la crackito Wildflower pour les crackships ! Atlantis
Jonas , Chay', Alan, Joyce, Richa's, Barry & Reyner
Wallace est sur sa 23ème année. Il réussit à reprendre sa vie en main malgré tout. Et fait en sorte que plus rien n'arrive à le faire vaciller du chemin qu'il veut prendre.
N'y fait plus tant attention que cela. Bien que plus son lien se renforce auprès de cette femme, Wallace ne peut s'empêcher d'avoir ses songes remplis de la fille au walkman. Oonagh... , la mère de son futur enfant.
Fait des études en animation depuis déjà trois ans. S'y passionne de plus en plus. Espère pouvoir intégrer une boite d'animation dans l'année. Commencer une carrière ou avoir déjà un début pour son futur.
Wally vient de changer d'appart. Le dernier lui rappelle des souvenirs trop récents. Il habite toujours dans le même quartier, mais simplement plus dans le même endroit. Il lui arrive aussi assez souvent d'aller passer quelques jours chez sa sœur.
I'm in a field of dandelions Wishing on every one that you'd be mine, mine And I see forever in your eyes I feel okay when I see you smile, smile @Oonagh Fitzgerald
Cela faisait quelques semaines que Wallace n’avait pas rendu visite à sa soeur Rosie, il avait le droit de passer quand il voulait, ne serait-ce que pour lui rendre visite, ou bien simplement passer un peu de temps chez elle, comme il le faisait tantôt quand il était bien plus genre. Maintenant qu’il avait son appartement, il devait s’avouer qu’il allait directement à son nid douillé.Mais en cette fin de journée, il voulait faire un p’tit tour. Peu surpris de ne pas croiser Rosie, il venait s’amuser avec le chien. Avant de saluer Queenie, qui daignait toujours autant lui répondre. Il passait quelques instants dans la maison avant de faire un peu le tour. Il ne fouillait pas, simplement, une porte mal fermée, et la curiosité du garçon venait le prendre. Sans se rendre compte qu’il trépassait quelque part auquel il n’avait potentiellement pas l’autorisation, Wallace continuait avant de voir un dossier d’ouvert. Il avait l’impression de rêver quand il voyait la photo. Oonagh. Pourquoi elle? Surpris, il venait faire le tour du bureau avant de voir que le dossier était à son nom. Sentant son rythme cardiaque augmenter, il venait tourner la page avant de comprendre rapidement qu’une enquête était à nouveau en cours sur elle. Il n’était pas des forces de l’ordre, mais il comprenait rapidement que quelque chose n’allait pas. Regard rapide porté sur la droite, avant de se dire que les dossiers, ils n’avaient jamais de copies non? Sans réfléchir aux portées de son action, Wally venait fermer le document avant de le prendre et de sortir de la salle.
Cœur qui battait à dix mille, Wallace commençait à paniquer. Que venait-il de faire? Si Rosie s’en rendrait compte, il allait se prendre un savon comme jamais, pire encore, si un collègue le trouve, c’est la prison direct. Mais il ne pouvait pas faire autrement. L’idée qu’Oonagh reparte en prison lui paraissait insupportable. infaisable même. Ce monde n’existe pas, et n’existerait pas. Impossible. Il comprendrait la hauteur de sa bêtise plus tard, mais pour le moment, il n’avait rien d’autre dans la tête que la sécurité de son amie. Wallace fuyait la maison de sa sœur pour prendre la route. Mais il ne savait pas où habitait Oonagh. Il avait repris contact depuis peu, mais n’avait pas osé lui poser ce genre de question. Par chance, en ouvrant le document, il trouvait la réponse rapidement. Sans perdre un seul instant, Wallace fonçait chez elle. Sans se dire que sa venue pourrait perturber la jeune femme. Mais il était bien trop tard maintenant pour reculer.
Une petite demi-heure passait, avant d’être à l’adresse. Dernier soupir, inspiration, expiration. Allez Wallace. Plus que quelques pas vers un avenir incertain. Il ne savait pas ce qui allait se passer une fois la porte toquée. Mais une chose était sûre, sa vie n’allait plus être la même du tout. Il avait cette impression, celle d’être devant quelque chose de grand, de très grand. Sans savoir si c’était pour le meilleur ou pour le pire. Mais il savait qu’Oonagh se trouvait derrière ces murs. Qu’elle n’était probablement pas au courant de ce qui se tramait sur elle. Et qu’il n’allait certainement pas rester les bras croisés. Surtout pour elle. Il venait donc réduire la distance avant d’utiliser son bras bionique, qu’il maîtrisait bien mieux maintenant. Rapide deux tocs, avant d’attendre. Anxieux de trouver Oonagh, il avait fait les marches et s’était même retrouvé dans un bâtiment communautaire. C’était donc ici que vivait la Fitzgerald? Se disait-il. Il venait finalement toquer, scellant ce futur. La vie de Wallace avait déjà été bouleversée une première fois quelques mois plus tôt. Mais elle allait l’être une fois de plus. Et ce bouleversement portait un nom.
Oonagh…
CODAGE PAR AMATIS AVATARS :
frierenart ; Wild heart la GOAT
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I close my eyes to dream
and hear a voice faintly
calling
out to me again..
Find her.
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Dernière édition par Wallace Hayes le Lun 18 Mar - 19:45, édité 1 fois
Joanne Prescott // Caleb Adelson // Andrea Hopkins // Thomas Fraser // Nyls Norwood // Gregory Sutterlee // Valeria Myers // Eli Hartley // Stefan Salomon // Charlie Sharp // Christa Alcaraz
L’ambivalence de mon visage pourrait porter à confusion: adolescente aux prémices d’une vie d’adulte, jeune femme fragile face au temps qui passe? La vérité est toute simple, presque risible: Trente ans au compteur d’une vie bien chancelante.
Coeur offert, piétiné, brisé et les morceaux recollés avec patience et tendresse. Vibrant désormais doucement pour Wallace, avec qui je vais avoir un enfant, à la fin du deuxième mois de l'année prochaine. Relation naissante et nos yeux rivés vers un avenir commun.
I'm waking up, I feel it in my bones
Enough to make my systems blow
Welcome to the new age, to the new age
Désireuse de rendre fière mon entourage, je me suis essayée à des études d’architecte afin de coller aux aspirations familiales mais qui se sont soldées par un lamentable échec. Et puis, à quoi pourrais-je prétendre après les mois d’isolement que j’ai vécu? Alors, je me suis trouvé un petit boulot, je suis une fière et dévouée pet sitter, appréciant la liberté de ce travail bien atypique et je reprends des études de criminologie, domaine qui me fascine, en parallèle de mon compte sur Instagram dans lequel je continue à propager des podcasts sans doute inconnus du grand public mais pour lesquels je me donne corps et âme.
Sortir de prison signifie perdre ce qui ressemblait le plus à un foyer. Déboussolée, j’avais plusieurs options sous la main, plusieurs points de chute envisageables… Mais j’ai préféré me noyer dans une pseudo solitude où je peux continuer à être entourée. Habitante de l'immeuble communautaire dans l'est de la ville, au troisième étage, appartement 3D, en colocation avec Nikkie, ma meilleure amie. Les voisines ont l’air sympa, je ne sais pas vraiment, je préfère passer pour un fantôme. Et avec mes revenus modestes, c’est un compromis plus que raisonnable.
Yes with your million eyes you're watching me
You talk behind my back
You spy on me
So I scream and shout to make you leave
But you're still here, you keep judging me
_ Voue un amour particulier pour les films romantiques, son préféré est “Hors du temps”
_ Dépensière compulsive, un véritable panier percé
_ Change de couleur de cheveux comme de chemise, comme dit l’expression
_ Consommatrice excessive de chaï latte et de muffins au chocolat blanc, son petit déjeuner préféré au café du coin
_ N’a jamais de batterie sur son téléphone et bien entendu, n’a jamais de batterie portable sous le coude
_ A déjà testé absolument tous les parfums de glace de son glacier d’enfance
_ Se cogne partout, tout le temps, sans raison. Elle est donc couverte de bleues en permanence
_ A été pom pom girl au lycée mais était très mauvaise dans l’exercice
_ Ressens cet étrange besoin de régulièrement faire des siestes
_ Adore l’odeur de la cannelle
_ Très superstitieuse, suit un compte instagram d’une sorcière blanche
_ A une incisive cassée à cause d’une mauvaise chute
_ Ne supporte plus de dormir dans une pièce dont la porte est fermée
_ S’enregistre en permanence, raconte sa vie grâce à des podcasts
Sujet: Re: Oolly - Leap of faith Dim 17 Mar - 18:27#
Leap of faith
I'm in a field of dandelions Wishing on every one that you'd be mine, mine And I see forever in your eyes I feel okay when I see you smile, smile @Wallace Hayes
Quatre ans. Je ne peux cesser d’y penser, tandis que je suis recroquevillée dans mon canapé, un coussin serrée entre mes cuisses, mon index tournoyant autour d’une mèche de cheveux que je ne cesse d’enrouler, comme un tic nerveux que je suis incapable d’éviter. Je n’ai pas eu la force d’allumer la moindre lumière, dans cet appartement au sein duquel je tente de me sentir chez moi depuis quelques semaines déjà. Par chance, je suis seule, ce soir. Sydney, ma colocataire, est de sortie et quelque part, tout au fond de mon coeur… Et bien, je ne sais pas quoi ressentir. Je suis partagée entre la satisfaction, le soulagement et la tristesse. Trinité dérangeante qui ne m’a pas quitté, tandis que durant quatre années, j’ai survécu en prison. Loin d’être nourrie, logée, blanchie, j’ai surtout eu le temps de ruminer. De me laisser envahir par des questionnements infinis, souvent nocturnes, alors que je ne trouvais pas le sommeil, allongée sur une couchette inconfortable au possible. Me demandant, inlassablement… Pourquoi? Comment? Alors que je possédais déjà les réponses mais que je ne voulais pas en avoir conscience. Désormais libre, je réalise que tout ceci n’est qu’une illusion. Quatre années, c’est long, et ces quarante huit mois m’ont transformé à tout jamais. Quatre ans, et la sensation de ne pas avoir convenablement payé ma dette. Qu’elle me suivra toujours, quoi que je fasse, où que je sois. Non, Oonagh, ne sois pas si défaitiste. Tout ceci est derrière toi, tu n’as plus à t’en inquiéter. Tu ne reverras plus jamais l’intérieur d’une prison… Car tu as appris, avec cette terrible épreuve de la vie, qu’on peut apprendre de ses erreurs. Et qu’elles servent un unique but: ne plus jamais les reproduire.
Afin de nourrir ces fragiles pensées positives, j’attrape mon smartphone, dans l’espoir de me changer les idées, en scrollant un fameux réseau social, dévorant avidement ces courtes vidéos qui me font sourire, rire, réagir. Car je ne suis pas morte, dans cette prison. Mon âme, mes caractéristiques et ma personnalité ont certes été réprimées mais je reste toujours… Oonagh Fitzgerald. Un peu différente d’autrefois mais toujours vivante, toujours debout. Salement amochée, certes, mais n’ayant pas abandonné la partie pour autant. Petit à petit, je me détends, relâche même l’étreinte portée par mes cuisses tétanisées, glissant doucement sur l’assise du canapé… Mais un coup sourd donné à la porte d’entrée me sort de mon état de relaxation. Sans le réaliser, je bondis hors de mon canapé et me plaque contre le mur le plus proche. Et sans le contrôler, je reproduis un comportement qui était un véritable réflexe dans la vie quotidienne en prison. Prenant quelques secondes pour respirer et réaliser que je ne suis plus enfermée entre les quatre murs d’une cellule, je trottine jusqu’à ma porte d’entrée, jette un coup d'œil à travers le judas… Et reconnaît Wallace Hayes. Sous le choc, je fronce les sourcils, recule de quelques pas, jouant de nouveau avec cette fameuse mèche de cheveux. Plusieurs questions apparaissent dans mon esprit embrumé, la première étant: Qu’est ce qu’il fait ici? Mais je ne peux absolument pas ignorer sa visite. Ce serait premièrement très malpoli et également une occasion manquée de renouer avec mon passé. Me raclant bruyamment la gorge, je finis par lui dire à travers la porte, l’autorisant ainsi à pénétrer dans cet appartement:
Tu… Tu peux entrer. C’est ouvert.
Je suis encore habituée à ce que ce soit un autre individu qui ouvre une porte, moi qui ai été privé de cette simple liberté durant mon incarcération. Comme quoi, on ne peut se défaire de gestes liés à un contexte que je suis loin d’avoir choisi. Quatre ans. Quatre ans. Quatre ans.
Comme j’aimerais claquer des doigts et qu’elles n’aient jamais existées, ces années de malheur qui m’ont davantage détruit que je n’oserais jamais l’avouer…
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Wallace est sur sa 23ème année. Il réussit à reprendre sa vie en main malgré tout. Et fait en sorte que plus rien n'arrive à le faire vaciller du chemin qu'il veut prendre.
N'y fait plus tant attention que cela. Bien que plus son lien se renforce auprès de cette femme, Wallace ne peut s'empêcher d'avoir ses songes remplis de la fille au walkman. Oonagh... , la mère de son futur enfant.
Fait des études en animation depuis déjà trois ans. S'y passionne de plus en plus. Espère pouvoir intégrer une boite d'animation dans l'année. Commencer une carrière ou avoir déjà un début pour son futur.
Wally vient de changer d'appart. Le dernier lui rappelle des souvenirs trop récents. Il habite toujours dans le même quartier, mais simplement plus dans le même endroit. Il lui arrive aussi assez souvent d'aller passer quelques jours chez sa sœur.
Sujet: Re: Oolly - Leap of faith Lun 18 Mar - 19:44#
Leap of faith
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Il n’avait pas encore réalisé ce qu’il avait fait. Non seulement il avait trahi la confiance de sa sœur, de son propre sang, mais qui plus est, celui de son pays. De ces forces de l’ordre. Alors, bien qu’étant citoyen américain, Wallace s’en contre fichait, mais cela le plaçait dans une position où le jeune garçon pouvait recevoir des conséquences à la hauteur à ce vol. Mais ce n’était pas ce qui lui passait par la tête, il n’y pensait pas une seconde pour le moment, non. C’était plutôt sa tempe qui battait, le sang affluant le plus rapidement possible à son encéphal. Essayant de trouver des réponses, trouver une suite logique. Trouver quoi faire, dire ? Il était obligé de le prendre, ce document. Que pouvait-il faire d’autre? Laissait Oonagh comme ça? Impossible. Il savait qu’elle avait fait de la prison, sans connaître le motif exact. Il n’y avait jamais pensé même. S’il devait le deviner, il n’y arriverait pas. Parce qu’il arriverait tout simplement à la conclusion qu’elle était innocente. Aussi simple que ça. Il n’avait pas non plus l’audace ou la curiosité pour le moment d’ouvrir le document, il avait simplement vu son nom, vu des recherches, que ce dossier était une preuve, une suite. Et il avait compris aussi sans trop de mal qu’il pouvait venir lui jouer des tours à nouveau. Et ce n’était pas possible. Inenvisageable. Non, Oonagh ne retournerait pas là-bas. Bien qu’il n’était plus proche d’elle comme avant, elle restait une amie avant tout, et il se sentait de le faire, comme l’intuition de venir attraper le papier et de s’enfuir avec. Il avait fait la route, l’adresse était sur le dossier, avant de se retrouver finalement devant la porte. Cette fameuse porte. Ce passage dans une autre vie, dans celle où il ne savait pas où il se trouverait dans quelques jours, semaines. Mais peu importait. Il y avait plus important. Elle.
Il toquait, avant de sentir la pression monter. Comment allait-elle réagir en le voyant. La dernière fois était il y a quelques années. Peut-être n’allait-elle tout simplement pas ouvrir. Est-ce qu’elle voulait le voir d’abord? Tant de questions se mettaient à fuser dans sa tête, dans son esprit. Si bien qu’il venait s’embrumer, se noircir alors que sa voix venait balayer toute cette ombre. Il entendait une voix familière, bien qu’un peu différente. Elle lui autorisait l’entrée. Soufflant une dernière fois, Wallace s’approchait pour poser sa main sur la porte, avant de tourner la poignée et de faire le premier pas vers elle.
La porte coulissait doucement, la tête de Wally dépassait quelque peu, avant de le laisser apparaître entièrement. En quatre ans, Wallace avait bien changé. Il était enfin devenu un homme, avait la carrure ainsi que l’aspect qui en découlait. Il voyait Oonagh se tenir droite, un peu plus loin, jouant avec une mèche de cheveux. La seule luminosité émanant de la pièce était la lumière projetée par la lampe. Le temps de faire la route, le voile des ténèbres était déjà bien présent. Il avait une à deux secondes pour observer Oonagh. Et voir cette femme. Cette amie qui avait disparue de sa vie d’un coup d’un seul. La Fitzgerald n’était pas la personne avec qui il était le plus proche dans la bande d’ami qu’ils constituaient ensemble avec quelques autres noms, mais il tenait beaucoup à chacune des personnes. Dont elle. Il n’aurait jamais fait ça si ce n’était pas le cas. “Sa… Salut.” Disait-il, en posant les yeux sur elle. Il ne savait pas comment la saluer. Il ne s’était pas imaginé cette scène, aussi idiot que cela pouvait paraitre. Il avait stoppé sa vision juste avant ça, et se trouvait bien bête devant elle. “Tu…” Tu es quoi? Bien là? Belle ? Changée ? Vas bien? Beaucoup de mots arrivaient sans qu’aucun ne prenne la priorité. Il devait avaler une nouvelle fois, et recommencer, sans cligner des yeux. “Ça faisait longtemps…” Il n’avait pas encore pensé à lui dire pourquoi il venait, Wallace ne s’était pas rendu compte qu’il pouvait sembler peut-être poussif. Il n’avait pas pensé à l’idée qu’apparaitre sans prévenir chez elle sans lui dire pourquoi pouvait être, déroutant. Étrange même. Mais il ne se démontait pas, et continuait à penser au passé quelques secondes de plus alors qu’elle était bien devant lui. Non ce n’était pas un souvenir, c’était bien elle, Oonagh. Son amie. Celle qui avait disparu du jour au lendemain sans donner de raison, avant d’apprendre qu’elle avait été incarcérée. Wally se souvient encore du choc qu’il avait reçu en l'apprenant. Il se souvient aussi avoir déboulé au poste, pour insulter les agents sur place, et terminer dans une cellule de dégrisement afin que Rosalie ne passe ensuite le récupérer. Mais tout de même, ce n’était pas possible pour lui. Avant de le réaliser finalement. Il n’allait pas laisser le passé se reproduire. Cette pensée était inconcevable. Impossible pour elle.
Il cherchait ses mots, qu’allait-il dire, allait-il aborder de suite le sujet, ou préférait-il d’abord avoir un semblant de conversation, au risque de se faire jeter, ou qu’elle prenne mal son arrivée, possiblement déplacée? Il devait le demander, tout d’abord, tenant le dossier dans la main humaine. “Comment tu vas?” Disait-il tout d’abord, réellement soucieux de son état. Autant de temps dans un endroit aussi horrible, ça change la vie non? Avant de sentir cette envie monter en lui, de lui dire qu’elle lui avait manqué, qu’il s’était fait du souci pour elle, comme tous les autres membres. Mais Wally était empathique, Wally se faisait du sang d’encre pour les autres, pour elle. Les mots passaient sur ses lèvres pour laisser son cœur sortir quelques syllabes. “Ca fait du bien de te voir Oonagh” Il était sincère, cela lui apportait un peu de baume au coeur de la voir libre, et d’aspect en bonne santé. Mais l’aspect n’était pas tout, il y avait le côté moral, émotionnel. Des domaines qu’il ne pouvait pas savoir, pas pour le moment. Et il avait toujours cette bombe dans ses mains, cet explosif prêt à détonner au moment où le jeune Hayes l’ouvrirait. Le minuteur n’avait jamais été aussi proche du moment fatidique. Les jours avaient laissé place aux heures. Puis, aux minutes avant d’atteindre les secondes. Était-il seulement prêt pour la déflagration qui allait suivre ? Il pensait l'être, mais quand était-il d'elle ?
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L’ambivalence de mon visage pourrait porter à confusion: adolescente aux prémices d’une vie d’adulte, jeune femme fragile face au temps qui passe? La vérité est toute simple, presque risible: Trente ans au compteur d’une vie bien chancelante.
Coeur offert, piétiné, brisé et les morceaux recollés avec patience et tendresse. Vibrant désormais doucement pour Wallace, avec qui je vais avoir un enfant, à la fin du deuxième mois de l'année prochaine. Relation naissante et nos yeux rivés vers un avenir commun.
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Désireuse de rendre fière mon entourage, je me suis essayée à des études d’architecte afin de coller aux aspirations familiales mais qui se sont soldées par un lamentable échec. Et puis, à quoi pourrais-je prétendre après les mois d’isolement que j’ai vécu? Alors, je me suis trouvé un petit boulot, je suis une fière et dévouée pet sitter, appréciant la liberté de ce travail bien atypique et je reprends des études de criminologie, domaine qui me fascine, en parallèle de mon compte sur Instagram dans lequel je continue à propager des podcasts sans doute inconnus du grand public mais pour lesquels je me donne corps et âme.
Sortir de prison signifie perdre ce qui ressemblait le plus à un foyer. Déboussolée, j’avais plusieurs options sous la main, plusieurs points de chute envisageables… Mais j’ai préféré me noyer dans une pseudo solitude où je peux continuer à être entourée. Habitante de l'immeuble communautaire dans l'est de la ville, au troisième étage, appartement 3D, en colocation avec Nikkie, ma meilleure amie. Les voisines ont l’air sympa, je ne sais pas vraiment, je préfère passer pour un fantôme. Et avec mes revenus modestes, c’est un compromis plus que raisonnable.
Yes with your million eyes you're watching me
You talk behind my back
You spy on me
So I scream and shout to make you leave
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_ Voue un amour particulier pour les films romantiques, son préféré est “Hors du temps”
_ Dépensière compulsive, un véritable panier percé
_ Change de couleur de cheveux comme de chemise, comme dit l’expression
_ Consommatrice excessive de chaï latte et de muffins au chocolat blanc, son petit déjeuner préféré au café du coin
_ N’a jamais de batterie sur son téléphone et bien entendu, n’a jamais de batterie portable sous le coude
_ A déjà testé absolument tous les parfums de glace de son glacier d’enfance
_ Se cogne partout, tout le temps, sans raison. Elle est donc couverte de bleues en permanence
_ A été pom pom girl au lycée mais était très mauvaise dans l’exercice
_ Ressens cet étrange besoin de régulièrement faire des siestes
_ Adore l’odeur de la cannelle
_ Très superstitieuse, suit un compte instagram d’une sorcière blanche
_ A une incisive cassée à cause d’une mauvaise chute
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Sujet: Re: Oolly - Leap of faith Dim 21 Avr - 18:47#
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Nous étions si petits, à l’époque. Deux êtres bien curieux, sans cesse à la découverte du monde, profitant de ses richesses sans évaluer que le lendemain pouvait être sombre et effrayant. Au sein de la bande d’amis que je partage avec Wallace, chacun pouvait prétendre à une place de choix, nos liens étant indéfectibles. Nous avons partagé tant de journées, en pleine nature, à rire, à se serrer les coudes, à s’émerveiller d’aventures complexes mais dont l’issue était toujours en notre faveur. Nous étions les rois d’un monde que nous forgions à notre image. Rien ne pouvait nous atteindre, nous étions heureux. Simplement en phase avec notre Univers.
Mais à présent, nous sommes des adultes. Enfin, je crois, non? Nous en avons l’air, en tout cas. Mais d’une manière ou d’une autre, nous restons dans notre coeur ces adolescents, ces enfants prêts à en découdre face à la moindre difficulté, pour qui rien ne comptait plus que leurs aventures et leurs chasses au trésor. Oui, nous tombions toujours sur notre précieux gain, notre quête n’était jamais vaine. Finirais-je, un jour, par trouver cette perle que chaque âme dans ce monde cherche désespérément….? Je n’ai plus foi en rien, mes croyances sont aux oubliettes. J’ai tant nourri d’ambitions, j’avais si confiance en l’avenir, avant qu’il ne me prive de toute liberté, avant qu’il ne m’arrache brutalement toute option de fuite acceptable.
À la vision de Wallace, je me tends, inévitablement. Voilà des années que nous ne nous sommes pas vus. Que pensera-t-il de moi? Je ne pensais pas que ce détail allait autant me préoccuper, oui, mais voilà, Wallace Hayes n’est pas n’importe qui dans mon passé. C’est un ami, certes plus jeune de quelques années, mais il reste l’un des vestiges d’une enfance que je regrette tant et que je chéris à travers d’agréables et tendres souvenirs. Protégée par une obscurité qui me pousse à être plus détendue, je salue mon invité surprise et murmure, dans un sourire:
Salut, Wally. Oui, très longtemps.
Trop longtemps, voilà ce que j’aurais eu l’audace d’ajouter, si je n’étais pas figée, telle une statue de pierre? Le surnom affectif que j’ai toujours adoré lui donner a filé hors de mes lèvres, sans que je le décide. Depuis ma sortie de prison, j’apprivoise mon environnement, tente de renouer avec mes anciennes habitudes… Tout en m’en constituant de nouvelles. Mais il y a des choses qui ne changent pas. Comme l’immense soulagement, couplé à la curiosité évidente, de le voir apparaître dans mon appartement. Je ne suis pas encore très à l’aise dans ce logement, et pourtant, je ne considère pas l’arrivée de Wally comme une intrusion, bien au contraire. Prise au dépourvue de sa question bien naturelle, je bredouille, mal à l’aise:
Comment je vais…? Comme une nana qui est récemment sortie de prison, je ne sais pas quoi te répondre d’autre, Wally.
Je ne suis pas agressive, pourtant, je reste plaquée contre le mur, incapable de me mouvoir. Sans doute suis-je en proie à des années et des années de conditionnement forcé. Je ne sais agir de mon plein gré, je suis sans arrêt en train d’attendre une approbation, l’accord d’autrui afin de me déplacer, d’agir, de penser. Mais tu es sortie, Oonagh. Tu es libre. Physiquement parlant, en tout cas. Mais dans ton esprit, tu es toujours en cage… Tournant en rond, espérant de tout ton cœur que tu finiras par tomber sur la clé qui sera en capacité de déverrouiller le cadenas de cette geôle de malheur… Reprenant mon souffle, je penche la tête sur le côté, fronce des sourcils, détail que Wally n’est sans doute pas en capacité de remarquer à une distance pareille et questionne, sans l’ombre d’une hésitation:
Wally, qu’est ce que tu fais ici? Comment as-tu obtenu mon adresse?
Suspicieuse, je peux sentir un frisson parcourir ma colonne vertébrale. L’espace d’un instant, très succinct, j’émets l’hypothèse que je suis en danger. Qu’on me veut du mal. Mais pas Wally. Pas lui. Non, sa venue est présage d’autre chose. Mais de quoi…?
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Wallace est sur sa 23ème année. Il réussit à reprendre sa vie en main malgré tout. Et fait en sorte que plus rien n'arrive à le faire vaciller du chemin qu'il veut prendre.
N'y fait plus tant attention que cela. Bien que plus son lien se renforce auprès de cette femme, Wallace ne peut s'empêcher d'avoir ses songes remplis de la fille au walkman. Oonagh... , la mère de son futur enfant.
Fait des études en animation depuis déjà trois ans. S'y passionne de plus en plus. Espère pouvoir intégrer une boite d'animation dans l'année. Commencer une carrière ou avoir déjà un début pour son futur.
Wally vient de changer d'appart. Le dernier lui rappelle des souvenirs trop récents. Il habite toujours dans le même quartier, mais simplement plus dans le même endroit. Il lui arrive aussi assez souvent d'aller passer quelques jours chez sa sœur.
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Wally était devant cette porte. Cette porte qui allait changer sa vie. L’impression que les pas qu’il allait faire lui feront prendre un chemin qui allait faire tout dérailler. Le sentiment de quelque chose de grand, incroyablement effrayant, mais il voulait tout de même y aller, tenter. Toquer tout en regardant droit dans les yeux ce futur incertain. Celui qu’il avait verrouillé en prenant ce dossier. C’était trop tard pour revenir en arrière à présent, bien trop tard. Mais il ne le voudrait pas de toute manière, faire demi tour. Il était là, devant chez elle, devant l’adresse qu’il avait vu sur le dossier. C’était ici que se trouvait Oo’. C’était à cet appart. Il toquait, avant d’attendre. Moment qui lui paraissait si long, l’impression que chaque seconde se transformait en heure, que son souffle pouvait se retenir presque indéfiniment. Il attendait un signe de vie de la femme, une précense, quelque chose.
Puis, c’était le moment d’entrer, après avoir l’autorisation, Wallace ouvrait la porte pour retrouver cette personne de son passé. Il ne savait pas comment réagir, ce qu’il fallait dire. Tout était si compliqué d’un coup. Même trouver ses mots, sortir des suites pour former une phrase. C’était incroyablement compliqué tout d’un coup. Probablement à voir avec Oonagh étant dans la pièce. Il n’était pas facilement déstabilisé Wally, il ne l’était plus. Mais ce soir, ici. Il n’y arrivait pas. Il balbutiait, oubliant totalement qu’il venait d’arriver à l’improviste chez elle. Peut-être avait-elle d’autres occupations, c’était sûr même. Il ne s’était pas posé la même question. Tout ce qu’il pensait à ce moment précis était en lien avec elle. Sa voix, elle était comme un relâchement, comme quelque chose qu’il attendait depuis si longtemps. Elle n’était pas à travers un téléphone, ni même à travers une porte ou une vitre. Non, elle était directe, il l’entendait bien, il la voyait bien. Son cœur palpitait à la voir, à se dire que oui, Oonagh était devant lui. Si longtemps, des années. Une nouvelle personne se trouvait devant lui, tout comme elle. Même si, au fond, il était toujours le Wally qu’elle connaissait. Mais Oonagh ne bouge pas, elle ne s’approche pas, elle reste au loin, dans la pénombre. Il ne s’attendait pas à recevoir une étreinte, ou quelque chose du genre, mais il ne pensait pas non plus qu’elle allait se figer, peut-être ne voulait-elle pas de lui ici, et qu’elle avait répondu favorablement par simple politesse ?
Wally se sentait mal tout à coup, à la réponse de son amie. Il ne voulait pas la braquer, ni dire quoi que ce soit qui puisse la mettre mal à l’aise. Il s’est fait du souci pour elle. Il aurait voulu aller la voir, aller lui apporter du soutien. Mais Ezekiel, Nikki étaient déjà là. Lui, il n’était que le petit, le petit frère qu’on avait dans les pattes. Du moins, c’était ainsi qu’il le pensait. Quand le choc de l’arrestation et le transfert était arrivé à ses oreilles, il voulait aller lui tenir compagnie. Mais il n’y arrivait pas. Il s’en voulait, fortement même. Il n’avait pas de réponse à lui apporter. Il avait peur de dire quelque chose de mal, alors il gardait le silence, juste à la regarder une ou deux secondes de plus avant qu’elle ne lui pose une question tout à fait légitime. Que faisait-il ici?
“Heu…” Alors, Hayes, il allait falloir être très bon sur le choix des prochains mots. Pour ne pas lui faire peur, pour ne pas qu’elle pense qu’il soit devenu un psyko. C’était l’opposé qu’il voulait. Mais comment lui dire, comment aborder le sujet. Il réfléchissait rapidement, sortait des scénarios, des idées, avant de tout laisser et de simplement lui dire. “J’ai… J’ai vu quelque chose.” Il commençait, sans bouger, sans entrer plus, il ne voulait pas prendre plus d’espace pour le moment. “J’ai…” Il la regardait le sol, avant de reprendre. “J’ai vu un document avec… Avec ton nom dessus Oonagh.” Il relevait les yeux pour chercher les siens. “J’ai rien lu, je sais pas de quoi ça parle entièrement, mais le peu que j’ai vu, ça m’a pas plu, ça m’a même fait peur…” Il se mordait la lèvre, avait le visage et les traits qui se tiraient, par inquiétude. Il avait peur pour elle, il ne voulait pas qu’il lui arrive de mal, il ne voulait surtout pas la voir replonger. La voir repartir dans une vie qui n’est plus la sienne. Elle ne méritait pas ça, Plus jamais. Il ne laissera pas Oonagh repartir, c’était une promesse à lui-même. “Oonagh, je… Je crois que j’ai fait une très grosse bêtise…” Avant de baisser la tête, réalisant à ce moment l’importance, la grandeur de son action. Ce n’était pas le vol d’un bonbon, c’était le vol d’un document au FBI. Mais peut importait. C’était pour elle, pour la bonne cause. Et il était persuadé qu’il le referait. “C’est en lien avec ton… Ton affaire…”
Joanne Prescott // Caleb Adelson // Andrea Hopkins // Thomas Fraser // Nyls Norwood // Gregory Sutterlee // Valeria Myers // Eli Hartley // Stefan Salomon // Charlie Sharp // Christa Alcaraz
L’ambivalence de mon visage pourrait porter à confusion: adolescente aux prémices d’une vie d’adulte, jeune femme fragile face au temps qui passe? La vérité est toute simple, presque risible: Trente ans au compteur d’une vie bien chancelante.
Coeur offert, piétiné, brisé et les morceaux recollés avec patience et tendresse. Vibrant désormais doucement pour Wallace, avec qui je vais avoir un enfant, à la fin du deuxième mois de l'année prochaine. Relation naissante et nos yeux rivés vers un avenir commun.
I'm waking up, I feel it in my bones
Enough to make my systems blow
Welcome to the new age, to the new age
Désireuse de rendre fière mon entourage, je me suis essayée à des études d’architecte afin de coller aux aspirations familiales mais qui se sont soldées par un lamentable échec. Et puis, à quoi pourrais-je prétendre après les mois d’isolement que j’ai vécu? Alors, je me suis trouvé un petit boulot, je suis une fière et dévouée pet sitter, appréciant la liberté de ce travail bien atypique et je reprends des études de criminologie, domaine qui me fascine, en parallèle de mon compte sur Instagram dans lequel je continue à propager des podcasts sans doute inconnus du grand public mais pour lesquels je me donne corps et âme.
Sortir de prison signifie perdre ce qui ressemblait le plus à un foyer. Déboussolée, j’avais plusieurs options sous la main, plusieurs points de chute envisageables… Mais j’ai préféré me noyer dans une pseudo solitude où je peux continuer à être entourée. Habitante de l'immeuble communautaire dans l'est de la ville, au troisième étage, appartement 3D, en colocation avec Nikkie, ma meilleure amie. Les voisines ont l’air sympa, je ne sais pas vraiment, je préfère passer pour un fantôme. Et avec mes revenus modestes, c’est un compromis plus que raisonnable.
Yes with your million eyes you're watching me
You talk behind my back
You spy on me
So I scream and shout to make you leave
But you're still here, you keep judging me
_ Voue un amour particulier pour les films romantiques, son préféré est “Hors du temps”
_ Dépensière compulsive, un véritable panier percé
_ Change de couleur de cheveux comme de chemise, comme dit l’expression
_ Consommatrice excessive de chaï latte et de muffins au chocolat blanc, son petit déjeuner préféré au café du coin
_ N’a jamais de batterie sur son téléphone et bien entendu, n’a jamais de batterie portable sous le coude
_ A déjà testé absolument tous les parfums de glace de son glacier d’enfance
_ Se cogne partout, tout le temps, sans raison. Elle est donc couverte de bleues en permanence
_ A été pom pom girl au lycée mais était très mauvaise dans l’exercice
_ Ressens cet étrange besoin de régulièrement faire des siestes
_ Adore l’odeur de la cannelle
_ Très superstitieuse, suit un compte instagram d’une sorcière blanche
_ A une incisive cassée à cause d’une mauvaise chute
_ Ne supporte plus de dormir dans une pièce dont la porte est fermée
_ S’enregistre en permanence, raconte sa vie grâce à des podcasts
Sujet: Re: Oolly - Leap of faith Dim 5 Mai - 16:33#
Leap of faith
I'm in a field of dandelions Wishing on every one that you'd be mine, mine And I see forever in your eyes I feel okay when I see you smile, smile @Wallace Hayes
Nous ne sommes plus des enfants. Cette époque est révolue, une vague illusion, fantomatique, nichée derrière nos épaules et espérer pouvoir renouer avec ce faste souvenir est une idée bien candide. J’ai beau être soulagée de retrouver Wallace, les circonstances sont bien étranges, car c’est la première fois que je le revois depuis quatre ans. Quatre années qui m’ont semblé être une véritable éternité. La petite Oonagh Fitzgerald semble presque fantasmée. Comment j’en suis arrivée là? C’est une question qui m’obsède depuis toujours, dans mon nouveau quotidien. Malgré ma capacité sans faille à relativiser, l'apitoiement n’est jamais loin. Les remords sont devenus un pain quotidien… Tout comme les regrets. Un océan de mauvaises décisions dans lequel je me noie, même si j’ai désormais attrapé une bouée de sauvetage. Même libre, je reste entravée, cherchant à savourer cette liberté loin d’être maîtrisée.
À travers la pénombre, je peine à le reconnaître. Lui aussi a bien grandi… Il est devenu un homme. Ce n’est plus le petit garçon timide, réservé mais si bienveillant que j’ai connu. Pour le dernier trait de caractère, je ne peux pas trop m’avancer, mais tout au fond de moi, je sais qu’il est toujours le même. Il a simplement changé, c’est le lot de tout un chacun. Les expériences de la vie ne laissent personne indifférent. La lumière est faible, je peine à capter son regard, pourtant, à la seconde où nous réussissons à obtenir cette connexion visuelle, sa voix tendue atteint mes oreilles et m’offre des explications hasardeuses. Je ne comprends rien. Je fronce des sourcils, tente de déchiffrer le discours hachuré de Wally. Toujours plaquée contre le mur, je secoue la tête et répète, déstabilisée:
T’as eu peur? Une bêtise? Attends, Wally, j’comprends rien, là…
Wallace Hayes, commettre un méfait? Mais dans quelle dimension je me retrouve, subitement?! C’est à n’y rien comprendre. Mais mon instinct me dicte de faire preuve de patience, d’écouter attentivement ce qu’il a à me dire. Je devrais plus souvent suivre les directives de ma conscience, on dirait. Lentement mais sûrement, les tenants et aboutissants de l’origine de sa visite surgissent, comme une évidence. Réalisant l’ampleur des dégâts, ma respiration s'affole, je finis par quitter mon rempart et déambule à travers l’appartement, tout en baragouinant, piégée dans une boucle infernale:
Putain… Putain… PUTAIN!
Oui, Oonagh, la vulgarité, c'est une très bonne option. Celle que je n’ai jamais acceptée, de par sa facilité, mais qui reste spontanée tandis que la situation prend une ampleur dramatique, me provoquant une suffocation de tous les diables. Mes pensées s’entrechoquent, je me sens épiée, alors, tout en passant ma main dans ma chevelure, je tente de me raccrocher à la réalité, n’oubliant pas mon invité surprise qui doit se retrouver pris au dépourvu:
Wally… Tu ne te rends pas compte, je…
Comment peut-il se rendre compte, de toute manière? Depuis ma sortie de prison, je n’ai renoué le contact avec personne et ma disparition n’a pas été réellement expliquée. Le clan Fitzgerald, dans son ensemble, était au courant de mes méfaits, bien entendu, mais n’ont jamais propagé l’information officiellement, telle une naissance ou un mariage dont on publierait un article dans le journal. Non, ce n’est pas le genre d'événement qu’on diffuse avec allégresse, et mis à part Ariana, une de mes défuntes meilleures amies, et Nicole, mon âme sœur amicale, personne ne sait. Personne n’a jamais su. Jusqu’à ce soir. Wallace, qui m’expose sa découverte, qui m’explique qu’il a trouvé des éléments nouveaux dans “mon affaire”. Alors, il sait tout? Il sait que je suis… une ancienne taularde. Terriblement mal à l’aise, pouvant même utiliser le mot “rabaissée”, je finis par me stopper net, après de longues minutes de comportements inexplicables, et tente tant bien que mal de me concentrer tout en disant, à seulement quelques centimètres de Wallace:
Ce dossier, si j’comprends bien… Il explique que je cours le risque de… D’y…. D’y retourner?
Ce mot. Prison. Il plâne dans notre discussion sans pour autant être prononcé. Il est coincé dans les tréfonds de ma gorge et me terrorise, m’effraie. Jusqu’à me pousser à imaginer un plan que je partage à Wally, m’agrippant au col de sa veste, dans un geste de pur panique tout en affirmant, le regard parasitée par une folie hors normes:
Il faut y aller, Wally. Au bureau du FBI, tenter de trouver d’autres preuves, les faire disparaître…
Oonagh, voyons, tu t’entends parler, à la fin? Tu es en train d’envisager une véritable hérésie! Et pourtant, je ne vois que cette issue. Que cette option afin de me libérer de ce fardeau qui m’attend. Je n’y retournerais pas. Non, je refuse de me rendre esclave de ce sort loin d’être favorable. Je ne peux pas être piégée dans cette boucle une nouvelle fois, ma décision est prise. Wallace peut lire cette certitude, dans mon regard: celle que mes impulsions sont réfléchies et que ma détermination est sans faille. Pourtant, les mains toujours plaquées contre sa veste, je laisse un soupire s’échapper de mes lèvres tremblantes et ajoute, une lueur de conscience animant enfin mes propos:
Wally… Tu… J’peux faire ça toute seule, tu sais.
Enfin, un soubresaut de conscience. La sensation de retourner dans un Enfer que je pensais avoir quitté à tout jamais et dans lequel je ne veux surtout pas voir Wallace Hayes m’accompagner. Car je sais qui est sa sœur, je sais l’immense risque qu’il prend s’il décide de venir avec moi. C’était écrit d’avance, Oonagh Fitzgerald est une éternelle hors la loi. Je pensais que tout ceci était derrière moi. Mais il faut croire que le retour à la vie simple et tranquille est une utopie en laquelle je devrais cesser de croire pour de bon…
CODAGE PAR AMATIS AVATARS :
frierenart ; Wild heart la GOAT
_________________
Break it to me
And I can handle the truth I can cope with whatever you're holding back
Wallace Hayes
447
Heavy is the Crown
Tom Holland
la crackito Wildflower pour les crackships ! Atlantis
Jonas , Chay', Alan, Joyce, Richa's, Barry & Reyner
Wallace est sur sa 23ème année. Il réussit à reprendre sa vie en main malgré tout. Et fait en sorte que plus rien n'arrive à le faire vaciller du chemin qu'il veut prendre.
N'y fait plus tant attention que cela. Bien que plus son lien se renforce auprès de cette femme, Wallace ne peut s'empêcher d'avoir ses songes remplis de la fille au walkman. Oonagh... , la mère de son futur enfant.
Fait des études en animation depuis déjà trois ans. S'y passionne de plus en plus. Espère pouvoir intégrer une boite d'animation dans l'année. Commencer une carrière ou avoir déjà un début pour son futur.
Wally vient de changer d'appart. Le dernier lui rappelle des souvenirs trop récents. Il habite toujours dans le même quartier, mais simplement plus dans le même endroit. Il lui arrive aussi assez souvent d'aller passer quelques jours chez sa sœur.
Sujet: Re: Oolly - Leap of faith Mer 22 Mai - 21:26#
Leap of faith
I'm in a field of dandelions Wishing on every one that you'd be mine, mine And I see forever in your eyes I feel okay when I see you smile, smile @Oonagh Fitzgerald
Le garçon faisait fuser sa cervelle. Cherchant les bons mots. Cherchant la manière de pouvoir expliquer à Oonagh ce qu’il faisait, chez elle, à une heure aussi tardive, mais aussi comment avait-il réussi à avoir son adresse. Il y avait tellement d'informations à lui donner, tellement d'éléments à sortir qu’il n’arrivait pas à faire le vide rapidement. Non, c’était plutôt confus et il avait peur de ne pas sortir les choses de la manière dont il le voulait. Mais il se lançait. Il lui disait. Lui faisait par de ce qu’il avait vu, découvert sur le bureau de Rosalie, sa sœur. Choses complètement impossibles. Non, il ne voulait pas qu’elle reparte. Peu importe ce qu’elle avait fait, c’était faux de toute manière non? Oonie ne semblait pas comprendre la gravité de la situation aux premiers mots, avant de lui annoncer verbalement. Wallace se rendait compte que ce qu’il disait ne faisait pas de sens. Possiblement. Alors il lui annonçait que c’était en lien avec son affaire.
Wallace observait ensuite la femme faire des vas et viens dans la pièce, ne tenant plus du tout en place, elle n’arrivait plus à rester immobile, comme figée comme tantôt. Elle avait ce besoin de se déplacer, comme à la recherche de quelque chose. Wallace la suivait des yeux alors qu’elle poussait des jurons. Wallace ne savait pas ce qu’elle avait fait. Il savait simplement qu’elle avait disparu du jour au lendemain, pour une raison qu’il ne connaissait pas. Il avait entendu que c’était lié à la justice, mais il n’avait jamais cherché à avoir la réponse. Par peur de la découverte qu’il allait trouver ? Possiblement. Mais ce manque d’information le poussait à froncer quelque peu les sourcils. A la voir dans tous ses états. Il se doutait que c’était grave, sinon ce document ne se trouverait pas sur le bureau de Rosie. Mais encore plus depuis sa réaction. Il voulait lui dire, lui dire qu’il ne se rendait pas compte, effectivement, qu’elle pouvait lui dire, qu’elle pouvait simplement l’aider à se rendre compte. Mais aucun son ne sortait de sa bouche quand il l’ouvrait. Il était sans mot, il ne savait pas quoi dire, comment l’aider, il avait simplement ce fichu dossier dans la main, pendant qu’Oonie était en roue libre. “Oonagh, je crois… Je sais pas si je comprends tout…” Disait-il, mais elle semblait bien trop dans ses pensées, dans son esprit pour l’entendre.
Elle venait finalement se rapprocher de lui, pour reprendre la parole. Son visage se transformait, pour montrer de l’incompréhension. “Je sais pas, je pense ? Je l’ai pas lu en totalité.” Il plantait son regard dans celui d’Oonagh, celui de Wally était plus lumineux que la femme. “ Ca parlait de nouvelles preuves, et d’une potentielle ouverture à nouveau d’enquête” Disait-il, en fouillant sa mémoire. Il ajoutait même. “Je… Je suis sûr que t’y ais pour rien, hein?” Il avait ce regard crédule, celui où il attendait simplement une confirmation de la femme. A ce moment-là, elle pouvait lui dire n’importe quoi qu’il acquiescerait. Tant il voulait y croire. De toute manière, non, il n’avait pas besoin d’y croire. Puisqu’il savait qu’elle était innocente. “T’y retournera pas, c’est impossible !” avant qu’elle ne s’approche encore, cette proximité qui en temps normal l’aurait déstabilisé, ce soir, était différente. elle lui expliquait une folie, ce à quoi, le cerveau du jeune homme ne venait pas le stopper. Il l’écoutait avant qu’elle ne commence à lui dire qu’elle pouvait le faire seule.
Complètement fou, Wallace venait à son tour attraper les mains de la femme, qui tenait toujours avec autant de force son col, avant de lui dire. “Et comment tu vas t’y prendre ? C’est mal me connaitre si tu penses une seconde que je vais te laisser y aller…” Il gardait le contact, avant de venir ajouter ensuite. “Il nous faut juste la carte d’accès et ensuite on peut tenter quelque chose” Il savait exactement où il pouvait s’en procurer une. Si le dossier venait d’un niveau comme celui de Rosie, il était certain qu’avec une accréditation comme la sienne, ils pourraient avoir accès à l’endroit recherché. Il n’avait pas besoin de lui demander si la dernière des Fitz’ était sûre de ce qu’elle s’apprêtait à faire. Il pouvait le lire dans son regard. “On a pas le droit à l’erreur. Tu as une idée de ce que ça pourrait être ? Genre des photos ? Un appareil? J’ai aucune idée de ce qu’on recherche. Je sais juste vite fait à quoi ressemble l’endroit, Rosie en parle de temps en temps.” Il n’avait pas la carte sur lui cependant. “J’pense qu’il faut qu’on repasse chez moi, j’ai pas la car..” avant de se souvenir qu’il avait pris les clefs du bureau de sa sœur dans la panique. “Attends” il sortait de sa poche un trousseau où une clef magnétique s’y trouvait. Coup de chance ou signe du destin ? Il venait regarder à nouveau la brune pour finir, avec la clef dans ses mains. “ Après ça, on est lié à la mort.” Il venait, comme par un rappel à leur enfance, à quand ils sortaient beaucoup avec la bande d'amis, tendre son petit doigt vers elle. S’il se lançait dedans, c’était ensemble jusqu’au bout. Wallace était quelqu’un de confiance, d’autant plus lorsque c’était la Fitz. Si cette dernière sautait dans l’inconnue, il allait la rejoindre sans hésiter. De son bras fonctionnel, il venait poser le document sur une table proche, pour l’ouvrir avant de se tourner vers Oonagh. Il ne l’avait pas lu réellement, il avait simplement vu quelques informations pour l’alerter. Mais là, il allait très certainement découvrir des choses très personnelles. Il ne voulait pas le faire sans le consentement de l’intéressée. C’était comme un autre acte de confiance, comme celui que le jeune Hayes venait de faire en lui apportant le dossier. “Je peux?” Tête légèrement tournée, il se voyait comme à une fenêtre sur le passée d’Oonie. Qu’à tout moment, il allait voir des draps sombre se soulever, pour savoir ce qui s’était réellement passé. Mais quoi qu’il arrive, il savait au fond de lui, que peu importe les mots, les photos ou quoi que ce soit qu’il allait découvrir. Rien au monde ne changerait la vision qu’il avait de la femme à ses côtés. Celle pour qui il allait enfreindre le FBI. Celle pour qui il serait prêt à perdre tout ce qui lui reste. Ce soir, une chose était certaine. Oonagh n’était pas seule. Wallace était son complice, son duo. Et qu’ensemble, ils ne pourraient jamais tomber.
Joanne Prescott // Caleb Adelson // Andrea Hopkins // Thomas Fraser // Nyls Norwood // Gregory Sutterlee // Valeria Myers // Eli Hartley // Stefan Salomon // Charlie Sharp // Christa Alcaraz
L’ambivalence de mon visage pourrait porter à confusion: adolescente aux prémices d’une vie d’adulte, jeune femme fragile face au temps qui passe? La vérité est toute simple, presque risible: Trente ans au compteur d’une vie bien chancelante.
Coeur offert, piétiné, brisé et les morceaux recollés avec patience et tendresse. Vibrant désormais doucement pour Wallace, avec qui je vais avoir un enfant, à la fin du deuxième mois de l'année prochaine. Relation naissante et nos yeux rivés vers un avenir commun.
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Désireuse de rendre fière mon entourage, je me suis essayée à des études d’architecte afin de coller aux aspirations familiales mais qui se sont soldées par un lamentable échec. Et puis, à quoi pourrais-je prétendre après les mois d’isolement que j’ai vécu? Alors, je me suis trouvé un petit boulot, je suis une fière et dévouée pet sitter, appréciant la liberté de ce travail bien atypique et je reprends des études de criminologie, domaine qui me fascine, en parallèle de mon compte sur Instagram dans lequel je continue à propager des podcasts sans doute inconnus du grand public mais pour lesquels je me donne corps et âme.
Sortir de prison signifie perdre ce qui ressemblait le plus à un foyer. Déboussolée, j’avais plusieurs options sous la main, plusieurs points de chute envisageables… Mais j’ai préféré me noyer dans une pseudo solitude où je peux continuer à être entourée. Habitante de l'immeuble communautaire dans l'est de la ville, au troisième étage, appartement 3D, en colocation avec Nikkie, ma meilleure amie. Les voisines ont l’air sympa, je ne sais pas vraiment, je préfère passer pour un fantôme. Et avec mes revenus modestes, c’est un compromis plus que raisonnable.
Yes with your million eyes you're watching me
You talk behind my back
You spy on me
So I scream and shout to make you leave
But you're still here, you keep judging me
_ Voue un amour particulier pour les films romantiques, son préféré est “Hors du temps”
_ Dépensière compulsive, un véritable panier percé
_ Change de couleur de cheveux comme de chemise, comme dit l’expression
_ Consommatrice excessive de chaï latte et de muffins au chocolat blanc, son petit déjeuner préféré au café du coin
_ N’a jamais de batterie sur son téléphone et bien entendu, n’a jamais de batterie portable sous le coude
_ A déjà testé absolument tous les parfums de glace de son glacier d’enfance
_ Se cogne partout, tout le temps, sans raison. Elle est donc couverte de bleues en permanence
_ A été pom pom girl au lycée mais était très mauvaise dans l’exercice
_ Ressens cet étrange besoin de régulièrement faire des siestes
_ Adore l’odeur de la cannelle
_ Très superstitieuse, suit un compte instagram d’une sorcière blanche
_ A une incisive cassée à cause d’une mauvaise chute
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Sujet: Re: Oolly - Leap of faith Lun 10 Juin - 12:36#
Leap of faith
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Mon passif dévoilé.
La honte qui gangrène mes réactions, qui me pousse à me comporter comme une folle, possédée par ces souvenirs traumatiques et cette peur viscérale de vivre cette angoisse une fois encore. Je ne retournerais pas en prison. Non, je n’y retournerais pas. Je n’ai jamais été aussi décidé à esquiver quelque chose dans ma vie. D’ordinaire, j’ai une fâcheuse tendance à plonger les deux pieds dans une situation complexe et néfaste. Je réfléchis après coup, je m'apitoie sur les conséquences de mes actes. Mais pas cette fois. Je remercie le ciel d’avoir poussé Wallace Hayes à me rejoindre ce soir, à m’informer de ce dossier, de ces preuves, de cette épée de Damoclès qui menace le sommet de mon crâne. Je réalise, silencieusement, à quel point les risques qu’il encourt afin de me transmettre cette donnée inédite sont grands. Je connais Wallace, je sais à quel point il est fidèle et droit, surtout envers sa famille. Il semble pourtant passer au-delà de cette trahison, mais au nom de quoi, je me pose toujours la question… Les interrogations sont nombreuses, sans doute trop. Je suis complètement perdue, ayant la sensation que mes erreurs passées me traquent et qu’elles finiront pas m’attraper afin de me mettre à terre. Inéluctablement.
Quand Wallace dégaine la carte magnétique de sa sœur, un objet que je connais très bien pour l’avoir découvert grâce à Raphaël, l’Espoir semble être de nouveau de la partie. Tous les éléments se mettent en place dans mon esprit, la suite devient si limpide. Nous devons y aller. Nous devons détruire ces preuves, chercher à comprendre. Dans ma logique, à aucun moment je ne réalise la gravité de l’infraction. Elle n’a aucune valeur face à la vérité qui ne cesse de tourner en boucle, dans mes pensées tordues:
Je ne supporterais pas de retourner en prison…
Mais cette confidence restera dans mon esprit, je n’ose pas la partager à Wallace. Ma panique est tellement palpable, à cause de mes réactions physiques, de ces mains que je tords, de ce souffle court. Coincée dans l’oeil du cyclone, je finis par m’apaiser, stoppant ainsi ma folle course quand je remarque un geste tendre, une raison de reprendre espoir. Le petit doigt tendu de Wallace me fait sourire. Un pacte enfantin que nous effectuons depuis toujours et qui trouve tout son sens, ce soir. Pas une seule hésitation ne me gagne tandis que je fais de même, accrochant mon auriculaire au sien, contact physique qui comporte une dimension émotionnelle sans précédent. Le temps est suspendu, tandis que Wallace poursuit en me demandant l’autorisation afin de parcourir mon dossier. Je n’ose pas prononcer le moindre mot, me contente d’hocher de la tête, lui accordant ainsi le droit de découvrir mon passé, de manière certes linéaire, occultant la dimension psychologique, ôtant ma parole, mon point de vue, toute justification qui pourtant serait nécessaire, voir même cruciale. Toutefois, je n’ose pas assister à ce spectacle. C’est trop douloureux, trop précoce. Je poursuis donc mes cent pas, tentant à plusieurs reprises de libérer le fond de ma pensée, jusqu’à me racler la gorge, attrapant mon sac à main, une lampe de poche et ma veste, tout en prenant étonnement les commandes:
Bon… On y va?
Nous quittons donc mon appartement afin de rejoindre la voiture de Wallace. Le chemin jusqu’au bureau du FBI s’effectue dans un silence perturbant, que je n’ose pas rompre. Wallace ne me juge pas, je le connais assez bien pour le savoir, mais à la fois, je sens que quelque chose a changé entre nous. Il connaissait Oonagh, la gamine de la bande des Goonies. Il connaissait Oonagh, la petite dernière du clan Fitzgerald. Et désormais, il réalise qu’Oonagh est aussi une criminelle, une jeune femme qui n’a pas hésité afin de participer à un braquage, quitte à pointer une arme contre le crâne d’une mère de famille. Et la Oonagh de cette nuit unique en son genre, peut-il seulement la percevoir…?
Enfin, nous arrivons à destination. Souhaitant être les plus discrets possibles, nous nous garons à quelques rues de l’immeuble, rejoignant le QG à pied. Les minutes semblent devenir de longues heures, tandis que nous entrons dans le bâtiment, rejoignant l'accueil où un détail loin d’être insignifiant pourrait rapidement devenir un problème. Me raclant la gorge, j’opte pour une attitude naturelle au possible tout en prenant les choses en main, souriant tout en m’adressant au gardien de nuit que je ne connais que trop bien:
Bonsoir, Jerry! Oh, j’ai simplement oublié quelque chose, dans le bureau de l’agent Hayes… Comment va ta femme? J’espère que tu l’as complimenté pour sa fournée de cookies de Jeudi matin et…
Patatra. Une sonnerie retentit derrière moi, me faisant sursauter. Une alarme qui signifie une seule chose: un objet métallique a été emporté par Wallace, qui franchit difficilement le portique, provoquant ainsi la suspicion de Jerry, qui bondit hors de son fauteuil, quittant son poste de surveillance afin de s’approcher de nous. Et dire que la Discrétion aurait dû être le maître mot dans notre escapade… On dirait bien que c’est raté! Le coeur battant, je me retourne, m'agrippe à la anse de mon sac à main, fronce des yeux, tout en espérant qu’une seule chose: Que tout au long de ce plan foireux, les choses pourraient finalement bien finir…
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Wallace est sur sa 23ème année. Il réussit à reprendre sa vie en main malgré tout. Et fait en sorte que plus rien n'arrive à le faire vaciller du chemin qu'il veut prendre.
N'y fait plus tant attention que cela. Bien que plus son lien se renforce auprès de cette femme, Wallace ne peut s'empêcher d'avoir ses songes remplis de la fille au walkman. Oonagh... , la mère de son futur enfant.
Fait des études en animation depuis déjà trois ans. S'y passionne de plus en plus. Espère pouvoir intégrer une boite d'animation dans l'année. Commencer une carrière ou avoir déjà un début pour son futur.
Wally vient de changer d'appart. Le dernier lui rappelle des souvenirs trop récents. Il habite toujours dans le même quartier, mais simplement plus dans le même endroit. Il lui arrive aussi assez souvent d'aller passer quelques jours chez sa sœur.
I'm in a field of dandelions Wishing on every one that you'd be mine, mine And I see forever in your eyes I feel okay when I see you smile, smile @Oonagh Fitzgerald
Même avec toutes les preuves du monde, jamais il n’allait croire qu’Oonie ait pu faire quoi que ce soit de mauvais. Il trouvera toujours de quoi remettre en cause tout ce qui pourrait être dit. C’était ainsi que Wallace fonctionnait. C’était de cette manière que son inconscient laissait vaquer ses pensées, dirigeait ses faits et gestes. Et surtout, que son coeur dictait comment traiter les informations. Quand il se rendait compte qu’il avait bel et bien la clef magnétique avec lui, c’était comme un pas de non retour. Il savait, elle le savait. Ils allaient le faire. Commettre quelque chose d’irréparable probablement. Mais pour le futur d’Oonagh, rien n’était trop risqué pour le dernier des Hayes. Il ne savait pas encore tous les tenants et aboutissants du dossier, mais tout viendrait à la suite. Pour le moment, il devait faire ce petit geste, celui qui pour beaucoup ne représenterait pas grand chose. Mais pour qui, pour Wallace, Pour Oonie, représentait le monde. Quelque chose d’aussi ridicule que deux petits doigts qui venaient entrer en contact. Mais qui voulait en dire bien plus, comme une promesse, un pacte qu’ils passaient en silence. Sans avoir le besoin de sortir de mot, qu’une simple respiration suffisait, un regard, cette pression qui venait tout sceller. Leur destin ne faisait plus qu’un à partir de ce moment. C’était ensemble qu’ils allaient poursuivre l’aventure.
Wallace ouvrait le dossier, avant d’y apprendre ce qu’il ne voulait jamais savoir. Mais il était soulagé d’apprendre qu’elle n’avait rien commis d’important. Que sa seule erreur aurait été d’être présente au mauvais endroit, au mauvais moment. C’était ça, la finalité de l’histoire non? Elle n’aurait jamais voulu braquer une banque Oonagh, ça n’allait tellement pas avec l’image qu’il avait d’elle, il ne pouvait pas croire autrement. Il savait, sans avoir besoin de lui dire à l’oral, sans avoir ce besoin d’avoir la confirmation. Wally savait qu’elle n’y était pour rien. Il avait tout juste le temps de prendre connaissance de quelques autres informations avant qu’elle ne lui fasse un petit rappel pour qu’ils partent. Elle avait raison, plus rapidement ils y seront, plus vite cette affaire se retrouvera devant eux. Il hochait la tête avant de partir rejoindre la voiture et prendre la direction du FBI. Il n’y avait jamais été lui-même, bien qu’il connaissait l’emplacement.
“C’est peut-être mieux si on se gare plus loin ?” Disait-il, avant de laisser la voiture quelque part où ils pourront vite la rejoindre en cas de soucis. Même si ce plan était le dernier des derniers. Ils n’avaient pas le droit à l’échec, c’était aussi simple que cela. Wallace suivait Oonagh, était un ou deux mètres derrière alors qu’elle accélérait le pas. Puis… La devanture. Le FBI… Tout se jouerait ici. Le futur de sa comparse. Il sentait l’excitation monter, mais surtout le stress. L’angoisse d’autant plus lorsqu’il voit un détecteur de métaux. Tantôt, la vue de cet appareil ne lui aurait rien amené, mais aujourd’hui, dans des circonstances comme celle-ci, tout allait capoter. Il savait qu’au moment où il mettrait les pieds au milieu de l’engin, tout allait sonner. Pour cause? Son bras. Lorsqu’il voyait Oonagh le distraire, Wallace priait tout ce qu’il avait avant d’y passer. Croyant qu’un petit miracle pouvait se produire et que ce dernier ne s’activerait donc pas. Mais les miracles n’arrivaient pas pour lui. Depuis un petit moment même… Sauf qu’il ne pouvait pas expliquer que tout cela venait de son bras. Non seulement Oonagh le découvrirait, mais le garde ne mettrait que quelques secondes à comprendre qu’il se trame quelque chose. Allez Wally, pense vite… Coup d’éclair qui lui vient en tête. Il se souvenait que dans la poche de son manteau se trouvait ses clefs, sur lesquels se trouvait un petit symbole en métal. Instinctivement, et d’une manière qui se voulait comme convaincante, comme si tout ce qui dit n’était que la pure vérité, Wallace sortait ses clefs pour les passer avec son bon bras, le détecteur sonnait. Il faisait mine de le décaler pour y placer la moitié de son corps sans que cela sonne, avant de vite se décaler et dire. “ J’avais oublié les clefs…” Il venait les reposer dans ses poches, avant de poursuivre. “Je vais finir par le retirer, c’est pas la première fois que ça me fait le tour…” Mimait-il, espérant que son jeu passerait. Il se disait qu’avec la vitesse qu’il avait eu à sortir les clefs et faire sonner la porte, peut-être que son mensonge passerait. Il regardait le garde qui plissait les yeux, avant de se tourner vers Oonie, il avait l’aire de lui faire confiance. Avant d’aller s’asseoir à nouveau. Wally ne se faisait pas prier et poursuivait Oonagh. Pour qu’au premier virage, il vient lui dire. “Putain, j’utilise jamais de portique, j’savais pas que ça sonnerait… L’angoisse” Disait-il, proche de la jeune fille. “Tu sais où il faut aller ?” finissait-il, prêt à la suivre.
Joanne Prescott // Caleb Adelson // Andrea Hopkins // Thomas Fraser // Nyls Norwood // Gregory Sutterlee // Valeria Myers // Eli Hartley // Stefan Salomon // Charlie Sharp // Christa Alcaraz
L’ambivalence de mon visage pourrait porter à confusion: adolescente aux prémices d’une vie d’adulte, jeune femme fragile face au temps qui passe? La vérité est toute simple, presque risible: Trente ans au compteur d’une vie bien chancelante.
Coeur offert, piétiné, brisé et les morceaux recollés avec patience et tendresse. Vibrant désormais doucement pour Wallace, avec qui je vais avoir un enfant, à la fin du deuxième mois de l'année prochaine. Relation naissante et nos yeux rivés vers un avenir commun.
I'm waking up, I feel it in my bones
Enough to make my systems blow
Welcome to the new age, to the new age
Désireuse de rendre fière mon entourage, je me suis essayée à des études d’architecte afin de coller aux aspirations familiales mais qui se sont soldées par un lamentable échec. Et puis, à quoi pourrais-je prétendre après les mois d’isolement que j’ai vécu? Alors, je me suis trouvé un petit boulot, je suis une fière et dévouée pet sitter, appréciant la liberté de ce travail bien atypique et je reprends des études de criminologie, domaine qui me fascine, en parallèle de mon compte sur Instagram dans lequel je continue à propager des podcasts sans doute inconnus du grand public mais pour lesquels je me donne corps et âme.
Sortir de prison signifie perdre ce qui ressemblait le plus à un foyer. Déboussolée, j’avais plusieurs options sous la main, plusieurs points de chute envisageables… Mais j’ai préféré me noyer dans une pseudo solitude où je peux continuer à être entourée. Habitante de l'immeuble communautaire dans l'est de la ville, au troisième étage, appartement 3D, en colocation avec Nikkie, ma meilleure amie. Les voisines ont l’air sympa, je ne sais pas vraiment, je préfère passer pour un fantôme. Et avec mes revenus modestes, c’est un compromis plus que raisonnable.
Yes with your million eyes you're watching me
You talk behind my back
You spy on me
So I scream and shout to make you leave
But you're still here, you keep judging me
_ Voue un amour particulier pour les films romantiques, son préféré est “Hors du temps”
_ Dépensière compulsive, un véritable panier percé
_ Change de couleur de cheveux comme de chemise, comme dit l’expression
_ Consommatrice excessive de chaï latte et de muffins au chocolat blanc, son petit déjeuner préféré au café du coin
_ N’a jamais de batterie sur son téléphone et bien entendu, n’a jamais de batterie portable sous le coude
_ A déjà testé absolument tous les parfums de glace de son glacier d’enfance
_ Se cogne partout, tout le temps, sans raison. Elle est donc couverte de bleues en permanence
_ A été pom pom girl au lycée mais était très mauvaise dans l’exercice
_ Ressens cet étrange besoin de régulièrement faire des siestes
_ Adore l’odeur de la cannelle
_ Très superstitieuse, suit un compte instagram d’une sorcière blanche
_ A une incisive cassée à cause d’une mauvaise chute
_ Ne supporte plus de dormir dans une pièce dont la porte est fermée
_ S’enregistre en permanence, raconte sa vie grâce à des podcasts
Sujet: Re: Oolly - Leap of faith Dim 18 Aoû - 14:11#
Leap of faith
I'm in a field of dandelions Wishing on every one that you'd be mine, mine And I see forever in your eyes I feel okay when I see you smile, smile @Wallace Hayes
Qu’est ce que nous sommes en train de faire, à la fin…?
Le projet est fou, aussi démesuré que mes pensées qui ne cessent de cogiter dans mon esprit. Agissant telle une marionnette, je me laisse porter par Wallace, par son sang froid, son positivisme à tout épreuve, son regard franc et son sourire quelque peu dissimulé. J’ai trouvé, sans le vouloir, un partenaire de taille dans cette nouvelle bataille inattendue. Et durant le trajet qui nous mène à notre cible, une métaphore apparaît dans mon esprit et je ne suis pas placée du bon côté de la barrière. Comme d’habitude. Le bien et le mal. L’éternel combat, l’affrontement par excellence. Le Yin et le Yang, le blanc et le noir, le thé et le café, le sucré et le salé. Les duels sont aussi nombreux que cocasses, pourtant, rien n’est risible dans le scénario de cette soirée. Elle est aussi surprenante, inédite que involontaire. Je me vois agir dans l’espace et ce dont je suis certaine, c’est que c’est une foutue mauvaise idée. Le délit est à peine voilé, la décision prise et la machine mise en marche. Aucun retour en arrière n’est possible, tout ce que je me contente de faire, c’est de marcher droit en direction d’une issue sans doute complexe et j’ai, en prime, le culot d’embarquer une magnifique âme afin de la ternir sans qu’elle ne le réclame. Je détruis tout ce que je touche, je le sais, j’en ai pleinement conscience et j’affiche une mine fermée et boudeuse tandis que nous nous mettons en route, direction le QG du redouté FBI. Je n’avance pas, je stagne et cela nourrit ma frustration éternelle.
Pourtant, je sais que je peux avoir confiance en Wallace. Sa remarque sur l’emplacement de la voiture, sa démarche assurée, son regard apaisant. C’est une multitude de signes qui ne trompent pas et qui me donnent le courage nécessaire afin d’assurer le show face au gardien de nuit on ne peut plus méfiant. Mon passage se fait sans encombre mais je ne peux pas en dire de même de celui de Wallace. Dès qu’il franchit les portiques, une succession d’alarmes se met en marche. Fronçant des sourcils, j’observe le manège se mettre en place et une tonne de questions vient s’entasser dans mon esprit déjà surchargé. Mais que cela signifie? Et puis, une vérité s’insurge, telle une évidence: après tout, je ne suis pas la seule qui possède des secrets. J’ai quitté Wallace quand il était adolescent. À présent, c’est un homme composé de son passif, de ses fêlures, de ses expériences de vie. Quand nous sommes enfin sortis de ce bourbier, il me fait la remarque du portique, je tourne une mine interrogative en direction de son visage et j’aimerais franchir le cap de la question interdite. Que veut-il dire par là? Mais le moment est plutôt mal choisi pour asseoir ma curiosité parfois plus que maladive. Je reste focalisée sur mon objectif principal de la nuit: dégoter ces preuves qui pourraient me conduire de nouveau à la case prison. Je fais preuve d’un égoïsme étonnant mais c’est plus fort que moi: je dois empêcher cette fatalité.
Je ne peux pas y retourner. C’est aussi simple que cela. Je. Ne. Peux. Pas. C’est impossible.
Nous poursuivons donc notre traversée, arpentant chaque couloir avec cette frousse incroyable nous collant aux basques, telle une ombre dans notre dos, un fantôme dont je ne peux me défaire et qui hante désormais Wallace. Bien entendu, je me sens coupable de lui faire vivre une pareille épreuve et à la fois, j’aimerais le remercier mille fois de rester là, à mes côtés. Il m’épaule, dans l’aspect métaphorique de la chose et chaque pas que je partage avec les siens est une véritable bénédiction. Après ce qui semble être une éternité, je m’arrête subitement, je pose une main sur son torse et prononce, tout en lisant le nom de “Rosalie Hayes” sur la plaque fixée sur une énième porte d’un énième bureau:
C'est... ici.
La pause est sans doute un chouia trop théâtrale et pourtant, mon cœur ne cesse de tambouriner contre ma poitrine. Faisant un vacarme incessant alors que chacun de nos mouvements s’effectue dans un silence précautionneux. Au travers d’un murmure infime, je questionne Wallace, souhaitant connaître son point de vue sur la situation:
Tu es certain de vouloir faire ça…?
J’aimerais ajouter “pour moi” mais je viens d’entendre un bruit suspect, à l’autre bout du couloir. Ce qui me force à attraper l’épaule de Wallace et de nous plonger dans les entrailles du bureau de Rosalie. Le souffle court, j’aperçois du coin de l'œil le faisceau d’une lampe de poche particulièrement puissante. La seule issue possible? Ce placard où nous pourrions peut-être nous cacher tous les deux. Nous devrions y arriver, il suffit de se coller l’un contre l’autre. Maîtriser notre respiration, ne faire aucun bruit. Nous devons tenter cette option, c’est réussir… ou échouer. Inutile d’ajouter que je n’ai aucune envie d’accumuler une nouvelle déception, la liste actuelle est déjà bien trop longue. Alors… ON FONCE!
CODAGE PAR AMATIS AVATARS :
frierenart ; Wild heart la GOAT
_________________
Break it to me
And I can handle the truth I can cope with whatever you're holding back
Wallace Hayes
447
Heavy is the Crown
Tom Holland
la crackito Wildflower pour les crackships ! Atlantis
Jonas , Chay', Alan, Joyce, Richa's, Barry & Reyner
Wallace est sur sa 23ème année. Il réussit à reprendre sa vie en main malgré tout. Et fait en sorte que plus rien n'arrive à le faire vaciller du chemin qu'il veut prendre.
N'y fait plus tant attention que cela. Bien que plus son lien se renforce auprès de cette femme, Wallace ne peut s'empêcher d'avoir ses songes remplis de la fille au walkman. Oonagh... , la mère de son futur enfant.
Fait des études en animation depuis déjà trois ans. S'y passionne de plus en plus. Espère pouvoir intégrer une boite d'animation dans l'année. Commencer une carrière ou avoir déjà un début pour son futur.
Wally vient de changer d'appart. Le dernier lui rappelle des souvenirs trop récents. Il habite toujours dans le même quartier, mais simplement plus dans le même endroit. Il lui arrive aussi assez souvent d'aller passer quelques jours chez sa sœur.
Sujet: Re: Oolly - Leap of faith Dim 13 Oct - 23:39#
Leap of faith
I'm in a field of dandelions Wishing on every one that you'd be mine, mine And I see forever in your eyes I feel okay when I see you smile, smile @Oonagh Fitzgerald
La mésaventure avec le portail aurait pu tout faire sauter. Sur cette vérité qu’il n’était pas prêt encore à révéler à sa partenaire du soir. Et le faire au coin d’un couloir, là où le danger se trouvait, là où tout se jouait, n’était vraiment pas le bon moment. Mais est-ce qu’il y aurait un bon moment? le coeur battant, c’était la question qu’il venait se poser, des mots qui venaient lui embuer l’esprit. Heureusement pour lui, il n’avait qu’à suivre Oonie pour l’instant, sur ses talons, le garçon ne manquait pas un pas. Il avait peur qu’Oonagh lui en veuille. Peur de faire une petite erreur qui pourrait signifier la fin de cette incursion. Ce qui n’était pas possible, c’était tout bonnement impossible pour lui. Ce futur n’était pas envisageable. De tout manière, aucun futur où la demoiselle n’était pas sans problème était faisable. Selon lui, ces derniers ne valaient pas le coup d’être vécu. Alors, sa cervelle rejouait en boucle la scène du portique, se disant qu’au final, tout était bon non? Que le garde n’y avait vu que du feu, qu’Oonie avait très bien rattrapée le tout et qu’ils pouvaient continuer sans se préoccuper de ce détail? Ou plutôt, tout n’était pas aussi simple…
Tantôt dans le noir, tantôt caché. Il progressait à ses côtés. D’un point de vue extérieur, on pouvait très bien croire à deux voleurs, ce qu’ils étaient finalement. Mais d’un tout autre type. Ils ne faisaient ça que pour le bien. Wally en était convaincu. Il ne faisait que rétablir un tort. Une erreur qui n’aurait jamais dû être. C’était vrai n’est-ce pas, qu’elle méritait que tout soit effacé non? Collé au mur, ils voyaient une lumière au fond, signe qu’un garde patrouillait, Wally retenait son souffle en même temps, presque inutilement était donné que l’homme était trop loin pour l’entendre. Mais la lumière était tout à coup de plus en plus proche, d’un réflexe, comme s’il avait toujours fait ça de sa vie, il attrapait la main d’Oonie pour l'entraîner derrière lui, attirant la femme à ses côtés, avant de se cacher dans ce qui semblait être une petite salle, avec un élément de cuisine en son centre, mais qui permettait surtout de pouvoir s’y cacher derrière. Dans la pénombre, il n’avait pas le temps ni l'intérêt de comprendre qu’il était dans une salle de pause, tout ce qu’il fusait dans son esprit était de ne pas se faire prendre. Tout comme le fait de ne pas remarquer d’être presque accroupis contre elle, ne laissant pas beaucoup de place pour bouger. Et encore moins cet autre réflexe, qui avait été plus vif encore que le fait de partir, celui de lui attraper la main.Comme vital, il n’avait même pas eu le besoin d’y réfléchir pendant plusieurs secondes, c’était venu d’un acte naturel. Et bien que le garde passait devant eux, il ne l’avait toujours pas lâché. Il ne voyait pas le visage de la femme, mais pouvait sentir son odeur, qui venait lui chatouiller son nez. Une odeur bien agréable, qu’il aurait aimé pouvoir sentir bien plus longtemps, pendant d’autres minutes, s’il ne devait pas se relever pour atteindre la fameuse pièce. L’endroit où tout allait se jouer… Le bureau de sa grande sœur… Rosie…
Trahir… Trahir son pays? Ce n’était pas bien, mais il allait vivre, surtout pour cet acte. Trahir le FBI? Pas de problème non plus. Mais trahir Rosie? Sa famille même ? C’était tout autre chose. C’était un combat qu’il n’avait jamais eu à mener. Il n’avait pas le temps pour y penser plus longtemps, il était déjà là, il l’avait déjà piétiné cette confiance en venant voir la jeune Fitz. C’était déjà trop, il avait déjà franchi la ligne, ce n’était plus maintenant qu’il allait faire demi-tour, surtout pas avec Oonie à côté. Il n’avait pas le temps de répondre à sa question qu’il se faisait alpaguer à l’intérieur. Tout comme le temps de faire la visite du bureau de sa sœur, là où elle passait le plus clair de son temps, le fameux garde continuait sa ronde. Bon sang, quand est-ce que celui-là allait les laisser tranquille ? Ils n’étaient pas bien lotie dans ce bureau. Pas de réelles cachettes, si ce n’était ce placard. Dans des mouvements rapides, agiles, se surprenant lui-même, il se retrouvait dans cet endroit avec elle. Endroit bien trop petit pour deux, il était complètement contre elle. Par chance, son bras était dans le coin opposé, mais tout le reste de son corps était contre celui d’Oonie. Dans un autre contexte, ce scénario aurait pu nourrir ses plus grands fantasmes, mais ici, la peur de se faire attraper, de ruiner la vie d’Oonie était plus importante, même si avoir son visage contre celui de la femme qu’il aimait, d’avoir sa joue contre la sienne, de n’avoir qu’à souffler pour qu’elle ressente son souffle chaud, qu’elle entende ses paroles. C’était une situation auquel il ne s’attendait pas. Il voyait le garde se stopper, pour sortir son portable… Ce dernier faisait sa pause réellement ici ? Devant le bureau ? Avec les quelques faisceaux de lumière qui passait, il voyait quelques mèches d’Oonagh voletant devant son nez. Il voyait le garde à travers une petite fente, alors, tout bas, un susurrement que seule elle allait entendre. “Il s’est stoppé, je sais pas ce qu’il fait, mais il bouge pas…” Avant de sentir quelque chose lui chatouiller le ventre, et de bouger d’un ou deux centimètres, ce qui le faisait entrer en contact contre la peau de la femme, joue contre joue réellemenent. Figé pour ne plus faire de bruit, il venait lui dire. “Merde, désolé…” un petit instant se passait, avant qu'il ne sorte son prénom. Simplement son prénom, avant de se stopper. "Oonie..." Son coeur battait la chamade, au point de presque se rompre. De la proximité, mais probablement aussi au toucher, elle pourrait presque l’entendre lui hurler tant de choses. Des choses qui lui faisaient peur comme en ce moment, mais surtout, des choses qu’il avait sur ce même cœur pour elle. Pourrait-elle peut-être l’entendre au travers de ces cycles bien trop rapides.
Joanne Prescott // Caleb Adelson // Andrea Hopkins // Thomas Fraser // Nyls Norwood // Gregory Sutterlee // Valeria Myers // Eli Hartley // Stefan Salomon // Charlie Sharp // Christa Alcaraz
L’ambivalence de mon visage pourrait porter à confusion: adolescente aux prémices d’une vie d’adulte, jeune femme fragile face au temps qui passe? La vérité est toute simple, presque risible: Trente ans au compteur d’une vie bien chancelante.
Coeur offert, piétiné, brisé et les morceaux recollés avec patience et tendresse. Vibrant désormais doucement pour Wallace, avec qui je vais avoir un enfant, à la fin du deuxième mois de l'année prochaine. Relation naissante et nos yeux rivés vers un avenir commun.
I'm waking up, I feel it in my bones
Enough to make my systems blow
Welcome to the new age, to the new age
Désireuse de rendre fière mon entourage, je me suis essayée à des études d’architecte afin de coller aux aspirations familiales mais qui se sont soldées par un lamentable échec. Et puis, à quoi pourrais-je prétendre après les mois d’isolement que j’ai vécu? Alors, je me suis trouvé un petit boulot, je suis une fière et dévouée pet sitter, appréciant la liberté de ce travail bien atypique et je reprends des études de criminologie, domaine qui me fascine, en parallèle de mon compte sur Instagram dans lequel je continue à propager des podcasts sans doute inconnus du grand public mais pour lesquels je me donne corps et âme.
Sortir de prison signifie perdre ce qui ressemblait le plus à un foyer. Déboussolée, j’avais plusieurs options sous la main, plusieurs points de chute envisageables… Mais j’ai préféré me noyer dans une pseudo solitude où je peux continuer à être entourée. Habitante de l'immeuble communautaire dans l'est de la ville, au troisième étage, appartement 3D, en colocation avec Nikkie, ma meilleure amie. Les voisines ont l’air sympa, je ne sais pas vraiment, je préfère passer pour un fantôme. Et avec mes revenus modestes, c’est un compromis plus que raisonnable.
Yes with your million eyes you're watching me
You talk behind my back
You spy on me
So I scream and shout to make you leave
But you're still here, you keep judging me
_ Voue un amour particulier pour les films romantiques, son préféré est “Hors du temps”
_ Dépensière compulsive, un véritable panier percé
_ Change de couleur de cheveux comme de chemise, comme dit l’expression
_ Consommatrice excessive de chaï latte et de muffins au chocolat blanc, son petit déjeuner préféré au café du coin
_ N’a jamais de batterie sur son téléphone et bien entendu, n’a jamais de batterie portable sous le coude
_ A déjà testé absolument tous les parfums de glace de son glacier d’enfance
_ Se cogne partout, tout le temps, sans raison. Elle est donc couverte de bleues en permanence
_ A été pom pom girl au lycée mais était très mauvaise dans l’exercice
_ Ressens cet étrange besoin de régulièrement faire des siestes
_ Adore l’odeur de la cannelle
_ Très superstitieuse, suit un compte instagram d’une sorcière blanche
_ A une incisive cassée à cause d’une mauvaise chute
_ Ne supporte plus de dormir dans une pièce dont la porte est fermée
_ S’enregistre en permanence, raconte sa vie grâce à des podcasts
Sujet: Re: Oolly - Leap of faith Jeu 17 Oct - 19:40#
Leap of faith
I'm in a field of dandelions Wishing on every one that you'd be mine, mine And I see forever in your eyes I feel okay when I see you smile, smile @Wallace Hayes
J’ai à peine le temps de réfléchir que mes jambes me portent jusqu’à ce bureau, cette angoisse, cet élément anxiogène que Wallace a découvert, cette erreur que je souhaite désormais corriger à tout prix. Pour laquelle je suis prête à commettre un délit, ni plus ni moins. Aie-je seulement appris quelque chose de ces quatre années passées dans l’Enfer qu’était la prison? J’ai la sensation d’être une gosse qui ne retient aucune leçon, une adolescente effrontée qui n’en fait qu’à sa tête et qui a le culot d’assumer ses choix sans aucune once de remords. Mais aux grands maux, les grands remèdes et depuis que Wally m’a informé que sa sœur, travaillant pour le FBI, avait des preuves contre moi qui menaçaient ma liberté, je n’arrive pas à raisonner correctement. Mes mains ne cessent de trembler, je vois flou et redouble d’un courage insoupçonné afin de braver tous les dangers. Rien ne pourra entraver ma volonté, elle est alimentée par cette peur de revenir en arrière, de connaître ce cauchemar comme seule issue de secours. Qu’il soit mon passé, mon présent et mon avenir.
Et je ne suis pas seule dans cette course, un allié inattendu mais sur lequel je peux solidement me raccrocher ne me quitte pas d’une semelle durant ma traversée, allant même jusqu’à provoquer des contacts physiques quand la peur d’être découverts se fait plus pressante que jamais. Des frissons parcourent ma colonne vertébrale à chaque seconde de notre périple mais dès que la main de Wally rencontre la mienne, je deviens plus fébrile que jamais. Cette proximité qui n’a jamais été de mise dans notre relation amicale mais qui prend le dessus, tandis que plusieurs fois, mon cœur menace de s’arrêter sous la pression… De nombreux sentiments s’entremêlent, jusqu’à me pousser à des questionnements qui n’ont pas leur place, en cette nuit bien étrange. Je dois faire le vide dans mon esprit, prendre une grande inspiration, me focaliser sur l’objet de notre mission: mettre la main sur ces fameuses preuves et les faire disparaître. Rien d’autre ne doit compter ce soir. Sauf l’imprévu qui provoque de sacrées montagnes russes, dans mes entrailles…
Oonagh Fitzgerald, un peu de concentration. Ouvre cette porte, faufile toi dans ce bureau et fais vite, surtout, le temps vous est compté!
Une fois de plus, nous voilà prêts à nous faire surprendre, nous, deux anciens enfants désormais adultes, qui se comportent comme des voleurs, des pilleurs… comme les chercheurs de trésors auxquels nous avons tant joué, autrefois… Mais l’enjeu n’est pas le même, la distraction n’est plus aussi futile. Il s’agit de la vraie vie, de la mienne, et de la manière dont elle pourrait être gâchée. Une fois encore. Je ne pourrais le supporter, je ne peux pas me laisser broyer par cette machine infernale qu’est l’injustice. Je ne le permettrais pas, pas plus que notre seule et unique chance de mettre la main sur ces preuves soit réduite à néant par un gardien qui semble nous suivre à la trace. Alors, direction le placard, où, par miracle, nous arrivons à nous tenir, Wally et moi. En étant compressés l’un contre l’autre, nos respirations se mélangeant, nos poitrines tambourinant sous l’effet de cette frayeur d’être débusqué à tout moment. J’ai l’impression que mon crâne est sur le point de se fendre en deux, à tout moment, mais je reste focalisée sur mon objectif et je tente de faire preuve de patience. Wally, quant à lui, s’occupe de surveiller le garde et m’informe qu’il s’est arrêté. Levant les yeux au ciel, je murmure un simple “merde…” et pose doucement ma tête contre la paroi du placard, priant tous les dieux pour qu’il décampe au plus vite. Mais si je dois me montrer honnête, cet interlude me plaît. Beaucoup. Trop. Une distraction étonnante, une bulle de quelques minutes qui me fait sourire, alors que la situation est plus que catastrophique. Je suis surprise de paraître aussi calme et légère jusqu’à ce que je réalise que cet état est seulement dû à la présence de Wally. Il m’apaise, me réconforte et m’offre de l’espoir. Comment fait-il cela? Je n’en ai aucune idée. Mais tout ce qui compte, c’est que je puise en lui la force de continuer. Quand je sens une de ses mains frôler mon ventre, je sursaute et tente de reculer, par réflexe, mais me cogne violemment contre la porte. La douleur, je connais, je m’y suis habitué depuis le temps. Mais… Ce que j’ai ressenti, ce courant d’électricité quand j’ai senti sa peau contre la mienne… C’était étrange. Très. Trop? J’aimerais qu’il recommence mais je n’ai pas la force de le lui demander. Et quand il prononce mon prénom, je plante mon regard dans le sien, que je réussis à détecter grâce à quelques rares bribes de lumière. Je réalise qu’il me captive, qu’il m’hypnotise… Il pourrait presque me faire perdre de vue la raison de cette incroyable prise de risque. Le souffle coupé, je me penche en direction de ses lèvres, sans comprendre ce qui me prend à agir aussi impulsivement et… OH, LE GARDE, IL VIENT DE S’EN ALLER! Alors, galvanisée par ce rebondissement essentiel pour poursuivre notre exploration en toute sécurité, je tapote sur l’épaule de Wally et m’exclame:
Oh, c’est bon, il est parti, en avant!
Ni une, ni deux, je quitte ce placard et réalise à quel point il était minuscule. Comment avons-nous fait pour tenir là dedans…? La réponse, je la connais, elle pousse même mes joues à virer au rouge mais pour le moment, je secoue la tête et part en quête du Saint Graal: le fameux dossier. Mon impatience est telle que, sans le vouloir, je commence doucement mais sûrement à mettre ce bureau sans dessus dessous. Je ne prends aucune précaution pour ranger les dossiers comme je les avais trouvés, je provoque un boucan infernal, qui, sans aucun doute, pourrait faire rappliquer illico le gardien de nuit. Mais je ne peux pas me contenir, je n’arrive pas à canaliser cette frayeur, elle prend le dessus, contrôle mes faits et gestes… Je lui fais confiance, elle seule peut me guider jusqu’à ces preuves que je finis par trouver, dans un des casiers de stockage, là, dans un des coins de la pièce. Pour l’ouvrir, je n’hésite pas à le forcer, grâce à un trombone que je déplie et que j’utilise comme une clé de fortune. L’opération ne prend guère plus de quelques secondes et quand un déclic se fait entendre, je lance un clin d'œil à Wally qui observe la scène, médusé. Réalise-t-il seulement à quel point j’ai changé, depuis la dernière fois où nous avons eu l’occasion de nous voir? Sans doute doit-il être déçu de la personne que je suis devenue…
Je n’ai pas le luxe de m’attarder sur ses réactions, dès que je peux tenir l’objet de notre quête entre mes mains, je m’empresse de l’ouvrir, de découvrir des témoignages, des photos, des éléments compromettants pour un crime que je n’ai pas commis mais qui implique Steeve, mon ancien petit ami. Par réflexe, je tente de dissimuler les photographies où on peut me voir, embrasser ce voyou que j’ai tant aimé autrefois. Par peur de froisser Wally? Je ne sais pas quoi penser de mon attitude mais être spontanée n’a jamais été une option. Je ne suis certaine que d’une seule chose: je dois me débarrasser de cette horreur. Maintenant. Ne cherchant pas plus loin, j’attrape la poubelle en fer, que je débusque sous le bureau et jette le dossier à l’intérieur, avant de réaliser que la suite de mon plan n’est pas réalisable. Enfin… Que le lieu est mal choisi, plutôt. Nous devons sortir, alors, je m’approche de la porte, remarque au loin le garde revenir dans notre direction, s’arrêtant à la machine à café de l’étage, qui est suffisamment éloignée pour nous accorder un peu de répit. Osant enfin faire face à Wally, j’attrape sa main et lui demande, de la voix la plus sérieuse dont je peux user:
Bon… Prêt à retourner dans ces foutus couloirs, partenaire? ALLEZ, ON COURT!
J’espère surtout pouvoir compter sur ma mémoire, je ne suis plus vraiment certaine du chemin à emprunter pour atteindre notre prochain point de sauvegarde. La pression regagne ma cage thoracique, je l’accepte, me dit qu’elle ne peut que m’encourager à donner le meilleur de moi-même. Comparant ma future traversée à une apnée olympique, je retiens mon souffle et fonce tout droit, sans réfléchir, comme si ma vie en dépendait, jusqu’à atterrir sur l’issue de secours menant au toit. Là où je peux, une fois remise de mes émotions, mettre le feu à ce qu’était à deux doigts de gâcher le reste de ma vie. J’observe les flammes dévorer ce semi-désastre, que j’ai évité grâce à l’intervention divine de Wally, je ne suis pas prête d’oublier ce détail. Sentant enfin un poids quitter mes épaules, je soupire, ose sourire et m’exprime enfin, observant Wally par dessus la poubelle enflammée:
Merci, Wally. Je sais que… ça te coûtait beaucoup, vis à vis de Rosalie…
Je peux presque sentir sa présence, observer ses cheveux blonds, son regard accusateur. Cette grande sœur que j’ai souvent croisé, à l’époque où avec la bande, nous étions sans cesse fourré ensemble, chaque soir après les cours, chaque week-end, chaque période de vacances… Que cette époque me manque. Nostalgique, je frissonne et, le regard perdu, bloqué sur ces bouts de papier qui se transforment lentement en cendres, je murmure, les yeux gorgés de larmes:
Tu… Te souviens, une fois, avec les Goonies, on s’était perdu dans les bois et on avait fait un feu de camp. Un peu… comme celui-là. Mais maintenant, les conséquences sont bien plus désastreuses…
Je viens de brûler une preuve fédérale. Sur le toit du bâtiment où je suis stagiaire. Mais qu’est ce qui m’a pris…? Je ne suis qu’une bonne à rien. Une éternelle optimiste qui finit toujours par… tout gâcher. Je fais un pas en avant, recule de… dix huit? Secouant la tête, je finis par tourner le dos à celui qui m’a tant aidé ce soir et demande, si naïvement:
Wally, est-ce que tu veux savoir… Pourquoi… J’ai fait un séjour en prison?
Je suis effrayée par sa réponse mais c’est la moindre des choses: lui offrir ce secret en guise de remerciement pour sa dévotion sans faille. Cette nuit est un pacte, un engagement sacré qui nous lie à tout jamais. Autant agir en adéquation avec son incroyable courage…
CODAGE PAR AMATIS AVATARS :
frierenart ; Wild heart la GOAT
_________________
Break it to me
And I can handle the truth I can cope with whatever you're holding back
Wallace Hayes
447
Heavy is the Crown
Tom Holland
la crackito Wildflower pour les crackships ! Atlantis
Jonas , Chay', Alan, Joyce, Richa's, Barry & Reyner
Wallace est sur sa 23ème année. Il réussit à reprendre sa vie en main malgré tout. Et fait en sorte que plus rien n'arrive à le faire vaciller du chemin qu'il veut prendre.
N'y fait plus tant attention que cela. Bien que plus son lien se renforce auprès de cette femme, Wallace ne peut s'empêcher d'avoir ses songes remplis de la fille au walkman. Oonagh... , la mère de son futur enfant.
Fait des études en animation depuis déjà trois ans. S'y passionne de plus en plus. Espère pouvoir intégrer une boite d'animation dans l'année. Commencer une carrière ou avoir déjà un début pour son futur.
Wally vient de changer d'appart. Le dernier lui rappelle des souvenirs trop récents. Il habite toujours dans le même quartier, mais simplement plus dans le même endroit. Il lui arrive aussi assez souvent d'aller passer quelques jours chez sa sœur.
Sujet: Re: Oolly - Leap of faith Jeu 21 Nov - 21:04#
Leap of faith
I'm in a field of dandelions Wishing on every one that you'd be mine, mine And I see forever in your eyes I feel okay when I see you smile, smile @Oonagh Fitzgerald
Couloir sans fin, il ne savait pas comment allait se terminer cette soirée, mais d’une façon ou d’une autre, elle n’allait clairement pas être la fin d’Oonagh Fitzgerald. Il ne se savait pas aussi courageux, aussi fou. Mais lorsqu’il avait cette idée en tête, une sensation désagréable parcourait son corps, lui traversait l’échine pour le faire frissonner sans s’arrêter. C’était tout simplement impossible. Quoi qu’il arrive, elle devait réussir, elle devait s’en sortir. Lui, de son côté, ne prêtait pas attention à ce qui pouvait advenir, tant qu’elle était en sécurité. Tant qu’il savait que son futur était sain et sauf… Esquivant les pièges, les situations qui manquaient de se faire prendre, il réussissait à atteindre la fameuse pièce, celle où tout allait se jouer. Comme l’impression d’être devant quelque chose qui allait modifier sa vie à jamais. Comme un pacte, mais d’une autre façon. Celui d’un serment entre eux deux. C’était quelque chose de s’être introduit ici, dans ce bâtiment. Mais la félonie n’était pas encore faite. L’acte, bien qui pensé fortement, n’était encore que dans les têtes. Il pouvait encore faire marche arrière, reprendre la raison, se rendre compte de la folie qu’ils allaient commettre. Un moment de lucidité, un moment de sagesse pour se rendre compte qu’à son tour, sa vie pouvait autant virer que le passé de la jeune femme. Mais il n’en avait pas besoin, il n’en avait que faire. Wallace était un Hayes, et si les Hayes étaient connus pour quelque chose, c’était probablement leur entêtement. poussé à l’interieur par Oonagh, Wallace n’avait pas le temps de réaliser réellement comment était la pièce, et où pouvait se trouver les preuves qu’il devait agir vite. Ce foutu garde… Toujours lui pour venir casser les pieds. Il ne faisait que son job, mais ne pouvait-il pas aller patrouiller dans l’autre aile ? Quelques secondes passaient, et Wallace se retrouvait dans un placard… Avec Oonie…
Être dans cet endroit, aussi proche d’elle, avait pour effet de le perdre. De le faire imploser intérieurement. D’un côté, il en aurait rêver, qui ne l’aurait pas ? Depuis petit, depuis qu’il avait appris ce qu’était l’amour, c’était elle. Ses premières amourettes, cette première version de l’amour où tout ce qu’il voulait, c’était aller cueillir ces quelques fleurs, marguerites, et pourquoi pas quelques pissenlits. Il était beaucoup trop jeune à ce moment, et tout ce qu’il voulait, c’était lui faire plaisir. Elle aussi probablement, qu’elle trouvait ça amusant d’avoir un plus petit que soit lui apportant quelques fleurs. Puis, venait la phase où il grandissait un peu plus, s’approchant de l’adolescence. Cette phase terrible où il se rendait compte ce qu’était réellement le mot aimer. Que c’était peut-être plus pur, mais aussi destructeur. Comme ce couteau qui venait se planter en lui quand il se rendait compte qu’Oonie, bah elle était trop âgée pour lui à ce moment-là. Que lorsque lui rentrait dans un âge où il pouvait se rendre compte des choses, qu’elle avait déjà quelqu’un… Et que même en étant dans son groupe d’amis, elle ne le voyait probablement pas mieux que ce p’tit gars là, courageux et sympa, mignon tout au plus. Sans jamais n’y voir quoi que ce soit de plus. C’était dur pour lui, il se souvient le nombre de fois où il s’en voulait d’être né si tard. De ne pas avoir le même âge qu’elle. De simplement pouvoir regarder de loin. Il voulait lui dire ce qu’il avait pour elle. Se confessait. Mais la peur de la perdre l’effrayait, cette peur de la voir disparaître pour cette raison. Il ne pourrait se pardonner s’il la faisait fuir. Alors, Wallace gardait ce crush, cet amour pour lui, qu’il confinait dans une partie de son cœur. Criant pour sortir tantôt, dormant et se nécrosant de l’autre. Jusqu’à ce jour, il ne voulait pas y penser, ne pas se faire d’idée, il ne pourrait pas le supporter, son cœur ne tiendrait pas cette nouvelle, cet ultime coup dans son cœur. Alors il se disait qu’elle était là, avec lui pour se sauver. Rien de plus. Le petit garçon au fond de lui ne pourrait plus se relever après tout ça… Donc il essayait de se focaliser sur ce garde qui ne bougeait pas, et non au parfum qui venait lui chatouiller le nez, à cette odeur qui venait lui apporter tellement de papillon dans le ventre, qui venait presque embrumer son esprit pour remplacer la présence du garde en quelque chose de complètement secondaire finalement. Puisqu’avec la pénombre, il ne voyait pas bien Oonie, et puis, s’il tournait sa tête vers elle, le pire pour elle pouvait se produire…
Mais bizarrement, ce n’était pas si insensé d’un coup. La proximité, ses pensées qui commençaient à toute disparaître, à ce petit sursaut qu’elle avait, le petit cri presque imperceptible qu’elle venait de produire, tout était beaucoup trop pour lui, si bien qu’il venait lui chuchoter son prénom. Avant d’y avoir un moment de flottement. Un moment où tout était flou. Un moment où Wally voulait se jeter, les quelques faisceaux de lumière, reflétant sur lui, donnaient une minuscule vision d’elle. Il voyait dans ses yeux des petits halos de lumière. Avant de baisser les yeux, sa tête est dangereusement proche de celle de son amoureuse. Il n’avait plus qu’un pas, non, pas un pas, qu’un mouvement de tête pour faire l’interdit, l'irréparable. Celui de venir lui voler quelque chose, ou plutôt, qui sait, garder un autre secret qu’il serait le seul à savoir, à probablement chérir si il venait à le faire. Il hésitait une seconde de trop, et lorsqu’il s’apprêtait à tenter le diable pour elle, pour lui, elle remarquait que le garde n’était plus là, sortant du placard d’aussi tôt. Pointe dans le coeur, Wallace s’en voudrait peut-être toute sa vie de ne pas avoir essayé…
Oonie ne parfait pas de temps, elle commençait déjà à se mettre à l’emploi, remuant tout ce qu’elle trouvait, Wallace, de son côté, était encore un peu sous le choc de ce qui venait de se passer. Sa tête lui intimait de reprendre ses esprits, pendant que son coeur peinait à continuer à battre, avec cette impression d’avoir loupé quelque chose, tellement focalisé sur le futur d’Oonagh, qu’il en avait oublié à penser au sien et son bonheur à lui aussi. Une ou deux secondes plus tard, il retrouvait une partie de ses esprits, pour s’approcher doucement de la porte, vérifiant qu’elle est fermée, et venait verrouiller doucement, tout en baissant les rideaux pour être plus tranquille, surtout avec le capharnaüm que provoquait la Fitz. Elle était douée dans ça, il paraîtrait. Surtout quand il la voyait vigoureuse, à chercher après ces fameuses preuves. Il ne savait même pas ce qu’il devait trouver, un document ? Un objet ? Aucune idée, mais il venait l’aider, cherchant son nom, n’ayant pas le moindre remord de mettre le bureau de sa grande sœur sans dessus dessous. Oonie semblait avoir trouvé, quand elle l'interpella d’un petit geste de visage. Wallace voyait la plus jeune des Fitz réussir un tour qu’il n’aurait certainement pas eu la dextérité de faire, avant d’être autant surpris que impressionné. Il n’y avait rien à dire, elle en avait de la ressource la jeune dame. C’était là, c’était donc là. Tout le mal de la soirée, tout ces efforts se trouvaient à présent dans le creux de ses mains. Et bien que Wally était curieux, jamais il n’irait lui demander quoi que ce soit, plutôt l’inverse même, son premier réflexe qui lui venait était de vouloir faire un pas en arrière, pour ne pas avoir à lui forcer la main, lui dire quoi que ce soit qu’elle ne voudrait pas, cela lui regardait qu’elle et elle-même. Bien qu’ayant aperçu une photo rapide, il pensait avoir vu quelque chose qui venait lui tirer le cœur, mais essayait de se convaincre que ce n’était que la pénombre qui lui jouait des tours. Elle était une femme à part entière, avait une vie qu’il ne connaissait plus. Il n'était finalement logique que quelqu’un ait remarqué à quel point elle était incroyable. Elle venait semblait vouloir jeter le document dans la poubelle, avant de se raviser, voulant prendre la fuite avec le dit document. Quelques pas plus loin, proche d’elle, il venait lui offrir un petit sourire, qui se voulait forcé après l’image qu’il avait entrevue, après ce moment troublant. “Une bonne fois pour toute, partenaire !” Venait-il finir sa phrase, avant de prendre la suivre à nouveau. Décidément, il en était réellement mordue, de cette fameuse Fitzgerald…
Confiance aveugle comme sur le premier passage, il est sur ses talons, un coup à droite, l’autre à gauche. Elle pouvait l'emmener en enfer qu’il la suivait tout de même. Mais ce n’était pas la chaleur de l’enfer qui l’accueillait, mais plutôt la fraîcheur de la nuit. Elle l’avait guidée sur le toit, probablement pour faire disparaître ces preuves une bonne fois pour toute. Laissant un pan de sa vie, quelque chose qui la retenait si loin en arrière disparaître. Elle souriait, il pouvait le voir grâce à quelques braises qui illuminait assez pour le remarquer. Il ne venait pas réagir à son soulagement, à son remerciement, il regardait le feu, sentant qu’aussi bien qu’il le voulait, il venait de briser quelque chose en lui à son tour. La confiance de sa grande sœur. C’était l’une des dernières choses qu’il avait. Wallace n’avait pas de mère, Rosie était la plus proche de ce qui pouvait signifier cela pour lui, représenter ce sentiment. Et peut-être qu’il venait de sacrifier tout ça pour elle. Sa voix craquelante, les larmes qui jonchaient son visage, venait le faire sortir de cet état catatonique. L’écoutant tout d’abord avant d’avoir le souvenir qui remontait en lui, du moment qu’elle indiquait. Oh que oui, il s’en souvenait… Comme si la scène se déroulait sous ses yeux. Elle n’avait pas tord dans ce qu’elle racontait. Ils venaient de faire quelque chose de grave, de très grave. “elles ne le seront pas si personne ne le sait.” Il venait faire un pas en arrière quand elle lui tournait le dos. Combat interne puissant pour ne pas avoir envie de se mettre des coups, de se retenir de s’arracher les cheveux pour ce qu’il venait de faire à Rosie. Faignant totalement cet ultime combat qu’il se passait en lui. Il voulait se rapprocher d’elle, lui tenir la main peut-être, mais cette fois-ci, il ne trouvait que l’acier dur dans son dos, qu’il venait toucher en se laissant glisser contre. Lorsque ses fesses touchaient le sol, il venait répondre à Oonie. Ne voulant surtout pas qu’elle se sente obligée de lui dire des choses qu’elle ne voudrait pas. “Te… Te force à rien Oonagh… Tu sais que… Je ne t’en voudrais jamais de ne pas me le dire.” Il voulait autant qu’il ne le voulait pas. “Si tu es prête à me le dire, ce secret brûlera ici aussi, si tu le souhaite…” Venait-il terminer, comme une marque de sa confiance, qu’elle pouvait lui dire, qu’elle pouvait s’ouvrir à lui d’autant plus…