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Never know

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Alaska Maxwell

Alaska Maxwell
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Tsanah (elle)
Saoirse Ronan
avengedinchains
Harmony Dorris, Flora Uccello & Séraphina Saxenheim

34 ans
Célibataire
Chasseuse, trapeuse au départ... Un détour dans l'armée, et maintenant la voilà mercenaire. L'argent, ça tombe pas du ciel. Videuse le reste du temps, au Diesel & Dust.
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MessageSujet: Never know Never know EmptyMer 6 Mar - 19:49#

La pratique était le meilleur moyen d’apprendre, peu importe le sujet, peu importe le domaine. Il n’y avait que comme ça qu’Alaska avait appris ce qu’elle savait jusqu’à présent. Il lui arrivait de lire, bien sûr, mais pour comprendre véritablement il valait encore mieux mettre en application ce qu’on avait lu, ou le voir de ses propres yeux. C’était une philosophie qu’elle avait appliquée toute sa vie, et qu’elle tenait de son grand-père.

Dans leur petite cabane perdue dans le froid du Nord, il n’y avait pas vraiment de place pour des livres. Même s’il y en avait eu, ce n’était pas comme si elle aurait pu aller jusqu’à la librairie du coin pour en acheter. Ils chassaient pour leur survie, vendaient les peaux, réparaient tout le matériel, construisaient ce dont ils avaient besoin. Il y avait une vieille encyclopédie obsolète, un dictionnaire, et c’était tout.

Ça n’avait pas empêché Alaska de se tourner vers les livres quand elle avait eu besoin d’apprendre. Après tout, c’était ce qu’elle connaissait le mieux quand personne n’était là pour lui montrer quoi faire. Elle avait appris en imitant son grand-père, en répétant inlassablement ses gestes jusqu’à les faire correctement, jusqu’à ce que ça rentre. Elle avait eu des cicatrices qui avaient gravé ses erreurs et ses progrès dans sa chair. Mais il y avait des choses que même son grand-père ne pouvait pas lui apprendre, et c’était là que les livres prenaient toute leur importance.

Alaska était assise sur un banc. Elle aimait profiter de l’air extérieur dès qu’elle en avait l’occasion, parce que c’était ainsi qu’elle avait toujours vécu. A Monterey, c’était bien moins pur et silencieux que dans son état d’origine malheureusement, mais c’était toujours plus agréable que de rester enfermée chez elle. Alaska n’aimait pas se retrouver entre quatre murs, elle préférait encore devoir supporter la pluie que de ne pas avoir une vue bien dégagée sur les alentours, que de ne pas entendre les oiseaux et les autres animaux… Alors elle s’était trouvé un parc tranquille, et elle y venait quand elle n’avait rien à faire et qu’elle avait envie de prendre du temps pour elle sans se prendre la tête.

Elle avait amené son livre. Ça faisait quelques temps qu’elle s’y consacrait, et elle arrivait bientôt à la fin. Est-ce qu’elle savait désormais se faire des amis ? Le doute était permis. Alaska avait rencontré Ari, et leur courant était bien passé malgré les bizarreries de leurs entrevues. Ari avait dit qu’ils étaient amis. Alors, elle avait au moins réussi à s’en faire un. Il y avait aussi son commando, tous les membres étaient ses amis après tout. Mais est-ce que ça comptait vraiment ? Elle n’était pas sûre qu’elle aurait réussi sans Horus.

Il était peut-être temps de se mettre face à la difficulté pour savoir si elle avait compris. Il était peut-être temps de passer à la pratique. Comment ferait-elle, sinon, pour être sûre d’avoir compris ? Alaska tenait toujours son livre entre ses mains, parcourant la table des matières comme on utiliserait une antisèche. Elle n’était pas sûre d’avoir vraiment saisi l’intérêt de tous les conseils et de toutes les étapes, mais parfois il fallait savoir faire confiance aux autres, et parfois ça voulait dire faire confiance à un auteur inconnu qui avait écrit un livre de développement personnel.

Le livre disait qu’il fallait établir un contact visuel avec sa cib… Avec la personne. Alaska avait un peu mélangé le vocabulaire, ce n’était pas de sa faute si ça ressemblait drôlement à ce qui faisait son métier. Au moins, cette étape là était simple. Familière. Elle tourna la tête vers l’homme qui était assis à côté d’elle, le fixant sans aucune gêne, sans aucune retenue, avec ses grands yeux clairs et perçants. Elle n’avait aucune conscience du fait qu’elle regardait toujours les gens avec beaucoup trop d’insistance, ce qui les mettait toujours mal à l’aise.

Parfait. Étape une maîtrisée. Elle pouvait passer à l’étape deux. L’étape deux était plus compliquée, mais cruciale. Il fallait entamer la conversation. Elle se souvenait bien de ce chapitre là, parce qu’elle l’avait relu plusieurs fois pour s’en imprégner. Le sujet devait être ouvert, il ne devait pas avoir trop d’enjeu, pour laisser à la personne le loisir de s’investir ou non dans la conversation. Alaska avait eu du mal avec ce concept. En plus, le livre avait cité la météo comme exemple ! Alors que c’était un sujet absolument plein d’enjeux, la météo pouvait faire réussir ou rater une chasse, une mission, elle faisait la différence entre la vie et la mort parfois, surtout dans les contrées inhospitalières où elle avait grandi. Alors il fallait qu’elle trouve autre chose, bien sûr.

Sans quitter l’homme des yeux, elle finit par se décider après un silence beaucoup trop long pour être naturel.

- Les marmottes vont bientôt sortir d’hibernation.

Un fait qui n’avait d’importance que si on voulait chasser la marmotte, donc un enjeu assez limité en Californie. Parfait pour entamer une conversation, donc.
@Ignacio Villanueva
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Ignacio Villanueva

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Il semblerait que la quarantaine soit déjà entamée, un bon petit 41 comme la pointure de mes chaussures. J'ai même vu le jour le 1er Juin pour être exact, je vous laisse faire le calcul pour l'année, j'ai une sacrée gueule de bois et j'ai la flemme d'y réfléchir.

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Et oui, ce beau Dionysos est divorcé. Après, est-ce qu'un mariage à Las Vegas est réellement considéré comme un vrai mariage?


Malgré les nombreux achats à tout va, on va dire qu'actuellement je suis l'heureux propriétaire et gérant de la laverie/discothèque "Niagara" dans le centre.


WEST COAST ICI. Dans un de mes trois appartements en colocation avec Lexie Dawson, depuis peu. Genre quoi... novembre?

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Joséphine

De retour petit à petit.

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MessageSujet: Re: Never know Never know EmptyVen 8 Mar - 0:33#

SACRILEGES! Hier, on a osé me dire d'aller me faire, que je n'étais qu'un bon gros connard et que ça ne les étonnerait même pas que je sois détesté de tous. Qu'est-ce que j'avais fait? MAIS RIEN. C'EST CA LE PIRE. J'discustais tranquillement avec l'épicier, on parlait de la vie de tous les jours, du fait que j'étais fatiguée de rester au comptoir à surveiller les gens qui travaillaient pour moi, d'appeler à chaque fois la femme de ménage pour qu'elle fasse enfin correctement son travail et que j'en avais ras-le-bol de me voir servir des gaspachos chauds au restaurant. Il m'a juste dit "Haaaa, que la vie est dure hein? Mais vous devriez pas vous plaindre autant. Tout le monde n'a pas ces privilèges." J'lui ai donc demandé de quels privilèges il parlait car je ne comprenais pas. Il m'a énuméré ce que je lui avais dit et en parlant aussi de son travail à lui qui ne rémunérait pas autant pour se permettre ce genre de caprices. J'me suis accoudé et je lui ai simplement demandé "Comment ça vous n'avez pas de femme de ménage? Ben fallait travailler plus mon p'tit vieux." Et c'est là qu'il a osé m'insulter.

Vous ne savez vraiment pas à quel point je me suis senti outré. J'en ai donc parlé avec ma colocataire et comme si ça ne suffisait pas, elle a osé souffler en me regardant de haut en bas en me disant : "Mais depuis quand on a une femme de ménage? Tu me saoules pour que je range et tu me dis qu'on a déjà quelqu'un? Mais t'es qu'un gros con en fait." et elle est partie en claquant la porte. J'ai attrapé un des tabourets de la cuisine, remontant légèrement une jambe afin de m'y accouder et de poser ma tête sur mon poing, en pleine réflexion. Qu'avais-je fait de mal? Je ne saurais l'expliquer. J'avais pourtant été honnête mais je crois que cela m'a couté. Puis j'en ai conclu que le monde allait à l'envers, j'ai pris un grand verre d'eau et je suis parti travailler. BEN OUI. Faut bien de l'argent de poche non?

Le lendemain matin cependant, ce mal n'était pas passé. J'suis donc allé chercher de la grande littérature en librairie, fouillant dans les rayons jusqu'à tomber sur un roman qui avait l'air d'être fait pour moi; "Avoir le courage de ne pas être aimé" de deux asiat'. Me demandez pas leur nom, cherchez le titre et je pense que vous accèderez à cette information.

Et en chemin, sur une rangée de trois bancs, je décide de m'assoir à côté de cette demoiselle car même si je ne lui parle pas encore, j'aime à avoir de la compagnie. Je sors une magnifique paire de lunettes que je fais glisser le long de mon nez et zyeute rapidement le livre de la jeune femme. Ah ouais, elle doit avoir un grave problème elle pour lire ce genre de chose. Et fièrement, je me mets à feuilleter le livre fraîchement acheté. "Hum." Intéressant sans l'être. "Oh." Quelques commentaires. "Hum ok." Comme si j'allais retenir ces conneries. Mais la rouquine semble avoir bien plus à dire encore. Je tourne mon minois vers elle. "Ben ouais il serait temps quoi, elles ont du chocolat à faire." lui répondis-je avant de replonger mon regard dans ces pages qui me gonflent déjà. Je n'ai jamais dit que j'étais un grand lecteur mais là... "Dites-moi, j'espère qu'il est plus intéressant que le mien votre bouquin. Il parle de quoi?" Tous les moyens sont bons pour éviter cette corvée littéraire.

@Alaska Maxwell Never know 2012025764

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MessageSujet: Re: Never know Never know EmptySam 9 Mar - 11:43#

L’homme à côté d’Alaska ferait un bien mauvais chasseur, puisqu’il était apparemment déjà incapable de lire un livre en silence. Elle l’avait entendu faire tout un tas de bruit, alors qu’il tournait les pages. Est-ce qu’il arrivait au moins à se concentrer sur ce qu’il lisait ? Elle n’en savait rien, mais heureusement elle avait une grande capacité de concentration et ne se laissait pas distraire par ce genre de choses, elle. Elle serait un bien piètre sniper, une bien piètre chasseuse, si elle était incapable de faire ce qu’elle devait faire à chaque fois qu’il y avait un petit bruit. Il fallait y être attentif, bien sûr, mais il fallait aussi savoir faire la part des choses.

Elle se décida à lui parler, en le fixant comme elle le faisait si bien, une expression parfaitement neutre sur son visage très inexpressif. Pourtant, elle ressentait bien quelque chose. De l’impatience. En règle générale, Alaska était une femme patiente, elle savait qu’il ne fallait pas forcer les choses, qu’il y avait toujours un bon ou un mauvais moment, ou du moins une opportunité, et que se précipiter n’apportait que des ennuis. Mais là, elle avait saisi l’opportunité. Ce qui lui manquait, c’était le résultat.

 "Ben ouais il serait temps quoi, elles ont du chocolat à faire."

Du… Chocolat ? Alaska connaissait bien les marmottes, mais elle n’avait jamais vu l’une d’entre elle faire du chocolat, ni même en manger. Elle pencha un peu la tête sur le côté, vous savez, comme ces chiens trop mignons qui ne comprennent pas un ordre mais qui y mettent beaucoup de bonne volonté. Les gens de Monterey étaient vraiment nuls en chasse, en survie, en connaissance de la nature, chaque fois qu’elle en parlait ça lui sautait aux yeux. Parce qu’évidemment, Alaska était bien loin de connaître une pub qui pourrait l’aiguiller, ou de reconnaître ce qui pouvait ou non être une blague. Si la personne n’éclatait pas de rire à la fin de sa phrase, alors elle devait être tout à fait sérieuse. Il faudrait peut-être qu’elle s’achète un autre livre sur ce sujet là, tiens.

L’homme reporta son attention sur son livre à lui. Ce n’était pas bon signe. Alaska fronça les sourcils un instant avant de faire de même. Elle se souvenait bien de ce qu’elle avait lu. La personne pouvait ouvrir ou fermer la conversation avec sa réponse, et il fallait qu’elle comprenne dans quel cas de figure ils se trouvaient pour savoir si elle devait dire quelque chose ou pas. Mais il n’avait pas posé de question, alors elle n’avait rien à dire, pas vrai ? Qu’est-ce que c’était compliqué… S’il n’y avait pas Mary, si elle n’avait pas tant besoin d’argent, elle serait sûrement retournée en Alaska vivre seule avec sa famille, du moins ce qu’il en restait, loin de toutes ces histoires. Quoique, maintenant qu’elle avait pris goût à la camaraderie, la solitude lui pèserait peut-être un peu plus.

"Dites-moi, j'espère qu'il est plus intéressant que le mien votre bouquin. Il parle de quoi?"

Ah ! Une question ! Alaska répondait toujours aux questions. C’était facile, c’était clair, elle savait qu’on attendait qu’elle parle, elle aimait bien les questions. Sauf quand elle devait parler longtemps à cause de ça, en fait, parce qu’Alaska n’aimait pas parler. Ça semblait assez évident, d’ailleurs. Pas besoin de la connaître beaucoup.

- Se faire des amis.

Elle n’imaginait pas une seule seconde que sa réponse pourrait mener à de la moquerie, ou la faire paraître bizarre, ou quoi que ce soit de ce genre. Après tout, quelle honte y avait-il à apprendre à faire quelque chose ? On ne pouvait pas tout savoir tout de suite, n’est-ce pas ? Enfin, c’était bien une tare humaine ça, d’être aussi inadapté à la naissance, aussi fragile. Il fallait travailler son instinct, si on voulait mériter sa place dans le règle animal. Et compter sur le groupe. C’était pour ça aussi, qu’Alaska avait tant envie de se faire des amis. C’était dans l’ordre des choses.

- Et vous ? Demanda-t-elle, curieuse, en essayant de pencher la tête pour apercevoir le titre sur la couverture, ou n’importe quel indice.

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MessageSujet: Re: Never know Never know EmptyLun 29 Avr - 13:32#

J'le regarde en diagonale ce foutu bouquin avant de le refermer en y coinçant mon doigt pour retrouver la page. Après, c'est la seconde après le début donc je devrais m'y retrouver mais au cas où que je triche et que je commence le livre en plein milieu. J'essaie de faire la conversation avec la jeune femme car tout semble bien plus intéressant que ces mots, même si cette dernière ne m'en adresse que littéralement deux. Non, pardon, quatre vu qu'elle me retourne la question. "Sur le fait d'accepté de ne pas être aimé." que je lui dis. Aucune réaction, je renchéris aussitôt. "Et... vous pensez que ça fonctionne, votre livre à conseils?" que j'lui demande avec un sourire amusé. Est-ce que je la fais galérer ou pas? Car elle n'a pas vraiment l'air à l'aise la petite dame. Par contre, si elle me déteste, bon ben ce ne sera pas ma faute, j'ai pas vraiment lu les magnifiques approches proposées par les deux asiats. "Vous voulez qu'on essaie ce qu'ils vous racontent? D'après eux, quelles sont les étapes pour devenir amis avec les gens? Je vous écoute. Je serais votre cobaye si vous le désirez mais n'allez pas vous plaindre après de m'avoir dans votre entourage, vous ne pourrez vous en prendre qu'à ce qui est dit là-dedans." J'montre son ouvrage du pouce. Et car elle n'a absolument rien demandé et car je suis fin connaisseur sur le sujet : "Par contre, je pense que la première étape serait de montrer des sentiments, des expressions faciales peut-être car on dirait une statue de cire là." Je me racle la gorge. Peut-être que je devrais songer à poursuivre ma lecture, peut-être que ça vaudrait mieux pour nous deux... J'incline légèrement la tête en avant, les fameuses lunettes glissant sur l'arête de mon nez et j'attends qu'elle me questionne. Car je suppose que c'est ce qu'ils vont dire, poser des questions et Dieu sait que j'aime parler de moi! C'est clairement un sujet que je maîtrise!

@Alaska Maxwell Désolée de l'attente D:

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MessageSujet: Re: Never know Never know EmptyLun 29 Avr - 14:32#

 "Sur le fait d'accepté de ne pas être aimé."

Oh. Alaska n’avait pas besoin d’un livre pour ça. Elle avait l’habitude qu’on ne l’apprécie pas spécialement à vrai dire. Les gens la trouvaient bizarre, et ça avait toujours mis entre elle et eux une distance à laquelle elle s’était habituée. Enfin… Toujours… Pendant la majeure partie de sa vie elle n’avait pas côtoyé grand monde de toute façon, il fallait l’avouer. Elle savait bien que ça ne changerait jamais du tout au tout, et ça ne la dérangeait pas vraiment. Il y aurait toujours des gens qui ne l’aimeraient pas, ne serait-ce que parce qu’elle les refusait à l’entrée du D&D par exemple. Mais elle avait envie, quand même, qu’il y en ait qui soient ses amis. Elle n’avait pas besoin de lire le livre de son interlocuteur. Mais elle se demandait bien pourquoi lui oui.

"Et... vous pensez que ça fonctionne, votre livre à conseils?"

Alaska baissa pas réflexe ses yeux sur son livre. C’était une bonne question. Une question intéressante. Elle avait le sentiment d’avoir fait des progrès mais est-ce qu’elle en avait fait assez ? Est-ce qu’elle serait capable de se faire des amis maintenant ? Elle repensa à ses amis, justement, et se demanda si elle aurait fait les choses différemment maintenant qu’elle avait emmagasiné tout ce savoir. Peut-être, au moins un peu.

- Oui,
finit-elle par trancher.

Parce qu’elle avait appris plein de choses, comme le fait de dire bonjour, et de se présenter, et de retourner les questions aux gens quand ils en posaient. Il fallait leur faire la conversation, mais attention, pas sur n’importe quel sujet. Il fallait essayer de comprendre ce qu’ils ressentaient, aussi – mais cette partie là lui était à la fois plus simple et plus complexe que les autres. Alaska était très attentive au langage corporel, elle savait reconnaître les signes d’agacement, d’hésitation, de colère, de peur en une fraction de secondes parce que c’étaient les signaux les plus utiles. Les plus dangereux. Mais il y avait tout un panel d’émotions qu’elle était bien loin de comprendre. Elle fit un signe de tête, un mouvement de menton pour désigner le livre de l’homme, sa manière à elle de lui demander si son livre à lui fonctionnait aussi. Non pas qu’elle en ait besoin, pas du tout même, mais c’était le conseil de son livre à elle, vous suivez ?

"Vous voulez qu'on essaie ce qu'ils vous racontent? D'après eux, quelles sont les étapes pour devenir amis avec les gens? Je vous écoute. Je serais votre cobaye si vous le désirez mais n'allez pas vous plaindre après de m'avoir dans votre entourage, vous ne pourrez vous en prendre qu'à ce qui est dit là-dedans." 


Elle garda le silence un instant, Alaska. Parce que c’était tentant comme proposition mais il y avait des problèmes. S’il savait qu’elle voulait devenir son amie, pourquoi la faire passer par toute cette explication ? Il pouvait dire oui ou non tout de suite, pas vrai ? En admettant que ce soit véritablement un test, cela risquerait de le biaiser non ? Alaska doutait de son impartialité, parce qu’il serait justement juge et partie. Mais plus encore… Cette proposition allait à l’encontre de ce qu’il cherchait à apprendre avec son propre livre. Il était censé apprendre à se moquer du fait que les gens ne l’apprécient pas, mais sa première réaction était de lui dire de devenir son ami – et surtout de ne pas s’en plaindre ensuite.

"Par contre, je pense que la première étape serait de montrer des sentiments, des expressions faciales peut-être car on dirait une statue de cire là."

Oh. Mauvaise idée. Alaska avait déjà essayé, parce qu’il n’était évidemment pas le premier à le lui dire – et certains n’avaient pas hésité à se montrer bien moins délicats et moins polis. Elle plongea à nouveau ses yeux froids dans les siens, sans la moindre hésitation, avec l’insistance qui la caractérisait et la rendait si intimidante malgré elle. Le coin de ses lèvres s’étira alors qu’elle se forçait à lui adresser un sourire, parce qu’elle savait que c’était ce qu’il désirait voir, ce qu’on lui réclamait souvent. Mais le sourire tordait son visage, il n’avait rien de naturel, encore moins couplé à son regard perçant et à son immobilisme naturel. C’était un sourire de prédateur, un sourire carnassier, et Alaska ne le fit pas durer longtemps parce qu’elle remarqua vite qu’il n’avait pas le résultat escompté. Elle l’avait pratiqué devant sa glace pendant des années mais elle n’avait jamais réussi. Il comprendrait peut-être mieux pourquoi elle préférait faire confiance à un livre – et ne pas sourire.

Elle se racla la gorge, reprit son livre convenablement entre ses mains, et relut encore une fois la table des matières avant de regarder à nouveau son acolyte.

- Bonjour,
commença-t-elle, parce qu’elle venait de lire « introduction ». Je m’appelle Alaska, et vous ?

Elle avait parlé comme si elle récitait son texte et c’était un peu le cas. Un des conseils du livre était de préparer des scripts pour les situations à venir si on n’était pas certain de savoir comment improviser. Et évidemment, Alaska avait suivi tous les conseils à la lettre. Ses yeux dévalèrent encore un peu les entrées du livre. Après ça, il fallait trouver un sujet de conversation. Elle avait déjà tenté le coup avec la chasse à la marmotte un peu plus tôt, il lui fallait maintenant une autre idée. Quelque chose sans trop d’enjeu. Difficile à concevoir, pour une femme qui ne vivait que pour l’utilité et n’avait pas l’habitude de se perdre dans le superflu.

Alors comme elle ne trouvait rien, cette fois, elle choisit de faire confiance au livre malgré son désaccord manifeste avec ce conseil : elle parla de météo.

- Il fait beau aujourd’hui.

@Ignacio Villanueva  Aucun problème, prends tout ton temps Never know 2112057220
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MessageSujet: Re: Never know Never know EmptyMer 1 Mai - 20:10#

Si son livre fonctionne bien et vu le peu d'intérêt qu'elle me porte, est-ce que je dois donc en conclure que je ne suis pas aimé et du coup l'accepter? Ou alors elle tenait juste son bouquin à l'envers durant tout son processus d'apprentissage? Non, c'est dur à croire. On va juste dire ou penser que c'est une noob et l'aider dans son parcours. J'me permets d'l'aider quand même, lui donnant un conseil non désiré qu'elle essaie d'exécuter. Elle grimace. Je fronce les sourcils et lui rends ce qui peut-être était pour elle un sourire. "Ouais nan bon ça on verra plus tard hein." Mes sourcils se lèvent rapidement en même temps qu'une longue inspiration. J'détourne un peu la tête pour la laisser commencer et faire genre que ses paroles sont naturelles face à un étranger. Par contre, j'sais pas trop si je dois la jouer nature peinture ou si je dois faire genre d'être un gros connard pour l'habituer à la vraie vie. Après, si on en croit l'épicier, je suis naturellement un con donc bon. "Bonjour?" Un sourcil arqué, le jeu est lancé! Laissez place à l'acteur! "Et moi Ignacio, Nacho pour les intimes. Peut-être aurez-vous le droit de m'appeler comme ça un jour." Un sourire qui se veut ravageur mais qui me fait passer pour un prédateur. Aucun effet. Je le stoppe net. Elle parle de météo. Fallait s'en douter tiens, qu'est-ce que je disais! Ou que je n'ai pas dit je ne sais plus mais fortement pensé. "Ouais c'est vrai." Ben quoi? J'peux pas la contredire sur ce point là! Je dois poser des questions aussi ou la laisser poursuivre? "Vous... Vous habitez loin d'ici, de ce parc?" Quitte à faire la conversation, je peux peut-être m'entraîner à dire des banalités pour ne pas laisser ma langue se fourcher. "C'est un quartier riche, c'est bien. Au moins on sait que lorsqu'ils mettent l'argent, ils ne le font pas à moitié, c'est vraiment magnifique." J'étale mon bras le long du dossier, posant ma cheville sur ma cuisse tout en regardant les gens qui passent devant nous. "Et je ne parle pas que de l'architecture ou du paysage." Comme si c'était important de le préciser tiens!

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MessageSujet: Re: Never know Never know EmptySam 4 Mai - 20:29#

La mission sourire était un échec. Alaska n’était pas très surprise. La plupart des gens avaient cette réaction. Soit ils ne disaient rien mais la regardaient avec une expression qui ne cachait pas le malaise qu’elle leur inspirait, soit ils lui demandaient très clairement d’arrêter parce que c’était effrayant. Elle ne le prenait pas mal. Elle était juste perplexe. Comment faire pour que ce soit naturel ? Ou au moins normal ? Alaska n’en savait rien. Il faudrait peut-être qu’elle reprenne son entraînement, mais après autant de temps à « sourire » devant sa glace, elle ferait peut-être mieux de se décider à demander l’aide de quelqu’un.

Se raccrochant à son livre, Alaska débuta son petit speech. Introduction, salutation, présentation, petit phrase sur la météo après une légère hésitation, tout semblait sous contrôle. Elle regardait son interlocuteur avec son regard insistant, presque sans cligner des yeux, sans le lâcher, comme une cible qu’elle voudrait garder en ligne de mire, sans même s’en rendre compte. C’était comme ça qu’elle regardait tout et tout le monde, étrangère à la gêne que ça pouvait inspirer.

"Et moi Ignacio, Nacho pour les intimes. Peut-être aurez-vous le droit de m'appeler comme ça un jour."

Elle n’était pas intimidée par son sourire. Alaska n’était pas intimidée par grand-chose de toute façon, il fallait être honnête. Elle n’était pas du genre à se retrouver dans la position de la proie. Ce n’était ni son éducation, ni son naturel. En revanche, elle ne comprenait pas trop Ignacio. Pourquoi lui donner son surnom si elle n’avait pas le droit de s’en servir ? Elle aussi, elle avait des pseudonymes. Et elle ne les lui donnerait pas, parce qu’ils ne lui étaient pas destinés. Alors quel était l’intérêt de cette présentation ? C’était compliqué. Elle ne pensait pas que son livre avait couvert cette partie du problème.

Il répondit concernant la météo, et immédiatement Alaska baissa à nouveau ses yeux vers son livre, prête à chercher quelle était déjà l’étape suivante après la petite phrase engageante mais pas trop qu’il conseillait. Problème? Une discussion, ça se faisait à deux. Et Ignacio n’avait pas lu son livre, il n’avait aucune idée du script. C’était comme une pièce de théâtre d’improvisation, sauf que l’objectif n’était pas d’être drôle, il était d’être normal. C’était peut-être déjà raté, finalement.

"Vous... Vous habitez loin d'ici, de ce parc?

Ah ! Ça c’était une question facile ! Une question à laquelle on pouvait répondre par oui ou non ! C’étaient les questions préférées d’Alaska celles-là, parce qu’elles ne demandaient qu’un seul mot pour toute réponse. Pas mal pour quelqu’un qui n’aimait pas parler, pas vrai ? Elle était simplement assez imperméable aux sous-entendus, au fait qu’elle pourrait peut-être indiquer dans quel coin elle vivait, ce qu’elle faisait ici puisque ce n’était pas spécialement à côté de chez elle. Après tout, s’il avait voulu savoir tout ça, il l’aurait demandé ou il le demanderait. Logique implacable.

- Oui.


Elle habitait très exactement de l’autre côté de la ville, dans un immeuble communautaire, rien à voir avec ce quartier. Après un nouveau coup d’oeil sur son livre elle voulut retourner la question à Ignacio – parce que c’était un des conseils qui étaient donnés là : toujours retourner les questions pour montrer son intérêt. Néanmoins il reprit la parole avant qu’elle ait eu le temps de le faire à son tour.

"C'est un quartier riche, c'est bien. Au moins on sait que lorsqu'ils mettent l'argent, ils ne le font pas à moitié, c'est vraiment magnifique." 

Riche, bien ? Pourquoi c’était bien ? Alaska ne voyait pas le rapport entre les deux adjectifs. Riche, c’était pratique. Elle aimerait être riche, parce qu’elle n’aurait ainsi aucun mal à payer les soins de sa sœur. Mais en-dehors de ça ? Elle ne ressentait pas vraiment de jalousie envers les gens qui avaient assez d’argent pour s’acheter tout un tas de trucs inutiles. Plutôt l’inverse, d’ailleurs. Les gens qui s’entouraient de superflu n’avaient rien compris à la vie, si on demandait l’avis d’Alaska. Ils lui inspiraient de la peine.

"Et je ne parle pas que de l'architecture ou du paysage."

Alors là. Alaska le regarda en fronçant les sourcils une nouvelle fois. De quoi voulait-il parler alors ? Qu’est-ce qu’il y avait d’autre que des immeubles dans ce quartier ? A quoi les riches pouvaient-ils bien employer leur argent ici ? Elle regarda de tous les côtés pour comprendre mais rien ne lui vint et elle finit par reporter son attention sur Ignacio.

- De quoi vous parlez alors ?

Elle n’avait aucune piste. Aucune clef. Ignacio s’étalait sur le banc tandis qu’elle n’avait pas spécialement bougé. Il avait l’air bien plus à l’aise qu’elle, sans qu’elle devine exactement le pourquoi du comment. Mais bon, s’il avait proposé de lui venir en aide, c’était sûrement qu’il avait plus d’expérience dans la discussion qu’elle.

Elle chercha encore une fois une échappatoire dans son livre. La table des matières lui semblait un peu insuffisante maintenant. Elle se trouvait assez démunie. Alaska se mit à parcourir les pages rapidement, comme si elle y cherchait la réponse qu’elle avait pourtant déjà demandée à Ignacio. Perplexe, elle finit par s’arrêter sur un conseil. Elle tourna la tête vers Ignacio une nouvelle fois.

Elle se mit à rire. Un rire forcé, comme son sourire précédent, un rire bizarre, pas naturel. Mais sur le livre encore ouvert à la « bonne » page, on y voyait très clairement le conseil auquel elle s’était raccrochée presque désespérément. Totalement désespérément en fait. « Rire ensemble ».

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Il semblerait que la quarantaine soit déjà entamée, un bon petit 41 comme la pointure de mes chaussures. J'ai même vu le jour le 1er Juin pour être exact, je vous laisse faire le calcul pour l'année, j'ai une sacrée gueule de bois et j'ai la flemme d'y réfléchir.

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Et oui, ce beau Dionysos est divorcé. Après, est-ce qu'un mariage à Las Vegas est réellement considéré comme un vrai mariage?


Malgré les nombreux achats à tout va, on va dire qu'actuellement je suis l'heureux propriétaire et gérant de la laverie/discothèque "Niagara" dans le centre.


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MessageSujet: Re: Never know Never know EmptyLun 6 Mai - 18:57#

Oui. Pas un mot de plus. La conversation risque d'être compliquée là hein. "Et... Où habitez vous?" S'il faut poser toutes les questions les plus précises, c'est parti mais est-ce que je vais avoir la patience? Ca j'sais pas hein. J'veux bien faire l'effort, j'aime parler et m'entendre parler, oui je le reconnais mais j'aime à ce que le dialogue aille aussi dans les deux sens. J'parle de tout et de rien, regardant les jeunes femmes passer surtout en faisant quelques commentaires qu'elle ne semble pas comprendre. Je roule des yeux, m'affalant un peu en gémissant, la tête en arrière presque désespéré. "Vous avez vécu dans une grotte toutes ces années ou quoi? Y'a pas de petits messieurs ou des petites mesdames qui valent le coup d'oeil, assis sur ce banc?" que je lui lance en guise d'explication. Je me redresse, me tourne davantage vers elle, tente ma science. "Alors, votre mère ou votre père buvait, l'autre subissait toute la charge que l'autre parent n'assumait pas. Vous avez dû vous forger toute seule, quitte à vous occuper de toute la maisonnée. Vous avez connu du harcèlement ou des remarques désobligeantes durant votre enfance et votre scolarité, ce qui fait que vous avez décidé d'arrêter de parler. Peut-être ne souriez-vous pas car on a critiqué vos dents de gosse. Vous vous êtes plongée dans les livres pour échapper à cette réalité et on va rajouter dans votre passé, allez, deux ou trois morts où vous vous êtes davantage refermé." Je prends une pause. Une séance de psy à deux balles mais je veux comprendre! Comprenez-moi vous aussi là! "Est-ce que j'ai juste?" me risquais-je. Peut-être est-ce que ça va la chambouler, peut-être va-t-elle me détester aussi et alors il faudrait vraiment que je lise ce bouquin mais c'est plus fort que moi! J'peux pas garder la langue dans ma poche, j'préfère la mettre dans des bouches bien que pour la sienne, je crois que ça serait compliqué. Même un "oui" elle le dit avec la bouche fermée!

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Chasseuse, trapeuse au départ... Un détour dans l'armée, et maintenant la voilà mercenaire. L'argent, ça tombe pas du ciel. Videuse le reste du temps, au Diesel & Dust.
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MessageSujet: Re: Never know Never know EmptyLun 6 Mai - 20:33#

- A l’Est de la ville, répondit docilement Alaska.

Elle n’avait aucun problème à répondre aux questions ni même à parler de sa vie, du moment qu’on le lui demandait. Les gens la trouvaient parfois mystérieuse ou secrète, simplement parce que la confession ne venait jamais d’elle, mais ils oubliaient souvent qu’ils auraient pu poser cette question qui leur brûlait la langue. Et qu’elle aurait répondu. Alaska ne gardait secrètes que les choses qui pouvaient lui nuire, comme ses activités les plus illégales, les plus dangereuses. Mais le reste ? Elle serait capable de répondre à n’importe quoi ou presque, la pudeur et la gêne lui étaient virtuellement inconnues.

"Vous avez vécu dans une grotte toutes ces années ou quoi? Y'a pas de petits messieurs ou des petites mesdames qui valent le coup d'oeil, assis sur ce banc?"

Elle fronça les sourcils encore une fois, refermant son livre, observant Ignacio. Est-ce qu’il valait le coup d’oeil lui ? Elle pouvait déduire un certain nombre de choses en le regardant, mais il ne lui inspirait rien de particulier. Un peu de méfiance peut-être, parce qu’il avait la langue bien pendue. Tout le monde parlait plus qu’Alaska, c’était une évidence depuis longtemps et pour tout un chacun, mais lui, il avait l’air de particulièrement maîtriser l’art de la conversation – et donc de l’embrouille. En tout cas c’était le point de vue d’Alaska. Plus on lui adressait de mots nombreux, plus elle risquait de ne rien y comprendre. Il avait déjà commencé. Elle tourna le visage ailleurs, chercha à observer d’autres personnes qui passeraient là, ou qui serait assises plus loin sur d’autres bancs. Quel rapport avec la richesse ? Avec la magnificence ? Elle reporta ses yeux sur Ignacio. Etait-elle censée le trouver riche, rien qu’avec ses yeux ? Elle ne savait pas vraiment ce qui pouvait indiquer que quelqu’un avait de l’argent, à vrai dire. Elle n’y connaissait rien en marques de vêtements ou d’accessoires, de toute façon. Et ça ne l’intéressait pas le moins du monde. Elle haussa les épaules, prête à abandonner ce sujet pour le moment puisque même les explications ne l’éclairaient pas vraiment. Et puis, elle avait d’autres pistes à suivre, selon son livre.

Mais Ignacio se redressa, ce qui attira l’attention d’Alaska, toujours très sensible aux bruits et aux mouvements. Telle la chasseuse qu’elle avait toujours été.

 "Alors, votre mère ou votre père buvait, l'autre subissait toute la charge que l'autre parent n'assumait pas. Vous avez dû vous forger toute seule, quitte à vous occuper de toute la maisonnée. Vous avez connu du harcèlement ou des remarques désobligeantes durant votre enfance et votre scolarité, ce qui fait que vous avez décidé d'arrêter de parler. Peut-être ne souriez-vous pas car on a critiqué vos dents de gosse. Vous vous êtes plongée dans les livres pour échapper à cette réalité et on va rajouter dans votre passé, allez, deux ou trois morts où vous vous êtes davantage refermé." 

Le visage d’Alaska ne trahissait rien, pas de colère, pas de tristesse, pas d’émotion particulière si ce n’est peut-être une pointe de curiosité. Elle avait écouté attentivement ce qu’Ignacio avait dit, mais il n’y avait pas un mot de vrai là-dedans. Le moment où il avait été le plus proche de toucher du doigts une quelconque vérité, c’était plutôt quand il lui avait demandé si elle avait vécu dans une grotte, mais là encore elle aurait répondu « non », parce que ce n’était pas tout à fait la vérité. Et que la vérité, c’était important. On ne plaisantait pas avec ça.

Alaska se demandait ce qui le poussait à croire tout ce qu’il avait dit. Elle se demandait sur quels indices il se basait pour échafauder une théorie qui lui semblait si farfelue. Est-ce qu’elle brouillait les pistes sans le savoir ? Elle n’en avait aucune idée. Les gens de Monterey – tout comme les citadins en règle générale – étaient toujours bizarres de toute façon.

"Est-ce que j'ai juste?"

Alaska n’était pas assez stupide pour ne pas avoir senti que son jeu de devinettes n’était pas tout à fait sympathique, pas tout à fait bienveillant. Mais elle n’était pas encore assez à l’aise avec les conversations, les tons et les sous-entendus pour comprendre à quel point elle aurait dû se sentir insultée. Elle ne voyait là qu’une tentative de quelque chose, bien qu’elle ne sache pas vraiment de quoi. Et des erreurs.

- Non.


Et rétablir la vérité, c’était primordial pas vrai ? Essentiel même. Laisser les gens dans l’erreur n’apportait rien à personne. Elle ignorait pourquoi Ignacio avait tenté de deviner des choses sur sa vie alors qu’il aurait pu se contenter de lui poser la question. Elle ignorait en quoi le destin de ses parents, de sa famille, de ses proches, ou sa scolarité pouvait lui importer mais il s’était trompé sur toute la ligne. Elle aurait presque pu rire quand il avait mentionné qu’elle s’était plongée dans les livres. Il était bien loin du compte. Alaska était une femme d’action, une femme dangereuse même, bien loin de perdre son temps dans les encres imprimées. Les livres avaient toujours raison, certes, mais elle ne le lisait jamais vraiment. Il n’y avait que celui-là qui avait trouvé grâce à ses yeux pour le moment, parce qu’il répondait à un problème qu’elle n’avait pas pu traiter autrement. Et des fois elle ouvrait un dictionnaire, aussi.

- Mes parents sont morts dans un accident de voiture. J’ai grandi en Alaska avec mon grand-père et ma sœur.


Une enfance forgée par la dureté de la nature, la nécessité de s’adapter, la découverte de la chasse et des rudesses du climat. Des heures à marcher dans la neige en silence, à suivre les traces d’un grand-père à peine moins taiseux qu’elle mais tout de même plus adapté à la vie en société – qu’il avait pourtant quittée depuis longtemps. Des heures d’observation, de chasse. Des erreurs, des animaux effrayés qui s’enfuyaient avant qu’elle puisse tirer, jusqu’à ce que l’enseignement de son ascendant porte enfin ses fruits. Alaska était mortellement silencieuse, quand elle le voulait.

- Après, je suis entrée dans l’armée. J’étais sniper.


Ses yeux perçants étaient plongés dans ceux d’Ignacio. Elle aurait pu raconter d’autres choses encore. Elle aurait pu dire pourquoi l’armée : parce qu’elle avait besoin d’argent pour contrer la maladie de sa sœur et lui offrir des soins. Elle aurait pu raconter les années de chasse, de traque, la viande à trouver pour survivre à l’hiver, les peaux à tanner et à vendre. Les rares excursions jusqu’à la ville la plus proche – et pourtant si lointaine. Il y avait des tas de choses qui pouvaient expliquer son caractère et ses ennuis, et finalement aucune. Alaska avait toujours été comme ça. Sa sœur Mary, qui avait connu la même vie et même encore davantage, étant donné qu’elle était plus jeune et se souvenait encore moins que son aînée de leurs quelques années à Boston, était une personne bien différente. Solaire, avenante, bavarde. Quand Alaska lui rendait visite à l’hôpital, Mary faisait la conversation pour elles deux. Elle montrait à sa grande sœur ses dernières envies trouvées sur Pinterest et la suppliait de lui ramener de la décoration pour sa chambre trop blanche. Alaska obéissait toujours aux moindres caprices de Mary. Elle passait parfois des heures à trouver ce qu’elle voulait, trop éloignée du commerce en ligne pour imaginer ne serait-ce que la possibilité d’acheter quelque chose sur internet.

- Et vous, ils buvaient vos parents ?

Elle n’avait pas dit ça pour le blesser ou pour l’insulter. Elle avait dit ça parce que son livre disait que c’était important de retourner les questions, et que c’était la première chose qu’Ignacio lui avait dite. Elle aurait pu lui répéter son monologue entier et lui demander s’il s’appliquait à lui, ou toujours pas, mais Alaska avait déjà trop parlé à son goût, elle qui n’aimait pas prononcer tant de mots. Alors l’aide neutre et presque un peu candide, elle attendait désormais sa réponse.

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MessageSujet: Re: Never know Never know EmptyJeu 9 Mai - 21:48#

Psychologue du comptoir, enchanté. Je la bassine de théories les plus merdiques les unes des autres pour comprendre son comportement. Et une monosyllabe en réponse. Une fois de plus. Mon silence et elle commence enfin à parler. Est-ce que je me sens un peu con? Oui, quand même. Et j'ai une assassine à côté de moi. Je la fixe. Ne réagis pas sur le moment. "Ha ben j'avais raison, y'a eu des morts." Toujours retenir le positif des drames. Je devrais peut-être adresser mes condoléances mais elle a eu le temps de récupérer du choc nan? Ouais. C'est un peu tard là. "Ha ben voilà, vous avez de la famille. Et ils sont tous comme ça, silencieux ou juste vos morts?" Non. Ai-je réellement dit ça à voix haute? J'peux plus revenir en arrière là. J'dois assumer. J'prends mon visage le plus sérieux, le plus... comment qu'on dit déjà? Concerné? Ouais j'crois que c'est ça. Oui ben j'ai beau être là depuis longtemps, il y a des mots que je n'utilise jamais même si je les ai déjà entendu. "Et pourquoi l'armée? C'était une vocation? Vous n'aviez pas d'autres rêves un peu plus... Enfin... Plus pour vous?" Chassez le galop il revient au naturel quoi comme on dit. D'ailleurs, je crois qu'il doit y avoir un sujet pour ce que je viens de dire. J'crois que c'est plutôt mal vu et vu qu'on ne peut plus rien dire. Mais voilà qu'elle me retourne la question. J'fronce un peu des sourcils. "Qui vous a dit qu'ils buvaient? Ils ne boivent que le sang du Christ!" Ha si on parle mal de ma famille ça va barder! Il n'y a que moi qui ai le droit de le faire. Mais j'y pense. "Votre livre là, il vous dit de poser exactement les mêmes questions qu'on vous pose ou quoi?" Car j'ai comme juste cette impression. Alors oui, ça fait un peu la conversation mais quand même.

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MessageSujet: Re: Never know Never know EmptyJeu 9 Mai - 23:13#

"Ha ben j'avais raison, y'a eu des morts."

Alaska haussa les épaules. Il y avait des morts partout, tout le temps, c’était le destin de tout le monde. Est-ce qu’elle regrettait ses parents ? Pas vraiment. Elle ne s’en souvenait pas assez, et puis, sa vie lui plaisait telle qu’elle. Si elle devait se risquer à changer quelque chose, ce ne serait pas ça. Il n’y avait que la maladie de sa sœur qui ne lui convenait pas. Qui lui semblait être une terrible injustice. Dire qu’il y avait eu des morts ce n’était même pas prendre un pari, c’était le lot de tout le monde, c’était la nature, il n’y avait aucune surprise. Pourquoi ça semblait si important pour lui ?

. "Ha ben voilà, vous avez de la famille. Et ils sont tous comme ça, silencieux ou juste vos morts?"

Ils étaient bien différents d’elle, à vrai dire, d’une manière qu’elle ne saurait pas vraiment expliquer. Mais Alaska avait un peu de mal à comprendre la question. Le contraire de silencieux, c’était bruyant. Est-ce qu’Ignacio était en train de demander si sa sœur et son grand-père étaient bruyants ? Elle ne voyait que ça. Son grand-père était un chasseur, il lui avait tout appris, il ne pouvait qu’être silencieux. Elle se souvenait des conseils qu’il lui avait donné pour marcher en forêt, ou dans la neige. Pour tirer entre les battements de son cœur. Mais Mary ce n’était pas une chasseuse. Elle respirait la joie de vivre, elle était solaire, elle n’avait jamais été une grande fan de leur vie recluse.

- Pas tous, non.


Encore une réponse laconique, et pourtant pas lacunaire quand on faisait attention à la manière dont les questions étaient formulées. Mais Ignacio n’était pas à court de question, chaque phrase qu’Alaska se décidait à prononcer amenait une interrogation en réponse. Avait-elle une vie qui méritait tant d’être questionnée ? Peut-être. Elle ne se rendait pas bien compte de ce que son passé avait de si exceptionnel, pourtant à chaque fois qu’elle en parlait un peu, les gens semblaient surpris ou curieux.

 "Et pourquoi l'armée? C'était une vocation? Vous n'aviez pas d'autres rêves un peu plus... Enfin... Plus pour vous?"


Elle n’avait aucune idée de ce que ça voulait dire « plus pour elle », mais elle savait très bien pourquoi elle s’était engagée. Rien d’aussi noble que ce qu’il avait envie de croire, sans doute. Quant à ses rêves… Elle n’avait pas vraiment de rêves. Elle avait des désirs, des ambitions, oui, mais des rêvés ? Elle n’avait pas pour habitude de se perdre à penser à quelque chose d’inatteignable. Et puis, un travail, ce n’était pas un rêve pas vrai ? Elle ne comprenait pas trop ce que cette idée venait faire là.

- J’avais besoin d’argent et c’était la seule chose que je pouvais faire.


La réponse était brutalement honnête. Alaska s’était épanouie dans l’armée, elle avait adoré. Si une opportunité plus lucrative ne s’était pas présentée, elle y serait encore. Et si elle n’avait plus besoin de subvenir aux besoins de sa famille ? La question se posait. Elle aurait sans doute hésité. Mais la vie en Alaska lui manquait beaucoup, elle revêtait une simplicité qui lui manquait. Tout y suivait le cours de la nature, c’était reposant. Alaska s’y sentait faire partie d’un tout, elle y trouvait un sens à son existence qui lui échappait à Monterey, là où tout semblait si différent, si difficile, si étrange parfois. Sans diplôme, sans expérience dans le monde professionnel, elle n’avait pas eu beaucoup de choix. Mais ils avaient rapidement su apprécier sa condition physique et ses talents de tireuse. Est-ce qu’on pouvait appeler ça une vocation ?

La nouvelle remarque d’Ignacio, qui se décida à répondre à sa question, fit écarquiller les yeux à Alaska. Et ça n’arrivait pas souvent. Elle oublia toutes ses pensées sur l’armée en un clin d’oeil.

"Qui vous a dit qu'ils buvaient? Ils ne boivent que le sang du Christ!"

Elle ne savait pas qui était le Christ, mais elle avait entendu beaucoup de gens à l’armée en parler alors ça devait être quelqu’un de connu. Elle imaginait la famille d’Ignacio séquestrer le pauvre homme et le saigner régulièrement pour boire son sang, et cette information n’était pas franchement pour lui plaire. Qu’est-ce que ces types faisaient en liberté, et pourquoi Ignacio semblait trouver ça moins grave que de boire de l’alcool ? Tant de questions qui méritaient d’être posées.

- C’est interdit de boire du sang humain, non ?


Elle n’avait pas fait d’études de droit ni passé le concours de police mais il lui semblait que s’il n’y avait pas de loi pour interdire ça alors il devrait y en avoir une. Elle ne dirait pas qu’elle n’avait jamais bu le sang chaud d’un animal quand sa survie en dépendait, mais c’étaient des animaux, pas des hommes, et elle devait avouer qu’il avait réussi à la mettre mal à l’aise – ce qui n’était pas chose aisée pourtant.

 "Votre livre là, il vous dit de poser exactement les mêmes questions qu'on vous pose ou quoi?"

Bah oui. Ça semblait évident, non ? C’était un des meilleurs conseils donnés par le livre d’ailleurs, d’après Alaska en tout cas. Elle ne comprenait encore une fois pas l’intérêt de la question, mais le livre n’avait jamais dit qu’il fallait comprendre les intentions de ses interlocuteurs pour se faire des amis, alors ça ne devait pas être si grave que ça. Elle baissa les yeux, trouvant rapidement le passage qui l’intéressait et se mit à lire à haute voix.

- «  N’oubliez pas de toujours retourner les questions de vos interlocuteurs, de cette manière vous montrerez qu’ils vous intéressent et permettrez à la conversation de suivre son cours. »


Alaska releva les yeux vers Ignacio, curieuse de savoir ce que ça allait lui inspirer. Elle devait reconnaître que même si elle ne comprenait pas tout ce qui se passait, Ignacio avait l’air plus à l’aise qu’elle pour discuter et qu’elle avait bien envie de s’en inspirer. Elle n’irait pas jusqu’à dire que c’était un modèle, mais il n’avait pas la langue dans sa poche et c’était quelque chose qu’elle souhaitait développer – aussi pénible que ce soit pour elle.

- Vous remarquez que je m’intéresse à vous et que la conversation suit son cours ?
Demanda-t-elle très sérieusement.

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Et oui, ce beau Dionysos est divorcé. Après, est-ce qu'un mariage à Las Vegas est réellement considéré comme un vrai mariage?


Malgré les nombreux achats à tout va, on va dire qu'actuellement je suis l'heureux propriétaire et gérant de la laverie/discothèque "Niagara" dans le centre.


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MessageSujet: Re: Never know Never know EmptyVen 10 Mai - 0:25#

Pas tous, pas tous mais quelques uns quand même hein. La pauvre petite, la vie n'a pas dû être facile pour elle. Mais elle n'a pas l'air de s'en plaindre du coup ça va. Je crois. Enfin, elle me l'aurait peut-être fait comprendre si ça n'avait pas été le cas. Non? En tout cas, s'il y a bien une chose qu'on ne peut pas lui reprocher c'est sa franchise. "Et ça paie si bien que ça?" La notion de l'argent est loin, très loin. J'imagine qu'elle devait déjà gagner un peu plus que cet épicier. Cent ou deux cent dollars de plus peut-être. "Mais si vous étiez sniper avant, c'est que vous ne l'êtes plus. Vous faites quoi du coup comme travail?" C'est important de savoir. Ou peut-être qu'elle est à la retraite mais elle est un peu jeune pour ça non? A moins qu'elle vieillisse bien, allez savoir. Puis le contre uno de la conversation. Elle semble effrayée. Elle bute des gens et elle a peur de pauvres bourgeois qui boivent? C'est un peu exagéré nan? Enfin j'veux dire, ce n'est pas si impressionnant. A l'armée, elle a bien dû picoler en troisième mi-temps non, là dans les tranchées? "Ben un peu qu'c'est interdit ma p'tite dame. Mais ce sang là est particulier. Il a un goût de raisin qui vous enivre ! Et ce ne sont pas les seuls à le déguster et y'en a à tous les prix! Dans la petite supérette du coin même." Je porte mes mains à mes lèvres, volant cette méthode aux italiens pour lui faire comprendre à quel point cette boisson est juste excellente. C'était donc ça. Elle a cru qu'ils étaient cannibales en fait. Sa psy perso par contre, elle doit s'éclater avec elle pour qu'elle passe d'une comparaison ou d'une métaphore ou peu importe à cette conclusion. "Sachez que c'est très bon pour la santé en tout cas." Histoire d'en rajouter un peu. Juste un test, comme ça pour voir. Mais quelque chose quand même m'interroge et elle me lit un passage pour répondre à la question. Une petite moue dubitative, la tête bougeant légèrement comme en pleine réflexion face à tant de sagesse. Je pose mon regard. "Alors la conversation suit son cours... Disons que je ne parlais pas autant je pense qu'elle serait déjà finie. Pour ce qui est de vous sentir intéressée... Pas vraiment non plus." Je me redresse et me glisse sur le banc pour me rapprocher d'elle, comme pour la faire rentrer dans la confidence. "Vous n'êtes pas obligée de poser les mêmes questions qu'on vous retourne. Vous pouvez essayer avec des choses banales sur eux, leur profession, s'ils sont en couple, s'ils ont des enfants et ce genre de choses. Comme un assemblage d'idées." Je marque une pause, m'accoudant sur le dossier, la tête dans le creux de ma main. "Si je vous dis par exemple que j'ai pris un bain avec des petits canards en plastique, vous pouvez demander si ça m'a détendu ou alors m'interroger sur la raison de ces petits canards et ainsi de suite. C'es comme si je vous disais euh.... Ciel. Vous me direz bleu. Je répondrais Schtroumpfs et vous dessins animés. Mais ce jeu, avec des questions." Une autre pause car faut bien souffler un peu hein. "Pour ce qui est de faire genre qu'on est intéressé, en général j'ai des petites méthodes même quand je m'en fous complètement. Alors, ne le prenez pas pour vous. Pour ma part, c'est généralement d'un point de vue business." Histoire de la rassurer. Bon de base, ce n'est qu'une étrangère mais elle est bizarre et ça, ben ça forge des liens je crois. Enfin, comme peut-être à sens unique mais j'apprécie et son problème n'est pas celui de tout le monde. Dans mon univers, ils parlent tous et sont pour la plupart faux-culs -sauf les bros, Danièl y Kebin, coeur sur vous- alors un cas comme elle... "Quand quelqu'un parle, hochez doucement la tête comme pour appuyer ses paroles, comme si vous les validiez. Ca donne l'impression que vous êtes intéressez par ce qu'ils disent. Ou vous pouvez, lorsqu'ils s'aventurent dans de longs discours en donnant des explications faire un petit "hum", ça les poussera à continuer et ils se sentiront écoutés." Une énième pause car bon voilà hein. Ai-je besoin de me justifier? "Après, dans l'idéal, ce serait mieux de s'intéresser vraiment à ce que les gens disent." En toute évidence.

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Alaska Maxwell

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MessageSujet: Re: Never know Never know EmptySam 11 Mai - 17:58#

 "Et ça paie si bien que ça?" 

Aucune idée. Alaska savait bien ce qu’elle avait touché sur son compte en banque, mais à vrai dire elle n’avait pas tellement de point de comparaison. Elle avait été dans l’armée, et puis videuse. Les activités qu’elle réalisait en parallèle, au sein du Black Skull Commando, étaient les plus lucratives mais nécessairement passées sous silences. Elles n’entraient donc pas dans le calcul. Alaska haussa les épaules. Elle prenait les emplois qu’elle pouvait prendre, mais elle n’avait jamais eu la prétention de pouvoir faire jouer la concurrence. Ignacio finit par demander ce qu’elle faisait maintenant, et elle lui répondit comme elle le faisait toujours : une grande franchise, et une grande omission.

- Je suis videuse.

La vérité vraie. Elle oubliait néanmoins volontairement de parler du reste de ses prérogatives. Elle n’avait aucune envie qu’Ignacio sache quoi que ce soit de cette partie de sa vie, pour des raisons évidentes. Ça payait moins que l’armée, videuse, mais c’était le reste qui l’avait poussée à abandonner sa carrière militaire officielle. L’opportunité de travailler aux côtés d’Horus, et d’enfin gagner assez pour offrir le meilleur à Mary. Il ne pouvait pas comprendre, lui. Il n’avait pas l’air de partager la détermination d’Alaska. Quand elle l’entendait, quand elle le regardait, elle tâchait de le cerner. Et ce qu’elle voyait, c’était un bavard. Et les bavards, souvent, parlaient beaucoup mais ne faisaient pas grand-chose. Elle parlait d’expérience.

- Et vous ?


Elle se demandait vraiment ce qu’il pouvait faire, lui. Une chose était sûre, il ne travaillait pas dans la même branche que lui ou alors pas du tout au même poste. Lui, videur ? Il passerait sûrement son temps à discuter avec tous les clients au lieu de faire son travail ! Et alors, sniper… Il ne tiendrait pas une demi-journée dans le désert, c’était certain. Quand elle lui retourna également la question concernant sa famille et leur potentiel penchant pour la bouteille, Alaska obtint une réponse qui lui parut très sibylline et la poussa à parler pour en savoir davantage.

Elle ne comprit rien à ce qui lui racontait. Alaska n’était pas assez crédule pour croire qu’on vendait véritablement du sang à l’épicerie, elle en concluait donc qu’il se moquait bien d’elle et ça ne lui plaisait pas du tout. Si elle ne pouvait pas lui faire confiance là-dessus, ça voulait dire qu’il y avait autre chose, dans cette conversation, qu’elle ne devrait pas tenir pour argent comptant. Son regard s’assombrit un peu bien qu’elle ne dise rien en réponse à son histoire de sang fait en raisin ou quelque chose comme ça.

En réponse à son interrogation, Alaska se contenta tout d’abord de citer son livre. Elle ne se décida qu’après à demander s’il trouvait qu’appliquer ce conseil portait ses fruits. La réponse ne lui plut pas vraiment. Alaska avait l’habitude d’entendre des ordres ou des conseils qui ne lui plaisaient pas, et de les appliquer quand même. L’inconfort ne lui faisait pas peur, sinon sa vie aurait été drastiquement différente. C’était différent quand la confiance était érodée néanmoins. Est-ce qu’elle pouvait vraiment faire confiance à Ignacio alors qu’elle avait le clair sentiment qu’il avait tenté de se payer sa tête ? La méfiance ne donnait rien de bon, la crédulité non plus. Il fallait simplement faire preuve de bon sens et de prudence.

"Si je vous dis par exemple que j'ai pris un bain avec des petits canards en plastique, vous pouvez demander si ça m'a détendu ou alors m'interroger sur la raison de ces petits canards et ainsi de suite. C'es comme si je vous disais euh.... Ciel. Vous me direz bleu. Je répondrais Schtroumpfs et vous dessins animés. Mais ce jeu, avec des questions."


Alaska ne savait pas ce qu’était un Schtroumpf. Les dessins animés ne lui évoquaient pas grand-chose non plus, elle venait seulement d’acquérir une vieille télévision et ne s’était pas encore penchée sur son fonctionnement. Elle avait surtout regardé quelques minutes celle de sa sœur, dans sa chambre d’hôpital, ce qui n’avait quasiment rien apporté à son inculture cinématographique crasse. Quand à prendre un bain avec des petits canards…Heureusement qu’Ignacio avait précisé « en plastique » sinon sa perplexité aurait été complète, même si elle ne comprenait absolument pas l’intérêt d’avoir ce genre de faux animaux dans une baignoire. Apparemment, poser la question de la raison de leur présence était normal puisque c’était un exemple donné par Ignacio. Alaska ouvrit la bouche, cherchant à démêler ses pensées pour savoir quelle question il vaudrait mieux poser en premier, mais Ignacio avait déjà repris. Comment pouvait-il parler autant et ne prendre que ses pauses si courtes ?

 "Pour ce qui est de faire genre qu'on est intéressé, en général j'ai des petites méthodes même quand je m'en fous complètement. Alors, ne le prenez pas pour vous. Pour ma part, c'est généralement d'un point de vue business."

Il n’avait pas vraiment bien cerné l’interrogation d’Alaska, apparemment. Alaska n’avait pas envie de savoir « faire genre » d’être intéressée. Elle avait envie que son intérêt, tout à fait sincère, soit un peu plus communicatif. Que les gens le remarquent. Mais peut-être que c’était la même chose ? Peut-être qu’il fallait se forcer à faire semblant jusqu’à ce que ça devienne naturel ? Hocher la tête, elle savait faire, pas de soucis. Elle le faisait souvent pour dire « oui » ou « non » et éviter d’avoir à dire des mots. Elle hocha la tête en direction d’Ignacio, mettant en application son conseil immédiatement.

- Je m’intéresse vraiment,
répliqua-t-elle tout de même après avoir sagement attendu qu’il finisse – car c’était là une des rares politesses qu’Alaska avait toujours su pratiquer. Son grand-père n’avait jamais laissé personne l’interrompre.

Alaska soupira. Faire la discussion avait l’air encore plus compliqué que ce que son livre et son expérience précédente, maintenant qu’elle recevait en plus les conseils d’Ignacio. Elle n’était pas du genre à laisser tomber cependant. Jamais. Ça lui prendrait le temps qu’il faudrait, mais un jour elle saurait y faire. C’était une certitude pour elle, qui n’avait jamais accepté l’échec comme fin de quoi que ce soit, même si tout son entourage même le plus proche émettait des doutes à ce sujet. Ils l’aidaient quand même à leur manière. Disons qu’Alaska avait d’autres qualités que son éloquence. Des qualités plus pratiques.

Ignacio pouvait se moquer d’elle, mais il y avait un certain nombre de situations dans lesquelles il était évident qu’elle s’en sortirait mieux que lui. Chacun sa spécialité, pas vrai ?

- C’est difficile de savoir quoi dire


Alaska tapota la couverture de son livre, comme pour signifier qu’elle n’en aurait pas besoin si c’était si simple. Elle aurait eu plus facile de le plaquer au sol que de lui demander ce qu’il avait mangé le midi, aussi triste que ce soit. Et comme c’était difficile de penser à quelque chose à demander, comme ces fameux Schtroumpf dont il avait parlé plus tôt, elle opta une fois encore pour la solution la plus facile, la plus à sa portée pour le moment.

- Et votre livre, il fonctionne ?

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