a life, a story tu te réveilles en sursaut, t'entends ce bruit de fracas. quelqu'un pénètre chez toi, quelqu'un entre sans qu'il y soit invité. tu ouvres doucement le tiroir de ta table de chevet. y'a ton arme qui y dort sagement. tu ne l'as jamais utilisé, mais évidemment on t'as appris à tirer. tu poses un pied en dehors du lit, la sensation d'entendre les battements de ton myocarde jusque dans tes oreilles. tu te faufiles à l'extérieur de ta chambre, tes pas sont léger; tu fais aucun son, même ta respiration est à peine perceptible. tu te diriges dans le couloir qui mène à la cuisine, tu entends des pas, tes mains viennent se serrer un peu plus fortement sur le révolver. tu tombes face à face avec lui. tes sourcils se froncent, alors qu'il lève les mains. vos regards qui se croisent, ce regard familier. "oh oh oh, doucement sash' c'est moi.." ta mâchoire qui se détend doucement, cette voix évidemment que tu reconnais malgré que ces paroles soient chuchotées. "putain jax, qu'est-ce que tu fous ici?" jax, son petit frère; celui que tu as toujours protégé et surprotégé peut-être aussi. gamin paumé devenu adulte paumé, toujours coincé dans des histoires et des situations qui sentent mauvaises tout ça pourquoi? impressionner papa. tu t'avances vers lui, alors qu'il retire le capuchon de sur sa tête. tu ressens ce courant d'air provenant de l'extérieur, tu constates ces fracas de verre au sol partout, il a brisé ta vitre pour entrer. " tu peux m'expliquer?" ton timbre de voix est dur. tu remarques son regard fuyant, il est nerveux le cadet; tu le remarques dans ces tics. il n'est pas seulement nerveux, il a probablement consommé aussi encore. "je.. j'suis.. j'suis dans la merde sash.." il te débite des trucs pas cohérent. évidemment tu ne veux pas alerter les flics pour son entré par infraction alors comme trop souvent tu vas le couvrir et tenter de comprendre, ça te mènera un jour à ta perte et tu le sais.

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tu plisses les yeux, t'essaies de les ouvrir, mais sa brûle presque. pourtant malgré le fait que ce soit inconfortable, tu peux enfin respirer adéquatement. ton corps te fait un mal de chien, tu as la sensation de revenir de loin; très loin même. le temps s'écoule et doucement tu t'acclimates et tu retrouves une vision adéquate. tu frissonnes, cette humidité qui te traverse les os en entier. tu réalises que tu as les pieds et les mains attachés. la panique qui s'installe, ça fait combien de temps que t'as le cul posé sur cette chaise? tu fermes les yeux, tu essaies de faire un retour en arrière et t'as du mal à te souvenir. t'as envie d'hurler, mais tu ne sais pas qui pourrait se retrouver derrière cette porte. tu essaies de bouger sur ta chaise, l'instinct de survie qui embarque. soudainement tu entends des pas s'approcher. ton myocarde qui s'accélère automatiquement. la porte s'ouvre dans un grincement lugubre et il entre dans la pièce. "la belle au bois dormant vient de se réveiller." tu le dévisages le visage fermé, alors qu'en toi c'est comme un volcan, tu essaies de remettre les puzzles en place; ton esprit est littéralement dans la brume. l'individu le ressent que tu es perdu et ça semble l'amuser, car il sourit. toi, tu déglutis essayant de ne pas démontrer que t'es complètement terrorisée. " qu'est-ce que vous me voulez?" que tu finis par dire au bout de quelques secondes, d'un ton pausé. à nouveau, il sourit et tu vois cette étincelle malicieuse dans le fond de son regard de braise. " c'que j'veux ma jolie... c'est qu'on arrête de nous  prendre pour des cons.." tu continues de le regarder, mais c'est la totale incompréhension pour toi. tu mènes une vie tranquille, tu ne cherches pas les problèmes; du moins plus maintenant parce que plus jeune, c'est vrai que tu n'as toujours été comme ça. toi aussi, tu voulais être dans les bonnes grâces du paternel. il s'accroupit légèrement venant prendre tes joues entre ces doigts. tu cesses de respirer, tu sens son haleine sur ton visage et ça te donne envie de lui cracher dessus. t'as le diable au corps, bien que tu sembles calme; tu veux juste foutre le camp de là. " c'est vrai alors, on n'a pas menti, quand on m'a dit que t'étais canon..." paroles soufflées avec un brin de séduction qui te répugne plus que ça peut t'exciter. " qu'est-ce que tu me veux..." que tu oses demander à nouveau. soudainement, t'as ces images saccadés qui te reviennent à l'esprit comme des fragments, des flashs soudain. ton agresseur semble le percevoir dans ton regard, parce que ton expression se modifie. tu n'as pas encore toutes les réponses, mais doucement ça semble vouloir émerger. " ce que j'veux c'est mon fric et tu vas m'aider à le récupérer." il se recule et tu te redresses sur ta chaise essayant de te défaire de cette emprise et ça semble l'amuser. il remarque bien que tu n'es pas la jolie poupée de service. "je lui avais dis à jax de ne pas nous baiser.." ton coeur rate un battement. jax, du coup sans nécessairement pas avoir tout les puzzles, tu réussis à comprendre. tu te souviens de son entrée chez toi quelques semaines auparavant; tu te souviens de sa détresse et le fait qu'il était soi-disant dans la merde. " il voulu nous baiser, bah ça peut se jouer à deux.." tu sens un frisson te parcourir le corps en entier. tu ne sais pas depuis combien de temps t'es là, mais tu sens que ce n'est pas de si tôt que tu vas retrouver le chemin de ta liberté.
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en vrac; tu es l'aînée de la fratrie. ta mère est décédé d'une maladie incurable, un cancer du cerveau. tu es donc devenue la "mère de substitution" pour ton frangin. c'est probablement pour cela que tu es autant protectrice envers lui malgré qu'il soit adulte aujourd'hui.  ⟡ lorsque tu étais jeune, tu avais une admiration sans borne pour ton père. d'ailleurs, beaucoup disent que tu as son caractère, mais le physique de ta défunte mère; une grande beauté naturelle. ⟡ c'est à l'adolescence à dix-sept ans que tu t'es fait tatouer une tête de cheval sur ton avant-bras, symbole du gang de ton paternel. à cette époque tu aspirais à rejoindre les rangs, tu voulais le rendre fier et avoir un peu de sa reconnaissance. toutefois, tu as rapidement compris que ce milieu était dangereux et finalement tu ne désirais pas t'y frotter. du coup, c'est ton frère qui aspire à prendre les reines à ton plus grand désespoir. ⟡ tu as un diplôme en poche, tu voulais mener une vie droite. du coup, tu bosses depuis quelques années dans l'événementiel après avoir côtoyer les bars comme barmaid à plusieurs reprises sur du long terme.⟡ tu as ta petite entreprise que tu mènes seule, t'es la capitaine de ton propre bateau et tes affaires roulent plutôt bien.⟡ lors de ton enlèvement, tu as vécue des choses qui t'ont marqué, des choses dont tu n'as jamais parlé par la suite d'ailleurs; ces moments sont restés dans cette pièce humide et ton esprit. lorsqu'on t'as retrouvé, on t'as proposé de consulter, mais tu as refusé catégoriquement. toutefois, il n'est pas rare que tu revives ces moments en flashbacks ici et là.  ⟡ tu sais que ton frère est en partie responsable de ton enlèvement, mais tu n'as jamais rien dit. encore une fois, tu as gardé le silence. le seul truc, c'est que tu as pris la décision de t'éloigner de lui, parce que malgré que tu l'aimes; tu vis cela comme une trahison. ⟡ l'enquêteur qui t'as retrouvé, son regard clair, tu l'avais déjà rencontré complètement par hasard quelque temps plus tôt, bien avant ton enlèvement. vous aviez passés la soirée ensemble, connexion et attirance palpable et pourtant vous n'avez rien fait, outre discuter et rigoler toute la nuit. d'ailleurs, cette fameuse nuit demeure à tes yeux; une nuit précieuse que tu gardes en souvenir. ⟡ tu as une moto, adepte de l'adrénaline, tu adores sillonner les rues et profiter de cette liberté.⟡ tu as aussi un vieux chien, tu dis à la rigolade que c'est "l'homme de ta vie". ⟡ tu ne démarres jamais ta journée sans un café bien noir. ⟡