-29%
Le deal à ne pas rater :
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 – 16 Go / 512Go (CDAV : ...
499.99 € 699.99 €
Voir le deal

Partagez

Dead Inside.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Eli Hartley

Eli Hartley
1205
The Red Feather (Camille ; elle)
L'iconique Kate Winslet
tears flight (av.) _ alcara (sign.) _ Psyko ♥ (crackship) _ WildHeart ♥ (bannière)
Joanne Prescott // Caleb Adelson // Thomas Fraser // Andrea Hopkins // Nyls Norwood // Gregory Sutterlee // Valeria Myers // Stefan Salomon // Charlie Sharp // Ezra Keller // Oonagh Fitzgerald

Si indélicate question qui pourrait presque m'offusquer... 45 années de vie, de peur, de doutes, d'incertitudes, de bonheur, de sourires, de joie, de désillusions. Un passé lourd et complexe et une seconde vie qui pourrait démarrer là, d'ici peu...

Dead Inside.  Fa102a4b865fbe196a50d0f847500faa2047ef04
Célibataire, statut que j'affirme d'un air convaincu alors que sur le papier... rien n'est moins sûr.
Marié du point de vue de la légalité, entourée d'hommes mais un en particulier occupe toutes mes pensées...

Dead Inside.  Tumblr_o3ae5f50j11tl9wfmo6_250

Horlogère, passion découverte grâce au destin il y a plus de deux décennies et qui ne m'a jamais quitté depuis. Tantôt escroc en la matière, tantôt créatrice de ma propre marque de montres, femme d'affaires accomplie qui tente de se racheter une conscience.

Dead Inside.  805900dcd5ec5cb0c0cb4ad3064039fc1cb63d1c
Pour le moment, aucun domicile fixe en vue, installée à l'hôtel, au dernier étage, suite privative qui me permet de me cacher/m'isoler, être au calme afin de réfléchir au mieux.
Dead Inside.  Tumblr_o22y2hOe8L1rpskloo7_250

Mama Hartley is Back


⦆Possède un rire très étrange, fort, qui interpelle dès qu’il se fait entendre.
⦆Accro à toutes les dernières technologies, écran addict assumée.
⦆Fan absolue des bijoux, de tout ce qui brille, elle a autour du cou un pendentif offert pour sa première fête des mères et aussi une émeraude, présent d’un amant qu’elle ne peut oublier…
⦆Joue du piano de manière effrénée, ne peut se passer de musique, des écouteurs sans fils toujours plongés dans les oreilles.
⦆A un rituel avant chaque échange orchestré (aka arnaque) : bois deux coupes de champagne, cul sec.
⦆Pourrait manger exclusivement sucré, une préférence affirmée pour le tiramisu et la panacotta.
⦆A déjà participé à des marathons, adore courir et l’endurance que cela exige.
⦆A obtenu son permis bateau très jeune.
⦆Déteste porter des jupes.
⦆Se frotte le nez à trois reprises, en boucle, quand elle est perdue dans ses pensées.
⦆Est une généreuse donatrice envers diverses associations et hôpitaux depuis toujours.

Dead Inside.  855948_h300

You make me
Feel like I'm livin' a teenage dream
The way you turn me on, I can't sleep
Let's run away and don't ever look back, don't ever look back
My heart stops
When you look at me, just one touch
Now, baby, I believe this is real
So take a chance and don't ever look back, don't ever look back


MES RPS EN COURS :

Hartley Broken Family
Lino
Charles
Staneli_2
✾ Creed (soon)
Uriel
Jayden
Trio de Copines

MES CONVOS SMS:

Stan
Creed
Théa

Dead Inside.  Vggoayr7_o

Here, my dear.

staff - to help you
https://basique.forumactif.com/t5416-cause-the-writtings-on-the- https://basique.forumactif.com/t5440-for-you-i-have-to-risk-it-a
MessageSujet: Dead Inside. Dead Inside.  EmptyDim 26 Nov - 19:41#

" Feel me now, hold me please
I need you to see who I am
Open up to me, stop hiding from me
It's hurting babe
Only you can stop the pain "

ft  @Stanislas Harlow  Dead Inside.  2112057220  


22h06.

La nuit est déjà tombée depuis plusieurs heures sur Monterey et pourtant, l’obscurité n’est clairement pas de la partie. Tout scintille, autour de moi: les vitrines des boutiques environnantes, décorées avec soin et passion, les guirlandes lumineuses dressées sur les enseignes, les reflets des écrans des smartphones tenus entre les doigts frigorifiés de centaines de passants, qui déambulent de parts et d’autres de ma silhouette figée.
Et pourtant, de mon point de vue, c’est le noir complet.
Je m’empêtre dans des sables mouvants, je piétine au sein d’une foule oppressante. En plein cœur du centre ville, à quelques mètres de ma boutique, je prends le temps de respirer, une main posée sur ma poitrine. Je manque d’air, d’objectivité, de temps et de patience. En proie à une crise de larmes provoquée par une haine sans nom, je tente de remettre de l’ordre dans mes idées, en me refaisant le fil de ces dernières heures.

J’étais sortie du lit plutôt de bonne heure mais d’humeur morose. Une forte charge de travail m’attendait à la boutique et j’étais déterminée à mener des activités légales, pour une fois. J’avais toujours la forte envie de lancer comme il se devait ma propre marque de montres et je devais fournir des efforts colossaux pour ne pas replonger dans mes arnaques en tout genre. Mais le mal était fait: depuis ma dernière transaction, je n’avais plus le goût de mon ancienne vie. Tout simplement car j'associe ce souvenir à mon dernier échange avec DanStan. Cette soirée magique, où nous nous étions retrouvés, et plus encore. Cette fois-ci, tout avait été différent. Nos échanges avaient repris la même dynamique, oscillant entre tension sexuelle et complicité renversante jusqu’à ce que j’apprenne, par un fâcheux incident, sa véritable identité.
Stan. Mon sauveur adolescent, celui qui avait eu le courage de me défendre alors que j’étais sur le point de me faire agresser. Ce jeune homme qui avait littéralement sauvé ma vie et mon intégrité, un être à qui je pensais régulièrement et qui était en réalité l’homme de mes rêves les plus intimes.
Ce rebondissement, je n’y étais clairement pas prête. Sous le choc et déstabilisée, j’avais entretenu un lourd silence depuis un échange par messages téléphoniques qui m’avaient laissé pantoise.
Moi qui avait tant espéré le retrouver, maintenant, je n’étais plus certaine de rien, le concernant. Étais-je éprise du souvenir, du fantasme? Tout était possible, si concret, presque trop effrayant. Et si je gâchais tout, avec lui…? Je ne voulais pas le perdre. Je ne pouvais pas me permettre d’essuyer un nouvel échec.

Et puis, il y a eu la découverte de l’état de santé de Harper.
Alitée, allongée sur un lit d’hôpital à cause d’un sérieux empoisonnement qu’on lui faisait subir depuis des mois et dont l’origine lui était inconnue.
Mais pas à mes yeux.
Mes deux billes bleues et effrayées savaient. Elles pouvaient lire la vérité, à travers un voile de fureur, d’incompréhension, de haine et de douleur.
C’était lui. Le maître chanteur.

Malgré la forte somme d’argent demandée, il n’avait pas cessé de me tourmenter. Il s’en prenait à Harper depuis tout ce temps, il ne comptait certainement pas s’arrêter là.
Et puis, il y avait eu ce courrier, que j’avais découvert entre deux factures, aux alentours de neuf heures, quand j’étais arrivée sur mon lieu de travail.
J’aurais pu reconnaître cette enveloppe entre mille. Toujours ce papier épais, presque jauni. Toujours ces lettres découpées dans plusieurs journaux, toujours ce même venin qui découle de chaque propos choisi.
Je n’en revenais toujours pas. Pétrifiée, médusée, entre mes doigts glisse un courrier que je connais à présent par cœur. Tel un poème qu’on apprend à l’école, c’est une mélodie entraînante qui se joue dans mon esprit torturé.

“ Je vais terminer ce que j’ai commencé. Je détruirais ta vie, peu importe la somme d’argent que tu pourras m’offrir. La personne qui compte le plus pour toi dans ta vie, je m’apprête à la faire disparaître, à tout jamais.

Tu vas tout perdre, Eli. “

Une missive qui sonne tel un cataclysme.
La fin est loin, le début tonne, comme un glas, le coup de foudre de trop. Celui que je ne peux éviter.

Harper.

Mon sang ne fait qu’un tour, je me précipite hors de la boutique, prenant tout de même le temps d’afficher une pancarte annonçant la fermeture exceptionnelle de l’établissement et de verrouiller à clé la porte. Au volant de mon SUV rutilant, dernière acquisition faîte grâce aux fugaces gains de ma dernière arnaque, je sens que je peux m’évanouir à tout moment. Instinctivement, je baisse le volume sonore de la radio, chassant toute distraction tandis que je finis par atteindre le domicile de Harper. J’ai obtenu l’information de manière détournée, et cela fait plusieurs jours que je passe devant chez elle, tout en discrétion, me demandant si un jour, je serais officiellement invitée à passer le pas de la porte de son propre chez elle. Ma fille, mon adorée, ma trop longtemps délaissé Harper.
Mais cette fois-ci, je dois trouver le courage nécessaire afin d’affronter mes peurs, mes angoisses et mes illusions afin de m’assurer qu’elle va bien.
Je dois me comporter en mère. Enfin.
La menace que j’ai reçu est chiffonnée, sur le siège passager et je n’ose poser un regard sur cette feuille. À elle seule, elle représente tout ce que j’ai toujours craint mais qui a fini par arriver. Inexorablement.
Tu as tout tenté Eli, mais tu vas perdre… Perdre… Tout perdre…

Reniflant et secouant la tête afin de chasser mes idées noires, je finis par bondir de l’habitacle et je me trouve devant la porte de la maison en quelques enjambées. Après avoir longuement et bruyamment expiré, je finis par toquer. Sonner. Crier le prénom de ma fille.
Mais rien. Pas de réponse.
Elle est de retour, cette peur. À me couper le souffle, à me glacer le sang. Jetant un œil sur la luxueuse montre enfilée sur mon poignet, je constate que vu l’heure, elle n’est pas au travail. Je sais de source sûre qu’elle est actuellement en arrêt, elle a toujours été chez elle vers cette heure là, alors… Alors… Alors…

Je dois en avoir le cœur net. Attrapant mon smartphone dernier cri, je tape le numéro de Harper, que j’ai également obtenu par la ruse. Je tente de l’appeler. Mais je tombe sur la messagerie. Sentant la panique grimper en flèche dans mon abdomen, je lui envoie un message. Deux messages. Trois messages.
Tous rejetés.
Non. Non, c’est impossible.

Faisant demi tour, je retrouve la chaleur et le confort de mon véhicule et me met à taper frénétiquement sur mon volant en cuir, comme une folle. Hurlant de toutes mes forces, je lutte pour ne pas fondre en larmes.
Non. Il n’a pas fait ça. Ce n’est pas possible…

Le temps d’un instant, je pense à contacter Connor. Mais aussitôt, je chasse cette solution de mon esprit. Je ne peux pas le mettre dans la boucle de cette histoire incroyable, cela réduirait à néant les chances de me réconcilier pour de bon avec lui. Si Harper est véritablement en danger, c’est à moi de la sauver. De m’occuper de ramener notre bébé à la maison.
Je lui dois bien ça. Oui, inutile de l’inquiéter…

Tandis que je fonds sous la pression, je décide de retourner à la boutique. J’y serais au calme, pour réfléchir, afin d’analyser toutes mes options afin de passer à l’offensive. Oui, je dois me fixer un but à atteindre.
Je dois le détruire. Pour de bon.
La journée est interminable. Les heures passant à la vitesse d’un escargot, je lutte pour ne pas fixer l’horloge murale installée face à moi, une véritable merveille d'orfèvrerie mais également l’objet de toutes mes inquiétudes. Ce temps qui passe est une prison contre laquelle je ne peux rien. Je tente plusieurs fois de contacter Harper, via différents canaux, mais comme seule réponse, j’obtiens toujours ce silence, détestable, insupportable, contagieux.
Je dois agir. Maintenant.

Sortant enfin de mon commerce, tandis qu’un vent s’engouffre sous mon manteau afin de m’anesthésier pour de bon, je marche, j’erre, sans but, dans les rues de Monterey.
Et enfin, de mon esprit brumeux jaillit une idée.
Toute simple. Si évidente que je ne comprends pas comment je n’ai pas pu y penser avant.
Sans doute car c’est un homme que tu cherches à fuir mais qui revient, sans arrêt, dans ton quotidien, chère et tendre Eli…

Le téléphone collé à l’oreille, espérant de tout cœur qu’il finisse par décrocher malgré mon absence de réponses à ses dernières tentatives d’appel, je lève les yeux et l’aperçoit.
Magie ensorcelante, mirage dont je doute à peine.
Ce visage.
Cela ne peut pas être un effet de mon imagination.
Pour la première fois depuis des heures, je prononce un mot. La gorge enrouée, les lèvres asséchées, je finis par murmurer, me demandant même s’il m’a remarqué, dans la foule:

Stan…

Qui a dit que le sort ne m’était pas toujours favorable…?


_________________

Where have you been?
I've been everywhere, man
Looking for someone
Someone who can please me
Love me all night long
Revenir en haut Aller en bas
Stanislas Harlow

Stanislas Harlow
173
Psyko // elle
Léo Dicaprio
Delena_♡ (ava) Tumblr (gifs) Psyko (Crackship)
Siobhan ♡ Delia ♡ Sawyer ♡ Shelby ♡ Sofia ♡ Soraya ♡ Adaline ♡ Magdalena ♡ Ezio ♡ Gigi ♡ Nicole

L'âge n'est qu'un nombre et non un état d'esprit. Bien que tu affiches aujourd'hui le nombre quarante sept, tu ne t'estimes pas aussi près de la cinquantaine que ça... voyons ! Tu es né un matin d’hiver, le 28 novembre 1975.
Dead Inside.  70be24dba6ccf23ffafa644a9b52716ea9373416

Le cœur à ses raisons, que la raison ignore. Tu as plus d'une femme dans ton cœur, aussi frivole que tu es. Mais y'en a qu'une qui fait battre ton cœur comme jamais ; Seras tu assez courageux pour le lui dire ?
Dead Inside.  Tumblr_myjit1NKN01s8aql3o3_250

Tu es le président-directeur général (pdg) d'une grande holding financière. Avec ta jumelle qui possède des actions, tu sais que tu peux compter sur elle, en cas de pépins. Parce qu'officieusement, tu es un arnaqueur professionnel de haut niveau. Comme maman et papa l'étaient.
Dead Inside.  Giphy
Mes rps en cours : {4/3}
Je suis indisponible

✰ w/Eli ♡Les Harlow
✰ w/Team Groom (EVG de Caleb)
✰ w/Joanne


7/7

staff - to help you
MessageSujet: Re: Dead Inside. Dead Inside.  EmptyLun 27 Nov - 3:52#

" Feel me now, hold me please
I need you to see who I am
Open up to me, stop hiding from me
It's hurting babe
Only you can stop the pain "

ft  @Eli Hartley  Dead Inside.  2112057220  


Il est un peu plus de vingt-deux heures.

Au milieu de la rue, je tente de faire le vide dans ma tête.
Celle-ci est en vrac, j’ai perdu la notion du temps. Je veux juste qu’elle revienne. Sam. Ma nièce adorée. Je veux qu’elle revienne auprès de sa famille. Je veux que ma sœur puisse serrer de nouveau son enfant dans ses bras. Je me sens impuissant, tellement con. Rien n’est plus pareil depuis qu’elle a disparue. Tout est disloqué, en bazard et je tente d’aider au mieux, mais je sais que ce n’est pas suffisant. J’aimerais faire plus, mais j’en suis incapable. Et la seule personne vers qui je me suis tournée ne peut pas faire plus qu’il n’est en train de fournir pour nous aider. J’ai confiance en lui, je sais qu’il y arrivera. Je ne veux pas lui mettre une quelconque pression sur les épaules, étant donné les préparatifs de son mariage imminent mais j’ai besoin d’être certain qu’il soit sur le coup pour retrouver ma belle Samuelle.

Pendant toute la journée, j’ai erré dans les rues de Monterey, comme un vrai bon à rien. Dépensé autant d’argent que nécessaire pour mettre plus de personnes que possible sur les dernières traces de ma nièce adorée. J’ai aussi appelé les autorités à Kona pour voir où ils en étaient et… toujours rien. Non, toujours rien. En quelques semaines ma vie s’est transformée en véritable enfer. Je n’ai pas eu la chance d’avoir des enfants, et c’est pas faute d’avoir cherché la femme compatible mais les enfants de ma soeur, sont toute ma vie. Je les aime tous, sans aucune exception. Alors je peux me montrer dur avec certains, plus tendres avec d’autres mais je ne fais aucune différence. Qu’ils soient biologiquement lié à Silver ou non, ce sont des Harlow à part entière et je remuerais ciel et terre pour leur bonheur, pour leur épanouissement et je serais toujours derrière eux pour les féliciter, les gronder et les encourager à poursuivre leurs rêves. Oui, ce ne sont pas mes enfants, mais je les considère tel quel. Ce sont mes enfants, d’une certaine façon.

Je suis passé voir Silver en début d’après-midi, elle aussi remue ciel et terre pour retrouver sa fille. Son état m’inquiète, elle ne dort plus, ne s’alimente plus, tente de retracer avec précision, les déplacements de Sam le jour de sa disparition. Elle n’a pas voulu de mon aide, enfermée dans sa propre bulle, ses défenses ne m’ont pas permises d’entrer. Mais c’est ma jumelle, je sais exactement ce qu’elle ressent, c’est en moi également. J’absorbe, telle une éponge, ses humeurs, ses chagrins, ses ressentiments, son incapacité à venir en aide à son enfant. J’absorbe tout. Vraiment tout. Et la sensation n’est pas du tout apaisante. Je veux aider, mais je ne sais pas comment faire.

Sauf retrouver Caleb, après cette visite difficile à ma sœur. J’ai besoin de solliciter son aide. L’entrevue a été longue, mais nécessaire. Et me retrouvant désormais dans les rues de Monterey, à errer comme une personne qui a perdu ses facultés, je sens mon téléphone vibrer dans la poche de ma veste en daim. Je l’en sors, sans avoir le temps d’y jeter un œil que j’entends mon prénom, par-dessus mon épaule. C’était à peine audible mais je l’ai entendue. La foule autour de moi est dense cependant, je peux reconnaître dans ce brouhaha assourdissant, cette voix si mélodieuse pour mes oreilles. Je me retourne, le téléphone dans mes mains, cherche à peine un dixième de seconde lorsque j’aperçois enfin son doux visage angélique. Ses joues roses, son teint clair, ses cheveux blonds… Et tout de suite, je me sens mieux. Je sais qu’à ses côtés, je pourrais tout affronter. C’est bête, mais j’ai l’impression qu’il n’y a pas de place à l’homme apeuré auprès de cette femme, il ne reste que l’homme sûr de lui, confiant.

Eli ?

Il ne me faut que quelques secondes pour la rejoindre, pour traverser la foule, repousser quelques personnes pour me laisser passer. Sans quitter son regard, je ne veux pas la perdre, elle aussi. Et mes mains se posent délicatement sur le haut de ses bras, retrouvent naturellement ses épaules, et sans me rendre compte tout de suite du geste que je lui offre, mes lèvres touchent son front, avec douceur. Ce geste apaise mon âme torturée mais peut-être qu’il est dérangeant, pour elle ? Je me recule, l’observe avec tendresse mais je passe l’une de mes mains dans ses cheveux. Elle est si belle, Eli. Et mon coeur ne bat… que pour elle, à présent. Si seulement elle savait. Si seulement, j'arrivais à lui dire…

Mais ce n’est pas cela qui importe pour l’instant. Ou alors si ? Je ne sais pas. Je ne sais plus…

Qu’est-ce que tu fais là ?


_________________
But love doesn’t make sense.
«  Le cœur donne un amour débordant et il peut recevoir autant s’il est s i n c è r e  »-©wild heart
Revenir en haut Aller en bas
Eli Hartley

Eli Hartley
1205
The Red Feather (Camille ; elle)
L'iconique Kate Winslet
tears flight (av.) _ alcara (sign.) _ Psyko ♥ (crackship) _ WildHeart ♥ (bannière)
Joanne Prescott // Caleb Adelson // Thomas Fraser // Andrea Hopkins // Nyls Norwood // Gregory Sutterlee // Valeria Myers // Stefan Salomon // Charlie Sharp // Ezra Keller // Oonagh Fitzgerald

Si indélicate question qui pourrait presque m'offusquer... 45 années de vie, de peur, de doutes, d'incertitudes, de bonheur, de sourires, de joie, de désillusions. Un passé lourd et complexe et une seconde vie qui pourrait démarrer là, d'ici peu...

Dead Inside.  Fa102a4b865fbe196a50d0f847500faa2047ef04
Célibataire, statut que j'affirme d'un air convaincu alors que sur le papier... rien n'est moins sûr.
Marié du point de vue de la légalité, entourée d'hommes mais un en particulier occupe toutes mes pensées...

Dead Inside.  Tumblr_o3ae5f50j11tl9wfmo6_250

Horlogère, passion découverte grâce au destin il y a plus de deux décennies et qui ne m'a jamais quitté depuis. Tantôt escroc en la matière, tantôt créatrice de ma propre marque de montres, femme d'affaires accomplie qui tente de se racheter une conscience.

Dead Inside.  805900dcd5ec5cb0c0cb4ad3064039fc1cb63d1c
Pour le moment, aucun domicile fixe en vue, installée à l'hôtel, au dernier étage, suite privative qui me permet de me cacher/m'isoler, être au calme afin de réfléchir au mieux.
Dead Inside.  Tumblr_o22y2hOe8L1rpskloo7_250

Mama Hartley is Back


⦆Possède un rire très étrange, fort, qui interpelle dès qu’il se fait entendre.
⦆Accro à toutes les dernières technologies, écran addict assumée.
⦆Fan absolue des bijoux, de tout ce qui brille, elle a autour du cou un pendentif offert pour sa première fête des mères et aussi une émeraude, présent d’un amant qu’elle ne peut oublier…
⦆Joue du piano de manière effrénée, ne peut se passer de musique, des écouteurs sans fils toujours plongés dans les oreilles.
⦆A un rituel avant chaque échange orchestré (aka arnaque) : bois deux coupes de champagne, cul sec.
⦆Pourrait manger exclusivement sucré, une préférence affirmée pour le tiramisu et la panacotta.
⦆A déjà participé à des marathons, adore courir et l’endurance que cela exige.
⦆A obtenu son permis bateau très jeune.
⦆Déteste porter des jupes.
⦆Se frotte le nez à trois reprises, en boucle, quand elle est perdue dans ses pensées.
⦆Est une généreuse donatrice envers diverses associations et hôpitaux depuis toujours.

Dead Inside.  855948_h300

You make me
Feel like I'm livin' a teenage dream
The way you turn me on, I can't sleep
Let's run away and don't ever look back, don't ever look back
My heart stops
When you look at me, just one touch
Now, baby, I believe this is real
So take a chance and don't ever look back, don't ever look back


MES RPS EN COURS :

Hartley Broken Family
Lino
Charles
Staneli_2
✾ Creed (soon)
Uriel
Jayden
Trio de Copines

MES CONVOS SMS:

Stan
Creed
Théa

Dead Inside.  Vggoayr7_o

Here, my dear.

staff - to help you
https://basique.forumactif.com/t5416-cause-the-writtings-on-the- https://basique.forumactif.com/t5440-for-you-i-have-to-risk-it-a
MessageSujet: Re: Dead Inside. Dead Inside.  EmptyMar 28 Nov - 22:05#

" Feel me now, hold me please
I need you to see who I am
Open up to me, stop hiding from me
It's hurting babe
Only you can stop the pain "

ft  @Stanislas Harlow  Dead Inside.  2112057220  


22h12.

Il y a bien des choses en lesquelles je crois, mais certainement pas aux miracles.
Ma vie n’a été qu’une horrible succession de dures réalités qui ont été si douloureuses que j’en garderais les stigmates pour le restant de mes jours. Des affronts aux Dieux qui m’ont coûté cher, et sans doute que dans la bataille, j’ai perdu la pureté de mon âme et une place pour le Paradis.
Oui, j’ai davantage de raisons de rejoindre les Enfers. Brûlants, insoutenables et oppressants, j’y suis devenue une Reine d’un royaume bien triste et solitaire.
Jusqu’à ce que la faveur et la grâce d’un ange finissent par me caresser la joue.
Oui, ce fameux miracle. Il vient de se produire. Au moment le plus déstabilisant et le plus frustrant de ma vie, durant ces secondes de panique où je me sens plus seule et désemparée que jamais, j’aperçois une lueur d’espoir. Dans cette pénombre dans laquelle je suis plongée de gré ou de force depuis plus d’une décennie, enfin, je peux prétendre à un répit. Qui a le visage le plus charismatique et le plus attractif qui soit.
Stan.
C’est bien lui, au loin, aucun doute là dessus. Tandis que je lutte depuis le début de la journée pour ne pas m’écrouler, pour ne pas m’effondrer sous la pression, enfin, j’ai une raison de continuer à me battre. Ou au contraire, d’abaisser le bouclier que je tiens fermement, insufflant toute mon énergie afin que le barrage ne cède pas.
Ça suffit, à présent. C’est terminé.
Temps mort.
Je n’ai plus d’énergie afin de poursuivre les faux semblants. Fini les mensonges, les tromperies et les abus. Au placard les sourires charmeurs, les phrases alambiquées et les disparitions incessantes.

C’est maintenant, Eli, que tu reprends pied dans une réalité qui te sauvera. Avant même que tu ne le saches.

En quelques secondes, nous nous retrouvons. Mes jambes me portent, je n’ai pas à réfléchir, tout ce que je veux, c’est lui. Ces bras qui frôlent les miens, ces douces lèvres sur mon front plissé… Tant de sensations que je pensais avoir oublié: le bonheur, à l’état pur. Et ces longues journées et nuits, à tenir une distance raisonnable entre nous…
Je repense aux derniers mots que je lui ai envoyé par texto, l’ultime fois où nous avions échangé:
La prochaine fois que nous nous verrons, nous nous comporterons comme des adultes.
Je ne croyais pas si bien dire…

Aucune parole prononcée et pourtant, Stan sait. Il comprend que quelque chose cloche, qu’un grain de sable est venu gripper la machine bien huilée de mon existence tronquée.
Mille scénarios ne cessent de cogiter dans mon esprit torturé et pourtant, c’est le vide.
Quoi dire, quoi faire? Par quoi commencer? Je me sens tourmentée, je n’arrive pas à remettre de l’ordre dans mes pensées. Tout s’entrechoque, s’entremêle.
C’est un véritable sac de noeuds. Comme lorsqu’on emmêle plusieurs colliers de chaînes entre eux. D’ordinaire, je suis très efficace à ce genre de jeu de patience. Je réussis toujours à remettre de l'ordre dans une pareille pagaille.
Mais ce soir, c’est trop. Trop pour moi.
La course est enfin terminée.
Déglutissant, cherchant mes mots, j’attaque une phrase qui ne connaît jamais de fin:

Je…

Entrée en matière hasardeuse, complètement foireuse même, permettez moi l’expression. Je pose ma main droite et glacée sur mon front, juste à l’endroit où Stan vient de me déposer un tendre baiser chargé de tendresse quand je perds mes moyens. Bousculée par un passant plus que pressé, je me retrouve quasiment dans les bras de Stan, son visage à quelques centimètres du mien.
Et cette proximité me laisse toute chose. C’est une drôle de sensation: il est à la fois l’être que j’avais le plus envie de retrouver et à la fois la source de ma peur la plus irrationnelle.
Je n’ai plus que lui.
Et pourtant, cette dépendance va devoir être chahutée par des révélations qui pourraient le faire fuir à tout jamais.
Prenant enfin conscience de ce qu’il me reste à faire, j’attrape sa main et lui ordonne, retrouvant une voix autoritaire qui me caractérise tant:

Viens. Nous serons plus tranquilles dans ma boutique.

Quelques minutes plus tard, la sonnette de la porte d’entrée de mon commerce retentit au travers d’un silence de plomb. Ne prenant même pas la peine d’allumer les lumières principales, je me faufile jusqu’à l’arrière boutique, où l’absence de fenêtre nous permet de nous isoler du monde extérieur. Cette fois-ci, j’actionne ma lampe de bureau, celle qui appartenait à ma mère, du genre antique avec un cadre vert sapin. Épuisée, je m’affale sur mon fauteuil, baissant les yeux vers l’ouvrage en cours, une splendide montre d’une valeur de plusieurs dizaines de milliers de dollars. Un travail qui requiert du temps, de l’énergie, de la passion.
Trois éléments qui me font cruellement défaut, désormais.

Eli, quels choix te restent-ils?
Plus qu’un. Et même si tu ne t’attendais pas à devoir franchir de ravin, il faut que tu prennes ce risque.
Il faut que tu avances, que tu fasses un choix.
Pense donc à Harper…

Alors, comme un déclic, comme si j’avais enfin changé les piles de ma machine intérieure, je m’active et entame un récit complexe et désordonné:

Stan, il y a certaines choses que tu dois savoir sur moi. J’ai une fille, Harper. que j’ai abandonné… il y a bien longtemps. Ainsi que mon mari et… La raison pour laquelle j’ai fait ce choix est impardonnable, pourtant, c’est ma réalité. Et depuis plusieurs semaines, un corbeau me fait chanter, par courrier. Les sommes d’argent qu’il me demandait étaient toujours plus exorbitantes mais j’ai toujours réussi à payer. Pas besoin de te faire un dessin pour t’expliquer comment je trouvais l’argent… Mais il y a quelques mois, il a menacé de s’en prendre à Harper. C’est la raison pour laquelle j’ai débarqué à Monterey… La raison pour laquelle je suis revenue. J’ai découvert qu’il l’avait empoisonné et… et ce matin, j’ai… J’ai reçu… ça...

D’un main tremblante, je lui tends la dernière missive funeste et ajoute, menaçant de m’éclater en sanglots à tout moment:

Il va lui faire du mal, encore une fois… Cette fois-ci, c’est fini, Stan… Je vais perdre ma fille…

Et le barrage éclate. Les larmes jaillissent de mon regard épuisé, dégoulinant sur mes joues creuses, le long de mon visage fantomatique.
Maintenant, il sait. Un peu plus de moi, de mon histoire, de ma véritable identité, de mon passé si agité.
Je comprendrais, s’il souhaitait s’enfuir en courant.
Je comprendrais, s’il voudrait partir sans se retourner, afin de s’éloigner le plus possible du véritable puits sans fond de problèmes que je représente.
Je comprendrais mais…
J’ai foi en lui. Je sais qu’il pourra lire entre les lignes du trouble qui me gagne.
Il va m’aider, n’est ce pas…?



_________________

Where have you been?
I've been everywhere, man
Looking for someone
Someone who can please me
Love me all night long
Revenir en haut Aller en bas
Stanislas Harlow

Stanislas Harlow
173
Psyko // elle
Léo Dicaprio
Delena_♡ (ava) Tumblr (gifs) Psyko (Crackship)
Siobhan ♡ Delia ♡ Sawyer ♡ Shelby ♡ Sofia ♡ Soraya ♡ Adaline ♡ Magdalena ♡ Ezio ♡ Gigi ♡ Nicole

L'âge n'est qu'un nombre et non un état d'esprit. Bien que tu affiches aujourd'hui le nombre quarante sept, tu ne t'estimes pas aussi près de la cinquantaine que ça... voyons ! Tu es né un matin d’hiver, le 28 novembre 1975.
Dead Inside.  70be24dba6ccf23ffafa644a9b52716ea9373416

Le cœur à ses raisons, que la raison ignore. Tu as plus d'une femme dans ton cœur, aussi frivole que tu es. Mais y'en a qu'une qui fait battre ton cœur comme jamais ; Seras tu assez courageux pour le lui dire ?
Dead Inside.  Tumblr_myjit1NKN01s8aql3o3_250

Tu es le président-directeur général (pdg) d'une grande holding financière. Avec ta jumelle qui possède des actions, tu sais que tu peux compter sur elle, en cas de pépins. Parce qu'officieusement, tu es un arnaqueur professionnel de haut niveau. Comme maman et papa l'étaient.
Dead Inside.  Giphy
Mes rps en cours : {4/3}
Je suis indisponible

✰ w/Eli ♡Les Harlow
✰ w/Team Groom (EVG de Caleb)
✰ w/Joanne


7/7

staff - to help you
MessageSujet: Re: Dead Inside. Dead Inside.  EmptyMer 29 Nov - 5:52#

" Feel me now, hold me please
I need you to see who I am
Open up to me, stop hiding from me
It's hurting babe
Only you can stop the pain "

ft  @Eli Hartley  Dead Inside.  2112057220  


Je croise ses prunelles, parmi la foule.

Je regarde Eli, comme si je la voyais pour la première fois.
Mon coeur se réchauffe immédiatement. Il s’apaise alors qu’il est actuellement soumis  à une souffrance sans précédent. Eli ne répare pas sa blessure mais elle le panse, sans le savoir. Depuis le dernier échange par message, je ne fais que songer à ce qu’elle a dit et à ce que je n’ai pas dit. Il y a quelque chose entre nous, c’est indéniable. On s’est voilé la face pendant des années entières, pendant des décennies même, sans jamais arriver à être franc l’un envers l’autre. Cependant, il n’est jamais trop tard pour se rattraper des erreurs du passé et ma seule erreur a été de ne jamais lui dire ce que je ressentais pour elle, avant même de savoir qu’elle était la jeune adolescente de mon passé. Mon Eli.

Avec des si, on referait le monde, elle avait raison sur ça, au moins. Il est vrai qu’avec des « si », on s’imagine avoir un peu plus de courage, on se dit qu’on aurait pas faibli, si ça avait été le cas, mais de toute évidence, Stan, tu as échoué sur toute la ligne. Et la retrouver dans cette rue encore animée malgré l’heure déjà bien avancée de la soirée, elle est encore plus belle que jamais. Je la retrouve enfin, mon adorée. Je peux la toucher, l’embrasser sur le front, elle n’est pas un mirage. Je suis juste étonné de la voir ici. Je me sentais si désarçonné à l’instant, et c’est elle qui m’envoie toute la force nécessaire pour reprendre le dessus sur ma vie chaotique. Quelque chose de grave est arrivé et j’ai dû solliciter l’aide de mon plus vieil ami pour qu’il puisse retrouver ma nièce, disparue depuis notre weekend à Hawaï.

J’aimerais lui dire ce que j’ai sur le cœur, pour ne pas perdre le fil ou plutôt pour ne pas perdre le peu de courage qu’il me reste encore. Mais je le vois, quelque chose cloche. Eli n’est pas comme d’habitude. Je sais que ce n’est pas une façon courante de nous retrouver, préférant les visites nocturnes dans des hôtels, mais cette fois-ci, c’est différent. Eli voulait qu’on se retrouve comme des adultes, si mes souvenirs sont bons. Je suis prêt à tout pour elle, si elle savait. Je sens l’inquiétude me soulever le cœur, à l’expression de son visage. Ça ne va pas, je le sais. A l’instant où j’ouvre la bouche, elle se fait bousculée, se retrouve dans mes bras, si près que j’aimerais l’embrasser. Son regard est toujours aussi attrayant lorsqu’il croise le mien. Bordel, j’suis amoureux de cette femme. Je ne lui ai jamais dit, mais je suppose qu’elle s’en doute à présent. Cependant rien n’est plus apaisant que de prononcer certains mots, à l’égard de la personne impliquée. Et quand elle m’attrape la main, ordonne de la suivre dans sa boutique, je reste surpris, mais me laisse entraîner vers son endroit, à elle.

Ta boutique ?

Quand quelques minutes plus tard, nous franchissons le magasin, je n’ose pas m’aventurer au-delà de ses quelques pas. J’en profite alors pour regarder autour de moi. Je ne distingue pas grand chose, mais suffisamment ce qui est devant moi pour comprendre qu’il s'agit d’une horlogerie. C’est donc ici que la mécanique du cœur opère dans le plus grands des secrets. Ou presque, en tout cas. Je m’avance vers la petite lumière de bureau, quelques mètres plus loin où Eli s’est installée sur une chaise en vieux cuire. J’observe ensuite cette montre sur l’établi, à cœur ouvert, si je puis dire. Je me penche même un peu pour mieux m’imprégner des détails. C’est fascinant de voir à quel point le travail doit être colossal, et qui demande une précision de tous les diables. Eli est suffisamment méticuleuse pour faire un travail de cette envergure. Elle a toujours été douée.

Je relève la tête lorsqu’elle se lance dans un long et précis monologue qui me laisse… littéralement sans voix. Des choix de vie qu’elle a fait jadis et qui semblent lui revenir en pleine figure tel un boomerang revenant à son envoyeur. Mais je ne suis pas là pour la juger, qu’elle se rassure. Je n’ai jamais été un modèle à suivre, moi non plus. Et je n’ai jamais eu envie de changer. Sauf quand je suis avec elle. Là tout est différent.

La missive qu’elle me tend, atterrit entre mes doigts. Je la lis, tout en restant attentif aux dires d’Eli. Et ce que j’y lis me glace le sang. Comment peut-on être si cruel ? Je peux nettement apercevoir la détresse dans ses yeux, l’entendre dans sa voix. Et malgré ma propre situation familiale dévastatrice, concernant ma nièce que je considère surtout comme… ma fille, m’oblige à éprouver une certaine empathie concernant la fille d’Eli. Lorsque cette dernière éclate en sanglot, mes yeux se détachent instantanément de ce torchon de papier, m’oblige à m’agenouiller devant cette femme merveilleuse. Je lui prends la main, lui redresse le menton avec l’autre pour qu’elle capte mon regard. Je prends alors ses deux mains dans les miennes avant de lui dire ces quelques mots pour la rassurer :

Hey, Eli. Écoutes moi. Tu ne vas pas perdre ta fille, tu m’entends ?? Tu ne vas pas la perdre. Je vais tout faire pour que ça n’arrive pas… Regarde moi, Eli… D’accord ?

Je ne la quitte pas des yeux, incline la tête en invitant Eli à faire de même. Je répète en caressant sa joue avec mon pouce :

Ça - n’arrivera - pas, d’accord ?

Je te le promets Eli.
Laisse-moi faire quelque chose qui puisse apporter un peu de bon sens dans mon existence chaotique. Il me faut une fin heureuse. Voire deux, mais puisque je suis impuissant pour la première…


_________________
But love doesn’t make sense.
«  Le cœur donne un amour débordant et il peut recevoir autant s’il est s i n c è r e  »-©wild heart
Revenir en haut Aller en bas
Eli Hartley

Eli Hartley
1205
The Red Feather (Camille ; elle)
L'iconique Kate Winslet
tears flight (av.) _ alcara (sign.) _ Psyko ♥ (crackship) _ WildHeart ♥ (bannière)
Joanne Prescott // Caleb Adelson // Thomas Fraser // Andrea Hopkins // Nyls Norwood // Gregory Sutterlee // Valeria Myers // Stefan Salomon // Charlie Sharp // Ezra Keller // Oonagh Fitzgerald

Si indélicate question qui pourrait presque m'offusquer... 45 années de vie, de peur, de doutes, d'incertitudes, de bonheur, de sourires, de joie, de désillusions. Un passé lourd et complexe et une seconde vie qui pourrait démarrer là, d'ici peu...

Dead Inside.  Fa102a4b865fbe196a50d0f847500faa2047ef04
Célibataire, statut que j'affirme d'un air convaincu alors que sur le papier... rien n'est moins sûr.
Marié du point de vue de la légalité, entourée d'hommes mais un en particulier occupe toutes mes pensées...

Dead Inside.  Tumblr_o3ae5f50j11tl9wfmo6_250

Horlogère, passion découverte grâce au destin il y a plus de deux décennies et qui ne m'a jamais quitté depuis. Tantôt escroc en la matière, tantôt créatrice de ma propre marque de montres, femme d'affaires accomplie qui tente de se racheter une conscience.

Dead Inside.  805900dcd5ec5cb0c0cb4ad3064039fc1cb63d1c
Pour le moment, aucun domicile fixe en vue, installée à l'hôtel, au dernier étage, suite privative qui me permet de me cacher/m'isoler, être au calme afin de réfléchir au mieux.
Dead Inside.  Tumblr_o22y2hOe8L1rpskloo7_250

Mama Hartley is Back


⦆Possède un rire très étrange, fort, qui interpelle dès qu’il se fait entendre.
⦆Accro à toutes les dernières technologies, écran addict assumée.
⦆Fan absolue des bijoux, de tout ce qui brille, elle a autour du cou un pendentif offert pour sa première fête des mères et aussi une émeraude, présent d’un amant qu’elle ne peut oublier…
⦆Joue du piano de manière effrénée, ne peut se passer de musique, des écouteurs sans fils toujours plongés dans les oreilles.
⦆A un rituel avant chaque échange orchestré (aka arnaque) : bois deux coupes de champagne, cul sec.
⦆Pourrait manger exclusivement sucré, une préférence affirmée pour le tiramisu et la panacotta.
⦆A déjà participé à des marathons, adore courir et l’endurance que cela exige.
⦆A obtenu son permis bateau très jeune.
⦆Déteste porter des jupes.
⦆Se frotte le nez à trois reprises, en boucle, quand elle est perdue dans ses pensées.
⦆Est une généreuse donatrice envers diverses associations et hôpitaux depuis toujours.

Dead Inside.  855948_h300

You make me
Feel like I'm livin' a teenage dream
The way you turn me on, I can't sleep
Let's run away and don't ever look back, don't ever look back
My heart stops
When you look at me, just one touch
Now, baby, I believe this is real
So take a chance and don't ever look back, don't ever look back


MES RPS EN COURS :

Hartley Broken Family
Lino
Charles
Staneli_2
✾ Creed (soon)
Uriel
Jayden
Trio de Copines

MES CONVOS SMS:

Stan
Creed
Théa

Dead Inside.  Vggoayr7_o

Here, my dear.

staff - to help you
https://basique.forumactif.com/t5416-cause-the-writtings-on-the- https://basique.forumactif.com/t5440-for-you-i-have-to-risk-it-a
MessageSujet: Re: Dead Inside. Dead Inside.  EmptyMer 29 Nov - 11:50#

" Feel me now, hold me please
I need you to see who I am
Open up to me, stop hiding from me
It's hurting babe
Only you can stop the pain "

ft  @Stanislas Harlow  Dead Inside.  2112057220  


22h30.

Tout est dit. Ou presque.
Je n’imaginais pas une telle avalanche de secrets, entre Stan et moi. Ou plutôt, je les entretenais farouchement, pensant que jamais il ne connaîtrait la vérité à mon sujet. Qu’il sache enfin que je suis une femme mariée, que j’ai quitté ma fille et mon foyer telle une lâche, que j’ai menti sur mon identité… C’est trop, trop pour moi, trop pour mon cœur qui menace d’exploser sous la pression. Verser ce torrent de larmes est une évidence, tel un salut et pourtant, jamais je ne m’autorise à me montrer aussi vulnérable. Je me suis toujours promis d'être forte, de ne laisser aucune émotion me trahir. Pourtant, au contact de Stan, c’est naturellement que je me comporte. Sans me travestir, sans enfiler une nouvelle identité ridicule. Non, à présent, entre nous, tout est synonyme de transparence. Et enfin briser cette ridicule bulle de confiance qui m’anime en permanence est bien la preuve que je suis tout à lui. Entière, spontanée. La véritable Eli Hartley, il l’a mérite. Plus que quiconque.

Ses paroles me font l’effet du baume le plus apaisant possible pour mon cœur en décomposition. Retrouvant enfin la parole, je m'agrippe à ses épaules, telle une condamnée au bord du plus profond des précipices et réussit à articuler, tant bien que mal:

Je… J’ai besoin de toi, Stan. Comme jamais. Je suis désolée de te l’imposer, mais tu vas devoir rester avec moi, cette nuit. Nous devons trouver l’identité de ce salaud. Tu feras ça...? Accepte-tu cette faveur...?

Je n’ai jamais été aussi persuadée de toute ma vie. Enfin, un but se dessine, il est encore lointain, mais la détermination et la persévérance qui m’ont toujours été utiles au sein de ma profession va devoir servir la plus noble des causes.
Allez, Eli. Enfin, Eli et Stan. Joignez vos efforts, travaillez donc de concert. La partition est encore à écrire mais à vous deux, le plus beau des récitals est à jouer.
Une mise à mort est à prévoir. Dans mes yeux, tandis que je sèche mes larmes et bondit hors de mon fauteuil, est née une nouvelle flamme, plus flamboyante, moins inflexible que jamais.
IL DOIT PAYER.
Et je le retrouverais, je mettrais la main dessus. Je pourrais tout sacrifier pour cela: du temps, de l’argent, les biens les plus précieux que je possède ainsi que mon intégrité. Elle qui est déjà en lambeaux…
Oui, Eli, accroche toi à cet espoir qui ne tardera pas à devenir ton essentiel.
Stan.
Une nouvelle nuit nous attend. Mais pas de réjouissances agréables au programme, de longues heures de réflexion sont à prévoir. J’actionne la machine à café, sort également quelques bouteilles de digestif, des trésors valant des centaine de dollars, et mon paquet de cigarettes. Ne lui demandant même pas si cela le gêne, j'en grille une dans la foulée et je lui tend un verre servi généreusement, ouvre mon ordinateur portable crypté et me penche vers lui, hochant la tête avec hardiesse:

Alors, au travail.


Au petit matin… 07h34.

Je n’ai pas fermé l'œil. La nuit a été longue et rythmée par nos recherches qui ont débouchées sur une piste sérieuse. Un mec d’Odessa, qui aurait été abonné à tous les journaux dont proviennent les lettres découpées qui composent le courrier menaçant. Et également une ancienne victime de mes arnaques, c’est un coupable tout désigné. La haine, la fureur, les ressentiments m’ont tous empêchés de me reposer et pourtant, Dieu seul sait à quel point j’en ai besoin. Mais je me refuse ce privilège, mon corps tout entier tremble, ne peut se stopper dans une pareille course. Les pupilles dilatées à force d’avaler des litres de café, une énième cigarette entre mes doigts fins et blancs, je termine une transaction qui sera déterminante dans l’issue de cette incroyable histoire. Un billet d’avion, un aller simple pour le Texas afin d’écrire le point final de ce duel cruel et impartial. Dégainant ma carte de crédit, je m’occupe des derniers détails administratifs dans un silence protecteur.
Mon invité, qui ne m’a pas abandonné, qui est resté avec moi, à chaque seconde, me soutenant et approuvant chacun de mes choix, n’est pas au courant du dernier qui ne le concerne pas.
Un seul billet. Pas deux.
Et je n’ai pas eu à réfléchir très longtemps afin de prendre cette décision. Je lève un oeil vers sa silhouette recroquevillée, vers ses ronflements indiscrets mais si risibles. Retrouvant le sourire pour une poignée de seconde, j’éteins mon ordinateur portable, rassemble mes biens personnels au sein d’un sac à main de luxe, griffé d’une marque française de haute couture. Brièvement, je penser à lui écrire un mot. Pour lui expliquer où je vais, ce que je compte faire.
Mais mon instinct le plus primitif m’intime de ne laisser aucune trace.
Et puis, Stan me connaît. Suffisamment pour deviner, à son réveil, l’origine de mon absence. Elle ne lui sera pas étrangère, ni même incompréhensible.
Car après tant d’années, il me comprend. Mieux que personne.
J’espère simplement qu'il ne pourra pas m’oublier aussi facilement et que je reviendrai… Que je lui reviendrait… À lui et à lui seul. Et qu’enfin ce traumatisme pourra connaître une fin et que notre couple sera notre unique préoccupation commune…

Je me tourne une dernière fois vers lui. Endormi sur la minuscule banquette coincée entre un atelier et une bibliothèque, il semble tout à sa place. Dans cette boutique, dans cette rocambolesque histoire, dans ma vie.
Mais je ne veux pas le perdre.
Je dois faire ça seule. Je ne peux pas risquer de le mettre en danger, je ne veux pas qui lui arrive le moindre mal.
Le cœur lourd, mais décidée à mener ce combat et d’en sortir victorieuse, je laisse le trousseau de clés de la boutique sur mon bureau et je m’approche à pas de loup de Stan, me penche vers lui afin de lui déposer un tendre et léger baiser sur les lèvres. Dans un souffle chaud et après une dernière caresse, je lui murmure:

À bientôt, mon amour… En espérant pouvoir te rejoindre débarrassée de mes vieux démons…

Lui tourner le dos est un crime que je ne me pensais pas capable de commettre.
Tu as été à l’origine de bien des déceptions, Eli.
Espérons qu’il te pardonne cet abandon… Toi qui est une experte en la matière…


_________________

Where have you been?
I've been everywhere, man
Looking for someone
Someone who can please me
Love me all night long
Revenir en haut Aller en bas
Stanislas Harlow

Stanislas Harlow
173
Psyko // elle
Léo Dicaprio
Delena_♡ (ava) Tumblr (gifs) Psyko (Crackship)
Siobhan ♡ Delia ♡ Sawyer ♡ Shelby ♡ Sofia ♡ Soraya ♡ Adaline ♡ Magdalena ♡ Ezio ♡ Gigi ♡ Nicole

L'âge n'est qu'un nombre et non un état d'esprit. Bien que tu affiches aujourd'hui le nombre quarante sept, tu ne t'estimes pas aussi près de la cinquantaine que ça... voyons ! Tu es né un matin d’hiver, le 28 novembre 1975.
Dead Inside.  70be24dba6ccf23ffafa644a9b52716ea9373416

Le cœur à ses raisons, que la raison ignore. Tu as plus d'une femme dans ton cœur, aussi frivole que tu es. Mais y'en a qu'une qui fait battre ton cœur comme jamais ; Seras tu assez courageux pour le lui dire ?
Dead Inside.  Tumblr_myjit1NKN01s8aql3o3_250

Tu es le président-directeur général (pdg) d'une grande holding financière. Avec ta jumelle qui possède des actions, tu sais que tu peux compter sur elle, en cas de pépins. Parce qu'officieusement, tu es un arnaqueur professionnel de haut niveau. Comme maman et papa l'étaient.
Dead Inside.  Giphy
Mes rps en cours : {4/3}
Je suis indisponible

✰ w/Eli ♡Les Harlow
✰ w/Team Groom (EVG de Caleb)
✰ w/Joanne


7/7

staff - to help you
MessageSujet: Re: Dead Inside. Dead Inside.  EmptyJeu 30 Nov - 4:42#

" Feel me now, hold me please
I need you to see who I am
Open up to me, stop hiding from me
It's hurting babe
Only you can stop the pain "

ft  @Eli Hartley  Dead Inside.  2112057220  



 « Je réalise avec le recul du temps que, durant toutes ces années où nous nous sommes tant aimés, jamais nous n'avons dit que nous nous aimions. Dans une commune pudeur, par crainte de souligner lourdement un état évident, permanent, irrévocable, le recours des mots me paraissait dérisoire. On s'aimait de naissance. »

Voir cette femme si vulnérable alors que je l’ai toujours connu forte et indépendante me bouleverse, d’une certaine manière. Tout ce que je veux, c’est son bonheur et à cet instant, Eli n’est pas heureuse. Quelque chose de grave est en train de se dérouler dans sa vie et c’est en prenant entre mes mains, la lettre d’un certain maître chanteur que je constate l’ampleur de la situation. Il veut s’en prendre à ce qu’elle a de plus cher : son enfant. Une fille qu’elle a abandonné voilà un certain temps. Un mari, également, qui n’est plus dans le décor. Sûrement depuis aussi longtemps qu’elle a disparu de la vie de sa progéniture. Je ne connais pas les détails, ne sait pratiquement rien de ma blondie, en fin de compte. Mais c’est un bon début. C’est quand même plus qu’il y a quelques heures, hein, Stan ?

Eli n’a pas à se justifier sur sa vie passée. Après tout, j’ai moi-même eu une vie plutôt remplie et elle n’est pas encore prête de se finir. J’ai atteint un certain âge, certes, mais je compte profiter comme il se doit, des années qu’il me reste encore à vivre. Et si c’est aux côtés d’Eli, alors, je suis prêt à tout pour cette éventualité. Mais pour l’heure, il est question de débusquer cet affreux personnage qui tourmente la vie de mon amante et qui risque de s’en prendre à sa famille. Je ne sais pas si je serais d’un grand secours, mais je ne perdrais pas une minute de plus à croiser les bras et ne rien faire. Je dois tenter quelque chose. Pour elle.

Je te l’ai dit, je suis là pour toi. Demande-moi tout ce que tu voudras et je m'exécute.

Comme un bon soldat, j’obéirai aux ordres qu’elle me donnera. Et la tâche s’annonce périlleuse, je le crains fort. Les tasses de cafés qui s’alignent, les unes après les autres, digestifs et autres alcools permettant de mixer les deux, et se donner bonne figure. Enfin,… presque. La cigarette n’a jamais été quelque chose qui m’attire et non moi l’envie d’aller faire mon petit speech sur la nicotine et ses méfaits. Je crois qu’Eli est assez grande pour peser le pour et le contre. Et on ne va pas se mentir, c’est pas ça qui compte le plus, actuellement. J’observe Eli, qui pianote sur son ordinateur à une vitesse folle, comme si elle était possédée. Je la dirige parfois vers quelques idées qu’elle prend facilement en compte. Sait-on jamais que celle-ci soit plus pertinente que la précédente.

Lorsque je décide de m’installer sur le sofa presque confortable quelques minutes, je frotte mes yeux en soupirant. Je n’ose regarder l’heure mais les lueurs des petites heures du matin commencent à apparaître, signe qui ne trompe pas, signifie que le jour est sur le point de se lever. Et accotant ma tête contre le dossier du canapé, je ferme les yeux. Quelques secondes, le temps qu’ils se  reposent. J’en ai besoin.

Enfin, j’ouvre les yeux, sort de mes songes assez brutalement, mon corps tremblant, le cœur en ébullition. Un coup de Klaxon provenant de la rue m’a fait sursauter. Un coup d’œil à ma montre, il est 08:14. Je redresse ensuite la tête en passant la paume de mes mains sur mon visage. Et là… Pas d’Eli.

Sûrement est-elle à l’avant de la boutique ?
Je me dirige dans celle-ci, légèrement éclairée. C’est qu’il fait sombre dans la boutique, même en plein jour !!

Eli ? Tu es là ?

Je n’ai pas de réponse. Pas âme qui vit ici, il semblerait. Inquiet, je regarde mon téléphone. Aucun message, aucun appel. Je retourne à l’arrière, dans la réserve, peut-être m’a-t-elle laissé un message sur un bout de papier ? Et non, rien de ce côté là, non plus. Je décide de l’appeler. ça sonne, aucune réponse. Décidément Eli, y’a rien qui sonne comme prévu. Cela ne me dit rien qui vaille! Je répète l’action. Toujours aucune réponse. Alors j’écris un texto tout en récupérant ma veste en cuir, au passage.

Stan a écrit:
Eli, j’essaie de t’appeler. Décroche, c’est important.

Et j’envoie la missive.
Je choppe les clés sur le comptoir, décide de fermer la boutique et de poursuivre ma route, dans les rues de Monterey. J’essaie de savoir où elle pourrait aller mais à vrai dire, je ne sais pas. Je ne connais pas Eli dans cette ville, je ne peux pas réellement savoir où elle va se cacher. Parce que c’est ce qu’elle fait, elle se cache, elle m’ignore… elle veut poursuivre sa mission.

Mais ce que je ne comprends pas, c’est pourquoi vouloir m’impliquer la veille et me jeter le lendemain ?? Non, décidément, je ne comprendrais jamais… Un nouveau texto que j’envoie. Il est distribué mais pas lu.

Stan a écrit:
Allez, réponds moi, bon sang !

Je décide de l’appeler. Encore. Cette fois-ci, aucune sonnerie. Je tombe directement sur la messagerie. L’impatience pointe cependant le bout de son nez. Je me sens plus nerveux que tout à l’heure, accélère le pas, déterminé à ce que les étoiles s’alignent pour moi. Il ne faut pas que je me loupe, là :

Réponds moi, Eli. Arrête de me tenir à l’écart. Je ne sais pas où tu es, ni ce que tu mijotes mais je t’en conjure, ne m’ignore pas !!!!

Arrête de fuir, Eli. Laisse-moi t’aider, comme je te l’ai promis…
Et je me rends compte que durant ces quelques heures, je n’ai pas pensé un seul instant à mes propres tourments : La disparition de ma nièce. Que faire maintenant ? Je décide d’envoyer un mail aux autorités de Kona, dans l’espoir qu’aujourd’hui, une nouvelle piste soit envisagée

_________________
But love doesn’t make sense.
«  Le cœur donne un amour débordant et il peut recevoir autant s’il est s i n c è r e  »-©wild heart
Revenir en haut Aller en bas
Eli Hartley

Eli Hartley
1205
The Red Feather (Camille ; elle)
L'iconique Kate Winslet
tears flight (av.) _ alcara (sign.) _ Psyko ♥ (crackship) _ WildHeart ♥ (bannière)
Joanne Prescott // Caleb Adelson // Thomas Fraser // Andrea Hopkins // Nyls Norwood // Gregory Sutterlee // Valeria Myers // Stefan Salomon // Charlie Sharp // Ezra Keller // Oonagh Fitzgerald

Si indélicate question qui pourrait presque m'offusquer... 45 années de vie, de peur, de doutes, d'incertitudes, de bonheur, de sourires, de joie, de désillusions. Un passé lourd et complexe et une seconde vie qui pourrait démarrer là, d'ici peu...

Dead Inside.  Fa102a4b865fbe196a50d0f847500faa2047ef04
Célibataire, statut que j'affirme d'un air convaincu alors que sur le papier... rien n'est moins sûr.
Marié du point de vue de la légalité, entourée d'hommes mais un en particulier occupe toutes mes pensées...

Dead Inside.  Tumblr_o3ae5f50j11tl9wfmo6_250

Horlogère, passion découverte grâce au destin il y a plus de deux décennies et qui ne m'a jamais quitté depuis. Tantôt escroc en la matière, tantôt créatrice de ma propre marque de montres, femme d'affaires accomplie qui tente de se racheter une conscience.

Dead Inside.  805900dcd5ec5cb0c0cb4ad3064039fc1cb63d1c
Pour le moment, aucun domicile fixe en vue, installée à l'hôtel, au dernier étage, suite privative qui me permet de me cacher/m'isoler, être au calme afin de réfléchir au mieux.
Dead Inside.  Tumblr_o22y2hOe8L1rpskloo7_250

Mama Hartley is Back


⦆Possède un rire très étrange, fort, qui interpelle dès qu’il se fait entendre.
⦆Accro à toutes les dernières technologies, écran addict assumée.
⦆Fan absolue des bijoux, de tout ce qui brille, elle a autour du cou un pendentif offert pour sa première fête des mères et aussi une émeraude, présent d’un amant qu’elle ne peut oublier…
⦆Joue du piano de manière effrénée, ne peut se passer de musique, des écouteurs sans fils toujours plongés dans les oreilles.
⦆A un rituel avant chaque échange orchestré (aka arnaque) : bois deux coupes de champagne, cul sec.
⦆Pourrait manger exclusivement sucré, une préférence affirmée pour le tiramisu et la panacotta.
⦆A déjà participé à des marathons, adore courir et l’endurance que cela exige.
⦆A obtenu son permis bateau très jeune.
⦆Déteste porter des jupes.
⦆Se frotte le nez à trois reprises, en boucle, quand elle est perdue dans ses pensées.
⦆Est une généreuse donatrice envers diverses associations et hôpitaux depuis toujours.

Dead Inside.  855948_h300

You make me
Feel like I'm livin' a teenage dream
The way you turn me on, I can't sleep
Let's run away and don't ever look back, don't ever look back
My heart stops
When you look at me, just one touch
Now, baby, I believe this is real
So take a chance and don't ever look back, don't ever look back


MES RPS EN COURS :

Hartley Broken Family
Lino
Charles
Staneli_2
✾ Creed (soon)
Uriel
Jayden
Trio de Copines

MES CONVOS SMS:

Stan
Creed
Théa

Dead Inside.  Vggoayr7_o

Here, my dear.

staff - to help you
https://basique.forumactif.com/t5416-cause-the-writtings-on-the- https://basique.forumactif.com/t5440-for-you-i-have-to-risk-it-a
MessageSujet: Re: Dead Inside. Dead Inside.  EmptyVen 19 Jan - 18:03#

" Feel me now, hold me please
I need you to see who I am
Open up to me, stop hiding from me
It's hurting babe
Only you can stop the pain "

ft  @Stanislas Harlow  Dead Inside.  2112057220  


TW: mention d'arme à feu et mise en joue.


17h56

Enfin, du répit. Providentiel, loin d’être mérité mais savouré comme il se doit.
La journée a été longue. Épuisante, stressante à souhait et sortant tout droit de la quatrième dimension. Fermant les paupières, juste quelques secondes, je peine à réaliser que ce matin, j’étais encore à Monterey, dans les locaux de ma boutique de montres et que j’étais épaulée par un homme formidable qui ne désirait qu’une chose: m’aider et me soutenir dans ma démarche. Dans cette quête impossible: celle d’enfin obtenir des réponses à mes innombrables questions. Je soupçonne le corbeau qui me harcèle depuis des mois et des mois de s’être attaqué à ma fille unique, Harper, et je refuse de laisser ce crime impuni. J’ai besoin de réponses… que je n’obtiens pas encore, à mon plus grand regret. À l’abri dans cette voiture de location, je peux enfin laisser ma soupape exploser et je me mets à hurler, à jeter mes poings dans le volant jusqu’à ce qu’ils saignent, sentant mon cœur se soulever dans ma poitrine. Je finis par fondre en larmes, frottant mes yeux, telle une enfant. Je suis si fatiguée. À bout de force, de souffle, tout courage réduit à néant. Théorie que j’ai tenu à valider jusqu’au bout et dont l’issue finit par exploser en plein vol.
Je quitte Odessa le cœur lourd. Ma piste n’a rien menée et ce n’est pas faute de l’avoir exploitée à fond. Cette fameuse ancienne victime, abonnée à tous les magazines suspectés de composer les pièces de ces affreux courriers, n’a littéralement rien à voir dans l’histoire. Un bon père de famille, que j’ai surpris en train de regarder le football dans son sofa, une bière à la main et qui s’est littéralement mis à genoux en me suppliant de baisser mon arme, geignant comme un enfant en pissant dans son pantalon.
Car oui, à Odessa, j’ai quelques connaissances plutôt… utiles. Je n’ai jamais été très en accord avec l’utilisation des armes à feu mais je pense avoir atteint mes propres limites du raisonnable. Hors de question d’embarquer mon Beretta planqué dans un des tiroirs de mon commerce et de prendre le risque de voyager avec, même si je possède un permis de port d'armes. Non, j’ai attendu d'atterrir afin de foncer jusqu’à chez Ricky, un vieux de la vieille, qui fournit toujours ce qu’on lui demande, sans poser de questions, tant qu’il y a un paquet de gros billets à la clé. Ensuite, j’ai dégoté l’adresse du fameux suspect, j’ai attendu que sa femme et ses enfants sortent, je n’avais pas envie qu’ils affrontent la tornade que j’allais représenter, ils n’avaient rien à voir là dedans. La vengeance n'exclut pas la préméditation, j’ai donc attendu. Patiemment. Et quand la voie a été libre, j’ai foncé. Mais en moins de vingt minutes, tout s’est écroulé autour de moi. J’ai réalisé l’ampleur de ma bêtise, j’ai été aveuglé, cherchant résolument un coupable. Et n’était pas l’homme que j’avais mis en joue.
Et me voilà dans cette voiture. Retour à la case départ. Je n’ai plus qu’une seule chose à faire: Me rendre à l’aéroport, rendre cette foutue voiture de location et m’engouffrer dans un appareil qui me mènera, moi et mes pensées tourmentées, au-delà des nuages et des incertitudes qui me grignotent.


19h03

Faire le chemin inverse est un véritable crève-cœur et à la fois, jette de l’huile sur le feu de la haine que j’alimente dans ma poitrine sans discontinu. Je suis même étonnée de réussir à me canaliser et que l’intégralité de l’avion ne se mette pas à flamber tant je rumine. Je peste, je suis désagréable à souhait avec le personnel, je me fais remarquer. En voilà une attitude suspecte qui pourrait t’attirer bien des ennuis, Eli! Mais je n’en ai que faire. Plus rien d’autre ne compte à part une seule, unique et importante chose: Retrouver ma fille.
Ce n’est pas faute d’avoir tenté de la joindre, quasiment tous les quarts d’heure depuis mon départ de Monterey. Je m’accroche à cet espoir fou que l’incroyable scénario que je me suis créé dans mon esprit dramatique ne soit qu’une simple histoire rocambolesque.
Sauf que c’est ma réalité. Mon affreuse vérité.
Dégainant mon smartphone bien entendu passé en mode avion depuis mon installation dans ce fauteuil, je me raccroche à la seule stabilité rassurante que je connaisse: Stan. Je relis ses messages, envoyés depuis ce matin. Et je remarque sa tentative d’appel manqué. Par précaution, je m’étais occupée d’éteindre mon téléphone, afin de passer la plus inaperçue possible. À présent, je ne désire qu’une seule chose: le retrouver. Lui et Monterey, ma ville, mon foyer. Pouvoir repartir de plus belle dans la plus stressante, angoissante et décisive quête de ma vie.
Lorsqu’une hôtesse s’approche de moi afin de me proposer un plateau repas, je refuse, aussi poliment que possible. Je n’ai pas faim, mais soif de justice. Je ne suis pas fatiguée, non, la phase est passée, à présent, je suis alimentée jusqu’à l’éternité, je ne trouverais aucun repos.
Harper, ma chérie, où es-tu, Maman s’inquiète tellement pour toi…

04h32

Enfin de retour.

Lorsque je pose la main sur la poignée de la porte de ma boutique, je mets quelques secondes à réaliser le détail qui finit par me chiffonner. Ce n’est pas verrouillé. Si déboussolée, je n’ai pas pris la peine de chercher mon trousseau de clés afin d’agir avec une spontanéité tout ce qu’il y a de plus logique. Sentant une nouvelle fois mon cœur en prendre un coup, je pénètre à l’intérieur, à pas de loup, posant mon maigre bagage à même le sol. Tous mes sens sont en alerte, je pose un pied timide sur mon courrier, que j’attrape d’une main distraite mais le regard qui ne s’arrête pas de sonder la pièce, à la recherche de l’origine du danger. J’aperçois de la lumière dans l’arrière salle… Non, ne me dîtes pas que le corbeau a eu le culot de… de…
Mais plus de peur que de mal. Enfin une bonne nouvelle au sein de cette journée interminable et douloureuse.
À la seconde même où je retrouve Stan et son visage désemparé, je me sens stupide. Et profondément égoïste. Me souvenant bien trop tard qu’il vit lui aussi un drame terrible, la disparition de sa nièce adorée. J’ai le cœur qui se serre dans ma poitrine, les poings qui tremblent: pourquoi la vie est-elle si injuste envers nous? Pourquoi s’occupe-t-elle de punir nos enfants au lieu de directement s’en prendre aux concernés? Nous avons commis des fautes irréparables et c’est à nous de payer les pots cassés, pas nos proches adorés. Une telle injustice me broie l’âme et pourtant, tout ce que je ressens, à cet instant, c’est un profond soulagement.
Je retrouve Stan. Je retrouve ma gravité. Mon calme et mon sang froid.
Avec lui, rien n’est impossible. Tout est encore envisageable.
Et l’espoir renaît.
Quelque peu hésitante au début, je finis par m’approcher de lui, plaquant ma poitrine contre son torse, osant enfin reprendre mon souffle après des heures d’apnée. Je puise dans mes insoupçonnées ressources afin de ne pas fondre en larmes, pas cette fois-ci, et ressens une culpabilité profonde d’être partie, hier matin, sans un mot ou une explication. Mais je suis résolument tournée vers l’avenir, je ne veux plus revenir en arrière.
Relevant la tête vers la sienne, je finis par lui dire, plus déterminée que jamais:

Stan, il… Il faut qu’on parle. C'était un échec et... Mais...

Long soupir tandis que je cherche à puiser la force nécessaire afin de lui exposer… mon plan. Que je pense avoir longuement préparé mais qui s’avère être plutôt la résultante d’une impulsion et d’une colère incontrôlable. Je suis sur le point de livrer ma stratégie quand… Je me souviens que… j’ai ramassé du courrier, en entrant… et qu’il y a une lettre… Une nouvelle missive de sa part.
Après un furtif échange de regard avec Stan, je déchire le papier, y lit une nouvelle menace, semblable à la précédente. Toujours pas de montant demandé mais l’affirmation que je serais privée de la personne la plus importante à mes yeux et ce, pour toujours.
Je pourrais être acculée. M’écrouler au sol. Céder à ce nouvel uppercut reçu en plein visage.
Et là.
Une erreur.
Il a fauté.
L’enveloppe déchirée me révèle un timbre… Si caractéristique… Qui ne peut être ignoré…
Plus d’échappatoire. Les preuves sont là.
Et ce grain de sable dans la machine bien huilée du maître chanteur nous conduit tout droit à une ville légendaire. Tel le Petit Poucet, il a semé le caillou de trop.

La durée exacte du trajet jusqu’à Los Angeles où se trouve l’aéroport est de 05H20.
La durée exacte du vol entre Los Angeles et New York est de 05h20.
C’est un pur hasard. Une trinité qui se répète.
Car je ne mettrais pas plus de 05h20 à mettre la main sur ce malade qui me pourrit la vie depuis trop longtemps.
Je m’apprête, épaulée de Stan, s’il le désire, bien entendu, à relever le plus grand défi de toute mon existence:
Retrouver une aiguille empoisonnée dans un des plus gros ballots de paille du monde…

_________________

Where have you been?
I've been everywhere, man
Looking for someone
Someone who can please me
Love me all night long
Revenir en haut Aller en bas
Stanislas Harlow

Stanislas Harlow
173
Psyko // elle
Léo Dicaprio
Delena_♡ (ava) Tumblr (gifs) Psyko (Crackship)
Siobhan ♡ Delia ♡ Sawyer ♡ Shelby ♡ Sofia ♡ Soraya ♡ Adaline ♡ Magdalena ♡ Ezio ♡ Gigi ♡ Nicole

L'âge n'est qu'un nombre et non un état d'esprit. Bien que tu affiches aujourd'hui le nombre quarante sept, tu ne t'estimes pas aussi près de la cinquantaine que ça... voyons ! Tu es né un matin d’hiver, le 28 novembre 1975.
Dead Inside.  70be24dba6ccf23ffafa644a9b52716ea9373416

Le cœur à ses raisons, que la raison ignore. Tu as plus d'une femme dans ton cœur, aussi frivole que tu es. Mais y'en a qu'une qui fait battre ton cœur comme jamais ; Seras tu assez courageux pour le lui dire ?
Dead Inside.  Tumblr_myjit1NKN01s8aql3o3_250

Tu es le président-directeur général (pdg) d'une grande holding financière. Avec ta jumelle qui possède des actions, tu sais que tu peux compter sur elle, en cas de pépins. Parce qu'officieusement, tu es un arnaqueur professionnel de haut niveau. Comme maman et papa l'étaient.
Dead Inside.  Giphy
Mes rps en cours : {4/3}
Je suis indisponible

✰ w/Eli ♡Les Harlow
✰ w/Team Groom (EVG de Caleb)
✰ w/Joanne


7/7

staff - to help you
MessageSujet: Re: Dead Inside. Dead Inside.  EmptyLun 22 Jan - 3:39#

" Feel me now, hold me please
I need you to see who I am
Open up to me, stop hiding from me
It's hurting babe
Only you can stop the pain "

ft  @Eli Hartley  Dead Inside.  2112057220  



 « Je réalise avec le recul du temps que, durant toutes ces années où nous nous sommes tant aimés, jamais nous n'avons dit que nous nous aimions. Dans une commune pudeur, par crainte de souligner lourdement un état évident, permanent, irrévocable, le recours des mots me paraissait dérisoire. On s'aimait de naissance. »

J’appelle Eli. Aucune réponse.
J’envoie un message. Pas lu.
Un autre. Toujours pas.
Un dernier appel, et de nouveau rien.

Quand Eli décide d’être injoignable, alors elle le devient. Et j’ai beau essayer encore et encore, je sais que c’est peine perdue. Je n’arrive pas à comprendre ce qu’elle cherche à faire. Il y a encore quelques heures, Eli criait au secours. Elle me suppliait de lui venir en aide pour protéger son enfant. Un corbeau cherche à l’atteindre par le biais de ce qu’elle possède de plus cher dans ce monde et face à sa détresse, je ne pouvais rester là sans rien faire, sans agir. Alors j’ai fait ce qu’elle attendait de moi. Enfin, jusqu’à ce qu’elle se volatilise.

Et toute la journée, je n’ai fait que chercher après elle en me demandant où elle pouvait bien se trouver. J’ai tout de même fait un triste constat, aujourd’hui ; c’est que je ne connais pas celle que j’affectionne. Je ne connais rien de sa vie d’avant, de ce qu’elle a enduré toutes ces années. Il faut dire que nous ne nous retrouvions que dans un contexte particulier. Jamais longtemps, jamais plus de quelques heures. Et au réveil, l’un ou l’autre avait disparu. On reprenait notre vie là où on l’avait laissée plutôt. Et si ça me convenait bien à l’époque, je dois dire que ce n’est plus du tout ce que je désire aujourd’hui. Au fil du temps, nos instants privilégiés se sont allongés mais je ne suis jamais resté au-delà du jour tout comme elle disparaissait, elle aussi.

Parfois, il m’arrive de regretter ces instants de fuite, lorsque mon regard attendri se posait sur elle, encore endormie. L’envie de la retrouver dans ce grand lit, de lui caresser la joue, de lui sourire, quand elle ouvrirait les yeux, à son tour. Mais il n’en a jamais été question, entre nous. De mon point de vue, ce n’était peut-être pas la meilleure chose à faire, mais j’ai cru que ça l’était. J’étais marié, et j’avais des responsabilités, envers ma famille, envers ma… femme, mon entreprise grandissante…

Et là, Eli n’est toujours pas là. J’ai marché en ville, dans l’espoir de l’y trouver mais au fond de moi, je savais qu’elle n’était déjà plus ici. Je ne saurai dire comment mais c’est ce que je ressentais. J’ai appelé les autorités de Kona, dans l’espoir que mon autre tourment trouve enfin la paix. Mais rien. Il n’y a rien, pas un seul indice. Pas un seul témoignage. Retrouver ma sœur Silver au ranch fût assez difficile. Elle ne tient pas en place, elle a beaucoup de colère en elle et j’aimerais pouvoir l’aider, elle aussi. J’aimerais me rendre utile, mais force est de constater que je ne suis capable de rien de bon. J’suis pas capable de venir en aide, ni à Eli, ni à Silver alors, je rentre bredouille, à la boutique d’Eli que j’ai soigneusement fermé à clé. On ne sait jamais, qu’elle y reviendrait ? J’ai l’impression de faire désespéré, pour le coup, et peut-être que c’est le cas, d’ailleurs?

J’ai récupéré mon ordinateur portable, sur le chemin du retour, j’ai appelé à mon bureau, en fin de soirée. Un pote me doit un service alors, je sollicite son aide concernant ma nièce. J’envoie les informations que j’ai reçu à Caleb pour qu’il puisse orienter ses recherches, de son côté. Tout est bon à prendre, c’est ce que je me dis. Je me suis commandé une pizza, que j’ai à peine goûtée. Jme suis allongé sur le canapé pour dormir quelques heures. A mon réveil, toujours aucune trace d’Eli. Je prends mon téléphone et elle ne m’a toujours pas rappelé. Je soupire, frotte mes yeux, à l’aide de mes deux mains. Je murmure, à peine audible :

Eli, où es-tu, bon sang !!!!

Tout ce que je désire, c’est la retrouver. Je ne sais pas si elle va bien, je m’imagine déjà le pire et c’est très déstabilisant. Je m’en voudrais toute ma vie, s’il lui arrivait quelque chose… Quand soudain, j’entends le plancher craquer, sous le poids des jambes que j'aperçois, à l’entrée de l'atelier. Immédiatement, je relève la tête, inspire puis souffle profondément. C’est elle. Eli. Elle est revenue. Et je suis extrêmement soulagé qu’elle soit saine et sauve. Je me lève d’un bon, la retrouve en une ou deux enjambées, sa poitrine contre mon torse, nos phrases s'entremêlent :

J’étais fou d'inquiétude, Eli.

Je bégaie, Où est-ce qu’elle est allée ? Mon regard se pose ensuite sur ce qu’elle tient entre les doigts. Pendant une demi seconde, on s’échange un regard. Est-ce une nouvelle lettre de… ? C’est à ce moment-là qu’elle me la tend, que je passe en revue, en fronçant les sourcils mais mon attention se reporte sur une Eli déterminée, qui examine plutôt l’enveloppe que son contenu. Et quand dans un nouvel échange, je fais immédiatement le lien entre ce bout de papier, le timbre et l’endroit d’où elle provient, je lui dis, d’une voix assurée :

Cette fois, je t’accompagne. Il n’est pas question que tu te jettes dans la gueule du loup toute seule.

Ensuite, je plie bagage. Je récupère mon ordinateur, mes affaires, lui rends les clés de sa boutique et nous mettons les voiles. Tandis qu’elle se charge des billets d’avion, que nous prendrons à Los Angeles, je repasse par chez moi, récupérer un sac avec quelques affaires personnelles que j’aurais besoin. Eli retrouve la chambre d’hôtel qu’elle occupe, pour emmener le stricte minimum à son tour.

Et nous voilà en route pour la ville des Anges, déterminés à mettre un terme à cette chasse à l’homme une bonne fois pour toute. Je ne sais pas trop dans quoi on s’embarque, j’ignore tout du danger qui nous guette mais je suis prêt à tout pour Eli, si elle me le demande. Comme je l’ai déjà souligné, c’est son bonheur qui m’importe le plus et aujourd’hui, il n’est pas question qu’elle perde sa fille dans ce combat déloyal. Oui déloyal, parce que ce mystérieux corbeau ne s’est pas arrêté à la cible qu’il traque, mais il s’attaque à son entourage. On est loin du combat singulier, dans ce cas précis et si les coups bas sont permis, alors je serais l’un d’entre eux, aux côtés d’Eli.

Los Angeles = New York, aux alentours de 18 heures. La journée à été longue, et éprouvante mais nous y sommes enfin. La pomme risque de nous révéler bien des secrets ce soir, elle ne connaîtra aucun repos et en débarquant au Plaza, je jette mon sac sur le grand lit king size, puis donne un pourboire au valet de chambre. Une fois la porte fermée, je demande à ma belle :

Alors, qu’est-ce qu’on fait, exactement pour le trouver ???

_________________
But love doesn’t make sense.
«  Le cœur donne un amour débordant et il peut recevoir autant s’il est s i n c è r e  »-©wild heart
Revenir en haut Aller en bas
Eli Hartley

Eli Hartley
1205
The Red Feather (Camille ; elle)
L'iconique Kate Winslet
tears flight (av.) _ alcara (sign.) _ Psyko ♥ (crackship) _ WildHeart ♥ (bannière)
Joanne Prescott // Caleb Adelson // Thomas Fraser // Andrea Hopkins // Nyls Norwood // Gregory Sutterlee // Valeria Myers // Stefan Salomon // Charlie Sharp // Ezra Keller // Oonagh Fitzgerald

Si indélicate question qui pourrait presque m'offusquer... 45 années de vie, de peur, de doutes, d'incertitudes, de bonheur, de sourires, de joie, de désillusions. Un passé lourd et complexe et une seconde vie qui pourrait démarrer là, d'ici peu...

Dead Inside.  Fa102a4b865fbe196a50d0f847500faa2047ef04
Célibataire, statut que j'affirme d'un air convaincu alors que sur le papier... rien n'est moins sûr.
Marié du point de vue de la légalité, entourée d'hommes mais un en particulier occupe toutes mes pensées...

Dead Inside.  Tumblr_o3ae5f50j11tl9wfmo6_250

Horlogère, passion découverte grâce au destin il y a plus de deux décennies et qui ne m'a jamais quitté depuis. Tantôt escroc en la matière, tantôt créatrice de ma propre marque de montres, femme d'affaires accomplie qui tente de se racheter une conscience.

Dead Inside.  805900dcd5ec5cb0c0cb4ad3064039fc1cb63d1c
Pour le moment, aucun domicile fixe en vue, installée à l'hôtel, au dernier étage, suite privative qui me permet de me cacher/m'isoler, être au calme afin de réfléchir au mieux.
Dead Inside.  Tumblr_o22y2hOe8L1rpskloo7_250

Mama Hartley is Back


⦆Possède un rire très étrange, fort, qui interpelle dès qu’il se fait entendre.
⦆Accro à toutes les dernières technologies, écran addict assumée.
⦆Fan absolue des bijoux, de tout ce qui brille, elle a autour du cou un pendentif offert pour sa première fête des mères et aussi une émeraude, présent d’un amant qu’elle ne peut oublier…
⦆Joue du piano de manière effrénée, ne peut se passer de musique, des écouteurs sans fils toujours plongés dans les oreilles.
⦆A un rituel avant chaque échange orchestré (aka arnaque) : bois deux coupes de champagne, cul sec.
⦆Pourrait manger exclusivement sucré, une préférence affirmée pour le tiramisu et la panacotta.
⦆A déjà participé à des marathons, adore courir et l’endurance que cela exige.
⦆A obtenu son permis bateau très jeune.
⦆Déteste porter des jupes.
⦆Se frotte le nez à trois reprises, en boucle, quand elle est perdue dans ses pensées.
⦆Est une généreuse donatrice envers diverses associations et hôpitaux depuis toujours.

Dead Inside.  855948_h300

You make me
Feel like I'm livin' a teenage dream
The way you turn me on, I can't sleep
Let's run away and don't ever look back, don't ever look back
My heart stops
When you look at me, just one touch
Now, baby, I believe this is real
So take a chance and don't ever look back, don't ever look back


MES RPS EN COURS :

Hartley Broken Family
Lino
Charles
Staneli_2
✾ Creed (soon)
Uriel
Jayden
Trio de Copines

MES CONVOS SMS:

Stan
Creed
Théa

Dead Inside.  Vggoayr7_o

Here, my dear.

staff - to help you
https://basique.forumactif.com/t5416-cause-the-writtings-on-the- https://basique.forumactif.com/t5440-for-you-i-have-to-risk-it-a
MessageSujet: Re: Dead Inside. Dead Inside.  EmptyJeu 14 Mar - 17:39#

" Feel me now, hold me please
I need you to see who I am
Open up to me, stop hiding from me
It's hurting babe
Only you can stop the pain "

ft  @Stanislas Harlow  Dead Inside.  2112057220  


TW: aucun pour cette réponse.

Voyager permet de laisser ses problèmes derrière soi afin de s’ouvrir à un monde inconnu et à une vision nouvelle, paraît-il.
Mais que deviennent ces belles paroles quand l’horreur est à notre porte et que la seule option salutaire est de traverser le pays afin de retrouver celui qui s’acharne à gâcher mon existence et plus encore…?
Je cogite, c’est indéniable. Agissant mécaniquement, en récupérant mes affaires à l’hôtel, en m’engouffrant dans ce taxi, aux côtés de Stan sur la banquette arrière, en m’enregistrant à l’aéroport, en tendant mon passeport et mon billet à cette charmante hôtesse qui me souhaite bon voyage.
Si seulement sa bienveillance pouvait être synonyme d’une puissante clairvoyance. Tout ce dont j’ai besoin, c’est qu’on m’affirme que tout va bien se passer. Que bientôt, cet affreux cauchemar cessera. Que je pourrais y jeter un œil amusé, derrière mon épaule, et que je pourrais l’oublier. Qu’il ne sera qu’un détail qui ne m’a pas détruit mais qui, au contraire, m’a rendu plus forte, plus affirmée, plus déterminée.
Mais cette heure n’est pas encore arrivée, je dois prendre mon mal en patience, ronger mon frein. Attendre. Cesser de lutter contre le temps qui m’est clairement défavorable.

Le décollage est express, notre vitesse de croisière se stabilise, nous avançons, cessons de stagner, reculer n’est plus permis. La situation connaît une nouvelle dynamique mais je n’arrive pas à me contenter de cela. Mon sourire est crispé, mon visage fermé. Je suis en roue libre, simple esclave de mes impressions soudaines, enchaînée par ces sensations qui me grignote le peu d’espoir que je réussis à entretenir. Je suis dépassée, inspirée par un mauvais pressentiment contre lequel je n’ai ni l’envie, ni la force de me battre.
Devenue figée, telle une poupée qui est bloquée dans un univers où le temps et l’espace n’ont plus aucune prise, les secondes, minutes et heures défilent…
Et nous quittons, Stan et moi, le soleil californien pour l’une des villes les plus incroyables du monde, qui pourrait engloutir nos bonnes intentions et broyer notre futur incertain.
En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, mon calvaire devient plus définitif, mon angoisse grandit, prêt à exploser dans ma poitrine.

Et durant tout ce temps, je n’ai cessé de tenir la main de Stan.

Je n’oublie pas que je suis loin d’être seule et perdue au sein de ce capharnaüm. Je me jette dans la gueule du loup, mais mes arrières sont assurées par l’âme la plus courageuse que je connaisse dans ce monde.
Enfin réunis, rien ni personne ne pourra nous atteindre. J’en suis persuadée, désormais.
Je ne peux plus faire cavalière seul. Et même si cela est encore trop difficile à avouer, j’en suis… soulagée.
La solitude est devenue trop pesante, trop difficile à gérer. Elle ne me comble plus mais un homme au regard bleu océan et à la personnalité unique en son genre le pourrait… Si seulement je lui en laissait la chance.

Un bruit de portière me sort de ma torpeur, nous voilà arrivés à l’hôtel. Je quitte le taxi en levant immédiatement les yeux sur le magnifique et imposant bâtiment qui nous accueillera, durant notre séjour. Nous ne lésinons pas sur les dépenses, l’un comme l’autre. Nous n’avons pas eu besoin d’en échanger plus que ça dans l’avion, la réservation faîte par Stan au Plaza de New York a sonnée comme une évidence. L’installation est rapide, la courtoisie est de mise tandis que nous remercions consécutivement le personnel et que nous nous retrouvons seuls.
En tête à tête. Prêts à passer à l’action. Ou presque.
Je suis toujours… absente. En décalage avec la réalité, avec l’instant présent. Mais cette fuite déguisée doit cesser, c’est une certitude.
À la question posée par Stan, je réponds par un long et dérangeant silence… Jusqu’à ce que la réponse pointe le bout de son nez, tout naturellement. Cette lueur dans mon regard, que je pensais avoir abandonné à Monterey, refait surface et je lui réponds, plus que déterminée:

On passe à l’action.

Ni une, ni deux, je lui expose mon plan. Qui est bancal, dangereux et loin de conduire à une réussite totale. J’ajouterais même, loin d’être fataliste, qu’il nous mènera sans doute face à un échec cuisant. Mais qu’importe, la ferveur qui me gagne est sans appel. Je lui explique, tenant entre mes mains tremblantes le fameux et destructeur courrier, que le cachet du bureau de poste nous conduira à une information capitale: son identité. L’adresse est trouvée, l’itinéraire est loin d’être complexe. Tandis que nous rejoignons le hall de l’hôtel pour parcourir le chemin à pied, je lui explique, le souffle court, enfilant ma paire de gants en cuir et ajustant mon béret sur mes cheveux blonds regroupés en un chignon flou:

… Et il faudrait simplement obtenir les enregistrements de la caméra de surveillance. Nous avons une date précise, il suffirait ensuite d’identifier une personne suspecte parmi les clients du jour. C’est la seule piste que nous ayons, je ne sais pas encore comment les amadouer pour accéder aux images... Mais nous trouverons bien une excuse acceptable…

Le “Nous” a été si naturel à prononcer. Je ne souhaite plus me heurter à Stan, ni à me convaincre que j’obtiendrais des réponses et une issue heureuse sans son aide.
Nous avançons ensemble. Son soutien est primordial et j’aimerais être suffisamment courageuse afin de lui expliquer à quel point je me sens honorée de sa présence. Malgré ses propres tracas familiaux, il est à mes côtés. Il s’évertue à trouver une solution, ne me lâche pas la main. Et c’est avec plus d’audace que j'agrippe la sienne, tandis que nous attendons patiemment à un croisement de rues afin de traverser. Ce foutu feu qui reste rouge, qui me pousse à patienter, à faire preuve de maturité, qui m’oblige à m’arrêter.
Durant une poignée de secondes, nos regards se croisent. Et la foule qui grouille autour de nous, ce bruit newyorkais incessant, tout ceci disparaît.
Je pourrais me noyer dans ce regard, y trouver un salut que je ne mériterait sans doute pas.
Mais l’absolution n’est pas si inimaginable que cela.
J’approche mon visage du sien, j'aimerais céder à la tentation de l’embrasser, de me perdre dans un baiser qui me ferait tout oublier.
Mais lorsqu’un passant me bouscule, je me reconnecte à la réalité.
Nous avons encore tant à faire. La pression, l’adrénaline, la quête de la vérité et la colère grandissante restent au cœur de nos actions. Nous n’avons pas le temps de nous laisser aller, ce bonheur et ce soulagement, je ne mérite pas de le recevoir.
Pas encore, tout du moins.

C’est avec beaucoup d’assurance que nous faisons notre entrée dans le fameux bureau de poste. Les employés sont occupés avec des clients, tout sauf… un. Nous avons à faire à un jeune homme plutôt distrait, le regard fuyant, c’est en tout cas le triste constat que j’effectue tandis que je l’aborde, la voix suave et le sourire éclatant en guise de bonne figure. En réalité, je ne sais quoi lui dire, comment le convaincre d’accéder à ces fameux enregistrements.
Pour la première fois de ma vie, je ne sais comment mentir. Je n’arrive pas à trouver une parade suffisamment convaincante, doute de mes capacités, pourrait presque flancher.
Avant que Stan ne finisse par me rattraper au vol au cours de cette longue et désastreuse chute.
Ébahie, je tourne le regard vers lui, tandis qu’il baragouine une histoire évidemment montée de toute pièce mais qui a l’avantage d’être profondément crédible. Allez, Eli, joue le jeu, présente cette comédie qui enfoncera définitivement le clou! Alors, machinalement, je hoche la tête, la mine grave et c’est à peine si j’ose croiser le regard de cet employé, n’ayant qu’une crainte: qu’il n’avale pas ces bobards.
Mais comment douter lorsque Stan lui présente, à priori, une réelle carte d’enquêteur…?
Dans mon esprit, c’est l’incompréhension totale. Les questions se bousculent mais je reste impassible, tandis que nous finissons par accéder à ce qui est à présent notre Graal. Cette fameuse salle cachée, là où se trouve l’information tant désirée. La clé de l'énigme, en somme.
Traversant ce couloir semi éclairé, je profite de cette accalmie afin de poser une main vigoureuse sur l’épaule de Stan, le forçant ainsi à me regarder, à se confronter à mon regard chargé de questions dont les réponses m’intéressent forcément. Je sais également que parler pourrait griller notre couverture, faire exploser ce mensonge qui répond à l’adage: “plus c’est gros, plus ça passe”.
Alors, Eli, pour une fois dans ta vie, fais les bons choix. Reste imperturbable, prends ton mal en patience, et concentre toi sur l’essentiel: tu es aux portes de la prochaine étape, tu en tremble, tu es fébrile, aussi inquiète que bouillonnante.
Ne gâche pas tout, par pitié.  

Nous pénétrons enfin dans la sombre et lugubre salle des écrans de contrôle et en moins de dix minutes, l’employé timide mais efficace nous présente l’enregistrement du jour demandé. De concert avec Stan, nous nous penchons, concentrés, à la recherche du moindre détail qui pourrait sortir de l’ordinaire. Dans un silence perturbant, nous explorons, détaillons chaque image, demandons parfois à revenir en arrière, à ralentir la vitesse de diffusion. La fameuse carte de Stan disait vrai, quelque part, nous sommes de vrais enquêteurs, prêts à débusquer le moindre indice. Je pourrais presque abandonner, profondément découragée au bout d'un temps considérable quand soudain…

LÀ! LUI, LÀ!

Mon cri transperce le silence comme un ballon de baudruche qui explose brusquement. Je joins à cette remarque un geste révélateur, un index pointé en direction d’une image pixellisée.
Là, sous mes yeux emplis de fureur, une vérité absurde me gagne.

C’est lui. J’en suis certaine.

Un homme au physique banal à souhait, mais aux caractéristiques qui ne peuvent être ignorées. Une casquette baissée sur une paire de lunettes de soleil… Un comportement suspect qui aurait mérité davantage de discrétion. Mais surtout, une veste floquée d’un nom qui ne peut être méconnu.
Enfin, le temps passé dans cette salle nous apporte une bribe de réponse.
Dont je vais me saisir, incapable de ralentir ma foulée dans cette course qui est à présent contre la montre…


_________________

Where have you been?
I've been everywhere, man
Looking for someone
Someone who can please me
Love me all night long
Revenir en haut Aller en bas
Stanislas Harlow

Stanislas Harlow
173
Psyko // elle
Léo Dicaprio
Delena_♡ (ava) Tumblr (gifs) Psyko (Crackship)
Siobhan ♡ Delia ♡ Sawyer ♡ Shelby ♡ Sofia ♡ Soraya ♡ Adaline ♡ Magdalena ♡ Ezio ♡ Gigi ♡ Nicole

L'âge n'est qu'un nombre et non un état d'esprit. Bien que tu affiches aujourd'hui le nombre quarante sept, tu ne t'estimes pas aussi près de la cinquantaine que ça... voyons ! Tu es né un matin d’hiver, le 28 novembre 1975.
Dead Inside.  70be24dba6ccf23ffafa644a9b52716ea9373416

Le cœur à ses raisons, que la raison ignore. Tu as plus d'une femme dans ton cœur, aussi frivole que tu es. Mais y'en a qu'une qui fait battre ton cœur comme jamais ; Seras tu assez courageux pour le lui dire ?
Dead Inside.  Tumblr_myjit1NKN01s8aql3o3_250

Tu es le président-directeur général (pdg) d'une grande holding financière. Avec ta jumelle qui possède des actions, tu sais que tu peux compter sur elle, en cas de pépins. Parce qu'officieusement, tu es un arnaqueur professionnel de haut niveau. Comme maman et papa l'étaient.
Dead Inside.  Giphy
Mes rps en cours : {4/3}
Je suis indisponible

✰ w/Eli ♡Les Harlow
✰ w/Team Groom (EVG de Caleb)
✰ w/Joanne


7/7

staff - to help you
MessageSujet: Re: Dead Inside. Dead Inside.  EmptyMer 3 Avr - 6:11#

" Feel me now, hold me please
I need you to see who I am
Open up to me, stop hiding from me
It's hurting babe
Only you can stop the pain "

ft  @Eli Hartley  Dead Inside.  2112057220  



 « Je réalise avec le recul du temps que, durant toutes ces années où nous nous sommes tant aimés, jamais nous n'avons dit que nous nous aimions. Dans une commune pudeur, par crainte de souligner lourdement un état évident, permanent, irrévocable, le recours des mots me paraissait dérisoire. On s'aimait de naissance. »

Le vol jusqu’à New York s’est fait sans encombre. Pourtant, sa main d’Eli dans la mienne durant tout ce temps, ne m’a franchement pas parue légère. Lourde de sens, ma bien-aimée était ailleurs. Je l’ai regardée du coin de l’œil, à plusieurs reprises mais je n’ai rien dit. J’ai souvent soufflé par le nez, en toute discrétion. Le calvaire qu’elle vit depuis longtemps déjà, doit cesser. C’est pour ça que je suis là. Pour lui prêter main forte, pour l’aider à passer ce cap, tourner la page. Retrouver ce fameux maître chanteur et le faire taire à tout jamais. Entendez par-là que je compte mettre tout en œuvre pour le remettre entre les mains de la justice et qu’il paie pour ses crimes. Il ne fait pas que harceler ma douce Eli, il s’est permis d’empoigner sa fille, et il continue de menacer. De s’en prendre à ce qu’elle a de plus précieux dans ce monde. On n’est plus à un niveau raisonnable de menaces, là. Tout ceci va bien au-delà de l’entendement, même pour moi. Mais je n’ai pas peur, je suis juste inquiet. Inquiet pour Eli qui s’est malencontreusement retrouvée piégée de ce corbeau, qui lui veut du mal. Et je ne veux pas qu’il lui arrive quelque chose, je crois que je ne me le pardonnerais jamais, si tel cas venait à se produire. C’est pour cette raison que je l’accompagne tête baissée. Je ne sais pas comment l’aider, mais je suis certain que je vais trouver, durant notre périple.

On est souvent impressionné par ce qu’on est capable de faire, par amour. Et je tenterais tous les dangers, pour elle.

Dans la chambre d’hôtel, une fois seuls, je compte bien connaître la suite des évènements ! Il est un peu plus de dix-huit heures. Je lui proposerais bien d’aller manger quelque chose mais je crois que je n’ai pas d’appétit. Elle non plus, j’en suis certain. Par contre, je suis intéressé de savoir si ma douce Eli a un plan en tête ? On ne peut pas aller et venir dans New York sans la moindre idée de ce qu’on compte faire, et qui trouver ici. C’est comme chercher une aiguille dans une botte de foin. Autant dire, impossible de repérer notre maître chanteur. Sauf qu’on a quand même une piste, avec le timbre de la poste. Nous sommes prêts, Eli est déterminée à suivre cette piste, jusqu’à ce fameux bureau de poste. Je récupère quelques papiers dans ma valise, qui pourraient nous être utiles le moment venu. Je me croirais dans un de ces téléfilms à l’eau de rose qui passait sur le câble les après-midis, voilà quelques années, où il y avait toujours un justicier pas du tout entraîné qui fonçait droit dans la gueule du loup. Un peu comme nous, finalement. A la fin, il se fait réprimander par la police locale et tout est réglé. Est-ce que ça va être notre cas ? Je ne le pense pas une seule seconde !

Réajustant ma longue veste, je hoche la tête et lance quelques « hum » en écoutant avec attention, les paroles d’Eli. Le nous, est de rigueur et j’apprécie le fait qu’elle m’inclue à présent dans ses plans pour retrouver ce salopard. De ce fait, je comprends qu’elle ne me mettra plus à l’écart et je dois dire que je me sens soulagé que ça se passe comme ça. Après tout, j’ai promis que je n’allais plus la lâcher d’une semelle alors qu’elle le veuille ou non, je suis à ses côtés. Elle ignore encore comment faire pour amadouer les employés de la postes pour qu’on puisse accéder aux images vidéos mais je lui dis dans la foulée :

Oui oui, on va trouver une solution, t’en fais pas.

Je tente d’être le plus convainquant possible. Rien d’autre ne doit être plus important que ces quelques mots « nous trouverons une solution » il n’y avait aucune place pour le doute. Durant mon périple d'escroquerie qui s’étale sur de très très nombreuses années, j’ai pu acquérir un certain savoir faire mais surtout de l’expérience. Il faut savoir innover, se réinventer, tous les jours dans ce genre d’arnaque. Les victimes ne se laissent plus aussi facilement avoir qu’à l’époque, alors on jongle toujours avec les idées anciennes, puis les nouvelles. Jusqu’à présent, j’ai réussi tous les tests. Aujourd’hui, mes aptitudes vont être mises à rudes épreuves, tout comme celles de ma tendre Eli, c’est évident. A un carrefour, nous nous arrêtons, le temps que le feu de signalisation pour les piétonniers passent au vert. Je tiens toujours Eli par la main, nous nous échangeons un long regard. Elle est si belle, même quand elle n’est pas heureuse. J’arrive cependant à voir, ce qu’elle ne voit pas d’elle. Il y aura toujours une lueur vive en elle. Cette lueur qui me montre le bon côté de sa personnalité. Malgré nos faux pas, nos entêtements, je ne peux m’empêcher de me dire que nous avons raté tellement d’occasions d’être ensemble. Ensemble pour de vrai. Et je manque encore aujourd’hui d’assurance, pour lui dire tout ce que j’ai sur le cœur, à son égard. Ce n’est pas le moment, voilà avoir quoi je me console et je le dis que plus tard… plus tard quoi, Stan ? Si ça se trouve, il n’y aura plus de « plus tard ». J’aimerais la serrer dans mes bras, poser mes lèvres sur les siennes et lui dire qu’on laisse tout pour partir rien qu’à deux, n’importe où. Mais ce ne serait pas agir raisonnablement. Il y a tellement de gens qui compte sur elle, sur nous, pour changer le quotidien d’une jeune femme qui n’est plus en phase avec une santé de fer. Et tout ça pour quoi ? Une malheureuse vengeance dont Eli est victime. Une âme vengeresse qui ne cessera de la tourmenter jusqu’à ce qu’elle obtienne ce qu’elle veut. Et qu’est-ce que c’est, au final ? On ne le sait pas, précisément !!

Sortis de notre bulle presque impénétrable, nous arrivons au bureau de poste où plusieurs employés s’attèlent à leurs tâches. Tous, sauf un. A l’autre bout du comptoir, il semble être la plus par dépit que par l’amour du métier. Mais il faut de tout, pour faire un monde, même si le travail est merdique. Mais je suppose que ça paie relativement bien ? Ou pas d’ailleurs, y’a tellement d’injustice dans le monde, à propos du pognon ! Les riches sont engraissés par les riches, et j’en sais quelque chose… Ceci dit…

Je décide donc de laisser Eli mener la danse, mais je remarque presque aussitôt que quelque chose ne va pas. Impalpable de s’en tenir au plan, elle est aux abonnés absents, pendant quelques minutes. Alors, pour ne pas griller notre couverture d’enquêteurs bon marché, je dégaine une fausse carte de détective plus vraie que nature (En vrai, j’ai recopié celle de Caleb a des fins personnelles, pastaper pastaper), et commence mon petit speech super convaincant. Je ne sourcille pas, ne faiblis pas une seule seconde face à l’inconnu. J’arrive juste pas à croire qu’il m’ait cru, ce p’tit !!!! Le jeune homme accepte donc de nous faire visionner les bandes d’enregistrements de ce jour-là et nous longeons un long couloir à peine éclairé. Je sens immédiatement la main d’Eli sur mon épaule, ce qui m’oblige à me tourner vers elle, et je lui fais un clin d’œil. Elle aura toutes les réponses aux questions qu’elle se pose, mais pas pour de suite. Nous avons un suspect à trouver !! L’employé demande les informations nécessaires pour cibler notre recherche. Après quoi, nous nous engageons dans un visionnage sans fin. je vois des images en nombre d’heures défilé devant mes yeux, jusqu’à ce qu’Eli le repère. Je me penche vers l’écran, me racle la gorge. De toute évidence, y’a pas plus cliché comme suspect ; casquette et lunette de soleil. Ouais, c’est typique d’un débutant. Pourtant, il n’en a pas vraiment l’air quand on lit les lettres de menace que l'on reçoit. Je vois surtout un personnage sûr de lui et très méthodique. Seulement, la casquette et les lunettes, c’est pas facile à avaler. Le con.

Vous avez d’autres vues, d’autres caméras que celle-ci ? Je souhaiterai savoir quel chemin il a emprunté en partant d’ici.

Le jeune homme répond par l’affirmative, nous montre alors une autre série d’images. Comme il connaît l’heure et la date, et que nous avons sa description vestimentaire banale, nous le repérons sans difficultés. Le revoilà, le salopard. On va l'avoir !!!

Vous pouvez zoomer, … là ?

Je pointe de mon index, l’espèce de logo, sur la manche droite de sa veste. En zoomant, je demande aussi s’il peut améliorer la visibilité de l’image mais il ne peut pas faire grand chose. C’est pas des appareils à la pointe de la technologie. Du moment qu’elle permet d’appréhender des suspects pour des enquêtes policières… Mais je me rappelle que je n’ai pas le droit de pousser les limites, histoire qu’il ne me demande pas un mandat pour la suite. Là, nous serions dans la merde la plus totale, Eli et moi. Mais ce logo, même si on ne le distingue pas nettement, je suis certain qu’il me dit quelque chose.

Vous pouvez me sortir sa photo ainsi que ce détail sur sa manche ?

Je dis s’il vous plaît, en bon coco que j’suis ! Le jeune employé s’exécute, Eli et moi sortons de la poste. Pas mécontent du tout du tout de ce qu’il vient de se passer. Je me tourne vers elle, et avant qu’elle ne dise quoi que ce soit, ou même moi d’ailleurs, je caresse sa joue, avant de poser un baiser sur le haut de son front. Nous pouvons respirer un peu. Je lui dis alors. :

Maintenant, on sait plus ou moins à quoi il ressemble, par où il est parti et …

Je met l’image du logo flou sous le nez d’Eli, en ajoutant :

On a enfin quelque chose, qu’il n’a pas envisagé qu’on trouverait. Ce logo, il me dit quelque chose. Vraiment. Je ne sais plus où et quand mais laisse moi réfléchir, je vais trouver !!!

Et j’en fais la promesse. Mon estomac creuse. Peut-être qu’avec de la bouffe dans mon estomac, mon cerveau sera plus enclin à se laisser séduire par cette course folle contre l’ennemi juré de ma bien aimée !

Que dis-tu d’aller manger quelque chose ? Je crois qu’on réfléchira mieux, le ventre plein.

Une chose à la fois. Nous avançons, c’est plus que certain. La poste est sur le point de fermer, les restaurants commencent à accueillir de plus en plus de monde, en ce début de soirée. Pour l’heure, on ne peut rien faire d’autre, si ce n’est trouver la signification du logo mystère…

_________________
But love doesn’t make sense.
«  Le cœur donne un amour débordant et il peut recevoir autant s’il est s i n c è r e  »-©wild heart
Revenir en haut Aller en bas
Eli Hartley

Eli Hartley
1205
The Red Feather (Camille ; elle)
L'iconique Kate Winslet
tears flight (av.) _ alcara (sign.) _ Psyko ♥ (crackship) _ WildHeart ♥ (bannière)
Joanne Prescott // Caleb Adelson // Thomas Fraser // Andrea Hopkins // Nyls Norwood // Gregory Sutterlee // Valeria Myers // Stefan Salomon // Charlie Sharp // Ezra Keller // Oonagh Fitzgerald

Si indélicate question qui pourrait presque m'offusquer... 45 années de vie, de peur, de doutes, d'incertitudes, de bonheur, de sourires, de joie, de désillusions. Un passé lourd et complexe et une seconde vie qui pourrait démarrer là, d'ici peu...

Dead Inside.  Fa102a4b865fbe196a50d0f847500faa2047ef04
Célibataire, statut que j'affirme d'un air convaincu alors que sur le papier... rien n'est moins sûr.
Marié du point de vue de la légalité, entourée d'hommes mais un en particulier occupe toutes mes pensées...

Dead Inside.  Tumblr_o3ae5f50j11tl9wfmo6_250

Horlogère, passion découverte grâce au destin il y a plus de deux décennies et qui ne m'a jamais quitté depuis. Tantôt escroc en la matière, tantôt créatrice de ma propre marque de montres, femme d'affaires accomplie qui tente de se racheter une conscience.

Dead Inside.  805900dcd5ec5cb0c0cb4ad3064039fc1cb63d1c
Pour le moment, aucun domicile fixe en vue, installée à l'hôtel, au dernier étage, suite privative qui me permet de me cacher/m'isoler, être au calme afin de réfléchir au mieux.
Dead Inside.  Tumblr_o22y2hOe8L1rpskloo7_250

Mama Hartley is Back


⦆Possède un rire très étrange, fort, qui interpelle dès qu’il se fait entendre.
⦆Accro à toutes les dernières technologies, écran addict assumée.
⦆Fan absolue des bijoux, de tout ce qui brille, elle a autour du cou un pendentif offert pour sa première fête des mères et aussi une émeraude, présent d’un amant qu’elle ne peut oublier…
⦆Joue du piano de manière effrénée, ne peut se passer de musique, des écouteurs sans fils toujours plongés dans les oreilles.
⦆A un rituel avant chaque échange orchestré (aka arnaque) : bois deux coupes de champagne, cul sec.
⦆Pourrait manger exclusivement sucré, une préférence affirmée pour le tiramisu et la panacotta.
⦆A déjà participé à des marathons, adore courir et l’endurance que cela exige.
⦆A obtenu son permis bateau très jeune.
⦆Déteste porter des jupes.
⦆Se frotte le nez à trois reprises, en boucle, quand elle est perdue dans ses pensées.
⦆Est une généreuse donatrice envers diverses associations et hôpitaux depuis toujours.

Dead Inside.  855948_h300

You make me
Feel like I'm livin' a teenage dream
The way you turn me on, I can't sleep
Let's run away and don't ever look back, don't ever look back
My heart stops
When you look at me, just one touch
Now, baby, I believe this is real
So take a chance and don't ever look back, don't ever look back


MES RPS EN COURS :

Hartley Broken Family
Lino
Charles
Staneli_2
✾ Creed (soon)
Uriel
Jayden
Trio de Copines

MES CONVOS SMS:

Stan
Creed
Théa

Dead Inside.  Vggoayr7_o

Here, my dear.

staff - to help you
https://basique.forumactif.com/t5416-cause-the-writtings-on-the- https://basique.forumactif.com/t5440-for-you-i-have-to-risk-it-a
MessageSujet: Re: Dead Inside. Dead Inside.  EmptyMar 23 Avr - 19:11#

" Feel me now, hold me please
I need you to see who I am
Open up to me, stop hiding from me
It's hurting babe
Only you can stop the pain "

ft  @Stanislas Harlow  Dead Inside.  2112057220  




C’est lui. J’en suis certaine.

Ne battant plus des cils, oubliant presque de respirer mais pouvant compter sur la merveilleuse machine qu’est le corps humain afin d’assurer l'intérim. Figée dans cet instant qui me pousse dans mes retranchements les plus inattendus, mon enveloppe charnelle est transportée dans une dimension inconnue, là où je flotte, me décompose, me dissocie afin d’observer la scène, telle une spectatrice impuissante.

C’est lui. J’en suis certaine.

Après cette vérité évidente, je ne suis plus en capacité de prononcer le moindre mot. Ma gorge se noue, me prive de cette simple liberté d’avoir une prise verbale sur la situation. La force me manque, la volonté tout autant. Que m’arrive-t-il? Je ne perds jamais mes moyens, je surpasse toujours ce choc émotionnel, l’utilisant comme moteur afin de truquer le destin. Stan prend le relais, ordonne une photo plus précise de l’homme que j’ai pointé du doigt, que j’ai décrété comme coupable. Pas besoin de procès, je suis certaine de mes dires. L’instinct maternel qui se manifeste, sans doute? Harper est en danger, je le sens, telle une vague de panique, tel un poison qui coule dans mes veines, qui m’a guidé jusqu’à l’autre bout du pays. Nous sortons de la salle, nous marchons, sans un mot. Je ne sais pas, je ne sais plus, je me contente de suivre Stan, la tête basse, le chaos dans ma tête prenant les commandes…  

Le brouhaha New Yorkais nous gagne tandis que nous restons plantés là, dans cette rue au sein de laquelle trône cette fameuse poste, symbole de délivrance, de réponses aux questions qui me hantent depuis des jours désormais. Ne cessant d’y jeter un regard mauvais, telle l’antre du mal, je sursaute en sentant les lèvres de Stan se poser sur mon front. Je me reconnecte à la réalité, me sens groggy, dépassée et dévore des yeux le cliché pixélisé à l’excès que me tend mon partenaire. Dégoûtée, je l’attrape du bout des doigts, telle l’horreur et l’indignation que ce bout de papier me procure. Je tente de canaliser mes pensées, de me centrer sur l’essentiel: nous tenons une piste. Fragile mais qui aboutira grâce à notre solidarité sans faille sur une finalité sans équivoque.
Murmurant, telle une dingue, je laisse la colère s’échapper de mes lèvres tremblantes:

Ce salaud… Il m’a pris ma fille, ma Harper… Cette ordure…

Je ne suis pas vulgaire, d’ordinaire, mais je n’ai plus de limites, la raison ne guide plus aucune de mes décisions. Elle s’est effacée afin de laisser la place à ma Détermination sans faille. J’ai fait une promesse silencieuse, dans cet avion, en caressant la médaille que m’avait offerte ma fille pour l’un de mes anniversaires: Je ne quitterais pas New York avant d’avoir mis la main sur celui qui pensait tout m’arracher.
Tel est pris qui croyait prendre, n’est ce pas…?

La voix de Stan atteint enfin mon esprit embrumé. Centrée sur mes propres sentiments, j’en ai presque oublié que je n’étais pas seule, dans cette bataille hors du commun. Face à moi, Stan cherche des solutions mais n’en oublie pas l’un des besoins fondamentaux de l’être humain. Osant un sourire timide, qui ressemble davantage à une grimace, je réponds, tout en glissant ma main dans la sienne:

Oui, tu as raison, allons manger. J’ai bien besoin d’un verre, également. Dans mes souvenirs, il y a un restaurant italien incroyable, qui sert un vin nature exceptionnel et des pâtes aux langoustes d’une rare qualité. Je t’invite, j’insiste.

Pourquoi préciser un tel détail quand l’argent n’est un problème pour aucun de nous deux? Sans doute à cause de cette même raison. Notre aisance financière commune nous autorise quelques folies mais nous coupe parfois du monde, quitte à en oublier l’essentiel: penser à l’autre. Pourtant, Stan me prouve, en étant à mes côtés, ne lâchant pas ma main tandis que nous décidons de héler un taxi afin de nous déplacer plus confortablement jusqu’à notre point d’ancrage culinaire, qu’il est de mon côté et qu’il ne cessera de se battre jusqu’à ce que nous obtenions gain de cause. Ensemble. Osant quelques regards furtifs dans sa direction, tandis que le chauffeur se fraie un chemin à travers la circulation plus que compliquée, je mordille ma lèvre inférieure. Signe évident de stress? Simple représentation physique de mon extrême attirance pour Stan? Suggestion inconsciente que cet homme est celui que je n’attendais plus, dans mon existence…?

Il a été bien des choses, et ce depuis toujours. Jamais je n’aurais pensé compter sur son soutien indéfectible en sachant que sa vie familiale se porte si mal ces derniers temps. Jamais je n’aurais imaginé qu’il m’aurait épaulé, tandis que je suis en proie à la pire terreur que peut connaître une mère: que son enfant soit en danger de mort.

Et pourtant.

Stan est époustouflant, étourdissant, m’écrasant presque sous son énergie brutale, vibrante. Prenant la situation en main, il s’occupe de payer le taxi, m’ouvre la porte afin de me laisser la primeure de pénétrer dans le restaurant. L’ambiance y est bien plus feutrée, la lumière est tamisée, les discussions s’évaporent comme des chuchotements à peine audibles. Je me sens étrangère en ces lieux, incapable de savourer cette quiétude qui nous permettra, à tous les coups, d’échaffauder le plus efficace des plans de bataille. Mais je ne dois pas sombrer, ni même me laisser emporter par ce coup de fatigue qui me cogne derrière la tête, subitement. M’approchant du maître d’hôtel, d’une démarche élégante, je précise mon nom, Daisy O’Maley, et réclame la table du petit salon. Ce dernier, haussant un sourcil, sachant pertinemment que cette information n’est connue que des clients les plus exclusifs, ne pipe mot. Professionnel, il attrape deux cartes, nous guident jusqu’à cette pièce hors du temps, décorée grâce aux autographes des plus grands de ce monde. Chanteurs, hommes d’affaires ou d'État, astronautes ou acteurs. La puissance qui se dégage de cette salle aux murs rouges, au parquet vernis et aux meubles valant chacun plusieurs milliers de dollars me rend toute petite, me recentre et me canalise. Au sein de ce cocon luxueux, je me retrouve, me glisse dans un rôle de composition, tout en exigeant la bouteille de vin la plus chère de la carte. Je ne cille pas, tandis qu’il m’informe que la maison ne prend pas la carte bancaire. Mais pour qui me prend-t-il, à la fin…? Soupirant, je lui lance un regard qui en dit long, obtenant enfin la solitude qui nous manquait tant, à Stan et moi-même. Tendant la main dans sa direction, je bouge deux doigts, tout en demandant, ayant enfin renouer avec un esprit méthodique:

Donne moi cette photo, s’il te plaît. Le restaurant dispose d’un réseau privé et hautement sécurisé, nous allons pouvoir faire quelques recherches en toute tranquillité. Je te laisse choisir notre repas…? J’ai toute confiance en toi, tu sais ce qu’il me convient.

Aveu subliminal, remerciements à peine voilés? Je tente de maîtriser la barque de mes émotions, de compter sur mon esprit combatif afin de me mener jusqu’aux sommets. Mais je n’en oublie pas pour autant que sans Stan, je n’aurais pas obtenu cette fameuse photographie, que je suis en train de dévorer des yeux. Je n’aurais pas avancé si vite dans cette enquête brouillonne, je ne me sentirais pas aussi rassurée, choyée, protégée et soutenue.
Stan est le Miracle que je ne pensais plus mériter. Au fin fond de cette fournaise qu’est devenue mon Enfer, je peux apercevoir les rassurants nuages d’un Paradis auquel je pourrais très bientôt prétendre.
Une fois que l’on aura mis la main sur ce…

Et soudain, un sursaut. Un flash lumineux qui m’aveugle, un sentiment de déjà-vu qui me gagne à mon tour, comme Stan lorsque nous sommes sortis de la poste. Claquant des doigts, impatiente, je remarque à peine notre serveur attitré revenu de la cave avec la fameuse bouteille commandée et deux gigantesques verres de vin, tout en m’époumonant:

JE SAIS STAN! JE SAIS, JE…

Je deviens folle, n’est ce pas? Balayant de la main toute bienséance, oubliant mon rôle, ma retenue, mon exigence.
Mais lorsque je croise le regard de Stan, je peux y déceler une lueur qui se reflète dans mes propres pupilles.
Liés, interconnectés.
Au-delà de la contenance, du bon sens et des années qui pensaient nous détruire…
Ces décennies se sont surtout occupées de nous souder. Nous nous retrouvons devant une porte, peinte de noir, qui m’effraie. Mais que je serais capable d’ouvrir, trépignant désormais d’impatience d’y découvrir ce qui s’y cache, juste derrière.
Stan est dans mon dos, pose sa main sur son épaule, expire un souffle chaud sur ma peau refroidie par l’angoisse.
Eli, n’ai pas peur…
Ensemble, rien ne peut nous arrêter, pas même la fatalité…


_________________

Where have you been?
I've been everywhere, man
Looking for someone
Someone who can please me
Love me all night long
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé

MessageSujet: Re: Dead Inside. Dead Inside.  Empty#

Revenir en haut Aller en bas

Dead Inside.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
B A S I Q U E :: Monterey, California :: The world-