Joanne Prescott // Thomas Fraser // Andrea Hopkins // Nyls Norwood // Gregory Sutterlee // Valeria Myers // Eli Hartley // Stefan Salomon // Charlie Sharp // Christa Alcaraz // Oonagh Fitzgerald
41 ans, il assume son âge sans problème, essaie de se maintenir en forme avec une pratique du sport régulière et des tatouages pour fêter chaque année qui passe.
L'heureux marié d'une femme extraordinaire, généreuse, bienveillante et magnifique. La seule qui compte à mes yeux, mon âme soeur. Siobhan qui désormais porte fièrement mon nom...
Where the time is frozen
Where all the universe is open
Love isn't random, we are chosen
And we could wear the same crown
Keep slowing your heart down
We are the gods now
Détective privé, plus qu'un métier, c'est ma passion.
Les deux seules raison de me battre contre l'Univers tout entier
Adieu l'appartement étriqué, à nous la grande maison sur les hauteurs de Monterey, dans le Quartier Ouest de la ville. Une bâtisse pour laquelle nous avons eu le coup de foudre avec ma formidable épouse, que nous avons acheté aux enchères et que j'ai à coeur de rénover afin de la rendre aussi magnifique et extraordinaire que notre histoire.
Lovely Baby Dog. ; Karma
Partenaire de Prestige ; Pour toujours à tes côtés
La roue du Karma tourne, tourne et je risque de la prendre en pleine gueule...
Γ Grand amateur de vin
Γ Parle quatre langues
Γ Possède une montre offerte par son oncle pour sa majorité
Γ A un MV-Agusta 800 Brutale Rosso, qu'il a nommé Lucy (et on se moque pas, merci)
Γ Fan inconditionnel de poker et de cigares hors de prix
Γ Jure comme un charretier
Γ Fan des Legos, dans le plus grand des secrets
Γ Réalise des puzzle et des sudokus quand il a besoin de se détendre (ouais, habitude de vieux, bonjouuuur)
J’gueule tout seul, comme un con, personne peut m’entendre, Sio est déjà parti. Je peste, encore et toujours, à la recherche de ce paquet que je suis certain d’avoir acheté il y a quelques jours, lors de mes courses express pendant ma pause déjeuner. Fidèle à moi-même, je ne peux trahir ma nervosité, mon impatience, mon excitation. Je me sens comme un gosse le matin de Noël et à la fois, j’ai le trac de renouer avec une activité à laquelle je ne me suis pas adonné depuis belle lurette. Putain, c’est pas évident, la vie de père et de jeune époux. Pourtant, je ne l’échangerais pour rien au monde, cette existence de rêve. Mon cauchemar était la première partie du périple Adelson, celui où j’ai expérimenté, où je me suis cherché, où j’ai essayé, j’ai testé, j’ai réussi et enfin, j’ai échoué. Enfin, ça, c’est ce que je croyais. Mais je suis tombé pour mieux me relever. De divorcé déprimé vivant dans un appartement étriqué, je me retrouve aujourd’hui à organiser une soirée poker, lavant mes doigts couverts de guacamole que je viens fraîchement de préparer et dont un porte fièrement une alliance que j’ai enfilé en Février dernier, m’unissant officiellement à mon âme soeur, Siobhan. Elle qui est devenue une Adelson et qui est, tout comme moi, l’heureuse propriétaire de cette gigantesque maison que nous avons eu pour une bouchée de pain. Un coup pareil, aux enchères, c’était inespéré. Presque impossible. Mais à l’image de notre histoire, nous avons su faire tourner la grande roue de la chance en notre faveur et remporter le gros lot. L’ampleur des travaux est colossale mais pour la première fois de ma vie, je ne suis ni dans le déni ni dans l’exagération: tout ce dont je suis certain, c’est que je suis heureux.
Et que cette maison est un vrai foutoir. Entre les travaux qui occupent chaque pièce de la maison, les matériaux qui s’entassent où ils le peuvent et les nouveaux meubles qui ne cessent d’être livrés en avance (comme pour nous faire chier, putain, ça n’arrive jamais d’être dans les clous, d’habitude), j’ai tout de même réussi à caler ma longue table et quelques chaises dépareillées afin d’installer mon jeu, ma passion, l’objet de toutes les convoitises de la soirée: la panopli parfaite pour un poker entre potes. Maddie est chez son connard de père, Sio est sortie chez une copine, Linh, Joanne, Aileen, je ne sais plus vraiment. Tout ce dont je suis sûr, c’est que je vais m’éclater, que j’en ai besoin, de cette pause masculine. Surexcité, je sors le pack de bières du congélateur, direction mon comptoir fracassé de moitié, faut vraiment que je m’occupe de le changer celui là. C’est bordélique et poussiéreux à souhait mais… On s’en fout, pas vrai?!
Tandis que je vide l’intégralité d’un paquet de cacahuètes dans un bol ébréché, je peux entendre, à l’autre bout de la maison, la sonnette ridiculement vintage retentir. Un des invités est en approche, je hurle donc, de ma voix puissante couplée à ma joie de sale gosse:
TU PEUX ENTREEEEEEEEER!
J’sais pas qui c’est, j’pense pas que ce soit Stan, il est jamais à l’heure celui-là. Incapable d’attendre plus longtemps, je décapsule une bière, ça fera venir les autres, pas vrai? Les festivités peuvent commencer!
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Thousand Years
Heart beats fast, Colors and promises, How to be brave?, How can I love when I'm afraid to fall?, But watching you stand alone, All of my doubt suddenly goes away somehow
Dernière édition par Caleb Adelson le Dim 20 Oct - 18:08, édité 2 fois
Elle est née sous l'étoile du signe de scorpion. C'est le 17 novembre 1978 qu'elle a vu le jour pour la première fois. C'est une très grande fan de l'hiver étant donné qu'elle est née dans cette période. Quand elle voit la neige, ca lui fait sourire.
Après quelques années de déceptions amoureuses, heureusement, qu'elle n'a pas perdu espoir. C'est un fin de semaine qu'elle a décidé d'aller à Las Vegas. Elle a fait la rencontre de cet homme si parfait. Cet homme est très gentil et tout. Il est très peu présent vu qu'il a un travail qui prend beaucoup de temps. Elle est maintenant marié depuis cinq ans. Elle a d'ailleurs décidé d'être une famille d'accueil. En plus, elle a le droit à de l'aide de sa merveilleuse Valeria. Elle est malheureuse dans son mariage. Serait-elle capable de le quitter maintenant qu'elle n'a plus le cancer ?
Elle est une aide soignante dans l'équipe médicale Mom&Me. (en arrêt de maladie à cause de son cancer)
Elle vit dans une résidence grandiose dans le quartier ouest avec sa nièce chérie, Valeria
△ Sa passion est clairement la peinture. Quand elle a besoin de se détendre, elle s'installe devant un tableau. △ Rebecca est stérile. Elle ne peut pas avoir d'enfants. Elle ne regrette pas du tout ne pas en avoir eu même si ca la rend triste. Elle a finit par l'accepter. △ Elle est très proche de sa nièce, Valeria. Elle est comme sa fille. △ Rebecca adore voyager. Elle a fait de nombreux voyages surtout pour aider la communauté d'ailleurs. △ Depuis son enfance, Rebecca danse. Elle a fait plusieurs compétitions mais, elle n'a pas fait carrière suite à une blessure au dos.
C'est aujourd'hui, elle a appris que le cancer n'est plus présent. Elle doit faire attention pendant certains jours avant de retourner au travail. Elle espère que le cancer ne reviendra pas. Elle vivait enfin le métier de ses rêves. Elle était mariée. Elle avait adopté des enfants. Malheureusement, elle a du abandonner certains rêves. Heureusement autour d'elle, les gens ont compris sa situation. Plusieurs ont même proposer de leur aide. Elle peut maintenant penser à son retour et pouvoir faire plus d'activités. Aujourd'hui, elle décide d'aller à la soirée au poker. Elle se sent en forme. Elle sait qu'elle est la seule femme de la place. Cela ne lui dérange pas. Cela va lui faire du bien de se changer les idées un peu. Cela va également lui faire du bien de pouvoir être dans un environnement différent que sa maison.
Rebecca s'est vêtu d'une belle robe rose. Elle a voulu se sentir belle et sexy, rien pour une soirée. En plus, peut-être elle va pouvoir gagner avec un tel look du jour. Elle se sent prête pour avoir du plaisir. Elle décide de prendre un taxi pour se rendre chez Caleb. Elle cogne à la porte. Elle voit qu'elle est dans la première arrivée.
- Bonsoir Caleb ! Comment vas-tu ?
Rebecca lui sourit. Elle a bien hâte que les autres invités arrivent que la soirée démarre !
tw : mention de décès, perte d'un proche et alcoolisme.
Il savait que cela lui ferait du bien. Sortir. Sa vie recommençait à avoir un sens à mesure qu'elle progressait toute seule et qu'il semblait faire les bons choix. Depuis deux ans désormais, Lloyd avait cessé de boire. Il avait mis du temps à comprendre et à se rendre compte qu'il était alcoolique : faute à sa vie, en effet et le décès de sa femme et de sa fille n'avaient rien arrangé, de toute évidence mais ce n'était pas une excuse. Pendant ces longues dernières années, il avait pu reposer son épaule sur Deanna et sur Sawyer qui avaient été les personnes les plus proches pour voir son état déplorable et le connaître dans les moindres recoins de son existence. Lloyd soufflait à nouveau, il revivait petit à petit. Son enfant avait arrêté de lui faire la gueule et depuis qu'il passait du temps avec, les rancœurs avaient subitement disparues pour faire place à un amour inconditionnel. Il avait renoué doucement, tout doucement, avec Deanna et avait croisé Sawyer alors qu'il était en train de dédicacer des livres. Une chose était sûre, sa rédemption à travers les livres lui avait permis de s'en sortir. Son nouveau métier avait été salvateur, lui permettant de reconstruire petit à petit une belle vie bien remplie puis méritait pleinement d'être vécue. Cela faisait dix bonnes années qu'il avait perdu sa femme et s'il avait fait son deuil, bien sûr qu'il y avait des jours où il repensait à elle. Mais toujours avec le sourire des bonnes années où l'on se remémore d'excellents moments passés aux côtés de cette personne qui l'avait fait se sentir vivante, qui l'avait fait grandir. Bien sûr qu'il la regrettait mais il arrivait désormais à se sentir vivant sans elle. Il y arrivait à travers ses livres, son chien, son enfant, sa vie qui avait à nouveau un sens. Il avait même rejoint un club de poker, lui permettant de se faire à nouveau des amis, de rencontrer du beau monde sur Monterey en dehors de sa famille. Depuis qu'il avait fait la rencontre de Caleb, il fallait avouer qu'il était content d'avoir ce spécimen dans sa vie. Du fait d'avoir un métier en commun - Caleb était détective et lui ancien détective - cela leur avait fait un point en commun qui avait su les rapprocher et entraîner Lloyd dans ce petit monde où il s'y faisait bien. Un petit sourire léger aux lèvres, Lloyd se dirigeait vers la demeure de Caleb, encore en travaux. Il avait été accueilli par un merveilleux cri d'un homme heureux et il avait ouvert la porte en souriant davantage. Une jeune femme était déjà présente, qu'il connaissait sous le nom de Rebecca. Très jolie femme.
« Je vois qu'on est dans les premiers. »
Il salua les deux personnes et s'installa aux côtés de Caleb et poussa un petit soupir, heureux d'être ici.
« Dis-moi, Caleb, tu as de quoi me rafraichir le gosier ? Un soft, un jus, un truc dans le style ? »
Deavon Keane
400
hemma (elle)
Alex Pettyfer
Nuit d'orage // maytheavatarbewithyou
Kellen Montgomery, le pilote marié
30 ans
Les démons du passé ont repris le contrôle de son coeur, il ne retombera pas amoureux de si tôt. Il préfère faire fuir les femmes qu'il croise, ou les ignorer.
Récemment promu lieutenant à la brigade des familles et des mineurs.
Dans un loft récemment renové, près de San Carlos Beach, quartier Ouest de Monterey.
Chronologie rapide :
1994 : Naissance
2006 : Emménagement à Monterey
2014 : Séparation avec Nevada + Mort de son père
2016 : S'engage dans la Police
2024 : Devient Lieutenant à la Brigade Famille & Mineurs
- Juin 2024 : Nevada et Deavon se recroisent au lycée. Puis chez un ami. Et renouent leur histoire. Pour une nuit.
- Juillet 2024 : Nevada repart sans un mot, sans un bruit. Deavon renoue avec ses démons, et boxe tout ce qui passe.
- Août 2024 : Il recroise Eléonor lors d'un combat clandestin, Nevada revient de Cuba
***
C'est un bagarreur - un séducteur - un "monsieur je-sais-tout" - un ado' qui a été violenté par son père - un insouciant - un ami loyal et protecteur - un coeur brisé mais le coeur sur la main - un excellent cuisiner - un joueur de poker passionné - un lieutenant de police profondément attaché à son métier - un impulsif & impatient - un fan de vitesses
tw : mention de décès, perte d'un proche et alcoolisme.
Deavon se gare devant la maison de Caleb, prêt à passer la meilleure soirée de sa semaine. Difficile de faire autrement en même temps. La semaine a été longue, ponctuée par les retrouvailles avec Nevada sur les lieux d'une enquête. Tout ce qu'il fallait pour le rendre exécrable au possible. Mêlanger sa vie personnelle bordélique et sa vie professionnelle. La mallette de poker bien calée entre ses mains, Deavon s'approche de la porte d'entrée. C’est un petit rituel qu’il ne manque jamais, même s’il sait que Caleb possède tout le matériel nécessaire pour la soirée. Cette mallette, avec ses cartes usées et ses jetons soigneusement rangés, c'est son petit porte-bonheur. Il la possède depuis plus d'une dizaine d'années et l'emmène toujours avec lui. Même s'il ne s'en sert pas. Mais ce soir, il n’a pas seulement apporté ses habituels jetons. Dans le coffre, un pack de bières alcoolisées et sans alcool attendent de rejoindre la fête.
En sortant de la voiture, Deavon jette un coup d’œil à la maison de Caleb. Il y remarque, l'oeil amusé, des bâches et des échaffaudages qui montrent bien l'étendue des travaux actuellement en cours. Il sonne et pousse la porte sans attendre, entendant encore les pas des premiers arrivants résonner devant lui. Il n'est donc pas en retard. Caleb bien sûr, Lloyd, et Rebecca sont devant lui. Ils se connaissent tous depuis plus ou moins longtemps, Caleb, Lloyd et lui-même partageant une fibre commune pour les enquêtes. Deux détectives, un enquêteur, ça fait toujours bon ménage. Il connaît moins Rebecca, même s'ils ont déjà évidemment partagé quelques soirées pokers ensemble.
« Je vous préviens ce soir, je suis sûr que je rafle tout » Lance-t-il tout en saluant individuellement chaque personne autour de la table d'une accolade ou d'un simple check. Il donne les deux packs de bières à Caleb, sourire aux lèvres et vient ensuite s'installer à table.
_________________
The night is young And full of possibilities Well, come on and let yourself be free. Tonight was made for me and you.
Cillian Adelson
634
Lycoris (Il)
Chase Hudson
hemerasmoon (Avatar) | H0NEYY + crack in time (Signature)
///
Vingt-et-un ans depuis le 31 Octobre dernier. Je peux jeter ma fausse carte d'identité ! C'est pas cool ça ?
Célibataire. Je suis un cœur à prendre, il paraît. Mais, j'ai des doutes sur ma capacité à faire un bon petit ami. Oh, je peux aimer, je pense - j'ai été plus un séducteur qu'un amoureux, je précise -, je ne suis pas un sociopathe.
Mais encore faut-il accepter de se dévoiler pour atteindre une telle relation ? Non ?
Puis, il faut surtout qu'on me supporte ! Et ça. C'est pas gagné.
Étudiant en troisième année du Premier Cycle de Psychologie. Tout ça avec comme but d'obtenir mon doctorat - et ça va être long, je tiens à vous prévenir. Oh et bien entendu, en tant qu'étudiant, je suis devenu addict à la caféine. Non, c'est faux. Je l'étais déjà.
Par contre, les factures, elles ne se payent pas toutes seules - j'ai déjà testé. Donc, pour pouvoir satisfaire mon besoin naturel de manger, boire et dormir dans un endroit un peu stable, je suis tuteur dans le cadre des emplois étudiants de l'université. Ah, les résultats sont bons. Ils apprennent bien.
Mais, là, comme ça, je crois que certains aimeraient aussi me casser la figure.
Un petit appartement, dans le centre-ville. Je n'ai pas un accès direct à l'océan, mais au moins le quartier dans lequel je vis n'est pas très calme et j'ai un accès assez simple à toute la ville.
Musique dans les oreilles, le jeune homme sifflote tout en avançant, sa voix portant parfois quelques mots plus qu'un simplement sifflement. Un sac à l'épaule, les mains dans les poches, son pas n'est pas pressé, mais il est vif. Oh, il aurait été sûrement plus rapide s'il avait une voiture ou tout autre véhicule, mais à l'heure actuelle, ce n'est clairement pas ce qu'il a prévu dans son budget. Hey. C'est que ça coûte cher ces bestioles mécaniques. Donc, pour le moment on profite des transports en commun et de ses jambes. Puis bon, ce n'est pas comme s'il ne connaissait pas la route pour aller à cet endroit. Franchement, apprendre que le Cousin Adelson avait réussi à obtenir cette ville l'avait quand même surpris. Parce que, bon, oui, il est dans la privé. Mais la superficie n'est vraiment dégueulasse. Et vous savez, plus c'est grand … bah plus c'est cher.
Bref. Il était déjà venu une fois. Deux … Peut-être trois … Il paraît que c'est un acte de bonté d'aider sa famille pendant les travaux. Bon, soyons honnête. C'est poussiéreux. Vous puez toujours à la fin, parce que entre la sueur, la peinture et les autres saloperies, c'est franchement pas un bon bail. Mais, au moins, chez la famille Adelson, rien ne se passe jamais comme prévu. Puis bon, pour empêcher les beaux vêtements d'être tâchés, on récupère du vieux vêtements franchement fait pour ça. Non. Quand même. Il a beau aimé les trois pièces ou le côté street chic, il n'allait clairement pas aller ainsi pour aider aux travaux de la famille du Cousin et de son épouse. Il les aime bien hein. Mais faut pas déconner.
C'est pas eux qui payent le blanchisseur après !
Bon. Cela ne l'a clairement pas empêché de choisir une tenue qu'il aime bien et qui n'est clairement pas faite pour des lieux en plein travaux. Mais là, c'est différent ! C'est une soirée poker quand même. On va pas venir à moitié débraillé. Cillian n'a pas pris longtemps à trouver la tenue appropriée. Un trois pièces, comme souvent. Pantalon et veston sans manche sombres. Une chemise blanche. Mais, surtout. Une veste rose. L'habitude de ce look pousse certains à parfois se poser la question de la raison de pourquoi un tel style. La réponse est souvent simple. Pas obligé d'avoir le fond du pantalon qui traîne au sol pour se sentir bien dans ses vêtements quand même. De toute façon, cette société aimant pointer le ridicule de chaque personne, autant assumer ce qu'ils n'apprécient pas et le faire avec plaisir. Ouais. Être ainsi lui plaît. Et clairement, il changera pas.
Finissant par passer le portail menant à la villa Adelson – franchement, est-ce que vous l'aviez vu venir, ce nom de demeure ? -, le jeune homme remarque déjà la preuve de quelques arrivées. Mais pas autant qu'il n'était prévu par Caleb lorsqu'ils se sont contactés pour cette soirée. Faire partie de ce cercle semblait être de la plus simple logique. La question a pu se poser, d'un jeune qui arrive sur ses 21 ans au milieux de certains profils plus anciens. Mais, eh. Il n'y a pas d'âges pour miser, perdre ou gagner de l'argent. Enfin, techniquement, si. Mais dans les casinos. Et là, à part si le Cousin est devenu Ambassadeur du Bellagio à Monterey, normalement il ne devrait y avoir aucun problème. Ayant ramené principalement de quoi s'alimenter sur le pouce, le jeune homme avait laissé les autres gérer les boissons. Certes, manger, c'est tricher. Mais c'est une bonne chose pour faire une partie de poker qui dure. Pour la même raison, il n'est pas arrivé avec de quoi préparer des Long Island Iced Tea.
Par contre, ça reste quand même excellent. Et il y a Iced Tea dans le nom. C'est suffisant.
Bref. Ce n'est donc pas le dernier. Un instant, le jeune Adelson ralenti pour profiter de la vue. Il a quand même un putain de panorama. Bon, rester à glander à la maison ne serait pas un plaisir constant. Mais quand même, profiter des hauteurs pendant la soirée, ça ne doit pas être désagréable. Mais bon. Il est là pour jouer ou pour s'enraciner devant le paysage ? Retirant ses écouteurs, le jeune homme fini par arriver à la porte. Un simple bruit vintage retenti, la sonnette, mais il n'attend pas une seconde de plus et entre. Suivant les premiers éclats des discussions, Cillian arrive alors en entendant quelques mots. Tout rafler ?
« Règle numéro 1 : ne jamais avoir de certitude avec Dame Chance. » Un sourire, alors qu'il appuie son épaule contre l'encadrement de la porte. Un mouvement pour abaisser ses lunettes de soleil au style Lennon. Œillade amusée. Avant de retirer complètement l'accessoire et son chapeau player – agrémenté d'une petite décoration rose, rappelant la couleur de sa veste. Un mouvement de main. Pour faire un salut global. Avant de le faire individuellement. « Jolie robe. » En direction de Rebecca. Un commentaire prononcé avec la sincérité de celui qui apprécie les beaux vêtements. Finir par poser le sac et de ranger ce qui devra remplir les estomacs et éponger. Puis, s'installer de l'autre côté de Caleb.
« Impatients ? » la question est globale. Un mouvement. Sa main passe dans sa tignasse désordonnée pour rendre encore plus chaotique ses mèches. Puis. Un regard en direction du Cousin. Clin d’œil complice. La question est pour lui aussi bien sûr.
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« Je crois que la vie est un jeu, que c'est une mauvaise blague et que c'est ce qu'on connaît quand on est vivant. Que, tant qu'à faire, autant en profiter pleinement. »
Joanne Prescott // Thomas Fraser // Andrea Hopkins // Nyls Norwood // Gregory Sutterlee // Valeria Myers // Eli Hartley // Stefan Salomon // Charlie Sharp // Christa Alcaraz // Oonagh Fitzgerald
41 ans, il assume son âge sans problème, essaie de se maintenir en forme avec une pratique du sport régulière et des tatouages pour fêter chaque année qui passe.
L'heureux marié d'une femme extraordinaire, généreuse, bienveillante et magnifique. La seule qui compte à mes yeux, mon âme soeur. Siobhan qui désormais porte fièrement mon nom...
Where the time is frozen
Where all the universe is open
Love isn't random, we are chosen
And we could wear the same crown
Keep slowing your heart down
We are the gods now
Détective privé, plus qu'un métier, c'est ma passion.
Les deux seules raison de me battre contre l'Univers tout entier
Adieu l'appartement étriqué, à nous la grande maison sur les hauteurs de Monterey, dans le Quartier Ouest de la ville. Une bâtisse pour laquelle nous avons eu le coup de foudre avec ma formidable épouse, que nous avons acheté aux enchères et que j'ai à coeur de rénover afin de la rendre aussi magnifique et extraordinaire que notre histoire.
Lovely Baby Dog. ; Karma
Partenaire de Prestige ; Pour toujours à tes côtés
La roue du Karma tourne, tourne et je risque de la prendre en pleine gueule...
Γ Grand amateur de vin
Γ Parle quatre langues
Γ Possède une montre offerte par son oncle pour sa majorité
Γ A un MV-Agusta 800 Brutale Rosso, qu'il a nommé Lucy (et on se moque pas, merci)
Γ Fan inconditionnel de poker et de cigares hors de prix
Γ Jure comme un charretier
Γ Fan des Legos, dans le plus grand des secrets
Γ Réalise des puzzle et des sudokus quand il a besoin de se détendre (ouais, habitude de vieux, bonjouuuur)
J’savais pas qu’on était autant, dans ce putain de club de poker. Mais c’est loin de me déplaire, bien au contraire! Plus on est de fous… plus on est de fous. J’ai tout d’abord le plaisir de recevoir Rebecca, une femme splendide que je respecte énormément et que je salue en déposant deux baisers sur ses joues. Je lui dis que je vais bien, que je suis ravie de la voir, ce qui est la stricte vérité. Je connais brièvement ses problèmes de santé mais elle est resplendissante, ce soir. Le sourire que je lui offre est d’une bienveillance sans femme, je suis fier de la compter parmi nous. Lloyd suit très rapidement, s’installe et me demande à boire. Avec un malicieux sourire flanqué sur mes lèvres, je m’empresse de lui décapsuler une bière et de la glisser dans sa main droite, tout en m’occupant avec davantage de finesse de la boisson désirée par Rebecca. C’est que j’ai prévu le coup, il y a autant de choix que dans un véritable bar, ce soir. Les rangs des bières grossissent grâce à un Devon prévenant, ayant ramené sa mallette de poker. Une chance, je n’ai aucune idée d’où pourrait se trouver la mienne, c’est un véritable merdier, ici. La moitié de mes affaires est encore dans mon appartement, l’autre est entreposée aux quatre coins de cette bicoque loin d’être vivable. Putain, j’y arriverais jamais, ce chantier est un véritable tunnel sans lumière… ou un puit sans fond… Bref, un truc du genre! Pourtant, elle en vaut la peine, cette villa. Elle me vole mon temps, mon énergie, mon argent… Mais ça vaut le coup, c’est une étape que j’aimerais franchir, une réussite que j’aimerais scander. Pour le moment, je me contente d'accueillir mon neveu, que dis-je, mon filleul, avec un sifflement qui en dit long, tout en pressant son épaule et baisant ses joues adorables, tout en précisant:
Oh, la jeunesse! T’es vachement canon, ce soir. ‘fin, comme d’hab, t’es un Adelson, tu pouvais pas t’en tirer autrement.
Moi, chauvin et fier comme un coq? Peut-être. Mais les chiens ne font pas des chats, je suis tout autant pressé de démarrer la partie que la relève de ma famille. Frottant les paumes de mes mains, une friction qui est la preuve ultime de mon impatience, je questionne, de mon éternelle voix bourrue:
Bon, c’est pas tout, mais il nous manque du monde, avant de démarrer! Il est où, Stan?
Tel un gosse qui ne peut rien faire pleinement sans son acolyte, son meilleur ami. Je m’interroge, une poignée de secondes, avant de me réfugier dans une bière bien fraîche. Moralité: quand y’a de la vie, y’a de l’espoir. Et tant que y’a des potes, y’a du poker, y’a de l’alcool. Et ainsi va le monde….
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Thousand Years
Heart beats fast, Colors and promises, How to be brave?, How can I love when I'm afraid to fall?, But watching you stand alone, All of my doubt suddenly goes away somehow
Elle est née sous l'étoile du signe de scorpion. C'est le 17 novembre 1978 qu'elle a vu le jour pour la première fois. C'est une très grande fan de l'hiver étant donné qu'elle est née dans cette période. Quand elle voit la neige, ca lui fait sourire.
Après quelques années de déceptions amoureuses, heureusement, qu'elle n'a pas perdu espoir. C'est un fin de semaine qu'elle a décidé d'aller à Las Vegas. Elle a fait la rencontre de cet homme si parfait. Cet homme est très gentil et tout. Il est très peu présent vu qu'il a un travail qui prend beaucoup de temps. Elle est maintenant marié depuis cinq ans. Elle a d'ailleurs décidé d'être une famille d'accueil. En plus, elle a le droit à de l'aide de sa merveilleuse Valeria. Elle est malheureuse dans son mariage. Serait-elle capable de le quitter maintenant qu'elle n'a plus le cancer ?
Elle est une aide soignante dans l'équipe médicale Mom&Me. (en arrêt de maladie à cause de son cancer)
Elle vit dans une résidence grandiose dans le quartier ouest avec sa nièce chérie, Valeria
△ Sa passion est clairement la peinture. Quand elle a besoin de se détendre, elle s'installe devant un tableau. △ Rebecca est stérile. Elle ne peut pas avoir d'enfants. Elle ne regrette pas du tout ne pas en avoir eu même si ca la rend triste. Elle a finit par l'accepter. △ Elle est très proche de sa nièce, Valeria. Elle est comme sa fille. △ Rebecca adore voyager. Elle a fait de nombreux voyages surtout pour aider la communauté d'ailleurs. △ Depuis son enfance, Rebecca danse. Elle a fait plusieurs compétitions mais, elle n'a pas fait carrière suite à une blessure au dos.
Rebecca n'est pas du genre à arriver en retard. Elle aime bien arrivé un peu en avance. Cela parait puisqu'elle arrive la première parmi tout le groupe qui est invité dans cette soirée bien spéciale. C'est vrai que c'est sa première sortie depuis un moment. Rebecca ne sort plus depuis qu'elle fait de la chimiothérapie. Elle a appris qu'elle n'a plus de cancer. C'est à voir si il revient ou non. Rebecca espère qu'il ne reviendra pas. Ce soir, avec son look du jour, cela ne parait pas du tout qu'elle revient d'un cancer. Rebecca a décidé de se mettre belle et sexy. Elle fait ses cheveux ainsi qu'elle s'est maquillé. Le second à arriver est Lloyd. Il lui fait remarquer qu'ils sont les deux sont les premiers à arriver. C'est vrai que c'est un point.
- C'est vrai que c'est dans mes habitudes. Je ne suis pas capable d'arriver à la dernière minute.
Lloyd propose à Caleb de leur servir quelque chose à boire. C'est vrai que cela débuterait bien la soirée. Ensuite, c'est Deavon qui arrive. Il dit qu'il va tous nous battre.
- Tu pourras être surpris. On a des as ici ce soir.
Rebecca lui fait un clin d'œil. Dans une partie ca se joue du coude. En plus, une partie c'est jusqu'à la dernière minute. C'est certain que ce soir, Rebecca est la seule femme qui va jouer avec les hommes. Cela ne veut pas dire qu'elle se sent inconfortable. Elle sait que surement quelques hommes vont la taquiner au courant de la soirée. Elle est même étonnée que cela n'arrive pas encore. C'est un jeune homme qui arrive qu'il dit ne jamais avoir de certitude avec Dame Chance.
- Je pourrais te surprendre.
Rebecca se sent comme une bonne joueuse. Seul cet homme lui peut se sentir en danger avec elle. Les gens peuvent être surpris par son jeu. Par la suite, celui-ci lui dit un compliment. Il lui dit que sa robe est jolie. C'est tout un compliment d'un homme bien plus jeune qu'elle. On dirait que dernièrement, les hommes plus jeunes sont attiré envers elle. Rebecca pense tout de suite à Lino qui est souvent dans ses pensées dernièrement. Lino fait partie de ses personnes qui l'ont aider à surmonter ce foutu cancer.
- Merci ! Tu es très habillé également.
Comme tout le monde, Rebecca adore recevoir des compliments. Elle aime bien également en donner. Ensuite, le jeune homme demande à tout le monde si ils ont impatients de commencer.
- Bien impatiente de pouvoir vous surprendre durant ces parties.
Rebecca lui fait un clin d'oeil. Elle continue toujours le même jeu. Il reste que Stan pour commencer la partie. Les gens savourent leurs verres. On ne sait pas si ils seront encore patients longtemps.
Dario a toujours aimé le poker, l'ayant appris avec les gros poissons de la Sacra Corona Unita alors qu'il n'était qu'un adolescent désœuvré, livré à lui-même dans les rues de Bari, c'est donc tout naturellement qu'il a rejoint les rangs de ce club aux allures de la saga Ocean's Eleven. Avec son boulot de videur et agent de sécurité au bar, il n'avait pas toujours l'occasion d'y participer mais cette fois ayant pris exprès des congés à l'approche de son anniversaire, cela le rend complètement libre pour se rendre chez Caleb. Ami motard qui est d'ailleurs très proche de Sawyer, son premier amour. Chose qu'il s'est bien gardé de dire, tellement il tient à garder sa vie privée secrète. L'italien s'emploie à être discret et sérieux mais lorsqu'il s'agit de bluff, vaut mieux être particulièrement indéchiffrable. Il quitte son appartement, saluant donc les jumelles, ses deux demi-sœurs en leur promettant qu'il ne rentrera pas trop tard. La vérité c'est qu'il ignore combien de temps cette partie allait durer.
Enfourchant sa moto dans le garage de son immeuble du centre de la ville, il se dirige dans l'est pour rejoindre la maison de son camarade de jeu. Depuis son accident en mars dernier, il se montre plus prudent et bien sûr, Cassiopéa insiste pour qu'il envoie un message à chacune de ses sorties. Ce qu'il fait donc juste devant la porte. Remarquant du mouvement à la fenêtre et de la lumière, il ne prend même pas la peine de sonner, après tout ils doivent être tous en train de l'attendre. En rentrant, il dépose son casque et ses vêtements de moto dans l'entrée pour arborer des vêtements de circonstance. Jamais sans son costume lors d'une partie. Retrouvant ensuite tout le monde autour de la table au milieu des bâches et des meubles à peine montés, ce qui le fit un peu sourire, il salue chacun d'un signe de la tête avant de s'assoir à son tour.
« Caleb, désolé du retard. Tu connais mes sœurs, elles m'ont tenu la jambe. » se justifie-t-il, alors.
Excuse complètement bidon en vérité parce que c'est bien lui qui a pris son temps, trêve de discours, il se demande si la partie peut commencer mais si une bonne partie est là, il manque encore Stan et Yaël.
« Aucune idée, je l'ai pas vu sur la route. » répond-t-il à Caleb qui demande alors ou pouvait bien se trouver Stan.
Jetant un regard à ses futurs adversaires qu'il commence maintenant à connaitre, il se surprend à faire quelques blagues avec chacun. Deavon a pris l'initiative d'apporter des bières et il s'en saisit d'une qu'il décapsule avec son briquet avant de la hisser en l'air pour trinquer.
« Trinquons, ça fera venir les retardataires ! » déclare-t-il, enthousiaste.
HJ:
Désolée pour le retard, les copains En espérant que ça vous convienne
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Dario Uccello
Chi col fuoco fa star l'acqua per forza fa che o questa svapora o quel si smorza.
L'âge n'est qu'un nombre et non un état d'esprit. Bien que tu affiches aujourd'hui le nombre quarante-huit, tu ne t'estimes pas aussi près de la cinquantaine que ça... voyons ! Tu es né un matin d’hiver, le 28 novembre 1975.
Le cœur à ses raisons, que la raison ignore. Tu as plus d'une femme dans ton cœur, aussi frivole que tu es. Mais y'en a qu'une qui fait battre ton cœur comme jamais ; Seras tu assez courageux pour le lui dire ?
Tu es le président-directeur général (pdg) d'une grande holding financière. Avec ta jumelle qui possède des actions, tu sais que tu peux compter sur elle, en cas de pépins. Parce qu'officieusement, tu es un arnaqueur professionnel de haut niveau. Comme maman et papa l'étaient.
A l’ouest de la ville, dans une maison outrageusement grande, en compagnie de l’amour de sa vie ; Eli
Je vais être en retard à ma soirée. Rectification ; JE SUIS EN RETARD !
Bébé Henry est dans mes bras, et je le berce tandis que je vois l'aiguille des secondes faire le tour de l’horloge plusieurs fois. Beaucoup trop de fois. Parce qu’elle fait avancer la grande aiguille, minute après minutes et mon fils qui ne veut toujours pas dormir!
J’ai besoin que tu sois coopératif Henry. Mes potes comptent sur moi ce soir.
Je murmure. Joanne dort paisiblement, dans la chambre à côté. Elle a vraiment besoin de récupérer des nuits blanches qu’elle passe avec notre fils. Il fait des coliques, il confond ses jours avec ses nuits et je ne peux pas être là, H24 dans les pieds de la maman. De un, elle me tuerait et de deux, Eli me tuerait également. Dans les deux cas, je les contrarie, point final. Mais j’aimerais pouvoir faire plus, seulement je sais que ce n’est pas possible. Joanne et moi, nous ne sommes pas un couple, nous composons du mieux que nous pouvons pour Henry. J’suis pas ce genre de salopard qui se lave les mains en rejetant la faute sur celle qui tombe enceinte par accident sous prétexte qu’il n’a rien à voir là-dedans. Sauf que c’est tout le contraire, j’ai été assez bête pour ne pas faire ce qu’il faut afin d’éviter cette situation et Joanne non plus, mais au final, notre fils est notre plus belle réussite et je ne regrette rien. Je l’ai aimé aussitôt que je l’ai eu dans mes bras. J’assume ma part de responsabilité, sans amertume, sans regrets.
Toute cette situation cause pas mal de tension dans mon couple. Eli est une femme merveilleuse et je ne vois plus ma vie sans elle désormais. Elle compte énormément pour moi. Je l’aime sincèrement mais parfois, j’ai la sensation qu’elle doute. Qu’elle doute de nous, qu’elle doute de moi et de mon amour. Et j’avoue que je ne sais pas quoi faire pour lui prouver qu’il n’y a qu’elle et qu’il n’y aura qu’elle pour le restant de mes jours. Je donne tout ce que j’ai pour être sur plusieurs fronts en même temps mais j’avoue avoir beaucoup de mal à gérer. Entre le boulot, Joanne et le bébé, Eli, les enfants de ma sœur etc, je crois que j’arrive à un point où j’vais finir par me casser la gueule. La fatigue n’est pas seulement physique, elle est mentale. J’épuise mes ressources, elles s'affaiblissent jour après jour. Il faut que je trouve une solution, un compromis, une parade… Je ne sais pas, mais quelque chose !!!!
Et là, tout de suite, ce quelque chose serait, la soirée poker qu’organise mon pote Caleb dans sa nouvelle bicoque en travaux. Me retrouver dans un chantier identique que celui de mon esprit n’est peut-être pas idéal mais au moins j’serais entouré de gens que je connais et ne plus penser à ma petite personne durant quelques heures, ce n’est pas plus mal. Moi qui pensais juste faire un saut chez Joanne, le temps de donner le bain à mon fils, laisser maman le nourrir et reprendre le flambeau pour le rituel du dodo…. bah le dodo, il prend un temps fou !! L'horloge vient d'attaquer une nouvelle heure à laquelle je grince des dents. S’te plait Henry… fais un effort. Je tourne en rond, dans la nurserie une bonne dizaine de fois, je m’installe même sur la chaise à bascule et donne la suce au bébé qui –paaaaaar je ne sais quel miracle– finit par s’endormir. HALLELUYAH. C’est l’occasion pour moi de le placer dans son berceau, avec sa petite veilleuse, sortir de la chambre sans faire de bruit, s'assurer que la mère dort toujours et je tire ma révérence !!!
Direction : dans les hauteurs de Monterey, dans le secteur de Carmel où Caleb a jugé bon d’acheter une baraque à l’écart de la ville pour vivre avec sa petite famille loin de la civilisation. Du moment qu’il a des toilettes présentables et pas un trou dans le jardin pour faire caca, le reste il fait comme il veut hein !!! Du coup, j’arrive vachement en retard, mais pas les mains vides. En voyant les voitures stationnées, j’me dis que j’dois être le dernier (ou peut-être pas, au final, ce qui me sauverait la face) et je frappe à la porte avant de rentrer comme si j’étais chez moi. Quel bazar ici ! Mais Caleb l’avait bien dit, c’est un véritable chantier dans cette maison. Mais qui dit chantier, dit travaux. Et qui dit travaux dit avenir sous contrôle ! Je ne doute pas un seul instant de la beauté des lieux, une fois les travaux finis. Après avoir ajuster ma fidèle veste de costume, j’annonce fièrement à la bande de copains, installés autour d’une table de fortune qui servira à nos bluffs et compagnies :
Me voilà enfin, les gars !! Pour me faire pardonner, j’ai apporté des cigares cubains. De quoi se faire plaisir hein.
Je souris, dépose la boite de cigares sur le coin de… j’sais pas quel meuble mais soit, pas loin de nous et serre la main de tout le monde, puis je dépose un baiser sur la joue de Rebecca, seule présence féminine à cette soirée chargée de testostérone. Ce n’est pas plus mal, hein. J’ouvre le dernier bouton de ma veste avant de m’asseoir sur une chaise libre :
Visiblement, j’suis pas le dernier. Je suis soulagé, Caleb pourra pas me faire la gueule.
hemerasmoon (Avatar) | H0NEYY + crack in time (Signature)
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Vingt-et-un ans depuis le 31 Octobre dernier. Je peux jeter ma fausse carte d'identité ! C'est pas cool ça ?
Célibataire. Je suis un cœur à prendre, il paraît. Mais, j'ai des doutes sur ma capacité à faire un bon petit ami. Oh, je peux aimer, je pense - j'ai été plus un séducteur qu'un amoureux, je précise -, je ne suis pas un sociopathe.
Mais encore faut-il accepter de se dévoiler pour atteindre une telle relation ? Non ?
Puis, il faut surtout qu'on me supporte ! Et ça. C'est pas gagné.
Étudiant en troisième année du Premier Cycle de Psychologie. Tout ça avec comme but d'obtenir mon doctorat - et ça va être long, je tiens à vous prévenir. Oh et bien entendu, en tant qu'étudiant, je suis devenu addict à la caféine. Non, c'est faux. Je l'étais déjà.
Par contre, les factures, elles ne se payent pas toutes seules - j'ai déjà testé. Donc, pour pouvoir satisfaire mon besoin naturel de manger, boire et dormir dans un endroit un peu stable, je suis tuteur dans le cadre des emplois étudiants de l'université. Ah, les résultats sont bons. Ils apprennent bien.
Mais, là, comme ça, je crois que certains aimeraient aussi me casser la figure.
Un petit appartement, dans le centre-ville. Je n'ai pas un accès direct à l'océan, mais au moins le quartier dans lequel je vis n'est pas très calme et j'ai un accès assez simple à toute la ville.
« Les chats ne font pas des chiens, c'est ce qu'on dit. Enfin. T'es bien mon cousin hein ? J'ai toujours des doutes. » Un sourire amusé alors qu'il partage cette bise familial. Un coup d’œil, en direction de toute cette petite clique. Des visages déjà présents à son arrivée. Et d'autres qui arrivent, bien entendu. Le cousin Adelson aime faire les choses en grands – une autre chose en commun outre les liens du sang et la grand gueule. Oui, ce dernier point est essentiel. Une autre façon de reconnaître un membre de ce clan si particulier.
Main qui glisse dans ses poches. Petit sourire à Rebecca. Qui s'incline doucement. « Je suis plutôt fan de cette couleur. Les gens oublient que cela peut aller avec plusieurs choses … Et puis, je me suis dis que le costume entièrement noir, ce serait … Eh. Je n'ai rien d'autre que pas assez coloré. » Bon. Le noir, il aime bien – en plus, ça fait son petit effet. Mais là, il avait pris cette décision. Déjà que le pantalon et le veston sont sombres. Au moins montrait il qu'il aimait autant jouer avec les styles qu'avec les couleurs …
Puis bon. Cela reste sa première soirée avec ce groupe. La vérité est qu'il a entendu parler du club dont son cousin fait partie que récemment. Et après avoir tenu la jambe à celui-ci – très peu longtemps, soyons honnête – il a pu en faire partie. S'il a entendu certains noms – par des liens plus anciens que cette présence dans ce club –, c'est sans doute la première fois qu'il rencontre certains d'entre d'eux. D'ailleurs. « Au fait. Comme c'est la première fois que je suis son invité pour une soirée poker. » Un mouvement, pour montrer Caleb de la main, ainsi que lancer un regard à son intention. « Encore merci d'ailleurs. » Il regarde à nouveau les autres personnes. « Cillian. Le cousin du plus grand des Adelson présent ici. Et … eh bien voilà. Je crois que les présentations sont faites. »
Agréable sourire aux lèvres. Un simple mouvement pour montrer au propriétaire de la maison qu'il s'occupait de servir tout le monde en boisson. Faisant ainsi le tour des visages. Pour les enregistrer. Pour détailler un peu chacun d'entre eux, car certains sont nouveaux, sans aucun doute. Puis. Il décapsule sa propre bière. Regard entendu vers Caleb. Nouveau visage. Nouvel échange de civilité – et, de son côté, nouvelle bière à donner à cet homme en costume. Attrapant sa bouteille – une blanche, il a toujours préféré ça – le jeune homme trinque alors en réponse à la proposition de Dario. Et là, un bruit attire son attention. « Ah. Attendez. Je crois que cette sorcellerie marche en plus ! Caleb, tu as appris les vieilles traditions magiques irlandaises à des gens ? »
Car, en effet. Une nouvelle présence. Ah. Lui n'est pas franchement un inconnu – pour l'avoir vu plusieurs fois avec le cousin. S'installant à nouveau à sa place, le jeune homme s'étire, lançant une œillade en direction de tout le monde. Bon. Le plus important quand la partie commencera.
Joanne Prescott // Thomas Fraser // Andrea Hopkins // Nyls Norwood // Gregory Sutterlee // Valeria Myers // Eli Hartley // Stefan Salomon // Charlie Sharp // Christa Alcaraz // Oonagh Fitzgerald
41 ans, il assume son âge sans problème, essaie de se maintenir en forme avec une pratique du sport régulière et des tatouages pour fêter chaque année qui passe.
L'heureux marié d'une femme extraordinaire, généreuse, bienveillante et magnifique. La seule qui compte à mes yeux, mon âme soeur. Siobhan qui désormais porte fièrement mon nom...
Where the time is frozen
Where all the universe is open
Love isn't random, we are chosen
And we could wear the same crown
Keep slowing your heart down
We are the gods now
Détective privé, plus qu'un métier, c'est ma passion.
Les deux seules raison de me battre contre l'Univers tout entier
Adieu l'appartement étriqué, à nous la grande maison sur les hauteurs de Monterey, dans le Quartier Ouest de la ville. Une bâtisse pour laquelle nous avons eu le coup de foudre avec ma formidable épouse, que nous avons acheté aux enchères et que j'ai à coeur de rénover afin de la rendre aussi magnifique et extraordinaire que notre histoire.
Lovely Baby Dog. ; Karma
Partenaire de Prestige ; Pour toujours à tes côtés
La roue du Karma tourne, tourne et je risque de la prendre en pleine gueule...
Γ Grand amateur de vin
Γ Parle quatre langues
Γ Possède une montre offerte par son oncle pour sa majorité
Γ A un MV-Agusta 800 Brutale Rosso, qu'il a nommé Lucy (et on se moque pas, merci)
Γ Fan inconditionnel de poker et de cigares hors de prix
Γ Jure comme un charretier
Γ Fan des Legos, dans le plus grand des secrets
Γ Réalise des puzzle et des sudokus quand il a besoin de se détendre (ouais, habitude de vieux, bonjouuuur)
Les conversations vont bon train, le brouhaha qui enfle entre les murs de cette villa encore en plein travaux remplit un vide que j’entretenais depuis bien trop longtemps. Ce serait bien hypocrite de ma part d’avouer que je ne suis pas heureux, grâce à cette vie de famille, grâce à ce nouveau rythme que je tente toujours d’apprivoiser. Mais tout le monde a besoin d’une pause, de faire le vide, de cesser de réfléchir et de se raccrocher à de vieilles habitudes qui procurent un apaisement de taille. N’est ce pas? Et puis, j’ai promis à Sio que rien ne serait abîmé ou cassé. J’ai protégé les premiers meubles neufs, j’ai choisi une vieille vaisselle… Tout est sous contrôle et j’ai parfaitement confiance en mes invités. Tout le monde se tiendra à carreaux, ou presque.
Rebecca est en beauté, semble bien décidée à tous nous plumer, ce soir. Ce qu’elle pourrait bien réussir, de mon côté, cela fait des années lumières que je n’ai pas pratiqué mon art, je crains d’être rouillé. Et puis, Dario fait son apparition, bredouille des excuses qui n’ont pas lieu d’être, chacun fait comme il peut avec sa propre vie, son emploi du temps souvent chargé. Dario. Avec sa foutue moustache. Une moustache… Tiens, c’est marrant, je remarque ce détail pour la première fois. Elle est large, bien fournie. Elle m’hypnotise. Putain, qu’est ce qu’il m’arrive, hein…? À bloquer sur un détail aussi insignifiant? J’ai l’air d’un con, j’en ai parfaitement conscience, il me dévisage, tandis que je fais de même. Heureusement pour nous, le malaise est rapidement dissipé grâce à l’arrivée de Stan. Ah putain, il était temps! Je me rue sur lui et lui hurle quasiment dans les oreilles, sentant l’excitation devenir incontrôlable:
AAAAAAH STAN! Paaaaarfait, t’es là. Et t’es pardonné. Ou presque mon pote en tout cas, ça fait plaisir de te voir.
Une tape dans le dos, la preuve que je l’aime, ce mec, et que je suis plus que soulagé de le savoir parmi nous. Je sais qu’il ne vit pas des moments très insouciants, c’est ce qui se passe quand on devient père, quand la vie adulte nous rattrape. Mais ce soir, il n’est pas question de nous en tant qu’individu mais plutôt de révéler notre nature joueuse. Prenant place sur une des chaises toujours vacantes, je me racle la gorge et prends la parole, trinquant une fois de plus, mes doigts glissant autour de la condensation du verre de ma bière:
Comment pourrais-je faire la gueule alors que vous êtes tous ici? Merci, les gars et… Miss Rebecca, bien entendu, je ne t’oublie pas ma belle. Votre présence m’honore. Allez, c’est parti, il n'y a plus une seconde à perdre!
J’attrape donc le paquet de cartes, le mélange en salade, en profite pour scruter le visage de mes adversaires, de mes potes, de ceux que je compte bien battre à plat de couture. J’ose ajouter un commentaire que détestera mon filleul, mais je ne peux pas m’en empêcher tandis qu’une idée saugrenue me vient en tête:
Bon, on est gentil avec Cillian, son père me tue sinon. Et… Si on misait quelque chose de sympa, hein? Genre… Pas de l’argent mais…
Oui, Caleb, trouve donc un truc à la con pour faire l’intéressant, c’est bien ton genre. Quelques secondes de réflexion me suffisent, je finis par pousser un grognement victorieux et en quelques enjambées, je retrouve mon buffet d’où j’extirpe un trésor inestimable, le tenant à bout de bras, tout en ajoutant à l’attention de la petite assemblée:
OH PUTAIN JE SAIS! Le grand gagnant remporte… ce trophée et gagne le droit de tous nous inviter chez lui pour la prochaine partie. Ça vous branche?
Tandis que je présente une des meilleures bouteilles de ma collection personnelle, je sens que notre soirée comporte un certain enjeu, que ce gain que je présente pimentera à coup sûr nos échanges. Il s’agit d’un Evan Williams 2007 Single Barrel, soixante ans d’âge. Une véritable pépite, ça me tue le cœur d’imaginer m’en séparer mais… le jeu en vaut la chandelle, rien ne dit que je vais perdre ce soir et quoi qu’il en soit, je gagnerais une soirée de rêve, de merveilleux souvenirs, de quoi réchauffer mon coeur, encore mieux qu’une gorgée d’alcool.
Et puis, ça me fait tellement plaisir de voir cette lueur dans leur regard. C’est pour ça que je les ai tous convié, mine de rien…
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Thousand Years
Heart beats fast, Colors and promises, How to be brave?, How can I love when I'm afraid to fall?, But watching you stand alone, All of my doubt suddenly goes away somehow