TWs - abandon paternel, relation maternelle conflictuelle, problème de santé (dont cancer et infertilité), deuil, dépression.

Surnom : Appelée Care par le plus grand nombre de mes proches. Réellement, la seule se démarquant du lot n’est autre que ma mère, comme bien trop souvent. Fille unique, elle n’a jamais manqué de mettre sur un pied d’estale, constamment. Jeune prodige, petite poupée, sa princesse d’amour… Elle n’a jamais manqué une seule occasion pour me glorifier, quitte à me mettre mal à l’aise. Caron ou Care me conviennent totalement et largement. Je ne suis que très peu friande de surnoms, peut-être un peu traumatisé sur les bords ? Age, date de naissance : Née sous le soleil capricorne, un pluvieux 12 janvier, dans l’année 90. La trentaine atteinte et dépassée, depuis le temps. Âgée de trente-quatre ans. Une certaine appréhension quant à l’idée de vieillir. Bombardée à longueur de journée par des idées sexistes sur l’idéal que doit être et atteindre la gente féminine, l’angoisse de passer la barre de l’autre dizaine m’empêche, parfois, de dormir. Lieu de naissance, origines : La belle ville de Santa Clarita dans le quartier de Valencia en Californie, à quelques kilomètres de Monterey. Ma nationalité est donc, par la force des choses, américaine. Une descendance américaine et anglaise du côté de ma mère. Mon teint hâlé, mes longs cheveux noirs viennent du côté de mon père. Des origines mexicaines qui remontent aux autochtones et aux amérindiens. Du moins, si j’en crois les dires de ma génitrice, qui lui aurait déjà rapportée par une grand-mère paternelle que je n’ai jamais rencontrée. Métier, $$$ : $$ -- Il y a des journées compliquées, douloureuses, où je reviens du travail, le cœur lourd, abîmé par tout ce que j’ai entendu. Malgré tout, bien plus qu’un boulot, c’est une vocation, ma façon à moi de rendre justice à autrui. Membre et médiatrice au sein d’un centre de justice restaurative (réparatrice). Ce n’est pas pour l’argent que je fais ça, et une chance, le salaire n’est pas mirobolant, mais je fais de mon mieux pour accompagner ceux qui ont besoin de l’être, faisant preuve d’objectivité et de neutralité dans un monde qui en manque cruellement. Orientation sexuelle : Ouverte à tous et toutes. Un corps attiré par l’esprit, bien avant le physique. Statut marital : Le cœur détruit en miettes, de nombreuses fois, trop de fois. Un cœur que je pensais brisé à vie, pour toujours. Victime d’un amour de jeunesse, incapable à oublier, que je pensais impossible. Heureuse d’apprendre que j’avais tort. En couple avec l’homme des rêves depuis deux ans, maintenant. Tout est idyllique, presque parfait. Épanouie comme je ne pensais pas pouvoir l’être, un jour. A Monterey depuis ? : C’est à mes six mois que ma mère revient sur les terres qui l’ont vu grandir. Ici, elle m’a élevé. Ici, j’ai vécu toutes les plus grandes épreuves de ma vie. Deux fois, je suis partie. Deux fois que je reviens. Toujours heureuse de retrouver ma maison, mon chez-moi. Caractère : Pas toujours facile à vivre. J’ai mon petit caractère bien qu’on ne croirait pas sous ces airs de demoiselle aux traits de visage si doux. Déjà, têtue à en crever ! Pas même persuadée d’avoir mes torts sous la torture, j’ai la mauvaise habitude de me braquer quand les choses ne vont pas dans mon sens. Téméraire et impulsive, j’ai la fâcheuse tendance à prendre des décisions sur un coup de tête, sans penser aux conséquences. J’ai cette espèce de carapace, celle faisant croire à qui veut bien l’entendre, que j’ai confiance en moi, ce qui est totalement faux. Bien au contraire, je ressens le besoin constant d’avoir la validation de tout le monde. Le cœur brisé de nombreuses fois, aussi bien en amour qu’en amitié, on pourrait penser que je suis devenue méfiante… c’est ce que je fais croire sauf que ce n’est absolument pas le cas. Élevée comme fille unique, je n’ai jamais eu à partager quoique ce soit. C’est, je pense, la raison pour laquelle je suis si jalouse et possessive… et bon Dieu que j’ai horreur de ces traits de caractère chez moi ! Je travaille sur moi, je remets continuellement en question, dans le but de m’améliorer, de devenir une meilleure version de moi-même à chaque fois… et ça persiste, ça reste, ancré en moi. Inscrit à l’encre noir. Bien qu’avec un emploi socialement compliqué, je n’en reste pas moins quelqu’un d’assez amical, je m’ouvre facilement aux gens. Une période de ma vie où j’adorais sortir, faire la fête, profiter de mes proches dès que l'occasion m’était offerte. Avec le temps, je commence à m’apaiser. J’apprécie mon cocon, mon chez moi. Je n’ai plus cette peur panique d’être seule avec moi-même. J’ai appris à apprécier ma compagnie. Engagée dans de nombreuses causes, comme n’importe qui, à un moment, j’ai voulu changer et bouleverser le monde. J’ai vite compris qu’il était inutile d’espérer être Superman ou Wonder Woman. Plutôt du genre optimiste, je veux garder espoir en l’humain, en l’avenir. Toutefois, malgré cet espoir, un peu candide, dit-on, ça ne m’empêche d’être révoltée face aux injustices. Alors, à mon échelle, j’essaye de changer les choses, de rendre les choses et les gens, autour de moi, meilleurs et bons. Eh, oui. Un discours un peu naïf, comme je le disais… Un désespoir ambulant que je suis, d’après les dires de ma mère. Bien trop gentille avec ceux qui ne le méritent, paraît-il. Sauf que n’importe qui demandant de l’aide, la mérite, de mon point de vue. Il est vrai, je l’admets, qu’à vouloir aider trop de gens, je m’en suis brisée les ailes. Mais je recommence, encore et encore. Un jour, ça paiera forcément, non ? Groupe : Mike.