-30%
Le deal à ne pas rater :
PC portable Lenovo Yoga Slim 6 i5-13500H – 16 Go RAM / 512 Go SSD
699 € 999 €
Voir le deal

Partagez

Instinct de survie ; w/Caleb

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas

Siobhan Adelson
Siobhan Adelson
4093
Psyko // elle
La fabuleuse Odette Annable
Wild Heart_♡ (ava) Wildheart (bannière Fitz) Me (crackship & cie)
Delia, Sawyer, Shelby, Sofia, Soraya, Adaline, Stan, Magdalena, Ezio, Nicole, Heidi

34 ans, née le 14/01/90.
Instinct de survie ; w/Caleb AESTQDX
Depuis le 24 février 2024, je suis une femme mariée, mon cœur & mon âme appartiennent désormais à Caleb pour l’éternité.
Instinct de survie ; w/Caleb DXB46yd
 « L’amour est une question de timing. Il faut beaucoup de chance pour tomber sur la bonne personne, au bon moment, au bon endroit ♡ »

Instinct de survie ; w/Caleb Img_2714
« L'amour d'une mère pour son enfant ne connaît ni loi, ni pitié, ni limite. Il pourrait anéantir impitoyablement tout ce qui se trouve en travers de son chemin ♡ »
Instinct de survie ; w/Caleb QM2ZPTG

Je suis sage-femme en chef chez Mom&Me, une clinique de maternité privée, que nous avons créé en janvier 2022, avec mon associée et amie de l'université

Petit à petit, je me suis installée chez Caleb, avec Maddie. Cette garçonnière à l’Ouest de la ville, s’est littéralement transformée en vrai petit cocon familial.

Instinct de survie ; w/Caleb Img_6410
« Las Vegas ; I love this city. no clocks, no locks and above all… no restrictions »

✪ Les Rp’s en cours ✪
Je suis full Instinct de survie ; w/Caleb 32718926


Sioleb's Wedding Day

Caleb ♡
Oonagh
Dani
Multivers ft. Caleb
Linh


✪ [url=]Toi+moi+lui+elle[/url]


PRÉSENTE

staff - to help you
https://basique.forumactif.com/t584-siobhan-lobscurite-ne-peut-p https://basique.forumactif.com/t603-siobhan-mes-amis-narretent-p https://basique.forumactif.com/t1341-sio_fitz
MessageSujet: Instinct de survie ; w/Caleb Instinct de survie ; w/Caleb EmptyMar 30 Juil - 3:57#

Instinct de survie ❋
tw : univers post-apocalyptique, zombies
Monterey, Août 2058 ; cellule n°4

Instinct de survie ; w/Caleb 2b332f3a6f279782b347e00c5de66bfaebb07131 Instinct de survie ; w/Caleb 5d5543b2f3c9b7f9e0a10ab1a117dfc52c8f00c3

Je m’appelle Sio, mais tout le monde m’appelle « doc ». Il y a trente-quatre ans, j’ai poussé mon premier cri dans un monde à l’agonie. Dans un monde sur le point de s’éteindre, à cause d’un virus créé dans un laboratoire secret afin d’être injecté à la population, dans le but d’anéantir les plus faibles d’entre nous. Dans le but de soulager la planète de sa surpopulation, de sa surconsommation. Ce qu’ils n’avaient pas prévu, c’est que ce virus échapperait à leur contrôle. Il est devenu instable, il a muté, il s'est propagé au reste du monde et il est devenu plus fort.

Monterey, 2024. Nombre d’habitants : 29 874.
Monterey, 2058. Nombre d’habitants : 517. 468

L’humanité n’est plus telle qu’on la connaît. La nature donne mais elle sait reprendre tout autant. Tout ce que l’on a possédé, partagé ou gardé égoïstement, n'existe plus. Il a fallu réapprendre à se satisfaire du nécessaire, revenir aux anciennes méthodes mais aussi apprendre à survivre dans un monde hostile où règnent ceux de l’entre-deux. Ces individus ne sont pas vraiment morts, mais ils ne sont pas vivants non plus. Ils ont eu tout un tas de noms, depuis toutes ces années ; morts-vivants, zombies, revenants, infectés, etc. Dès ma naissance, un mystérieux virus ; le virus « Z » s’est répandu aux quatre coins du globe. Un monde sain que je ne connaîtrai malheureusement jamais. Ma famille a essayé de fuir Monterey, mais l’armée américaine avait dressé un mur autour de cette ville pour contenir la maladie. Pour éviter qu’elle ne se propage au reste de la planète, il a fallu survivre ici, enfermés comme si nous étions tous des bêtes enragées. On nous a poussé vers une mort certaine. Et petit à petit, la ville a péri. Il a fallu se cacher, courir, dormir à tour de rôle, mais ça n’a pas empêché la population d’être décimée dans d'atroces souffrances. En grandissant, j’ai appris à me battre aux côtés de mes sœurs, j’ai appris à neutraliser l’ennemi, aussi. La première fois, ça fait peur. Les autres fois aussi mais la peur nous guide, elle nous donne la force nécessaire pour survivre dans des conditions extrêmes. Ces infectés sont des bombes à retardement. Il suffit d’une morsure pour être contaminé et condamné à mourir. Au fil des années, j’ai perdu ma famille, j’en ai gagné une nouvelle. La poignée de survivants à Monterey s’est divisée en six clans. Je fais partie de la cellule numéro 4. Nous communiquons à travers des radios portatives qu’on a bidouillé pour garder le contact au sein des six cellules. Chaque jour, c’est la même habitude, on communique. Et toutes les semaines, on propose un échange de denrées. Chaque cellule à son propre médecin, sa propre unité d’urgence, sa propre sécurité, sa propre plantation de nourriture avec quelques manques, bien sûr. On s’aide mutuellement, on fabrique même nos propres munitions, ce qui nous permet de sortir avec le moins de risque possible. Mais pour fabriquer tout ça, on doit explorer la ville pour se procurer les matériaux nécessaires. Des matériaux qui deviennent de plus en plus difficiles à trouver. On a perdu un tas de personnes ces derniers jours, puis, la cellule numéro 2 n’a plus donné aucun signe de vie depuis deux jours, ce qui est inquiétant. En réunissant mon conseil et mes meilleurs hommes de terrain, on a décidé qu’il fallait leur venir en aide. Je m’apprête à partir en expédition avec Caleb, puisque mon bras droit est encore en convalescence à la suite de la précédente expédition qui nous a finalement coûté la vie de douze hommes.

Rectification : Nombre d’habitants : 468. 456.

********

« Putain Caleb, dégage de là, ils arrivent… »

Je hurle à plein poumons tandis que je cours à toute vitesse, rejoignant Caleb fidèle à lui-même lorsqu’il fait le pitre pour détendre l’atmosphère. Seulement, on n’a pas le temps de jouer Adelson! Je l’attrape par sa veste, l’obligeant à courir lui aussi. Dans le long couloir du troisième étage de l’hôpital, une horde d’infectés est à nos trousses, plus enragés que jamais. L’odeur de cadavres en putréfaction est insoutenable, nous passons la double porte de ce qui ressemblait jadis, à la chirurgie cardiaque. Quand on y pense, notre cœur est mis à rude épreuve constamment, le palpitant qui s’emballe à la vue d’un ou de plusieurs infectés. On veut simplement survivre au chaos en gardant l’espoir qu’un jour, le monde redeviendra ce qu’il était. Refermant les portes derrière nous, Caleb et moi, nous tentons de retenir la horde tandis que Spencer cherche quelque chose pour les bloquer. On ne les retiendra pas longtemps, je le sais. Mon regard se pose alors sur Cal’, me rappelant la toute première fois que nous nous sommes rencontrés. Il m’a sauvé la vie.. Piégée dans un bus scolaire, je retenais à l’aide de mes pieds, trois saloperies de cadavres ambulants, un grillage de sécurité entre nous. J’ai senti la fin s'approcher. Je savais qu’il suffisait d’une seule morsure pour que je devienne comme eux. Et puis, il les a butés sans aucune difficulté, m’a agrippé lui aussi par mon chandail et m’a sortie du bus en un éclair. J’ai cru que j’allais mourir. Vous savez ce que ça fait de voir sa vie défiler devant les yeux ? Et bien, je peux vous dire que quand ça nous arrive plusieurs fois, c’est flippant.

Il m’a peut-être sauvé la vie ce jour-là, mais je ne compte plus toutes les fois où c’est moi qui ait dû le sortir de la merde parce qu’il a la sale habitude de prendre tout de façon dérisoire, comme si cela n’avait pas vraiment d’importance, comme si ce n’était pas grave… ce qu’il oublie vite, c’est que plusieurs de nos camarades sont morts et c’est loin d’être drôle ! La veille tu récoltes des tomates avec Arthur, et le lendemain, t’es obligé de lui mettre une balle dans le crâne parce qu’il a été contaminé et que la règle d’or c’est « Ne pas devenir comme eux ». Caleb Adelson me pompe souvent toute mon énergie mais c’est l’un des meilleurs combattants que j’ai alors… je n’ai pas trop le choix de composer avec cette brute épaisse, limite sans coeur parfois!!!

Ils sont forts, nous avons de plus en plus de mal à tenir les portes fermées. Un bras passe par l’ouverture, entre les deux portes, cherche à se cramponner à la sangle de mon sac à dos. Je hurle

« Grouille toi Spencer ! »

Et quelques secondes plus tard, Spencer réussit non seulement à refermer les portes avec nous, mais aussi à lier celles-ci avec l’aide d’une chaîne en acier. Soufflant de toutes mes forces, mes mains sur mes genoux, je me dis qu’il était moins une. Putain de merde… Cette expédition sauvetage ne sera pas un jeu d’enfant. On va devoir être aux aguets, en permanence… Du coup, je m’interroge sur les autres membres du groupe d’expédition. Entre deux respirations, je demande :

« Où sont les autres, on ne peut pas continuer sans eux ! »


(C) ETHEREAL



_________________


❝La vie est un voyage❞ où l'amour est notre boussole, la sagesse notre guide, et la patience notre compagnon de route…
Revenir en haut Aller en bas

Caleb Adelson
Caleb Adelson
3188
The Red Feather (Camille ; elle)
Le magnétique Tom Hardy
Psyko ♥ (av.) _ berserker (sign.) _ Psyko ♥ (crackship) _ WildHeart ♥ (bannière)
Joanne Prescott // Thomas Fraser // Andrea Hopkins // Nyls Norwood // Gregory Sutterlee // Valeria Myers // Eli Hartley // Stefan Salomon // Charlie Sharp // Christa Alcaraz // Oonagh Fitzgerald

41 ans, il assume son âge sans problème, essaie de se maintenir en forme avec une pratique du sport régulière et des tatouages pour fêter chaque année qui passe.

Instinct de survie ; w/Caleb Giphy

Instinct de survie ; w/Caleb 06d030c005cfa5f7c2e73e84cc63ddc3
L'heureux marié d'une femme extraordinaire, généreuse, bienveillante et magnifique. La seule qui compte à mes yeux, mon âme soeur. Siobhan qui désormais porte fièrement mon nom...

Instinct de survie ; w/Caleb CZ7BQSI

Where the time is frozen
Where all the universe is open
Love isn't random, we are chosen
And we could wear the same crown
Keep slowing your heart down
We are the gods now


Détective privé, plus qu'un métier, c'est ma passion.
Instinct de survie ; w/Caleb BSMsy2b

Les deux seules raison de me battre contre l'Univers tout entier

Adieu l'appartement étriqué, à nous la grande maison sur les hauteurs de Monterey, dans le Quartier Ouest de la ville. Une bâtisse pour laquelle nous avons eu le coup de foudre avec ma formidable épouse, que nous avons acheté aux enchères et que j'ai à coeur de rénover afin de la rendre aussi magnifique et extraordinaire que notre histoire.
Instinct de survie ; w/Caleb 674da80295b13c6b7ccf6df2a3bbb1bd

Lovely Baby Dog. ; Karma

Instinct de survie ; w/Caleb 5r9mGND

Partenaire de Prestige ; Pour toujours à tes côtés

Instinct de survie ; w/Caleb Karma-sucks-revenge

La roue du Karma tourne, tourne et je risque de la prendre en pleine gueule...

Γ Grand amateur de vin
Γ Parle quatre langues
Γ Possède une montre offerte par son oncle pour sa majorité
Γ A un MV-Agusta 800 Brutale Rosso, qu'il a nommé Lucy (et on se moque pas, merci)
Γ Fan inconditionnel de poker et de cigares hors de prix
Γ Jure comme un charretier
Γ Fan des Legos, dans le plus grand des secrets
Γ Réalise des puzzle et des sudokus quand il a besoin de se détendre (ouais, habitude de vieux, bonjouuuur)


Instinct de survie ; w/Caleb Tumblr_inline_o4jrjxQuTY1swnwog_500

I can feel the fire come alive...

Instinct de survie ; w/Caleb GKh1l3pc_o

Angels of Hell



LES CONVOS SMS :

Stan
Sioleb
Delia
Sawleb
Aiden
Angels of Hell
Sebastian
Niamh


Here, my dear.

staff - to help you
https://basique.forumactif.com/t612-you-musnt-be-afraid-to-dream https://basique.forumactif.com/t3485-l-enfer-c-est-presque-les-a https://basique.forumactif.com/t3683-caleb-adelson
MessageSujet: Re: Instinct de survie ; w/Caleb Instinct de survie ; w/Caleb EmptyVen 9 Aoû - 12:22#

Instinct de survie ❋
tw : univers post-apocalyptique, zombies
Monterey, Août 2058 ; cellule n°4

Instinct de survie ; w/Caleb 2b332f3a6f279782b347e00c5de66bfaebb07131 Instinct de survie ; w/Caleb 5d5543b2f3c9b7f9e0a10ab1a117dfc52c8f00c3

De la poussière. De la poussière. Et encore de la poussière.

J’regrette cette époque où on pouvait respirer sans nouer un bout de tissu sur sa bouche afin de la protéger d’un persistant nuage mi-dégueulasse, mi chiant à souhait. Enfin, j’dis ça, mais ça date de pas si longtemps, cette merde, c’est à cause de l’effondrement du bâtiment d’à côté, ça a provoqué un putain de bordel, à cause des gravats, du poids, de toute cette connerie. Et bien évidemment, ça a rameuté encore plus de déglingués. C’est comme ça que je les appelle, c’est mon terme à moi, tout le monde le sait, tout le monde sait que c’est mon mot, rien qu’à moi, dans ce monde où la propriété n’a plus aucun sens, où le partage est synonyme de survie, où les biens disparaissent et ne représentent plus rien.

Putain de virus de merde.

Je l’ai détesté avant même de savoir aimer quoi que ce soit, tant il nous a tout pris. La nature, la tranquillité, la vie moderne, l’espoir. C’est venu aussi vite que le vent qui emporte une feuille morte, aussi rapidement qu’une envie de pisser. Ça a décimé la population, sans doute mondiale, on sait pas, on a plus de moyens de communiquer, on parle aux personnes qu’on croise, qu’on peut regarder dans les yeux. Pour le reste, on imagine. C’est tout ce qu’il nous reste, au fond. La créativité est limitée, les comportements deviennent épars mais rares de sens. Si profonds. Tout a un coût, tout devient difficile et simple à la fois. On mange, on boit, on chie, on se bat. Contre quoi? Contre qui? Des espèces de cadavres ambulants? Ça me dépasse. Tandis que je mordille dans une ration dégueulasse, j’en vois un, au loin, au milieu des décombres. Je ne sais pas pourquoi mais pour une fois, j’arrive à dépasser ma colère et je ne l’abat pas de ma fidèle arbalète. Je reste assis, sur ce bout de trottoir, je plisse des yeux, je tente de reconnaître ce visage parce que la semaine dernière, on a connu pas mal de pertes, dans notre bloc. Et ça m’rends triste, au fond, de me dire que cette espèce de carcasse ambulante est peut-être l’un des nôtres. Était, en fait. Putain de merde, qu’est ce que c’est injuste.

La Cellule Numéro Quatre est devenue ma maison, ma famille, le centre de ma vie. La raison de me battre dans ce monde de merde, de trouver une raison de survivre jusqu’au lendemain, de traverser une journée, puis une nuit, pour recommencer, tel un cycle éternel contre lequel nous ne pouvons rien. C’est l’Instinct de Survie, il en a toujours été question, à travers l’histoire de l’humanité.
Et maintenant, putain, il n’en reste rien. Ou presque. Une poignée d’habitants de cette ville autrefois fortement peuplée, sans doute, quoi. Y’a bien Reg, le journaleux du coin, qui tente de faire le compte. Moi, j’ai arrêté. Je préfère regarder de l’avant, finir cette putain de ration et rentrer à la base. J’ai rien de mieux à faire, de toute manière. Je siroterais bien une putain de bière, mais ça fait belle lurette que j’ai pas dégoté une merveille pareille. Tant pis, sans doute lors de ma prochaine sortie, je tirerais le gros lot…

J’étais de sortie, cette nuit, de garde, plus précisément. Rien à signaler, encore une journée de plus à rester en veille, à ne pas s'endormir, à garder ça pour la prochaine nuit effrayante. Épuisé, je n’avais qu’une hâte, retrouver ma couchette, mon semblant de lit afin de faire un somme. Mais dès que j’ai repéré le visage de Fitzgerald au loin, j’ai su que je pouvais m'asseoir sur ma sieste. Tant pis.

Moins de vingt minutes plus tard, je me retrouve essoufflé comme une pauvre larve, à me plaquer contre une double porte qui nous sépare d’une horde d’infectés. Pourtant, mon petit numéro d’équilibriste, il était drôle, non?! J’étais hilarant mais ça, elle sait pas le voir, elle est toujours tellement sérieuse. Tellement chiante, putain. Tandis que je sens l’urgence de la mort nous coller aux basques, je tiens bon, le temps que Spencer, notre troisième larron du jour, nous sauve les miches. Un brave gars bien efficace. Quand enfin la situation est désamorcée, je ne peux m’empêcher de gueuler, sachant pertinemment qu’un tel raffut rameutera encore plus de déglingués, mais je n’en ai rien à foutre, putain, faut que je gueule, que je laisse cette colère s’échapper:

TU FAIS CHIER, FITZGERALD! JE L’AVAIS ET TU M’AS RALENTI!

Hors de moi, je jette mon masque au sol et donne un puissant coup de pied dans un bidon vide qui traînait par là. J’suis tellement colérique, je le sais mais je ne peux pas m’en empêcher, c’est plus fort que moi, plus fort que ma volonté. Écoutant distraitement les propos de la Cheffe Fitzgerald, je renifle et ajoute, tentant de trancher et de mener l’expédition de ma voix bourrue et de mon putain de sale caractère:

Bien sûr que si, on peut continuer sans eux. Allez, en avant.

J’deviens sans coeur, ou alors, j’prouve une nouvelle fois que j’en ai un, envers et contre tout. S’attacher, dans un monde où on sait ce que c’est de perdre quelqu’un. Ces pensées philosophiques me gangrènent, m’embrument l’esprit alors que bordel, j’dois garder les idées claires. On avance, on marche, un pas après l’autre, léger, discret, furtif. On rase les murs, les regards épient chacun des détails laissés à notre portée. Quand il tombe sur un paquet négligemment posé sur le sol crasseux, je pousse un hoquet de surprise et lance cette remarque, sans réfléchir:

Tiens, tiens, tiens… C’est pas tes biscuits préférés, Fitzgerald?

Putain, Adelson, t’en tiens une couche quand tu es con. J’attrape les douceurs, les tend à Fitzgerald. C’est idiot, la mémoire, on se souvient de choses dont on ne veut pas vraiment. Ces attentions que j’ai toujours refusé, là, j’sais pas, elles se manifestent, c’est plus fort que moi. Un putain d’ange passe, se frayant un chemin à travers le boucan infernal causé par les déglingués. J’la sens, cette gêne de merde, elle m’oppresse, elle gonfle mes poumons. Je réussis à trouver un peu d’air afin de souffler, détournant le regard, baissant le menton vers le sol:

Ahem. Bon, allez, on devrait…

Mais mon manque de vigilance me trahit. Soudain, une porte s’ouvre, juste à côté de nous, et un infecté se rue sur Spencer, qui se fait mordre, sans sommation, à l’épaule droite. Tout se passe très vite. Fitzgerald réussit à neutraliser l’attaquant et moi, je réalise que j’vais devoir réduire à néant l’agressé. Mes yeux se plissent, ma bouche se tord.
On a plus le droit de s’attacher, plus le temps de réfléchir. Tout ce qu’on peut faire, c’est agir. Alors, sans regarder, je vais chercher mon flingue dans la poche arrière de mon jean déchiré et sale, et je me surprends à me réjouir, j’ai pensé à enfiler mon silencieux.
Et je tire. Je vise bien, c’est même ma qualité principale.
Une balle. Une seule. En pleine tête.
Pas d'échappatoire, pas de choix, pas d’options, pas de solutions.
C’est fini.
Comme pour me justifier, après un long raclement de gorge inutilement théâtral, je m’adresse à Siobhan, sans lui imposer mon terrifiant regard dénué de tout remord:

J’avais pas le choix. Tu le sais très bien.

J’ai presque envie d’ajouter “Ne m’en veux pas” mais je sais qu’elle est en droit de le ressentir, ce putain de sentiment. Cette colère, cette indignation, cette peur, cette tristesse, cette inconsolable tristesse, bordel.
Après tout, c’est tout ce qu’il nous reste…



(C) ETHEREAL



_________________

Thousand Years
Heart beats fast, Colors and promises, How to be brave?, How can I love when I'm afraid to fall?, But watching you stand alone, All of my doubt suddenly goes away somehow
Revenir en haut Aller en bas

Siobhan Adelson
Siobhan Adelson
4093
Psyko // elle
La fabuleuse Odette Annable
Wild Heart_♡ (ava) Wildheart (bannière Fitz) Me (crackship & cie)
Delia, Sawyer, Shelby, Sofia, Soraya, Adaline, Stan, Magdalena, Ezio, Nicole, Heidi

34 ans, née le 14/01/90.
Instinct de survie ; w/Caleb AESTQDX
Depuis le 24 février 2024, je suis une femme mariée, mon cœur & mon âme appartiennent désormais à Caleb pour l’éternité.
Instinct de survie ; w/Caleb DXB46yd
 « L’amour est une question de timing. Il faut beaucoup de chance pour tomber sur la bonne personne, au bon moment, au bon endroit ♡ »

Instinct de survie ; w/Caleb Img_2714
« L'amour d'une mère pour son enfant ne connaît ni loi, ni pitié, ni limite. Il pourrait anéantir impitoyablement tout ce qui se trouve en travers de son chemin ♡ »
Instinct de survie ; w/Caleb QM2ZPTG

Je suis sage-femme en chef chez Mom&Me, une clinique de maternité privée, que nous avons créé en janvier 2022, avec mon associée et amie de l'université

Petit à petit, je me suis installée chez Caleb, avec Maddie. Cette garçonnière à l’Ouest de la ville, s’est littéralement transformée en vrai petit cocon familial.

Instinct de survie ; w/Caleb Img_6410
« Las Vegas ; I love this city. no clocks, no locks and above all… no restrictions »

✪ Les Rp’s en cours ✪
Je suis full Instinct de survie ; w/Caleb 32718926


Sioleb's Wedding Day

Caleb ♡
Oonagh
Dani
Multivers ft. Caleb
Linh


✪ [url=]Toi+moi+lui+elle[/url]


PRÉSENTE

staff - to help you
https://basique.forumactif.com/t584-siobhan-lobscurite-ne-peut-p https://basique.forumactif.com/t603-siobhan-mes-amis-narretent-p https://basique.forumactif.com/t1341-sio_fitz
MessageSujet: Re: Instinct de survie ; w/Caleb Instinct de survie ; w/Caleb EmptyLun 12 Aoû - 4:03#

Instinct de survie ❋
tw : univers post-apocalyptique, zombies
Monterey, Août 2058 ; cellule n°4

Instinct de survie ; w/Caleb 2b332f3a6f279782b347e00c5de66bfaebb07131 Instinct de survie ; w/Caleb 5d5543b2f3c9b7f9e0a10ab1a117dfc52c8f00c3

Je les entends, derrière ces portes. Ils sont plus enragés que jamais. Il essaient de se frayer un chemin, de s’accrocher férocement à la bretelle de mon sac à dos, pour m’emporter, pour me bouffer. L’odeur de sang frais les attire et sans doute que dans la bataille, l’un de nous doit se vider, petit à petit. De toutes mes forces, je tente de repousser ces cadavres ambulants, tandis que Caleb cherche toujours un moyen de refermer les portes. Je sens que nous ne tiendrons plus longtemps et je presse Spencer. Je sais qu’il a dû mal à agir sous la pression, qu’il fait souvent n’importe quoi et qu’il n’arrive plus à réfléchir correctement. Au fond, il nous met tous en danger quand il ne répond plus de rien, mais capter son regard, l’obliger à faire face à la situation, lui donner un ordre, c’est nous donner une chance d’avancer. C’est augmenter nos probabilités de survie. La porte enfin scellée et les infectés hors d’état de nuire (pour l’instant), je peux enfin reprendre mon souffle. Contrairement à Spencer, sous la pression, je suis nettement plus efficace et je n’ai pas besoin de réfléchir. J’agis pour sauver mes fesses, mais également celles de mes équipiers. Et alors que Caleb crache son venin, je hurle tout autant que lui, incroyablement remontée :

T’AVAIS RIEN DU TOUT, ADELSON !!

QUE DALLE. Il tenait que dalle. Il peut bien s’énerver sur Pierre, Paul, Jacques, j’en ai rien à foutre. Il fait l’idiot et après il ose faire genre ? Non, désolée mais ça ne passe pas ! Nous nous trouvons en zone hostile, loin de notre « confort » de notre cellule où nous sommes à l’abri, malgré les rondes nocturnes autour du campement. Ici c’est différent, aucun écart ne sera toléré, aucune distraction n’est permise, il en va de notre vie à tous. J’ai perdu des hommes la semaine dernière, j’aimerais ramener ceux-ci sains et saufs, à la maison. Et en parlant d’eux, aucun n’est à l’horizon. Je m’en rends compte une fois que j’ai fini de beugler sur Adelson et que lui, de son côté arrête de faire le bébé. Où sont-ils, tous ?? Je ne veux pas en laisser derrière nous mais mon comparse reste catégorique : on continue, quoi qu’il arrive. Je me pince les lèvres, grogne plus que nécessaire et me résigne à abandonner les nôtres à une mort certaine. Ceci ne signifie pas que je perds espoir, je me dis qu’ils connaissent notre destination et qu’ils vont nous rejoindre. On ne peut pas attendre davantage, il faut que l’on continue. Alors, on continue. Je continue.

Toujours à l’intérieur du vieil hôpital, nous continuons de sillonner les couloirs, d’inspecter chaque chambre, tout en étant sur nos gardes parce qu’ils ne sont jamais loin. Parfois, on a l’impression qu’ils sont dans les murs… comme de foutus rats. C’est en longeant les murs que Caleb m’interpelle en causant une langue familière qui m’obligerait presque à lui sourire, de bon cœur. Je me tourne vers lui puis récupère le sachet de biscuits qu’il me tend et l’examine sous toutes ses coutures. Surprise, je lance :

Oh putain, j’ai pas vu ni mangé ces biscuits depuis plusieurs années… T’es généreux !

Le paquet argenté n’a plus de logo mais je me rappelle très bien du nom : Oreo. Biscuit au chocolat, fourré d’un crémage à la vanille. À mon arrivée sur terre, ça existait depuis longtemps. Je n’ai connu ces délicieux gâteaux que quelques années plus tard et depuis ce temps-là, c’est devenu une douceur inégalée. Seulement, on n’en trouve plus du tout. Enfin, c’est ce que je croyais il y a encore quelques minutes et c’est pour cette raison que j’apprécie l’effort d’Adelson. Ensuite, j’ai du mal à comprendre la gêne qui nous enveloppe mais je n’ai pas le temps de me poser ce genre de question, que nous sommes interrompus par l’une de ces saloperies. Elle prend Spencer pour cible et je réagis aussi vite que ma réputation le fait sous-entendre. Pour me défendre, j’ai connu les armes à feu, pendant un temps. Nous en avons encore à l’heure actuelle mais les munitions se font plus rares et les fabriquer nous même suggère de nous déplacer plus souvent en dehors de notre camp à la recherche de matériaux. C’est pour cela que je me suis adaptée au couteau. Je travaille plus efficacement lorsque l’attaque se fait au corps et je ne me sépare jamais de mes deux lames. Une dans chaque main, que je sers davantage pour une prise rapide et sans bavures. Je sais que ça m‘oblige à prendre plus de risques comme ça, mais je suis efficace, comme je l’ai dit. J’ai réagit presque instantanément. Je me suis ruée sur l’infecté afin de lui planter mes deux lames particulièrement bien aiguisées dans le crâne. Neutralisé, je réalise immédiatement que je ne suis pas arrivée à temps et sans que je ne puisse réagir à quoi que ce soit, Caleb fait ce pourquoi il est fait.

Un cri. Un seul. Pour protester. Mais c’est trop tard.

Nombre d’habitants : 456. 455.

Il n’avait pas le choix. Évidement qu’il avait le choix mais il a préféré en finir tout de suite.

On a toujours le choix, Caleb. Toujours.

Résignée, je secoue la tête tout en récupérant mon souffle. On essaie toujours de faire la part des choses mais c’est plus fort que nous. Nous sommes humain et nous vivons avec des émotions. Parfois, nous pouvons les gérer, et d’autres fois, c’est impossible. Je m’en veux de ne pas avoir été là, à temps. Et je m’en veux d’avoir laissé Caleb nous distraire de notre mission.

Et c’est sans un autre bruit que nous continuons notre périple. Je ne sais pas exactement combien de temps nous avons marché mais la nuit est en train de tomber et je ne veux pas rester dehors, vulnérable, à la merci des infectés. Une vieille bâtisse qui ressemble à une pompe à essence jadis semble déserte. En m’approchant du bâtiment en position baissée, je fais signe à Caleb de me suivre tandis que je reste attentive, à l’affût d’un bruit quelconque. J’ai l’impression de marcher sur des œufs mais on dirait qu’il n’y a vraiment personne. Je suis davantage rassurée lorsqu’à deux, on ratisse les lieux. Nous trouvons une pièce où nous cacher pour la nuit. Nous devons dormir, même si ce n’est que quelques heures. Et puis, ce n’est pas dans la nuit noire que l’on verra quelque chose alors autant reprendre des forces ! Nous fermons derrière nous, s’assurant de la fiabilité de nos liens afin de ne pas se faire surprendre si un rôdeur venait à s’approcher d’un peu trop près de notre sanctuaire. A travers le peu de fenêtres dégueulasse que compose cette petite pièce, nous sommes légèrement éclairés par la pleine lune, ce qui nous permet au moins de nous voir. Je proposerai bien de faire un petit feu mais on serait immédiatement repéré alors, je m’abstiens. Je m’allonge sur le sol, après avoir récupéré un vieux bidon qui trainait au fond de la pièce, en guise d’oreiller et je soupire.

La journée a été éprouvante. On a encore perdu l’un des nôtres. Spencer. Ce gars était génial, il trouvait toujours une solution quand un problème pointait le bout de son nez. Il était loin d’être un homme de terrain mais savait très bien se débrouiller. Aujourd’hui, il a baissé sa garde, tout comme nous. Et ce faux pas sonnera comme une leçon à retenir, à partir de maintenant.

Le monde dans lequel nous vivons aujourd’hui est le monde dans lequel j’ai poussé mon premier cri. Dans lequel j’ai grandi et je n’ai rien connu d’autre de toute ma vie. Je me suis toujours battue pour rester en vie et je me suis toujours entraînée et conditionnée à survivre dans un monde hostile, dépourvu de bienveillance… Enfin, peut-être pas autant que ça l’était, au temps où le monde allait bien ? Tout ce que j’ai entendu sur la vie d’avant, c’est ce que mes parents m’ont toujours raconté comme histoire, avant de m’endormir le soir, afin de m’apaiser sur les horreurs que je voyais déjà. En songeant au monde du passé, je demande à Caleb tout en regardant le plafond, que je distingue à peine :

Toi qui a connu le monde d’autrefois… Tu t’en souviens encore ?

Je suis consciente que jamais plus le monde ne retrouvera sa gloire d'antan. Celui-ci est à l’agonie et j’ai peur qu’on ne puisse éradiquer complètement l’épidémie. Je n’ai connu que ça et je ne connaîtrais sans doute que ça, pour le restant de mes jours. Pourtant la vie continue, notre cellule prospère, et de nouvelles âmes voient le jour. Mais je m’interroge. Est-ce que le retour en arrière est quand même possible ?


(C) ETHEREAL



_________________


❝La vie est un voyage❞ où l'amour est notre boussole, la sagesse notre guide, et la patience notre compagnon de route…
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé

MessageSujet: Re: Instinct de survie ; w/Caleb Instinct de survie ; w/Caleb Empty#

Revenir en haut Aller en bas

Instinct de survie ; w/Caleb

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
B A S I Q U E :: Monterey, California :: Multivers :: Post-Apocalyptique-