La vingtaine à peine entamée. Les plus belles années, comme on dit. Mon faux acte de naissance dit que suis née le 22 décembre 2000. En réalité, je suis née six mois plus tôt, le 27 juin. J’ai fêté mes 24 ans…
En couple, depuis peu, avec cette fabuleuse rousse incendiaire, Kassandra !
Depuis qu'elle m'a embrassée, j'ai des palpitations quand je la regarde. J'aime être avec elle mais je suis en conflit avec moi-même depuis quelques temps. Je suis pratiquement sûr de faire une crise d'identité ; Soraya ou Hailey, je ne sais pas qui je suis... Et ce que je ressens pour elle est peut-être le fruit de tout ce poids sur mes épaules...
Je suis diplômée en kinésithérapie. Monterey compte désormais une masseuse-kinésithérapeute dans ses rangs depuis quelques mois !
Je vivais jusqu’à maintenant avec mon père mais surtout sur le campus universitaire. J’ai décidé de rejoindre Harper et son idée folle de colocation. Je me retrouve dans cette grosse villa avec la bande de potes. J’emménage donc dans le Quartier Ouest de la ville. Avec la plage à quelques mètres seulement, c’est le bonheur assuré au réveil !
Les démarches que j’ai entrepris pour récupérer ma petite fille, datent de plusieurs semaines. Je me suis rétractée et peu de personne dans mon entourage est au courant. Je n’ai pas voulu les embêter avec tout ça sans savoir s’il était possible pour moi de reprendre Circé ou non. On m’a donné six mois, pour changer d’avis mais depuis sa naissance, je n’ai fait que penser à elle et au choix que j’avais fait. Sans doute un choix pour faire plaisir à tout le monde. Du moins, qui convient à tout le monde. Déjà Kassandra n’en voulait pas, je le sentais bien. Elle ne voulait pas me faire de peine mais elle ne pouvait pas non plus me cacher l’expression de son visage. Et elle semblait soulagée une fois que c’était fini; Je n’ai pas pu oublier.
Il n’y a pas si longtemps, j’ai eu le retour d’appel d’une assistante sociale qui s’est occupée de mon dossier et se rappelle très bien la petite fille qu’elle a confiée à un couple, bien sous tous rapports. Je me sens tellement coupable de leur avoir donné de faux espoirs mais je ne peux me résoudre à la laisser à quelqu’un d’autre plus longtemps. Elle est à moi. Ma fille fait partie de moi, elle ne m’a jamais réellement quittée et ça me fait terriblement mal, sans elle. J’ai pas l’impression de vivre, ni rien. Ulysse n’est plus à Monterey pour l’instant, je n’ai pas pu obtenir son consentement. Et c’est en me renseignant auprès de cette assistante sociale qu’on a découvert que sur l’acte de naissance de Circé, son nom n’avait pas été apposé, la case “père” étant vide, je n’ai pas besoin de l’accord d’Ulysse pour récupérer mon bébé. Je suis simplement une mère célibataire comme tout plein d’autre dans ce pays.
Et donc, tout est en train de se jouer. Je peux enfin l’annoncer à mes proches. Dans quelques semaines, voire mois, je pourrais serrer ma petite fille dans les bras. Elle a sûrement bien grandi depuis sa naissance. Elle est âgée de presque six mois c’est certain qu’elle est différente du jour de sa naissance. Alors, j’me dis qu’il va être temps que je débarrasse la seconde chambre de mon petit appartement. Ce n’est pas bien grand mais c’est suffisant pour elle et moi. Dans la petite chambre, située à côté de la mienne, j’y ai entreposé des tonnes de cartons que je dois trier mais que je n’ai jamais pris le temps de faire. Et je ne sais pas si je vais avoir le temps ni le courage de me mettre le nez dedans. Tout en me décomposant devant cette chambre, porte grande ouverte, je reçois un appel. Je décroche presque aussitôt en découvrant le numéro de l’assistante sociale. Elle m’informe que tout est en ordre, que la famille où la petite avait été confiée n'entraînera pas de recours devant le tribunal de la famille malgré la grande douleur qui les accable. Ceci dit, elle viendra vendredi matin, avec deux autres personnes afin d’attester que le lieu de vie de l’enfant est adéquat pour la faire vivre ici.
J’ai cru que j’allais m’étouffer. J’ai parlé, machinalement sans m’en rendre compte. J’ai raccroché et je me suis mise à réfléchir. Et c’est là que je me rends compte qu’il me reste deux jours avant vendredi. Deux jours pour préparer l’arrivée de mon bébé à la maison. Je n’ai ni chambre, ni berceau, ni vêtements, ni couche, ni.. rien en fait. Je n’ai strictement rien pour Circé et voilà que je me mets à paniquer. La chambre ressemble à un entrepôt d’usine, je ne sais même pas par quoi commencer. Je sors plein de trucs inutiles, j’y verrais peut-être plus clair. Je rassemble le tout au beau milieu de mon petit salon mais après quelques heures, voyant que je n’avance pas beaucoup, je dois me rendre à l’évidence; j’ai besoin d’aide… A bout de souffle, je crée un groupe sur Messenger ou j'envoie un message vocal. Celui dit dit ceci :
"Salut tout le monde… SOS, j’ai besoin de votre aide. J’ai une bonne et une mauvaise nouvelle. Je vais commencer par la bonne… Donc la bonne, c’est que je récupère Circé, l’assistante sociale me l’a confirmé à l’instant. J’ai la trouille, si vous saviez. ça fait des semaines qu’on y travaille… ce qui m'amène à la mauvaise nouvelle : Je pensais avoir le temps de tout préparer pour son arrivée mais j’ai les services sociaux qui débarquent vendredi… dans très exactement DEUX JOURS, pour voir si je peux réellement l'accueillir ici. Je n’ai rien pour elle. C’est un véritable chantier, je dois peindre la chambre, acheter pleins de trucs et …. vider mon salon, c’est le bordel… S’il vous plait, venez m’aider."
C’est un véritable appel à l’aide. Si rien n’est fait dans deux jours, j’ai peur que cela joue contre moi. Le sort de Circé est entre vos mains.
Spoiler:
HJ : hello les copains. Ce rp est pour qu’on puisse échanger ensemble avant l’arrivée de la petite Circé dans la famille. Il n’y a vraiment pas d’ordre de passage, on répond quand on veut, quand on peut et de la manière que l’on désire. Je priorise les rp courts afin d’avancer plus vite (oui j’ai fait long mais pour l’excuse, c’est l’ouverture, elle doit avoir un maximum d’informations) ensuite, je ferais vraiment plus court. On tournerait autour de 400 mots ? Si vous faites moins, c’est pas grave, zéro pression. Quand tout sera terminé, on pourra –si vous le désirez– continuer dans ce rp, avec l’arrivée de Circé quelques jours plus tard. Comme ça, on n’ouvre pas un nouveau sujet pour son entrée dans la famille. Qu’est-ce que vous en dites ? David : Je sais que tu es en absence, mais pas de pression pour toi, de ton côté hein. Tu nous dit, et on verra ensemble ce que tu préfères pour ton perso
Rosalie Hayes, agente téméraire du FBI (M.Robbie) ◊ Blake Rivers, la démone aux aires angéliques (T.M.Hill) ◊ Silver Harlow, maman dragon qui protège ses petits (C.Theron) ◊ Hope McAvoy, indomptable rebelle (Z.Coleman)
Vingt-six printemps au compteur, elle a vu le jour le dix mai, dans un couvent.
Après avoir envoyé son ex en prison et été la maitresse d’un homme marié (et son prof de danse) à NY, elle a retrouvé le chemin du célibat, dont elle compte bien profiter. Cœur sauvage, cœur indomptable.
« Elle est celle qui lui a donné la vie, celle qui l'a ensuite abandonnée. Longtemps elle a espéré mettre un visage sur cette femme qu'elle a toujours rêvé pouvoir appelé "maman". Actuellement, elle est la voisine trop cool, sans se douter que bientôt, leur vie à toutes les deux va s'en retrouver chamboulée. »
« Quand la vie décide de mettre une personne sur ta route et qu'en un regard tu sais qu'il fera partie de ta vie à jamais. Un frère, un binôme, un partenaire de crime. »
Ambivalente ambulancière et pompière à la caserne 51, elle marche à présent sur les traces de son paternel.
A l'ouest de la ville, non loin de chez son père, elle vit dans une villa qu'elle partagera bientôt avec de nouveaux colocs.
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01. Adopté à l'âge de cinq ans par les Hartley. Avant ça, elle a vécu à l'orphelinat. 02. Hyperactive, elle a enchainé les cours d’équitation, de danse, de gymnastique (deux ans de compét') et d’escalade. 03. Passionnée par la danse, elle a voulu en faire son métier. Etudiante à la Julliard School à NY, elle finit par se faire renverser par une voiture, mettant un terme à son rêve. 04. Adepte du parkour et de l’urbex avec sa petite bande de potes. 05. Accro aux sensations fortes, à l’adrénaline, elle ne manque pas une occasion de prendre des risques. Saut en parachute, parapente, courses de voitures illégales… elle en raffole. 06. Arrêtée après être entrée par effraction dans un labo pharmaceutique, pour libérer les animaux, son copain a tiré sur un vigile. Elle l'a dénoncé pour éviter la détention. 07. Fan des Fast and Furious, Conjuring et Jurassic Park. 08. Le chocolat et les fraises sont ses péchés mignons. 09. Militante pour la faune et la flore en particulier. 10. Arachnophobe. 11. Viens d'apprendre l'identité de sa mère biologique alors que sa mère adoptive revient dans sa vie. 12. Adore écouter des covers, du rock et de la pop rock. 13. Déteste les comédies loufoques comme à la American Pie. Humour trop lourd et très beauf. 17. Consommation de marijuana en soirée.
Jour de repos. Je m'installe sur le canapé et commence à taper sur mon ordinateur portable pour poster une annonce de colocation. Je ne prévois pas de déménager, mais il me faut trouver de nouveaux colocataires pour partager la villa. Heureusement, la maison est bien située, avec une vue imprenable sur la plage, et j'accepte les animaux sans problème. Je m'attends à recevoir de nombreuses réponses et à pouvoir faire ma sélection parmi celles et ceux avec qui je m'entendrai le mieux.
À peine l'annonce postée, une notification Messenger s'affiche sur mon écran. Je fronce les sourcils en constatant que Soso vient de m'ajouter à un groupe de discussion avec ses frères et son père. J'écoute le message vocal qu'elle a laissé, et dès les premiers mots, je referme l'ordinateur, me lève du canapé, enfile ma veste et attrape les clés de la voiture. L'audio terminé, je réponds rapidement avec un vocal :
« J'arrive, je pars maintenant. Je serai là dans une quinzaine de minutes. Commence à préparer la chambre pour qu’on puisse peindre. Je pense que c’est la première chose à faire. Ne t’inquiète pas, ça va être exceptionnel et prêt à temps. S’il faut y passer la nuit, on le fera. »
Je termine le message juste avant de m’installer au volant. Mon regard glisse vers la banquette arrière, et un sourire amusé se dessine sur mes lèvres. Finalement, j'ai bien fait de dévaliser cette boutique pour enfants. Layettes, jouets, doudous, tétines… Cette petite est déjà couverte de cadeaux.
Après des heures passées à rouler sur des circuits automobiles avec Sawyer ou Yaël, respecter les limitations de vitesse devient un défi, surtout lorsque Soraya a besoin de moi. Je m’en veux de ne pas avoir été présente ces derniers mois. J'allais si mal que j'étais incapable de me rendre disponible pour les autres. Mis à part Nathan, j’ai éloigné tout le monde. Aujourd’hui, je suis prête à me rattraper.
Onze minutes plus tard, je suis garée devant l’immeuble de ma petite blonde. Je quitte la voiture et sonne à l'interphone. Lorsqu’elle m'ouvre, je monte rapidement à son étage, les bras chargés de sacs. Merci, la formation de pompière.
- Harper Hartley à votre service ! je lance, bras grands ouverts, un sourire éclatant aux lèvres. Tu peux souffler, maintenant, on va gérer ça. Les services sociaux ne pourront rien te reprocher, je te le promets, dis-je en lui déposant un baiser sur la joue avant de la prendre dans mes bras comme je peux. Alors, pour les sacs… disons que j’ai peut-être un peu trop dévalisé une boutique. Mais au moins, tu as des vêtements en abondance, des tas de doudous, des jouets, des tétines… Oh, j’ai aussi pris un paquet de biberons, une machine pour les stériliser et un chauffe-biberon.
Je pose les sacs dans un coin du salon, retire ma veste et remonte les manches de mon pull.
- Bon, on attaque la peinture en attendant les autres ? Tu as tout ce qu'il faut, ou on doit faire un saut au magasin de bricolage ?
Il a 49 ans mais, il se sent toujours jeune et en forme. Il est toujours aussi souriant que dans sa jeunesse.
Quand il n'a plus d'espoir de retrouver l'amour, tu finis par tomber sur cette personne qui te prouve le contraire.
Il est directeur d'une entreprise informatique
Il habite au centre dans une maison. Il a toujours de la place pour sa fille adoptive, Soraya et son amoureuse, Skye.
Il voit une psychologue en secret depuis la mort de sa fille ainsi que de sa femme. △ Il est omnivore. Il adore manger de la viande. Il ne mange pas de repas sans viande. △ Un talent caché de William, c'est qu'il adore la peinture. Il en fait en cachette quand il se sent triste. △ Depuis qu'il se souvient, il a toujours été un passion de sports. En ce moment, il est dans une ligue de basketball ainsi que hockey. △ Il est un grand romantique.△ Il prend toujours dix minutes par jour pour prendre des nouvelles de l'actualité du sports.
L'amour d'un père ne se décrit pas, elle se ressent.
Présente.
diamond member
Sujet: Re: Panique bébé à bord ; w/William, Gregory, David et Harper Lun 4 Nov - 20:17#
Il y a quelques semaines que Soraya a eu des doutes concernant son adoption de son enfant. William a toujours accepté les choix de sa fille, peu importe ce qu'ils ont. Il avoue que son choix lui a brisé le coeur. William a toujours voulu être un grand-père même si il est encore jeune. Il peut assumer ce rôle sans soucis. Il se sent comme un grand-père cool. Avec la réflexion, Soraya a voulu réavoir la garde de sa fille. William a été très ravie de lire cette nouvelle. Il a tout de suite été au magasin pour acheter l'essentiel qu'il a eu besoin pour ses enfants. Soraya a su qu'elle aura une visite dans deux jours. Tout doit être prêt pour le bébé qui a maintenant six mois. Que le temps passe vite. C'est certain que William veut être présent pour sa fille.
William a toujours une vie bien occupé. Il a du mal à rester assis sauf pour écouter un film ou jouer aux échecs ou simplement parler entre amis. Il préfère beaucoup plus bouger. Il est souvent au travail. C'est rare qu'il ne passe pas un petit moment au travail dans sa journée. Son poste et son travail est important à ses yeux. Dès qu'il a reçu le message de sa fille, il a tout abandonné pour aller la rejoindre à son condo dans l'ouest de la ville. William ne réalise pas vraiment que c'est un message commun. Il a du réfléchir un peu pour comprendre. Il n'a pas osé répondre au cas que ca répondre à tout le monde. Il est simplement retourner chez lui pour aller chercher tous les sacs avec les essentiels pour le bébé, son petit enfant. C'est que quelques minutes plus tard qu'il est chez sa fille. Il prend tous les sacs. Il n'a pas envie de faire dix milles fois des allers-retours. Il a de la difficulté à se rendre à la porte. Il arrive à l'ouvrir.
- Salut les filles ! Je pense que c'est abusé pour une fois dans le magasin. Vous pouvez bien le croire que c'est moi qui a acheté tout ca sans l'aide de personne.
William essaie de faire rire les filles pour mettre une belle ambiance.
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Le sport sera toujours ton ami, peu importe le moment
David Sutterlee
429
mandown.
ian somerhalder.
.delena (avatar) jamiedornaniseverything (gif 1)
marlo, le coeur libre & candice, la tête fermée.
Quarante et un ans, né sous un soleil de plomb en août 1983, tu es comme le bon vin - tu te bonifies avec l'âge.
Célibataire. C'est le coeur serré que tu avances depuis longtemps. Tu t'amuses, tu es frivole mais tu n'as plus dit je t'aime depuis des siècles. Tu avances seul, rêvant d'une vie parallèle où tu serais la priorité de quelqu'un.
Homme à tout faire. Tu gères la concession renommée de ton père avec ton frère Gregory. Tu préfères néanmoins le cambouis à la paperasse.
Tu adores les vieilles bagnoles et tu fais partie du Club des Bikers, tu participes à quelques trips de temps en temps avec eux. Avec le temps, tu t'y es même impliqué au point d'en devenir le trésorier mais aussi le mécano officiel de la bande. Ces moments-là sont ta bouffée d'oxygène. → 1 • 2
Dans les rues de l'ouest, tu as pris possession d'un petit pavillon où tu apprécies boire ton verre de whiskey en entendant les vagues au loin.
◈ SUTTERLEE FAMILY ◈ « Dearest bro, I know no matter what life throws at me, you will always have my back. » • 1 • 2 • 3
◈ DAVISTA ◈ « I still remember the feeling when I first saw you.» • 1 • 2 • 3 • 4 •
Sujet: Re: Panique bébé à bord ; w/William, Gregory, David et Harper Sam 9 Nov - 16:51#
Tout semblait iréel pour toi, tu enchaînais les nouvelles les plus surprenantes les unes que les autres. Ton frère s'était marié, il allait avoir un gosse, tout le monde semblait avancer dans sa vie et toi tu stagnais, restant bien au chaud dans ton petit pavillon, avec la concession de papa, avançant doucement dans l'âge. C'était affligeant mais l'alcool t'aidait à surmonter tout ce genre de questionnement. L'alcool était ton meilleur ami, c'était même inquiétant mais tu ne préférais pas faire face à cette vérité. Pour le moment tu devais faire face à une autre réalité : Soraya allait récupérer sa fille, et donc elle aussi prouvait qu'elle avançait. Tu balanças ton téléphone sur ton lit, venant t'y jeter à ton tour. Tu passais tes mains sur ton visage, essayant de te résonner. Tu n'avais pas pu être là pour elle ces vingt dernières années, aujourd'hui elle te faisait assez confiance pour te demander de l'aide. Tu ne pouvais pas refuser, pourtant ton cerveau te disait que tu ne pouvais pas faire ça, que la seule chose dont tu avais envie c'était de finir cette bouteille de whiskey que t'avais fini la veille... Puis ton coeur te ramenait à la raison. Tu pris une douche et finis par enfiler un vieux cargo et un t-shirt gris de la concession. Il était temps de faire face à tes responsabilités, surtout que tu étais un homme à tout faire, tu adorais bricoler et avais toujours été autodidacte dans ce genre de situations. Tu savais que ton aide pourrait être utile. Tu pris ton pick-up et embarquas dedans : échelles, outils, des restes de peinture, et toute autre objet qui aurait pu être utile. Tu débarquas finalement chez elle. « Salut sœurette – je viens t’aider, j’ai ramené un max de choses dans la bagnole. Dis-moi ce que je peux faire. » La porte venait de s'ouvrir et tu pus voir en arrière plan que tu n'étais pas le premier.
Joanne Prescott // Caleb Adelson // Thomas Fraser // Andrea Hopkins // Nyls Norwood // Valeria Myers // Eli Hartley // Stefan Salomon // Charlie Sharp // Christa Alcaraz // Oonagh Fitzgerald
37 ans, les années qui s'amassent et me font prendre conscience que le temps est un concept bien étrange...
Instabilité certaine dans ce domaine depuis toujours, qui aurait pu me prédire un sort aussi favorable? Heureux mari de Sofia, désormais Sutterlee ; ne réalisant pas ma chance, acceptant ce changement avec toute la maturité dont je dispose, tout l'amour que je suis capable d'offrir pour le restant de mes jours.
The sunshine trapped in our hearts it could rise again
But im lost, crushed, cold and confused with no guiding light left inside
You were my guiding light
Écrivain publié, mon premier roman, Étoiles Invisibles, est un franc succès. L'écriture devenant petit à petit une carrière sérieusement envisageable, je reste fidèle au poste de gérant de la concession automobile familiale, un engagement dont je ne peux me défaire.
Vivant dans une maison dans le quartier est de la ville, comprenant trop de pièces pour l'homme seul que je suis. Alors, j'adopte bon nombre d'animaux, qui vivent et déambulent aisément dans cette bâtisse exubérante.
ECRIVEZ! Noircir du papier est idéal pour s'éclaircir l'esprit
→ Grand amateur de jeu de fléchettes, il excelle dans ce domaine
→ Avare bricoleur, il aime rénover toutes sortes d'objets
→ Il possède une collection privée d'ouvrages rares et précieux
→ Engagé pour la cause animale, il agit bénévolement pour le bien être de bêtes diverses
→ Après une chute douloureuse à vélo, il boîte légèrement
→ Véritable passion pour les sneakers qu'il collectionne frénétiquement
→ Ne sait pas siffler.
L'amitié est le doux parfum de la vie, qui enrichit nos jours de rires partagés, de confidences sincères et de présence réconfortante.
Je n’aurais jamais imaginé devenir père dans ma vie, me considérant comme un célibataire éternel, un homme déjà à peine capable de s’assumer soi-même. Mais dès que j’ai rencontré Sofia, une éditrice de talent et une amie fidèle, mon univers s’est transformé. Elle a donné un sens à ma vie et surtout un avenir que nous construisons ensemble, même si tout s’est précipité cette année. Ce n’est pas pour autant que nous ne sommes pas certains de nos choix et de la route à emprunter, je suis en paix avec ce chaos appréciable, considérant que l’Enfer est derrière moi et que le Paradis est un royaume quotidien, grâce aux offrandes du destin.
Mais il semblerait que je ne sois pas le seul du clan à assumer ce nouveau rôle.
Ma petite sœur n’a pas vécu une épreuve facile: suite à son accouchement, elle a choisi de confier son bébé à une autre famille, ne se sentant pas capable d'assumer sa maternité et tout ce qui en coûte. Mais il n’y a que les idiots qui ne changent pas d’avis et suite au vocal envoyé par ma petite sœur, il semblerait que ses efforts et sa détermination ont fini par payer. Elle compte bien récupérer sa fille. Je n’ai pas répondu au message de Soraya, réalisant que je ne trouvais pas les mots pour réagir face à une telle demande. Un appel au secours légitime face à la situation de crise et d’urgence qui s’impose. Ne pas réussir à écrire est un mal qui me ronge depuis des semaines, voire des mois. Depuis que j’ai entrepris la rédaction de mon deuxième roman, en somme. Je souffre d’un pitoyable syndrome de la page blanche, douleur qui s’amenuise par le bonheur qui m’étouffe. Entre mon mariage express mais ô combien fabuleux et l’arrivée de notre enfant avec Sofia, je n’ai pas le temps ni l’énergie négative de penser à cette carence. Et désormais, j’ai un nouvel objectif: venir en aide à une maman qui pense le devenir dans deux jours mais qui l’est déjà depuis la toute première seconde où elle a appris sa grossesse.
Je compte répondre à la demande de Soraya en choisissant la facilité: dans une des chambres de ma demeure, que je partage désormais avec Sofia depuis quelques semaines, une décision prise ensemble, une évidence afin de construire solidement notre famille en devenir, une quantité faramineuse de cadeaux provenant des nombreux amis des Sutterlee Seniors s’amasse. Un ridicule amas de présents que je méprise pour une seule bonne raison: ils sont l’expression même d’une hypocrisie que j’exulte. Tout a été offert en double pour les éléments les plus chers et en triple voir quadruple pour le reste. Cette pièce qui était autrefois une chambre d’amis désertée est un magasin pour enfants en bas âge et je ne fais que me servir. Mes parents n’avaient qu’à tenir compte de la liste que nous avions composé avec Sofia. Tant pis pour la bienséance, tant mieux pour Soraya qui en a plus besoin que moi.
Moins d’une heure plus tard, je rejoins l’appartement de Soraya et fait une entrée fracassante, tentant tant bien que mal de réunir les cartons avec une certaine discrétion et m’exclame, jetant un oeil en direction d’une blonde que je n’ai pas le plaisir de connaître:
Soraya! Bonjour et euh… Enchanté, Gregory. Bon, j’ai un berceau, une chaise haute, une poussette et un… euh, je crois que c’est un… tu sais, tu poses le bébé dans un couffin que tu peux ajuster en hauteur et…
Mimant ce que je tente d’exprimer, je réalise à quel point je suis pitoyable et ajoute, en soupirant:
Pardon, je… Je vais devenir père d’ici quelques semaines et je ne maîtrise toujours pas le vocabulaire adéquat.
Saluant les deux hommes déjà arrivés, réalisant que je suis bon dernier, je donne un doux baiser à Soraya, sur l’une de ses joues et propose:
Je m’occupe de tout ça, si tu veux, j’ai également le linge associé et des bavoirs ainsi qu’un service de vaisselle adorable, avec des girafes roses dessus. Circé aimera, n’est ce pas?
Accueillir officiellement un nouveau membre dans la famille Sutterlee, même si Soraya reste toujours une McKenna, c’est un événement qui se fête. Retrouvant David qui a entassé le matériel de bricolage dans la chambre et William qui a déjà retroussé ses manches, je leur propose mon aide, ravi de les retrouver:
Un coup de main? Je monte le lit et on s’occupe des peintures? William, bien entendu, vous êtes de la partie, les filles pourront réunir les peluches et s’occuper de la décoration.
Sourire sincère tandis que je réalise que nous sommes en famille. Et presque au complet... Plus que deux jours! et cette phrase sera une vérité infaillible!
La vingtaine à peine entamée. Les plus belles années, comme on dit. Mon faux acte de naissance dit que suis née le 22 décembre 2000. En réalité, je suis née six mois plus tôt, le 27 juin. J’ai fêté mes 24 ans…
En couple, depuis peu, avec cette fabuleuse rousse incendiaire, Kassandra !
Depuis qu'elle m'a embrassée, j'ai des palpitations quand je la regarde. J'aime être avec elle mais je suis en conflit avec moi-même depuis quelques temps. Je suis pratiquement sûr de faire une crise d'identité ; Soraya ou Hailey, je ne sais pas qui je suis... Et ce que je ressens pour elle est peut-être le fruit de tout ce poids sur mes épaules...
Je suis diplômée en kinésithérapie. Monterey compte désormais une masseuse-kinésithérapeute dans ses rangs depuis quelques mois !
Je vivais jusqu’à maintenant avec mon père mais surtout sur le campus universitaire. J’ai décidé de rejoindre Harper et son idée folle de colocation. Je me retrouve dans cette grosse villa avec la bande de potes. J’emménage donc dans le Quartier Ouest de la ville. Avec la plage à quelques mètres seulement, c’est le bonheur assuré au réveil !
Je réalise bien trop vite que dans deux jours, j’ai l’assistante sociale qui va débarquer chez moi, avec deux autres personnes afin de s’assurer que mon appartement puisse accueillir ma petite fille, Circé. J’ai si hâte de pouvoir la reprendre dans mes bras. La dernière fois qu’elle s’est lovée en mon sein, elle avait à peine quarante-huit heures. Elle était si petite, si fragile. Je conçois qu’aujourd’hui, elle a grandi et va bientôt avoir six mois. elle doit sans doute se tenir assise, déjà ? Elle doit pouvoir se retourner dans son lit, et manger des purées de légumes et de fruits. Je me rends compte que j’ai manqué pleins de choses avec elle mais je vais rattraper ce que j’ai perdu, ça c’est sûr. Personne ne se mettra plus jamais entre nous et mon assistante sociale est vraiment adorable, elle m’a tellement aidée pour les démarches, puis soutenue en me souhaitant une fin heureuse avec mon enfant.
Mais l’heure est grave, j’ai besoin d’aide. Je n’ai absolument rien pour accueillir Circé et le bordel que je viens de faire dans le salon afin de vider la future chambre de mon bébé, me décourage déjà. J’ai commencé à ranger, à trier mais je vois bien que c’est impossible toute seule alors j’appelle Harper, David, Greg et papa en faisant un message groupé. Il ne faut pas longtemps pour que je reçoive des réponses. J’accueille donc ma meilleure amie en première, les bras chargés, je n’en reviens pas ! Je bafouille, bouleversée de tant de générosité :
Wow Harper, t’es incroyable, j’en demandais pas tant ! J’pense qu’on va attendre les autres, j’ai pas grand chose en fait…
J’me sens honteuse de n’avoir rien prévu alors que je connais mes intentions depuis des semaines. J’aurais pu anticiper. Peut-être que j’avais peur que ça ne puisse plus être possible ? Je suis sur le point de proposer à Harper de commencer par descendre ce que je n’ai pas besoin dans mon boxe au sous-sol que papa débarque les bras chargés, lui aussi. Mon papounet qui fait les magasins pour Circé, j’aurais jamais cru… Je m’en vais l’accueillir à son tour :
Oh papa ! C’est parfait.
Derrière lui, se trouve David que je reçois avec un très grand sourire. Il a apporté exactement tout ce qu’il faut pour débuter. Il nous sauve vraiment la mise.
T’es le meilleur, Dave. Tu viens littéralement de nous sauver la mise.
Je l’enlace tendrement en le remerciant du plus profond de mon cœur. J’imaginais pas un tel engouement de ma famille. Ils se sont tous précipités, sans se poser de question, sans aucune excuse pour ne pas être là. Gregory fait également son entrée, non sans bruit, apportant également sa pierre à l’édifice avec sa contribution pour sa nièce. Tout y passe, presque. Et là, je sais que tout sera parfait pour la venue de Circé dans notre famille. L’émotion est trop forte quand j’entends le prénom sortir de la bouche de mon frère. Trop tard, j’me mets à pleurer, à chaudes larmes, levant les bras en l’air, invitant chacun d’eux à venir se glisser dans mes bras.
Allez, venez là, tous les quatre…
S'exécutant sans rien dire, je tente d’enlacer tout ce petit monde pour une étreinte collective. Je confie alors :
Vous n’imaginez pas tout ce que cela représente pour moi. C’est tellement… tellement surréaliste ce qui est en train de se produire… Grâce à vous, je vais pouvoir offrir le meilleur foyer à ma fille. Je vous aime tellement… Circé aura beaucoup de chance de vous avoir dans sa vie…. D’ailleurs… en parlant d’elle…
Je me défait de leur étreinte, renifle et essuie mes yeux d’un revers de main et attrape mon téléphone. J’ai reçu une photo d’elle, de par l’agence que j’aimerai faire profiter toute sa famille :