Ton essence ❧ Tu es une personne décidée, énergique et volontaire ce qui te confère une apparence pour le moins maîtrisée de toi-même. À première vue, l’aura que tu dégages se caractérise sous la force, le calme et la solidité. Ton côté stricte, autoritaire et ambitieux te rendent apte à acquérir une certaine forme de pouvoir. Active et travailleuse, tu es tout à fait capable de prendre et d’assumer des responsabilités. Tu es une femme de passion, même si tu donnes l’impression d’une certaine froideur et tu te sens bien qu’avec toi-même que lorsque tu peux t’investir pleinement dans une entreprise qui te mobilise, dans une activité où tu peux te montrer efficace, organisée et pratique. Dans cette situation, tu te révèles être une travailleuse acharnée, perfectionniste, réaliste, organisée, perspicace, apte à gérer les situations difficiles et à administrer. Tu possèdes un bon sens de jugement ainsi qu’un esprit analytique, peut-être un peu trop terre-à-terre à certains moments. Courageuse et entreprenante, tu as horreur de l’injustice. Tu es capable de réactions violentes lorsque tu suspectes une quelconque iniquité. Plutôt proche d’un tempérament colérique, tu ne te montres pas toujours tolérante, même si tu t’efforces de rester ouverte et conciliante. Tu possèdes un grand sens de l’amitié et de la famille, te montrant facilement généreuse, protectrice et secourable avec tes proches. Tu as une écoute particulièrement fine et apportes souvent de précieux conseils, du moins tu essayes. Dès ton plus jeune âge, tu t’es montrée active et entreprenante. Très soucieuse de plaire et de faire plaisir à tes proches, tu fais beaucoup d’efforts pour être en harmonie avec eux. D’autant plus que tu as horreur des disputes et de l’agressivité au sein de ton cercle. Tu as un grand besoin de paix et d’union avec ton entourage, même si parfois, tu provoques des situations explosives. Tu es bien plus affective et sensible que tu n’en donnes l’air et dissimules trop facilement ta tendresse derrière une brusquerie certaine.

Archipel ❧ Benjamine d’une fratrie de 5, tu as grandi et t’es malgré tout épanouie au sein d’une famille orthodoxe. D’une certaine façon, tu as évolué sous les attentes et l’ambition de tes parents. Bien trop attachée à l’affection que ton paternel te portait, tu t’aies donné tous les moyens pour le rendre extrêmement fier de toi. Pour ça, tu transpirais la parfaite petite fille de ses rêves, alors qu’il n’en était rien à l’ombre de son regard. Un secret qui fut parfaitement gardé par tes frères et sœurs, davantage par ton jumeau qui n’a jamais hésité à te couvrir. Dotée d’une mémoire photographique, les études ont toujours été une partie de plaisir pour toi, peut-être parfois même, trop faciles. Pour t’apporter un peu de difficulté, tu t’es lancée dans le cheerleading en arrivant au middle school, alors que tu pratiquais déjà la gymnastique depuis ta tendre enfance. N'y trouvant toujours pas ton compte, tu as rejoint le conseil des élèves en intégrant le high school, t'ajoutant ainsi une nouvelle corde à ton arc. Néanmoins, plus les années se sont écoulées et plus ta foi diminuée. Arrivée à un certain âge, tu as remis en question la religion qui prenait autant de place dans ton foyer. Tu ne te sentais pas en phase avec cette croyance et voir la dualité qui habitait ton jumeau t’a convaincu que tu ne faisais pas partie de cette communauté. Comment croire en quelque chose qui fait autant de mal à ton frère et le renie ? C’est inconcevable. Ce n’est qu’à ton arrivée à Harvard, après être sortie majore de ta promo, que tu as pu être celle que tu dissimulais depuis des années à tes parents. Tu avais fini par comprendre que si tes parents n’étaient pas en accord avec toi, c’était leur problème et non le tien. L’important était ta fratrie, qui elle, a toujours été derrière toi qu’importe ce que tu pouvais faire ou être. Tu as donc pleinement vécu tes années universitaires, à la seule différence que tu le faisais au grand jour, et tu as même rejoint une sororité. Cela dit, ton jumeau te manquait cruellement et tu avais du mal à gérer cette distance. C’est donc au début de ta troisième année qu’il te rejoignit et ne te quitta qu’à l’obtention de ton doctorat, après être une nouvelle fois, sortie diplômée comme majore de ta promo. Néanmoins, vos routes ne se sont séparées que pour quelque temps. Tu avais pris le chemin de New York pour intégrer un cabinet d’avocats prestigieux, mais le retour de Reg dans ta vie, fit revenir Ionas aussi vite. Tu as pris conscience d’une chose avec tout ça. Tu es bien incapable de vivre sereinement et correctement loin de la deuxième partie de ton âme. Comment être pleinement heureuse sans Ionas ?

Reg ❧ Là n’est qu’un pseudonyme. Un surnom que tu lui as rapidement donné pour taire sa véritable identité et que seul ton double connaît. Il avait un charme dévastateur et une présence hautement sécurisante pour toi, mais il était avant tout l’un de tes professeurs à Harvard. Tu fis sa rencontre lors de ta troisième année. Sa diplomatie et son éloquence t’ont tout de suite frappée. Il avait l’un de ces fameux regards magnétiques dont on ne peut se défaire et, sans même le chercher, il porta son intérêt sur toi. Ce ne fut que l’histoire de quelques jours avant que les premiers signes d’une attirance réciproque ne voient le jour et de quelques semaines supplémentaires pour que le cap ne soit franchi. C’est alors qu’une relation non sans complications s’est installée entre vous. Un doux rêve éveillé qui au fil du temps s’est transformé en vif cauchemar. Sans même que tu n’aies eu le temps de cligner des yeux, une lancinante obsession pour toi s’est emparée de lui et tu passais tes nuits sous sa forte emprise. Tu avais l’impression de prendre ta dose de dopamine faisant fuir toute possibilité de répit et ne permettant qu’à cette complaisance d’envahir ton esprit. Son absence te brûlait. Tu avais l’impression de te noyer dans des flots de pensées les plus amères et de perdre ta raison d’être dès lors qu’il te montrait son vrai visage. Ton désespoir avait fini par nourrir ton inspiration, car l’idée même de le perdre t’était insoutenable. Tu le croyais être ta lanterne, ton phare, à cette époque. Une situation qui engendra de multiples discordes entre ton jumeau et toi. Un déchirement qui te pesait sur le cœur. Il te voyait avancer dans une relation sans avenir et succomber à une emprise que tu n’aurais jamais accepté. Deux ans plus tard, après un énième sermon de Ionas, tu as fini par mettre fin à cette relation, bien que Reg ne l’est jamais réellement compris. Les choses se sont d’ailleurs compliquées à ce moment-là. Tout n’était fait que de va-et-vient. D’un long jeu sans fin de fuis-moi, je te suis et d’une relation passée qui prenait une forme de plus en plus malsaine. Il refusait l’idée de te laisser partir, et même lors de ton déménagement à New York, il réussit à revenir te trouver provocant un dérapage non contrôlé entre lui et ton jumeau. Ce jour-là marqua la fin d’une emprise de 4 ans. Voir son poing s’abattre sur celui de ton jumeau t’a fait ouvrir les yeux et entrer dans une colère folle. Il n’était plus qu’un homme détestable aux faibles saveurs et tu disparus définitivement de sa vie lorsque tu partis du jour au lendemain pour rejoindre Monterey. Sans nul doute, s’il avait su pour ta grossesse, il ne t’aurait jamais lâché croyant fermement qu’il en était le père. Toi-même, tu as douté quelques jours avant de faire le point et te rendre compte qu’un mois te séparait de cette éventualité, pour ton plus grand bonheur.

Je dis adieu à l’emprise de faux-semblants.:

 

La vie nous réserve pleins de surprises, bonnes et mauvaises ❧ L’arrivée d’Hélios fut la pire et la meilleure histoire que la vie t’ait donné de vivre. Depuis quelques mois, tu profitais de ton nouveau poste au sein de l’un des meilleurs cabinets d’avocats de New-York. Tu venais d’obtenir ta thèse et tu donnais le meilleur de toi-même. Tu menais ta vie comme tu l’entendais, profitant de chaque plaisir et opportunités qui se présentaient à toi. Les choses en entraînant une autre, tu as fini par prendre le risque de trop. Un potentiel danger qui ne fut pas sans conséquences et qui à terme t’as offert le plus beau des cadeaux. À trop vouloir jouer avec le feu, l’univers a fini par te rappeler à l’ordre. Malheureusement, le voile sur ta grossesse ne s'est levé qu’au cinquième mois. Tu te plaignais depuis un moment de douleurs intestinales et de forts mal de dos. Tu as appris plus tard qu’ils n’étaient liés qu’aux mouvements de ton fils et à son emplacement. Tu t’es alors retrouvée sans voix face à cette nouvelle et à ton ventre qui s’est arrondi en l’espace de 48 h. Sous cette vision, tu as pris conscience que tu ne pouvais pas accorder une confiance aveugle à ton corps et à ton esprit. Il faut dire que la maternité ne t’était pas destinée. Rien ne te prédestinait à le devenir et ce fut un véritable choc pour toi. La culpabilité s’est rapidement installée en toi. Tu ne t’étais rendu compte de rien. Tu avais, à de nombreuses reprises, manqué au bien-être de ton enfant de par ton hygiène de vie hautement discutable. Néanmoins, le pire restait à venir. C’est un déchirement et un grand stress qui ont balayé ta culpabilité. Qu’allais-tu devenir ? Que devais-tu faire ? L’idée même t’être mère était inenvisageable. Tu n’avais pas les compétences pour. Alors, sans hésiter, tu es rentrée à Monterey en catastrophe plaquant toute ta vie et ton avenir à New York après que ton jumeau t’en ait convaincu. Tu avais cruellement besoin de tes proches, de ta famille et de leur aide. Tu avais besoin qu’ils te guident, qu’ils te soutiennent et qu’ils t’aident dans tes prises de décisions. Tu ne remercieras jamais assez ta fratrie pour ça, mais tout particulièrement ton jumeau et ton meilleur ami ayant été présents du début jusqu’à la fin. C’est donc difficilement qu’un lien avec ton fils s’est installé. À mesure que tu le portais et que les discussions avec ton entourage se succédaient, ton amour grandissait pour lui. Cela dit, ce n’est qu’au moment où tu l’as mis au monde, où tu l’as senti contre toi, que ton monde a basculé. Ton instinct maternel a repris le dessus et ta grossesse n’est devenue qu’un mauvais souvenir. Tu ne portais qu’un amour inconditionnel à ton Dieu Soleil, Hélios.

Dieu du soleil ❧ Hélios. Ton fils. Ta bataille. Ton essence. Ce petit homme agréable qui dégage une impression de force et de magnétisme. Tu en es certaine. Il deviendra viril, fort, sur de lui sans pour autant être à l’aise. Après tout, il est naturellement inquiet, sensible et vulnérable. Tout comme toi, il cherche toujours à faire plaisir et à vivre en harmonie. Mais tu lui as aussi transmis ton courage et ton trait d’ambition. Actif, il est curieux de la vie et adore bricoler. Du moins, il essaye. Il aime chercher, poser des questions et réfléchir. À la fois calme et tempête, il aime s’isoler et courir dans tous les sens désireux d’essayer plein de choses, comme les sports. Pourtant, à l’extérieur, il se montre secret et introverti. Il réagit souvent de façon bourrue et a horreur qu’on lui force la main pour quoi que ce soit. Sensible à son environnement et agissant comme une éponge, il peut être ébranlé par des mésententes. C’est pour ça que tu as à cœur de développer sa sociabilité en le poussant à s’intégrer dans des activités de groupe.

Ἥλιος :