À la lisière des silences que l'on déjoue ♘ ft. Cillian
Uriah Loevi-Stösser
649
Noxel ♘ Elle
Le délicieux Emilio Sakraya
itsamooncalf -ava- ♘
Horacio ♘ Cassiopéa ♘ Irini
Vingt sept ans ♘ Né le 01 août, tu embrasses le Lion à la perfection. Une date chère à ton coeur que tu partages avec ta petite soeur.
Célibataire ♘ Bien que tu aies connu quelques amours par le passé, tu consacres ton énergie à ta carrière. Chérissant la discrétion comme un trésor, tu préfères de loin garder ta vie privée dans l'ombre.
Motocross rider & freestyle motocross rider professionnel ♘ Tu défies les limites de l'impossible avec une passion ardente et une maîtrise remarquable.
Ouest ♘ Tu viens d'emménager dans un loft spacieux entièrement rénové, reconfiguré, meublé selon tes envies.
♘ Tu pratiques ta passion depuis tes 6 ans.
♘ Depuis 10 ans, tu pratiques le wakeboard avec ta meilleure amie, votre échappatoire. Naturellement, tu l'as aussi initié au VTT All-Mountain, les années suivantes.
♘ Grand amoureux des sports extrêmes, dont particulièrement la chute libre et le parachutisme.
♘ Boxeur pour renforcer ta condition physique et ta discipline mentale.
♘ De par ta visibilité, tu t'es pris de passion pour la photographie et la vidéographie, aimant capturer les moments intenses de tes performances et créer du contenu.
♘ Tu joues de la guitare.
♘ Engagé dans l'environnement et la nature.
♘ Grosse affinité avec la mécanique pour tes motos, aimant comprendre et travailler sur leurs détails techniques.
Fréquente ♘ Je passe tous les jours
diamond member
Sujet: À la lisière des silences que l'on déjoue ♘ ft. Cillian Dim 20 Oct - 18:18#
À la lisière des silences que l’on déjoue ♘ octobre 2024
La journée touche à sa fin, mais dans ta tête, le bruit ne s’éteint jamais vraiment. Tu es encore dans cet état d’esprit où tout s’entrechoque. Ton corps, quant à lui, est bien plus épuisé que tu ne veux l’admettre, tendu après de longues journées où tu as sans cesse repoussé tes limites, autant physiquement que mentalement, comme d’habitude. Ton esprit est bel et bien encore en ébullition. C’est le genre de moment où tu aurais préféré te retrouver seul, à te vider la tête sur une deux roues ou avec une paire de gants, loin du bruit et des complications. Pourtant, ce soir, c’est différent. Cillian t’a proposé de passer chez lui, une simple soirée, sans pression. L’idée, au départ, t’a fait hésiter. Les moments légers ne sont pas vraiment ta spécialité, surtout quand la journée a été longue et que ton humeur oscille entre lassitude et agacement. Mais, quelque part, tu sais aussi que Cillian a ce don pour te sortir de tes réflexions, parfois à coups de sarcasmes, parfois par sa simple présence, peut-être a-t-il deviné que tu tirais un peu trop sur la corde ces derniers temps. Sur la route, tu sens une légère tension dans tes muscles, cette sensation qui te rappelle que tu n’aimes pas lâcher prise. C’est ironique, quand on y pense : tu passes tes journées à défier la gravité, à prendre des risques calculés, mais quand il s'agit de te laisser aller, c'est un tout autre défi. Mais avec Cillian, ça passe. Il sait où te trouver, sans trop t'envahir. Il te connaît suffisamment pour savoir où tracer la ligne. Ce qui, en soi, est un exploit. C’est un contraste frappant avec ta manière de vivre.
En arrivant devant son immeuble, tu prends un instant, les mains sur le guidon, à fixer la façade. L’idée de te poser dans une soirée tranquille, sans forcément avoir à jouer un rôle ou à répondre à des attentes, te semble à la fois tentante et déroutante. D’habitude, c’est toi qui gères, qui maintiens le contrôle sur ce que tu laisses voir. Mais avec lui, c’est plus flou. Il n’a pas cette façon de te scruter comme d'autres le feraient, essayant de te percer à jour. Non, lui, il balance des piques, il te provoque, il te fait rire même quand tu n'en as pas envie, et bizarrement, ça fonctionne. Tu descends de ta moto, ton regard se perd un instant dans la lumière tombante de la soirée. Ce n’est pas tant que tu n’as pas envie de cette soirée, c’est plutôt que tu sais qu’elle va te forcer à relâcher cette tension que tu portes toujours en toi. Et ça te perturbe. Mais tu es là. Parce qu’au fond, t’as besoin de ça, même si tu n’es pas encore prêt à l’admettre pleinement. Tu te faufiles dans l’immeuble et lorsque tu frappes à la porte, tu fais un effort pour masquer ce léger tiraillement intérieur. Tu sais qu’il va probablement le remarquer de toute façon, c’est le genre de chose qu’il ne manque jamais. Il ouvrira probablement avec un sourire en coin, un commentaire acerbe en préparation pour te taquiner sur ta mine fatiguée, et tu es déjà prêt à répliquer. C’est votre façon de faire. Et quelque part, c’est rassurant, ça te détend plus que tu ne veux l’admettre. Parce qu’avec lui, tu sais que tu peux baisser ta garde, même juste un peu, sans que ça devienne un moment gênant.
La porte s’ouvre finalement, et comme prévu, il t’accueille avec ce sourire que tu lui connais bien, une remarque sarcastique déjà prête à sortir, mais avant qu’il ait le temps de parler, tu hausses un sourcil, ton regard déjà empli de défi. « T’as intérêt à avoir du vrai divertissement prévu, parce que si c’est pour mater un film chiant, je me tire direct. » Tu esquisses un sourire, un demi-sourire plus précis. En franchissant la porte, tu sens déjà cette atmosphère différente. Il n’y a pas la tension habituelle qui accompagne la plupart de tes interactions avec les autres. Cillian a cet effet-là sur toi, cette capacité à rendre tout un peu plus simple, un peu moins pesant. Et tu te dis que peut-être, pour une fois, ce ne sera pas si mal de lâcher un peu prise. Tu n’es jamais venu chez lui, c’est un grande première, du moins, tu n’as jamais été plus loin que la devanture de son immeuble. Pourtant, tu prends tes aises assez rapidement. Tu te laisses tomber sur son canapé avec un soupir, balayant la pièce du regard. L’endroit est comme lui : un peu désordonné, un peu bordélique, mais étrangement accueillant. Tu croises les bras derrière ta tête et fermes un instant les yeux, juste assez pour sentir les tensions de la journée commencer à s’effacer et l’envie d’une bière commence à se faire sentir, voire même à lourdement pointer le bout de son nez.