Le deal à ne pas rater :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : où l’acheter ?
Voir le deal

Partagez

Il faut qu'on parle | Joanne

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Eliott Blackwood

Eliott Blackwood
54
Valou
James Lafferty
Cranberry
Conrad Jones

quarante ans depuis le 25 juillet... Il voit le temps passé sans pouvoir le contrôler, il a l'impression d'avoir perdu tant d'années déjà
Célibataire mais pas vraiment dans son coeur car il aime toujours son amour de jeunesse Joanne Prescott avec qui il a eu une fille qu'il n'a malheureusement pas vu grandir !
Enseignant en mathématiques au Monterey High School... Sa vie a été chaotique ses treize dernières années mais il y a toujours eu une seule constance, l'enseignement !!
Un petit appartement dans l'Est de Monterey, à deux pas du lycée où il travaille !
Il faut qu'on parle | Joanne 200w


new to the community
MessageSujet: Il faut qu'on parle | Joanne Il faut qu'on parle | Joanne EmptyJeu 7 Mar - 17:06#

Sioleb's Wedding Day
Il faut qu’on parle - @Joanne Prescott coeur

tw :: aucun pour le moment.

Ce mariage est absolument magnifique mais forcément, je ne peux m’empêcher de penser à Joanne. Si ce psychopathe ne s’était pas mis en travers de ma route, de la route de mon destin, c’était la prochaine étape que je voulais pour elle et moi. Je voulais la demander en mariage juste après la naissance de notre fille, je voulais lui demander de m’épouser. Nous aurions fait un beau mariage aussi, avec peut-être moins d’invité mais suffisamment pour notre bonheur à tous les trois. Mais voilà, rien ne se passe jamais comme prévu et j’ai la sensation que cette théorie est d’autant plus vraie avec moi. La cérémonie vient de s’achever et Salomon vient enfin de revenir vers moi ce qui, je le reconnais m’arrange un peu, car même si c’est un très beau mariage, je ne connais personne ici et ça me paraît vraiment étrange d’être à un mariage alors que je ne connais aucun invité. J’ai la sensation d’être un intrus, d’être entré ici juste parce que j’ai vu de la lumière et que je ne savais pas quoi faire, alors retrouver Salomon près de moi me rassure sur les raisons pour lesquelles je suis ici. Elle attrape mon bras et nous rions ensemble alors que tout le monde félicite les mariés. Il est vrai que je l’ai trouvé très solennel pendant cette cérémonie alors forcément je me moque un peu d’elle, ce qui la fait rire bien évidemment.

Je dois bien l’avouer à cet instant, je suis léger, très léger, je ne pense pas du tout à ce qui me tracasse depuis plusieurs semaines maintenant, je ne songe pas aux raisons qui m’empêchent de dormir depuis plusieurs mois, non je profite simplement du moment avec une amie que j’apprécie énormément. Elle me donne une tape sur l’épaule, sans doute parce que je viens de faire une nouvelle remarque à son égard, mais là tout de suite, je n’arrive pas à me rappeler ce que je viens de lui dire. Non, mon cerveau vient de faire un blocage. Mon regard vient de croiser celui que je ne pensais pas une seule seconde croiser ici. Mon cœur vient de s’arrêter de battre. Mon sourire s’estompe sur mon visage. Mon corps tout entier est tétanisé. Et j’ai l’impression que Salomon a senti mon changement de comportement et elle tente d’en comprendre la raison. Elle essaie de caresser mon épaule, sans doute pour se faire pardonner, craignant m’avoir fait mal, mais j’ai peur que ça n’aggrave encore la situation. Il y a beaucoup de mondes autour de nous, vraiment beaucoup de mondes et je n’ai pour l’instant pas pu voir vraiment Joanne, mais je le sais, c’était son regard que j’ai croisé, c’est son regard qui s’est posé sur la main de Salomon qui me caressait l’épaule, c’est son regard qui me dévisageait.

Je reprends le contrôle, enfin j’essaie de reprendre le contrôle autant que possible de mon corps, de mon être. Je dois partir à sa recherche, je dois la trouver, je dois lui expliquer… enfin non je ne lui dois rien. Après tout, il est vrai que nous n’avons aucun devoir l’un envers l’autre, contrairement à ce que j’aurai aimé il y a treize ans, mais voilà… treize ans se sont écoulés et donc nous ne nous devons rien. Elle me l’a plutôt bien fait comprendre ces derniers temps en ne répondant à aucun de mes messages. Je ne sais pas ce que j’ai fait, ce que j’ai dit… enfin si… j’ai l’impression que depuis que j’ai évoqué la possibilité de revoir ma fille, elle s’est éloignée… et je ne peux pas vraiment lui en vouloir. J’imagine non sans difficulté qu’elle a peur, qu’elle craint que je parte de nouveau. Peut-être que j’aurai du être plus claire avec elle, peut-être que j’aurai du être complètement honnête avec elle… mais comment dire à celle qu’on aime, qu’on est parti parce qu’un psychopathe en voulait à ma vie, et que j’avais peur qu’il s’en prenne à elle, à elles deux … je n’ai pas trouvé le courage. J’ai perdu ma sœur à cause de ça, mes parents se sont éloignés à cause de ça, je ne pouvais pas prendre le risque de les perdre toutes les deux… mais au final, j’ai l’impression de les avoir perdues quand même. Alors bien évidemment, j’ai tenté de lui dire que j’étais parti pour les protéger mais il est clair que ce n’est pas suffisant, qu’elle aurait eu besoin de toute la vérité, qu’elle a besoin de tout savoir.

Mes mains sont moites, mon cœur bat tellement fort que j’ai l’impression qu’il va sortir de ma poitrine, je me sens oppressé et en même temps impatient de la revoir. Je jette un dernier regard à Salomon, qui de toute façon semble vouloir aller embrasser le marié, et je file dans la direction de Joanne. Elle n’est plus là où je l’ai aperçu mais j’imagine qu’elle n’est plus très loin. Je m’avance, je bouscule plusieurs personnes avant de me retrouver dans un petit couloir qui semble mener aux toilettes au vue du nombre de femmes qui attendent ici. Je m’avance alors jusqu’au bout du couloir mais ne voyant personne, je m’apprête à faire demi-tour quand je suis bousculé par une personne, et pas n’importe quelle personne. Depuis que j’ai croisé son regard, depuis qu’elle m’a aperçu avec une autre femme au bras, je ne veux qu’une chose, lui expliquer, lui dire que Salomon n’est qu’une amie, lui avouer que je l’aime, lui dire enfin toute la vérité, lui demander une nouvelle chance, l’implorer de me laisser revenir dans sa vie, dans leur vie, mais voilà en découvrant sa silhouette, les bras m’en tombent. Sa robe laisse apercevoir un petit ventre qui ne peut être le signe que d’une chose, Joanne est enceinte. Je suis sûr d’une chose, malgré ce que nous avons fait le jour d’Halloween, je sais que je ne suis pas le père, nous n’avons pas été jusque là, nous n’avons pas laissé nos corps s’unir de cette manière, alors non je ne suis pas le père. Mon cœur me fait tellement mal. Je souffre tellement à cet instant. Bien entendu que je m’y attendais, bien entendu que je savais que treize ans c’est long et qu’elle avait sans doute eu le temps de refaire sa vie, mais en la retrouvant à Halloween, je ne sais pas… j’étais persuadé que ce n’était pas le cas, j’étais intimement convaincu qu’elle m’avait attendu, qu’elle m’aimait toujours. La claque est dure, tellement dure à encaisser. Je déglutis difficilement. Je ne m’y attendais pas. Mon regard est plongé sur son ventre pendant un instant, un court instant, puis je laisse mes yeux retrouver les siens. Je voulais m’expliquer, je voulais lui dire que Salomon n’est qu’une amie mais maintenant je ne sais pas, je ne sais plus et je lance sans réfléchir :

Des félicitations semblent de mise on dirait…
made by black arrow

Revenir en haut Aller en bas
Joanne Prescott

Joanne Prescott
3201
The Red Feather (Camille ; elle)
La sublime Gal Gadot
Wildheart ♥ (av. + bannière) _ beylin (sign.) _ Izzy ♥ (crackship)
Caleb Adelson // Thomas Fraser // Andrea Hopkins // Nyls Norwood // Gregory Sutterlee // Valeria Myers // Eli Hartley // Stefan Salomon // Charlie Sharp // Ezra Keller // Oonagh Fitzgerald

Trente-huit ans ; c'est une mélodie qui sonne comme un affront à mes oreilles. La réalité nous rattrape, la jeunesse est abstraite tant elle est également futile.
Célibataire depuis bien trop longtemps, quittée le père de ma fille il y a treize ans. Loin d'être prête à laisser un homme s'installer dans mon quotidien, érigeant une barrière de fer sur mon coeur maltraité et fragilisé...
Mais surtout, perturbée et sous le choc du retour d'Eliott Blackwood dans ma vie.

Il faut qu'on parle | Joanne Qevm
Infirmière en pédiatrie, au service de la merveilleuse clinique "Mom & Me". Très épanouie au sein d'une véritable équipe de choc!
Une petite maison dans l'est de la ville, je partage mon foyer avec ma fille Alba, notre adorable et capricieuse staffy, Baya. Une demeure à mon image: apaisante, truffée de bougies aux fragrances diverses et de pièces à la décoration sobre et réconfortante.
Il faut qu'on parle | Joanne Aa15233feaf885b72fb8ec3393259ee8fb784116

Un joli sourire n'empêche pas de mordre

Il faut qu'on parle | Joanne 68747470733a2f2f73332e616d617a6f6e6177732e636f6d2f776174747061642d6d656469612d736572766963652f53746f7279496d6167652f777a4463346274413470344247413d3d2d3635303932353636332e313536343264313131636633663836663632373333303432313932322e676966

Nos enfants, c'est notre éternité

» Enceinte depuis Novembre 2023
» Possède une moto, une Triumph Speed Triple qu'elle adore
» Est fan de romans policiers
» Est traumatisée par son agression où elle a faillit perdre la vie
» Adore la randonnée où elle embarque sa fille Alba et sa staffy
» Possède deux tatouages : un avec une fleur de muguet sur le poignet droit et un autre sur l'omoplate avec le prénom de sa mère en hébreu
» Grande amatrice de bières
» Son plat préféré? Les pâtes au saumon
» Peut écouter en boucle les albums de Beyoncé et Alicia Keys
» L'étui de ses lunettes de vue (qu'elle porte quand elle y pense) est le seul cadeau qu'elle a conservé de sa défunte mère
» Est une vraie fan des karaokés
» Fume en cachette de ses frères et soeurs, avec un bonbon dans la bouche
» Déteste ne pas avoir de pression d'eau sous la douche

Il faut qu'on parle | Joanne Giphy.gif?cid=6c09b952r699krru6wp1zjt0x7abez3rv0mbbdjrhs80rj7q&ep=v1_internal_gif_by_id&rid=giphy

L'amitié est la similitude des âmes
Ma Ruby ✿

Il faut qu'on parle | Joanne Dd00c21b05693da3299f31bbe2ed6703

So much love, so much feels. Neither too much nor not enough.
Listen, I count on you to be the ballast in my life _ Zeck.


Il faut qu'on parle | Joanne GKh1l3pc_o

Angels of Hell

MES RPS EN COURS :

Ruby _ 7
Charles
Ezeckiel
Billie
Stan
Joyce
Joyce_2
Eliott_2
Ezeckiel_2
✾ Isaac (soon)

LES CONVOS SMS :

Ruby
Team Mom & Me
Ezeckiel
Whatsapp BHC
Siobhan
Joyce
Daniel
Bilie
Eliott
Linh
Jayden
Stan

Il faut qu'on parle | Joanne Vggoayr7_o

Here, my dear.

staff - to help you
https://basique.forumactif.com/t524-i-want-to-exorcise-the-demon https://basique.forumactif.com/t3539-undisclosed-desires#104012 https://basique.forumactif.com/t533-jo-prescott
MessageSujet: Re: Il faut qu'on parle | Joanne Il faut qu'on parle | Joanne EmptyDim 24 Mar - 22:08#

Sioleb's Wedding Day
Il faut qu’on parle -  @Eliott Blackwood  coeur  

tw :: aucun pour le moment.

Parfois, il est impossible d’empêcher l’inévitable.

L’amour de Siobhan et Caleb nous éblouit, en ce Samedi 24 février. Il est puissant, inestimable et apporte dans mon coeur une chaleur qui me manquait, ces dernières semaines. L’espoir.
Il est synonyme de tant de choses, a toujours composé mon quotidien que je n’ai jamais voulu aussi fragile. J’ai lutté, parfois joué la comédie… Tenté d’oublier la douleur qui me foudroie jour après jour. Ce manque… Ce trou béant dans la poitrine, que j’ignorais, de manière aussi crédible que possible. Mais j’ai toujours espéré, toujours. Eliott n’a jamais quitté mes pensées et je me suis toujours refusé une nouvelle histoire d’amour… Étant donné que mon cœur appartient déjà à un homme. Comment l'offrir, dans de telles conditions? Et même si son absence était le frein principal à l'épanouissement de mon bonheur, j’ai toujours espéré qu’il revienne, un jour ou l’autre.
Il semblerait que je n’ai pas attendu en vain. Eliott est revenu… Mais malgré toute ma bonne volonté, rien n’est plus pareil, entre nous. Et tandis que je souris sans vergogne face à un amour éternel, je tente de chasser les pensées négatives liées à celui à qui j’aurais aimé promettre l’éternité. Bien entendu, à la seconde où le couple est déclaré mari et femme, je verse ma petite larme et pense inévitablement à Eliott. J’ai plus d’une fois fait le rêve que ce destin était le nôtre, que cet avenir allait nous appartenir, un jour ou l’autre.
Mais je dois cesser de prendre mes espérances pour la réalité.

En tant que demoiselle d’honneur dévouée, je succède à la mariée, restant dans son sillage, saluant les invités avec aisance, serrant des mains, complimentant les tenues de certains. Mais lorsque je remarque dans l’assemblée un visage familier, toute confiance s’évapore. Mon sourire éclatant disparaît, au profit d’une réaction surprenante de la part de mon regard, de mes lèvres, de l'entièreté de mon visage. Il se fige, se tend, ne semble plus répondre aux demandes de mon cerveau. Je viens de reconnaître un homme qui n’a aucune raison valable d’être ici… que j’espérais revoir, certes, mais pas dans de telles conditions.
Eliott.
Que fait-il ici? C’est la première question qui me vient à l’esprit mais quand je remarque Sawyer à ses côtés, je comprends rapidement qu’il doit être son cavalier. Sans tenter de me retenir, j’offre une moue bougonne, qui s’accentue au profit d’une large fureur quand je l’observe caresser son épaule. Et là, je tombe de haut, l’équivalent de plusieurs étages, voire même des centaines.
Il a quelqu’un, dans sa vie. Sawyer, à priori. Cette femme explosive, charismatique, magnifique et impressionnante.
Et la pierre qui tombe dans mon ventre me fait oublier tout l’apaisement qui protège mon âme, en cette belle journée. J’avais réussi à occulter le négatif, les questionnements incessants, les pensées tortueuses. Mais je ne peux pas combattre ce sentiment d’injustice, d’incompréhension et de tristesse qui m’envahit, à la simple vision d’une femme qui ose toucher l’homme que je n’ai jamais cessé d’aimer.
Les hormones amplifient mes réactions, c’est certain. Et sans le chercher, je repense à ce silence, que j’ai nourri, ces dernières semaines. Les messages que j’ai reçu de sa part ont suscité l’envie de lui répondre, certes… Mais l’effroi que je ressentais à chaque fois que mes doigts étaient suspendus au-dessus de l’écran tactile de mon téléphone réussissait à me faire machine arrière. Si je veux être honnête, transparente et faire preuve d’une franchise sans égale, je pourrais lui avouer que j’ai peur.
Oui, je suis terrorisée.
À l’idée qu’il disparaisse, de nouveau. Que reprendre contact signifie découvrir les personnes que nous sommes devenues avec le temps et qui n’ont sans doute rien à voir avec nos versions du passé. Treize années se sont écoulées… Et même si notre désir de nous retrouver est incontestable, nous ne pouvons plus présenter à l’autre la version qui nous était si familière. Elles n'existent plus.
Je suis restée la même mais à la fois je suis tellement différente. Modelée par la souffrance que son départ a provoqué, transformée par cette solitude forcée que je n’ai jamais désiré et, pire même, que j’ai nourris avec véhémence…?
Et si, tout simplement, je n’étais plus attirante à ses yeux…?
Et ces déductions solitaires ont suffit à m’éloigner de lui, à restreindre la furieuse envie que j’ai de me nicher dans ses bras, à chaque fois que j’aperçois un message de sa part. Et puis, au delà de mes pensées de femme amoureuse, je pense à Alba. Elle qui vit une phase compliquée, je ne sais pas comment lui annoncer le retour de son père dans ma vie. Je manque de courage, j’esquive le sujet… Alors qu’au fond, elle n’est pas stupide, elle doit réaliser que quelque chose me tracasse. Et je nourris, malgré moi, ce secret…
En somme, je fais n’importe quoi. Moi qui ai passé treize années à mener ma vie de maman célibataire de front, me voilà à tout gâcher, à ne plus rien gérer.
À être en roue libre et soumise à une nouvelle épreuve: celle d’une grossesse surprise.
Et comme toute femme enceinte qui se respecte, mon corps mène la danse et me pousse à devenir l’esclave de ses changements improbables. Tandis que la cérémonie se termine, une furieuse envie d’aller me soulager me gagne. Et je ne peux pas attendre une minute de plus! Je cours littéralement jusqu’à la salle de réception, rejoignant les toilettes en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Par chance, je suis la première arrivée et lorsque je rejoins le couloir après avoir fait ma petite affaire et m'être lavé les mains, j’aperçois d’autres invitées patienter sagement. Souriant en croisant quelques visages familiers, je ne remarque même pas que je viens de bousculer un homme… Qui s’avère être celui qui me fait tourner la tête et tourmente chacune de mes pensées.
Et qui, en une fraction de seconde, remarque un détail dans ma silhouette qui ne peut laisser personne indifférent.

Eliott…

Murmurer ce prénom me contorsionne le cœur, il ne s’imagine pas à quel point j’ai envie de l’embrasser. À quel point un baiser pourrait tout arranger, vouloir tout dire et à la fois, laisser derrière nous ces années de souffrance que je n’ai jamais voulu…
Mais je garde la tête froide et me racle la gorge, avant de lui dire, aussi simplement que possible:

Je suis enceinte, Eliott. Et si tu le souhaites, je pourrais t’expliquer la situation dans son ensemble… Comme tu pourras aussi m’apprendre comment tu t’es mis en couple avec Sawyer, je suis curieuse de savoir comment tu l’as rencontré.

Mon regard, au fur et à mesure de mes paroles, n’a pas quitté son visage. Ses traits sont toujours terriblement attirants, je craque, je fonds… Mais je ne plie pas.
Du coin de l'œil, je repère une baie vitrée, menant à une terrasse privative, où nous serons isolés, bien plus à l’aise afin de discuter de nos vies amoureuses respectives. Qui, dans mon cas, n’a rien de réjouissant.
Étant donné que c’est lui, l’homme que j’ai toujours voulu à mes côtés…

made by black arrow

_________________

   


Etoiles invisibles
Revenir en haut Aller en bas
Eliott Blackwood

Eliott Blackwood
54
Valou
James Lafferty
Cranberry
Conrad Jones

quarante ans depuis le 25 juillet... Il voit le temps passé sans pouvoir le contrôler, il a l'impression d'avoir perdu tant d'années déjà
Célibataire mais pas vraiment dans son coeur car il aime toujours son amour de jeunesse Joanne Prescott avec qui il a eu une fille qu'il n'a malheureusement pas vu grandir !
Enseignant en mathématiques au Monterey High School... Sa vie a été chaotique ses treize dernières années mais il y a toujours eu une seule constance, l'enseignement !!
Un petit appartement dans l'Est de Monterey, à deux pas du lycée où il travaille !
Il faut qu'on parle | Joanne 200w


new to the community
MessageSujet: Re: Il faut qu'on parle | Joanne Il faut qu'on parle | Joanne EmptyMer 27 Mar - 21:32#

Sioleb's Wedding Day
Il faut qu’on parle - @Joanne Prescott  coeur  

tw :: aucun pour le moment.

On dit souvent que les blessures guéries par l’amour font les plus belles cicatrices. Je pensais sincèrement que Joanne et moi, nous arriverions à guérir la blessure que ce psychopathe nous a infligé en nous retrouvant tous les deux, en nous offrant une nouvelle chance, en vivant enfin l’amour qui nous a toujours unis. Mais voilà, alors que je suis à un mariage dans lequel je ne connais aucun invité, alors que je viens de me retrouver nez à nez avec celle que je pensais être la femme de ma vie, je réalise que j’ai peut-être trop attendu, que je l’ai perdu, que je l’ai définitivement perdu. Des images du baiser que nous avons échangé le soir d’Halloween et lorsque nous avons bu ce café tous les deux juste avant Noël, me reviennent et me font tellement mal. Je ne veux pas craquer. Je ne dois pas craquer. Et pourtant ce n’est pas l’envie qui m’en manque. Il est mort, il est vraiment mort celui qui a ruiné ma vie mais j’ai l’impression que c’est finalement lui qui a gagné et que j’ai tout perdu. Ma sœur est morte au combat et je n’ai même pas pu assister à ses funérailles. Ma fille qui a grandit sans moi, jamais je ne pourrai rattraper les années que j’ai loupé, toutes les premières fois que j’ai manqué, ses premiers mots, ses premières dents, ses premiers pas… et il y a Joanne, l’amour de ma vie. Elle a finalement tourné la page contrairement à ce que je pensais. Quand nous sommes allés chez elle, le soir d’Halloween, qu’elle a sorti un vieux tee-shirt à moi, j’ai cru, bêtement je le reconnais, qu’elle avait gardé mes affaires car au fond d’elle, elle m’attendait toujours… Et je réalise que je me suis trompé. Qu’il a gagné !! Et que j’ai perdu, tout perdu !!

Mais je ne veux pas me décontenancer, pas ici, pas maintenant. Les disputes au mariage, c’est surfait ! Je lui lance alors simplement des félicitations, qui soyons honnête, ne le sont justement pas honnêtes. Elle me confirme alors ce que j’avais déjà deviné, elle est enceinte. Je déglutis de nouveau difficilement et serre les poings. Si j’étais ailleurs, si je n’étais pas là pour Salomon, je suis persuadé que le mur en face de moi ne serait plus aussi joli qu’il ne l’est actuellement, je sais que mon poing n’aurait pu s’empêcher d’aller taper dedans. Mais voilà, je ne veux pas faire d’esclandre. Elle me propose de m’expliquer, mais je crois que je sais encore comment on fait les bébés, pas besoin de détail supplémentaire. Elle me fait alors à son tour un remarque sur Salomon, comme je m’en doutais dans son regard tout à l’heure, elle pense qu’on est ensemble. Et je ne sais pas si j’ai envie de lui dire la vérité ou non… je ne sais pas si j’ai envie de lui dire que Salomon n’est qu’une amie. Elle veut savoir comment je l’ai rencontré et ça au moins je peux lui dire. Son regard se pose sur une petite terrasse privative, et elle a sans doute raison, nous y serons plus tranquilles. Des curieuses ont déjà tourné leur tête par deux fois dans notre direction. J’ouvre alors la baie vitrée sans un mot, les mains toujours moites et je la laisse passer. Je la rejoins rapidement et je referme la baie vitrée. Il est évident qu’il ne faut pas se mettre à hurler car on risquerait de nous entendre mais si nous restons calmes, nous aurons ici la tranquillité nécessaire à notre discussion. Depuis que j’ai rejoins Joanne ici, je sens son regard sur moi, elle attend que je réponde, elle attend que je dise quelque chose mais je n’y arrive pas, je n’arrive pas à parler, je n’arrive pas à prononcer un seul mot, ni même à la regarder. Je passe mes mains dans mes poches, alors que mon cœur tambourine dans ma poitrine. Je me rappelle parfaitement, à la fin de la première année loin d’elle, loin d’elles deux, le sentiment qui m’habitait, la sensation d’avoir tout perdu, l’impression que je ne pourrai jamais revenir vers elles, le sentiment de vide ultime, le cœur lourd et tellement triste à la fois… moi qui pensais ne m’éloigner que quelques mois, j’ai pris conscience à cet instant là que ça allait sans doute durer plus longtemps. Et bien à cet instant alors que je viens de découvrir que Joanne a finalement refait sa vie, qu’elle a avancé, qu’elle se construit une nouvelle famille dans laquelle je n’ai pas ma place, je ressens exactement la même chose… Et je ne peux m’en prendre qu’à moi… Je fais quelques pas sur cette terrasse avant de finalement lancer :

Je sais encore comment on fait les enfants, alors je t’avoue que les détails ne m’intéressent pas vraiment…

Je me retourne alors vers elle et je pose mon regard dans le sien, je viens littéralement me noyer dans son regard. J’ai tellement mal à cet instant. L’imaginer vivre cette vie de famille à laquelle on n’a pas eu le droit avec un autre homme me déchire le cœur, je me demande même à cet instant comment je fais pour ne pas m’effondrer. Une partie de moi a senti un brin de jalousie dans ce qu’elle a dit sur Salomon, mais mon cerveau ne veut pas intégrer cette information comme il le faudrait, elle est jalouse, ok mais de toute façon elle est enceinte et elle va avoir le droit à sa famille, une vraie famille avec un mec qui ne l’abandonnera sans doute pas, pas comme je l’ai fait en tout cas. Alors j’ajoute rapidement sans finalement contredire ce qu’elle a dit sur Salomon et moi, ni confirmer :

Salomon… je la connais depuis plus de trois ans… pendant… alors que j’étais loin d’ici, on s’est rencontré à Los Angeles… et le père de cet enfant, tu l’as rencontré il y a longtemps ?

Je dois être maso, pourquoi est-ce que j’ai posé cette question ? Est-ce que j’ai réellement envie de savoir ? Si elle me dit que c’était il y a plusieurs années, je serai dévasté, mais si elle me dit que c’était il y a quelques mois je le serai tout autant, alors cela m’avance à quoi ? Je voudrai pouvoir faire comme lorsqu’on tape sur une page blanche d’un ordinateur, d’un simple clic effacer ma question mais voilà on n’est pas sur un ordinateur, on est dans la vraie vie et je ne peux pas revenir en arrière, je peux simplement ajouter :

Non en fait, je ne préfère pas savoir… cela ne me regarde pas… cela ne me regarde plus depuis trop longtemps maintenant, n’est-ce pas ?
made by black arrow
Revenir en haut Aller en bas
Joanne Prescott

Joanne Prescott
3201
The Red Feather (Camille ; elle)
La sublime Gal Gadot
Wildheart ♥ (av. + bannière) _ beylin (sign.) _ Izzy ♥ (crackship)
Caleb Adelson // Thomas Fraser // Andrea Hopkins // Nyls Norwood // Gregory Sutterlee // Valeria Myers // Eli Hartley // Stefan Salomon // Charlie Sharp // Ezra Keller // Oonagh Fitzgerald

Trente-huit ans ; c'est une mélodie qui sonne comme un affront à mes oreilles. La réalité nous rattrape, la jeunesse est abstraite tant elle est également futile.
Célibataire depuis bien trop longtemps, quittée le père de ma fille il y a treize ans. Loin d'être prête à laisser un homme s'installer dans mon quotidien, érigeant une barrière de fer sur mon coeur maltraité et fragilisé...
Mais surtout, perturbée et sous le choc du retour d'Eliott Blackwood dans ma vie.

Il faut qu'on parle | Joanne Qevm
Infirmière en pédiatrie, au service de la merveilleuse clinique "Mom & Me". Très épanouie au sein d'une véritable équipe de choc!
Une petite maison dans l'est de la ville, je partage mon foyer avec ma fille Alba, notre adorable et capricieuse staffy, Baya. Une demeure à mon image: apaisante, truffée de bougies aux fragrances diverses et de pièces à la décoration sobre et réconfortante.
Il faut qu'on parle | Joanne Aa15233feaf885b72fb8ec3393259ee8fb784116

Un joli sourire n'empêche pas de mordre

Il faut qu'on parle | Joanne 68747470733a2f2f73332e616d617a6f6e6177732e636f6d2f776174747061642d6d656469612d736572766963652f53746f7279496d6167652f777a4463346274413470344247413d3d2d3635303932353636332e313536343264313131636633663836663632373333303432313932322e676966

Nos enfants, c'est notre éternité

» Enceinte depuis Novembre 2023
» Possède une moto, une Triumph Speed Triple qu'elle adore
» Est fan de romans policiers
» Est traumatisée par son agression où elle a faillit perdre la vie
» Adore la randonnée où elle embarque sa fille Alba et sa staffy
» Possède deux tatouages : un avec une fleur de muguet sur le poignet droit et un autre sur l'omoplate avec le prénom de sa mère en hébreu
» Grande amatrice de bières
» Son plat préféré? Les pâtes au saumon
» Peut écouter en boucle les albums de Beyoncé et Alicia Keys
» L'étui de ses lunettes de vue (qu'elle porte quand elle y pense) est le seul cadeau qu'elle a conservé de sa défunte mère
» Est une vraie fan des karaokés
» Fume en cachette de ses frères et soeurs, avec un bonbon dans la bouche
» Déteste ne pas avoir de pression d'eau sous la douche

Il faut qu'on parle | Joanne Giphy.gif?cid=6c09b952r699krru6wp1zjt0x7abez3rv0mbbdjrhs80rj7q&ep=v1_internal_gif_by_id&rid=giphy

L'amitié est la similitude des âmes
Ma Ruby ✿

Il faut qu'on parle | Joanne Dd00c21b05693da3299f31bbe2ed6703

So much love, so much feels. Neither too much nor not enough.
Listen, I count on you to be the ballast in my life _ Zeck.


Il faut qu'on parle | Joanne GKh1l3pc_o

Angels of Hell

MES RPS EN COURS :

Ruby _ 7
Charles
Ezeckiel
Billie
Stan
Joyce
Joyce_2
Eliott_2
Ezeckiel_2
✾ Isaac (soon)

LES CONVOS SMS :

Ruby
Team Mom & Me
Ezeckiel
Whatsapp BHC
Siobhan
Joyce
Daniel
Bilie
Eliott
Linh
Jayden
Stan

Il faut qu'on parle | Joanne Vggoayr7_o

Here, my dear.

staff - to help you
https://basique.forumactif.com/t524-i-want-to-exorcise-the-demon https://basique.forumactif.com/t3539-undisclosed-desires#104012 https://basique.forumactif.com/t533-jo-prescott
MessageSujet: Re: Il faut qu'on parle | Joanne Il faut qu'on parle | Joanne EmptyJeu 25 Avr - 15:52#

Sioleb's Wedding Day
Il faut qu’on parle -  @Eliott Blackwood  coeur  

tw :: aucun pour le moment.

Que t’est-il arrivé, Eliott Blackwood…?

Enveloppée dans une robe fluide et colorée, perchée sur des hauts talons qui rendent ma démarche bien instable, je fournis tous les efforts nécessaires afin de ne pas m’écrouler sur le sol. Battant des cils aussi rapidement que les ailes d’un papillon, je flotte bien au-delà de mon enveloppe corporelle qui me semble bien étrangères, depuis quelques semaines. Au contraire, je suis devenue l’esclave d’une condition physique contre laquelle je ne peux plus rien.
Je suis enceinte.
C’est une vérité que j’ai du mal à accepter, qui me dérange, qui bouleverse cette existence paisible que j’ai pris tant d’années à construire. Rassurée par la tranquillité de mon existence que je contrôle d’une main de fer, j’ai connu bien des tempêtes que j’ai pourtant fini par maîtriser. Seule face au reste du monde, j’ai toujours conservé un sang froid légendaire qui m’a permis d’y voir clair, malgré l’épais brouillard auquel j’étais confronté. Mais ces dernières semaines, tout va trop vite, tout est trop brutal.

La seule variable dans ma vie est Eliott et alors qu’il aurait pu concrètement devenir une constante apaisante, voilà que l’Univers me fait une vaste blague en honorant ma condition de femme de la plus symboliques des manières. Mon ventre rond est un détail qui n’échappe pas au regard perçant d’Eliott et son attitude me foudroie. Interdite, j’entrouvre les larmes, sens ma gorge s’assécher. Les félicitations qu’il m’accorde me font l’effet d’un coup de poing en pleine poitrine, mon souffle se coupe.
Est-il sérieux? Sincère?
Je n’ai pas envie de croire qu’il ne me souhaite pas véritablement du bien, dans ce monde instable et cruel. Malgré les années d’absence, je refuse de penser qu’il peut autant avoir changé. Car peu importe ce qui lui est arrivé, ce qui me tombe sur le coin du nez…
Nous restions Eliott et Joanne. Liés pour l’éternité.
J’aime m’accrocher fermement à cette idée, à la beauté de notre relation qui n’a pas encore retrouvé sa stabilité d’autrefois. Les choses ont changé, c’est indéniable, il suffit de poser un regard lucide sur mon ventre où est en train de grandir une des plus grandes surprises que le destin ne m'ait jamais accordé. Mais la bonté dont il était capable, l’amour que je lui portais… Tout n’a pas disparu, n’est ce pas? Nous sommes simplement incapable de prendre le recul nécessaire afin de savourer ce mélange harmonieux.

Rien n’est perdu, notre discussion se poursuit donc ailleurs. Eliott, en homme galant, ouvre la baie vitrée, m’invite à rejoindre cette terrasse la première. Immédiatement, je suis frappée par un détail qui me décontenance. L’odeur des fleurs qui vient chatouiller mes narines.
Elle est familière.
Je n’ai besoin que d’une poignée de secondes pour faire le lien avec l’un des plus beaux souvenirs de toute mon existence. Assurément, cette fragrance est la même qui se délivrait du bouquet que m’a offert Eliott pour notre premier rendez-vous officiel. J’étais si jeune, si paniquée à l’idée d’enfin me retrouver avec cet énigmatique et charismatique garçon qui me faisait tourner la tête et qui hantait chacun de mes rêves. Nerveuse, j’avais passé pas moins de trois heures afin de dégoter la tenue parfaite. M’étant préparé avec une attention toute particulière, j’avais fini par arriver au rendez-vous fixé très en retard, terriblement mal à l’aise. Mais Eliott, loin de m’en tenir rigueur, m’avait tendu ce bouquet. Tout simplement. Le sourire qu’il m’avait lancé, ce jour-là, n’a jamais quitté ma mémoire.
Ce jour-là, j’ai su. J’ai compris que mon âme sœur ne pouvait être que celle-ci. Que ce charmant, rassurant, adorable et renversant jeune homme.
Mon Univers. Son départ a provoqué ma descente aux Enfers, après avoir connu un Paradis si salvateur.
Mais désormais, sur cette terrasse, enfin isolés du reste des invités, où pouvons-nous nous situer…?
Dans un monde qui n’appartient qu’à nous? Une salle infiniment grande, à la lumière éclatante? Où nous pourrions enfin être protégés du reste de l’humanité?
Tu m’as trouvé, ce jour-là, Eliott.
Pourras-tu renouveler ce miracle, une fois de plus, tandis que les aléas d’une vie tourmentée nous frappent à nouveau…?

Rien n’est moins sûr. Certes, nous sommes désormais des adultes. Nous sommes censés avoir appris de nos erreurs, en avoir retenu les leçons nécessaires afin d’avancer dans une direction paisible et épanouissante. Je n’ai jamais oublié Eliott, j’ai entretenu, grâce à une ténacité de fer, chaque détail de sa personne, de son physique, de son caractère, de ses attitudes. Pourtant, tandis que je croise son regard, furtivement, détournant le mien, je peux y lire une saisissante vérité que je ne pensais pas possible un jour.

Il est brisé.

Tout comme je l’ai été, quand j’ai compris qu’il ne reviendrait jamais? Incapable de m’appitoyer, je ne peux lui cacher que j’ai agis telle une veuve, durant cet insupportable silence que son départ a imposé. Mais je perds toute crédibilité, affichant désormais un ventre qui prouve par A+B que ma vie intime n’est pas aussi déserte que j’aimerais le prétendre. Des années et des années en choisissant de vivre telle une recluse, me privant des plaisirs de la chair et… Une seule soirée, une seule nuit, un seul dérapage…

J’aurais aimé qu’il soit de toi, Eliott…

Cette phrase m’obsède, me fait perdre toute concentration au sein de notre échange de plus en plus tendu et houleux. Cherchant désespérément le courage nécessaire afin de la prononcer à voix haute, je ne pipe pourtant mot, choisissant le silence, à mon tour, comme refuge sacré. Je retrouve pourtant une certaine contenance en apprenant qu’il connaît sa cavalière au mariage depuis trois ans, quelque chose du genre. Estomaquée, je ne peux m’empêcher de rétorquer, lui tournant quasiment le dos afin de jouer avec quelques fleurs qui oscillent grâce à une brise légère:

Oh, trois ans! Je vois… Tu la connaissais donc quand tu es revenu à Monterey. Tu étais sans doute venu la retrouver, c’est une déduction logique, n’est ce pas…?

Est-ce les hormones qui m'insufflent une audace aussi détestable? Décontenancée, je sens l’émotion devenir trop forte, trop intense pour être gérer convenablement. Reniflant donc, prête à fondre en larmes à tout instant, je ne peux plus supporter bien longtemps les remontrances à peine déguisées d’Eliott. Je me sens perdue, nageant dans un océan de pourquoi que je n’ai jamais désiré. Comment lui offrir des réponses que je ne possède même pas? Un ultime effort que je fournis pourtant, tout en bredouillant, lui tournant définitivement le dos, incapable de soutenir ce regard expressif plus longtemps:

Eliott, je… Je dois t’expliquer. Cet enfant n’était pas prévu, ce n’est que la conséquence d’un… D’une… Écoute, je n’ai personne dans ma vie, Eliott. Personne. Personne n’a jamais occupé ta place, tu sais.

Je courbe l’échine, montre patte blanche. Mon cœur me hurle d’attraper ce vase, dans lequel est plongé un magnifique bouquet et de le jeter à même le sol afin qu’il se brise en mille morceaux. Il est parfait, inspirant, dégage une beauté à couper le souffle. Mais tout finit par ternir, rien n’est éternel dans ce monde. Et la peine, oui, la peine et le manque sont tout ce qu’il me reste, désormais.

Un frisson me parcourt. La faute à cette tension qui me submerge, à la température loin d’être aussi clémente que je ne l’espérais…?
J’aimerais rentrer. Retrouver mon chez moi. Autrement dit, me blottir contre le torse d’Eliott.
Tout oublier. Recommencer.
Accepter les changements de programme, suis-je donc destiné à accomplir cette mission, jusqu’à la fin des temps? Et le bonheur, oui, ce droit auquel tout être humain aspire, m’est-il réservé, d’une manière ou d’une autre…?


made by black arrow

_________________

   


Etoiles invisibles
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé

MessageSujet: Re: Il faut qu'on parle | Joanne Il faut qu'on parle | Joanne Empty#

Revenir en haut Aller en bas

Il faut qu'on parle | Joanne

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
B A S I Q U E :: Monterey, California :: Streets of the west :: Sioleb's Wedding Day-