(outfit) - @Emilie Mercier - 14-02-2012 - Lorsqu’on lui a parlé de cette soirée, elle a été qualifiée comme toutes les autres de soirée de l’année, celle à ne pas manquer, la meilleure qui soit. C’est la saint Valentin et la moitié du campus à décidé de se réunir dans la maison d’un des gars les plus cool de l’université pour une soirée sans prise de tête autour de la grande piscine de sa famille. Il est déjà venu dans cette maison, elle est immense et les parents d’Hugo ne sont jamais là, ils travaillent à l’étranger et la plupart du temps il est seul dans cette demeure qui ressemble à une sorte de petite manoir. Cependant, malgré la présence évidence d’argent dans la vie d’Hugo c’est un gars simple rempli de bonne valeur qui a invité tout ceux qui le souhaite à partager cette nuit avec lui sans accorder d’importance à la classe social, au choix d’étude ou à l’apparence. La fête est déjà commencé depuis une petite heure lorsqu’il arrive avec une partie de ses coéquipiers de l’équipe de football. Comme la plupart du temps, il porte la veste floqué de son numéro de joueur et salut plusieurs personne avant de s’avancer vers le bar et d’opter pour une bière. Loin d’être un grand consommateur d’alcool et encore moins d’alcool fort, il se laisse néanmoins allé à boissons plus légère lorsqu’il se trouve dans un mood festif. L’ambiance est cool, simple, la musique est de qualité, tout le monde à l’air de passer une bonne soirée que ce soit ceux qui se trouve dehors autour de la piscine, que ceux qui se trouve à l’intérieur, à danser ou jouer aux fléchettes, billard et bière-pong. Raphaël est plongé dans une conversation avec l’une des cheerleaders de l’équipe qui sort depuis peu avec l’un de ses meilleurs amis quand une chanson retenti dans la maison, il la connaît et il sait d’avance ce qui va suivre. Sans surprise, l’un de ses partenaires débarques et le tire vers la terrasse éclairé par une succession de guirlandes lumineuses. C’est un petit truc entre eux, un truc de mecs dans les vestiaires, un petit délire sur la bande original du film footloose. C’est le genre de chanson qui mets de bonne humeur et c’est un peu leur hymne pour décompresser après des entraînements intense  « I get this feeling, that time's just holding me down i'll hit the ceiling or else I'll tear up this town » il chante les paroles de cette chanson qu’il connaît par cœur avec les joueurs de son équipe en reproduisant la mythique chorégraphie du film qu’il maîtrise assez bien. Rapidement une petite foule s’entasse autour d’eux, ils sont applaudis et encouragé par les autres alors qu’il se donne pour satisfaire son public. Son regard clair se balade dans l’assemblée autour de lui et ses yeux sont happé par une blonde qui éclate de rire durant sa conversation avec une autre blonde. Elle le captive, elle est solaire, lumineuse et de loin la plus belle fille qu’il ai jamais vu. Incapable de détacher son regard d’elle malgré la danse, il admire la douceur de sa silhouette, l’étincelle de ses yeux et la couleur rosé de ses lèvres qui fait accélérer les battements de son cœur. Lorsque le spectacle se termine, ils se font acclamer et doucement les gens se dispersent et reprenne leur activité. Il attrape par le bras l’un des joueurs de l’équipe avec qui il se s’entend le mieux et désigne du regard l’inconnue aux cheveux dorés qui se trouve désormais derrière la baie vitrée de la maison  « Tu sais qui c’est ? » il hausse les épaules après l’avoir regardé un bref instant  « Je crois qu’elle s’appelle Émilie mais c’est tout c’que je sais, tu lui veux quoi ? » il n’arrive pas à détacher son regard d’elle, c’est au dessus de ses forces, il n’a jamais ressenti une telle chose, il a l’étrange sensation d’être scotché sur place  « Je crois que c’est la femme de ma vie » son pote arque un sourcil en l’entendant et lève les yeux au ciel  « T’as fumé quoi toi ? » il ne lui répond pas, il ne sait même pas quoi dire, il oublie tout ce qui se trouve autour de lui, il ne sait pas comment expliquer ce qui se passe dans son corps mais c’est elle, il en est persuadé. Les minutes défilent, il la regarde le plus discrètement du monde essayant de trouver le meilleur moyen d’aller lui parler et de se présenter, il élabore des scénarios pour attirer son attention mais dans chacun d’entre eux il se trouve ridicule. Le brun termine sa seconde bière de la soirée quand il remarque qu’elle se trouve seule, c’est occasion ou jamais. Il avance vers elle sans prendre le temps de réfléchir et lui offre son plus beau sourire  « Salut, j’suis Raphael, c’est Émilie je crois ? » doux jésus, elle est encore plus belle de près pense-t’il en se sentant soudainement tout petit face à elle alors qu’un peu plus de quinze centimètres les séparent  « Tu passes une bonne soirée ? Je peux t’offrir un verre ? » demanda-t’il en priant ciel et mer pour ne pas se prendre un râteau.

(outfit) - @Emilie Mercier - 14-02-2012 - Raphael n’est pas de ces garçons qui se prennent la tête, il vit au jour le jour sans se demander de quoi demain sera fait. La vie lui a appris que tout peut changer du jour au lendemain et que rien n’est acquit. A contre cœur, il s’est rendu compte que les déceptions et trahisons viennent parfois des personnes que l’on aime le plus au monde et que la meilleur volonté du monde ne peut parfois rien changer à tout ça. Comme beaucoup, il a eu sa dose de souffrance et de peine, il a encaissé sans rien dire à personne mais s’est aussi promis de ne jamais se mettre dans une situation qui pourrait lui faire ressentir ce genre d’émotions à nouveau. Pour autant, il est heureux et profite de chaque instant de la vie comme ce soir entouré de ce groupe d’humain qui a su gagner au fils des mois une place à part dans son cœur. Les membres de son équipe sont plus que de simple coéquipiers, ce sont des frères et même s’il sait qu’ils ne resteront peut-être pas amis pour l’éternité, il sait que ce qu’ils partagent en ce moment même restera gravé dans leur mémoire pour toujours. C’est l’idée générale de cette soirée se créer des souvenirs et partager de bons moments. Pourtant lorsque son regard est inévitablement attiré par cette blonde, il ne pense plus un seul instant à passer la soirée avec ces potes mais à trouver n’importe quel moyen pour aller se présenter. Il hésite, il se répète quelques stupides phrases d’accroches mais il prévoir les choses et imaginer un plan précis ne lui ressemble pas vraiment. Alors il se lance, il prend le risque de se faire envoyer balader mais il sait qu’il n’aurait aucun regrets. Légèrement nerveux, il se présente de la plus simple des manières, un sourire sur le visage et sa réponse calme immédiatement le stress qui commençait à monter en lui. Lorsqu’elle lui sourit, elle illumine la pièce et éclipse toutes les autres filles qui aurait pu attirer son attention. Pendant un bref instant il a la sensation d’être seul avec elle au milieu de cette immense maison, comme si la foule avait disparu et il voudrait sans savoir se l’expliquer que cet instant dure pour le reste de sa vie.  « Je suis ravi que tu ai apprécié, on envisage de se produire pour les mariages, anniversaire, bar-mitzvah et compagnie, tu crois qu’on a nos chances ? » évidemment c’est tout à fait faux, il n’aurait pas le courage de faire une telle chose, il est en réalité pudique comme garçon en particulier lorsqu’il n’est pas en groupe. Avec les garçons c’est différent, il est poussé par l’ambiance, par la bienveillance des autres et par la folie du moment mais seul il est de ceux qui peuvent rougir et s’emmêler les pinceaux ce qui parfois lui donne un certain charme. Incapable de la quitter des yeux, Raphael suit le regard de la blonde et arque un sourcil en voyant la jeune femme faire de grand signe derrière eux. Il termine son verre d’une traite avant de planter son regard dans le sien  « Pour la partie ou pour la vie ? » il ne la lâche pas des yeux, il y’a une légère tension entre eux, c’est fort et délicieux à la fois  « Allez viens » il pose son verre sur la table à coté de lui et glisse sa main dans la sienne afin de l’attirer vers la table de jeu. Il retire la prise autour de ses doigts et tends sa main en avant afin de se présenter au duo débout de l’autre coté de la table qui semble être des amis ou du moins des connaissances d’Émilie  « Raphael » dit-il avec un large sourire avant de se tourner vers sa partenaire. Il se sent à l’aise avec elle, il a presque l’impression de la connaître depuis quelques mois, il ne sait rien d’elle mais ce qu’il voit dans ses yeux le mets en confiance. Doucement, il se penche vers elle et murmure au creux de son oreille tout en s'enivrant de son parfum  « Je dois t’avouer que j’ai un gros défaut, je déteste perdre alors je compte sur toi » il lui fait un clin d’œil et attrape la première petite balle blanche, c’est à eux de commencer et il se lance le premier, vise juste sans grande surprise, la précision et l’agilité sont ses points forts et lui permettent aussi d’être bon dans ce sport qu’il aime tant.  « Le binôme perdant fini dans la piscine ? » la nuit n’est pas glaciale mais fraîche, l’eau ne doit pas dépasser les quinze degrés, il sait qu’Hugo ne chauffe pas d’hiver car il n’y va presque jamais et qu’il accorde une grande importance à l’écologie mais il est d’humeur joueuse, s’il gagne il adore ça et dans le pire des cas il pourra la serrer dans ses bras pour la réchauffer un peu. Gagnant gagnant.

(outfit) - @Emilie Mercier - 14-02-2012 -  « Un show privé ? Tu me donnerais ton avis ? Dans l’unique but de faire progresser l’art bien évidemment » il ne la quitte pas des yeux et il aime ces frissons qui le gagnent, ces battements de cœur qui se font plus rapide et ce jeu, à peine subtil qui s’est imposé naturellement entre eux en quelques secondes. Elle le subjugue et en un claquement de doigt le reste du monde disparaît. En la regardant dans les yeux, il se rappelle les histoires que sa mère racontait à sa sœur jumelle lorsqu’il n’était qu’un gamin, Raphael écoutait parce qu’elles rendaient sa moitié heureuse mais il ne les avaient jamais réellement prise au sérieux jusqu’à ce soir. Les histoires d’amour, les coups de foudre et la magie du premier regard, c’était bon pour les contes de fées, ni plus ni moins, pourtant au milieu de ces centaines d’étudiants, débout face à la blonde dont il ne connaissait en soit le prénom il réalise qu’elles sont vraies et que ce qu’il ressent dans son corps tout entier est la définition même de l’amour. Tout est léger, subtile, des corps qui se frôlent à peine pourtant dès que sa peau effleure la sienne, son corps tout entier s’électrise, elle le fascine et elle en ignore probablement tout. Sans même s’en rendre compte, il se mordille l’intérieur de la lèvre e l’entendant  « La seule déception possible serait de voir ton petit ami débarquer dans la minute » dit-il doucement en penchant ses lèvres vers son cou, dieu qu’elle sent bon, c’est divin, doux, délicat mais en même temps si sauvage et puissant. Le brun, ne fait pas vraiment attention au regard que la nana d’en face lance à Émilie, il est concentré sur le jeu et sur sa partenaire. Il vise sans grande difficulté les verres, il en rate un et avale le liquide frais d’une traite sans grimacé, il ne boit que rarement cul sec mais c’est un jeu et c’est un joueur de l’âme de manière générale.  « A tes risques et périlles ma jolie » du coin du regard, il l’observe, elle est douée, il est assez fier d’elle et il profite sans se priver des quelques contacts possible. Sa peau est douce, il voudrait y poser ses lèvres, elle doit être délicieuse, il imagine ses lèvres légèrement sucrée et cette simple pensée lui fait tourner la tête.  « Hm ? » ces mots le ramène à la réalité, il regarde les verres, elle est combative, ce n’est qu’un jeu d’alcool mais il aime l’idée qu’elle ne lâche rien  « Tu n’as même pas idée » il est heureux qu’elle ne puisse pas lire dans ses pensées, elle partirait sans doute en courant si elle en avait le pouvoir. Rapidement, la finalité de la partie lui revient, il jette un petit coup d’œil autour de lui, sans même qu’il se s’en rende compte, une petite troupe s’est amassé autour d’eux et regarde la partie comme s’il s’agissait au match du siècle.  « J’espère que ta copine n’a pas peur de l’eau » il prend la balle entre ses doigts et la regarde dans le blanc des yeux, sans jamais détourner le regard du sien il lance le balle blanche qu’il entends rebondir une fois dans le liquide avant de s’y plongé. Il a marqué, ils ont gagnés et il ne l’a pas quitté des yeux, même pas pendant une demi seconde. Raphael n’entends pas les murmures autour de lui, ni même leur adversaire accepter leur défaite il ne la regarde qu’elle  « J’imagine qu’on a du te le dire un million de fois ce soir mais tu es de très loin la plus belle fille de cette soirée » il pourrait dire du monde mais il ne veut pas trop en faire. Il entend des encouragements, plusieurs éclats de rire et il constate qu’ils sont bon joueurs  « On dirait qu’elle sait nager » il lui fait signe de se tourner vers la terrasse, ils ont sauté tout habillé dans l’eau et ils se chamaillent désormais dans la piscine alors que certains mecs sont en train de se chauffer pour les rejoindre.  « Et toi tu sais ? » et avant même qu’elle ne puisse lui répondre, il passe ses bras autour de sa taille et il la soulève. Elle est si légère qu’il n’a pas de mal à la faire décoller du sol, il place une main dans son dos et l’autre sous ses genoux et court vers l’eau dans laquelle il saute d’une traite avant de remonter à la surface la blonde toujours dans ses bras.

(outfit) - @Emilie Mercier - 14-02-2012 - Tout ceci pourrait ressembler à une mise en scène, à un scénario digne des meilleures comédies romantiques, pourtant il n’y a rien de plus vrai que ce qu’il ressent lorsqu’il la regarde dans les yeux. C’est idiot, il la connaît à peine, il a posé son regard sur elle il y a moins d’une heure, mais depuis Raphaël est gagné par l’étrange sensation de la connaître depuis toujours, comme si elle était un prolongement de lui même. Il voudrait que ce moment ne s’arrête jamais, que cette soirée dure pour l’éternité car l’idée que ce sentiment s’estompe dedans matin lui déplaît presque autant que de se rendre compte que son cœur est pris par je ne sais quel bel âtre.  « Peur je ne sais pas, mais je m’en voudrais de faire du mal à un autre » avoue-t’il très sincèrement. Comme la plupart des hommes, le brun aime séduire, il aime plaire et flirter, mais jamais il ne prendra une femme qui appartient à un autre, jamais il ne sera le troisième ou le second choix. Il veut plus, il veut plus que ce qu’il a observé, il se refuse d’être un jour comme sa mère. Son cœur est libre, depuis des années maintenant, il partage depuis peu des moments agréable avec une jeune femme rencontré dans une boutique de vêtements, c’est une fille vraiment bien d’une gentillesse incroyable mais ils savent tout les deux que leur histoire n’ira jamais plus loin. Raphaël ignore ce qui adviendra de cette soirée avec Émilie, mais il sait que dès qu’il sera rencontré et qu’il aura retrouvé son téléphone laissé dans sa chambre universitaire il cessera tout ce qu’il partage avec Katherine. Décidé à profiter de la soirée et de chaque seconde en compagnie de sa douce blonde, il gagne la partie aisément, assez fièrement sans trop en faire avant de sauter sans crier garde dans la piscine avec elle. L’eau est froide mais il s’en fiche totalement, il ne voit qu’elle et ce qu’elle lui procure est tout sauf glaciale. Trempée de la tête au pied, il passe sa main dans ses cheveux qu’il dégage de son visage en utilisant ses doigts en guise de peigne avant de lui offrir un sourire  « Tu me donnais un peu chaud, désolé » il rit en voyant que beaucoup l’ont imité et que la piscine est désormais quasiment pleine. Sans se faire prier il accueille Émilie dans ses bras  « Il y aura donc une prochaine fois ? » à cette simple idée les battements de son cœur se font plus rapide, il veut la revoir, c’est presque vital, il le faut à tout prix. Le bruit de l’eau est doux, en dépit du bruit des plongeons et du cri des autres, il n’entends rien d’autre que le son mélodieux de sa voix, la lumière de la nuit la rend plus fascinante que jamais et lorsqu’elle pose ses lèvres sur les siennes, ses yeux se ferment instinctivement. Lentement, sa main descend dans le creux de ses reins et la rapproche un peu plus de son torse, ses lèvres sont comme il les avaient imaginé douce, sucrée et sensuelle.  Il est fou d’elle et il voudrait le crier à la terre entière. Durant de longues secondes il lui rend passionnément son baiser regrettant immédiatement le moment ou elle se détache de lui.  « Tu m’en vois ravi… » sa main glisse sur son visage et dégage l’une de ses mèches de cheveux, il faudrait capturer ce moment sur pellicule pense-t’il alors qu’elle s’éloigne de lui. Il observe sans une once de discrétion les courbes de son corps lorsqu’elle remonte et ne se fait pas prier pour la rejoindre. A son tour, il prend appuie sur ses mains et se hisse hors de la piscine. Il est trempé, il fait soudainement bien plus froid et il pourrait presque regretté son idée si le moment n’avait pas été si parfait.  « Suit moi » de nouveau il attrape sa main et l’attire à l’intérieur de la maison, il attrape sa veste de football posée sur une chaise qu’il dépose sur ses frêles épaules puis deux bières  « Je sais ou va pouvoir se poser » il ne lâche pas sa main et la fait grimper l’escalier principal avec lui. Cette demeure il la connaît par cœur, il monte le premier puis le second étage et attrape un escalier encastré dans le plafond qu’il descend à leur hauteur. Il se tourne vers elle conscient qu’au premier abord cela pourrait être effrayant de se retrouver ici avec un parfait inconnnu et il tiens à la rassurer  « Fais moi confiance, tu devrais apprécier » sa voix est confiance et il grimpe le premier rejoignant une petite terrasse en bois foncé qui surplombe la piscine. L’endroit n’est pas bien grand mais la vue est sensationnelle. Au milieu, il allume le brasero à gaz qui dégage immédiatement quelques flammes et de la chaleur  « Ca nous réchauffera » dit-il en refermant la grille de protection et en s’installant sur le salon de jardin qui se trouve tout autour. Le bruit de la fête s’entend encore mais il est plus léger, ils seront seuls ici sauf si quelqu’un décidé d’avoir la même idée mais surtout ils peuvent profiter de la nuit étoilé de la meilleure des façons. Il lui tends une bière qu’il ouvre avec ses doigts avant d’ouvrir la sienne  « On trinque à quoi ? » demande-t’il en sentant déjà les bien fait du feu.

(outfit) - @Emilie Mercier - 14-02-2012 - Tout va très vite, il y a encore une bonne heure il ne connaissait même pas son existence et maintenant il se retrouve seul en sa compagnie sur la terrasse de la famille Fischer autour d’un feu qui lentement réchauffe l’atmosphère. Il sait d’avance qu’il sera malade dans les jours à venir, ses vêtements sont trempés et la nuit est fraîche en dépit des flammes pourtant Raphael ne voudrait être nul part ailleurs, il a l’étrange sensation d’être enfin la ou il devrait être. Sa bière à la main, son regard dans le sien, il laisse les deux bouteilles se rencontrer laissant un léger tintement retentir  « A notre prochaine soirée » répète-t’il en portant le goulot contre ses lèvres, l’alcool le réchauffe légèrement, il est loin d’être ivre mais il commence à se sentir plus détendu qu’en début de soirée. Oubliant tout le monde autour d’eux, il hoche la tête en regardant le blouson qu’elle porte, il ne l’a jamais prêté à qui que ce soit, même pas à sa sœur, il l’adore et il représente à lui seul tout ce qu’il aime dans ce sport.  « Je plaide coupable, je suis quaterback » il ignore si elle s’intéresse de près ou de loin au monde sportif mais pour lui, c’est plus qu’un simple jeu de ballon, c’est une véritable passion depuis toujours et même s’il n’a jamais envisagé d’en faire son métier il refuse de se priver de quelque chose qui le fait vibrer à ce point.  « Mon frère m’a appris quand on était tout gamin et ça ne m’a jamais quitté » avoue-t’il en repensant aux journées entière qu’il pouvait passer avec son grand frère dans le jardin familiale. Ce sont des souvenirs précieux qu’il chéri particulièrement.  « Je dois cependant avouer qu’elle te va beaucoup mieux qu’à moi » et si elle ne le croit pas, il suffit de regarder le brun pour voir la manière dont il la regarde, encore plus belle dans la lumière des flammes. Elle a quelque chose dans le regard, elle est la définition même de vivante et sa manière de rire, de sourire, cette étincelle qu’il observe dans son regard, elle est solaire et elle lui fait un bien fou. Il se sent à ses cotés léger, il a l’impression qu’il pourrait tout lui dire sans peur d’être jugé mais surtout il a l’étrange sentiment qu’ils se comprennent déjà.  « Tout ce que tu désires » si elle veut jouer, il jouera jusqu’au bout de la nuit sans protester. Il s’enfonce un peu plus dans les coussins du fauteuil et la laisse commencer assez curieux de savoir ce que sera sa première question. En l’entendant il ne peut s’empêcher de retenir un petit rire  « Je ne parlerais pas de traitement spécial, je dirais seulement que j’avais très envie d’être un peu seul avec toi » ce n’est ni un don juan, ni un collectionneur, c’est un garçon assez sincère qui n’a jamais compris l’intérêt de se moquer d’une personne dont les sentiments pourraient bousculé toute leur existence  « Mais j’avoue que je suis plutôt satisfait de la beauté du ciel de ce soir, ça ajoute un petit plus, j’ai bien fait de le commander » dit-il d’un petit air taquin à son tour. Au fond il ne peut pas la blâmer d’avoir pensé qu’il ferait ce coup là à d’autre, à son grand regret la réputation des sportifs ne jouent pas en sa faveur.  « A mon tour » il a envie de tout savoir sur elle, il a un million de question, il voudrait connaître chaque aspect de sa personnalité, chaque détail de sa vie mais il décide de commencer doucement pour ne pas lui faire peur.  « Qu’est-ce-que tu étudies ? Et qu’est-ce que tu aimerais faire dans l’avenir ? » elle est une étudiante c’est une évidence mais il n’arrive pas à déterminer le domaine ; il l’imagine cependant proche de gens, à leur écoute, à leur aide d’une manière ou d’une autre, c’est ce qu’elle dégage, une âme d’héroïne.

(outfit) - @Emilie Mercier - 14-02-2012 - Tout deux semblent sur la même longueur d’ondes ce qui ne fait que conforter Raphael dans l’idée qu’il se passe quelque chose entre eux. Totalement perdu dans le son mélodieux de sa voie et dans la beauté de ses yeux, il ne pense à rien d’autre qu’à elle, il ne peut s’empêcher de se demander si tout ceci est un doux rêve et si demain matin au réveil elle acceptera toujours de lui adresser la parole. Au fond, dans le domaine sentimental, le brun n’a pas grandement confiance en lui, il sait qu’il plaît, qu’il n’est pas désagréable à regarder mais il n’a jamais eu d’histoire d’amour sérieuse, seulement quelques flirts qui ont conduit à des bons moments mais qui se sont estompés aussi vite qu’ils avaient commencé. Naïvement ou stupidement, il n’arrive pas à se retirer l’idée de la tête que quelque chose de grand, de beau, de puissant et d’intense les attendent tout les deux. Les yeux rivés sur elle, il la questionne à son tour sur ce qui la fait vibrer au quotidien et sa réponse ne fait que conforter ses pensées, elle a une grande bonté d’âme, elle est généreuse et elle doit être le genre de femme qui accorde une importance capitale au bien être de ces semblables.  « Belle, brillante, bienveillante, je suis encore plus impressionné... » il avoue sincèrement sans détacher son regard du sien  « Ce n’est pas trop difficile ? J’ai entendu dire que médecine était intense et épuisant mentalement ? » il est admiratif d’une telle volonté, il ignore s’il serait capable d’une telle chose, médecine ne lui a jamais fait de l’œil, en réalité il sait ce qu’il veut faire depuis si longtemps que ça a presque toujours été une évidence pour lui.  « Et toi tu veux des enfants ? » ça peut sembler assez étrange de s’intéresser a ça alors qu’il vient tout juste de faire sa connaissance mais lui à toujours voulu des enfants, avoir autant de frères et sœurs lui a toujours donné envie et savoir que l’amour de sa vie ne souhaite pas en avoir lui briserait sans doute le cœur même s’il ne pourrait pas la blâmer pour ce choix. Lorsqu’elle l’interroge à son tour un sourire illumine son visage, c’est un passionné, il refuse de vivre une vie rempli de contraintes, il veut changer les choses et faire ce qui lui semble juste, il est ambitieux et bourré de conviction profonde qui l’anime quotidiennement.  « Je joue de la guitare, je n’ai aucun talent de composition mais j’aime le son que produise mes doigts sur la corde...» il n’oubliera jamais le moment ou il a posé ses yeux sur cet instrument et ou il l’a pris en main, il n’en avait jamais vu d’aussi près, il ne savait pas comment faire mais il a joué, quelques notes et il a su que quelque chose se passait alors il s’est entraîné encore et encore jusqu’à pouvoir reproduire ses mélodies favorites.  « … mais même si j’adore ça comme j’adore le football c’est pas ce que je veux pour le reste de ma vie, je veux plus, mon père m’a toujours dit n’ai pas peur de rêver plus grand » s’il fermait les yeux il pourrait presque entendre le son de sa voix prononcer les mots qui l’ont accompagné tout au long de sa vie et l’ont conforté dans l’idée qu’avec du travail tout était possible.  « Je te rejoins un peu, j’ai envie d’aider moi aussi, à un niveau différent puisque j’étudie pour entrer dans la police en section criminelle... » il sait que cela peut faire peur mais il sens aussi qu’il peut lui faire confiance  « … et l’idée c’est de pouvoir intégrer le FBI un jour » c’est son rêve ultime et très peu de gens sont au courant de ce projet de vie, seulement sa sœur en réalité avec qui il nourrit un peu ce rêve commun. Il passe sa main dans ses cheveux désormais sec et se rapproche un peu plus du feu dans l’espoir de sécher ses vêtements qui eux sont encore bien mouillé  « Tu as grandi ici ? Tu as des frères et sœurs ? » deux questions à nouveau mais il sait qu’il ne pourra pas se tenir à seulement dix interrogations.

(outfit) - @Emilie Mercier - 14-02-2012 - C’est une battante, il en était sur et ce qu’il observe dans ses yeux alors qu’elle lui dépeint ses ambitions ne fait que confirmer ses pensées. Sans même s’en rendre compte, Emilie coche toutes les cases de ce qui lui plaît chez une femme. Elle est forte, déterminée, généreuse, elle ne semble pas avoir peur du regard des autres et il apprécie cette aura de confiance qui se dégage d’elle. Curieux d’en savoir encore plus, il ne peut s’empêcher de la questionner sur son propre désir d’enfant. Sa réponse le surprend, autant qu’elle l’intrigue. Il ne sait pas pourquoi mais soudainement cette idée à laquelle il n’avait pourtant jamais pensé de sa vie lui plaît.  « Tu veux adopter ? » au fond en y pensant il n’y a pas de geste plus beau et plus pur. Il n’ajoute pas un mot mais il sait à cet instant que d’une manière ou d’autre autre elle sera la mère de ses enfants. Discuter avec elle est si facile, c’est fluide, simple, il a l’impression de la connaître depuis toujours et de pouvoir lui faire une totalement confiance.  « Tu as une chanson préférée ? » il ne sait même pas s’il la reverra après cette soirée mais il apprendrait toutes les chansons de la terre dans le simple espoir de la faire sourire. Jouer sonne comme voler. C’est sa liberté, son échappatoire, une manière douce et artistique d’exprimer les sentiments qui l’habite quotidiennement. Il aimerait qu’elle ressente ce qui se passe dans son corps lorsqu’il se perd dans la musique, c’est presque magique comme le ciel cette nuit. Ses ambitions à son tour confiée, il guette sa réaction, elle ne prend pas peur, elle semble plutôt intriguée et surprise par ce choix dès plus surprenant  « C’est difficile à expliquer, comme pour toi c’est un peu une évidence depuis toujours, je me rappelle être tombé sur un documentaire qui suivait une équipe de profilers spécialisé en criminalité et je ne sais pas, j’ai vu ce qui faisait et même si ce n’était que de la fiction j’ai su que moi aussi je voulais comprendre et arrêter ceux qui décide du sort d’autrui de la manière la plus cruelle qui soit » il se rappelle encore de chaque scène, de la voix des personnages et de l’expression de ses parents lorsqu’ils leur a annoncé du haut de ses dix ans. Espérant ne pas la faire fuir avec son explication, il arque un sourcil lorsqu’elle lui demande de retirer son t-shirt. Mais soit, au fond elle n’a pas tord. Il se lève, tire sur son t-shirt qui lui colle à la peau et enfile sa veste sur son torse nu légèrement bronzé avant d’admirer la courbe de sa nuque.  « Oui... » il murmure et dégage ses cheveux afin de remonter lentement la fermeture éclaire de sa robe. Son cœur bat la chamade et il ne peut s’empêcher de poser un rapide baiser sur la peau de son cou. De nouveau installé près d’elle, il continue de se prêter au jeu curieux de connaître ses origines et de comprendre pourquoi leurs chemins ne s’étaient pas encore croisés.  « Une française ? » dit-il avec le sourire dans la langue natale de la jeune femme avant de reprendre dans sa langue qu’il maîtrise beaucoup mieux  « Cela explique donc ce joli accent, je n’y suis malheureusement jamais allé mais il paraît que c’est un pays magnifique » s’il le pouvait, il partirait faire le tour du monde avec un simple sac à dos mais avant de réaliser ce beau rêve il y a des choses à faire mais il sait qu’un jour ou l’autre il cochera toutes les cases de sa dreamlist.  « Vous êtes proches j’imagine ? » elle est décidément parfaite.  « Je suis né et j’ai grandi ici, j’adore cette ville, c’est chez moi et toute ma famille s’y trouve » même s’il veut voir du pays il sait qu’il ne se sentira jamais aussi bien qu’à Montoray.  « On est un peu beaucoup chez les Hayes, j’ai deux grands frère, une sœur jumelle et deux petits frères, autant te dire qu’avec tant de mec Rosalie en a vu de toutes les couleurs » mais ils sot une équipe, un clan que rien ni personne ne peut abattre, même pas leur mère. Lentement, il caresse la peau si douce de son avant bras avant de laisser un petit rire s’échapper de ses lèvres  « Tu jures de ne pas fuir ? » il plaisante en essayant de se montrer le plus sincère et objectif possible  « Il faut que tu saches que je suis une catastrophe en cuisine, comme tu l’as compris je suis plutôt mauvais perdant, je suis plutôt méfiant de manière générale, assez impulsif et mon frère te dirait que je suis bordélique et je vais m’arrêter là sinon tu vas vraiment prendre la fuite » il est loin d’être parfait, il n’a jamais cherché à l’être d’ailleurs, la perfection à quelque chose de profondément ennuyant.  « Et pour ton autre question, je vais être honnête avec toi, je voyais quelqu’un de manière régulière mais non officielle et sérieuse et j’emploie le passé en disant cela parce que je viens tout juste de rencontrer une fille, tu la connais peut-être d’ailleurs ? Elle s’appelle Emilie et je compte bien l’inviter à sortir… » il ne veut pas lui mentir, certains de ses amis son au courant de la relation qu’il partage avec Katherine et il refuse qu’elle l’apprenne par quelqu’un d’autre que lui.  « Dîner ? Pizza ? Mardi ? Jeudi ? » . Il se mord la lèvre, priant pour qu’elle accepte.

(outfit) - @Emilie Mercier - 14-02-2012 -  « Sérieusement Ain’t no mountain high enough ? » pendant une bref seconde on pourrait croire qu’il l’a juge sur son choix de chanson mais c’est en réalité tout le contraire. Cet aveux le fait sourire et sans savoir pourquoi il ne peut s’empêcher de l’imaginer en train de chanter à tue-tête ce classique de la musique une brosse à cheveux en guise de micro dans les mains  « C’est ma chanson préféré à moi aussi et j’te jure que je ne dis pas ça parce que c’est la tienne » elle a une saveur particulière pour lui même s’il n’est pas encore prêt à lui expliquer pourquoi. Cependant en guise de bonne foi, il se mets à fredonner les paroles durant quelques secondes avant de laisser échapper un rire  « Je suis désolé je massacre le truc » il s’en sort un peu mieux sur des chansons plus rythmée comme toute à l’heure en réalité. Évoquant leurs rêves, leurs désirs et projets d’avenirs, Raphael se laisse aller à quelques confidences en accueillant sa douce dans ses bras. La sensation est encore plus agréable que ce qu’il avait imaginé et jamais il n’aurait pensé ressentir une chose aussi forte. Sans se détacher d’elle ne serait-ce que d’un millimètre il sourit en l’entendant parler de sa sœur, la famille est essentielle et il pourrait aisément employé des mots similaire pour parler des siens.  « C’est sur même si elle n’a besoin de personne pour se défendre » un peu comme elle, Rosalie est forte et c’est l’une des choses qu’il admire le plus chez elle  « Tu l’aimerais beaucoup j’en suis sure, c’est… la meilleure personne que je connaisse » il manque sans doute d’objectivité mais sa jumelle est essentielle à sa vie, elle est le centre de son univers, une partie de lui que jamais il ne voudrait perdre. A son grand soulagement, après avoir annoncé une partie de ce qui fait de lui ce qu’il est, elle reste, assise dans ses bras. Confiant mais surtout persuadé que mentir ne sers à rien, Raphael évoque Katherine, elle est une rencontre qu’il n’attendait pas, une personne qui lui a fait du bien, qui lui a offert des moments qu’il n’oubliera sans doute pas de sitôt mais lorsque ses yeux bleus se posent sur Émilie, il sait que ce qu’il partage avec sa conquête n’a rien a voir avec l’amour. Elle ne dit rien la dessus et elle semble même accepter sa proposition de rendez-vous  « Je suis un aventurier dans l’âme par chance » il accompagne ses mots d’un petit clin d’œil avant de penser à son pire et son meilleur rencard  « J’ai le droit de dire que le meilleur se déroule en ce moment ? » il sourit sincèrement en repensant au pire enfin il n’aime pas ce mot qui semble si péjoratif mais dans le fond il ne pense à rien d’autre qu’à ce moment il y a quelques années  « Pour le pire, ça remonte au lycée, un gars de l’équipe voulait absolument sortir avec une fille qui acceptait seulement s’il trouvait quelqu’un pour sa copine... » en soit rien de dramatique ou d’extraordinaire, à l’époque du lycée c’était même assez normal les rencards arrangés dans le style.  « Au début ça allait, on est allé mangé dans un genre de diner et après on est allé au cinéma en plein air, ils diffusaient Pretty Woman, j’ai rien contre Julia Roberts mais c’était pas trop ma cam mais j’ai cédé pour faire plaisir à mon pote qui voulait faire plaisir à son date » il se rappelle de chaque seconde de la séance de cinéma la plus catastrophique de son existence  « Je crois que j’aurais préféré que le gars ne monte jamais cette échelle pour la retrouver et qu’il reparte finalement dans le monde des affaires avant de réaliser quelques mois plus tard que sa nana s’est marié avec un autre type, qu’elle a monté un gros trucs qui aide les filles avec sa copine et qu’il se morde les doigts toute sa vie pour l’avoir laissé partir » il se rend compte en racontant sa fin alternative qu’il s’emballe un peu  « Je m’égare un peu je crois, mais tu vois au moment ou il grimpe l’échelle dans le film, elle se mets à me hurler dessus parce que je regarde je cite trop amoureusement Julia Roberts et que ça ne se fait pas » cette scène de jalousie, devant tout le monde, il avait hésité entre rire aux éclats et partir en courant.  « Et toi ? Une histoire aussi merveilleuse ? » il est curieux lui aussi bien qu’il se fiche totalement. de ses anciens petits amis mais plutôt le présent et même le futur s’il se permets d’y rêver. A sa question, il se mordille l’intérieur de la lèvre  « Ton rire » répond-t’il immédiatement  « J’étais à l’autre bout de la pièce et tu as ris, j’ai cherché d’où ça venait et… tu m’a coupé le souffle » il n’a pas peur de paraître niais, il est confiant, sincère et il ne détache pas son regard du sien en prononçant ses mots  « Tu es subjuguante Émilie, tu illuminais la pièce à toi toute seule et je crois que tu ne te rendais même pas compte de ça... » il est d’ailleurs presque sur de ne pas être le seul à l’avoir remarqué ce soir  « Je me demande même si tu es réelle ou si je n’ai simplement pas trop bu ce soir et que je suis en train de rêver à moitié avachi dans un canapé » il avoue espérant au plus profond de son cœur que tout ceci ne soit pas le simple fruit de son imagination.

(outfit) - @Emilie Mercier - 14-02-2012 - Raphaël a beaucoup de mal à croire qu’un homme ai pu préférer une autre femme à Émilie, l’idée lui semble folle et il ne peut s’empêcher de se demander si ce type dont il ne connaît rien se rend compte qu’il a commis la pire erreur de sa vie.  « Tu as gardé son numéro ? J’aimerais le remercier grâce à son manque cruel de goût et de savoir vivre je passe une soirée fantastique » car au fond, s’il avait assuré, elle serait peut-être toujours au bras de ce mec à l’heure actuelle et non à ses cotés. Se retrouver seul avec elle, ici, sous les étoiles est de loin la meilleure idée qui lui ai traversé l’esprit. Il voudrait s’il le pouvait arrêter le temps pour que cet instant dure pour le reste de sa vie. Il trouve ça fou, il y a une heure il ignorait tout de son existence et désormais vivre sans elle ne lui semble pas envisageable. Le regard captivé par sa beauté, il est incapable de détacher ses prunelles d’elle  « Je voudrais te regarder comme ça tout les matins... » répète-t’il en glissant sa main dans ses cheveux blonds, laissant l’une de ses mèches s’enrouler autour de ses doigts. Émilie s’installe sur lui, les bras de Raphaël entoure sa taille afin de la rapprocher un peu plus de lui, son cœur bat si fort qu’il a l’impression qu’il pourrait exploser dans sa poitrine et il déteste à cet instant précis ceux qui viennent taper l’incruster sur la terrasse. Il sait que ce n’est pas fait exprès, qu’un plus c’est un type sympa qui regretta sans doute demain matin d’avoir passé la nuit avec une énième fille d’un soir alors qu’au fond il espère juste trouver la bonne. Il les regardent partir et son attention se rapporte immédiatement sur sa blonde qui à le don de provoquer en lui une multitudes de sensation qui électrocute son corps tout entier.  « Tu n’as besoin d’aucunes excuses... » murmure-t’il en effleurant ses lèvres du bout des siennes. Raphaël la désire comme il n’a jamais désiré une autre femme, il imagine la sensation de sa peau sur la sienne et cette simple idée le comble d’un bonheur si intense, si puissant, si fort qu’il a l’impression d’avoir touché le Graal.  « C’est bizarre, j’ai l’impression de te connaître depuis toujours et en même temps je me demande comment j’ai fait jusqu’à présent pour vivre sans te connaître ? » il est contradictoire, tout ce qui se bouscule dans son l’esprit l’est également, il est dans le flou, cette rencontre ne le laisse pas indifférent et lui fait remettre tout ce qu’il pensait vrai jusqu’à présent en question. Il voit en elle sa meilleure amie, sa confidente, la gardienne de ses secrets, son âme sœur, la femme de sa vie, la mère de ses enfants, la partenaire d’une vie. Incapable de se détacher d’elle, ne serait-ce que d’un millimètres, Raphaël lui sourit résistant à l’envie brûlante de l’embrasser à nouveau  « Dis moi quelque chose que personne ne sait sur toi… » il ne sait pas pourquoi mais l’idée de connaître une sorte d’information secrète lui fait envie, il veut partager quelque chose avec elle qui n’appartiendra à personne d’autre  « Je commence si tu veux.. » dit-il en souriant. Il cherche durant une brève seconde ce qu’il pourrait lui confier, il pourrait lui parler de sa passion dévorante pour l’émission de télé-réalité l’incroyable famille Kardashian mais il n’est pas sur de miser juste puis au fond il a envie de lui confier autre chose, quelque chose dont il n’a jamais parlé, même pas à sa sœur jumelle.  « J’ai toujours eu une grande admiration pour ma mère, elle a élevé avec mon père six enfants à une époque ou ce n’était pas forcément facile d’assumer autant d’enfants... » il sait que ça a été difficile, ils ont parfois été jugés mais elle n’a jamais semblé accorder la moindre importance à l’avis des autres.  «… j’ai toujours cru qu’on serait une famille unie pour toujours, c’était pas parfait mais ça semblait vrai et elle est partie avec un autre mec, elle a laissé son mari et ses enfants pour un type de son boulot qui à l’air aussi intéressant qu’un… non en réalité tout à l’air plus intéressant et moins superficiel que ce type » il manque sans aucun doute d’objectivité, parce qu’il le déteste, il hait tout ce qu’il représente et il ne lui pardonnera jamais d’avoir joué un rôle dans la tristesse qu’il a vu dans les yeux de son paternel.  « Je ne dis rien, je fais comme si j’étais passé au dessus et j’essaie de soutenir mon père depuis son départ sans jamais parlé d’elle, pas un mot, pas une larme et je suis tellement en colère, je la déteste tellement pour tout ça mais je me demande chaque jour comment on peut détester une personne mais malgré tout l’aimer toujours ? » il se torture avec ça, avec ces interrogations qui parfois l’empêche de fermer l’œil. Il sait Raphaël qu’il ne sera jamais capable de lui pardonner ça, mais il sait également que jamais il ne pourra cesser de l’aimer, parce qu’elle lui a donné la vie, parce qu’elle fait parti de lui, parce qu’elle est le centre de la plupart de ses souvenirs d’enfance.  « Tu m’as demandé toute à l’heure pourquoi j’étais célibataire, je crois qu’au fond je n’ai pas envie d’une relation amoureuse parce que celle que je pensais être la plus belle de tous était en réalité un mensonge mais je sais même pas pourquoi je te dis tout ça mais quand je te regarde dans les yeux… tu changes tout, toutes mes convictions, toutes mes envies… et je crois que tu es différente, que toi et moi on peut-être différent... » c’est une idée folle, peut-être stupide, mais si c’était elle ? La bonne.

(outfit) - @Emilie Mercier - 14-02-2012 - Raphaël est un garçon simple, qui ne se prend pas la tête dans son quotidien, qui est sociable et qui n’a pas de mal à se faire des amis au contraire même. Cependant, il ne se confie pas aisément, il est de ceux qui garde ce qu’ils ressentent, qui ne partagent pas leurs sentiments en particulier quand ils sont douloureux. Alors quand le secret de sa mère a explosé et mit en miette leur famille, il n’a rien dit, il s’est fermé sur ce sujet se contentant d’être présent pour son père et ses frères et sœurs. Il ne s’est pas autorisé de larmes, il a simplement encaissé cette nouvelle comme si elle ne lui brisait pas le cœur en mille morceaux. Depuis ce jour il ne dit rien, à personne, il ne cache pas la situation amoureuse de ses parents mais tout va bien, tout va toujours bien. Pourtant, pour la première fois de sa vie, face à cette blonde qu’il ne connaît que depuis le début de la soirée il ouvre son cœur. Raphaël n’attends rien de précis, il ne veut pas entendre de je suis désolée ou de la pitié dans sa voix, il ressent juste le besoin inexplicable de se confier à elle, de lui relever une chose importante et de lever le voile sur l’être qu’il est, au plus profond de lui. Naturellement, il lui raconte, tout ce qui se bouscule dans son esprit, tout ce qu’il a caché durant tout ce temps et lorsqu’il termine, il est soulagé comme si l’énorme poids sur ses épaules s’était envolé.  « Tu crois que ne pas réussir à lui pardonner, que continuer à lui en vouloir ça fait de moi une mauvaise personne ? Un mauvais fils ? Parce que j’ai essayé, réellement, pendant longtemps mais quand je la regarde la seule chose que je vois c’est une femme que je ne connais pas et la tristesse dans les yeux de mon père » c’est difficile à expliquer, difficile à comprendre, mais malgré toutes les forces qu’il a mis dans le pardon, rien n’y fait. Il ne voit rien d’autre que la souffrance que son mensonge à infligé. Elle aurait du partir, elle aurait pu partir, il l’aurait admiré pour sa franchise et sa manière de gérer ces émotions mais elle a choisi une autre voix et Raphaël n’arrive pas à le comprendre. Les mots qu’elle emploie son d’une douceur infinie, il ne peut s’empêcher de lui sourire, elle fait battre son cœur plus fort sans même s’en rendre compte.  « Tu crois que c’est notre destin ? Cette soirée ? » il y croit, une part de lui y croit en tout cas. Rien n’arrive pas hasard, tout est écrit d’une certaine manière et avoir posé son regard sur elle ce soir au beau milieu de cette foule ne peut pas être une simple coïncidence. Sans se détacher d’elle, mais plutôt en resserrant l’espace entre eux il écoute ses mots, sa confession, et il pourrait presque imaginer ce qu’elle décrit. L’amour parfait, il a grandi avec ça, il voit encore ses parents danser dans le salon le dimanche matin et il espère de tout son être que jamais elle n’aura à ressentir ce qu’il a ressenti.  « Je trouve ça adorable ma manière dont tu parles d’eux, je te trouve adorable... » il peut sentir l’amour qu’elle éprouve pour eux et c’est important pour lui, la famille est importante et il ne peut pas être avec une personne qui ne partage pas son avis. Une fois encore, elle coche la case de cet idéal qui n’a au fond jamais cru réel.  « Oui… je vois tout à fait ce que tu veux dire quand tu dis que c’est trop tard » son muscle cardiaque s’emballe, la sensation est aussi folle que délicieuse. Son regard plongé dans le sien, il glisse ses doigts dans ses cheveux blonds avec lesquels il joue lentement  « Tu sens si bon... » il pose un baiser dans le creux de son omoplate avant de sourire lorsqu’ils entends le monde un peu plus bas faire un décompte comme s’ils étaient le soir du 31 décembre alors qu’ils sont simplement en train de franchir le cap de la saint Valentin.  « On dirait qu’il est minuit passé… tu sais ce que ça veut dire ? » et avant même qu’elle ne puisse lui répondre il se laisse tomber dans le transat et l’attire dans ses bras en posant ses lèvres sur les siennes. Il l’embrasse, passionnément, presque amoureuse pendant de longues secondes jusqu’à avoir le souffle totalement coupé. C’est divin, délicieux, aucun baiser au monde ne lui a fait l’effet de celui là. Elle le fascine. Il l’aime, c’est une évidence, ce soir contre toute attente et de la manière la plus simple du monde il est tombé éperdument et follement amoureux d’Émilie.