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Willkommen haus ; w/Cupcake

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Heidi Gusmán-Gore
Heidi Gusmán-Gore
305
Psyko + elle
La ravissante Lucy Boynton
Wildheart_♡ (ava) Psyko (crackship) Fairewaether (Sign)
Siobhan (Fitzgerald) Adelson ║ Delia Adelson ║ Sawyer Salomon ║ Shelby Clarke ║ Sofia Villanueva ║ Soraya McKenna ║ Adaline Sharp ║ Stanislas Harlow ║ Magdalena Pastore ║ Ezio Butler ║ Nicole Lawson

Il y a vingt-neuf ans, j’ai poussé mon premier cri aux côtés de mon frère jumeau ; Ace. Je suis née le 16 novembre 1994.

Autrefois, je filais le parfait amour avec Adrian, j’ai décidé de parcourir l’Europe avec des amis durant l’été 2019. Je l’ai regardé avec un grand sourire sans me douter un seul instant, que ce serait la dernière fois que je le verrais. J’ai emprunté une route inconnue, sur un coup de tête, sans prévenir personne, dans un des petits villages du Pérou, bordant le fleuve Amazone d’Iquitos, jusqu’à ce qu’elle me sauve d’une mort certaine.
Willkommen haus ; w/Cupcake  R7orqkj
L’amitié entre Christa et moi a été immédiate, naturelle, mais mon coeur à commencer à battre d’une toute autre manière, à son égard et jusqu’à ce que ma mémoire défaillante gâche tout, nous vivions secrètement notre histoire d’amour depuis trois ans. Je suis à présent célibataire bien que mon cœur lui appartiendra toujours…

Avant ma disparition, je faisais mes études en éducation spécialisée pour les enfants, je faisais également mes stages en garderie avec rémunération et travaillais aussi dans un petit restaurant, pour payer les factures universitaires. Après ma disparition, j’ai travaillé dans une ancienne école, réaménagée en hôpital de fortune pour ce petit village, au Pérou, où j’ai élu domicile pendant cinq ans. Maintenant de retour au bercail parmi les miens, je suis une éducatrice de « The flight of butterflies » Day Care du centre-ville de Monterey
★☆★

Aidée par une travailleuse sociale, à ma réinsertion à Monterey (dit comme cela, on dirait que je sors de taule, franchement!) je crois qu’elle m’a trouvé l’endroit parfait pour y vivre… (+ de détails à venir)
★☆★

Willkommen haus ; w/Cupcake  05971e5d164c909696ed0eea154fad43b1691f47
★☆★

Mes rp's en cours : {3/3}
{(CLOSE)}

◆◆◇

⇥ w; Mi vida
⇥ w; Horacio
⇥ w; Meera

★☆★

Little do you know
I know you're hurting while I'm sound asleep
Little do you know
All my mistakes are slowly drowning me
Little do you know
I'm trying to make it better piece by piece
Little do you know
I'll love you till the sun dies


INFO EN VRAC:

✧✦ J’ai un piercing sur la langue depuis l’âge de 16 ans

✧✦ J’ai un tatouage représentant le soleil ☼ sur ma nuque avec l’inscription Live by the Sun, tandis que mon frère jumeau possède la Lune ☽ Love by the Moon.

✧✦ Je pique les t-shirts de Ace depuis toujours.

✧✦ J’ai souvent le look d’un garçon manqué.

✧✦ Je parle couramment l’espagnol et j’ai quelques bases en français.

✧✦ J’ai été frappée par la foudre et cela a causé des séquelles irréversibles. (Mémoire altérée, maux de tête fréquents, troubles cardiaques avec arythmies & angoisses permanente dès qu’il y a de l’orage)

✧✦ J’ai adopté une alimentation plus saine, ce qui me permet d’avoir une espérance de vie plus importante qu’auparavant.

✧✦ Je ne bois pas d’alcool, ni ce qui est à base de caféine.

✧✦ J’ai une cicatrice de dix centimètres sur le flanc droit suite à une chute du haut d’un arbre il y a deux ans.

✧✦ Je suis incapable de m’endormir sans Bigoudi, un petit ours en peluche que j’ai confectionné avec l’aide de Christa pendant ma convalescence.

✧✦ Très énergique, je n’ai pas besoin de beaucoup d’heures de sommeil pour être en forme.

✧✦ Je porte une croix autour de mon cou depuis ma plus tendre enfance. Elle ne me quitte jamais malgré que je ne sois pas croyante.

✧✦ J’ai toujours avec moi, la bague de fiançailles que j’ai reçue d’Adrian même si je ne la porte plus.


Présence régulière mais toujours se référer à mon compte principal pour plus d’info : Siobhan

staff - to help you
https://basique.forumactif.com/t11135-heidi-coexist-with-her
MessageSujet: Willkommen haus ; w/Cupcake Willkommen haus ; w/Cupcake  EmptyVen 2 Aoû - 19:20#




Willkommen haus

❝ Elle prend la plume pour raconter, pour que les souvenirs revivent, que les traces restent. Pour que le livre, finalement, soit plus fort que la vie qui déraille ❞



Jeudi 15 août 2024.

Un nom qui tourne en boucle dans ma tête. Un foyer que je n’arrête pas de voir en fermant les yeux. Les souvenirs d’une vie qui m'appartenait avant ce fameux jour où tout a basculé, qui me ramènent chaque jour un peu plus, à la dure réalité.

J’ai vécu une vie qui n’était pas la mienne pendant cinq ans. J’ai vécu sous le pseudonyme d’une fille qui m’est totalement inconnue, pourtant je suis…elle. J’étais une page blanche, qu’on pouvait aisément remplir d’histoires, d’anecdotes, de vécus qui n’avaient rien à voir avec la personne que je suis réellement. Heidi Gusmán était la fille adoptive d’un couple péruvien qui œuvrait pour changer le monde. Libre d’esprit, elle n’était pas comme eux, n’aspirait pas aux mêmes rêves. Elle voulait découvrir le monde, connaître ses origines et lorsqu’elle est partie sans se retourner, elle a laissé un grand vide autour d’elle. Je suis Lucynda Gore, la fille de César. C’est tout ce dont je me souviens. Pourtant, je sens bien qu’il y a autre chose. Je ne suis pas juste « la fille de ». Mon âme n’est pas complète et j’ai —plus que tout— besoin de trouver des réponses à mes questions parce qu’il y a des visages que je vois dans mes souvenirs, qui me sont familiers mais qui n’ont pas d’identité à l’heure actuelle. Je ne sais pas qui ils sont et ce qu’ils représentent pour moi. Et pour certains, je ne suis pas capable de voir leurs visages mais j’entends leur voix et elles vibrent à l’intérieur de moi. Ce n’est sans doute pas sans raison. Je me rapproche sans doute du but, mais la route est forcément longue, encore…

Monterey. C’est le berceau même de mon existence. Je n’y suis pas née, non, mais j’y ai grandi et vécu toute ma vie pratiquement. J’y ai fait des rencontres, j’ai eu des tonnes d’amis. J’ai également connu des déceptions. Tout est très flou dans mon esprit, je renoue à peine avec moi-même et c’est très déstabilisant de ne pas avoir toute ma tête. Je me sens perdue, confuse, apeurée aussi. Je ne sais pas trop où je vais mais je comprends que c’est ce qu’il est mieux de faire à cet instant. Au fond de moi, je sens que je suis prête pour retrouver ma place. Mais pour tenter de retrouver ma vie d’avant, j’ai sacrifié une personne chère à mon cœur. Le prix à payer est bien trop élevé et pourtant, je suis là. Chez moi. Sans elle.

J’ai cherché un sens à mes souvenirs, ces derniers jours, depuis que j’ai atterri à Monterey. J’ai cherché à comprendre d’où venaient ces images que je projette sans arrêt dans ma tête. J’associe un lieu à un fait. Une balançoire de fortune que je n’ai pas construite toute seule. Un garçon, qui roule le pneu, difficilement jusqu'à l’arbre. De la corde que j’ai récupérée dans la grange et papa qui nous explique comment faire en sorte qu’elle soit solide. Je décortique ce souvenir, dans le taxi qui me conduit jusqu’à l’adresse que j’ai finalement trouvée dans le bottin. Gore. César Gore. Quartier Ouest. J’ai même le numéro de téléphone inscrit sur mon avant-bras au stylo noir. Je n’ai pas osé appeler. Je n’ai pas osé, parce que je ne savais pas qui j’allais avoir au bout du fil. César ? Peut-être bien. Et s’il est toujours en prison ? Qui aurais-je eu, alors ? Un membre de ma famille dont je ne me rappelle strictement rien ? Possible, oui.

En arrivant sur les lieux, je paie le chauffeur en récupérant mon sac à dos que je trimballe toujours avec moi. Malgré ce que j’ai pu vivre durant toutes ces années, il est celui qui m’a accompagné pour de nombreux voyages. Avant, pendant et après. Il a parcouru le monde à mes côtés et en son ancre, recèle bien des secrets. Certains dont je me souviens et d’autres qui me restent encore à redécouvrir. Devant moi, se trouve un ranch de tout ce qu’il y a de plus banal, vu de l’extérieur, pourtant l’émotion qui m'envahit à cet instant est forte, presque ingérable. Je ne saurais réellement l’expliquer mais les battements de mon cœur en souffrance s'accélèrent. Je suis au bon endroit. Et j’en ai la certitude en apercevant sur le côté de la maison, la balançoire que je vois dans mes rêves depuis des jours. Je pose alors mon sac à mes pieds, sur un sol sec et poussiéreux, puis m’avance doucement vers elle. Souriant face à mes souvenirs, certes capricieux, je réalise que m’asseoir sur celle-ci me rend heureuse. Plus légère. Je pourrais presque dire en paix avec moi-même, sauf que ce n’est pas totalement le cas. Une pièce que j’ajoute au puzzle, qui me ramène, chaque fois un peu plus, vers la Lucynda Gore que j’ai besoin de retrouver, que j’ai envie de connaître à nouveau. Petit à petit, je me rapproche de celle que j’étais sans oublier qu’un travail de longue haleine m’attend et que je n’y arriverais pas seule, c’est certain. C’est pour cela que je suis ici… Enfin, c’est aussi l’une des raisons qui fait que j’apprivoise ce vieux pneu attaché à une corde dans un arbre.

Tandis que je me balance toujours, j’entends une voiture qui s’arrête, une portière qui claque. A l’aide de mes pieds, je freine mes élans, redresse la tête et c’est là que je le vois, pour la première fois. Enfin, non. Pas vraiment. Je comprends, je réalise. Je ressens la fin d’un manque. Comment l’expliquer ? Cette part d’ombre en moi, cette part incertaine de mon être se voit enfin comblée. Enfin entière. Dix mètres nous séparent —à peu près, mais il est si proche que je peux sentir immédiatement le lien fort qui nous unit. Lui et moi, nous ne faisons qu’un, j’ai raison, n’est-ce pas ? L’émotion me gagne, ma respiration s’accélère, ma pression sanguine augmente et j’ai peur de m’évanouir. Au bord du malaise, je déverrouille les portes de mon esprit jusque-là fermées pour je ne sais quelle excuse. Je retrouve la connexion, ces images qui ont maintenant un vrai sens dans ma vie. Les larmes me montent aux yeux, échouent sans hésitation sur mes joues. Je n’ai pas besoin de contrôler quoi que ce soit même si je suis faite forte. Je sens que je n’ai pas besoin de faire semblant ou de me restreindre. Je veux être moi. Toute entière. Lucynda. Même si Heidi ne me quittera jamais…

Ace…

Juste un souffle. Un seul.
Je suis paralysée, je n’arrive pas à quitter cette balançoire. Je sens que si je me lève, je perds pieds. Ce n’est pas le moment. Je dois tenir bon. Les souvenirs ne me quittent plus, ils affluent. Je sais que je dois les laisser m’envahir, alors c’est ce que je fais. Sans tomber.






_________________
Undisclosed
desires
❝ Little do you know I know you're hurting while I'm sound asleep Little do you know All my mistakes are slowly drowning me Little do you know I'm trying to make it better piece by piece Little do you know I'll love you till the sun dies ❞
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Horacio Gore
Horacio Gore
5066
Noxel ♗ She
Le beau Louis Darcis
hoodwinkme -ava- ♗ beautyhurtsmore -gif- ♗ awona -signa-
Cassiopéa ♗ Irini ♗ Adonis ♗ Uriah

Vingt-neuf automnes ♗ Scorpion dans l'âme, le 16 novembre fut le plus beau jour en te faisant les meilleurs des cadeaux, et aujourd'hui, avec le retour ta jumelle, son symbole s'est amplifié. ♗ Cutie

Envouté ♗ Sous le regard profond d'un homme, ton cœur s'égare et se laisse envoûter, captif d'un charme indéfinissable. Chaque murmure de sa voix tisse en toi un sortilège doux et irrésistible. ♗ Léo

Willkommen haus ; w/Cupcake  7d36d25f6f7ec8cfb17eeda01b5046685653f7f6

Co fondateur ♗ D'une entreprise de construction et rénovation extrême avec Landon.

Mercenaire ♗ Ancien légionnaire, tu as fondé ton propre commando et escouade: The Black Skull Commando ⋮ Squad

Ouest ♗ Ranch familial, tu t'y es installé à ton retour. Avec les allers retours de ton père en prison, tu ne te voyais pas séparer de cette demeure familiale. Elle est le vestige de tant de souvenirs et un point d'accroche de votre famille. D'autant plus, qu'il est aussi devenu un point de rendez-vous pour cette seconde famille que tu as pris soin de monter de toutes pièces


Willkommen haus ; w/Cupcake  J9ql
First and last love ♗ Une âme sœur est quelqu'un qui a des serrures adaptées à nos clés et des clés adaptées à nos serrures. Amour immatériel et éternel, animées par la même passion nos âmes s'aiment. Elles ont des conversations que les mots ne pourraient jamais décrire. ♗ Bibou

♗ Ton âme ne se matérialise que dans les armes blanches, tu excelles dans ce domaine
♗ Grand fan de basket
♗ Grand passionné de mythologie
♗ Hadès, ton American Bully XL est la prunelle de tes yeux
♗ Ta tribu est ton oxygène
♗ Tu disposes d'un QG pour ton commando
♗ Combattant MMA depuis son jeune âge



Fréquente ♗ Aussi souvent que je le peux, mais je jette toujours un coup d'oeil rapide quand le temps me prend de court

great member
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MessageSujet: Re: Willkommen haus ; w/Cupcake Willkommen haus ; w/Cupcake  EmptyDim 4 Aoû - 18:58#


Willkommen haus ♗ 15 août 2024

Tu te trouves dans un endroit sombre et froid, aux allures toutes familières, un mélange étrange entre ta propre maison et la suite de Léo. Les murs sont déformés, s’étirant et se contractant comme s’ils étaient vivants. Une lumière blafarde éclaire faiblement la pièce, projetant des ombres oppressantes. Tu entends des voix lointaines, des murmures indistincts qui semblent se rire de toi. En te rapprochant, tu l’aperçois, cet homme qui laisse à l’heure actuel ton cœur meurtri. Il se tient au bout d’un long couloir, mais chaque fois que tu essayes de l’atteindre, le couloir s’allonge encore et encore. De son regard perçant, il se tourne vers toi, son visage est neutre, mais il reflète une indifférence glaciale. Un silhouette au visage flou apparaît soudainement, son bras entourant ton frenchie d’un sourire victorieux. Tu sens une rage et une tristesse écrasantes monter en toi. Tu essaies de crier, mais aucun son ne sort de ta bouche. Tes pieds sont comme enracinés au sol, t’empêchant de bouger. Cette silhouette murmure à son oreille, et bien que les mots soient inaudibles, tu sais qu’ils parlent de toi, laissant un rire cruel répercuter sur les murs comme un écho infini. La scène change alors brutalement. Tu es maintenant dans une forêt dense, les arbres se refermant sur toi comme une cage. Le sol est couvert de feuilles mortes, chaque pas écrasant les souvenirs de batailles passées. Au centre de cette forêt, une clairière éclairée par une lumière cruelle rélève une silhouette familière : ta jumelle. Elle est là, entourée de figures menaçantes, des ombres indistinctes aux yeux rouges comme des braises. Tu essayais de courir vers elle, de la sauver, mais tes pieds refusent de bouger. Tu sens une main invisible te retenir, te forçant à assister impuissant à la scène. Les figures se rapprochent, leurs rires moqueurs résonnant dans l'air. Tu cries son nom, mais aucun son ne sort de ta bouche. Tu vois la terreur dans ses yeux, une terreur que tu ne peux apaiser. Alors que les ombres se referment sur elle, elle se tourne vers toi, une dernière fois, avec un regard de désespoir absolu. La lumière dans ses yeux s'éteint et la forêt disparaît dans un tourbillon de ténèbres. Tu te retrouves seul, au milieu de l’obscurité de cette forêt, la dépouille de ta jumelle à tes pieds. La réalité de ta solitude te frappe de plein fouet, une douleur sourde et insupportable te transperçant le cœur.

Tu te réveilles en sursaut, le cœur battant à tout rompre, ton corps trempé de sueur froide qui coule sur ton front. Le goût amer de la peur, de l'impuissance, du désespoir et de la trahison persiste, même éveillé. Ce cauchemar laisse une empreinte indélébile, un rappel cruel de tes échecs et de tes pires craintes. Tu prends quelques secondes pour respirer et retrouver tes esprits. Tu te reconnectes avec ton environnement et te laisses le temps de comprendre que ton esprit te joue des tours. Le silence de la nuit est oppressant. Le murmure du vent à travers les arbres, le craquement lointain d'une branche, la tranquillité des vagues. Tu te redresse lentement, essuyant machinalement la sueur de ton front. Chaque nuit, c'est la même chose. Les mêmes rêves qui te hantent, les uns après les autres, te ramenant toujours à ce jour fatidique où tout a basculé dans ta vie. Tu te lèves, attrapant ton journal posé sur ta table de chevet. Il s'assoit à sur ton lit, la lueur tamisée de la lampe de chevet projetant des ombres dansantes sur les murs de ta chambre. Les pages du journal sont déjà remplies de souvenirs, de peurs et de regrets. Tu saisis ton stylo, cherchant à capturer sur le papier l'essence même de tes cauchemars. Les mots coulent, mais ils ne parviennent pas à apaiser ton esprit tourmenté, à exorciser tes démons. Tu le sais, dans ce monde meurtri, tes luttes et tes peurs sont loin d'être terminées.

Lorsque les premiers rayons du soleil filtrent à travers tes rideaux, tu te sens à peine soulagé. La nuit a été longue, et tu sais que le jour ne sera guère plus clément. Tu refermes ton journal, le rangeant soigneusement sur ton étagère aux côtés d’une dizaine d’autres. C'est un rituel, un acte de foi en ta propre résilience. Tu descends les escaliers, tes pas résonnant dans la maison silencieuse. La cuisine est déserte, comme toujours à cette heure. Tu prépares ton café, espérant que la chaleur amère de la boisson chassera les résidus de ton esprit. Alors que tu t’assieds sur ta terrasse, tu contemples la vue sur l’océan, le ranch s'étendant à perte de vue. Cet endroit est à la fois une bénédiction et une malédiction, un sanctuaire et une prison. Après avoir avalé ton café, tu te plonges corps et âme dans ton travail après une bonne séance de sport. Les heures passent, le soleil montant haut dans le ciel. Tu ne t'accordes que de brèves pauses, ton esprit constamment occupé par tes responsabilités. Cependant, malgré tes efforts, une part de toi reste constamment sur le qui-vive, à l'affût.

Vers midi, tu lèves le bout de ton nez pour un repas rapide. La solitude du ranch est pesante aujourd’hui, mais tu préfères cela à la compagnie de ceux qui ne peuvent comprendre ta douleur du moment. Le silence est devenu ton compagnon le plus fidèle, un reflet de ton propre état intérieur. Tu entames l’après-midi de manière similaire, chaque moment une lutte pour maintenir une façade de normalité. Tu t'efforces de garder ton esprit occupé, de ne pas succomber à la spirale de tes pensées. Tu prends enfin une douche rapide, espérant que l'eau chaude pourra apaiser tes muscles tendus et son esprit agité. En t'habillant, tu aperçois ton reflet dans le miroir. Tes traits marqués par la fatigue, les yeux hantés par des souvenirs que tu préfères oublier. Si Cutie était là, elle n’aurait besoin que d’un simple coup d’oeil pour connaître la nature de ton tourment. Pourtant, tu te forces à te redresser, à affronter l’extérieur avec la même détermination inflexible. Tu arrives en ville, te fondant dans le quotidien des habitants. Tu y passes une petite heure, ta présence étant nécessaire au sein de ton QG. En repartant, tu en profites pour y faire quelques courses, évitant les conversations prolongées et préférant la solitude de tes pensées, comme à ton habitude.

La journée a bien avancée lorsque tu sors de ta voiture et que tes pieds se plantent dans le sol de ton ranch avec la lourdeur du poids qui pèse sur tes épaules. Refermant la portière avec précaution, le calme trompeur de l’endroit contraste avec ton tumulte intérieur que tu ne parviens jamais à apaiser complètement, du moins, plus maintenant. Mais alors que tu t’avances, une voix, douce, fragile et affreusement familière, se fait entendre, perçant le voile de tes pensées. Ce simple murmure te fait l’effet d’un choc électrique, parcourant ton corps et réveillant chaque fibre de ton être. Tu te retournes brusquement, tes yeux cherchant frénétiquement l’origine de cette voix. Là, prêt de votre vieille balançoire de votre enfance, tu la vois. Cutie. Lucynda. Ta sœur jumelle, disparue depuis maintenant cinq longues années. Le temps semble se suspendre. Tu restes un moment figé, incapable de croire à ce que tu vois. C'est bien elle, tangible et réelle, le fantôme de tes nuits les plus sombres devenu chair et os. Une vague d'émotions contradictoires t'envahit : une joie pure et dévastatrice, mêlée à la douleur des années d'angoisse et de perte. Tu avances lentement, chaque pas pesant lourd de signification. Tes yeux ne quittent pas ceux de Cutie, tes pensées tourbillonnant dans un chaos d'espoir et de crainte. En t'approchant, tu vois les larmes rouler sur les joues de sa sœur, et ton cœur se sert avec une intensité douloureuse. La vision de cette fragilité et de cette force mêlées réveille en toi ton instinct protecteur irrépressible. La gorge nouée par l’émotion, tu ne retiens plus tes pas, tu les laisses te guider à elle dans une certaine précipitation. Ce n’est qu’à quelques centimètres d’elle que tu t’arrêtes. Tu t’agenouilles devant cette balançoire, cherchant à capter son regard, à t’assure que ce n’est pas le fruit de ton imagination, un rêve, une illusion cruelle.

Ton regard dans le sien, et soudain les années de séparation semblent disparaître. Elles se dissolvent comme neige au soleil. « Cutie... » Tu murmures, d’une voix brisée par l’émotion. C’est comme si ce simple mot résumait tout ce que ton cœur ressentait depuis si longtemps. Avec une délicatesse infinie, tu prends la main de ta sœur dans la tienne, tes doigts tremblant sous le poids du soulagement et de la tendresse accumulés durant cette longue attente. « Je n’arrive pas à y croire… C’est vraiment toi… Tu es enfin là. » Les larmes débordent, incontrôlables, traçant des sillons le long de tes joues. Avec une délicatesse infinie, tu effleures la joue de ta jumelle, essuyant une larme avec la douceur d'un rêve, comme si chaque geste était une tentative de capturer et de transmettre tout l’amour que tu ressens. Les mots semblent dérisoires face à l’ampleur de ton émotion, mais tu espères que tes gestes sauront exprimer ce que les mots ne peuvent pas. En serrant doucement sa main, chaque pression devient une déclaration silencieuse de tout le courage et de la tendresse que tu as gardés en réserve durant son absence. Tu cherches à lui transmettre toute la force et l’amour que les années t’ont appris à apprécier davantage.

Avec un geste empreint de vulnérabilité, tu poses ton front contre le sien, ton souffle tremblant « Dis-moi que c’est vrai… Dis-moi que je ne suis pas en train de rêver… Que je n’hallucine pas ... » Tes larmes se déchaînent, se mélangeant dans un torrent de joie et d’angoisse, traduisant la profondeur de la douleur et du désir qui ont marqué votre séparation. Chaque goutte représente un fragment des années passées dans l'attente, des espoirs et des prières, enfin concrétisés dans cet instant miraculeux de retrouvailles. Enfin, tu te décides à la prendre dans tes bras, et tout autour de toi semble disparaître. La chaleur de son corps contre le tien, la sensation familière de ses bras qui t’enveloppent, te transporte dans un monde où le temps s’est arrêté. Tu fermes les yeux, laissant chaque émotion se libérer pleinement. La sensation est unique et inégalée : te retrouver dans ses bras te donne le sentiment de retrouver une partie de toi-même que tu avais perdue. C’est comme retrouver une âme sœur, une moitié qui complète ton être, une connexion profonde qui semble transcender les années de séparation. La tendresse et la chaleur qui t’entoure t’offrent un sentiment de plénitude, d’être enfin complet après une longue période d’absence. En serrant fort contre toi cette personne qui représente tant pour toi, tu ressens un soulagement profond, comme si une partie manquante de ton cœur avait été retrouvée. C’est un instant de pure joie et de sérénité, où tout ce qui a été souffrance et attente se fond dans un bonheur intense et palpable. « Je t’ai cherchée partout… Chaque jour, je n’ai jamais perdu espoir de te revoir. » À nouveau, tu murmures, la voix chargée d’émotion et de reconnaissance. Tes larmes continuent de couler, maintenant un torrent de bonheur et d’allégresse, chaque goutte représentant des années de désespoir en une joie éclatante. Les retrouvailles ne sont pas seulement un moment de bonheur, elles sont la réaffirmation d’une connexion indestructible, un retour à la complétude que seule une véritable rencontre peut offrir.

PAR ALCARA.

_________________
Memento mori
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Heidi Gusmán-Gore
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Siobhan (Fitzgerald) Adelson ║ Delia Adelson ║ Sawyer Salomon ║ Shelby Clarke ║ Sofia Villanueva ║ Soraya McKenna ║ Adaline Sharp ║ Stanislas Harlow ║ Magdalena Pastore ║ Ezio Butler ║ Nicole Lawson

Il y a vingt-neuf ans, j’ai poussé mon premier cri aux côtés de mon frère jumeau ; Ace. Je suis née le 16 novembre 1994.

Autrefois, je filais le parfait amour avec Adrian, j’ai décidé de parcourir l’Europe avec des amis durant l’été 2019. Je l’ai regardé avec un grand sourire sans me douter un seul instant, que ce serait la dernière fois que je le verrais. J’ai emprunté une route inconnue, sur un coup de tête, sans prévenir personne, dans un des petits villages du Pérou, bordant le fleuve Amazone d’Iquitos, jusqu’à ce qu’elle me sauve d’une mort certaine.
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L’amitié entre Christa et moi a été immédiate, naturelle, mais mon coeur à commencer à battre d’une toute autre manière, à son égard et jusqu’à ce que ma mémoire défaillante gâche tout, nous vivions secrètement notre histoire d’amour depuis trois ans. Je suis à présent célibataire bien que mon cœur lui appartiendra toujours…

Avant ma disparition, je faisais mes études en éducation spécialisée pour les enfants, je faisais également mes stages en garderie avec rémunération et travaillais aussi dans un petit restaurant, pour payer les factures universitaires. Après ma disparition, j’ai travaillé dans une ancienne école, réaménagée en hôpital de fortune pour ce petit village, au Pérou, où j’ai élu domicile pendant cinq ans. Maintenant de retour au bercail parmi les miens, je suis une éducatrice de « The flight of butterflies » Day Care du centre-ville de Monterey
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✧✦ J’ai un piercing sur la langue depuis l’âge de 16 ans

✧✦ J’ai un tatouage représentant le soleil ☼ sur ma nuque avec l’inscription Live by the Sun, tandis que mon frère jumeau possède la Lune ☽ Love by the Moon.

✧✦ Je pique les t-shirts de Ace depuis toujours.

✧✦ J’ai souvent le look d’un garçon manqué.

✧✦ Je parle couramment l’espagnol et j’ai quelques bases en français.

✧✦ J’ai été frappée par la foudre et cela a causé des séquelles irréversibles. (Mémoire altérée, maux de tête fréquents, troubles cardiaques avec arythmies & angoisses permanente dès qu’il y a de l’orage)

✧✦ J’ai adopté une alimentation plus saine, ce qui me permet d’avoir une espérance de vie plus importante qu’auparavant.

✧✦ Je ne bois pas d’alcool, ni ce qui est à base de caféine.

✧✦ J’ai une cicatrice de dix centimètres sur le flanc droit suite à une chute du haut d’un arbre il y a deux ans.

✧✦ Je suis incapable de m’endormir sans Bigoudi, un petit ours en peluche que j’ai confectionné avec l’aide de Christa pendant ma convalescence.

✧✦ Très énergique, je n’ai pas besoin de beaucoup d’heures de sommeil pour être en forme.

✧✦ Je porte une croix autour de mon cou depuis ma plus tendre enfance. Elle ne me quitte jamais malgré que je ne sois pas croyante.

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Willkommen haus

❝ Elle prend la plume pour raconter, pour que les souvenirs revivent, que les traces restent. Pour que le livre, finalement, soit plus fort que la vie qui déraille ❞



Jeudi 15 août 2024.

Freud a dit un jour que les souvenirs oubliés ne sont jamais réellement perdus. Ils sont quelque part, en nous. Profondément cachés, ou mis soigneusement à l’abri. Parfois, l’origine de l’oubli peut-être volontaire afin de se protéger d’une douloureuse épreuve, d’un traumatisme intentionnel ou non. Parfois, c’est malgré nous ou contre nous, car nous n’avons pas choisi d’oublier. Par exemple, je n’ai pas choisi d’oublier mes souvenirs ou ma vie d’avant. La foudre m’a traversé le corps tout entier et m’a privée de mon identité pendant cinq ans. A l’heure d’aujourd’hui, elle m’empêche toujours d’accéder complètement à mes souvenirs. Je sens bien que plus j’essaie, plus mon esprit se défend et moins j’ai de patience. Pourtant, ça fait des mois que ça dure : par ci, par là, je me rappelle. Des flash dont je ne connais pas la signification. Des rêves dont je ne connais pas la finalité. Tout est mélangé, sans dessus-dessous. J’ai parfois l’impression —sous la colère— d’avoir tout retourner dans ma tête et que je ne suis plus capable d’y mettre de l’ordre.

Pour tout remettre en ordre, je sais que l’endroit où je me trouve présentement en est la clé. Cette demeure m’est familière et pas seulement pour l’avoir vu dans mes rêves, à de nombreuses reprises j’en suis certaine. Ce lieu m’apaise presque instantanément, lorsque je descends du taxi. J’y retrouve même une balançoire sur le côté de la maison. Un vieux pneu de tracteur relié à l’aide d’une corde, à un arbre sans aucun doute, centenaire. J’en ai vu de tous les âges, au Pérou mais surtout plus grand, plus imposant. Ma vie là-bas ne me semblait pas aussi compliquée, que depuis que je suis arrivée ici. Tout est si différent. La culture, le mode de vie, les priorités. Rien n’est pareil et ça me fait peur. Vivre avec des impressions/sensations sans pour autant pouvoir y trouver un sens, c’est déstabilisant. C’est conflictuel, en moi. Constamment, je me bats avec Lucynda. Constamment, je négocie avec Heidi. Laquelle finira par l’emporter ? Je l’ignore. J’essaie juste… de vivre avec. J’essaie d’apprivoiser celle que j’étais et celle qu’on a voulu que je sois. Autant dire qu’à l’heure actuelle, ce n’est pas envisageable, le conflit est bien trop violent pour parvenir à une entente cordiale.

Alors, je préfère m’abandonner sur le peu de souvenir que j’ai de cette balançoire, quand j’entends du bruit. Une personne vient d’arriver au ranch et j’imagine que je vais devoir faire face à César Gore. Mon père. L’un de mes premiers souvenirs a été son incarcération. Je ne me souviens pas de grand-chose, mais j’ai senti au plus profond de mon âme à quel point son départ forcé m’avait anéantie. Mais quand je réalise qu’il ne s’agit pas de cet homme, mais plutôt d’une personne tout aussi importante dans ma vie (si pas plus), j’ai beaucoup de mal à retenir mes émotions. Je suis submergée par la joie, la peur, le soulagement… l’amour… Le jeune homme qui me fait face, qui avance doucement en ma direction n’est autre que ma moitié. Cette autre partie de mon être que je croyais broyée à jamais. J’ai les souvenirs en vrac oui, mais lui… Lui, je me souviens très distinctement qui il est et ce qu’il représente pour moi. Lui et moi, nous avons partagé la même cellule, le même utérus. Nous avons partagé l’essence même de notre âme, simplement coupée en deux pour qu’existe en ce monde Horacio et Lucynda. Il est mon tout, mon roc, ma raison de vivre et j’avais perdu l’essentiel de mon existence pendant cinq ans. A présent, je ne retiens aucune larmes, je les laisse m’envahir pleinement. Il aura fallu un quart de seconde à Ace pour qu’il guérisse les blessures invisibles, qu’’il recolle les morceaux de mon esprit éparpillé. Du moins, tout ce qui nous concerne, nous. Juste lui et moi. Et c’est déjà pas si mal.

Á genoux devant moi, je ne quitte pas Horacio des yeux. Je manque surtout de mots. Le vocabulaire étant obsolète de mes lèvres pour l’instant, je n'avais pas entendu mon surnom depuis des années et une fois encore, j’arrive à percevoir de nouveau le fil de mon existence d’autrefois : mon départ pour l’Europe afin de le retrouver lui, comme à chaque année depuis son départ. Je n’étais pas seule pendant son absence mais j’ai très vite compris que ma vie était liée à la sienne et que peu importe où il se trouvait, tant que je n’étais pas physiquement à ses côtés, il manquerait toujours une part de moi, dans mon quotidien. C’est étrange de constater qu’un tel lien soit si fort au point de ne pas être complet quand l’autre n’est pas là. Et j’ai vécu avec un vide sidéral en moi sans en comprendre la cause, ces dernières années. Il a suffi d’un seul regard pour que je puisse enfin refermer la plaie béante de ma poitrine. L’émotion est vive, je peux nettement la sentir dans ses gestes, dans ses paroles, dans le tremblement de sa voix. Je peux même la lire à travers ses yeux mouillés. Je ferme instinctivement les miens lorsque nos fronts se touchent. Je laisse un long soupir s’échapper de mes entrailles. Je me sens soulagée, complète.

Je me sens simplement à ma place.
Chez moi.

C’est encore plus étrange pour moi de me dire que je suis chez moi. Que ceci est mon foyer. Que mon jumeau est mon foyer, parce que malgré les apparences, j’ai vécu pendant cinq ans, à distance de mon sang mais j’avais trouvé mon foyer auprès de Christa. Elle me manque. Terriblement. A chaque instant, je me demande si j’ai pris la bonne décision en préférant me taire et m’enfuir alors qu’elle compte énormément pour moi. Seulement, à cet instant, c’est de Ace dont j’ai terriblement besoin. J’ai besoin qu’il panse mes blessures, qu’il guérisse mes défaillances et, un jour peut-être, je trouverai la paix en pensant à Mi Vida. Je murmure à mon tour, entre deu sanglots :

Tu ne rêves pas.

Et j’en connais tout un rayon sur les rêves. Qu’ils soient bons ou mauvais. Qu’ils soient vrais ou faux. Ils ont été des compagnons parfois exécrables, parfois adorables, pendant ce temps où je n’étais pas chez moi. J’ai pris du temps à déchiffrer certains d’entre eux, même si aujourd’hui, rien n’est clair, tout reste à découvrir. Ou à redécouvrir, plutôt. Impossible d’adoucir mes pleurs, comme si ce torrent à chaudes larmes n’avait pas de fin. Mes plaintes se mélangent à celles de mon frère tant aimé. Il n’y a que ses bras, autour de moi, qui semblent apprivoiser la tempête qui fait rage. Je n’ai pas envie de me détacher de lui. J’ai surtout envie qu’il me garde contre lui, pour toujours. J’ai si peur. Peur que ça ne soit qu’un mirage, qu’un rêve supplémentaire qui ne connaît pas de fin heureuse. J’ai cherché si longtemps… sans savoir ce que je cherchais réellement. Et au fond, le passé n’a plus d’importance. En tout cas, certains aspects du passé n'ont plus lieu d’être. Tout ce qui compte maintenant, c’est de retrouver mon âme toute entière. Le serrant davantage contre moi, je n’arrive toujours pas à m’arrêter de pleurer :

Je suis désolée, Ace. Je suis désolée…






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❝ Little do you know I know you're hurting while I'm sound asleep Little do you know All my mistakes are slowly drowning me Little do you know I'm trying to make it better piece by piece Little do you know I'll love you till the sun dies ❞
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Horacio Gore
Horacio Gore
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Noxel ♗ She
Le beau Louis Darcis
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Cassiopéa ♗ Irini ♗ Adonis ♗ Uriah

Vingt-neuf automnes ♗ Scorpion dans l'âme, le 16 novembre fut le plus beau jour en te faisant les meilleurs des cadeaux, et aujourd'hui, avec le retour ta jumelle, son symbole s'est amplifié. ♗ Cutie

Envouté ♗ Sous le regard profond d'un homme, ton cœur s'égare et se laisse envoûter, captif d'un charme indéfinissable. Chaque murmure de sa voix tisse en toi un sortilège doux et irrésistible. ♗ Léo

Willkommen haus ; w/Cupcake  7d36d25f6f7ec8cfb17eeda01b5046685653f7f6

Co fondateur ♗ D'une entreprise de construction et rénovation extrême avec Landon.

Mercenaire ♗ Ancien légionnaire, tu as fondé ton propre commando et escouade: The Black Skull Commando ⋮ Squad

Ouest ♗ Ranch familial, tu t'y es installé à ton retour. Avec les allers retours de ton père en prison, tu ne te voyais pas séparer de cette demeure familiale. Elle est le vestige de tant de souvenirs et un point d'accroche de votre famille. D'autant plus, qu'il est aussi devenu un point de rendez-vous pour cette seconde famille que tu as pris soin de monter de toutes pièces


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First and last love ♗ Une âme sœur est quelqu'un qui a des serrures adaptées à nos clés et des clés adaptées à nos serrures. Amour immatériel et éternel, animées par la même passion nos âmes s'aiment. Elles ont des conversations que les mots ne pourraient jamais décrire. ♗ Bibou

♗ Ton âme ne se matérialise que dans les armes blanches, tu excelles dans ce domaine
♗ Grand fan de basket
♗ Grand passionné de mythologie
♗ Hadès, ton American Bully XL est la prunelle de tes yeux
♗ Ta tribu est ton oxygène
♗ Tu disposes d'un QG pour ton commando
♗ Combattant MMA depuis son jeune âge



Fréquente ♗ Aussi souvent que je le peux, mais je jette toujours un coup d'oeil rapide quand le temps me prend de court

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MessageSujet: Re: Willkommen haus ; w/Cupcake Willkommen haus ; w/Cupcake  EmptySam 24 Aoû - 11:40#


Willkommen haus ♗ 15 août 2024

Extrait du journal de Ace "Cutie ou l’étoile brillante dans l’immensité de mon ciel obscurci. Elle n'est pas simplement une sœur, mais la lueur de l’aube qui perce ma nuit la plus profonde, la mélodie douce qui apaise les tempêtes de mon âme. Depuis le premier souffle partagé, elle est devenue une extension de moi-même, un fragment d'éternité qui résonne avec chaque battement de mon cœur. Elle est le reflet de mon âme, le fragment d’humanité qui donne sens à mes batailles intérieures et à mes engagements les plus profonds. Dans le grand théâtre complexe de ma vie, Cutie est la lumière qui perce mes ténèbres, le fil d’Ariane qui me guide à travers les labyrinthes de mes doutes et de mes peurs. Depuis notre naissance, on partage un lien unique, transcendant les simples liens du sang pour devenir un véritable tandem d’existences entrelacées. Les rires partagés, les secrets murmurés sous la couverture de la nuit, et les jeux insouciants du passé sont les pierres angulaires de mon bonheur, des éléments essentiels qui m’ont façonné et m’ont appris ce que signifie vraiment l’amour et la loyauté. Dans mes moments d’obscurité et de doute, Cutie est la brume légère qui enveloppe mes pensées, l’écho réconfortant des souvenirs d’enfance qui illuminent mes nuits les plus noires. Sa présence, même lorsque la distance nous sépare, est une mélodie persistante dans le silence de mon cœur. Elle est l'ancre qui me garde en équilibre, la brise apaisante qui chasse mes tempêtes intérieures. Elle est mon refuge, ma boussole morale, et le miroir dans lequel je vois tes propres forces et faiblesses. Lorsque je suis confronté aux horreurs dont je suis capable, à la brutalité et à la violence, c’est elle qui m’aide à garder mon humanité intacte. En elle, je trouve la vérité profonde de ma propre âme, le reflet de mon être le plus intime, et la confirmation que, malgré les épreuves, l’amour familial est une force sacrée et indestructible.

Mais sans elle, que suis-je réellement ?

Sans elle, je me sens comme un ciel nocturne parsemé d’étoiles, un vaste cosmos qui s’étend à l’infini, mais dont les étoiles sont voilées, éteintes, incapables de briller. Je suis ce ciel, majestueux et vaste, plein de potentiel et de mystère, mais privé de l’éclat vital qui donne sens et direction à l’obscurité. Les étoiles, pourtant présentes, sont ternies par une absence incommensurable, elles ne scintillent plus, et l’immensité du ciel ne fait qu’accentuer le vide, le silence, la solitude. Le cosmos reste beau et vaste, mais il est dépourvu de lumière, de chaleur, et de vie. Cette absence de Cutie me laisse dans une obscurité mélancolique, une immensité qui n’est plus réconfortante mais déconcertante et froide. Je suis également comme un jardin sans fleurs, un espace autrefois luxuriant et vibrant qui se trouve désormais stérile, figé dans un hiver éternel. Le jardin, en son temps plein de couleurs éclatantes et de parfums enivrants, est devenu un paysage de déclin, où chaque branche est dénudée et chaque pétale manquant. Ce jardin, symbolisant la beauté et la croissance, est devenu un lieu de désolation, un terrain où les souvenirs d’un passé florissant ne sont que des ombres persistantes. La vitalité et la splendeur ont cédé la place à une tristesse inexprimable, ce jardin, malgré sa forme intacte, est désormais un lieu sans vie, un souvenir d’une époque où la beauté et la joie régnaient en maître. Enfin, sans elle, je suis un cœur sans sa pulsation essentielle, une machine dont le moteur a cessé de battre au rythme de l’amour et de la vie. Mon cœur, ce centre névralgique de mes émotions et de mon existence, est resté figé dans un état de stagnation, incapable de ressentir les battements réguliers qui insufflent la vie et la passion dans chaque instant. Il est comme un organe défaillant, dont la fonction vitale est interrompue, incapable de faire circuler le sang qui donne vie et sens. L’absence de Cutie laisse ce cœur en apnée, un espace où la chaleur et le rythme qui animent l’existence sont suspendus, créant un vide perpétuel. Ce cœur, pourtant capable de sentir, reste en quelque sorte endormi, privé de l’énergie essentielle qui le maintient en vie et le rend complet.

Qu’est-ce que ça veut dire en fin de compte ?

Dans son absence, je suis donc une constellation sans éclat, un paysage floral sans couleur, et un cœur sans vie. Je suis marqué par la dichotomie de ce que j’étais autrefois et ce que je suis devenu sans elle : une existence dépourvue de lumière, de beauté, et du rythme qui donnent véritablement sens à ma vie. La douleur de son absence est un gouffre insondable, une ombre persistante qui noircit les contours de mon existence.

Et pourtant...

Chaque pensée de Cutie est une étoile filante dans le ciel nocturne de mes espoirs, une promesse que même dans les moments les plus désespérés, la lumière peut encore exister. La retrouver serait comme voir un lever de soleil après une nuit sans fin. Ses bras redeviendraient ce sanctuaire où je trouves refuge, où les cicatrices du passé se verraient doucement panser par la chaleur de son étreinte. Chaque regard échangé serait une révélation, une communion silencieuse qui redonne vie à des fragments d’un soi oublié. En elle, je retrouverai non seulement le réconfort de son amour inconditionnel, mais aussi la résilience d’un lien qui transcende le temps et la distance. Cutie est l’énigme précieuse qui complète le puzzle de mon existence, la partie manquante qui rend l’ensemble cohérent et entier. En sa présence, je retrouverai une paix que je crois perdue, une harmonie qui rétablirait l'équilibre brisé de mon cœur. Elle serait la plume douce qui écrit les chapitres heureux d’une histoire réconciliée, la symphonie qui apaise les discordes d’un monde tourmenté. Elle serait le souffle frais qui ravive mes jours épuisés, la promesse de la continuité dans une existence souvent marquée par les interruptions et les pertes."

Plongé dans un tourbillon de sentiments contradictoires, tu ressens chaque battement de ton cœur comme une décharge électrique. En ce moment de retrouvailles avec Cutie, le monde extérieur semble se dissoudre, laissant place à une bulle intime où chaque émotion devient palpable. La chaleur de la journée qui a précédé ce moment de retrouvailles est loin derrière toi, remplacée par une fraîcheur réconfortante et apaisante. L’air qui vous entoure est empreint d’une douceur presque irréelle, comme si le monde entier a suspendu son souffle pour permettre à cet instant de se dérouler sans interruption. Les rayons du soleil, qui filtent à travers les feuilles des arbres, créent des motifs mouvants sur le sol, dansant comme des ombres fantomatiques au rythme des émotions tumultueuses. Alors que tu la serres contre toi, tu peux sentir le poids des années de séparation se dissiper lentement. Ton corps est tendu, chaque muscle vibrante d’une émotion intense, et tes bras, puissants et protecteurs, se resserrent autour de ta sœur comme une forteresse contre la douleur et l’incertitude du passé. Tu te perds dans la douceur de ses cheveux, dont l’odeur de ta propre sœur est à la fois familière et étrangement nouvelle après toutes ces années. C’est un parfum d’enfance, de sécurité, d’un foyer perdu et retrouvé en un instant. Chaque souffle que tu prends est empreint de la joie pure de ce moment que tu as presque oublié à force de l’espérer. Tu fermes les yeux, essayant de capturer chaque détail de cet instant fragile, de le graver dans ta mémoire comme le plus précieux des trésors. En voyant Lucynda pleurer contre toi, tu te sens envahi par une vague de soulagement mêlée à une profonde douleur. Tes bras, qui étaient toujours si réticents à accueillir qui que ce soit avec cette intensité, se resserrent instinctivement autour de sa sœur. Tes mains, tremblantes mais pleines de détermination, parcourent doucement son dos, cherchant à lui transmettre tout l’amour que tu lui portes. Tu es surpris de la sensation de chaleur que tu ressens, comme si chaque étreinte, chaque contact physique, était une tentative désespérée de combler le vide laissé par sa longue absence. Tes doigts glissent le long de ses épaules, essayant de transmettre tout l’amour et la protection que tu as accumulés pendant toutes ces années.

Ses murmures, à peine audible au milieu des sanglots, résonnent dans ses oreilles, percent le silence étouffant qui vous entoure. Tu ressens une douleur vive dans ta poitrine, un mélange déchirant de compassion et de chagrin pour elle. L’injustice de ta souffrance passée et la longueur de son absence semblent s’effacer devant la réalité de sa présence maintenant. C’est comme si chaque larmes qu’elle verse, chaque mot qu’elle prononce, effaçait une partie de la distance qui s’était creusée entre vous. Tu ne rêves pas. Ces mots, empreints d'une vérité douloureuse, résonnent dans ton esprit comme une vérité inébranlable. Tu te sens submergé par une vague d’émotions qui t’arrache les mots, les larmes et toute semblance de contrôle. Le flot ininterrompu des larmes de Cutie se mêle aux tiennes. Tu as attendu ce moment avec impatience et angoisse. En voyant son visage déformé par la douleur et le soulagement, tu es accablé par une vague de chagrin. Les souvenirs de toutes les nuits passées à te demander si elle était en sécurité, les moments de désespoir où tu t’accrochais à l’idée de la retrouver, te reviennent en mémoire. Tout cela semble finalement se cristalliser en cette rencontre poignante.

L’instant semble suspendu. Les sons environnants, le chant des oiseaux, le bruissement des feuilles, le léger murmure du vent et même le fracas des vagues se mêlent à la mélodie des pleurs partagés, créant une symphonie fragile qui semble appartenir uniquement à vous. Tu fermes, une nouvelle fois, les yeux un instant, te concentrant sur les sensations présentes, tentant de graver cette scène dans ta mémoire comme un précieux souvenir. Quand tu te recules légèrement pour observer son visage, les larmes qui roulent encore sur ses joues sont un rappel cruel de tout ce que vous avez perdu et de tout ce que vous retrouvez. Tu utilises tes pouces pour essuyer les larmes de ses joues avec une douceur presque révérencieuse, comme si tu pouvais effacer les marques laissées par ces années de silence. « Ne t’excuse pas. Tu es là maintenant, et c’est tout ce qui compte. » Ta voix est empreinte d’une tendresse profonde, presque timide, malgré l’intensité de tes émotions. Tu es conscient que tes paroles ne sont que des échos de la vérité que tu ressens. Tout ce que tu veux, c'est qu'elle sache que tu est là, prêt à panser les blessures du passé avec l’amour incommensurable que tu lui portes. Tu cherches à croiser son regard, à lui faire comprendre à quel point tu es heureux de la retrouver et que tout n’appartient désormais qu’au passé. « Regarde-moi Cutie. On est là, ensemble, et pour toujours à partir de maintenant. Juste… » Tu le dis d’une voix douce avant que tes propres mieux ne viennent la déchirée, tentant d’essuyer tes propres larmes. « C’est moi qui suis désolé. Désolé de pas avoir su te trouver. Désolé de pas avoir su faire mieux, faire plus. Désolé ce que tu as dû traverser. Je suis désolé pour toi. Je m’en veux tellement. J’aurais dû être là. J’aurais jamais dû partir. J’aurais dû rester auprès de toi. Alors, promet moi que tu ne repars pas, promet moi  que rien ne nous séparera jamais à nouveau parce que moi je t’en fais la promesse. » Tes larmes coulent librement sur tes joues avec une intensité nouvelle. Entre tristesse, douleur et bonheur, tes émotions se déversent sans retenue sous des perles d’eau salées. Tu n’as jamais été aussi vulnérable, ni aussi entier, que dans ce moment précis.

Tu la serres contre toi, ressentant le besoin de sentir la chaleur de son corps contre le sien comme un baume apaisant. Le passé est encore là, une ombre persistante, mais en cet instant, tu trouves une paix que tu pensais perdue à jamais. Les bras autour de ta sœur, tu te sens enfin complet, comme si chaque fragment épars de ta vie avait retrouvé sa place dans le grand puzzle de votre existence commune. « Je t’aime Cutie. Je t’aime plus que tout. » Tu ressentais un grand besoin de lui dire, alors dans un soupire, ces mots t’échappent, dans ce moment empreint de profondeur et de sincérité. Il devient un nouveau point de départ. La douleur semble petit à petit laisser place à l’espoir d’un avenir partagé qui se dessine avec une clarté réelle.


PAR ALCARA.

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Memento mori
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Heidi Gusmán-Gore
Heidi Gusmán-Gore
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Psyko + elle
La ravissante Lucy Boynton
Wildheart_♡ (ava) Psyko (crackship) Fairewaether (Sign)
Siobhan (Fitzgerald) Adelson ║ Delia Adelson ║ Sawyer Salomon ║ Shelby Clarke ║ Sofia Villanueva ║ Soraya McKenna ║ Adaline Sharp ║ Stanislas Harlow ║ Magdalena Pastore ║ Ezio Butler ║ Nicole Lawson

Il y a vingt-neuf ans, j’ai poussé mon premier cri aux côtés de mon frère jumeau ; Ace. Je suis née le 16 novembre 1994.

Autrefois, je filais le parfait amour avec Adrian, j’ai décidé de parcourir l’Europe avec des amis durant l’été 2019. Je l’ai regardé avec un grand sourire sans me douter un seul instant, que ce serait la dernière fois que je le verrais. J’ai emprunté une route inconnue, sur un coup de tête, sans prévenir personne, dans un des petits villages du Pérou, bordant le fleuve Amazone d’Iquitos, jusqu’à ce qu’elle me sauve d’une mort certaine.
Willkommen haus ; w/Cupcake  R7orqkj
L’amitié entre Christa et moi a été immédiate, naturelle, mais mon coeur à commencer à battre d’une toute autre manière, à son égard et jusqu’à ce que ma mémoire défaillante gâche tout, nous vivions secrètement notre histoire d’amour depuis trois ans. Je suis à présent célibataire bien que mon cœur lui appartiendra toujours…

Avant ma disparition, je faisais mes études en éducation spécialisée pour les enfants, je faisais également mes stages en garderie avec rémunération et travaillais aussi dans un petit restaurant, pour payer les factures universitaires. Après ma disparition, j’ai travaillé dans une ancienne école, réaménagée en hôpital de fortune pour ce petit village, au Pérou, où j’ai élu domicile pendant cinq ans. Maintenant de retour au bercail parmi les miens, je suis une éducatrice de « The flight of butterflies » Day Care du centre-ville de Monterey
★☆★

Aidée par une travailleuse sociale, à ma réinsertion à Monterey (dit comme cela, on dirait que je sors de taule, franchement!) je crois qu’elle m’a trouvé l’endroit parfait pour y vivre… (+ de détails à venir)
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Willkommen haus ; w/Cupcake  05971e5d164c909696ed0eea154fad43b1691f47
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Mes rp's en cours : {3/3}
{(CLOSE)}

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⇥ w; Mi vida
⇥ w; Horacio
⇥ w; Meera

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INFO EN VRAC:

✧✦ J’ai un piercing sur la langue depuis l’âge de 16 ans

✧✦ J’ai un tatouage représentant le soleil ☼ sur ma nuque avec l’inscription Live by the Sun, tandis que mon frère jumeau possède la Lune ☽ Love by the Moon.

✧✦ Je pique les t-shirts de Ace depuis toujours.

✧✦ J’ai souvent le look d’un garçon manqué.

✧✦ Je parle couramment l’espagnol et j’ai quelques bases en français.

✧✦ J’ai été frappée par la foudre et cela a causé des séquelles irréversibles. (Mémoire altérée, maux de tête fréquents, troubles cardiaques avec arythmies & angoisses permanente dès qu’il y a de l’orage)

✧✦ J’ai adopté une alimentation plus saine, ce qui me permet d’avoir une espérance de vie plus importante qu’auparavant.

✧✦ Je ne bois pas d’alcool, ni ce qui est à base de caféine.

✧✦ J’ai une cicatrice de dix centimètres sur le flanc droit suite à une chute du haut d’un arbre il y a deux ans.

✧✦ Je suis incapable de m’endormir sans Bigoudi, un petit ours en peluche que j’ai confectionné avec l’aide de Christa pendant ma convalescence.

✧✦ Très énergique, je n’ai pas besoin de beaucoup d’heures de sommeil pour être en forme.

✧✦ Je porte une croix autour de mon cou depuis ma plus tendre enfance. Elle ne me quitte jamais malgré que je ne sois pas croyante.

✧✦ J’ai toujours avec moi, la bague de fiançailles que j’ai reçue d’Adrian même si je ne la porte plus.


Présence régulière mais toujours se référer à mon compte principal pour plus d’info : Siobhan

staff - to help you
https://basique.forumactif.com/t11135-heidi-coexist-with-her
MessageSujet: Re: Willkommen haus ; w/Cupcake Willkommen haus ; w/Cupcake  EmptyDim 1 Sep - 15:39#




Willkommen haus

❝ Elle prend la plume pour raconter, pour que les souvenirs revivent, que les traces restent. Pour que le livre, finalement, soit plus fort que la vie qui déraille ❞



Jeudi 15 août 2024.

Je ne peux pas demander à la lune, un miracle. Elle est déjà, un miracle en soit. L’accès à mes souvenirs est restreint mais en présence de Ace, la lune me parait bien plus éclairée que je ne le pensais. Tout un flot d’informations, d’images et d'impression de déjà vu me submergent. Je ne contrôle plus rien du tout. Je laisse mon être absorbé tout ce qu’il peut tandis que les bras réconfortants de mon frère jumeaux me serrent contre lui. Je savais que je ne pouvais pas avoir tout oublié. De lui, ou de notre famille. J’ai beaucoup de lacunes, je le sais. En arrivant sur la propriété, je n’étais pas certaine de ce que je voulais. Je ne le sais toujours pas mais je suis sûre d’une chose, c’est que Ace est mon point final. Celui que j’ai cherché en vain, sans le savoir. Alors peut-être que je ne retrouverai pas ma mémoire entièrement mais l’essentiel c’est que je sache qui je suis, et qui je suis quand il est là. Ça ne s’invente pas. Horacio et moi, avons un lien qui ne peut être réduit, encore moins détruit. C’était là, latent, quelque part en nous, ne demandant à se retrouver.

Pleurant de chaudes larmes, je lui présente mes excuses. Tout est de ma faute. Sans cette prise de décision idiote et impulsive, je ne me serais pas absentée pendant cinq ans, je ne me serais pas fait frappée par la foudre et je n’aurais certainement pas perdu la mémoire, entre d’autres maux, bien évidemment. Cette foutue mémoire qui me fait tant défaut et qui a causé —j’en ai bien peur— des dégâts irréversibles. Et là, en plongeant mon regard dans le sien tandis que je tente d’accepter ses paroles, de nouvelles images me viennent en mémoire : le jour où j’aurais dû rentrer à Monterey. Le jour où, sur un coup de tête, j’ai pris un billet d’avion pour Lima, au Pérou. J’avais mon téléphone dans les mains avec « Cupcake » écrit sur mon écran. J’hésitais entre l’onglet appeler ou écrire un message pour lui dire que je ne rentrerais pas à Monterey tout de suite, que j’avais envie d’expérimenter quelque chose de nouveau, parce que j’en ressentais le besoin de m’évader. Ou… parce que j’avais tout simplement peur d’affronter mes nouveaux engagements ? Deux mois et demi plus tôt, quelque chose s’était produit, avant de retrouver Ace en Europe, mais ça, je ne me souviens pas du tout.  Je sens juste au fond de moi, que c’était important à l’époque et peut-être que ça avoir avec le bijou que j’ai retrouvé dans mes affaires après avoir perdu la mémoire ? Je n’ose même pas y songer. De peur de…

— Alors Luce, tu viens ? On va embarquer d’une minute à l’autre !!

Je me vois me mordiller la lèvre inférieure, tout en regardant à tour de rôle mon téléphone et mon billet d’avion. Les images défilent devant mes yeux, je dois prendre une décision, là, maintenant. J’inspire profondément, regarde ma nouvelle amie et enfouit mon téléphone dans la poche arrière de mon jean en courant vers le couloir d’embarquement. Après Lima, c’était direction Iquitos, moins fréquenté que la capitale mais tout aussi impressionnante. Je me rappelle m’être dit que je lui enverrais un message à mon arrivée mais je sais que je ne l’ai pas fait. Il m’aurait trouvée, sinon. Mais j’ai ensuite perdu la mémoire, frappée par la foudre. Une punition en quelque sorte, de mon point de vue. Je n’ai jamais agi sous l’impulsivité de toute ma vie, je suis rarement à prendre des risques, autant ces dernières années, loin de ma famille. J’ai toujours fait attention de me poser les bonnes questions. Je ne suis pas à l’abri d’une mauvaise décision, c’est certain, comme la fois où j’ai grimpé dans un arbre aux branches douteuses pour sauver un chaton, pris au piège. Je me suis écrasée au sol, non sans fracas. Christa a eu la gentillesse de me soigner et de m’engueuler, par-dessus le marché ! Une belle entaille sur le flan que je ne risque pas d’oublier de sitôt tant elle m’a été douloureuse. Tout comme mon cœur, qui ne sait pas s’il se guéri de retrouver les siens, ou s’il continue de suinter par l’absence de l’amour de sa vie ?

Je suis incapable d’arrêter de pleurer. Je prends de plus en plus conscience de l’étendue des dégâts que j’ai créés tout comme je prends conscience de ce contact inespéré. Quelles étaient les chances que je retrouve mon frère et la mémoire en même temps de mettre les pieds dans ce qui fut mon foyer de nombreuses années ? Minimes, on est d’accord. Je suis là, je savoure la chance d’être en vie parce que mon destin aurait pu être tout autre ce jour-là. Au creux de son cou, je murmure à Ace :

J’te promets. J’te promets de plus jamais partir… plus jamais.

Non, je ne partirais plus. Je ne veux plus perdre une seule seconde loin de ma famille. Je veux seulement rentrer chez moi même si ça me fait horriblement peur. Ma mémoire semble être sélective, me révèle que ce qu’elle est enclin à me donner. Je ne peux pas aller plus vite qu’elle, je ne peux pas brûler les étapes et quand bien même je le voudrais, je ne le pourrais pas. Une étape à la fois. La première, c’est Horacio, rien d’autre ne compte plus que lui à présent. Quand il passe ses doigts sur mes joues, je ne quitte pas son regard. Je ne peux pas être ailleurs. Je ne le veux pas. Contempler son regard, ses expressions, son attitude, c’est une nouvelle porte qui s’ouvre dans ma tête, qui me montre tel qu’il était avant ma disparition, telle que j’étais à ses côtés. Nous ne faisons qu’un, lui et moi et je comprends mieux l’importance de mes souvenirs quand ils décidaient de ressurgir sans prévenir. L’intensité variait d’une image à l’autre. ainsi, je dépose un baiser sur sa joue avant de lui dire :

Si tu savais à quel point ça fait du bien d’entendre ses mots de ta bouche Ace… Je t’aime tellement…

Ensuite, je renifle et inspire profondément. La gorge sèche, je tousse avant de glisser mes doigts dans les siens pour ajouter :

Rentrons chez nous, tu veux bien ? Je t’expliquerai tout depuis le début…




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desires
❝ Little do you know I know you're hurting while I'm sound asleep Little do you know All my mistakes are slowly drowning me Little do you know I'm trying to make it better piece by piece Little do you know I'll love you till the sun dies ❞
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Horacio Gore
Horacio Gore
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Noxel ♗ She
Le beau Louis Darcis
hoodwinkme -ava- ♗ beautyhurtsmore -gif- ♗ awona -signa-
Cassiopéa ♗ Irini ♗ Adonis ♗ Uriah

Vingt-neuf automnes ♗ Scorpion dans l'âme, le 16 novembre fut le plus beau jour en te faisant les meilleurs des cadeaux, et aujourd'hui, avec le retour ta jumelle, son symbole s'est amplifié. ♗ Cutie

Envouté ♗ Sous le regard profond d'un homme, ton cœur s'égare et se laisse envoûter, captif d'un charme indéfinissable. Chaque murmure de sa voix tisse en toi un sortilège doux et irrésistible. ♗ Léo

Willkommen haus ; w/Cupcake  7d36d25f6f7ec8cfb17eeda01b5046685653f7f6

Co fondateur ♗ D'une entreprise de construction et rénovation extrême avec Landon.

Mercenaire ♗ Ancien légionnaire, tu as fondé ton propre commando et escouade: The Black Skull Commando ⋮ Squad

Ouest ♗ Ranch familial, tu t'y es installé à ton retour. Avec les allers retours de ton père en prison, tu ne te voyais pas séparer de cette demeure familiale. Elle est le vestige de tant de souvenirs et un point d'accroche de votre famille. D'autant plus, qu'il est aussi devenu un point de rendez-vous pour cette seconde famille que tu as pris soin de monter de toutes pièces


Willkommen haus ; w/Cupcake  J9ql
First and last love ♗ Une âme sœur est quelqu'un qui a des serrures adaptées à nos clés et des clés adaptées à nos serrures. Amour immatériel et éternel, animées par la même passion nos âmes s'aiment. Elles ont des conversations que les mots ne pourraient jamais décrire. ♗ Bibou

♗ Ton âme ne se matérialise que dans les armes blanches, tu excelles dans ce domaine
♗ Grand fan de basket
♗ Grand passionné de mythologie
♗ Hadès, ton American Bully XL est la prunelle de tes yeux
♗ Ta tribu est ton oxygène
♗ Tu disposes d'un QG pour ton commando
♗ Combattant MMA depuis son jeune âge



Fréquente ♗ Aussi souvent que je le peux, mais je jette toujours un coup d'oeil rapide quand le temps me prend de court

great member
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MessageSujet: Re: Willkommen haus ; w/Cupcake Willkommen haus ; w/Cupcake  EmptySam 14 Sep - 16:55#


Willkommen haus ♗ 15 août 2024

Ton coeur se sert à mesure que Lucynda parle, chaque mot venant renforcer un mélange d’émotions qui te submergent. Alors qu’elle pleure dans tes bras, tu la sers contre toi, comme si tu craignais qu’elle puisse disparaître de nouveau. Tes mains caressent doucement ses cheveux, tes doigts s’attardant sur ses mèches comme pour s’assurer qu’elle est vraiment là, tangible, réelle. Chaque sanglot de Cutie résonne en toi, comme une répercussion profonde dans ton propre cœur. C’est un soulagement, mais aussi une douleur indescriptible de la voir ainsi, brisée et vulnérable. Lorsque les mots de sa promesse te parvinrent : j’te promets de plus jamais partir… plus jamais, tu sens ton souffle se suspendre, comme si ton âme tout entière s’accrochait à ces paroles. Ces simples mots sont tout ce que tu as toujours voulu entendre, ce dont tu as désespérément besoin. Mais en même temps, vous portez un poids, celui des années perdues, des silences incompréhensibles, de la souffrance indicible que tu as dû endurer. Tu la crois, de tout ton être. Tu sais qu’elle ne partira plus. Pourtant, une part de toi craint encore que tout cela soit fragile, que la moindre erreur puisse tout briser à nouveau. Tu fermes les yeux un instant, s’immergeant dans le murmure de sa voix au creux de ton cou. Chaque fibre de ton être veut lui dire que tu l’as attendue toute sa vie, que rien, absolument rien ne pourrait jamais briser le lien que vous partagez. Mais aucun mot ne semble suffisant, tout semble dérisoire comparé à l’intensité de tes sentiments. Alors tu se contentes de la serrer encore plus fort, comme si le seul fait de la tenir dans tes bras peut effacer ces cinq années d’absence, ces cinq années de vide, où tu n’as été qu’un homme perdu dans ses propres ténèbres, que l’ombre de toi même.

Je t’aime tellement… Ces mots, sortis de la bouche de Cutie, te font l’effet d’une vague déferlante. Tu sens tes jambes faiblir légèrement sous toi. Comment as-tu pu vivre sans entendre ces mots pendant tout ce temps ? Comment as-tu pu survivre à tant de silence, à cette déchirure dans ton cœur, sans savoir si elle allait bien, sans savoir si elle pensait encore à toi ? Chaque jour, chaque nuit de son absence a été un enfer. Un cauchemar éveillé. Et maintenant, elle est là, te promettant de ne plus jamais partir, te répondant qu’elle t’aime. C’est presque trop pour toi, un trop-plein d’émotions qui menace de te faire exploser. Tu caresses son visage avec une tendresse infinie, tes pouces effleurant doucement ses joues humides, tentant de chasser les larmes qui y coulent. ton regard plonge dans le sien, un regard à la fois brisé et empli d’un amour incommensurable. Vos âmes se retrouvent, se reconnectent, réparant peu à peu les fissures de vos cœurs. « Tu n’es pas obligé de le faire maintenant, dans les minutes. » Tu murmures, ta voix rauque, pleine de larmes encore non versées. « Un pas après l’autre, tu prends ton temps pour ça. Pour l’instant… Le seul truc qui compte, c’est que tu sois là. C’est tout ce qui m'importe Cutie. » Ta voix se brise presque sur son surnom, un mot que tu ne lui as adressé depuis tant d’années et qui aujourd’hui reprend toute sa beauté, sa profondeur.

Quand elle glisse ses doigts dans les tiens, tu sens un apaisement s’installer. Ce contact, si simple, mais si vital, est la preuve qu’elle est vraiment là, et que rien ni personne ne peut plus les séparer. Elle te demande de rentrer chez vous, une demande si simple et pourtant si profonde. Chez vous. Deux mots qui résonnent comme un écho dans ton esprit. Vous êtes chez vous tant que vous êtes  ensemble. Tu inspires profondément, essayant de contenir l’émotion qui t’étouffe. Puis, tout doucement, tu hoches la tête, incapable de parler davantage sans te briser. Tu prends sa main dans la tienne, entrelaçant un peu plus vos doigts comme tu l’as fait des milliers de fois lorsque vous étiez enfants, et lui réponds. « Oui… rentrons à la maison. » Ces mots sont plus qu’une réponse, c’est une promesse. Une promesse que plus rien ne vous éloignera, que désormais, vous affronterez ensemble ce monde qui vous a si cruellement séparés. Parce que vous n’avez besoin de rien d’autre que l’un de l’autre. Parce que Cutie est, et restera toujours, ta lumière, ta vie, ton tout. Lentement, tu te lèves tirant doucement Lucynda avec toi. Chaque geste est empreint de délicatesse, comme si tu craignais qu’un mouvement brusque ne vienne briser cet instant fragile. Tes doigts restent solidement ancrés dans les siens, un lien tangible, presque sacré. Tu n’as aucune envie de la lâcher. Pas maintenant, pas après tant de temps. Alors que vous vous tenez debout, face à face, tu prends un moment pour l’observer vraiment, détailler chaque trait de son visage, chaque trace de fatigue, chaque marque laissée par les années d’absence. Elle semble à la fois si familière et pourtant différente. Son visage a changé, portant les stigmates d’épreuves que tu ne connais pas encore, des cicatrices invisibles qui racontent une histoire qu’elle seule peut dévoiler. Mais dans ses yeux, tu retrouves cette étincelle, ce feu que tu as cru éteint depuis si longtemps. Et à cet instant, tu sais que vous pouvez surmonter tout ce qui a pu vous séparer, que vous pourrez vous reconstruire ensemble. « Viens, Cutie » Nouveau murmure, ta voix douce mais ferme, un mélange d’amour et de détermination, alors que tu récupères son sac de ton autre main libre.

Le ranch, votre foyer, se tient devant vous, empreint de souvenirs, de fantômes du passé, mais aussi de promesses de renouveau. Tu la guides doucement vers l’entrée, sans jamais lâcher sa main. À chaque pas, une nouvelle vague d’émotions te frappe. Tu as imaginé cet instant des centaines de fois, dans tes rêves les plus fous, mais jamais tu n’as cru que ce serait aussi intense, aussi déstabilisant. Ensemble, vous faites vos premiers pas vers l’entrée du ranch, comme deux enfants retrouvant leur chemin après des années d’errance. Le sol sous vos pieds semble plus familier à chaque pas, et avec chaque mètre franchi, tu sens ton cœur battre plus fort, plus calme. Tu n'es plus seul, bien que tu ne l’aies jamais réellement été. Vous atteignez le porche, et tu lui ouvres la porte avec un soin presque cérémonial. La porte du ranch grince légèrement en s’ouvrant, une complainte familière qui réveille des souvenirs en rafale. Tu peux presque entendre vos rires d’enfants résonner dans les couloirs. L’air à l’intérieur porte cette odeur qui lui est propre, quelque chose de rustique et de rassurant. Ce lieu n’est pas qu’une maison, c’est l’écho d’une vie que vous avez laissée derrière vous, et que vous allez à présent reprendre, ensemble. Tu finis par lâcher prise pour poser ta main sur le dos de ta jumelle, la guidant doucement à l’intérieur. De tes yeux, elle est aussi frêle que forte, un paradoxe vivant, un mélange de la femme qu’elle est devenue et que la jeune femme que tu as connue. Tu la laisses aire ses premiers pas dans ce lieu, la laissant redécouvrir cet espace, se reconnecter avec ce foyer qui n’a jamais cessé de l’attendre, mais qui a évolué.

Vous passez l’entrée, pénétrant dans cet espace étendu qu’est le salon. Un espace où tant de souvenirs sont accrochés aux murs comme des toiles invisibles, bien que des photos de votre fratries prônent ici et là. Tu prends une longue inspiration, tes yeux se posant sur un vieux cadre photo renversé sur la cheminée. Tu t’avances lentement et délicatement, tu redresses la photo. C’est un dessin de vous deux, adolescents, souriant à pleines dents, les bras passés autour des épaules de l’autre, sur ce banc que vous avez jugé être le votre. Le temps a jauni le papier, mais pas votre lien. Tu te retournes vers ta jumelle, le coeur battant à tout rompre. « Tout est encore là Cutie… À la fois changé et inchangé. » Tes mots sont simples, mais chargés d’un poids. Morceau par morceau, tu es prêt à tout reconstruire avec elle. Et même si l’avenir est encore incertain, à cet instant précis, tout semble à sa place. Ou du moins presque tout. Tu finis par poser son sac contre le mur de la cheminée avec de t’approcher d’elle, ton regard plongé dans le sien. Tu ne cherches pas les réponses aux milles questions qui brûlent en toi. Pas maintenant. Tout ce qui t’importe, c’est ce moment, cet instant suspendu où, enfin, vous êtes de nouveau réunis. « Tu veux boire quelque chose ? Manger quelque chose ? » D’une voix tremblante et hésitante, presque dans un énième murmure, tu peines à trouver tes mots, à savoir quoi lui dire, alors tout bêtement, tu finis par lui poser deux questions.


PAR ALCARA.

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Memento mori
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Willkommen haus ; w/Cupcake

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