive à sa tante. Valeria peut en profiter pour faire ce qu’elle veut. Les enfants que Rebecca a, sont maintenant partis dans leur famille. Maintenant, il n'y a que Rebecca et Valeria. Le mari de Rebecca vient à temps partiel. Elle est arrivée sous les lieux avec un tel décor à couper le souffle. Rebecca se rappelle de son mariage qui a été si rapide. Elle était loin d’un tel décor. Rebecca est la première à arriver dans son équipe. Elle attend le prochain invité vient la rejoindre. C’est totalement impossible pour elle d’arriver en retard. Heureusement, il y a quand même quelques invités qui sont présents. Elle peut simplement savourer un tel décor.
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“La plus belle beauté est d'être en vie près de ses proches ”
Niamh Fitzgerald
201
wild heart/louisa + elle.
mandy moore.
self (avatar, sign, icons, bann, gifs), olivia rodrigo/making the bed (lyrics sign).
eugene, la star déchue (r. gosling) ; caroline, la simplette grincheuse (e. mackey) ; naveen, le geek charmant (m. cornett) ; caron, la rebelle (m. barrera).
à seulement quarante-et-un ans, j’ai cette mauvaise habitude de me tirer le visage avec mes mains, tous les matins lorsque je croise le miroir. pourtant pas à plaindre, ma grand-mère dit encore de moi que je suis « belle comme un cœur ».
depuis trois ans, je suis veuve. époux décédé brutalement me laissant seule avec nos cinq filles. si ce n'est pas tous les jours évident, j'ai la chance d'être épauler de mes merveilleuses enfants.
après une carrière très brève dans le monde la musique après ma victoire dans un télé-crochet, j'ai repris le chemin des études. aujourd'hui travailleuse sociale au bord du burn-out, je fais de mon mieux pour aider les autres.
au nord de la ville, petite maison… assez grande pour loger six personnes.
✧ gagnante d'un télé-crochet, au début des années 2000. à la clef, un album qu'elle n'a jamais pu finir suite à l'arrivée de sa première fille. opportunité ratée qu'elle ne regrette pas spécialement. bon vent !
✧ fan inconditionnelle de la country. elle ne compte plus le nombre de festivals qu'elle a fait. passionnée par la musique, il n'est pas rare de la voir jouer quelques-unes de ses chansons préférées au piano.
✧ veuve depuis un petit bout de temps, maintenant, il y a peu, ses filles ont eu la brillante idée de l'inscrire sur un site de rencontres. très peu à l'aise à l'idée de rencontrer de parfaits inconnus. les documentaires sur les serials killers l'ont traumatisés, à tout jamais.
✧ dès qu'elle rentre du travail, la première chose qu'elle fait, c'est se mettre en pyjama. pour elle, il relève presque de l'illégalité que de traîner chez soi dans un vêtement qui n'est pas confortable.
✧ comme les enfants, à 16h, elle prend son goûter. important pour prendre des forces, éviter les maux de ventre. en bref, il est impossible pour elle d'avoir le ventre vide.
✧ féministe depuis la première heure. elle avoue avoir été dépassé par ses filles, dont elle apprend énormément et ce qu'elle apprécie. toujours au goût du jour, la maman fitz'.
Réveillée dès l’aurore. Impossible de réellement fermer l’œil de la nuit. Stressée par les préparatifs. Anxiété créée et forgée à cause d’une wedding planner que je trouve… questionnable ? Gentille, douce, attentionnée mais pas franchement des plus réactives. En tant que demoiselle d’honneur, je me dois de veiller au bien-être de la mariée. En tant que grande-sœur, je me dois de veiller à ce que tout se passe bien. Je sais, je me fous une pression folle. Siobhan ne m’a rien demandé, elle ne m’a rien dit mais… je fais ce que je veux. Si mon envie est de paniquer, je le ferai, point. Dès 7h30, j’ai envoyé le premier message, d’une très longue liste, à la préparatrice de mariage. J’ai tout vérifié de mes propres yeux, avec l’aide sans faille de Rosalie ; la nourriture, les serveurs, les fleurs, les locations de voiture, l’église (même le prêtre a eu le droit à un discours sur à quel point il est essentiel qu’il soit à l’heure) les musiciens (et tout ce qui les entoure comme l’installation du matériel et la playlist), la maquilleuse et son maquillage (ainsi qu’une trousse complète, en cas d’oubli), la robe et son transfert du magasin jusqu’à Shiv’, les bagues… conviées aux proches de Caleb. Autant dire que je ne suis pas fan de l’idée. Sauf qu’il paraît que je dois “lâcher prise”. Beau tissu de conneries ! Comment faire ? Si je lâche prise, c’est le risque que ça soit la mariée qui ressente tout ça et il en est hors-de-questions. Je veux que la seule chose qui l’inquiète soit la tenue de son mascara.
Je gère tout. Non pas que je sois spécialement une control-freak (si.) mais c’est un jour important, pour moi aussi. Je ne veux aucun accroc. Au moindre accroc, c’est un croche-patte qui l’attend, soyons clair. A quelques minutes du début de la cérémonie, je suis encore en jean, vêtue d’un survet franchement hideux. J’ai la chance d’être en présence de mes filles qui, en quelques minutes, font disparaître les quelques marques de fatigue, coiffent subliment mes cheveux et m’aident à enfiler cette robe. Toutes les demoiselles d’honneur sont présentes. Je suis la bonne dernière, ce qui me fait frissonner de colère. Je déteste être la dernière, celle que l’on doit presque attendre. Mais on s’en fiche ! Quand je vois ma petite-sœur dans sa belle robe blanche, j’ai presque les larmes aux yeux. Beauté parfaite et pure. S’en suit les quelques mots d’Oonagh qui finissent par avoir raison de moi. Je lâche ma p’tite larme. J’en connais qui vont me tuer en voyant que j’ai pleuré moins de cinq minutes après l’application du fixateur… Mais ça n’a aucune importance, pour l’instant. Je profite pleinement de l’instant présent. Je profite du câlin dans lequel je me suis incrustée entre mes sœurs. Les démonstrations d’amour sont timides, chez les Fitz’. Nos parents ne nous ont jamais vraiment montrés, ce qui a été révélateur de pas mal de problèmes affectifs. Seulement, entre nous, nous arrivons à passer outre cette barrière, naturellement disposée chez nous.
« Oh, tiens. Mon rouge-à-lèvres préféré. Je me suis dit que ça serait l’objet idéal à te prêter sachant toutes les fois où tu m’as piqué les miens, plus jeune, dis-je en affichant un large sourire. Ils te vont mieux à toi, de toute façon. »
Je m’empresse de prendre un mouchoir sur la coiffeuse avant d’essayer de retoucher un peu les petits dégâts que j’ai causés à mes yeux, maquillés d’un léger coup de crayon bleu. A vrai dire, je n'ai aucune idée de ce que mes filles ont fait. Encore une fois, je me suis laissée aller, je suis devenue leur cobaye, leur tête à coiffer et maquiller grandeur nature.
« Comment tu te sens, Medium Fitz’ ? »
Question essentielle. Importante. Où j’attends une réponse sincère, sans détour, sans bienséance ordinaire. Shiv’ me connaît assez bien pour savoir que j’attends une introduction, une première et deuxième partie et une conclusion.
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who's been makin' the bed
i'm so tired of bein' the girl that i am. every good thing has turned into something i dread and i'm playin' the victim so well in my head.
Linh Nichols
120
wildflower (ju)
gemma chan
wildflower & l'alchimie exquise
iris, maureen & allie
Trente huit ans, elle essaye de ne pas penser aux chiffres qui vont suivre. La société est impitoyable avec les femmes qui vieillissent et elle ne sera sûrement pas plus gentille avec elle-même... (18-06)
Divorcée. Mais un certain Jonas lui rend peu à peu le sourire.
Traductrice de romans, ce qui lui permet d'allier son amour des langues et de la littérature. Et également de travailler à la maison pour s'occuper de ses filles.
Une petite maison à l'est, une vraie maison de banlieue mais elle y est bien, entourée de merveilleuses voisines et prenant soin de son jardin.
Tu as toujours aimé les mariages mais tu sens que celui-ci va être particulièrement magnifique et émouvant. Tu adores l’histoire de Siobhan et de Caleb, qui sont pour toi la preuve vivante que les deuxièmes chances existent, que le bonheur peut être retrouvé, même tardivement. Vêtue d’une longue robe bleu pâle, presque argentée, tu t’es donc mise sur ton 31 pour faire honneur à cette belle journée et à ce couple extraordinaire. Et également pour rivaliser avec ton cavalier qui est juste terriblement beau en costume. @Jonas Webber a, en effet, accepté de t’accompagner pour ton plus grand bonheur, contribuant à rendre cette journée encore plus belle. Vous êtes d’ailleurs en train d’arriver tous les deux devant le lieu où doit se tenir la cérémonie. “ Merci encore d’avoir accepté de jouer les plus un.” Lui dis-tu en te retournant vers lui avec un grand sourire. Tu t’arrêtes quelques instants pour lui faire face, levant tes mains pour réajuster légèrement le col de sa chemise. Non pas qu’il soit dépareillé, il était toujours très élégant, mais tu as envie de voler quelques secondes avec lui. Ton geste est d’ailleurs tendre, presque familier tandis que tes mains s’attardent sur le col de sa veste. Les choses se faisaient en douceur mais avec naturel entre vous. Il te faisait à vrai dire craquer un peu plus chaque jour même si tu prenais soin de ne rien brusquer au risque de tout gâcher. “ Et pardonne-moi d’avance, si je verse ma petite larme. J’ai un faible pour les mariages… Mais ne t’enfuis-pas, d’accord ?” Dis-tu, le taquinant légèrement tout en relevant tes yeux pour les river dans les siens. Récemment, c’était devenu ton endroit favori pour te perdre. “ Et voilà, maintenant, c’est parfait.” Dis-tu, parlant moins du col que de lui, le relâchant finalement.
Tu enroules ton bras autour du sien et vous faites votre entrée dans la salle. Tu profites de la décoration qui est à couper le souffle, à la hauteur de l’évènement. Tu imagines bien que tous les Fitzgerald ont mis la main à la patte pour rendre les choses aussi grandioses. C’est aussi pour cela que tu ne cherches pas à rejoindre la future mariée en coulisse pour voir si elle a besoin de quelque chose, tu sais déjà qu’elle doit être bien entourée de ses sœurs et de ses demoiselles d’honneur… Doucement, vous avancez donc dans l’allée, à la recherche d’une place. Il y a des fleurs partout, c’est vraiment magique… Vous allez vous placer du côté de la mariée, mais pas tout devant, car c’est bien entendu réservé à la famille proche… Parlant de la famille proche, tu cherches Andrew du regard, étant donné qu'il doit venir avec les jumelles. Il a tenu à les avoir ce week-end pour qu'elles puissent profiter au maximum de la fête avec leurs cousins et cousines. Par contre, tu ne lui as pas encore parlé de Jonas, alors tu espères que ça ne le dérangera pas de te voir escortée par son ami… Mais pour le moment, il n’est nulle part en vue. Tu t’assois donc avec ton pilote, profitant de sa présence tandis que les invités commencent doucement à arriver. Tu fais des petits signes de main discrets aux visages connus, notamment aux Fitz des divers branches qui prennent doucement place au premier rang, énonçant leurs noms à Jonas pour ne pas qu'il se sente trop dépaysé. Tout le monde a vraiment l'air ravi d'être là. Il y a toujours une atmosphère particulière lors des mariages, un soupçon de magie, et tu t’imprègnes de cette dernière, impatiente d’entendre les premières notes de la marche nuptiale retentir. Tu as hâte de voir à quoi ressemble la robe de Sio.
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Can't Help Falling In Love ☽Like a river flows surely to the sea. Darling so it goes. Some things are meant to be. Take my hand, take my whole life too. For I can't help falling in love with you.
26 ans, née le 11 juin 1997 sous le signe du gémeau, ascendant scorpion, lune en vierge.
Célibataire, elle est tombée amoureuse de nombreuses fois mais elle a cette fâcheuse tendance à gâcher toutes ses relations amoureuses. Ou peut-être que c'est l'amour qui n'est pas fait pour elle.
Maybe you don't like talking too much about yourself
But you should've told me that you were thinkin' 'bout someone else
You're drunk at a party or maybe it's just that your car broke down
Your phone's been off for a couple months, so you're calling me now
I know you, you're like this
When shit don't go your way you needed me to fix it
And like me, I did
But I ran out of every reason
Now suddenly you're asking for it back
Could you tell me, where'd you get the nerve?
Yeah, you could say you miss all that we had
But I don't really care how bad it hurts
When you broke me first
You broke me first
Guide et médiatrice culturelle pour le musée de la ville.
• ✧ ☾ • ☽ ✧ •
Depuis qu'elle est revenue de son tour du monde, elle occupe un appartement au 2A de l'immeuble communautaire situé dans le quartier est de la ville.
• ✧ ☾ • ☽ ✧ •
Elle chante depuis ses cinq ans et a fait partie de la chorale du lycée. ❃ Elle a plusieurs tatouages en référence à sa famille et est très proche de ses frères. ❃ Elle boit beaucoup de café. ❃ Elle s'est fait refaire les seins à vingt-et-un en Allemagne sur un coup de tête. ❃ Elle est amatrice de cocktails et aime particulièrement le Cosmopolitan et le Gin Fizz. Elle pratique la mixologie depuis quelques années. ❃ Fan inconditionnelle de Sex and The City.❃ Elle vit avec trois chats appelés Orphée, Eurydice et Musée. ❃ Elle aime plaisanter et faire des blagues à ses proches et amis. ❃ Elle était très populaire au lycée et aime s’entourer de plein d’amis. ❃ Elle pratique le Roller Derby et a intégré l’équipe des Furies sous le Derby Name Pile AAAA.
Rps en cours : w / Chayanne ; w / Caroline ; w / Salem ; w / Elizabeth ; w / Hippolyte ; w / Keller's Christmas ;w / Olive ; w / Keller's Family 02 ; w / Tommy
wedding day Arabella, accompagné de Daniel et les autres
Arabella soufflait en essayant de se dire qu'elle ne ressemblait pas à un saucisson dans cette robe bien trop large à son goût. Aller à un mariage avec son frère, sérieusement mais quelque part, elle a toujours apprécié ce genre d'événements et rêvait secrètement d'un jour convoler en juste noces. Les retrouvailles particulièrement électriques avec Hippolyte un mois plus tôt l'ont particulièrement chamboulé et puis cette grossesse. C'est devenu trop tard pour avorter désormais, elle s'en veut encore atrocement d'avoir tout ignoré jusqu'à présent mais elle était sûre d'une chose, elle n'était absolument pas prête à être mère. Pas maintenant, pas dans ses conditions. Trop jeune, pas assez mature. Et là, Daniel lui avait avoué la vérité sur sa stérilité, sur ce qu'il n'aurait jamais alors qu'elle ne voulait pas de cet enfant. Quelle option, il lui restait ? Accoucher sous x ou faire adopter cet enfant ? Oh comme Daniel ferait un bon père, c'est certain, elle a cette envie qui lui traverse l'esprit depuis qu'elle sait. Il sera le père de cet enfant jusqu'à ce qu'elle se sente prête d'assumer. Encore fallait-il trouver le bon moment pour lui dire mais aussi pour en parler avec le reste de la fratrie. Elle avait été bien obligée de tout dire maintenant que son ventre rond se dessinait. Cinq mois de grossesse et elle a encore tout à apprendre. Parfois, elle a l'impression de ne rien contrôler que ce soit ses humeurs ou sa vie, tout simplement. Heureusement elle peut compter sur le soutien de ses amis comme Salem et Eleonor. Mais aussi Elizabeth, Célian, Jamie et Stefan. Avec eux, elle peut encore s'amuser même si elle ne peut plus trop les suivre dans toutes ses aventures.
Elle trainait des pieds et suivait Daniel, passant son bras autour du sien. Cette robe est hideuse, elle n'a aucunement envie d'y aller.
« Ouais, j'arrive. Et ça va, les mariées sont toujours en retard. On est déjà bien en avance. » s'écria-t-elle, en le suivant jusqu'au lieu de la cérémonie.
Et quel lieu somptueux, elle en avait les étoiles plein les yeux. Ce mariage lui a tout l'air d'être un sacré truc. Elle a laissé Daniel lui parler du couple aujourd'hui célébré et elle ne peut s'empêcher d'être envieuse. Elle aussi aimerait vivre une histoire d'amour aussi parfaite que la leur, digne d'un conte de fées. Mais quand on est un Keller, la vie n'est jamais de tout repos. La musique qui retentit, les demoiselles d'honneur et les garçons d'honneur qui défilent, tout est si parfaitement géré et orchestré, elle se tourne vers l'allée pour regarder. Bientôt les mariés qui s'avancent vers l'autel, les hormones en ébulition, elle sait et elle sent qu'elle va verser une larme. Elle se tourna alors vers son frère pour commenter.
« Waouh, c'est magnifique. Et on en parle de la robe ? Qu'est-ce qu'elle est belle ! » déclara-t-elle, alors.
Subjuguée, elle ne pouvait s'empêcher de fixer la mariée qui était si resplendissante.
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I love you, it's ruining my life I love you, it's ruining my life I touched you for only a fortnight I touched you, I touched you
fortnight
Missy Fitzgerald
860
NONE/vicky + elle.
feat amanda seyfried
wildheart (av + ban profil) loredana (crackship profil) ❥
(trente-six ans) ; j'ai survécu à trente-six automne, vue le jour un certain 16 novembre 1987. arborant fièrement le signe du scorpion, ce signe d'eau, je reconnais être intuitive et quelque peu sentimentale. Comme l'animal qui me symbolise, si on ose s'opposer à moi, attention à ne pas subir ma piqûre douloureuse.
Avec Jayson Salazar, je me suis promis de faire les choses bien. Tranquillement. À notre rythme. Mais pourtant, une part de moi ne peux s’empêcher de vouloir se jeter à plein coeur avec lui. Ce qu’il me fait ressentir est au-delà de ce que j’avais espéré. Je me sens comprise. Je me sens intéressante. Je me sens désirée.
***
L'amour intemporel, je ne l'ai vécu qu'une seule et unique fois et je continuerai de le vivre au gré de ma vie. Même si l'être avec qui j'ai partagé ces sentiments privilégiés n'est plus, l'amour que nous avons vécu ne se résume pas qu'à de vastes souvenirs continuant de vivre dans ma mémoire. Il en reste beaucoup plus. Ce que nous avons ressenti s'est forgé à travers un seul instant, a perduré dans le temps, a débordé hors du temps, mais s'est aussi étendu sur l'éternité. Notre amour est et restera immuable, infini, immortel, intemporel... et je le chérirai toujours précieusement dans mon cœur.
(infirmière dans le centre d'hébergement venant en aide auprès des femmes violentées) dirigé par ma tante depuis son ouverture, je fais partie du personnel soignant du centre. je m'occupe d'accueillir et d'écouter les victimes ainsi que de leur prodiguer les soins nécessaires.
(east side) ; j'habite une petite maison sur le bord de l'eau en compagnie de mes deux adolescentes Sinead et Saoirse.
Ça y est. Le grand jour est arrivé. Celui qui présage toute une vie de bonheur. Siobhan a enfin trouvé la personne qui la complètera jusqu’à son dernier souffle. Je pensais aussi avoir trouvé la mienne. Il ne manque que la touche de mascara pour venir compléter mon sublime maquillage. Pour me rendre parfaite. Mais je vais attendre encore un peu. Comtempler pendant quelques minutes, l’imperfection. Pendant un instant, mon regard se perd dans le reflet que projette le miroir. C’est le moment. Un nouveau chapitre commence. C’est le temps de faire un récapitulatif. Parce que ma vie a bien changé depuis que je connais Siobhan. J’ai perdu l’amour. J’ai aussi perdu des amis. J’ai perdu des pièces de moi-même que je n’aurais jamais imaginé perdre. Et lorsque je prends attention à mon reflet dans le miroir, je suis happée. Toutes ces pièces sont revenues peu à peu. L’amour a refait surface dans ma vie, sous toutes ses formes. J’ai pu me faire de nouveaux amis, encore mieux que ceux que j’ai perdu. Et celle qui se tient, bien droite, face au miroir, je lui lance un sourire. Je l’aime cette personne. Missy Seymour. Celle qui se retrouve. Beaucoup plus forte, beaucoup plus déterminée.
***
Je n’oublie pas pourquoi je suis ici. Je n’oublie surtout pas grâce à qui je me retrouve ici. La seule chose que je souhaiterais dire à Siobhan en cet instant, c’est de profiter pleinement. Parce qu’on ne sait jamais quand le temps s’arrête. Je croyais avoir tout le temps du monde. Mais le temps s’est arrêté, et il n’a jamais redécollé. Pas depuis cinq ans. Pas jusqu’à aujourd’hui. Ce que la mort de Cal m’a apprise, c’est que le temps est compté. Aujourd’hui, Siobhan et Caleb se prometteront demain. Mais il n’y a aucune promesse d’un demain. Et c’est là que j’ai ouvert les yeux. Que je ne peux pas rester fermé à retrouver l’amour. Ce sentiment si beau. Si puissant. Ce que Siobhan et Caleb s’apprêtent à vivre, je veux le revivre. Je veux pouvoir regarder à nouveau, cette fois, avec la peur de perdre. De comprendre comment ces instants sont si précieux. Parce que nous ne les revivrons jamais.
Aujourd’hui, j’ai quelqu’un à mon bras. Quelqu’un que je chérie depuis maintenant quelques mois. Que je remercie d’être à mes côtés. C’était important pour moi que ma famille le rencontre enfin. Avec @Jayson Salazar , je me suis promis de faire les choses bien. Tranquillement. À notre rythme. Mais pourtant, une part de moi ne peux s’empêcher de vouloir se jeter à plein coeur avec lui. Ce qu’il me fait ressentir est au-delà de ce que j’avais espéré. Je me sens comprise. Je me sens intéressante. Je me sens désirée. Espérons simplement que ce soir, il constate tous les efforts que les coiffeurs et les maquilleurs ont fait sur ma personne. J’ai envie plus que jamais d’aimer. Mais avant tout, je dois dire un dernier au revoir à Missy Fitzgerald, celle que j’étais. Je dois proprement dire un dernier au revoir à mon défunt mari. Ensuite, je pourrai peut-être m’engager dans autre chose.
Aujourd’hui, accompagnée de toute la fratrie Fitzgerald, je ressens encore plus que jamais que Callum est à nos côtés. Nos filles, Nini, Sio, Oonagh, elles sont tout ce que j’ai de plus précieux. Tout ce qui me relie encore à lui. J’ai toujours eu une place de choix chez les Fitzgerald et je les ai toujours considérées comme des membres entières de ma propre famille. Je resterai à jamais une Fitzgerald, tout comme Siobhan qui s’apprête à devenir une Adelson. Et comme je lui avais promis, je suis toujours là, à ses côtés pour célébrer cette union entre deux êtres qui se promettent fidélité, amour, éternité. Je ne suis pas là pour gâcher la fête, non, loin de là. Je chevauche du regard chacune de ses trois têtes brunes, leur offrant le plus radieux sourire que je suis capable d’émettre. Au fond de moi, je jalouse cette fratrie, cette proximité, ce lien indéfectible. J’ai toujours été incluse auprès d’elle, mais maintenant, je me contente de les regarder de l’extérieur. Qu’est-ce qu’elles sont belles, mes soeurs.
***
Alors, je ravale ma salive et j’empoigne fermement mon bâton de mascara que je viens appliquer à la surface de mes cils. Voilà mon regard beaucoup plus plongeant, plus défini, plus... parfait. Aujourd’hui, tout est sous le thème de la perfection. Cette journée sera plus que parfaite. Parce qu’après tout, Siobhan le mérite bien.
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→ this is a modern fairytale, no happy ending. .
Ulysse Fitzgerald
518
Praimfaya
Robert Sheehan
Avatar by gommeamacher, gif by loredana et delena et sign by Anaelle.
Kenny Harlow, Ezeckiel Caldwell, Sean Alvarez, Camaël O 'Sullivan et Ambrose O'Connor.
Le temps passe à toutes vitesses ainsi que les années, Ulysse a désormais 33 ans. 33 ans en réel mais dans sa tête il est resté un éternel adolescent qui refuse de grandir.
Il y a eu cette rencontre avec Soraya dans les dortoirs de l'université qui a changé sa vie à jamais. Malheureusement il semble qu'ils ne soient plus en phase et Soraya a donc pris la décision de couper cour à leur relation. Désormais célibataire bien qu'il ait encore du mal à accepté la rupture.
Depuis qu'il est petit Ulysse a toujours été fasciné par les jouets et la façon dont ceux-ci fonctionnent, il est donc concepteur de jouets. Il lui arrive aussi parfois de faire le clown en extra au cirque, pour des anniversaires d'enfants etc...
Habite dans un appartement dans le quartier ouest.
Aujourd'hui est un grand jour, un jour a marqué d'une pierre blanche. Non pas pour Ulysse, mais plutôt pour sa cousine Siobhan qui va se marier. Certains diraient même qu'elle va se faire passer la bague au doigt tandis que d'autres diraient qu'elle se passe la corde au cou. Chacun son point de vue après tout. De toute façon ce qui compte pour l'instant c'est qu'elle soit sûr d'elle et qu'elle n'ait pas agi sur un coup de tête… Enfin bref tout cela pour dire que le jeune homme était heureux qu'elle ait enfin trouvé chaussure à son pied et ne lui souhaitait de vivre qu'un pur et merveilleux bonheur au côté de son futur mari. Au moins une Fitz qui était heureuse et ça au vu de la famille c'était vraiment un exploit…
Ulysse lui avait longuement hésité avant de venir parce qu'avec Soraya enceinte de leur enfant il n'aimait pas trop la laisser seule et veillait beaucoup sur elle ayant peur qu'il lui arrive quelque chose comme par exemple accoucher pendant le mariage. Cela lui rappelait aussi le fait qu'il s'était fait largué et que peut-être au plus profond de lui il s'était imaginé vivre plus tard ce moment magique avec Soraya. Chose désormais impossible puisque tout ses rêves s'étaient brisé en un éclat lorsqu'elle l'avait quitté. C'était peut-être se faire des plans sur la comète mais bon l'amour ne se contrôle pas. Si sauvage, si volatile et pourtant qu'un rien ne peut briser. Le jeune homme avait donc finalement craqué lorsque la jeune femme l'avait rassuré et dit qu'il se devait d'y être présent puisque c'était le mariage de Siobhan, sa cousine. Sortant suite à cela de ses pensées Ulysse partit se préparer puis après avoir prit une douche s'habilla d'un pantalon noir, d'une chemise blanche avec par dessus une veste noire. Il mit ensuite une cravate puis après s'être coiffé partit en direction du lieu où allait avoir lieu la cérémonie. Il en profita également pour envoyer un message à Soraya afin de savoir si tout allait bien pour elle, mais également pour le bébé.
Au bout de quelques minutes celui-ci arriva enfin à destination voyant cette immense église au bord de la route. Ulysse pénétra donc dedans tout en observant les alentours et le travail qui avaient été effectué par les témoins, chose que lui n'aurait pas pu faire puisqu'il aurait vite trouvé une bêtise à faire. En tout cas c'était vraiment magnifique et époustouflant à voir. Marchant dans l'allée tout en regardant autour de lui, son attention fut détourné lorsque sa sœur jumelle vint le rejoindre dans l'allée pour le saluer. Un sourire s'étirant sur son visage lorsqu'il la vit il la salua à son tour tout en lui rendant son bisous sur la joue et la serrant contre lui pendant quelques minutes. Il ne put cependant s'empêcher de faire une petite moue lorsque celle-ci s'approcha de lui pour bien remettre sa cravate tout en lui demandant pourquoi il n'avait pas mis un nœud papillon.
"Pourquoi ? Peut-être parce que j'aime pas les nœuds papillons, qu'il me serre trop et m'empêche de respirer" s'exclama t-il à son tour.
Suite à cette échange Ulysse suivit sa sœur jumelle jusqu'au banc puis il s'assit à ses cotés tout en observant les alentours essayant de voir s'il reconnaissait quelque personnes présent à ce mariage. En tout cas il voyait quelques enfants et cela lui plaisait beaucoup… Faut mieux pas savoir ce qui lui passait par la tête à ce moment. Attendant désormais que la cérémonie commence Ulysse salua sa sœur Lou qui vint les voir puis il la regarda ensuite partir celle-ci étant une des témoins de Siobhan. Il se tourna donc à nouveau vers Clio et lui répondit lorsqu'elle dit trouvait l'endroit vraiment magnifique.
"Oui c'est vrai que c'est beau, mais il y a un peu trop de roses à mon goût." dit-il tout en riant un peu. "Sinon je n'ai pas encore vu Logan, tu l'a vu toi ?" rajouta il.
codage par aqua
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You know that the past is never dead
Soraya et Ulysse ⊹ i want to be as i was once with you. just to feel hope instead of this deadness in my heart. (by anaëlle)
Depuis la naissance de sa fille, Luna n'avait pas cherché à se mettre avec quelqu'un. Or, Nathan avait toujours été une personne qui l'a protégé. Puis, ils ont commencé à faire du parkour ensemble. Au jour de l'An 2024, ils se sont embrassés avant qu'il ne disparaisse. Deux semaines plus tard, ils entament une relation discrète avant d'officialiser au mariage de Sioleb le 24 février 2024.
Devenue récemment ambulancière pédiatrique, elle est généralement de garde pour la clinique MOM&ME afin de gérer les urgences entre la clinique et l’hôpital.
Appartement 3C de l'immeuble communautaire, en coloc avec Ezeckiel, dans le centre.
01. Adore les étoiles et les couchers de soleil.
02. Adore la mythologie, grecque romaine mais surtout nordique.
03. Sa fille s’appelle d’ailleurs Freya. Elle a quatre ans.
04. Fan des pâtes carbonara.
05. Adore les films d’action et d’horreur. Fan des super-héros féminines, en particulier Supergirl & Captain Marvel.
06. Aime la lecture, en particulier polar et thriller.
06. Se passionne pour le foot depuis son enfance. Joue en amateur.
07. A découvert une passion pour la photographie nocturne. Elle partage ses photos sur les réseaux sociaux.
08. Possède un bijou porte-bonheur en forme de lune autour du cou.
09. Possède un tatouage en croissant de lune à l’intérieur du poignet gauche tatoué par Andrea Hopkins.
10. Correspond avec une personne à l’étranger.
Active, présence tous les jours.
diamond member
Sujet: Re: ♡ Sioleb's Wedding ♡ Dim 3 Mar - 12:53#
wedding day luna & tous les invités
Elle n’avait jamais vraiment participé à un mariage, la belle Luna. Elle n’avait fait que voir tout ce beau monde de loin, en rêver dans ses plus sincères pensées, mais ça s’arrêtait là. Aujourd’hui, elle s’était vêtu d’une sublime robe blanche, près du corps, semblable à une robe de princesse du moyen-âge. Une veste blanche et dorée se posait sur ses épaules. Ses beaux cheveux blonds avaient été ondulés et quelques mèches avaient été attachés derrière. Luna ne savait pas si elle en avait fait trop ou pas assez, elle doutait grandement de sa tenue. Elle ne voulait pas voler la vedette à qui que ce soit, mais avait peur de ne pas être dans le thème avec une autre robe. Rien ne semblait véritablement lui convenir, si ce n’est l’envie d’être jolie pour voir le regard impressionné de Nathan. Elle commençait doucement à s’accrocher à ce petit cœur, même si parfois, il la faisait tourner en bourrique, il n’était pas méchant. Elle avait hésité pendant un long moment avant d’inviter Wallace, mais elle s’était ravisée au dernier moment.
Invitée par Siobhan, sa directrice au MOM&ME, Luna chercha du regard en arrivant des visages connus. D’abord ceux de son équipe, sans grand succès. Elle se déplaçait doucement, un peu intimidée par tout ce monde. Nathan lui avait assuré qu’il serait déjà présent, accompagnant un groupe d’amis. Elle espérait pouvoir se fondre dans la masse, sans que leur relation ne soit trop révélée au grand jour. Luna appréciait énormément Nathan. Elle passait beaucoup de temps à ses côtés, il était doux avec sa fille, Freya, et il était à l’écoute avec elle. Luna tenait la main de sa mère avant de demander à pouvoir se fondre au milieu des autres enfants. Luna lui demanda de faire attention et de toujours rester dans son champ de vision. Elle ne voulait pas qu’il lui arrive malheur pendant cette soirée. Elle regarda la petit courir vers ses nouveaux amis, le sourire aux lèvres, ses cheveux blonds se levant dans les airs, sa petite robe blanche la mettant joliment en valeur. Puis, ses yeux cherchèrent à nouveau une tête familière avant qu’elle ne repère @Nathan Kennedy. Son cœur fit un bond, ses entrailles se contractèrent et elle s’approcha gentiment de lui, faisant savoir sa présence en s’approchant dans son champ de vision. Un large sourire aux lèvres, elle vint le prendre dans ses bras, n’osant pas l’embrasser devant tout le monde. Ce serait trop bizarre, n’est-ce pas ? Ses mains tremblaient. « Je te cherchais, tu vas bien ? » Puis elle baissa d’un ton pour qu’il soit le seul à l’entendre. « Je suis désolée, je suis un peu nerveuse. J’ai pas l’habitude d’un truc aussi grand, cérémonieux et tout … » Elle prit une profonde inspiration pour se donner du courage pour la suite.
Jayson Salazar
1296
Fréquence
Joe of Gilgun
Vesper, Loredana
Fils unique
41 ans (09/03)
Elle pourrait être heureuse avec lui, ils découvriraient de nouveau la vie ensemble. Elle le pousserait à s'accepter, à être meilleur, à croire que leurs différences ne sont pas si insurmontables. Elle lui redonnerait l'goût d'aimer, d'faire confiance et de s'accrocher à son humanité, d'rester à peu près dans l'droit chemin... Il la ferait rire, il serait un homme bien, attentionné, protecteur, loyal et il l'admirera à sa juste valeur à chaque seconde. Ça sera l'bonheur... 34% du temps. Mais est-ce réellement suffisant, face à 66% de p*tain de chaos avec un gars comme lui ? Missy
Fait de son mieux. Ancien détenu, libéré en 2023 après 5 années passées à la prison fédérale d'Atwater pour trafic de drogue et d'armes. Liberté conditionnelle qui l'oblige au port d'un bracelet électronique jusqu'à juin 2024. Cassos à plein temps, voleur et spécialiste en plans foireux. Non qualifié, sait à peine écrire. Il est devenu Gardien & trappeur pour la fourrière animale.
Dans un appart de l'immeuble communautaire
Does kindness always win ?
If all my scars marked where I was passed through, I would look like a f*coming map
Pretending I'm ok. Pretending people can be happy with me. F**king TDAH
Comme mon perso, j'fais au mieux.
flightless bird
Sujet: Re: ♡ Sioleb's Wedding ♡ Dim 3 Mar - 18:23#
sioleb's wedding everyone!
S’il y a bien une personne dans cette ville qui soit parfaitement inappropriée pour un mariage, c’est moi. Le type qui sort de cinq ans de prison, qui n’arrive clairement pas à se plier de nouveau aux conventions sociales - car le peu que j’avais acquis en 35 ans de vie n'était déjà pas à l’origine exceptionnel s'était volatilisé à l’ombre des barreaux. J’étais grossier, mal fringué, j’avais aucun talent pour faire la conversation sans que ça devienne absolument dérangeant. Vraiment, j’sais pas c’qu'il a pris à Missy de m’inviter à c’mariage, c’qu’il m’a pris d’accepter… Il est évident que j’vais lui coller la honte intersidérale devant tous ces amis, sa famille et compagnie. Pour son bien à elle, j’aurais dû prétendre avoir quelque chose d’autre de prévu ce jour là, 'savez… Comme des heures supplémentaires, un de ces groupes de paroles débile auquel j’dois participer... Mais j’avais dis oui. J’allais être dans l’paysage du plus beau jour d’la vie de deux personnes que je ne connais absolument pas et j’allais devoir lutter de toutes mes forces pour ne pas être un point dérangeant de cette journée.
Alors quand j’me regarde dans l’miroir fissuré d’ma salle de bain, j’me dis que ça va être encore plus compliqué avec ÇA. Ça, c’est la dernière connerie en date. Pour faire le topo : Un pote commun avec Killian et Eugene nous a tout simplement et bonnement drogué pour nous emmener à Las Vegas, et comme mon agent de probation était chez moi à c’moment là, lui aussi s’est retrouvé drogué et embringué dans cette histoire. Un périple particulièrement déshonorant pour chacun d’entre nous, j’peux vous le certifier. J’avais ramené de Vegas un p’tit souvenir capillaire : une décoloration totale engendrant un blond absolument dégueulasse. J’pensais que j’aurais le temps de faire un tour chez mon exe, pour qu’elle arrange mes cheveux comme elle l’avait fait quand je suis sorti de taule. Ce matin, j’suis resté un moment devant l’miroir, à me demander si j’ferais pas mieux d’me raser la tête, seulement… J’me rappelle de la tête que ça m’avait fait la dernière fois et j’étais incapable de savoir ce qui était le pire entre le crâne d’œuf et le blond. J’suis resté blond.
Oh, il est certain que cette chemise bleue plutôt bien ajustée à ma silhouette pour une fois, les longues manches qui dissimulent une bonne partie de mes tatouages ; ça améliore un peu la situation, mais on va pas s’mentir : Ça va être compliqué. La semaine avait été chargée, j’ai dû dégriser et ça, ça été particulièrement douloureux. J’pense à la drogue tout l’temps à cause de cet idiot, dire que j’étais clean et que j’avais réussi à l’rester jusque là depuis ma sortie d’prison… Ma souffrance, j’l’ai partagé avec personne, pas même Missy. J’veux pas que les gens comme elle, qui voient en moi quelqu’un d’assez acceptable pour être à son bras au cours d’un mariage, sache que mon cerveau ne cesse de me titiller pour que j’merde à nouveau. Y’a toujours c’te p’tite voix parasite dans ma tête qui m’dit que j’vais perdre ça aussi, l’bonheur que j’éprouve en compagnie de Missy. J’crois bien que c’est ce genre d’bonheur qui pousse des gens à s’marier, voyez ? Mais moi, j’sais bien que j’fini toujours par tout gâcher. L’bracelet électronique que j’tente de cacher sous ma chaussette en est la preuve. J’me demande vraiment pourquoi les gens se marient, dans l’fond, est-ce que c’est une sorte de verrou pour éloigner à jamais trois de mes plus grandes peurs ? Peur de l’abandon, peur de la solitude, peur du changement. Pourtant, j’ai l’impression que j’dois transcender toutes ces peurs pour faire confiance à Missy, alors… Est-ce que les heureux tourtereaux du jour… Ont trouvé comment surmonter ces trois peurs jusqu’à la fin de leurs jours ? Les ont-ils seulement déjà eues ? Je ne peux que leur souhaiter de ne jamais vivre constamment avec celles-ci.
J’enfonce mon crâne dans mon casque, au moins, on voit pas mes cheveux avec ça. Une idée. Puis, je pars. J’gare ma moto un peu plus loin, histoire de pas faire d’entrée trop fracassante. J’retire mon casque, j'enfile sur ma tête mon idée. Un bonnet. Un fichu bonnet noir avec un p'tit dinosaure vert de brodé dessus, j'avais que ça... En sobre. La sobriété à la Salazar quoi.
J’attend sur l’parking, parce que bordel, j’sens que j’suis pas à ma place ici… J’sais pas si j’me sentirais plus légitime une fois que Missy sera arrivée ou si ça sera pire. Mais à c’moment précis, je préfère rester là, quitte à ce qu’un clampin m’prenne pour le voiturier… Ceci dit, j’aurais rien contre le fait d’faire un p’tit tour en voiture pour m’oxygéner les idées, 'voyez ?
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why can't we all live in peace & harmony? because we fucking can't! And no amount of flowers that you put in your fucking, middle-class, henna'd hair is gonna change that! "Would anybody like a disco biscuit?" FUCK OFF!
Joanne Prescott // Thomas Fraser // Andrea Hopkins // Nyls Norwood // Gregory Sutterlee // Valeria Myers // Eli Hartley // Stefan Salomon // Charlie Sharp // Ezra Keller // Oonagh Fitzgerald
41 ans, il assume son âge sans problème, essaie de se maintenir en forme avec une pratique du sport régulière et des tatouages pour fêter chaque année qui passe.
L'heureux marié d'une femme extraordinaire, généreuse, bienveillante et magnifique. La seule qui compte à ses yeux, son âme soeur. Siobhan qui désormais porte fièrement son nom...
Where the time is frozen
Where all the universe is open
Love isn't random, we are chosen
And we could wear the same crown
Keep slowing your heart down
We are the gods now
Détective privé, plus qu'un métier, c'est sa passion.
Les deux seules raison de me battre contre l'Univers tout entier
Dans un appartement du quartier ouest, qu'il partage désormais, depuis quelques mois, avec Sio et Maddie, son adorable petite fille. Son bordel? Il n'existe plus, il a réussit à faire de la place pour sa nouvelle famille. Un foyer qui devient un peu trop étroit, il faudrait sans doute rapidement y remédier...
Lovely Baby Dog. ; Karma
Partenaire de Prestige ; Pour toujours à tes côtés
La roue du Karma tourne, tourne et je risque de la prendre en pleine gueule...
Γ Grand amateur de vin
Γ Parle quatre langues
Γ Possède une montre offerte par son oncle pour sa majorité
Γ A un MV-Agusta 800 Brutale Rosso, qu'il a nommé Lucy (et on se moque pas, merci)
Γ Fan inconditionnel de poker et de cigares hors de prix
Γ Jure comme un charretier
Γ Fan des Legos, dans le plus grand des secrets
Γ Réalise des puzzle et des sudokus quand il a besoin de se détendre (ouais, habitude de vieux, bonjouuuur)
Sujet: Re: ♡ Sioleb's Wedding ♡ Dim 3 Mar - 19:12#
Sioleb's Wedding
Point de vue de Caleb Adelson ; le fameux, très angoissé mais impatient marié
Bon, ça suffit les conneries, là, faut se reprendre, mon vieux. Tu mérites une belle claque dans la gueule, voilà, je te le dis, mon con. C’est pas juste un putain de bal dansant qui se déroule aujourd’hui, encore moins une fête lambda à laquelle tu te serais fait inviter à force de supplications. Non, là, c’est TON foutu mariage, Caleb James Patrick Adelson! Alors, tu vas reprendre tes esprits, te concentrer sur l’essentiel c’est à dire… ÊTRE PRÉSENTABLE POUR ENFIN FAIRE DE SIOBHAN UNE ADELSON! Bordel de dieu. C’est pas si compliqué, non?! Ok, Conscience qui ne fait que beugler, hein. Ça va, inutile de hausser le ton, j’ai compris. Je sais. Je sais ce qu’il me reste à faire. Crie pas, tout va bien se passer… Plus facile à dire qu’à faire, hein.
Faut dire que mon souffle est court et ma panique encore bien présente tandis que j’enfile précipitamment ma chemise impeccablement repassée, mon pantalon de costume, la veste qui vient compléter ce trois pièces fait sur mesure, dans laquelle je glisse un document de la plus haute importance. Dans un souvenir plutôt fugace, je me remémore cette fameuse journée où, accompagné par ma formidable Partenaire de Prestige qui s’occupe, encore une fois, des derniers détails et de faire de moi un marié à peu près présentable, j’ai trouvé la perle rare. La combinaison de vêtements qui ferait de ma silhouette la plus attractive possible, à l’image de mon âme qui tremble d’impatience de se lier officiellement à celle de Siobhan. Je me souviens de l’ardeur qui a gagné ma poitrine quand je l’ai enfilé, de ce sentiment de satisfaction extrême. Je n’ai jamais été très regardant sur les fringues mais là… C’était lui. Et pas un autre. J’ose espérer que Sio a ressenti la même connexion pour la robe avec laquelle elle se présentera d’ici quelques minutes, celle que je n’ai pas eu la chance de voir, la faute à cette foutue tradition. C’est vrai quoi, il ne faut surtout pas que notre union commence avec une malédiction pareille! On va éviter de tenter le Diable afin de pénétrer pour toujours au Paradis.
Mais de mon côté, il a fallu que j’oublie l’essentiel: ce fameux costume! Je le savais, putain, que j’étais un tantinet trop détendu pour une journée aussi capitale. À me réveiller comme une fleur, à siroter mon petit café, à chevaucher Lucy en toute insouciance afin de rejoindre ma troupe et de me préparer, avec désinvolture… ET LE COSTUME, CALEB? Putain! Le costume, merde! Elle n'est jamais là quand il le faut, Madame Cooper… La connaissant, elle se serait occupée de m'activer trois alarmes sur mon téléphone portable, de mobiliser un avion pour me faire passer un message dans le ciel et d’alerter toutes les chaînes d’infos du pays afin que je n’oublie pas ce point important. Mais non, je n’ai pu compter sur le soutien de ma fidèle et antique secrétaire car au fond, je n’ai besoin de personne pour être heureux. Et d’oublier mon costume, OK, c’est bon, j’ai compris. Mais Sawyer était là, a su corriger le tir en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire et… Maintenant, je suis prêt. C’était moins une.
Pourtant, je refuse que la moindre anicroche ne gagne cette journée fabuleuse et unique en son genre. Merde, putain, à la fin, je me retiens de jurer à voix haute tandis que petit à petit, ma suite se vide. Les hommes qui étaient à mes côtés durant tout ce temps finissent par rejoindre au compte goutte la cérémonie, ce qui fait que je me retrouve seul avec Sawyer ainsi que mes deux témoins. Après avoir offert une belle et virulente tape dans le dos de Stan, ce qui était largement mérité au vue de la frayeur qu’il m'a causé avec les alliances qu’il a mis MILLE ANS à retrouver et que je presse doucement l’épaule de Connor, le frère avec qui j’ai connu tant de tourments dernièrement, je pointe le menton en direction de la porte, leur demandant ainsi, le plus poliment possible, de déguerpir. Je sais que mon entrée se fera en grande pompe, avec logiquement ma très chère Maman à mon bras. Mais je suis loin d’être un homme de conventions. Je n’ai pas envie de suivre des règles stupides et je sais que la doyenne des Adelson ne me tiendra pas rigueur de ce changement de programme. Elle qui me connaît, comme si elle m’avait fait… L’adage est parfaitement de circonstance. Je suis imprévisible, suivant mes envies les plus primaires quand cela me chante. Voilà pourquoi, spontanément, plantant mon regard ému dans celui de Sawyer, qui reste toujours sauvage et indomptable, je lui demande, incapable d’imaginer une réponse négative:
Sawyer, tu… J’sais que c’est un peu à la dernière minute que je prévois ça mais… Tu veux bien m’accompagner? Jusqu’à l’autel…? Bon, la salle doit être pleine à craquer, tout le monde risque de mater ton cul. Et d’ailleurs, très joli costume, t’es canon comme ça. Mais je ne vois pas plus belle personne que toi pour me déposer jusqu’au lieu de ma… mise à mort tant attendue. T’es d’accord?
Je laisse quelques secondes de suspens planer entre nous, avant qu’une accolade pleine de tendresse et d’amour clôt ce pacte entre nous. Parce que les mots me manquent, tandis que je passe ma main sur ses cheveux coiffés à la perfection (pour une fois, faut dire que Sawyer est loin d’être la Reine de la Coquetterie, mais bon, on ne le dira pas trop fort, j’ai pas envie de me fâcher avec elle, surtout aujourd’hui…) et que je pousse un semi grognement dans la naissance de son cou. J’en avais besoin, putain, de ce soutien. Qu’elle me sauve la vie avec le costume, qu’elle vienne à ma rescousse, qu’elle me fasse confiance pour son enquête, qu'elle accepte mon amitié, qu’elle me tienne la main, jusqu’au moment où je vais devoir la lâcher. Pour en attraper une autre. Je n’ai jamais autant eu envie de contact physique, moi qui reste un putain d’ours mal léché… Non, aujourd’hui, je m’ouvre au terme. Et je n’attends qu’une seule chose: L’heure de mon châtiment ultime. Dernier coup d'œil sur cette main gauche nue, qui finira d’ici peu par compter une alliance sur l’annulaire. Jamais autant eu envie de porter un bijou, bordel de dieu.
Pas le temps de traîner, après avoir remarqué l’heure sur le cadran de cette montre si chère à mon cœur, j’attrape Sawyer par le bras, l’invite à l’enrouler autour de mien et nous nous mettons enfin en route. Dès que je passe les doubles portes de cette gigantesque salle, mon cœur se serre dans ma poitrine, et inexorablement, je m’accroche à Sawyer, comme un petit garçon effrayé qui trouverait du réconfort auprès de sa peluche. Bon, ce genre de réflexion, je le garde pour ma pomme, hors de question que Sawyer sache que je la compare à Zouzou, la belette rose que j’ai conservée jusqu’à mes huit ans afin de trouver le sommeil. Même si l’instant est solennel, tandis que nous nous rapprochons de cette majestueuse arche, composée de fleurs blanches et bleues d’une rare qualité et d’une fraîcheur incomparable, je ne peux m’empêcher de farfouiller dans mon esprit, en proie à n’importe quel souvenir qui pourrait me détendre, m’apaiser. Parce que putain, qu’est ce que je suis anxieux.
Mais je n’ai rien à craindre. Vraiment. Dès que je grimpe les quelques marches qui me permettent de surplomber l’assemblée, je reprends ma contenance légendaire.
Je suis à ma place. Seul, certes… Mais plus pour très longtemps.
Hochements de tête successifs tandis que j’aperçois, bien évidemment, le clan Adelson au grand complet. Mes parents, relativement surpris de me voir au bras d’une jolie blonde mais qui ne cessent de sourire, @Aiden Adelson au bras de @Soleria Adelson (Ah bah on dirait que j’ai manqué un épisode…), @Maria Adelson… Qu’est ce qu’ils sont beaux, putain. Bien entendu, un fort pincement au cœur me pousse à poser ma main contre mon torse, en réalisant que… Sinaya n’est pas parmi nous. J’ai envie de hurler tant cette injustice me détruit mais je tiens bon, je ne peux pas flancher. Pas maintenant que j’ai rejoins @Connor Hartley et @Stanislas Harlow, mes deux témoins, pas maintenant que Sawyer ajuste, sans doute pour la dernière fois, ma cravate ainsi que la fleur dépassant de la poche de ma veste. Bleue, comme cette magnifique et symbolique couleur que nous avons choisie, avec Sio. Le bleu de l’amour, de l’espoir et de la concrétisation.
Du côté de la future mariée, j’ai le plaisir de rencontrer officiellement @Alix Wilson, la fameuse associée de Sio et une de ses témoins, que je salue d’une poignée de main chaleureuse. Mais l’accolade est de mise tandis que je retrouve @Rosalie Hayes, ma petite sœur de cœur. Je ne peux m’empêcher de la plaquer avec vigueur contre mon torse, lui chuchotant quelques mots à l’oreille, qu’elle seule peut entendre. Que jamais je n’aurais osé prononcer dans d’autres circonstances. Un simple échange de regard, un furtif baiser sur la joue et je reprends ma place. Souriant à une assemblée de proches tous très heureux d’être présents, cela ne fait aucun doute. À ma plus grande surprise, je peux citer le nom de chacun des Fitzgerald qui m’observe, sans aucune once de jugement dans leur regard mais plutôt une tendresse qui me fait chaud au cœur. Je leur offre un sourire complice, tandis que je réalise avec émotion que nos familles vont très bientôt officiellement se lier. D’ailleurs, je repère les patriarches Adelson et Fitzgerald discuter ensemble, dans un coin éloigné de la salle tandis que nos mamans cherchent dans leurs minuscules sacs à main des mouchoirs, afin d’en distribuer à tous les invités.
Oui, paraît-il qu’on pleure beaucoup aux mariages… Mais les larmes de bonheur sont les plus belles qui puissent couler sur nos joues rougies par l'émotion.
J’aperçois @Niamh Fitzgerald, au loin, discuter avec la photographe, une femme concentrée et à priori très professionnelle, répondant au prénom de… Gaby? Non, c’est pas ça, Caleb, souviens-toi, Sio t’as répété quatorze fois son prénom, bordel… Non, c’est Gabriella…? Non, mais ça commence par un G putain, fais un effort, Caleb, t’es pas si vieux… Ah non, c’est Gigi! Putain, aux portes de ton mariage, tu réfléchis à ce genre de détail… Tout comme je remarque à quel point la famille de Siobhan est vaste. J’aperçois Oonagh et @Missy Fitzgerald, la seconde sœur de ma bien-aimée ainsi que la belle-sœur qui est loin d’être écartée de la fratrie, que j’avais eu le plaisir de rencontrer lors des fêtes de fin d’année. Autour d’elles se greffent d’autres membres du clan, que je n’ai pas encore eu le temps de saluer officiellement. Mais ça viendra, nous aurons tout notre temps, lors de la soirée qui suit cette cérémonie fatidique. Nous pourrons faire connaissance et je pourrais enfin me présenter comme le mari de Siobhan qui s'appellera désormais Adelson…
L’attente se fait longue, mais je tiens le choc. Je fais honneur à mes parents en souriant de toutes mes dents mais qui ne peuvent s’empêcher de me donner des conseils, d’une voix basse et précipitée. Putain, j’ai plus quinze ans… Mais je les laisse faire, le regard virevoltant toujours sur la foule qui grossit de minute en minute. Bien entendu, je reconnais d’autres invités, qui s’installent sagement sur les chaises dorées et décorées avec soin, tout en discutant et riant, avant le silence qui sera de mise lors de la fameuse arrivée de la mariée. Je suis plutôt nerveux, impatient, je ne fais que gigoter sur place tandis que Stan m’ordonne de me calmer. Lui adressant un doigt d’honneur plutôt discret, je continue de saluer avec aisance d’autres proches, comme l’intégralité des collaborateurs de Sio à la clinique Mom & Me, notamment @Luna Norwood, Joanne, @Eugene Lawson et @Rebecca Myers. Nous pouvons également compter sur la présence de nos amis les plus proches, comme @Ruby Parker, @Manoé Callahan et @Daniel Keller… Je suis si honoré de compter sur de si belles personnes pour le plus beau jour de notre vie. Nous ne réalisons pas notre chance.
Mais dans chaque perfection réside un détail qui fait toute la différence…
Du coin de l'œil, je repère Madame Cooper, aux premières loges. Évidemment. Elle qui me fixe du regard, avec grande attention, par-dessus ses lunettes qui ressemblent à des soucoupes volantes. Elle me détaille, de toute évidence, juge mon attitude et ma tenue… Mais elle finit par me lancer un clin d'œil, me souriant avidement et je peux lire sur ses lèvres qu’elle complimente mon costume. Bah putain, je ne l’avais pas vu venir, celle-là… Je me force à lui offrir un sourire digne de ce nom en guise de remerciement mais maudit intérieurement la personne qui n’a pas oublié de lui envoyer un carton d’invitation, à cette vieille chouette que j’adore détester. J’hésite grandement entre ma mère et Siobhan… Mais je ne peux en vouloir à personne: Madame Cooper et moi, c’est une grande histoire d’amour, qui ne date pas d’hier. Mais qui doit laisser la place à une autre que nous célébrons aujourd’hui, celle qui surpasse tout ce que je n’aurais jamais imaginé. Celle qui a le mérite d’exister, envers et contre tout.
Je me tiens droit comme un I, place mes mains tantôt derrière mon dos, tantôt les croisant sur mon torse. Je n’en peux plus, je ne veux plus attendre une seconde de plus… Et je commence à m’inquiéter sérieusement. Est-ce qu'il lui est arrivé quelque chose? Une erreur dans la matrice? Nouvelle vérification sur la montre afin de vérifier l’heure… Et je sursaute tandis qu’une musique retentit dans la salle, qui a le mérite de faire taire la pléiade en quelques secondes seulement.
On y est. C’est le moment.
Je tente de contrôler ma respiration mais je sens que tout devient flou. L’émotion est trop grande, elle atteint mes yeux et ma gorge sans demander leur reste. Et je découvre d’adorables adolescentes faire leur entrée, les nièces de Sio, dont une qui tient en laisse… mon adorable chiot, Karma. Avec un collier bleu ciel, s’il vous plaît! En la découvrant, je prends une longue aspiration et expire longuement. Je ne pensais pas la retrouver, moi qui l’avait confiée à chez mes parents pour la journée. Je tourne précipitamment la tête en direction de ma mère, qui exprime son incompréhension sur un tel sujet d’un vague geste de la main. Putain, quelle mauvaise comédienne, dis donc! Je me promets de la questionner dès que nous aurons le temps… Elle qui sait encore, malgré mon âge avancé, comment me surprendre. Mais l’émotion s’intensifie tandis que je découvre Apollo, dans un costume aussi distingué que raccord au thème. Les larmes menacent de couler, j’aimerais tant que sa mère soit à nos côtés… Que Jacob, ce bébé déjà si grand dont je suis le filleul et qui vient de retrouver les bras d’une de mes tantes, retrouve la femme qui l’a mis au monde. Mais je refuse de plonger dans une tristesse aussi évidente. Je ne veux pas que ses griffes m’emprisonnent, je veux regarder vers l’avenir, continuer d’entretenir cet espoir sans nom que tôt ou tard, nous finirons par être réunis… Ma soeur et moi.
Lorsque je découvre Maddie, c’est trop pour moi. Tout est tellement craquant, chez elle: son adorable petite robe, ses pas déterminés, sa volonté de ramasser le moindre pétale de rose laissé par les autres nièces de Sio, des fillettes tout aussi mignonnes. Je ne peux plus me retenir, quelques larmes coulent et je me précipite vers elle afin d’échanger une courte mais rassurante étreinte, l’embrassant aussi doucement que possible. Ma fille. Ma petite Maddie. Déjà si grande et que j’aime plus que tout au monde. Ces quelques secondes de flottement me font du bien, moi qui en avait tant besoin, en tant que père, du soutien silencieux de sa fille. Notre lien, indéfectible et si précieux, je réussis à le défaire, tandis qu’elle termine sa course dans les bras de Niamh, la grande sœur de Sio. Je dois laisser la place à une autre femme. À celle que j’attends depuis si longtemps.
Elle est là, je le sens. Je n’ai pas besoin d’expliquer comment ni pourquoi, mais je sais que d’ici quelques secondes, je verrais Siobhan. Je… Et avant même de réfléchir davantage, avant même de préparer une quelconque réaction, elle apparaît. Au bras du Doyen Fitzgerald, pour lequel je n’accorde pas plus de quelques secondes. Mon centre d’intérêt est tout autre, mon souffle se coupe, je reste ébahi, subjugué. Mon regard est captivé, je suis sous le charme. À genoux face à tant de beauté, de splendeur, de magnificence. Sa robe… Est parfaite. Elle est faite pour elle, sublime chacune de ses courbes. Je profite de chacun de ses détails, pourrait presque toucher du doigt l’aura qui se dégage de chacun de ses mouvements avant de… Avant de la voir. Elle. Ses yeux pour lesquels je serais prêt à me damner. Ces deux billes dans lesquelles je peux apercevoir l’infini. Mon passé, mon présent, mon avenir. C’est trop pour moi. Acculé, je finis par sangloter, courbant l’échine, laissant apparaître la face si profondément cachée de Caleb Adelson. Celle d’un homme heureux. Amoureux. Fou d’ivresse, plongé dans une satisfaction sans limite, n’ayant plus aucune honte de pleurer tant il est comblé. Ce n’est pas tous les jours qu’on a une telle chance: Celle d’épouser la femme de sa vie…
Dès que je le peux, j’attrape la main de Sio. Je ne cesse de lui sourire, reniflant bêtement, tandis que Connor vient à mon secours et m’offre un mouchoir en papier afin que je me mouche. Putain, j'ai l'air de quoi, bordel... L’interlude pratique étant passée, je me tourne de nouveau vers Sio. D’ici quelques secondes, je lui prononcerais mes voeux et même si je me suis promis de ne rien lui dire jusqu’alors, je ne peux m’empêcher de lui murmurer, une dernière larme perlant le long de ma joue creusée:
Tu es magnifique…
Un seul adjectif ne pourrait la qualifier, il en faudrait des centaines. Mais je manque de vocabulaire, je suis pris de cours. Moi qui ai préparé durant des soirées entières ce que je comptais lui dire, lui promettre, lui avouer. Dévoiler mon âme, c’est tout ce que Sio mérite, avant que je lui passe la bague au doigt, littéralement. N’écoutant que d’une oreille ce que baragouine le maître de cérémonie, préférant plutôt me perdre dans la contemplation de la plus charismatiques des mariées, je sursaute quand je comprends que c’est à moi d’initier la lecture des vœux. Les voeux, putain Caleb, les voeux. C’est maintenant.
Lançant un regard courroucé à certains invités qui n’ont pas hésités afin de ricaner suite à ma réaction plutôt spontanée, je farfouille dans la poche de ma veste, sortant une feuille de papier soigneusement pliée en quatre que j’ouvre, telle une relique. Allez, Caleb. Ne flanche pas. N’oublie pas: Après environ… soixante douze relectures, tu n’as rien oublié. Tu as laissé parler ton coeur… Il te reste simplement à l’avouer devant le monde entier. Toutes ces choses que tu penses et que tu ressens envers Siobhan. Après un discret raclement de gorge, je me lance dans le vide et attaque ma lecture:
Je suis désolé, Siobhan. Tellement navré de ne pas commencer ces vœux en m’adressant à toi. Pardonne moi ce détour, mais j’aimerais entamer cette confidence en réglant mes comptes avec une vieille amie… Que tu ne connais que trop bien. Elle qui s’appelle… Karma. Non, bébé chien, ce n’est pas de toi dont je parle. Mais tu tires ton prénom d’une ennemie que j’ai compté dans ma vie à de trop nombreuses occasions. Face à laquelle j’ai mené tant de combats. Que je n’ai pas toujours gagné, d’ailleurs… J’ai vécu avant toi, Sio. J’ai été un bébé qui gigotait beaucoup trop, selon les dires de mes parents. Un enfant plutôt turbulent, qui ne pouvait s’empêcher d’embrigader sa petite sœur Sinaya dans chacune de ses aventures farfelues. J’ai été un adolescent bagarreur, nourrissant une colère injustifiée dans chacune de mes réactions. Et puis, je suis devenu un jeune homme qui, ayant les dents qui rayaient le parquet, ne pensait qu’à une seule chose: Réussir. Rendre fier mes parents qui venaient de me confier l’héritage familial, cocher toutes les cases d’une liste qui correspondait à l’ascension sociale parfaite. Je n’ai jamais pensé à la chute qui pourtant était écrite en avance. Oh, Sio, tu sais à quel point je me suis retrouvé à terre, plus d’une fois, même… Tu connais mes échecs, je ne suis pas là pour me les remémorer. Non, je terminerais simplement par dire, même si personne d’autre que toi ne pourra comprendre cette phrase: J’ai gagné, Karma. Je t’ai eu, à ton propre jeu. Et qu’importe la fatalité avec laquelle tu pensais m’exterminer, j’ai survécu. J’en suis sorti victorieux, de ta succession d’épreuves. Je suis là, heureux. Ému. Et quelque part, je sais que toi aussi, hein, vieille amie…? Tu connaissais l’issue. Tu avais cette vision d’ensemble. Mais il était trop simple de tout me révéler, je devais souffrir. Connaître le pire… Avant le meilleur.
Parlons en, Sio, de ces souvenirs que nous partageons, de ces têtes à têtes si différents, chargés d’une émotion propre à chacun. De ces montagnes russes qui auraient pu nous faire perdre la raison à tout jamais… Tu as franchi le pas de la porte de mon appartement, avec cette idée farfelue en tête, que tu t’es empressé de me confier. Tu m’as dit, sur le ton de la plaisanterie: Et si on partait en week-end à Las Vegas, tous les deux, histoire de se changer les idées…? Je ne pensais pas que ces quelques heures en ta compagnie allaient sceller mon envie d’être éternellement à tes côtés. Mais dans la vie, on ne sait jamais par avance la portée des événements. Tout comme je ne m’attendais pas à te retrouver, quelques semaines plus tard, enceinte. En proie à des hésitations telles que je n’avais qu’une solution: m’écarter de ta vie. Cela a été la période la plus noire de toute mon existence. Jamais je ne pensais pouvoir me sortir de ce tunnel infini… Et puis, le jour de mon anniversaire, tu es apparu. Tenant une lanterne dans la main, m’offrant une lueur d’espoir qui n’a fait que grandir, au point de m’éblouir. Aujourd’hui, Sio, je suis si fier. Fier de toi, de nous. Nous qui avons connu tant d’obstacles, tant d’embûches sur notre chemin. Ils ont forgé notre couple, construit ce mariage. Cette promesse à venir. Siobhan, grâce à toi, j’ai redécouvert la portée du mot “Amour”. Il prend un tout autre sens, toi qui est devenu mon oxygène, celle sans qui je ne peux plus avancer, dans la vie. Je t’aime, je t’aime, je t’aime. Au delà de la raison, du temps et de l’espace. Je savais que ce jour arriverait. Il existait, dans mes rêves les plus fous. Et tu as su faire de ces espérances une réalité dont je ne me lasserais jamais.
Je sais désormais que j’aurais d’autres occasions de te confier tout cela. Que notre histoire ne se résume pas à ici et maintenant. Qu’elle connaîtra bien d’autres rebondissements, que j’ai si hâte de partager, à tes côtés. Peu importe ce que l’avenir nous réserve… Peu importe les incertitudes, les quand dira-t-on, les secousses, les tremblements de terre, les tsunamis, les fins du monde. L'Apocalypse peut s’abattre sur le reste de l’humanité, jamais elle ne pourra nous atteindre. Nous, Siobhan Fitzgerald, que je vais d’ici peu pouvoir appeler Adelson. Ma future épouse. Ma moitié, mon âme soeur. J'ai vécu avant toi mais désormais, je ne veux plus passer une seule seconde loin de mon épouse. Tu fais de moi un mari, le titre le plus convoité auquel je peux prétendre, désormais... Merci.
Ça y est. Je lui ai dit. Enfin. Ces mots que j’ai pris un temps infini à écrire, que je pense, auxquels je crois. Plus que jamais. Elle qui est devenue ma religion, mon objectif, mon étoile dans un ciel si noir. Pliant la feuille que je range là où je l’avais trouvé, je finis par retrouver son regard, me préparant ainsi à recevoir mon dû. L’amour qui nous enveloppe est si beau qu'il n'appartient qu’à nous. Hors du temps, nous sommes devenus les acteurs du plus beau scénario du monde. Notre histoire. Le Feu se mêlant à l’eau. L’improbable se réalisant enfin. Je te donne tant, aujourd’hui, Sio… Mon âme, mon cœur, mon temps et mon jardin secret. Je sais que tu seras la plus à même de l’entretenir. Et je suis désormais impatient de parcourir le tien…
34 ans, née le 14/01/90. « Longtemps, j’ai pensé à un mirage dans ma vie mais je sais à présent ; il n’a pas été qu’une apparence trompeuse, qu’un artifice. Il a été la clef d’un nouvel espoir, d’un nouvel amour ♡ »
Depuis le 24 février 2024, je suis une femme mariée & surtout comblée. Et oui, je ne suis plus libre ! Et quand bien même le serais je, mon cœur appartient à Caleb depuis la nuit des temps...
« L'amour d'une mère pour son enfant ne connaît ni loi, ni pitié, ni limite. Il pourrait anéantir impitoyablement tout ce qui se trouve en travers de son chemin ♡ »
Je suis sage-femme en chef chez Mom&Me, une clinique de maternité privée, que nous avons créé en janvier 2022, avec Alix, mon associée et amie de l'université
Petit à petit, je me suis installée chez Caleb, avec Maddie. Cette garçonnière à l’Ouest de la ville, s’est littéralement transformée en vrai petit cocon familial.
« Las Vegas ; I love this city. no clocks, no locks and above all… no restrictions »
Sujet: Re: ♡ Sioleb's Wedding ♡ Dim 3 Mar - 21:05#
♛♚
Sioleb's Wedding Day
« I'll be here my love, for better and for worse »
Se marier, c’est toute une aventure n’est-ce pas ? On se marie pour le meilleur mais aussi pour le pire. Aujourd’hui, je suis confiante. Aujourd’hui, je sais que tout est sur le point de changer dans ma vie. Ça a déjà commencé. Je n’ai pas peur d’épouser cet homme qui m’attend de l’autre côté de cette porte, je suis surtout très impatiente de m’unir à lui. Caleb, je le connais depuis très longtemps à présent, je connais les rouages qui composent sa vie d’avant tout comme il connaît les miens. Je n’avance pas tête baissée, à l’aveugle ou encore sur un coup de tête simplement parce que je suis amoureuse. Remarque, c’est une bonne excuse, on ne se marie pas sans amour, de nos jours. Le sentiment amoureux est au cœur de notre existence, il donne un sens à notre vie, il rend fort, vaillant, capable de soulever des montagnes. Jusqu’à commettre les plus belles folies. Et ma plus belle folie aura été de me jeter dans le vide, sans équipement de sécurité. Je savais au fond de moi, que Caleb me ratrapperait en répondant à ma demande en mariage. Victor Hugo disait qu’il n’y a rien de plus précieux en ce monde que le sentiment d’exister pour quelqu’un et il disait vrai. Je me sens exister pour Caleb. Je me sens exister pour ma famille, mes amis. Entourée de femmes extraordinaires pour qui je compte énormément me rend soudainement très émotive. Je me suis promis de ne pas pleurer mais depuis ce matin, je me retiens de toutes mes forces, tandis qu’un nœud s’est formé à l’entrée de mon estomac. Sans cesse, je me répète intérieurement cette même phrase : “Shiv’ ne pleure pas. Tu auras les yeux rouges, les joues bouffies et tu ne peux pas être laide le jour de ton mariage” Quand j’avancerai vers l’autel pour retrouver mon formidable partenaire de vie, je veux qu’il me trouve belle, surtout. Alors, tout en me regardant dans le miroir, je tente de garder un certain self control et je dois me surpasser pour ne pas faire n’importe quoi. Quand Ruby, mon amie de toujours, s'approche de moi pour rendre l’atmosphère plus légère en suggérant la fuite de la mariée, je me mets à rire. J’avais exactement besoin de ça pour relâcher la pression. Je me sens si crispée, mon corps tout entier réagit et j’ai peur de me sentir mal. Je hoche la tête, tout en lui offrant une caresse sur son avant bras :
— La proposition est alléchante, merci Ruby. Je n’ai jamais été aussi certaine de toute ma vie. C’est ce que je veux.
Oui, je suis sûre. C’est ce que je désire plus que tout au monde aujourd’hui. C’est m’unir à lui pour le restant de mes jours, c’est regarder ensemble dans la même direction, c’est construire notre propre famille que… nous avons commencé à bâtir, sans réellement avoir cherché à brûler les étapes mais je suis heureuse de cette surprise et tout ce qui compte c’est qu’il puisse s’en réjouir tout autant que moi, à présent. Lorsque mon amie me tend une boîte à bijoux en m’expliquant qu’il appartenait à Trudy, j’y découvre un merveilleux bracelet. Je me souviens très distinctement qu’elle le portait tout le temps, à l’époque où l’on traînait ensemble. J’ai beau me répéter de ne pas pleurer, c’est plus fort que moi. La symbolique de ce geste me foudroie en plein cœur, et laisse échapper quelques larmes. Je vais me faire disputer par mes sœurs, et la maquilleuse mais c’est une attention que je chéris au plus profond de moi et je plonge dans les bras de Ruby, pour la remercier de ce merveilleux cadeau. C’est un honneur pour moi de porter le bracelet de sa sœur à mon poignet en ce jour si particulier. J’aurais tant aimé qu’elle soit là auprès de moi, tout comme mon frère. Ces personnes qui ont énormément compté pour nous et qui continuent à vivre dans nos mémoires, dans nos cœurs à jamais. Tout ce que j’espère c’est qu’ils sont fiers de moi, d’où qu’ils soient…
À l'aide d’un mouchoir, je tamponne les quelques larmes sur mes joues en terminant d’éponger le liquide salé sous mes yeux. Je ne veux pas que ça devienne une catastrophe mais c’est un jour propice aux larmes, on n’y peut rien. Quand j'observe ma petite sœur Oonagh s’avancer vers moi en compagnie de notre aînée, je souris davantage. J’attendais ce moment privilégié avec mes sœurs et pendant quelques instants, il n’y a qu’elles qui comptent. On a toujours été les trois Mousquetaires de Callum et même si nous avons perdu notre D’Artagnan, nous restons ces trois fidèles soldats… Les quelques mots d’Oonagh me réconfortent dans l’idée que c’est moi qui suis chanceuse d’avoir une sœur aussi proche de moi, que nous l’étions à l’enfance, au même titre qu’avec Niamh. J’aime mes sœurs, plus que tout au monde et bien que nos caractères et nos choix de vies soient complètement différents, nous sommes complémentaires et nous nous suffisons l’une à l’autre. Je sais que je peux tout leur confier, je n’ai presque jamais eu de secrets pour elles. Sauf celui que je porte en moi depuis quelques semaines et dont j’ai découvert l’existence il y a moins de vingt-quatre heures, c’est bien la première chose que j’aurais envie de leur annoncer. Mais voilà, ce n’est pas le moment, nous sommes débordées. J’aurais encore d’autres moments aussi privilégiés que celui-ci dans la journée. Je suis aux portes d’une nouvelle ère : j’échangerai mon patronyme contre celui de mon époux, que je porterai tout aussi fièrement que celui des Fitzgerald. Oonagh plonge ensuite dans mes bras, suivit de près par Nini, pour mon plus grand bonheur. Cette étreinte, je m’en régale davantage en sachant que ce n’est pas quelque chose que nous faisons très souvent, toutes les trois. Peu démonstratives, bien que ça ne soit pas vraiment cela qui me caractérise. Je pourrais prendre tout le monde dans mes bras simplement parce que j’aime le contact avec les gens, j’aime la positivité qui s’en dégage et parfois, il suffit d’un seul câlin pour remplir de joie, une âme triste. Il panse les maux du cœur, et bien plus encore… Je leur témoigne tout mon amour, en attrapant le rouge à lèvres que me prête ma sœur aînée et riant à l’anecdote dont elle nous fait part. Il est vrai que je ne pouvais pas m’en passer… Et lui piquer ses chaussures aussi. Ou encore ses robes, mais elle ne l’a jamais su. J’ai toujours réussi à les remettre à place sans qu’elle ne s’en rende compte. Je me souviens qu’elle hurlait quand j'empruntais ses hauts de soirées. Elle pouvait courir autant qu’elle voulait après moi, autour de la table de la salle à manger, j’étais toujours la plus rapide. Jusqu’à ce que notre père m’arrache le vêtement de Niamh de mes mains et cesse toutes discordes entre nous ! On savait qu’à partir de cet instant, tout était terminé. Nini pouvait me bouder le restant de la soirée, je n’osais plus la chercher ! Je couvre mes lèvres de sa couleur préférée et tout en les pinçant ensemble, je lui demande :
— Alors… De quoi j’ai l’air ?
Je connais déjà la réponse, il suffit que je lise dans ses yeux, rempli de bienveillance pour savoir ce qu’elle en pense. Quant à sa question, de comment je me sens, je n’ai jamais été aussi prête de toute ma vie ! Je suis nerveuse, mais je crois que c’est normal de l’être à quelques minutes de retrouver l’amour de ma vie, devant l’autel. Je prends une nouvelle grande inspiration et tout en lui offrant mon plus beau sourire, je lui réponds :
— Impatiente !
Je sais qu’elle aimerait que je détaille cet adjectif plus en profondeur mais nous sommes interrompue par Rosalie qui tient aussi à m’offrir un cadeau pour suivre la tradition, de l’objet ancien, du bleu, de l’emprunter. Il ne manque que le neuf. Je suis éblouie par ces merveilleuses boucles d’oreilles qui suivent le thème que nous avons choisi. (Enfin, Caleb a surtout suivit mes envies à… 70% du temps, parce qu’il a eu son mot à dire, lui aussi. Ce qui est très important). Avant de pouvoir les porter fièrement, j’enlace ma meilleure amie quelques instants. “Ne pleure pas, ne pleure pas… fais un effort Shiv’ on y est presque”. C’est difficile pour moi, encore une fois, de ne pas céder à mes émotions. Je sens qu’il va y avoir un trop-plein d’amour quelque part que je finirais par déverser. Ce sentiment qui prend possession de moi, chaque minute un peu plus. Les mariages, ça fait pleurer les gens, et j’en suis la première à me laisser prendre au jeu.
— Merci Rosalie, tu es parfaite. Merci pour tout.
Je ne la remercie pas seulement pour ces boucles d’oreilles. Je la remercie pour tout ce qu’elle a fait pour nous, depuis le début. D’abord, de croire en nous, en notre amour et de nous soutenir dans nos choix de vie. Rosalie n’est pas seulement ma meilleure amie, elle est aussi la marraine de Madeleine. Un rôle qu’elle occupe avec tant de fierté. Je la remercie pour son aide précieuse à l’organisation de ce fabuleux jour alors que je ne lui ai rien demandé. Elle et Niamh se sont donné pour mission de faire en sorte que ce jour soit parfait en tout point et je sais qu’elles ont réussi l’impossible. Tout est vraiment parfait. Je n’ai pas eu besoin de vérifier si les décorations étaient là où je l’avais demandé, je connais la minutie de ma sœur et le tempérament de Rosalie. Toutes les deux, joignant leurs efforts, elles ont fait de moi la plus chanceuse des futures mariées. Tout ce à quoi je dois penser aujourd’hui, c’est avancer dans l’allée, d’échanger mes vœux avec Caleb, de l’embrasser et de fêter notre union avec nos familles et nos amis. C’est tout. Je ne dois pas penser à l’organisation du mariage, bien que j’ai envie d’y jeter un œil, sur ce fameux plan de travail que Niamh partage avec Rosalie, mais je me retiens. Je sais que je vais me faire virer de leur petit comité alors autant rendre les armes tout de suite, non ? On frappe doucement à la porte et malgré les conversations de filles qui vont bon train dans cette suite, mon père, Alistair, passe timidement une tête dans l'embrasure de celle-ci, annonçant le début de la cérémonie. Il est temps que tout le monde prenne sa place. Ainsi, toutes les filles sortent, non sans marques d’affection à mon égard et m’offrent ainsi, un moment en tête-à-tête avec le premier homme qui a partagé ma vie.
C’est le moment. C’est maintenant. Je souris tendrement à mon père, cherche dans ses yeux, son ultime bénédiction. Qu’il m’offre bien entendu en me souriant à son tour. Il n’a pas toujours été en accord avec mes idéaux. Il m’a souvent réprimandée en me disant que ce n’était pas la manière de faire mais il a toujours fait en sorte que je fasse mes propres erreurs, que je grandisse et que j’apprenne avec. Il a toujours été à mes côtés, même quand il a fallu me ramasser, plusieurs fois. Le lien d’un père qui l’unit à sa fille est unique et essentiel pour bien grandir. C’est l’amour fondateur. C’est une relation particulière qui évolue et dont l’influence se reflète dans de nombreux domaines mais surtout dans sa relation future avec les hommes… Je n’ai pas manqué d’amour, même si papa n’était pas friand des démonstrations. Quelque part, il a toujours eu sa fierté et on ne peut pas lui en vouloir, parce que dans le fond, son amour pour nous n’a jamais été mis en doute. Lorsqu’il dépose délicatement un baiser sur mon front, je ferme les yeux. Je t’entends me dire que je suis magnifique, qu’il ne cessera jamais de m’aimer, en toutes circonstances. J’ai envie de pleurer quand il ajoute qu’il est fier de moi et de la femme que je suis devenue. Et c’est tout ce que j’avais besoin d’entendre. Il n’a jamais douté de sa petite fille chérie. Malgré les difficultés que j’ai rencontrées dans ma vie, malgré les mauvais choix et les discordes, mon père est fier de moi. Je l’embrasse à mon tour, glisse mon bras dans le sien. Mes témoins et demoiselles d’honneurs sont prêtes, elles m’attendent. Et tandis que je suis toujours avec mon père, elles sont accompagnées des “best men” lorsque la mélodie de Pachelbel's Canon commence, ouvrant ainsi le cortège nuptial.
Derrière elles, se trouvent Sinead et Saoirse, les filles de mon défunt frère, plus belles que jamais. Elles sont devenues si grandes. Callum serait lui aussi, fier de ses filles aujourd’hui, alors que l’une tient en laisse notre adorable chiot, Karma qui nous en fait voir des vertes et des pas mûres par moment mais qu’on aime énormément. L’autre merveilleuse Fitzgerald tient la main de Madeleine. Dans sa petite robe blanche, elle cherche surtout à s’amuser. C’est un nouveau terrain de jeu pour cette petite fille aventureuse ! Il y a deux mois, elle a découvert qu’elle pouvait marcher toute seule et depuis, elle ne cesse de s’améliorer. Ses pas sont plus assurés et ses cousines ont un petit peu de mal à la garder près d’elles. A leurs côtés, il y a Apollo, le neveu de Caleb, qui les accompagne dans son petit costume bleu pâle. Il prend son rôle très à cœur lui aussi. Puis ce sont les filles de mon cousin, Mia et Joy qui s’avancent dans l’allée fleurie, et avec les filles de Missy, lancent les premières pétales de rose blanches devant elles, avec Maddie qui cherche surtout à les ramasser. Je prends une grande inspiration, pose ma main sur mon abdomen tout en jetant un dernier regard à mon père qui ne semble pas le moins du monde inquiet. Je crois qu’il sait que Caleb est le bon pour moi. Pour nous.
J’avance enfin dans l’allée centrale, les invités se sont levés et tous les regards sont ainsi tournés vers moi. Mon coeur bat tellement vite. Il s’affole au moment même où mon regard se pose sur celui de Caleb. Ce premier regard que nous échangeons est chargé en émotion. Je souris. Je souris tellement fort. Serrant d’un bras celui de mon père et de ma main mon bouquet de fleurs, je n’ai d’yeux que pour lui. Il est… incroyablement beau. Totalement renversant dans son costume. J’ai l’impression de le découvrir pour la première fois mais d’en tomber amoureuse une seconde fois. Je crois que je pourrais tomber amoureuse de lui, tous les jours de notre vie à deux. Tous les jours, je n’aurais d’yeux que pour lui. Tous les jours, je ne cesserai de lui dire que je l’aime et à quel point il est important pour moi. Chaque pas qui me rapproche de lui est un pas décidé, je suis convaincue lorsque je le regarde, que ma vie toute entière lui est ainsi accordée. Que la sienne réciproquement, se lie davantage à la mienne, jusqu’à ce que la mort nous sépare… Arrivée devant lui, mon père m’embrasse tendrement sur la joue, dépose ma main dans celle de Caleb et consent par ce geste symbolique, à lui donner sa bénédiction. A de nombreuses reprises, je l’ai vu pleurer. Je l’ai vu éprouvé cette émotion qu’il n’a pas toujours voulu que les autres voient, mais il n’a jamais été question de me cacher quoi que ce soit ou de se restreindre pour paraître fort devant moi. Avec Caleb, il n’a pas de demi-mesure. C’est tout ou rien et le voir aujourd’hui si émotif, me prouve encore une fois qu’il ne fera jamais semblant, avec moi. Mes mains solidement accrochées aux siennes, impossible de quitter son regard. Impossible de me tourner vers l’assemblée qui nous observe aujourd’hui. Encore une fois, je ne vois que lui. Caleb est mon univers tout entier, je n’ai pas à faire semblant, ni a me restreinte. Je n’ai pas peur de lui confier mes émotions, à mon tour Je suis magnifique aux yeux de l’amour de ma vie, c’est tout ce qui compte. Timidement, je le remercie puis renifle avant même que le prêtre commence son cérémonial. Quand ce dernier prend la parole, j’inspire profondément, reste attentive à chacun de ses mots et propose à Caleb de commencer avec ses vœux. Mon cœur s’emballe davantage. Caleb n’a jamais été très démonstratif sur les sentiments qu’il a pu éprouvé tout au long de sa vie, sauf que j’ai toujours eu droit à un aperçu et je sais déjà que chaque mot qu’il va prononcer lui vient véritablement du fond du cœur. Qu’il pense chaque phrase qu’il va dire avec la plus pure des intentions. Je l’observe sortir cette feuille qu’il a soigneusement pliée dans la poche intérieure de sa veste de costume, je souris. Je l’écoute attentivement, je souris. Je ris, parfois. Et puis, j’ai envie de pleurer à l’écouter déverser tout son amour à mon égard, à l’égard de notre famille, de notre avenir ensemble… De belles promesses que je compte à mon tour honorer, plus que jamais. Quand il termine son merveilleux discours, je ne reste pas insensible, bien au contraire, mais je me retient de ne pas faire foirer mon maquillage. Ceci dit, quand il me remercie à la fin de son récit, je lui murmure également un merci pour ce qu’il m’offre au quotidien.
Ainsi, le prêtre se tourne vers moi, m’invitant à poursuivre avec mes vœux. La pression est telle, que je me sens toute fébrile, mon corps tout entier tremble. Il tremble également d’impatience. Je n’ai cependant pas besoin de sortir ma feuille (Je ne sais d’ailleurs pas où je l’ai mise… sûrement qu’elle se trouve encore dans la suite ?) puisque je connais chaque mot que j’ai écrit, par cœur. Alors tout en tenant de nouveau ses mains, le regardant plus amoureuse que jamais, je me lance :
— Si tu m’avais dit il y a onze ans, qu’on serait là toi et moi, à échanger nos vœux devant nos familles puis nos amis, je t’aurais ri au nez, c’est vrai, parce qu’on avait rien en commun à cette époque. Tu étais à des années lumières de moi, nos univers étaient totalement opposés l’un à l’autre. Quand tu m’as volé ce bout de gâteau, dans le parc ce matin-là, j’ai vraiment cru qu'on ne s'en sortirait jamais, tous les deux. (Je secoue la tête en souriant). Je veux dire, je ne te connaissais pas, j’avais juste envie de te hurler dessus… (Je roule des yeux) Oui tout le monde sait que je ne partage jamais mon dessert préféré… Enfin, c’est différent maintenant, hein… mais j’ai eu envie de te découvrir par la suite malgré ce qu’on m’avait dit à ton sujet. Disons que… ça m’a surtout poussé vers toi, pour savoir quel genre d’homme se cachait derrière cette muraille infranchissable… En tout cas, c’est ce que je croyais. Et inévitablement, petit à petit, ton univers s’est rapproché du mien. Nos mondes se sont alors mélangés, et j'ai découvert que j’aimais pleins de choses chez toi. Aujourd’hui, j’ai envie de t’en citer quelques-unes…
Quand je t’ai rencontré, j’ai tout de suite aimé ta personnalité (murmurant) même si je t’ai fait croire le contraire. J’ai aimé ta spontanéité, ton rire moqueur. Tes plaisanteries aussi. J’ai aimé ta persévérance, ton désir de vouloir devenir cet ami qui manquait à ma vie. J’ai aimé tes textos à quatre heures du matin qui me demandaient si je dormais… J’ai aimé partager mes repas de midi avec toi, et te voler aussi ton dessert préféré ! J’ai aimé ton empathie et surtout ta présence quand j’ai cru que mon monde avait cessé de tourner. J’ai aimé chaque moment que j’ai passé avec toi, sur ce banc, et puis ailleurs. J’ai aimé ton premier baiser, ton premier regard amoureux. J’ai aimé celle que je suis devenue grâce à toi….
Aujourd’hui, j’aime par-dessus tout te regarder te frotter la barbe quand tu rumines ou ta manière dont tu fronces les sourcils quand tu réfléchis trop. J’aime t’écouter chanter sous la douche, même si ce n’est pas toujours juste. J’aime t'observer quand tu fais les cent pas dans ton bureau ou dans notre salon. J’aime t’entendre grogner, ou ronchonner quand rien ne va comme tu le souhaites. J’aime prêter une oreille attentive au babyphone le soir quand tu racontes des histoires à Madeleine. J’aime ce que tu lui offres tous les jours, sans vouloir quelque chose en retour. J’aime quand tu me regardes ou que tu me souris, même à l’autre bout de l’appartement. J’aime quand tu me dis je t’aime, je ne m’en lasse pas une seule seconde. Mais ce que j’aime au-delà de toutes ces choses, c’est ; ouvrir les yeux le matin à tes côtés en me disant que j’ai beaucoup de chance que nos univers se soient rencontrés et puis quand tu fermes les yeux avant moi, le soir parce que ça me permet de continuer à te regarder… C'est vrai, j'aime tout chez toi. C’est aussi simple que ça.
Mes yeux dans les siens, rien d’autre n’est plus important que cet échange de vœux. Je pensais que ce serait difficile de lui dire tout ceci. Je pensais que j’allais mettre des semaines à les écrire, et pourtant, tout est venu si facilement. Quand il s’agit de parler de Caleb, rien n’est insurmontable. tout est faisable. Et naturel. Ensuite, je serre tendrement ses mains dans les miennes, je veux aussi qu’il sache ceci :
— Je te promets d’être toujours là pour toi, quoi qu’il arrive, d’être patiente et compréhensive. Je m’engage à être la meilleure épouse possible pour toi, de toujours essayer de te comprendre et t’encourager dans tes passions. Je te promets d’être honnête avec toi, de ne jamais te mentir parce que je ne veux pas que tu aies à douter de moi. Je te donne mon cœur pour toujours…
En souriant, je murmure ces mots en guise de conclusion :
— Je t’aime.
Je l’embrasserais bien sur le champ mais je dois aussi me rappeler que ce n’est pas encore le moment. Il va falloir que je me montre patiente et ça devient de plus en plus difficile, alors que nous sommes à quelques minutes d’officialiser notre nouveau statut. Le prêtre demande alors les alliances au témoin de Caleb qui, me tend celle de mon “presque” époux. Je ne pensais pas qu’il les aurait confiées à Stanislas, sans doute parce que je ne lui fais pas assez confiance mais il semblerait qu’elles étaient entre de bonnes mains, après tout ! Me mordillant la lèvre inférieure, j’attrape la main gauche de mon amour, lui présente son alliance et prononce enfin ces mots :
— Cette alliance est le symbole de notre amour et de notre engagement. Par elle, je joins ma vie à la tienne… (Je glisse ensuite l'alliance à son annulaire, j'en tremble comme une feuille tant que suis gagnée par l'émotion) Je fais de toi mon époux légitime, je te donne mon cœur et mon âme. Je te promets de t’aimer et de te chérir. De t’être fidèle et de te soutenir, dans les joies et les peines, dans la maladie ou la santé. Maintenant et à jamais, parce que je te choisis, Caleb… Je t’ai choisi hier, je te choisis aujourd’hui, je te choisirai demain et je continuerai de te choisir tous les jours du reste de ma vie…
Ma voix s'étrangle quelque peu, dans ma gorge. Cet union, je l'ai rêvée durant des mois et à présent, le rêve devient réalité... À présent, c’est au tour de Caleb de prononcer ces quelques mots et de glisser à mon doigt, la promesse d’un amour éternel…
(c) WILD BIRD
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❝La vie est un voyage❞ où l'amour est notre boussole, la sagesse notre guide, et la patience notre compagnon de route
Joanne Prescott // Thomas Fraser // Andrea Hopkins // Nyls Norwood // Gregory Sutterlee // Valeria Myers // Eli Hartley // Stefan Salomon // Charlie Sharp // Ezra Keller // Oonagh Fitzgerald
41 ans, il assume son âge sans problème, essaie de se maintenir en forme avec une pratique du sport régulière et des tatouages pour fêter chaque année qui passe.
L'heureux marié d'une femme extraordinaire, généreuse, bienveillante et magnifique. La seule qui compte à ses yeux, son âme soeur. Siobhan qui désormais porte fièrement son nom...
Where the time is frozen
Where all the universe is open
Love isn't random, we are chosen
And we could wear the same crown
Keep slowing your heart down
We are the gods now
Détective privé, plus qu'un métier, c'est sa passion.
Les deux seules raison de me battre contre l'Univers tout entier
Dans un appartement du quartier ouest, qu'il partage désormais, depuis quelques mois, avec Sio et Maddie, son adorable petite fille. Son bordel? Il n'existe plus, il a réussit à faire de la place pour sa nouvelle famille. Un foyer qui devient un peu trop étroit, il faudrait sans doute rapidement y remédier...
Lovely Baby Dog. ; Karma
Partenaire de Prestige ; Pour toujours à tes côtés
La roue du Karma tourne, tourne et je risque de la prendre en pleine gueule...
Γ Grand amateur de vin
Γ Parle quatre langues
Γ Possède une montre offerte par son oncle pour sa majorité
Γ A un MV-Agusta 800 Brutale Rosso, qu'il a nommé Lucy (et on se moque pas, merci)
Γ Fan inconditionnel de poker et de cigares hors de prix
Γ Jure comme un charretier
Γ Fan des Legos, dans le plus grand des secrets
Γ Réalise des puzzle et des sudokus quand il a besoin de se détendre (ouais, habitude de vieux, bonjouuuur)
Sujet: Re: ♡ Sioleb's Wedding ♡ Mar 5 Mar - 20:33#
Sioleb's Wedding
Point de vue de Caleb Adelson ; le fameux, très angoissé mais impatient marié
J’ai la gorge nouée et je manque de salive après la longue tirade que je viens d’effectuer mais putain, qu’est ce que c’était intense. Si bon, effrayant mais à la fois salvateur de révéler à Siobhan ce qu’elle savait sans doute déjà. Je l’avoue, j’ai pris un temps infini pour écrire ces vœux, réduisant à néant un bloc notes entier, me privant de quelques heures de sommeil durant plusieurs soirées afin d’être le plus juste, criant de vérité et précis possible. Et mes confidences seraient incomplètes si je n'ajoutais pas avoir littéralement péter un plomb en rédigeant ces phrases tout droit sorties de mon cœur. C’est tellement difficile de résumer en quelques lignes l’immensité de l’amour que je porte à cette femme. La puissance de notre lien, la beauté de notre relation, le chemin que nous avons déjà parcouru et que nous continuons, jour après jour, à arpenter, main dans la main… Mais je pense avoir réussi cette mission quasi impossible. J’ai rempli ma part du contrat: Faire passer le plus beau et émouvant des messages. Et tandis que j’écoute Sio me confier ses propres sentiments, qu’elle n’a pas besoin de lire grâce à une feuille de papier tant elle connaît sur le bout des doigts ce discours qu’elle a sans aucun doute préparé avec le plus grand soin du monde, je sanglote, empoigné par l’émotion, ému comme jamais je ne l’ai été de toute mon existence. Chaque parole qu’elle prononce résonne dans ma poitrine, semblable à une véritable bénédiction. Je ne sais pas si je mérite cette déclaration, cette avalanche de sentiments qu’elle éprouve à mon égard… Mais je fais la promesse solennelle que j’en serais digne, chaque minute que j’aurais le plaisir de passer à ses côtés. Elle termine par un simple “Je t’aime” qui vaut tout l’or du monde, à mes yeux. Qui réussit à faire couler les larmes de bonheur que je retenais depuis si longtemps. Putain, qu’est ce que ça fait du bien, d’être simplement… heureux. D’avoir l’intime conviction que les étoiles s’alignent, d’être à la bonne place, au moment le plus parfait. Merci à toi, l’Univers, de m’offrir cette chance incroyable: d’être l’homme le plus comblé qui soit.
À mon tour d’attraper l’alliance que portera d’ici une poignée de secondes Siobhan, cette anneau que je récupère auprès de Stan, mon fidèle ami et témoin légendaire. Je pourrais presque oublier la frayeur qu’il m’a provoqué tout à l’heure, je pourrais presque oublier mon prénom tant je suis ancré dans ce moment que je ne pourrais jamais oublier. Ne lâchant pas du regard le merveilleux et renversant visage de celle qui ne tardera pas à devenir ma femme, je répète ces mots, y croyant plus que tout et à jamais:
Cette alliance est le symbole de notre amour et de notre engagement. Par elle, je joins ma vie à la tienne… Je fais de toi mon épouse légitime, je te donne mon coeur et mon âme. Je te promets de t’aimer et de te chérir. De t’être fidèle et de te soutenir, dans les joies et les peines, dans la maladie ou la santé. Maintenant et à jamais, parce que je te choisis, Siobhan. Je t’ai choisi hier, je te choisis aujourd’hui, je te choisirai demain et je continuerais de te choisir tous les jours du reste de ma vie.
Putain, Caleb, quelle formidable mémoire! Tu t’es souvenu de chaque mot, à la virgule près. Elle n’aurait pas pu se manifester… pendant tes études, par exemple? Afin que tu ne deviennes pas l’éternel cancre que tes parents rouspétaient sans cesse? Mais je crois plutôt qu’elle s’est préservée afin de retenir ces paroles qui sont et resteront jusqu’à la fin des temps les plus importantes que je n’aurais jamais l’occasion de prononcer. Celle qui scelle notre amour, qui érige dans ce présent l'immensité d’un avenir que je suis prêt à dévorer, tel un animal affamé. Une fois l’alliance enfilée au doigt de Siobhan, le maître de cérémonie nous informe que nous sommes à présent… Mari et femme.
ENFIN, PUTAIN DE MERDE! PRENDS ÇA DANS TA GUEULE, LE KARMA! Et je ne parle pas de mon adorable bébé chien, bien entendu…
Ne pouvant attendre une seconde de plus, j’approche mon visage de celui de Siobhan Adelson. Enfin, j’ai la chance, l’immense honneur même, de l’appeler par ce patronyme. Lui qui lui va si bien. Mieux que ça, même, qui était fait pour elle. Qui sonne parfaitement à mon oreille, comme une mélodie qui ne connaîtra aucune fin. Aujourd’hui, rien ne peut nous atteindre. Elle est magnifique, je suis comblé. Et le baiser que je dépose sur ses lèvres, en pressant doucement ses deux joues dans mes mains d’ordinaire bourrues mais pour le coup emplies de tendresse, est sans appel. Je suis fou amoureux de cette femme… Qui est enfin la mienne.
Les applaudissements derrière nous sont assourdissants. Du coin de l'œil, je peux m’apercevoir que l’intégralité de la salle est debout et je crois même repérer quelques hommes siffler fortement. Rugissant comme un lion, j’aurais presque envie de porter Sio à bout de bras, mais je réserve ce geste pour un moment plus adéquat. Comme lors de notre première nuit en tant que mariés, par exemple… L’émotion est à son comble et pour une fois, je ne compte pas la réprimer. Faufilant mes doigts dans le creux de la main disponible de Sio, l’autre tenant son merveilleux bouquet, nous descendons lentement les marches de l’estrade pour remonter cette allée, unis par les fabuleux liens indéfectibles du mariage. Nos sourires sont éblouissants, nous sommes protégés par une agréable bulle de tendresse, de bonheur et d’accomplissement. Nous sommes invincibles, rien ne peut nous arriver…
Mais lorsque je croise le regard d’Aiden, l’oncle que je considère davantage comme un frère, je sens que quelque chose se trame dans l’air. L’éclat que j’aperçois dans ses yeux est sans appel: Nous ne sommes pas au bout de nos surprises, cela ne fait aucun doute…
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L'âme soeur , la vraie, est un miroir, c'est la personne qui te montre tout ce qui t'entrave, qui t'amène à te contempler toi-même afin que tu puisses changer des choses dans ta vie.
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Tout s'enchaîne à une vitesse grand V aujourd’hui. Un de mes meilleurs potes se marie, ça y est. Et malgré que Siobhan ne me porte pas totalement dans son cœur, je sais qu'elle fait des efforts de son côté et que je devrais en faire tout autant. Je sais comment je suis et que ça ne peut pas plaire au monde, mais je crois aussi, que me faire bien voir par l’épouse (sous peu) de Caleb, est assez important. J’veux dire, ils vivent ensemble, se promettent d’ailleurs de nombreuses années ensemble, on pourra pas continuellement s’éviter, alors crever l’abcès c’est le temps. Et puis, j’ai préparé mon discours pour tout à l’heure, je ferais au mieux, de rentrer dans ses bonnes grâces, hein ? Je sais aussi qu'elle est faite pour lui. Entièrement. Quand je les observe, je lis beaucoup d’amour dans leurs yeux, je sais qu’ils ne font pas semblant et ça donne envie d’être à leur place. Je n’ai jamais été chanceux, il faut le dire. Vu mes incartades, j’suis surement pas fait pour le mariage. J’ai essayé, j’ai divorcé et je n’ai jamais retenté l’expérience. Caleb a ce courage, lui et je crois qu’il fait bien de déjouer dame Nature ! Tout comme Siobhan, ils sont aux portes de la seconde chance et nous sommes tous là pour en témoigner !
”
Aujourd'hui est un grand jour, un jour a marqué d'une pierre blanche. Non pas pour Ulysse, mais plutôt pour sa cousine Siobhan qui va se marier. Certains diraient même qu'elle va se faire passer la bague au doigt tandis que d'autres diraient qu'elle se passe la corde au cou. Chacun son point de vue après tout. De toute façon ce qui compte pour l'instant c'est qu'elle soit sûr d'elle et qu'elle n'ait pas agi sur un coup de tête… Enfin bref tout cela pour dire que le jeune homme était heureux qu'elle ait enfin trouvé chaussure à son pied et ne lui souhaitait de vivre qu'un pur et merveilleux bonheur au côté de son futur mari. Au moins une Fitz qui était heureuse et ça au vu de la famille c'était vraiment un exploit…
