happy to meet you, my niece.

@"ADALINE SHARP", @ALBAN BRYANT & @VICTOIRE BRYANT  
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J'attendais ce fameux jour avec grande impatience. Adaline était sur le point de fouler le sol de ma maison accompagnée de mon frère, Alban. Ma nièce que je n'avais jamais eu la chance de rencontrer, ni de voir grandir. Il était enfin temps de faire sa connaissance et d'apprendre à mieux la connaître, même si mon frère me parlait beaucoup d'elle. Peter était là lui aussi et avait très hâte de voir sa cousine, parce que c'est ce qu'elle était.

Pour autant, je n'avais pas envie d'être envahissante et je la laisserais venir à moi de la façon dont elle le voudrait bien. Parce que même si elle entrait tout juste dans l'âge adulte, tout ça pouvait être très stressant pour elle et, je ne voulais surtout pas la brusquer ou qu'elle en veuille à son père de part mon côté avenant. Cela risquait d'être difficile pour moi, de trouver le juste milieu puisque j'étais quelqu'un de très avenant et ouverte d'esprit et, quand quelque chose me tenait à cœur, je pouvais rapidement aller dans l'excès.

« Mon chéri, tu peux terminer de ranger ta chambre avant qu'ils n'arrivent s'il te plaît ? » demandais je à mon fils qui montait aussitôt à l'étage pour faire ce que je venais de lui demander. J'avais énormément de chance puisque Peter était un enfant facile à vivre et qui ne remettait jamais mon autorité en cause. Il était rare que je doive hausser le ton ou même le punir.

Pendant ce temps-là, je sortais la fournée de cookies du four et installer ces derniers dans le bocal à gâteaux avant de disposer sur la table de la salle à manger. Quelques gourmandises ne feraient pas de mal, je préparerais les boissons une fois qu'ils seront là.

« Peter ! Ils sont là. » criais-je en bas de l'escalier. C'était étrange, mais une petite boule prenait place au creux de mon estomac. Mademoiselle Bryant ne serait-elle pas stressée ?! Peter arriva en courant et je le laissais ouvrir la porte d'entrée alors que je me tenais juste derrière lui.

« Tonton !! » s'exclamait-il avant d'aller lui faire un câlin pour lui dire bonjour. « Coucou Adaline. » son regard se posait sur sa cousine à qui il adressait déjà un sourire. J'en profitais pour embrasser à mon tour Alban et reportais par la suite mon attention sur ma nièce.

« Bonjour Adaline. Je suis ravie que tu sois ici. » dis-je très sincèrement. Même si j'avais déjà pu voir quelques photos de ma nièce, je la trouvais encore plus magnifique en vrai. « Ne restez pas là, je vous en prie entrez. »

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Pendant les dix-huit premières années de ma vie, je n’ai pas connu ma famille biologique; livrée à moi-même, trimballée de foyer en foyer, je n’ai jamais vraiment connu un environnement familial stable jusqu’à l’année dernière. Il y a un an et demi, Rosalie, que je connaissais déjà depuis un bon moment suite à mes nombreuses mauvaises décisions, a pris le risque de m’offrir cette stabilité qui me manquait cruellement. Avec elle, j’ai radicalement changé mon comportement ainsi que ma vision sur les choses qui m’entourent. Bon, il m’arrive encore de faire quelques mauvais choix mais parfois, c’est surtout pour protéger des personnes qui comptent pour moi. Il y a plusieurs mois de cela, j’ai appris que Thomas, mon patron au Cranachan, dealait de la drogue pour l’aider à éponger ses dettes. Ne rien dire me fait prendre immédiatement le statut de complice et je risque réellement très gros s’il se fait prendre et moi avec ! Pourtant, je ne deale rien du tout, je ferme simplement les yeux. Je sais que c’est mal, je sais que Thomas a besoin qu’on l’aide à sortir de cette prison mais sans en parler à Rosalie, je ne sais pas trop quoi faire pour lui. De plus, j’ai promis de garder le silence, ce qui nous a –en quelque sorte– éloigné l’un de l’autre. J’ai demandé à ralentir sur mes heures à la pâtisserie, et souvent, je fais le service où il sera là, le moins possible. J’ai besoin de cette distance entre nous, le temps que ça s’arrange. Je ne sais juste pas quand, ça se terminera.

Après, je n’ignore pas Thomas pour autant, on continue à s’échanger des textos ou à s’appeler quand il est question du Cranachan mais j’ai beaucoup réfléchi à sa position dans tout ça, puis de la mienne. Je crois qu’il va être temps qu’il fasse quelque chose. Je ne peux pas continuer à mentir à Rosalie en sachant qu’il est son ami et qu’elle peut, peut-être l’aider ? Sans compter sur mon père qui est également de la maison. Je lui mens aussi, d’une certaine façon et ça me pèse, quand j’y pense trop. Cependant, j’ai des choses à lui dire, d’un tout autre registre. Des choses qui pourraient le blesser ou le contrarier mais c’était nécessaire pour moi, pour Rosalie. J’peux pas parler de ça même si être seule avec lui dans sa Mustang en direction de chez ma tante Victoire que je ne connais pas, serait tout indiqué pour être le bon moment. Je préfère attendre un peu. En sortant de la voiture, je n’ai pas les mains vides. Je déteste arriver chez quelqu’un où je suis invitée, sans offrir un petit présent. Je vais d’ailleurs rencontrer mon cousin, Peter. Alban m’en parlait il y a quelque temps et ils sont impatients de me rencontrer. La boule au ventre, j’accompagne mon père jusqu’à la porte avec ma boite de chocolat pour Victoire et une petite voiture pour le petit garçon.

Nous sommes rapidement accueilli par la petite famille et je souris en voyant l’enfant plonger dans les bras de son oncle puis m’adresser la parole. Je passe ma main dans sa chevelure et lui confie :

Salut Peter, on m’a beaucoup parlé de toi. J’ai cru comprendre que t’adorais les voitures ?

Me signalant que oui avec la tête je lui offre la petite boite que j’ai entre les mains pour lui et reporte mon attention sur ma nouvellement tante Victoire, qui est très jolie en passant. Je lui tends également le présent et ajoute à mon tour :

Je suis ravie d’être ici moi aussi.

Quelque peu intimidée, certes, mais ravie.

Merci pour l’invitation.

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Comme prévu depuis quelques semaines déjà, Alban était venu donc récupérer Adaline dans la maison qu'elle partage avec Rosalie pour qu'elle puisse enfin rencontrer sa tante. Récemment, il a cette impression que quelque chose est en train de naitre entre eux, depuis ce Noël qu'ils ont partagé tous les trois avec Charlie, là où il lui a confié son trésor le plus précieux. Les cassettes enregistrées de Naomi ainsi que tout un tas de souvenir qui ont ainsi permis à la jeune fille d'en apprendre plus sa mère. Sur le chemin, il tenta de la rassurer en voyant qu'elle était un peu perdue dans ses pensées, il lui disait quelques mots au sujet de sa sœur ainsi que de son neveu qu'elle s'apprête à rencontrer. Il savait à quel point, ça peut être intimidant de débarquer chez des inconnus. Ne doutant pourtant absolument pas de la facilité de Victoire à la mettre à l'aise.

Se garant devant la maison de sa petite sœur, il se dirigea vers le portail pour montrer le chemin à Adaline. Il ne prit même pas la peine de sonner, après tout ils étaient attendus. La porte d'entrée fut ouverte par Peter et le petit garçon s'empressa de venir le saluer. Un sourire se dessinait sur son visage et il en profita pour passer ses mains dans ses cheveux blonds.

« Salut mon grand. » s'écria-t-il, enthousiaste.

Il s'écarta ensuite pour permettre aux deux cousins de pouvoir échangé quelques mots et assista à cet échange si naturel. Il adressa un regard à sa sœur comme pour lui dire que tout se passera bien, le genre de regard qui dit tout ira bien. Adaline n'était après tout pas obligée de venir avec des cadeaux mais elle semblait y tenir, il n'avait pas osé lui dire que ce n'était pas la peine et puis il n'y avait qu'à voir le sourire de Peter pour savoir qu'elle a visiblement tapé dans le mille.

« Oui entrons. Adaline, je t'en prie. »  déclara-t-il, pour l'inviter à rentrer.

Il ferma la porte derrière son passage et reconnut l'odeur des cookies, ce qui lui décocha un sourire. Il se tournait vers Victoire pour la taquiner un peu.

« Oh Vic, t'es prête à te faire juger ? Parce qu'on a ici une sacrée experte en matière de cookies. J'espère que t'as pas oublié l'ingrédient mystère. » souffla-t-il, amusé avant de tourner les yeux vers Adaline.

Il adressa un regard complice avec sa fille pour qu'elle comprenne qu'il parlait bien entendu de pistache.

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@"ADALINE SHARP", @ALBAN BRYANT & @VICTOIRE BRYANT  
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Aujourd'hui était un jour important pour tous nous. L'heure de la rencontre tant attendue. J'étais si heureuse de pouvoir enfin rencontrer ma nièce que je n'avais pas arrêter d'en parler à Antonios durant des semaines et c'était également le cas pour Peter puisqu'il n'avait eu que son prénom à la bouche. C'était fou… je pense que je ne réalisais pas encore que d'ici quelques minutes, elle serait ici, avec nous.
Mon fils ouvrait la porte au même moment où je posais enfin mon regard sur Adaline et Alban, sourire aux lèvres.

« Ah ça oui, c'est trop cool les voitures ! Merci beaucoup Adaline » renchéri Peter très heureux du présent que sa cousine venait de lui offrir. Je lui souriais et la remerciais à mon tour. C'était vraiment gentil de sa part, d'avoir penser à lui amener un petit quelque chose. « Merci pour les chocolats, ce n'était pas nécessaire tu sais... le plus important c'est que tu sois là, aujourd'hui. » dis-je à l'intention de ma si jolie nièce avant de leur proposer d'entrer à l'intérieur.

Je les débarrais de leurs affaires avant que l'on ne rejoigne le salon, tous ensemble.

« Je sais, je sais… » dis-je en riant légèrement à la taquinerie de mon frère. « Je ne suis pas une spécialiste en pâtisserie et j'ai fais des cookies parce que c'est à peu près la seule chose que je sais faire de mangeable. » terminais-je en rigolant avant d'ajouter, « … mais ne vous inquiétez pas, j'ai prévue d'autres petits trucs à grignoter. » ajoutais-je en souriant à mes invités.

Peter s'était installé à la table de la salle à manger, je leur faisais signe de s'installer s'ils le souhaitaient avant de ne leur proposer ; « Vous voulez boire quelque chose, peut-être ? »

Je passais derrière le comptoir pour mettre la bouilloire en route et regardais dans leur direction. « Alors Adaline, tu es plutôt chocolat chaud, thé ou café ? » Je préférais ouvrir la conversation avec un sujet plutôt banal afin de ne pas la brusquer. « Alban m'a dit que tu bossais au Cranachan, il faudra qu'on passe avec Peter pour acheter une de tes pâtisseries. » et je comptais vraiment le faire. D'une : pour voir ma nièce à l'œuvre et de deux : parce qu'on aimait beaucoup les gourmandises, mon fils et moi.

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@Adaline Hayes, @Alban Bryant & @Victoire Bryant   
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Briser la glace dès le début.
Pas le choix si j’veux pas que le malaise s’installe.
Ça me rappelle immédiatement l’année dernière, à Noël, quand j’ai passé la journée avec mon père puis Charlie. Cette année, je passe le réveillon avec les Hayes, puisque je fais officiellement partie de leur famille à présent. J’ai accepté que Rosalie devienne ma mère. J’ai accepté de porter son nom même si je n’oublierai jamais celui de ma mère biologique. Si un jour je deviens mère à mon tour et qu’une petite fille venait à naître dans ce monde, je crois que je l’appellerait Naomi, en hommage à cette femme qui m’a si fièrement mise au monde et dont j’aurais tout donné pour connaître au moins une fois dans ma vie.

Mais on n'est pas là pour papoter du passé. On est là pour s’ouvrir à l’avenir et j’ai hâte de rencontrer Victoire et Peter même si je suis légèrement angoissée. Et si je ne leur plaisais pas hein ? Ou si moi, je ne les aimais pas ? Après tout, on ne peut pas savoir à l’avance si on va aimer ces personnes ou non. C’est comme l’affinité, ça ne s’anticipe pas d’avance non plus. Mais je suis ravie d’être accueillie par le petit garçon, mon cousin. Il brise la glace tout de suite, lui. Aucune gêne ne semble le paralyser. J’en profite pour le saluer et lui donner son cadeau, comme je fais pareil avec Victoire qui m’accueille avec gentillesse. Je frotte les cheveux de Peter avant de leur répondre à tous les deux :

Ça me fait plaisir. Et j’en avais envie alors ce n’est rien…

En parlant de pâtisserie, papa taquine sa soeur que j’écoute avec attention tandis que j’enlève mon manteau et le tends à Alban.

Je ne suis pas critique gastronomique aujourd’hui, ça tombe bien.

Je suis certaine que les biscuits sont délicieux. Avec ou sans pistache, d’ailleurs. M’installant à la table comme Peter l’a fait, je réponds à Victoire :

Chocolat chaud, je ne dis jamais non !

Et quand elle évoque le Cranachan, je ne peux être plus fière de mon évolution au sein de l’équipe qu’à cet instant. Je regarde papa, en lui souriant avant de reporter mon attention sur ma tante (Oh que c’est bizarre de le penser). Je hausse les épaules et lui dit :

Oh oui, j’y travaille depuis plus d’un an maintenant… Il n’y a que quelques mois que je suis devenue l’apprentie de Thomas, donc je suis toujours dans une phase d’apprentissage mais il se débrouille bien !

Une chance, c’est pas un tyran. Tout le monde rêverait de l’avoir comme enseignant. Du coup, je tiens à m’intéresser à elle. Alban a pris le soin de me parler un peu d’elle, histoire que je sache où je mettais les pieds. Attrapant doucement la tasse de chocolat chaud qu’elle me tend, je lui dis :

Papa m’a dit que tu faisais partie des pompiers de Monterey, la classe !