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Instinct de survie ; w/Caleb

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Siobhan Adelson
Siobhan Adelson
4179
Psyko // elle
La fabuleuse Odette Annable
Wild Heart_♡ (ava) Wildheart (bannière Fitz) Me (crackship & cie)
Delia, Sawyer, Shelby, Sofia, Soraya, Adaline, Stan, Magdalena, Ezio, Nicole, Teddy

34 ans, née le 14 janvier 1990
Depuis le 24 février 2024, je suis une femme mariée, mon cœur & mon âme appartiennent désormais à Caleb pour l’éternité.
Instinct de survie ; w/Caleb DXB46yd
 « L’amour est une question de timing. Il faut beaucoup de chance pour tomber sur la bonne personne, au bon moment, au bon endroit ♡ »

Instinct de survie ; w/Caleb Img_2714
« L'amour d'une mère pour son enfant ne connaît ni loi, ni pitié, ni limite. Il pourrait anéantir impitoyablement tout ce qui se trouve en travers de son chemin ♡ »
Instinct de survie ; w/Caleb QM2ZPTG

Je suis sage-femme en chef chez Mom&Me, une clinique de maternité privée, que nous avons créé en janvier 2022, avec mon associée et amie de l'université

Petit à petit, je me suis installée chez Caleb, avec Maddie. Cette garçonnière à l’Ouest de la ville, s’est littéralement transformée en vrai petit cocon familial. Et toujours à l'Ouest de la ville, dans le secteur de Carmel cette fois, nous sommes les heureux propriétaires d'une grande maison en chantier. Avec mon adorable mari, nous tentons de lui donner vie, à notre image (Vivement les travaux fini!!!) Nous espérons y emménager début d'année prochaine !

Instinct de survie ; w/Caleb Img_6410
« Las Vegas ; I love this city. no clocks, no locks and above all… no restrictions »

✪ Les Rp’s en cours ✪
Je suis full Instinct de survie ; w/Caleb 32718926


Sioleb's Wedding Day

Caleb ♡
Oonagh
Dani
Multivers ft. Caleb
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Marie


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MessageSujet: Instinct de survie ; w/Caleb Instinct de survie ; w/Caleb EmptyMar 30 Juil - 3:57#

Instinct de survie ❋
tw : univers post-apocalyptique, zombies
Monterey, Août 2058 ; cellule n°4

Instinct de survie ; w/Caleb 2b332f3a6f279782b347e00c5de66bfaebb07131 Instinct de survie ; w/Caleb 5d5543b2f3c9b7f9e0a10ab1a117dfc52c8f00c3

Je m’appelle Sio, mais tout le monde m’appelle « doc ». Il y a trente-quatre ans, j’ai poussé mon premier cri dans un monde à l’agonie. Dans un monde sur le point de s’éteindre, à cause d’un virus créé dans un laboratoire secret afin d’être injecté à la population, dans le but d’anéantir les plus faibles d’entre nous. Dans le but de soulager la planète de sa surpopulation, de sa surconsommation. Ce qu’ils n’avaient pas prévu, c’est que ce virus échapperait à leur contrôle. Il est devenu instable, il a muté, il s'est propagé au reste du monde et il est devenu plus fort.

Monterey, 2024. Nombre d’habitants : 29 874.
Monterey, 2058. Nombre d’habitants : 517. 468

L’humanité n’est plus telle qu’on la connaît. La nature donne mais elle sait reprendre tout autant. Tout ce que l’on a possédé, partagé ou gardé égoïstement, n'existe plus. Il a fallu réapprendre à se satisfaire du nécessaire, revenir aux anciennes méthodes mais aussi apprendre à survivre dans un monde hostile où règnent ceux de l’entre-deux. Ces individus ne sont pas vraiment morts, mais ils ne sont pas vivants non plus. Ils ont eu tout un tas de noms, depuis toutes ces années ; morts-vivants, zombies, revenants, infectés, etc. Dès ma naissance, un mystérieux virus ; le virus « Z » s’est répandu aux quatre coins du globe. Un monde sain que je ne connaîtrai malheureusement jamais. Ma famille a essayé de fuir Monterey, mais l’armée américaine avait dressé un mur autour de cette ville pour contenir la maladie. Pour éviter qu’elle ne se propage au reste de la planète, il a fallu survivre ici, enfermés comme si nous étions tous des bêtes enragées. On nous a poussé vers une mort certaine. Et petit à petit, la ville a péri. Il a fallu se cacher, courir, dormir à tour de rôle, mais ça n’a pas empêché la population d’être décimée dans d'atroces souffrances. En grandissant, j’ai appris à me battre aux côtés de mes sœurs, j’ai appris à neutraliser l’ennemi, aussi. La première fois, ça fait peur. Les autres fois aussi mais la peur nous guide, elle nous donne la force nécessaire pour survivre dans des conditions extrêmes. Ces infectés sont des bombes à retardement. Il suffit d’une morsure pour être contaminé et condamné à mourir. Au fil des années, j’ai perdu ma famille, j’en ai gagné une nouvelle. La poignée de survivants à Monterey s’est divisée en six clans. Je fais partie de la cellule numéro 4. Nous communiquons à travers des radios portatives qu’on a bidouillé pour garder le contact au sein des six cellules. Chaque jour, c’est la même habitude, on communique. Et toutes les semaines, on propose un échange de denrées. Chaque cellule à son propre médecin, sa propre unité d’urgence, sa propre sécurité, sa propre plantation de nourriture avec quelques manques, bien sûr. On s’aide mutuellement, on fabrique même nos propres munitions, ce qui nous permet de sortir avec le moins de risque possible. Mais pour fabriquer tout ça, on doit explorer la ville pour se procurer les matériaux nécessaires. Des matériaux qui deviennent de plus en plus difficiles à trouver. On a perdu un tas de personnes ces derniers jours, puis, la cellule numéro 2 n’a plus donné aucun signe de vie depuis deux jours, ce qui est inquiétant. En réunissant mon conseil et mes meilleurs hommes de terrain, on a décidé qu’il fallait leur venir en aide. Je m’apprête à partir en expédition avec Caleb, puisque mon bras droit est encore en convalescence à la suite de la précédente expédition qui nous a finalement coûté la vie de douze hommes.

Rectification : Nombre d’habitants : 468. 456.

********

« Putain Caleb, dégage de là, ils arrivent… »

Je hurle à plein poumons tandis que je cours à toute vitesse, rejoignant Caleb fidèle à lui-même lorsqu’il fait le pitre pour détendre l’atmosphère. Seulement, on n’a pas le temps de jouer Adelson! Je l’attrape par sa veste, l’obligeant à courir lui aussi. Dans le long couloir du troisième étage de l’hôpital, une horde d’infectés est à nos trousses, plus enragés que jamais. L’odeur de cadavres en putréfaction est insoutenable, nous passons la double porte de ce qui ressemblait jadis, à la chirurgie cardiaque. Quand on y pense, notre cœur est mis à rude épreuve constamment, le palpitant qui s’emballe à la vue d’un ou de plusieurs infectés. On veut simplement survivre au chaos en gardant l’espoir qu’un jour, le monde redeviendra ce qu’il était. Refermant les portes derrière nous, Caleb et moi, nous tentons de retenir la horde tandis que Spencer cherche quelque chose pour les bloquer. On ne les retiendra pas longtemps, je le sais. Mon regard se pose alors sur Cal’, me rappelant la toute première fois que nous nous sommes rencontrés. Il m’a sauvé la vie.. Piégée dans un bus scolaire, je retenais à l’aide de mes pieds, trois saloperies de cadavres ambulants, un grillage de sécurité entre nous. J’ai senti la fin s'approcher. Je savais qu’il suffisait d’une seule morsure pour que je devienne comme eux. Et puis, il les a butés sans aucune difficulté, m’a agrippé lui aussi par mon chandail et m’a sortie du bus en un éclair. J’ai cru que j’allais mourir. Vous savez ce que ça fait de voir sa vie défiler devant les yeux ? Et bien, je peux vous dire que quand ça nous arrive plusieurs fois, c’est flippant.

Il m’a peut-être sauvé la vie ce jour-là, mais je ne compte plus toutes les fois où c’est moi qui ait dû le sortir de la merde parce qu’il a la sale habitude de prendre tout de façon dérisoire, comme si cela n’avait pas vraiment d’importance, comme si ce n’était pas grave… ce qu’il oublie vite, c’est que plusieurs de nos camarades sont morts et c’est loin d’être drôle ! La veille tu récoltes des tomates avec Arthur, et le lendemain, t’es obligé de lui mettre une balle dans le crâne parce qu’il a été contaminé et que la règle d’or c’est « Ne pas devenir comme eux ». Caleb Adelson me pompe souvent toute mon énergie mais c’est l’un des meilleurs combattants que j’ai alors… je n’ai pas trop le choix de composer avec cette brute épaisse, limite sans coeur parfois!!!

Ils sont forts, nous avons de plus en plus de mal à tenir les portes fermées. Un bras passe par l’ouverture, entre les deux portes, cherche à se cramponner à la sangle de mon sac à dos. Je hurle

« Grouille toi Spencer ! »

Et quelques secondes plus tard, Spencer réussit non seulement à refermer les portes avec nous, mais aussi à lier celles-ci avec l’aide d’une chaîne en acier. Soufflant de toutes mes forces, mes mains sur mes genoux, je me dis qu’il était moins une. Putain de merde… Cette expédition sauvetage ne sera pas un jeu d’enfant. On va devoir être aux aguets, en permanence… Du coup, je m’interroge sur les autres membres du groupe d’expédition. Entre deux respirations, je demande :

« Où sont les autres, on ne peut pas continuer sans eux ! »


(C) ETHEREAL



_________________
La vie est un voyage
où l'amour est notre boussole, la sagesse notre guide, et la patience notre compagnon de route…• lilie
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Caleb Adelson
Caleb Adelson
3260
The Red Feather (Camille ; elle)
Le magnétique Tom Hardy
unbroken resurrection (av.) _ berserker (sign.) _ Psyko ♥ (crackship) _ WildHeart ♥ (bannière)
Joanne Prescott // Thomas Fraser // Andrea Hopkins // Nyls Norwood // Gregory Sutterlee // Valeria Myers // Eli Hartley // Stefan Salomon // Charlie Sharp // Christa Alcaraz // Oonagh Fitzgerald

41 ans, il assume son âge sans problème, essaie de se maintenir en forme avec une pratique du sport régulière et des tatouages pour fêter chaque année qui passe.

Instinct de survie ; w/Caleb Giphy

Instinct de survie ; w/Caleb 06d030c005cfa5f7c2e73e84cc63ddc3
L'heureux marié d'une femme extraordinaire, généreuse, bienveillante et magnifique. La seule qui compte à mes yeux, mon âme soeur. Siobhan qui désormais porte fièrement mon nom...

Instinct de survie ; w/Caleb CZ7BQSI

Where the time is frozen
Where all the universe is open
Love isn't random, we are chosen
And we could wear the same crown
Keep slowing your heart down
We are the gods now


Détective privé, plus qu'un métier, c'est ma passion.
Instinct de survie ; w/Caleb BSMsy2b

Les deux seules raison de me battre contre l'Univers tout entier

Adieu l'appartement étriqué, à nous la grande maison sur les hauteurs de Monterey, dans le Quartier Ouest de la ville. Une bâtisse pour laquelle nous avons eu le coup de foudre avec ma formidable épouse, que nous avons acheté aux enchères et que j'ai à coeur de rénover afin de la rendre aussi magnifique et extraordinaire que notre histoire.
Instinct de survie ; w/Caleb 674da80295b13c6b7ccf6df2a3bbb1bd

Lovely Baby Dog. ; Karma

Instinct de survie ; w/Caleb 5r9mGND

Partenaire de Prestige ; Pour toujours à tes côtés

Instinct de survie ; w/Caleb Karma-sucks-revenge

La roue du Karma tourne, tourne et je risque de la prendre en pleine gueule...

Γ Grand amateur de vin
Γ Parle quatre langues
Γ Possède une montre offerte par son oncle pour sa majorité
Γ A un MV-Agusta 800 Brutale Rosso, qu'il a nommé Lucy (et on se moque pas, merci)
Γ Fan inconditionnel de poker et de cigares hors de prix
Γ Jure comme un charretier
Γ Fan des Legos, dans le plus grand des secrets
Γ Réalise des puzzle et des sudokus quand il a besoin de se détendre (ouais, habitude de vieux, bonjouuuur)


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I can feel the fire come alive...

Instinct de survie ; w/Caleb GKh1l3pc_o

Angels of Hell



LES CONVOS SMS :

Stan
Sioleb
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Sawleb
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Angels of Hell
Sebastian
Niamh
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Here, my dear.

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MessageSujet: Re: Instinct de survie ; w/Caleb Instinct de survie ; w/Caleb EmptyVen 9 Aoû - 12:22#

Instinct de survie ❋
tw : univers post-apocalyptique, zombies
Monterey, Août 2058 ; cellule n°4

Instinct de survie ; w/Caleb 2b332f3a6f279782b347e00c5de66bfaebb07131 Instinct de survie ; w/Caleb 5d5543b2f3c9b7f9e0a10ab1a117dfc52c8f00c3

De la poussière. De la poussière. Et encore de la poussière.

J’regrette cette époque où on pouvait respirer sans nouer un bout de tissu sur sa bouche afin de la protéger d’un persistant nuage mi-dégueulasse, mi chiant à souhait. Enfin, j’dis ça, mais ça date de pas si longtemps, cette merde, c’est à cause de l’effondrement du bâtiment d’à côté, ça a provoqué un putain de bordel, à cause des gravats, du poids, de toute cette connerie. Et bien évidemment, ça a rameuté encore plus de déglingués. C’est comme ça que je les appelle, c’est mon terme à moi, tout le monde le sait, tout le monde sait que c’est mon mot, rien qu’à moi, dans ce monde où la propriété n’a plus aucun sens, où le partage est synonyme de survie, où les biens disparaissent et ne représentent plus rien.

Putain de virus de merde.

Je l’ai détesté avant même de savoir aimer quoi que ce soit, tant il nous a tout pris. La nature, la tranquillité, la vie moderne, l’espoir. C’est venu aussi vite que le vent qui emporte une feuille morte, aussi rapidement qu’une envie de pisser. Ça a décimé la population, sans doute mondiale, on sait pas, on a plus de moyens de communiquer, on parle aux personnes qu’on croise, qu’on peut regarder dans les yeux. Pour le reste, on imagine. C’est tout ce qu’il nous reste, au fond. La créativité est limitée, les comportements deviennent épars mais rares de sens. Si profonds. Tout a un coût, tout devient difficile et simple à la fois. On mange, on boit, on chie, on se bat. Contre quoi? Contre qui? Des espèces de cadavres ambulants? Ça me dépasse. Tandis que je mordille dans une ration dégueulasse, j’en vois un, au loin, au milieu des décombres. Je ne sais pas pourquoi mais pour une fois, j’arrive à dépasser ma colère et je ne l’abat pas de ma fidèle arbalète. Je reste assis, sur ce bout de trottoir, je plisse des yeux, je tente de reconnaître ce visage parce que la semaine dernière, on a connu pas mal de pertes, dans notre bloc. Et ça m’rends triste, au fond, de me dire que cette espèce de carcasse ambulante est peut-être l’un des nôtres. Était, en fait. Putain de merde, qu’est ce que c’est injuste.

La Cellule Numéro Quatre est devenue ma maison, ma famille, le centre de ma vie. La raison de me battre dans ce monde de merde, de trouver une raison de survivre jusqu’au lendemain, de traverser une journée, puis une nuit, pour recommencer, tel un cycle éternel contre lequel nous ne pouvons rien. C’est l’Instinct de Survie, il en a toujours été question, à travers l’histoire de l’humanité.
Et maintenant, putain, il n’en reste rien. Ou presque. Une poignée d’habitants de cette ville autrefois fortement peuplée, sans doute, quoi. Y’a bien Reg, le journaleux du coin, qui tente de faire le compte. Moi, j’ai arrêté. Je préfère regarder de l’avant, finir cette putain de ration et rentrer à la base. J’ai rien de mieux à faire, de toute manière. Je siroterais bien une putain de bière, mais ça fait belle lurette que j’ai pas dégoté une merveille pareille. Tant pis, sans doute lors de ma prochaine sortie, je tirerais le gros lot…

J’étais de sortie, cette nuit, de garde, plus précisément. Rien à signaler, encore une journée de plus à rester en veille, à ne pas s'endormir, à garder ça pour la prochaine nuit effrayante. Épuisé, je n’avais qu’une hâte, retrouver ma couchette, mon semblant de lit afin de faire un somme. Mais dès que j’ai repéré le visage de Fitzgerald au loin, j’ai su que je pouvais m'asseoir sur ma sieste. Tant pis.

Moins de vingt minutes plus tard, je me retrouve essoufflé comme une pauvre larve, à me plaquer contre une double porte qui nous sépare d’une horde d’infectés. Pourtant, mon petit numéro d’équilibriste, il était drôle, non?! J’étais hilarant mais ça, elle sait pas le voir, elle est toujours tellement sérieuse. Tellement chiante, putain. Tandis que je sens l’urgence de la mort nous coller aux basques, je tiens bon, le temps que Spencer, notre troisième larron du jour, nous sauve les miches. Un brave gars bien efficace. Quand enfin la situation est désamorcée, je ne peux m’empêcher de gueuler, sachant pertinemment qu’un tel raffut rameutera encore plus de déglingués, mais je n’en ai rien à foutre, putain, faut que je gueule, que je laisse cette colère s’échapper:

TU FAIS CHIER, FITZGERALD! JE L’AVAIS ET TU M’AS RALENTI!

Hors de moi, je jette mon masque au sol et donne un puissant coup de pied dans un bidon vide qui traînait par là. J’suis tellement colérique, je le sais mais je ne peux pas m’en empêcher, c’est plus fort que moi, plus fort que ma volonté. Écoutant distraitement les propos de la Cheffe Fitzgerald, je renifle et ajoute, tentant de trancher et de mener l’expédition de ma voix bourrue et de mon putain de sale caractère:

Bien sûr que si, on peut continuer sans eux. Allez, en avant.

J’deviens sans coeur, ou alors, j’prouve une nouvelle fois que j’en ai un, envers et contre tout. S’attacher, dans un monde où on sait ce que c’est de perdre quelqu’un. Ces pensées philosophiques me gangrènent, m’embrument l’esprit alors que bordel, j’dois garder les idées claires. On avance, on marche, un pas après l’autre, léger, discret, furtif. On rase les murs, les regards épient chacun des détails laissés à notre portée. Quand il tombe sur un paquet négligemment posé sur le sol crasseux, je pousse un hoquet de surprise et lance cette remarque, sans réfléchir:

Tiens, tiens, tiens… C’est pas tes biscuits préférés, Fitzgerald?

Putain, Adelson, t’en tiens une couche quand tu es con. J’attrape les douceurs, les tend à Fitzgerald. C’est idiot, la mémoire, on se souvient de choses dont on ne veut pas vraiment. Ces attentions que j’ai toujours refusé, là, j’sais pas, elles se manifestent, c’est plus fort que moi. Un putain d’ange passe, se frayant un chemin à travers le boucan infernal causé par les déglingués. J’la sens, cette gêne de merde, elle m’oppresse, elle gonfle mes poumons. Je réussis à trouver un peu d’air afin de souffler, détournant le regard, baissant le menton vers le sol:

Ahem. Bon, allez, on devrait…

Mais mon manque de vigilance me trahit. Soudain, une porte s’ouvre, juste à côté de nous, et un infecté se rue sur Spencer, qui se fait mordre, sans sommation, à l’épaule droite. Tout se passe très vite. Fitzgerald réussit à neutraliser l’attaquant et moi, je réalise que j’vais devoir réduire à néant l’agressé. Mes yeux se plissent, ma bouche se tord.
On a plus le droit de s’attacher, plus le temps de réfléchir. Tout ce qu’on peut faire, c’est agir. Alors, sans regarder, je vais chercher mon flingue dans la poche arrière de mon jean déchiré et sale, et je me surprends à me réjouir, j’ai pensé à enfiler mon silencieux.
Et je tire. Je vise bien, c’est même ma qualité principale.
Une balle. Une seule. En pleine tête.
Pas d'échappatoire, pas de choix, pas d’options, pas de solutions.
C’est fini.
Comme pour me justifier, après un long raclement de gorge inutilement théâtral, je m’adresse à Siobhan, sans lui imposer mon terrifiant regard dénué de tout remord:

J’avais pas le choix. Tu le sais très bien.

J’ai presque envie d’ajouter “Ne m’en veux pas” mais je sais qu’elle est en droit de le ressentir, ce putain de sentiment. Cette colère, cette indignation, cette peur, cette tristesse, cette inconsolable tristesse, bordel.
Après tout, c’est tout ce qu’il nous reste…



(C) ETHEREAL



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Thousand Years
Heart beats fast, Colors and promises, How to be brave?, How can I love when I'm afraid to fall?, But watching you stand alone, All of my doubt suddenly goes away somehow
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MessageSujet: Re: Instinct de survie ; w/Caleb Instinct de survie ; w/Caleb EmptyLun 12 Aoû - 4:03#

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Je les entends, derrière ces portes. Ils sont plus enragés que jamais. Il essaient de se frayer un chemin, de s’accrocher férocement à la bretelle de mon sac à dos, pour m’emporter, pour me bouffer. L’odeur de sang frais les attire et sans doute que dans la bataille, l’un de nous doit se vider, petit à petit. De toutes mes forces, je tente de repousser ces cadavres ambulants, tandis que Caleb cherche toujours un moyen de refermer les portes. Je sens que nous ne tiendrons plus longtemps et je presse Spencer. Je sais qu’il a dû mal à agir sous la pression, qu’il fait souvent n’importe quoi et qu’il n’arrive plus à réfléchir correctement. Au fond, il nous met tous en danger quand il ne répond plus de rien, mais capter son regard, l’obliger à faire face à la situation, lui donner un ordre, c’est nous donner une chance d’avancer. C’est augmenter nos probabilités de survie. La porte enfin scellée et les infectés hors d’état de nuire (pour l’instant), je peux enfin reprendre mon souffle. Contrairement à Spencer, sous la pression, je suis nettement plus efficace et je n’ai pas besoin de réfléchir. J’agis pour sauver mes fesses, mais également celles de mes équipiers. Et alors que Caleb crache son venin, je hurle tout autant que lui, incroyablement remontée :

T’AVAIS RIEN DU TOUT, ADELSON !!

QUE DALLE. Il tenait que dalle. Il peut bien s’énerver sur Pierre, Paul, Jacques, j’en ai rien à foutre. Il fait l’idiot et après il ose faire genre ? Non, désolée mais ça ne passe pas ! Nous nous trouvons en zone hostile, loin de notre « confort » de notre cellule où nous sommes à l’abri, malgré les rondes nocturnes autour du campement. Ici c’est différent, aucun écart ne sera toléré, aucune distraction n’est permise, il en va de notre vie à tous. J’ai perdu des hommes la semaine dernière, j’aimerais ramener ceux-ci sains et saufs, à la maison. Et en parlant d’eux, aucun n’est à l’horizon. Je m’en rends compte une fois que j’ai fini de beugler sur Adelson et que lui, de son côté arrête de faire le bébé. Où sont-ils, tous ?? Je ne veux pas en laisser derrière nous mais mon comparse reste catégorique : on continue, quoi qu’il arrive. Je me pince les lèvres, grogne plus que nécessaire et me résigne à abandonner les nôtres à une mort certaine. Ceci ne signifie pas que je perds espoir, je me dis qu’ils connaissent notre destination et qu’ils vont nous rejoindre. On ne peut pas attendre davantage, il faut que l’on continue. Alors, on continue. Je continue.

Toujours à l’intérieur du vieil hôpital, nous continuons de sillonner les couloirs, d’inspecter chaque chambre, tout en étant sur nos gardes parce qu’ils ne sont jamais loin. Parfois, on a l’impression qu’ils sont dans les murs… comme de foutus rats. C’est en longeant les murs que Caleb m’interpelle en causant une langue familière qui m’obligerait presque à lui sourire, de bon cœur. Je me tourne vers lui puis récupère le sachet de biscuits qu’il me tend et l’examine sous toutes ses coutures. Surprise, je lance :

Oh putain, j’ai pas vu ni mangé ces biscuits depuis plusieurs années… T’es généreux !

Le paquet argenté n’a plus de logo mais je me rappelle très bien du nom : Oreo. Biscuit au chocolat, fourré d’un crémage à la vanille. À mon arrivée sur terre, ça existait depuis longtemps. Je n’ai connu ces délicieux gâteaux que quelques années plus tard et depuis ce temps-là, c’est devenu une douceur inégalée. Seulement, on n’en trouve plus du tout. Enfin, c’est ce que je croyais il y a encore quelques minutes et c’est pour cette raison que j’apprécie l’effort d’Adelson. Ensuite, j’ai du mal à comprendre la gêne qui nous enveloppe mais je n’ai pas le temps de me poser ce genre de question, que nous sommes interrompus par l’une de ces saloperies. Elle prend Spencer pour cible et je réagis aussi vite que ma réputation le fait sous-entendre. Pour me défendre, j’ai connu les armes à feu, pendant un temps. Nous en avons encore à l’heure actuelle mais les munitions se font plus rares et les fabriquer nous même suggère de nous déplacer plus souvent en dehors de notre camp à la recherche de matériaux. C’est pour cela que je me suis adaptée au couteau. Je travaille plus efficacement lorsque l’attaque se fait au corps et je ne me sépare jamais de mes deux lames. Une dans chaque main, que je sers davantage pour une prise rapide et sans bavures. Je sais que ça m‘oblige à prendre plus de risques comme ça, mais je suis efficace, comme je l’ai dit. J’ai réagit presque instantanément. Je me suis ruée sur l’infecté afin de lui planter mes deux lames particulièrement bien aiguisées dans le crâne. Neutralisé, je réalise immédiatement que je ne suis pas arrivée à temps et sans que je ne puisse réagir à quoi que ce soit, Caleb fait ce pourquoi il est fait.

Un cri. Un seul. Pour protester. Mais c’est trop tard.

Nombre d’habitants : 456. 455.

Il n’avait pas le choix. Évidement qu’il avait le choix mais il a préféré en finir tout de suite.

On a toujours le choix, Caleb. Toujours.

Résignée, je secoue la tête tout en récupérant mon souffle. On essaie toujours de faire la part des choses mais c’est plus fort que nous. Nous sommes humain et nous vivons avec des émotions. Parfois, nous pouvons les gérer, et d’autres fois, c’est impossible. Je m’en veux de ne pas avoir été là, à temps. Et je m’en veux d’avoir laissé Caleb nous distraire de notre mission.

Et c’est sans un autre bruit que nous continuons notre périple. Je ne sais pas exactement combien de temps nous avons marché mais la nuit est en train de tomber et je ne veux pas rester dehors, vulnérable, à la merci des infectés. Une vieille bâtisse qui ressemble à une pompe à essence jadis semble déserte. En m’approchant du bâtiment en position baissée, je fais signe à Caleb de me suivre tandis que je reste attentive, à l’affût d’un bruit quelconque. J’ai l’impression de marcher sur des œufs mais on dirait qu’il n’y a vraiment personne. Je suis davantage rassurée lorsqu’à deux, on ratisse les lieux. Nous trouvons une pièce où nous cacher pour la nuit. Nous devons dormir, même si ce n’est que quelques heures. Et puis, ce n’est pas dans la nuit noire que l’on verra quelque chose alors autant reprendre des forces ! Nous fermons derrière nous, s’assurant de la fiabilité de nos liens afin de ne pas se faire surprendre si un rôdeur venait à s’approcher d’un peu trop près de notre sanctuaire. A travers le peu de fenêtres dégueulasse que compose cette petite pièce, nous sommes légèrement éclairés par la pleine lune, ce qui nous permet au moins de nous voir. Je proposerai bien de faire un petit feu mais on serait immédiatement repéré alors, je m’abstiens. Je m’allonge sur le sol, après avoir récupéré un vieux bidon qui trainait au fond de la pièce, en guise d’oreiller et je soupire.

La journée a été éprouvante. On a encore perdu l’un des nôtres. Spencer. Ce gars était génial, il trouvait toujours une solution quand un problème pointait le bout de son nez. Il était loin d’être un homme de terrain mais savait très bien se débrouiller. Aujourd’hui, il a baissé sa garde, tout comme nous. Et ce faux pas sonnera comme une leçon à retenir, à partir de maintenant.

Le monde dans lequel nous vivons aujourd’hui est le monde dans lequel j’ai poussé mon premier cri. Dans lequel j’ai grandi et je n’ai rien connu d’autre de toute ma vie. Je me suis toujours battue pour rester en vie et je me suis toujours entraînée et conditionnée à survivre dans un monde hostile, dépourvu de bienveillance… Enfin, peut-être pas autant que ça l’était, au temps où le monde allait bien ? Tout ce que j’ai entendu sur la vie d’avant, c’est ce que mes parents m’ont toujours raconté comme histoire, avant de m’endormir le soir, afin de m’apaiser sur les horreurs que je voyais déjà. En songeant au monde du passé, je demande à Caleb tout en regardant le plafond, que je distingue à peine :

Toi qui a connu le monde d’autrefois… Tu t’en souviens encore ?

Je suis consciente que jamais plus le monde ne retrouvera sa gloire d'antan. Celui-ci est à l’agonie et j’ai peur qu’on ne puisse éradiquer complètement l’épidémie. Je n’ai connu que ça et je ne connaîtrais sans doute que ça, pour le restant de mes jours. Pourtant la vie continue, notre cellule prospère, et de nouvelles âmes voient le jour. Mais je m’interroge. Est-ce que le retour en arrière est quand même possible ?


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Caleb Adelson
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The Red Feather (Camille ; elle)
Le magnétique Tom Hardy
unbroken resurrection (av.) _ berserker (sign.) _ Psyko ♥ (crackship) _ WildHeart ♥ (bannière)
Joanne Prescott // Thomas Fraser // Andrea Hopkins // Nyls Norwood // Gregory Sutterlee // Valeria Myers // Eli Hartley // Stefan Salomon // Charlie Sharp // Christa Alcaraz // Oonagh Fitzgerald

41 ans, il assume son âge sans problème, essaie de se maintenir en forme avec une pratique du sport régulière et des tatouages pour fêter chaque année qui passe.

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L'heureux marié d'une femme extraordinaire, généreuse, bienveillante et magnifique. La seule qui compte à mes yeux, mon âme soeur. Siobhan qui désormais porte fièrement mon nom...

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Where the time is frozen
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Love isn't random, we are chosen
And we could wear the same crown
Keep slowing your heart down
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Détective privé, plus qu'un métier, c'est ma passion.
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Les deux seules raison de me battre contre l'Univers tout entier

Adieu l'appartement étriqué, à nous la grande maison sur les hauteurs de Monterey, dans le Quartier Ouest de la ville. Une bâtisse pour laquelle nous avons eu le coup de foudre avec ma formidable épouse, que nous avons acheté aux enchères et que j'ai à coeur de rénover afin de la rendre aussi magnifique et extraordinaire que notre histoire.
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Partenaire de Prestige ; Pour toujours à tes côtés

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La roue du Karma tourne, tourne et je risque de la prendre en pleine gueule...

Γ Grand amateur de vin
Γ Parle quatre langues
Γ Possède une montre offerte par son oncle pour sa majorité
Γ A un MV-Agusta 800 Brutale Rosso, qu'il a nommé Lucy (et on se moque pas, merci)
Γ Fan inconditionnel de poker et de cigares hors de prix
Γ Jure comme un charretier
Γ Fan des Legos, dans le plus grand des secrets
Γ Réalise des puzzle et des sudokus quand il a besoin de se détendre (ouais, habitude de vieux, bonjouuuur)


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MessageSujet: Re: Instinct de survie ; w/Caleb Instinct de survie ; w/Caleb EmptyMar 10 Sep - 19:15#

Instinct de survie ❋
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Monterey, Août 2058 ; cellule n°4

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Plus un bruit.
Rien d’autre que les grogneurs qui, malgré la mort, s’insurgent dans notre vie.

Putain, j’ai buté Spencer…
Ça fait carrément chier.

Ma respiration est maîtrisée, je ne sais pas quel foutu miracle. J’aimerais dire que ça me fait quelque chose, de l’avoir tué ce pauvre bougre, mais non, ça me fait rien. En tout cas, ce n’est pas ça qui provoque ma légère panique mais plutôt l’idée de brusquer la cheffe du jour. Fitzgerald, elle est costaude, elle comprendra pourquoi j’ai fais ça. Mais elle est aussi réputée pour être fichtrement humaine et je crois savoir qu’elle l’appréciait, le Spencer. Ça me gonfle, d’ailleurs, j’sais pas ce qu’elle lui trouvait mais bon… La vérité, c’est que je viens de le liquider. Et qu’elle semble pas être du même avis que moi sur la question.
COMME. PAR. HASARD.
J’ai envie de la contredire, la cheffe Fitzgerald, mais je l’aperçois, à quelques mètres de moi, elle a pas envie de faire de long discours. Pourtant, elle en pense pas moins, je la connais depuis le temps. Elle s’est fermée et j’ai pas le courage de forcer la conversation. Je choisis de fermer ma gueule, c’est pas bien compliqué, on peut pas dire qu’on a le choix, avec le bordel qu’il y a, là dehors. On se fait discret pour tenter de passer inaperçus, on réussit avec brio à éviter les infectés, avant de tomber sur une station service en ruine, en guise de chambre d’hôtel. Ça suffira comme refuge pour la nuit, c’est même un putain de luxe. On s’installe, rapidement, les gestes sont précis, c’est qu’on a l’habitude de vadrouiller, de faire un bivouac pour la nuit et de repartir. On se couche rapidement, à même le sol, ça me fait de la peine de la voir se débusquer un vieux bidon en guise d’oreiller. J’suis pas mieux lotie, mais je me plains pas, on est encore en vie.
Jusqu’à quand, ça, c’est la grande question…

Je l’observe, la Fitz, grâce à la lune qui est de la partie ce soir. Enfin, je reluque son dos, quoi, y’a meilleure vue mais bon, je suis en pleine réflexion, je fais pas vraiment gaffe… Et puis, soudain, j’entends sa voix. Putain, mais j’pensais qu’elle dormait, moi! Et puis avec sa question à la con… Elle me prend de court! Le monde d’avant…? Elle est bien bonne, celle-là! Qu’est ce qu’on en a à foutre, sérieusement. Le passé, c’est derrière et on subit maintenant les foudres du présent! C’est déjà franchement pas agréable de se battre en permanence, alors, remuer la merde, non merci…
Pourtant, je choisis de lui répondre. Je cherche mes mots, ça ressemble à une merde de ce genre:

Bah euh… C’était… C’était…

Wow, Adelson, tu mérites vraiment la palme du narrateur de l’année. Un putain de champion, comme on en fait plus! Bordel, fais la rêver, la Fitzgerald, même si c’est une coriace, ça se sent qu’elle a besoin d’un peu de réconfort, d’un peu de rêve, d’un peu de…

Les pizzas à l’ananas. C’était… putain, c’était un débat mondial, je te jure. Et on en fait plus des comme j’en avais goûté, dans une pizzeria, à l’époque, dans le quartier Ouest de Monterey. Elles étaient délicieuses… Oh et putain… LE FOOTBALL AMÉRICAIN, QUOI! À la télé, chaque année, le super bowl, c’était… c’était…

T’emballe pas, Caleb, déjà, faudrait que tu penses à baisser le volume sonore, tu vas rameuter tous les grogneurs du coin. Et puis merde, cette mélancolie à deux balles, t’en veux pas, elle te fout le bourdon. Parce que tu penses surtout à tout ceux que tu as perdu depuis ce virus de merde et du coup, je me braque et je finis par me racler la gorge, lui annonçant d’une voix bourrue:

C’était chouette, Fitzgerald, mais là, faut dormir. Extinction des feux!

J’ai pas de feu à éteindre mais bon, c’est histoire de dire, c’est pour l’expression. Lui faire comprendre que c’est bon, maintenant, j’veux dormir. Je ferme les yeux, j’enroule mes bras autour de mon torse. Et je sombre dans un sommeil sans rêves, tant ils sont devenus tout simplement utopiques et irréalisables…

Le lendemain matin…

Je bondis littéralement sur mes deux jambes, sorti de mon repos avec une violence qui m’est familière. Sans arrêt sur le qui vive, je dégaine mon cran d’arrêt de ma botte gauche afin de me défendre contre un ennemi qui n’existe que dans mes songes. Putain, quel merdier! C’était… encore lui… Mon meilleur ami qui s’est retrouvé infecté, comme tous les autres, et qui a tenté de m’attaquer alors que j’avais le dos tourné… Une histoire terrible dont je ne veux rien raconter à personne, encore moins à Fitzgerald qui me regarde d’un mauvais œil. Elle doit me prendre pour un con ou un fou, et bah c’est tant mieux, j’suis un peu des deux! Je prends le temps de boire une gorgée d’eau, de cracher un peu de salive au loin et lui dit, tout en attrapant mon sac à dos pour le poser sur mon épaule:

Allez, en avant…

La route est encore longue, nous devrions atteindre notre destination en fin de matinée. Putain, j’espère qu’ils ont de la bouffe, au poste deux, parce que j’ai une de ces dalles…
J’ai pas eu la moindre envie de faire la conversation avec Fitzgerald et ce pour plusieurs raisons. Petit un, parce que… j’ai pas envie, c’est tout. Et surtout petit deux, parce que je suis encore traumatisé par mon rêve. Il semblait si réel mais parce qu’en réalité, c’était un souvenir… Qui me ronge depuis bien trop longtemps. Je devrais réussir à passer au delà de ce foutu traumatisme, merde! Je baisse la tête, je garde la cadence, je pense à boire régulièrement et à jeter un coup d'œil nerveux en direction de Fitzgerald, qui tient le rythme. J’suis pas vraiment étonné, elle est dure à la tâche, celle-là. Mais elle est du même avis: elle a hâte d’arriver. D’ailleurs, quand nous approchons de l’entrée du poste, je suis gagné par un terrible pressentiment.
Quelque chose cloche.
Et je dirais que j’ai un putain de bon flair car je m’exclame, remarquant un détail fâcheux et qui me perturbe grandement:

ATTENTION…!

Je n’ai pas haussé le ton, la poigne avec laquelle j’ai agrippé son épaule gauche devrait suffire à lui faire réaliser l’ampleur de la situation. Silencieusement, je fais quelques pas sur le côté, la forçant à me suivre et pointe du doigt un fil, presque invisible, qui est positionné à hauteur de mollet. Je la laisse réaliser ce détail et fronce des sourcils, tout en posant le constat suivant:

… C’est bizarre…

Chaque poste regorge de merveilleuses cervelles, toutes plus ingénieuses les unes que les autres. Mais quand même… Pas un chat aux environs, pas un bruit, pas un signe de vie et… ce piège…
Y’a un truc qui merde, là, bordel. Je le sens, jusqu’au plus profond de mes tripes.
Mais quoi exactement, ça, je ne sais pas encore…


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Siobhan Adelson
Siobhan Adelson
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34 ans, née le 14 janvier 1990
Depuis le 24 février 2024, je suis une femme mariée, mon cœur & mon âme appartiennent désormais à Caleb pour l’éternité.
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 « L’amour est une question de timing. Il faut beaucoup de chance pour tomber sur la bonne personne, au bon moment, au bon endroit ♡ »

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« L'amour d'une mère pour son enfant ne connaît ni loi, ni pitié, ni limite. Il pourrait anéantir impitoyablement tout ce qui se trouve en travers de son chemin ♡ »
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Je suis sage-femme en chef chez Mom&Me, une clinique de maternité privée, que nous avons créé en janvier 2022, avec mon associée et amie de l'université

Petit à petit, je me suis installée chez Caleb, avec Maddie. Cette garçonnière à l’Ouest de la ville, s’est littéralement transformée en vrai petit cocon familial. Et toujours à l'Ouest de la ville, dans le secteur de Carmel cette fois, nous sommes les heureux propriétaires d'une grande maison en chantier. Avec mon adorable mari, nous tentons de lui donner vie, à notre image (Vivement les travaux fini!!!) Nous espérons y emménager début d'année prochaine !

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MessageSujet: Re: Instinct de survie ; w/Caleb Instinct de survie ; w/Caleb EmptyMar 8 Oct - 3:38#

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Je n’ai pas connu le monde d’avant. Je suis née dans les années qui ont suivit la fin du monde et de ce fait, je ne connais absolument rien à comment on y vivait, comment on y mangeait, comment on s’y amusait. Ici, je n’ai connu que ténèbres, fuite, cris, peur, mais surtout la mort. J’y suis confrontée depuis mon plus jeune âge, quand j’ai perdu petit à petit ma famille. On tente juste de survivre dans un monde hostile, je n’appelle pas ça vivre sa vie. Et quand, en regardant le plafond que je distingue légèrement avec les reflets de la lune sur ce dernier, j’écoute attentivement Adelson me raconter comment c’était, avant. Les pizzas à l’ananas que je n’ai jamais eu le privilège de goûter. J’comprends pas pourquoi on y faisait un débat ? En réalité, je ne sais même pas quel goût ça a. Comme regarder la télévision, je sais ce que c’est pour en avoir vu des centaines au cours de mes nombreuses expéditions toutes ces années mais je n’en ai jamais vu une seule qui fonctionne. Peut-être qu’un jour, ça sera le cas, qui sait ?

La position dans laquelle je me trouve m'empêche clairement de voir Adelson mais je peux entendre à l’intonation de sa voix qu’il est plutôt nostalgique de ces moments qu’il a connu/vécu avant l’agonie de notre terre. Je ne peux pas me mettre à sa place, bien entendu mais je peux seulement imaginer la beauté de notre ville. Pour moi, c’est dans une autre vie, dans une autre dimension. Puis, cette vie-là ne peut pas me manquer, si je ne l’ai pas connue, n’est-ce pas ?

Extinction des feux, au souhait de mon accompagnant. Je crois qu’il n’a plus envie de me parler du passé. Ça je peux comprendre. Le passé doit rester où il est. Être nostalgique est une chose, raviver des souvenirs douloureux en est une autre, je suis bien placée pour le savoir. Je ne parle jamais de moi, à la cellule. Rares sont ceux qui connaissent mon passé, ni les personnes que j’ai perdues au fur et à mesure que je grandissais. J’ai perdu mon père très jeune, puis ma mère quelques mois après, tous les deux mordus par ces putains d’infectés. Ils sont morts dans d’atroces souffrances pour nous sauver la vie. J’ai donc vécu aux côtés de mes sœurs, nous avons appris à nous battre, à nous défendre pour que le sort de nos parents ne soit pas le nôtre mais au final, il ne reste que moi. Beaucoup pensent que je n’ai pas de sentiments mais ce n’est pas le cas. Que je fasse ma part ici comme tout le monde, sans me lier aux gens qui m’entourent., ça c’est vrai par contre ! Je me lie le moins possible, je ne peux pas me permettre de souffrir davantage, je ne pourrais plus être efficace dans mon domaine. Je ne tue pas ou que très rarement, je laisse ça aux plus coriaces d’entre nous (Comme Caleb par exemple même si je désapprouve ses méthodes la plupart du temps), mais je soigne ceux qui peuvent l’être, je rafistole du mieux que je peux en fonction de nos moyens.

Accroupi devant mon sac de survie que j’examine et le corps endormi d’Adelson, je fais un léger bond quand ce dernier sort de ses songes de manière abrupte. Je connais ce sentiment d’insécurité, je le vis constamment. Nous le vivons tous, de toute façon, ce n’est donc pas nouveau. Sans un mot, je prépare mes affaires, il faut qu’on se remette en route si nous voulons atteindre la cellule qui ne donne plus signe de vie afin de comprendre ce qu’il s’y passe. Mais c’est dans un silence de mort que nous y arrivons. Quelque chose ne va pas, je le sens dans mes entrailles. Le poste de garde est déserté. Pour quelle raison ??? C’est seulement quand mon compagnon m’agrippe l’épaule en m’avertissant d’un potentiel danger que je réalise toute l’ampleur de la situation. Le fil tendu est un piège. Pourquoi l’entrée de la cellule numéro deux a besoin d’un piège ? Je fronce les sourcils et tout en sortant mon couteau de chasse soigneusement aiguisé, je me baisse afin de me tenir en alerte. Je murmure :

Très bizarre en effet…

Me déplaçant genoux pliés, je fais signe à Adelson de me suivre sur la droite. On enjambe alors avec précaution le câble tendu. Je ne sais pas ce qu’il déclenche si on le touche mais je ne veux pas le savoir. On pénètre dans l’enceinte de la cellule, on longe le mur extérieur sur une centaine de mètres avant de me faire attraper par quelqu’un, dans mon dos. Cette personne pose sa main sur ma bouche, ordonne à Caleb qui me suivait le pas, de ne pas faire un bruit de plus. C’est une question de vie ou de mort. Je remarque aussitôt, que l’homme qui me tient toujours est au bord des nerfs. Il regarde partout, apeuré.

Ils vont vous entendre ! Ils tirent sur tout le monde…
Comment ça, ils ? Qu’est-ce qu’il se passe ?

L'homme en question me lâche enfin et avec Caleb nous l’écoutons  raconter qu’il ne reste pratiquement plus personne de leur cellule, juste une poignée de personnes et quelques enfants. Les quelques femmes et enfants qui ont survécu au massacre sont cachés, en sécurité tandis que les quelques six hommes restants tentent de trouver un moyen d’arrêter la bande de fous furieux. Il explique que du jour au lendemain, cette bande de connards s’est rebellée et a décidé de qui vivrait et qui mourrait. Ils sont huit. Je n’en reviens pas de ce que j’entends. Je cherche à comprendre, à emmagasiner un maximum d’informations et en secouant la tête j’aimerais en savoir davantage sur ce groupe mais je n’ai le temps de rien, qu’à l’autre bout de bâtiment, des coups de feu sont tirés dans notre direction, ce qui nous oblige à rester à couvert derrière un mur de briques rouges. Une fois les tires terminés, un long silence s’installe tandis que je cherche par tous les moyens de trouver une issue. Seulement, nous n’en avons pas une seule. Nous sommes tous les trois piégés derrière ce mur, si nous décidons de fuir, nous serons directement dans leur ligne de mire. Je tente alors de repérer les hommes armés qui sont en train de rire de la situation. Je lance à Caleb :

Deux sur la gauche, à dix heures, armes automatiques. Un autre, là-haut.

Je désigne l’homme sur une passerelle qui pointe sa putain de mitrailleuse droit devant nous.

… Il a une M2, l’enculé ! Si tu bouges d’ici, Adelson, t’es mort…

Et tout ce boucan qu’ils ont causé, n’est pas sans conséquence : Une horde d’infectés se ramène, j’entends leurs grognements…


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MessageSujet: Re: Instinct de survie ; w/Caleb Instinct de survie ; w/Caleb EmptyMer 23 Oct - 11:28#

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Je le sens pas, y’a un truc qui cloche.

Alors, déjà que Fitzgerald et moi, ensemble à vadrouiller en pleine jungle urbaine, c’est lunaire mais alors là… Y’a anguille sous roche, avec ce câble tendu, comme un piège dans lequel nous étions prêts à nous plonger. Mais il en faut plus pour nous ralentir, pour nous stopper. Futée d’écouter les avertissements que je lui donne, Fitzgerald enjambe le fil et longe le mur, je reste sur ses talons, sur mes gardes, sentant que que… j’sais pas, c’est trop tranquille, pas assez animé, quelque chose rôde dans le coin, j’en suis persuadé ou… quelqu’un?

En plein dans le mille, nous n’avons pas fait trois cent mètres dans ce trou paumé qu’une âme se manifeste, enfin, plutôt, un grand costaud, qui se la joue surprise surprise et qui croit intelligent de s’attaquer à ma partenaire. WAAAAAAAOUUUUUUH, qu’est ce qu’il fait à toucher Fitzgerald, celui-là, hein? Il a envie de mourir avant l’heure ou comment ça se passe?! Mais sacrifier des vivants en bonne santé est considéré comme un crime, dans notre monde actuel. Enfin, dans le précédent aussi mais… Bref, c’est pas vraiment le moment pour se lancer dans un débat philosophique, hein. Vous avez compris l’idée, pas besoin d’en faire tout un fromage…
J’aime pas qu’un homme pose ses pattes sur Fitzgerald mais bon, ça, je m’empêche de le dire, même d’y réfléchir. On a pas le temps, on reste dans l’action, c’est quand on s’arrête de bouger que tout devient dangereux. Nous finissons par avoir des explications, que j’écoute les yeux plissés, la mine fermée, comme toujours. En réalité, c’était prévisible, il ne faut pas se le cacher. Que des gens pètent des plombs alors que tout part en vrille autour de nous, cela fait partie des options qui restent aux gens. Pour garder le contrôle ou pour justement ne plus y penser. L’être humain est si prévisible quand il s’agit de faire des conneries…
Le temps est un luxe dont nous ne pouvons jouir plus longtemps, des coups de feu tirés, la peur qui gagne nos ventres, nos cœurs. Et je réfléchis, encore et toujours, tandis que Fitzgerald se veut méthodique, prévoyante, se cache, tente de survivre. J’analyse la situation, je ne trouve pas mille plans d’actions en réserve. Alors que tout semble terminé, que les attaquants nous piègent et rendent toute fuite impossible, je souris. Je pourrais presque rire mais je n’ai pas envie de gâcher l’effet de surprise alors je lance mon plus beau clin d’oeil à Fitzgerald et ose cette réplique digne d’un film:

J’men fous, Princesse, j’ai déjà ma place en Enfer…

Et subitement, je décide de me lever et de faire feu. Me comportant comme un putain de sniper, tirant dans le tas en criant comme Rambo, putain, qui se souvient de lui désormais, il n’est plus qu’un personnage dessiné sur des affiches qu’on garde précieusement dans les salles communes de nos cellules. Un souvenir.
Suis-je en train de devenir un martyr, tandis que j’entends les cris, les hurlements même et que le sang coule à profusion? Tout ce dont je suis certain, c’est que je me détache de mon enveloppe corporelle, je cesse de me tracasser, je mets un pied devant l’autre, en courant, en tirant, en propageant le mal. Seule réponse à ce merdier sans nom. La meilleure défense, c’est l’attaque. Je le sais, mieux que personne…

Je n'en oublie pas ma mission principale, celle que je me suis décidée à mener, peu importe les conséquences: protéger ma coéquipière. Parce qu’elle vient de ma cellule, parce qu’elle m’énerve autant qu’elle m’intrigue, parce que je ne sais pas, il faut que je la protège, oui, il le faut. Après avoir tiré sur tout ce qui bougeait, l’étape suivante est de se protéger des infectés qui grouillent à cause de tout ce boucan. Mes yeux cherchant à tout prix un refuge, une zone protégée, n’importe quoi, je repère un bâtiment dont la porte est entrouverte. Notre salut.
Sans me soucier de l’autre gugus qui s’agite dans tous les sens en braillant comme un gosse, j’attrape la main de Fitzgerald et me rue jusqu’à cet espoir. À quelques reprises, nous manquons de nous faire attraper par des infectés mais grâce à nos deux esprits guerriers, nous nous en sortons indemnes… Pouvons fermer la porte, la bloquer grâce à une gigantesque barre large de métal. Nous y sommes, nous sommes en sécurité. Oui, indemnes. Un vrai miracle.
Soufflant comme un boeuf, crachant de la salive sur le sol, je m’exclame, oubliant que nous avons failli mourir un million de fois en l’espace de cinq minutes:

Ah bordel, Fitzgerald, j’crois que je les ai eu, hein… Hein, t’as vu ça…?

Fier comme un gosse, le sourire qui s’étire jusqu’aux oreilles, une satisfaction qui emplit ma poitrine: celle d’être toujours debout. De ne pas être mort ou pire de ne pas être devenu… comme eux. Fous ou des cadavres ambulants. D’être toujours Adelson, d’être fidèle à moi-même. Sans peur et sans reproches.
Et puis, la douleur. Qui vient, qui s’installe, qui me lance. Je bredouille donc, me redressant, le menton planté en direction de mon torse, réalisant ce qui m’arrive:

Merde, j’crois que j’suis touché…

Pas en plein cœur mais plutôt dans ma jambe, là, juste sous le genou droit. Les conséquences de nos actes, tout le monde les paie un jour. À commencer par le gros con irréfléchi qui vient encore de prouver au monde à quel point il n’est pas prêt de mourir…


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Thousand Years
Heart beats fast, Colors and promises, How to be brave?, How can I love when I'm afraid to fall?, But watching you stand alone, All of my doubt suddenly goes away somehow
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Siobhan Adelson
Siobhan Adelson
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Psyko // elle
La fabuleuse Odette Annable
Wild Heart_♡ (ava) Wildheart (bannière Fitz) Me (crackship & cie)
Delia, Sawyer, Shelby, Sofia, Soraya, Adaline, Stan, Magdalena, Ezio, Nicole, Teddy

34 ans, née le 14 janvier 1990
Depuis le 24 février 2024, je suis une femme mariée, mon cœur & mon âme appartiennent désormais à Caleb pour l’éternité.
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 « L’amour est une question de timing. Il faut beaucoup de chance pour tomber sur la bonne personne, au bon moment, au bon endroit ♡ »

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« L'amour d'une mère pour son enfant ne connaît ni loi, ni pitié, ni limite. Il pourrait anéantir impitoyablement tout ce qui se trouve en travers de son chemin ♡ »
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Je suis sage-femme en chef chez Mom&Me, une clinique de maternité privée, que nous avons créé en janvier 2022, avec mon associée et amie de l'université

Petit à petit, je me suis installée chez Caleb, avec Maddie. Cette garçonnière à l’Ouest de la ville, s’est littéralement transformée en vrai petit cocon familial. Et toujours à l'Ouest de la ville, dans le secteur de Carmel cette fois, nous sommes les heureux propriétaires d'une grande maison en chantier. Avec mon adorable mari, nous tentons de lui donner vie, à notre image (Vivement les travaux fini!!!) Nous espérons y emménager début d'année prochaine !

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« Las Vegas ; I love this city. no clocks, no locks and above all… no restrictions »

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MessageSujet: Re: Instinct de survie ; w/Caleb Instinct de survie ; w/Caleb EmptyDim 17 Nov - 6:42#

Instinct de survie ❋
tw : univers post-apocalyptique, zombies
Monterey, Août 2058 ; cellule n°4

Instinct de survie ; w/Caleb 2b332f3a6f279782b347e00c5de66bfaebb07131 Instinct de survie ; w/Caleb 5d5543b2f3c9b7f9e0a10ab1a117dfc52c8f00c3

Piégés. Dans nos retranchements. Aucune issue ne semble favorable à notre survie. Derrière ce mur de brique, nous sommes protégés des tirs dans notre direction. Je repère facilement les tireurs, qui se comportent comme de vrais cow boys qui n’ont peur de rien, qui se croient invincibles. Des gens comme eux, on en a déjà vu des tas et à chaque fois, ça se termine très mal. Que ce soit pour eux, ou pour les autres. Dans les deux cas, des tas de personnes meurent sans se faire mordre par ces saletés de cadavres ambulants. Des hommes prennent le pouvoir, s'octroient le pouvoir et décident alors qui a le droit de vivre. C’est pas nouveau que l’humain pète les plombs de cette manière mais ce n’est jamais sans répercussion. Je ne parle jamais de ma famille, mais j’ai perdu les miens au fur et à mesure que l’humanité s’empoisonnait toute seule, sans aide. Il a suffit qu’un homme vrille complètement, jouant à Dieu pour me prendre tout ce que j’avais. Le schéma se reproduit, dans cette cellule qui se croyait à l'abri. Oui, à l’abri des infectés, mais pas à l’abri des siens. Dans notre cellule, nous ne sommes pas forcément en sécurité et peut-être qu’un jour nous serons confrontés à la même problématique. J’espère que nous pourrons y faire face, de façon plus méthodique, en sauvant le plus de vies possible.

Je gronde, peste, après Adelson qui décide de jouer les héros. De sortir de sa prison, de hurler à la mort et de tirer sur tout ce qui bouge sans penser  une seule seconde qu’il met sa propre vie en danger. qu’il ait sa place en enfer ou non, d’ailleurs ! Je ne peux m’empêcher de penser à voix haute.

Putain, faut vraiment qu’il fasse le con, celui-là !

Hors de question de le laisser jouer les martyrs s’il crève. J’lui ferais pas ce plaisir là, certainement pas ! Alors, je me redresse à mon tour, tentant de protéger son foutu cul de ces tueurs déchaînés. Je dois dire qu’Adelson est un très bon tireur mais lui sauver les miches, c’est pas la première fois que ça arrive. Et à deux, on fait ce pourquoi nous sommes entraînés. L’instinct de survie devient très fort dans ce genre de situation. Et tandis que je tire à l'opposé de Caleb, ce dernier m'attrape la main et m'emmène avec lui vers un lieu sûr, qu’il barricade comme il peut avec ce qu’il trouve. Sous l’effet de l’adrénaline, je n’arrive pas à me calmer, je fais les cent pas, en reprenant ma respiration. Entre lui, les fous de la gâchettes et cette horde d'infectés, on a vraiment eu chaud nos fesses ! Ces dernières douze heures ont étés très éprouvante, je grommeler entre les dents à l’intention de mon partenaire :

Ouais, tu peux me dire merci pour ça !

Il se rend pas compte lui, qu’en mettant sa vie en danger, il a mis la mienne dans le même sac. Si je n’avais pas réagi, il se serait fait buter, et moi avec. Et le gars qui nous a abordés tout à l’heure. En regardant autour de moi, je me rends compte qu’il ne nous a pas suivi. Encore une fois Caleb s’est montré égoïste, appliquant sa règle d’or : Chacun pour soi. Enfin, il l’applique avec qui il le veut bien… Il ne me laisse jamais derrière. Tout comme je ne le laisse jamais dans mon dos, sauf qu’à la différence c’est que moi, je ne laisse personne derrière moi !!!! C’est san doute ça, qui nous différencie tous les deux et cette différence peut être fatale pour beaucoup de monde. Je m’apprête à lui dire ma façon de penser, sans mâcher mes mots quand j’entends ses mots qui me glacent le sang. Je me précipite vers lui, en une fraction de seconde, mais son regard vers son torse me fait définitivement peur, alors je tâtonne son torse à la recherche d’une plaie, quelle qu’elle soit.

Où ça, où ça ??

Mais dans la panique, je n’ai pas tout de suite remarqué qu’il s’agissant de sa jambe. J’étais focalisée sur le haut de son corps, à la recherche d’une plaie produite par une balle ou… une morsure. Soulagée qu’il ne sagitsse “que” de sa jambe, je lui colle mon poings dans son abdomen avant de reculer et d'annoncer, d’une voix tranchante :

Tu vas t’en remettre, espèce d’idiot. Tu m’as fait peur, j’ai cru que c’était grave…

Peur ? Putain, ferme ta gueule Doc ! Lui avouer tes craintes c’est avouer tes faiblesses à son égard. En vrai, j’en ai un peu ras-le-bol de perdre mes semblables même si… perdre Adelson serait une grande tragédie pour moi… nous tous. Nous sommes de nouveau isolés tandis que dehors, la folie règne en maître. Pendant ce répit que nous offre le temps, j’enlève ma veste en soupirant. Je déchire alors le bas de ma chemise et dit à Caleb, tout en m’exécutant :

Faut qu’on regarde ta blessure…

Et d’un coup, l’angoisse m’assaille. J’ai peur de regarder. J’ai peur de découvrir qu’il ne s'agit pas d’une plaie par balle…

Il ne va peut-être pas s’en remettre, Doc. S’il s’est fait mordre, tu connais la marche à suivre…



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Instinct de survie ; w/Caleb

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