Une fleur à clochettes ஐ  Comme ton prénom le fait comprendre, ta personnalité est affirmée. Orgueilleuse, superficielle et perfectionniste, tu ne cherches qu’à briller. Tu aimes être regardée et admirée. Fière, directive et autoritaire, tu es faite pour diriger. Un aspect de toi que tu mets particulièrement en avant de le domaine professionnel. Tu veux obtenir la première place et tu es prête à tout pour ça sans même tenir compte des conséquences. Bien souvent, tu te sens seule et incomprise. Un sentiment qui ne résulte que de ton comportement parfois tyrannique et arrogant. Néanmoins, une certaine forme de dualité vit en toi. Tu as un côté humain, sensible et idéaliste qui te pousse à une générosité désintéressée. Une facette où les frontières des ethnies, des appartenances et des barrières sociales n’existent pas. Tu es un esprit libre et surtout ouvert. À contrario, tu as un côté principalement accès sur ta personne faisant aisément de toi une personne égocentrique. Hélas, cette dualité te pousse à avoir de nombreuses attitudes contradictoires. Ces deux facettes te dépeignent comme une personne difficile à cerner et imprévisible. Très imbriquées, l’une dans l’autre, il existe en toi trop d’attitudes contradictoires. Tu es donc capable du pire et du meilleur permettant à ton côté extraverti et introverti de cohabiter. Faite de ponctuation, tu fonctionnes par phase. Celle où tu te mettras en avant, où tu ne chercheras que la lumière et celle où tu ne chercheras qu’à apprécier la solitude et la discrétion. Pourtant, tu es bien dotée de qualités indéniables. Active, franche, volontaire, tu es droite, loyale, digne de confiance et généreuse. Intellectuelle, tu es une travailleuse acharnée. Trop acharnée à tel point que tu en es exigeante, critique et intolérante, surtout avec toi même. Bien que tu es une estime de toi-même, tu n’en restes pas moins quelqu’un de naïf. Émotive, tu te laisses porter par la profondeur de tes sentiments. Ce sont eux qui guident principalement ta vie. Ainsi, tu es à la fois quelqu’un de très affectueux, très colérique et jalouse. Néanmoins, tu aspires à mieux pour toi-même. Courageuse et déterminée, tu désires devenir une femme différente. Une femme que tu qualifies de meilleure. Tu rêves d’être plus raisonnée. D’être plus calme. Plus prudente. Plus aimante. Plus douce. Plus comme ta jumelle, Flora.

Ta jolie fleur ஐ Il existe une personne sur terre avec qui tu passes la plupart de ton temps. Celle à qui tu fais le plus confiance. Celle qui connait tout tes secrets. Celle qui te comprend toujours. Celle qui est toujours là quand tu en as besoin. Celle qui sait toujours comment te remonter le moral. Ta jumelle. Fortement attachée en elle, tu es encore marquée par votre seule et unique séparation. Ces années passaient loin d’elle pour tes études t’ont fait réfléchir. Tu te souviens lui avoir écrit une lettre lors d’une soirée morose. Tu ne lui as jamais envoyé, ni même donné. Tu la gardes précieusement dans l’un de tes carnets, à l’abri des regards :

AD VITAM AETERNAM:

Pour toujours et un jour ஐ Eros était la négation de toutes tes opinions. Il était strict, empreint de magnétisme, brusque, intolérant, combatif, impatient et surtout un picciotteria du milieu. Vos chemins se sont croisés la première fois sur le seuil de ta porte. Un rendez-vous d’affaire comme les autres qui prit une tournure particulièrement intéressante. De sa personnalité et son statut, c’est une aversion que tu as d’abord eue pour lui. Tu le rencontrais pour la première fois, mais tu avais déjà entendu parler de lui et surtout déjà eu au bout du fil. Déjà à ce moment, il se montrait particulièrement avenant et entreprenant avec toi, même devant ton père. Il a réussi à piquer ta curiosité sans mal. À partir de cet instant, les rendez-vous se sont enchaînés et vous avez commencé à vous croiser de façon hasardeuse à l’extérieur. Déjà à ce moment, tu aurais dû te douter que ce n’était pas une fin heureuse qui vous attendez. Malheureusement, il a commencé à te montrer sa face cachée. Celle qui ne pouvait pas montrer dans ses fonctions et au reste du milieu. Il était gentil, tendre, prévenant, serviable et généreux avec toi. Une dualité régnait chez lui et c’est bien pour cela que tu as commencé à l’aimer, marquant le début d’un amour interdit, secret et les 5 plus belles années de ta vie. Hélas, toute bonne chose a une fin et celle-ci fut des plus rudes pour toi. À 25 ans, tu t’es vu devoir faire face à la perte d’un être aimé dans de terribles circonstances. Privée d’adieux, privée de deuil, privée de recueil, encore une fois, tu as penché tes mots sur papier, sous le poids de la culpabilité :

Extrait AMOR NOSTER INFINITUS EST:

L'abîme appelle l'abîme ஐ Être née au sein de la sacra corona unita te donne une affiliation de droit, ce pour le meilleur et pour le pire. Tu as bien compris que personne n’échappe jamais au milieu. Une fois qu’on y entre, on leur appartient. En sortir est tout bonnement impensable et surtout non sans conséquence. Le milieu ne tolère ni l’anarchie, ni le chaos, mais quand l’argent et le pouvoir sont en jeu, le chaos est inévitable. Ton père, Falco, y était affilié comme trequartisti, dit plus communément, un milieu de terrain. De ce fait, tu n’as jamais eu ton mot à dire sur le sujet, ni même, un jour, eu le choix. Ta vie et ton destin étaient scellés au SCU. Pourtant, tu as vu ta vie prendre un tournant drastique à l’âge de 5 ans. Sans crier gare, tu as quitté une famille pour en retrouver une autre à l’incarcération de Falco. À défaut de ne plus avoir de parents, le milieu et sûrement ton père, a jugé bon de te confier, avec ta jumelle, à Aristeo, un autre élément de la SCU. Trop jeune pour en garder des souvenirs, tu as grandi avec la ferme conviction qu'Aristeo était ton père et tu parles de lui encore en tant que telle. Le temps avait pris soin d’effacer tes 5 premières années de vie et par conséquent, tous tes souvenirs de famille. Pourtant, grâce à ça, tu as pu, pendant de nombreuses années, aspirer à une vie normale, loin du milieu. Tu n’as jamais présenté qui que ce soit à ton père. Aux yeux du reste du monde, tu n’étais qu’une jeune fille impatiente de goûter aux plaisirs de la vie, alors que ton père, lui, était un criminel. C’était le comptable du milieu. Il bouge, blanchi et redistribue l’argent de cette société presque secrète. Ni vu, ni connu, c’est sûrement pour cette raison que tu as été placé chez lui d’ailleurs. Quand tu étais jeune, les mafieux défilés chez toi. Tu ignorais la nature de leur présence jusqu’au jour où tu as compris. Pendant un temps, tu as désiré t’éloigner de ton père pour ça. Puis Falco est sorti de prison, est venu à ta rencontre et tu as compris que tu étais pied et mains liés au SCU. Tu as pris conscience que lorsque qu’on naît dans le milieu, à un moment ou un autre, ça finit par te rattraper. D’autant plus en apprenant que Dario était en réalité ton demi-frère. La vie réserve toujours de drôles de surprise et celle-ci n’est pas des moindres. Du jour au lendemain, cette personne que tu pensais connaître, celle-là même que tu rencontras comme Eros, s’est retrouvée propulsé à une place que tu n’avais jamais envisagée pour lui.

L'abus n'exclut pas l'usage ஐ À l’approche de ta majorité, soit sur tes dernières années de lycée, ton père a jugé qu’il était temps pour toi de prendre part aux affaires. Une histoire qui n’a pas été une mince affaire. À l’inverse de Flora, tu n’étais pas aussi douée qu’elle pour manipuler et jouer avec les chiffres, ni même pour assister ton père dans ce genre de tâche, bien que tu en aies compris toutes les supercheries. Tu n’y trouvais aucun intérêt, mais tu as tout de même fini par t’imposer. Douée dans le relationnel et dans la communication, tu as mis tes compétences au profit de ton père, sans prendre en compte son avis. Tu as commencé par tout réorganiser jusqu’à veiller au bon déroulement et fonctionnement des choses tout en assurant un suivi des dossiers minutieux. De quoi donner aucune possibilité à ton père d’y redire quoi que ce soit. Tu t’étais créé une place essentielle, au point d’en devenir l’interlocutrice incontournable entre ton père et la clientèle, davantage lors de ses rendez-vous. Tu étais devenue un genre de secrétaire pour ses activités, à la différence que des petits suppléments venaient s’y ajouter, comme devenir celle qui rédigeait les messages cryptés. Néanmoins, tu n’as rien fait de tout ça par gaieté de cœur. Tu l’as fait par pure obligation et une certaine amertume s’est vu naître en toi. Un sentiment hautement partagé avec Flora. Malgré une négociation musclée avec ton père pour suivre des études, tu ne pouvais pas échapper à tes responsabilités de naissance. Tu appartenais au milieu. Tu n’étais pas maître de ton avenir et là était le fardeau que tu devais porter. Ton amertume s’ajoutant à cette raison, vous avez précipité votre chute avec Flora. Une revanche purement réfléchie et le commencement d’une grande partie d’échecs, à la seule différence que l’échec et mat vous serait fatal. Pour ça, vous avez pendant des années, détourner de l’argent dans le dos de votre père et à l’abri des regards du milieu. Une simple combine sous de petites sommes afin de ne pas éveiller les soupçons. Discrètes, vous ne communiquiez pas ouvertement sur le sujet. De manière générale, vous utilisiez le code "738055" comme derniers chiffres du virement, soit "LEBOSS" lorsqu’on le lit à l’envers, donnant ainsi la nature du transfert en toute discrétion.

D'un mal ne peut naître un bien ஐ L’année de tes 25 ans fut des plus marquantes pour toi. Elle mit en avant la parfaite définition de l’effet papillon, brillant ainsi de mille feux. Toute action a des conséquences et tu savais qu’un jour ou l’autre, tes actes allaient finir par te rattraper. Dans votre famille, vous aviez pour habitude de souvent vous rassembler le dimanche. Les affaires étaient les affaires, mais la famille restait la famille. Ton père mettait un point d’honneur à savoir faire la part des choses. Il savait mettre de la distance avec le milieu et sa famille. Une façon de penser qui t’avait poussé à quelques présentations entre Eros et lui. Actant ainsi le nombre de personnes à connaître ta relation au chiffre de 2. Du moins, en Italie. Il en valait de soit que ta jumelle était dans la confidence depuis le début. Ce jour-là était supposé être spécial. Grandiose même. Il devait être celui de Flora et malheureusement, il fut le pire qu’ils vous aient été donnés de vivre. Annonciatrice d’une grande nouvelle, elle convia toute la famille à se ressembler chez vous. Pour l’occasion, elle était accompagnée de son petit ami et toi, de celui que tu croyais être l’homme de ta vie. Tout se passait pour le mieux. Tu étais en joie de la savoir si heureuse et de voir sa relation prendre un tournant si sérieux, mais tu as rapidement perdu ton sourire. Tes souvenirs de cet événement restent encore confus et remontent encore chaque jour sous forme de terreur, de flashbacks, lors de tes cauchemars :

VULNERANT OMNES, ULTIMA NECAT:

Anecdotes ஐ Tu prends toujours le temps d’observer les étoiles à l’aide d’un bon verre de vin, lorsque le ciel te le permet ஐ Amatrice de café, tu commences ta journée par un Capuccino. En revanche, il ne se boit qu’à ce moment de la journée. En prendre à une autre heure est une honte. ஐ Tu adores lire. ஐ Grande passionnée de mode et de covering ஐ Tu n'as aucun secret pour Naé, comme elle en aucun pour toi. ஐ Ta journée est rythmée par la musique. Tu ne passes pas une journée sans en écouter. ஐ Tu as l’oreille absolue. ஐ Pianiste hors pair ஐ Tu manges toujours tes chewing-gums par deux. ஐ Tu adores le maïs ஐ Tu es fêtarde ஐ Tu as la main verte. Tu rêves même d’avoir ta propre serre. ஐ Tu désires devenir une femme d’exception. ஐ Tu as peur de perdre ton intelligence et ta plume ஐ Tu es terrifiée à l’idée de perdre un autre de tes proches, davantage faire face au corps de Flora. ஐ Seule, tu retapes entièrement une Ford Mustang Boss de 1969 ஐ Tu portes, sans exception, la croix que Flora t'a offert autour du cou ஐ Tu as un dégoût profond pour les insectes, au point d'en développer une peur ஐ Tu gardes chaque numéro que sort le magazine où tu travailles depuis que ton nom apparaît dedans, tu les mets bien en évidence chez toi, fière de ton travail