A la base, l’idée était de passer une bonne soirée dans un bar, tous les deux, à parler de tout et de rien avec une musique sympa en fond. Nous voulions nous détendre, rire, nous amuser, passer un bon moment. Nous aurions pu faire une partie de billard, ou plusieurs mêmes, je l’aurais battu les deux premières et laisser gagner les suivantes, parce que j’adore voir son sourire victorieux et sa petite danse de la gagne. Oui, dans mon esprit, c’était une bonne soirée. Jusqu’à ce qu’elle tombe sur cet abruti fini et que les choses dérapent, qu’ils disent des choses déplacées arrivant jusqu’à mes oreilles, jusqu’à ce que je perde le contrôle alors que je suis d’un calme exemplaire. Les mauvaises situations s’enchainent, un premier coup, un second et Naé qui s’emmêlent, allant jusqu’à taper le gars. Euhhhhh. Okaaaaaaay, ça, je ne l’ai pas vu venir ! Et en plus, elle a de la force cette petite ! Je n’ai pas à prouver ma virilité plus que ça, mais je suis touché qu’elle se sente impliquée au point de prendre ma défense. Décidément, je ne suis pas au bout de mes surprises avec elle. Le gars fini par s’éloigner, nous laissant seuls, mais honnêtement, j’ai perdu le goût, je n’ai plus envie de rester ici, plus envie de faire le moindre effort, le moindre sourire, je veux être au calme et quelque chose me dit qu’elle aussi. Sa phrase m’interpelle. Il s’est donc passé quelque chose aujourd’hui et je ne suis pas au courant ? Est-ce pour cette raison qu’elle a voulu sortir ? Se changer les idées ? Elle ne veut pas en parler ici. Je respecte son choix et ne dis pas un mot de plus, me contentant de hocher la tête pour approuver. De toute façon, nous ne devront pas tarder à rentrer, je ne veux plus rester ici et je pense qu’elle non plus. La discussion reprend normalement, la page de ce contre-temps est vite tournée, heureusement d’ailleurs ! Elle a tout de même beaucoup de force dans les bras, remarque que je lui fais tout de suite sur le ton de l’humour pour détendre un peu l’atmosphère. « Je n’en ai jamais douté ! » Je lui réponds avec un clin d’œil. Elle est bien plus que ça, elle est beaucoup plus que ça. Elle bat doucement des cils, sourire en coin des lèvres, ce qui fini de me faire fondre. Elle dégage beaucoup trop de charme, elle a ce petit truc auquel je n’arrive pas à résister et c’est infernal. Je ne devrais pas penser ça à ça, je ne devrais pas réfléchir comme ça, mais mes pensées me dépassent. Je n’ai plus aucun contrôle dessus. C’est donc le bon moment pour s’éclipser et disparaître d’ici. Inconsciemment, je glisse ma main dans la sienne pour qu’elle me suive et reste sur mes pas, en quittant le bar. Ma voiture n’est pas garée bien loin, je lui ouvre sa portière avant de faire le tour pour ouvrir la mienne et m’installer. Je démarre aussitôt, quelques minutes suffiront pour arriver à la maison. Au premier feu rouge, à l’arrêt, Hanaé demande des nouvelles de ma journée, auxquelles je réponds directement. « Oui ce matin, rien de bien méchant, juste un surfeur à secourir. » Comparé à certaines interventions que nous avons faîtes cet hiver en pleine tempête, ce n’était pas grand-chose. « Puis j’ai été à la plongée, il faut vraiment que tu viennes avec moi un jour, tu vas adorer. » je lui dis avec un sourire avant de tourner ma tête pour me focus sur la route et démarrer. Ma main sur le levier de vitesse lui frôle la jambe à chaque changement de vitesse, faisant battre mon cœur un peu plus rapidement à chaque passage. « Et toi ? Ta journée ? » Je demandais avant de faire un petit créneau pour garer ma voiture le long de l’allée. Je dois avoir quelques bières qui traînent histoire de bien finir la soirée.
Inscription à l'arrière de la photo #1: "Premier shooting pour "Grace", ma marque de vêtements. Une des plus belles expériences de ma vie. Septembre 2023"
Inscription à l'arrière de la photo #2 : "Journée entre frères et soeurs Fraser . Juin 2023"
Inscription à l'arrière de la photo #3 : Allie à la fête foraine, décembre 2023.
Inscription à l'arrière de la photo #4: Anniversaire de Daphné, février 2024
Inscription à l'arrière de la photo #5 : Soirée d'anniversaire de Lola Harlow, janvier 2024.
Inscription à l'arrière de la photo #6: Linh & Jonas , avril 2024
Inscription à l'arrière de la photo #7 : Joy & Mia à la plage, août 2023.
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Je n’y arrive pas, à me détendre. Les émotions se bousculent et j’ai bien du mal à les maitriser. Colère, stress et surtout, perte de contrôle. Chose qui ne m’arrive jamais. Jamais. Sauf depuis quelques temps, mais jamais à ce point. Je suis dépassé, ne réussissant pas à encaisser les paroles entendues, n’arrivant pas à garder la maitrise de moi-même. Nous avons l’air malin à présent, elle avec la main en feu et moi avec la joue toute rouge. Je pousse un soupir bruyant, ce qui devait ressembler à une soirée sympa se retrouve finalement transformé en soirée catastrophe. Je ne sais même pas comment rattraper ça. Parce que c’était ça le but initial : penser à autre chose, peut-être même espérer oublier. Sa main toujours dans la mienne, je l’analyse furtivement, comprenant qu’elle n'est pas cassée, mais qu’elle a besoin de quelques soins. La phrase qu’elle prononce réussi à me faire redescendre et évacue ma colère avec de simples mots. Dingue. Mais l’entendre considérer ma maison comme la sienne est une victoire que je ne pensais pas obtenir de si tôt. Je ne comprends pas pourquoi elle se reprend. « On ne devrait pas tarder à rentrer à la maison dans ce cas. » A la maison, sous-entendu également la tienne. Mais je suis incapable d’en dire plus, de lui faire comprendre que oui, c’est chez toi. J’ai bien en tête une idée ou deux pour lui faire passer le message, j’y penserais la prochaine fois. Les palpitations de mon cœur s’accentuent, c’est hyper désagréable comme sensation. Celle de n’avoir le contrôle sur rien, et d’être incapable de ralentir son cœur qui s’affole. Je fais en sorte de penser à autre chose, je rebondis d’ailleurs sur sa phrase dès qu’elle l’a prononcé. « Pourquoi ? Il s’est passé quoi aujourd’hui ? » je demande, les sourcils froncés, en tentant de me remémorer ce que j’ai bien pu oublier. Je ne suis pas sûr de suivre, j’ai dû louper quelque chose… Pourtant, je suis quasiment certain de connaître dans les moindres détails tout ce qui la concerne. Sa phrase m’arrache un sourire, cet instinct protecteur soudain me fit chaud au cœur, j’étais touché par son geste, par sa volonté de me protéger alors que c’est à moi de le faire. Mon regard plongé dans le sien failli stopper les battements de mon cœur de part son intensité. Je pourrais m’y perdre dans ce regard, je suis prêt m’y noyer et ne plus jamais remonter à la surface si ça me permet de la regarder de la sorte autant que je le voudrais. Sa remarque m’arrache finalement à mes pensées, rien à voir avec le fait qu’elle soit une femme, elle a craqué ou quoi pour avoir ce genre de pensées ? « Parce que je ne pensais pas que tu aurais autant de force dans les bras. » Lui dis en haussant les sourcils. « Et… Puisque tu le trouves si beau, je tâcherais d’en prendre soin. » j’ajoute sur un air taquin, avec un sourire amusé et accompagnant mes paroles d’un clin d’œil. Son embarras prend rapidement le dessus, entre ses joues qui prennent une couleur plus chaleureuse, et les mots qu’elle peine à trouver, elle est tout simplement adorable. Comment voulez-vous que je résiste bon sang ? « Ne t’en fais pas, j’ai compris. » Lui dis-je sur un ton réconfortant. Mais en fait… Non. Je n'en ai pas fini. « Tu as quand même le droit de me trouver beau goss, hein, tu n'as pas à te sentir gênée. » Dis-je avec plusieurs haussements de sourcils successifs, comme j'aurais pu le faire avec Emilie, ou n'importe quelle autre amie. Mais pas elle. A quoi je joue, bon sang ? Je ferme les yeux quelques secondes et prend une profonde inspiration. J’ai besoin de retrouver mes esprits, de comprendre ce qui se passe. D’un coup, j’ai l’impression qu’il y a beaucoup trop de bruits, trop de monde, trop de lumière… Je me sens naze et j’ai envie de rentrer à la maison. « On rentre ? » je demande furtivement. « On boira un coup à la maison, ce sera meilleur et puis, tu mettras de la glace sur ta main et je pourrais te soigner…» Non, ne pense pas à ça Tom, n’ai pas de drôles d’idées dans la tête, c’est interdit, tu n’as pas le droit.
De base, je voulais seulement passer une bonne soirée. Une soirée tranquille, le genre que j’aime en compagnie de celle qui est ma belle-sœur, celle dont je suis supposé prendre soin en mémoire de mon défunt frère et au lieu de quoi, je le trahi à chaque fois que mes yeux se posent sur elle. Je suis épuisé à me battre en permanence pour juger quel comportement adopter en sa présence. Ne rien laisser paraître bien sûr, mais parfois, j’ai tendance à me laisser aller, à la regarder d’un peu trop près, à avoir cette étincelle dans les yeux qui n’a rien à faire là. Parfois, c’est tellement flagrant que je me demande comment ces foutus sentiments sont passés inaperçus toutes ces années. Ce soir encore, un soir de plus, où je devrais gentiment sourire à ses côtés, jouer ce rôle qui me colle tellement bien à la peau, celui de l’ami. Passer une bonne soirée et essayer de mettre mon cerveau sur off pour éteindre mes pensées. Le sourire aux lèvres, je pousse la porte du bar et repère au loin la jeune brune, celle que je reconnaîtrais parmi milles. A ma grande surprise, elle n’est pas seule. Non pas accompagnée, mais plutôt importunée par une présence que je qualifierais de non-désirée. Difficile pour moi de garder mon calme à l’entente des mots mal placés du gars. Pourtant, je suis de ceux qui favorisent la communication, qui poussent à l’échange et à la discussion, qui sont persuadés que la violence n’est pas la solution… Mais mon coup part sans aucun contrôle de ma part, mon poing se retrouve sur sa joue et il rapplique aussitôt, maquillant ma pommette d’une belle marque rouge. Je ne ressens aucune douleur, seulement de la colère que je cherche par tous les moyens à évacuer avec lui. Sur lui. De la colère que je n’arrive plus à contenir, je fis un pas vers lui, mais je suis stoppé, scotché, halluciné par la scène qui s’en suit. Hanaé… ? Murmurais-je pour moi-même, les yeux écarquillés, face au spectacle que la jeune femme m’offrait. « Hanaé ! » Je m’exclame avec des reproches dans la voix, mais de la surprise surtout. Elle est complètement folle de s’être interposé ! Se rendait-elle seulement compte du danger ? Je lui prends la main, l’obligeant à reculer pour une nouvelle fois me retrouver face au gars. Mais celui-ci semble en avoir eu sa dose, il s’éclipse alors que la jeune femme me barre le passage, m’interdisant de faire le moindre pas. Je… Je suis incapable de redescendre, je respire à grands coups, la colère déborde et je ne me sens pas encore rassasié. Les sourcils froncés, je pose les yeux sur elle pour comprendre ce qui se passe, à sa question, je suis incapable de répondre mais à son geste… Son geste m’électrise. Je sens un frisson me parcourir de la tête au pied, les pulsations de mon cœur s’accélérer, comme si celui-ci avait soudainement besoin de pomper plus de sang pour fonctionner. « C’est rien… » Presque naturellement, je tourne la joue, coupant court à ce contact inattendu. Parce que même si nous sommes proches, son geste est beaucoup trop… Je secoue la tête, incapable de retrouver mon rythme cardiaque habituelle, le ton de sa voix, son inquiétude finirent de m’achever. Je tente tant bien que mal de retrouver une respiration normale. Heureusement pour moi, on peut lier ma respiration forte et les soulèvements importants de mon torse à ma colère. Une bonne excuse. Je passais brièvement une main dans mes cheveux avant d’enfin poser mes yeux sur elle. « Fais voir ta main. » je lui dis alors et sans plus attendre, je la lui prends, pour la regarder un peu plus attentivement. J’ignore volontairement les contractions presque douloureuse de mon cœur, celui-ci est prêt à exploser à ce contact soudain que je lui offrais. « Tu pensais être sur un ring de boxe ? » Je demandais avec enfin un peu d’amusement dans la voix, histoire de détendre un peu l’atmosphère. Le stress, la colère, étaient enfin retombés. « Je ne pensais pas que tu défendrais mon honneur un jour. » je lui dis avec un sourire en coin des lèvres.
Je dézippais ma fermeture éclair et fis doucement descendre ma combinaison jusqu’à ma taille. Je m’assis sur le banc et ouvris mon sac à dos à la recherche de mes vêtements. Ma séance de plongée venant de se terminer, nous débriefions de ce que nous avions observé sous l’eau. Depuis quelques mois, je fais en sorte d’avoir toujours l’esprit occupés, toujours pleins, pour éviter les débordements de pensées, pour éviter de réfléchir. J’ai en permanence l’impression qu’Aiden est avec moi, à mes côtés. Je le vois partout, je sens sa présence. Il me dit d’aller mieux, d’avancer. Mais comment avancer lorsqu’une part aussi importante de nous-même nous manque ? Je soupirais sous la douche bien chaude, brulante, comme si elle réussirait à faire disparaitre mes voix intérieurs. Ma colère d’il y a quelques mois laissa place à de la tristesse pure et simple, je n’arrive plus à ressentir autre chose. Plus rien. Je me sens totalement vide. Vidé d’énergie, vidé de toute émotion. Je ne vis plus. Je soupire une nouvelle fois, laissant l’eau couleur sur ma tête encore et encore. Je passe voir mes grands-parents beaucoup plus régulièrement, ce n’est pas simple pour eux non plus et celle qui me sert mère semble s’être rendue compte que d’autres choses sont prioritaires dans la vie, plus qu’une carrière ou un salaire. Mais c’est trop tard à présent. Trop de temps est passé. Trop de conséquences. Je passais un coup de serviette dans mes cheveux et commençais à enfiler mes vêtements lorsque mon téléphone vibra pour annoncer un sms de Hanaé. Elle n’est plus au garage, déjà partie et je lui répondis dans la foulée que je la rejoindrais directement au bar. Hanaé. Une amie depuis tellement longtemps que je ne compte plus les années. Ma belle-sœur. Un dommage collatéral. Je souhaite de tout cœur panser ses blessures, lui faire oublier sa peine, l’aider à aller de l’avant. Mais… ma présence à ses côtés accentue mon sentiment de trahison et ma culpabilité. Je mène en permanence un combat intérieur pour savoir quoi faire. Je… je ne devrais pas putain, mais pourtant, c’est plus fort que moi. Je n’ai aucun contrôle là-dessus, cette femme m’obsède. Son regard a toujours suffi à m’électriser sur place, son sourire à me faire fondre. Depuis toujours en plus. Je décide de prendre une grande inspiration, histoire de me ressaisir avant d’aller à sa rencontre. On inspire, on expire et… On pousse la porte du Hayes. Mon regard tombe directement sur elle. Je ne sais pas comment je fais, je ne sais pas si c’est une intuition, un sixième sens, un signe, en tout cas, c’est naturellement que mes yeux se posent sur elle et sur… Ce gars qui semble être là pour lui tenir compagnie ? Mon cœur se contracte à la vision de cette scène et je m’approche sans hésiter, d’un pas décidé pour me tenir debout à ses côtés. « Qu’est-ce qui se passe par ici ? » A première vue, je ne suis pas un gars à problème, pas violent du tout et pas spécialement fan des conflits. Je crois halluciner lorsque les mots prononcés arrivent jusqu’à mes oreilles. Ma. Nana. Allumer. Pour se faire payer un coup ? J’encaisse chacun des mots. Je n’ai pas le temps de réagir, ni de réfléchir à ce qu’il faudrait que je réponde, ni à ce que je devrais faire… que mon poing se retrouve sur sa joue. Avec une force insoupçonnée. Bordel, qu’est-ce que ça fait du bien ! Je me sens comme libéré d’une pression beaucoup trop pesante sur mes épaules. « Crétin. » Je grince entre les dents, en me tournant vers Hanaé qui me découvrait sous cet angle pour la première fois. Je ne sais pas ce qui m’a pris, mais ces paroles… J’ouvris et refermais la main successivement, retrouvant mes mouvements. Qu’il ne me cherche pas.
« Ne pleurez pas votre passé car il s'est enfui à jamais. Ne craignez pas votre avenir car il n'existe pas encore. Vivez votre présent et rendez le magnifique pour vous en souvenir à jamais. » @Alix Wilson & @Daniel Keller
IL N’Y A RIEN DE POSITIF DANS MA VIE ! Eu-je envie d’hurler pour lui répondre dans un premier temps… avant de me rendre compte que c’est faux, totalement faux. Bien sûr que si, il reste quelques débris sauvés, quelques aspects heureux qui me maintiennent en vie et qui me permettent de garder la tête hors de l’eau. Ma famille bien sûr, avec Ezra à sa tête, mon grand-frère et mon modèle, bien que j’ai beaucoup de mal à le lui dire. Il doit s’en douter pour sûr, mais les mots nous manquent parfois pour exprimer cet attachement, ce lien particulier que nous avons l’un envers l’autre. J’ai une relation unique avec chaque membre de la fratrie, y compris avec Bella, notre petite princesse, notre bébé sur lequel on veille et que j’adore taquiner de toutes les manières possibles et inimaginables. Ma langue se délie plus facilement avec elle, sans doute parce qu’elle n’a pas peur de me rentrer dedans. Je refuse de voir la déception dans leurs regards ou pire encore, de la tristesse ou de la pitié. Raison pour laquelle je me suis interdis de leur en parler. Je sais bien pourtant que je ne pourrais leur cacher infiniment, mais retarder l’échéance me semblait être une bonne option.
Dans un second temps, j’eu envie de me mettre complètement à nu face à elle, pas littéralement bien sûr, mais lui expliquer que le ciel me tombe sur la tête, que je suis tombé dans un gouffre sans savoir à quoi me raccrocher pour m’en sortir. Il faut voir les choses autrement, et s'accrocher à tout ce qui est positif dans la vie. Cette phrase, j’eu envie de l’apprendre par cœur, l’écrire pour ne pas l’oublier, me la tatouer peut-être bien pour qu’elle reste ancrée en moi. Le positif. Le point de vue. Bien compris. Elle est peut-être psy pour utiliser des phrases aussi poignantes, aussi touchantes, aussi… VRAIES. Je secoue la tête, vraiment, je divague totalement. Hm, mais non, elle est pédiatre dans une clinique privée. “Mon métier vend beaucoup moins de rêve que le vôtre, vous savez.” Je précise, même si elle ne m’a rien demandé, mais elle l’a sous-entendu, non ? puis c’est pour continuer la discussion aussi.
La gaffe, l’inévitable. La faute à ma spontanéité ça, encore et toujours. Les mots débitent de ma bouche sans que je ne l’ai le temps de les analyser, encore moins de les filtrer. “Je ne connais pas d’autres Alix non plus.” Dis-je avec un sourire désolé. “C’est… jolie en tout cas. Unique dans votre genre.” Parfait, bien rattrapé Keller ! “Noisette, c’est noté.” J’approuve par un signe de tête en prenant une autre gorgée. Je me sentais mieux, au fur et à mesure que je buvais ce café, au fur et à mesure de cette discussion. Je me sentais plus léger. “Vous n’avez pas idée à quel point...” Finis-je par soupirer à sa dernière question. Encore une fois, le mode sans filtre activé, c’est difficile de m’arrêter une fois que j’ai commencé à parler. Je parle trop, j’en dis trop. C’est sa douceur qui finit par m’avoir aussi, qui me transporte, qui me donne envie de me livrer entièrement à elle et de l’écouter me dire que ce n’est pas si grave avec ce ton si doux qu’elle utilise. “En fait, pour ne rien vous cacher, il apporte de la chaleur dans ma vie toute entière.” Un haussement d’épaules plus tard, je vais coller mon dos à la chaise en inspirant profondément. “A la vôtre aussi, j’imagine ?” je reprends avec une légèreté déconcertante.
« Ne pleurez pas votre passé car il s'est enfui à jamais. Ne craignez pas votre avenir car il n'existe pas encore. Vivez votre présent et rendez le magnifique pour vous en souvenir à jamais. » @Alix Wilson & @Daniel Keller
L’atmosphère commence à doucement s’alléger, comme si notre discussion prenait une autre tournure, une tournure moins grave. Il y a moins de tensions dans l’air, la situation devient comme… maitrisable, bien que pas encore maitrisée. Pas totalement, en tout cas. Je ne saurais dire ce qui m’a fait redescendre d’un cran, en tout cas, je me sens moins stressé et moins avec l’envie de lui hurler dessus. Lorsqu’elle revient avec le café, contre toute attente, je l’invite même à prendre place face à moi, en ajoutant ensuite deux cookies pour accompagner nos boissons chaudes. Comme si… Comme si nous allions passer un moment ici. Mais ce n’est pas le cas, ce n’est clairement pas le cas, n’est-ce pas ?
Afin de dissiper le malaise qui commence à s’installer, je relance la discussion sur un air taquin. Parce qu’elle est très premier degrés et que ses réactions sont à chaque fois épiques. Une nouvelle fois, j’ai droit à son rire si léger, si sincère. Je baisse les yeux sur mon café pour ne pas me laisser déconcentrer, mais c’est plus fort que moi, un sourire en coin vient arquer la commissure de mes lèvres. Je tente de garder mon sérieux malgré tout, mais à quoi bon finalement? Je secoue la tête et fini par relever mon regard en sa direction. “Oui, je crois que ça s’impose.” Je continue sur le même ton taquin que tout à l’heure. Elle a une facilité déconcertante à se livrer ensuite, évoquant sa journée et son manque d’attention. Je suis à peu près dans le même état, ce qui explique aussi la rapidité à laquelle je me suis emballé tout à l’heure. “Ce début d’année est bien plus compliqué que je ne l’aurais cru, les journées s’enchainent et s’intensifient.” Je dis en soufflant. J’ai le même ressentit depuis des semaines, si ce n’est des mois. Puis, comme pour justifier mon comportement d’il y a quelques minutes, je continue sur ma lancée. “La mienne aussi a été compliquée.” J’annonce en poussant un soupir.
C’est naturellement que les présentations s’imposent ensuite. Alix, c’est à la fois court, original et… “Ce n’est pas un prénom de garçon, ça ?” Non, je n’ai pas dit ça à voix haute, je n’ai pas dit ça à voix haute. Je ferme les yeux une fraction de seconde, puis les rouvre ensuite en soupirant. Si, j’ai dit ça à voix haute. Raaaah ! Je lève mes yeux vers elle, comme si je n’ai pas sorti une débilité sans nom il y a quelques secondes et réponds le plus naturellement du monde. “Daniel.” Aussi appelé Dani, Dan, ou autres surnoms affectifs par mon entourage. Pour éviter de sortir d’autres conneries, je porte le café à mes lèvres et en prend une gorgée. “J’ai l’habitude de prendre des cappuccino caramel, mais celui-là n’est pas trop mal. C’est lequel ?” je demande, curieux. Le problème avec les habitudes, c’est qu’il est difficile de les changer. Goûter ce café me montre que je devrais peut-être goûter d’autres choses de temps à autre.
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Voilà que tous mes raisonnements sans chambouler, ce que je pensais être vrai ne l’était peut-être pas et surtout, ce que je pensais être insurmontable semblait si facile à franchir. Comme si je m’étais bercé d’illusions, comme si… Je m’étais enchainé à des idées fausses, surestimées sans doute. Je secoue la tête, ça ne me ressemble tellement pas… Je sens mon cœur manquer un battement lorsque je tire des conclusions sans doute trop hâtives, me rendant compte à quel point je m’étais engouffré dans un trou sans fond. Je secouais la tête, j’avais d’un coup envie de courir dans la rue en hurlant, en riant, parce que je comprenais enfin. Hééééééé ben. Je pris une profonde inspiration, reportant mon attention sur la jeune demoiselle face à moi. Tout me paraît tellement plus simple à présent. Je préférais ne pas m’enfoncer d’avantage en lui demandant en quoi cette situation était si drôle, je haussais seulement les épaules, préférant la reprendre juste pour l’embêter encore plus. “Vous l’avez déjà dit ça. ” Lui fis-je remarquer. Elle continue de s’excuser, je n’arrive pas à savoir si c’est touchant ou exaspérant. En tout cas, elle fait l’effort de le faire et de trouver quoi faire pour cette foutue veste. “Je ne suis pas encore complètement convaincu, mais bon, on peut dire que c’est une solution.” Je lui réponds lorsqu’elle évoque la compensation.
Je change de sujet et reviens sur le café, juste pour la titiller un peu. Mais, je ne fais pas que la titiller puisqu’elle s’exécute presque instantanément. “Vous êtes très premier degr… ” mais elle est déjà partie, rejoignant le comptoir pour commander mon café. Elle ne connaît même pas mon goût en terme de boissons chaudes, mais elle fonce, elle n’hésite pas, elle n’a pas peur. Je suis presque admiratif de son comportement, elle est prête à tout pour se racheter alors qu’elle ne me connaît même pas. C’est vrai quoi, elle s’est déjà excusée, et plusieurs fois même. Elle aurait pu juste continuer sa route, que je les accepte ou pas. Mais non, persévérante qu’elle, elle continue. Je souris en coin alors qu’elle est de dos et qu’elle ne me voit pas. Lorsqu’elle se tourne pour apporter le café, je me retourne, l’air innocent, pas du tout entrain de l’épier. “Merci.” Elle pose le gobelet face à moi et remarque qu’elle en a un aussi. Donc deux cafés pour l’heure du goûter. Elle passe tout de suite au sujet de la veste ensuite, elle est pressée, elle n’a pas le temps. “Vous devriez peut-être d’abord le finir, non ? Il va refroidir sinon.” Je lui fais signe de la tête en désignant son gobelet. Ça tombe bien, la place juste en face de moi est libre. Mais elle est peut-être pressé et a sans doute mieux à faire. Je la regarde, elle me regarde. Elle me regarde, je la regarde. Le malaise. La gênance. Et maintenant ? Elle s’assoit finalement. Comme si ma respiration s’était coupée, je reprends enfin un bol d’air frais. “Jack, tu nous apportes deux cookies pour accompagner ces cafés s’teu plait ?” je demande à mon ami lorsqu’il passe à côté de notre table. Avant qu’un autre épisode de gêne s’installe, je reprends tout de suite la parole pour demander. “Vous avez fait une visite chez l’ophtalmo récemment ?” taquin jusqu’au bout, dira-t-on.
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Bien sûr qu’elle ne l’a pas fait exprès. Qui percute volontairement quelqu’un ? Personne de bien censé, nous sommes d’accord. Pourtant, ça m’agace, ça m’irrite au plus haut point. Un peu comme tout en ce moment, mes amis disent ne plus me reconnaître, j’ai perdu patience, j’ai perdu toute raison. Je m’énerve rapidement, je n’encaisse plus comme j’ai toujours pu le faire. “avec une machine à laver ?” je la regarde avec une expression indéchiffrable. C’est insensé, c’est complètement stu-… ça me frappe d’un coup de plein fouet, lorsque l’information arrive enfin à mon cerveau. Je… je n’y ai même pas pensé, bon sang. Alors que c’est plus qu’évident, finalement, machine à laver, appareil électroménager conçu pour nettoyer les vêtements et le linge de maison. Mon esprit aurait dû trouver la solution tout seul, y penser naturellement. Mais non. J’ai tout de suite vu cette tâche comme un obstacle insurmontable à franchir alors que la solution est toute simple. Un peu comme ma situation en ce moment, j’ai l’impression d’être prisonnier de murs infranchissables et si finalement… je secoue la tête. Non, la situation n’est pas simple, ce n’est pas que je me mets des barrières, c’est juste que… Contre toute attente, alors que j’imaginais tout sauf ça, elle se mit à rire. Elle se mit à rire de bon cœur, d’un rire cristallin, un rire qui vous réconforte et qui vous fait oublier la misère du monde et tous vos problèmes. Elle ne se moque pas ? “Bien sûr que si, c’est exactement ce que vous êtes en train de faire.” Ripostais-je alors, pas content du tout. S’il n’y a pas pire que de faire l’objet de moquerie, c’était bien de savoir si on se moquait de nous ou pas.
Son rire contagieux, me donna presque l’envie de rire moi aussi, l’envie de me laisser aller, de croire que la situation n’est finalement pas si compliquée, que mon monde ne s'apprête pas à s'écrouler, que rien n’est insurmontable et qu’à chaque problème il y avait une solution. Elle se tourna vers moi, relevant son visage vers le mien. Une douceur inédite se dégageait d’elle, de son visage. Elle était dotée d’une grâce et… les rares défauts de son visage ajoutaient de la douceur à sa beauté. Et ses yeux bleu azur… Tels deux lacs si profonds qu’on s’y serait noyé… Si profonds ? Je me ressaisis immédiatement. C’est sans doute l’idée la plus stupide qui m’ai jamais traversé l’esprit. Moi aussi, j’ai les yeux bleus et il n’y avait franchement pas de quoi perdre pieds ! J’écoute ce qu’elle a à me dire, elle développe sa soi-disant bonne idée et… J’eu un moment d’hésitation, pas sûr que ce soit l’idée la plus brillante de l’univers de confier ma veste à une inconnue. Je ne sais pas si elle améliorerait ou empirerait la situation. Je préfère jouer la carte de la transparence et parce que je ne sais pas faire différemment, les paroles sortent sans aucun filtre de ma bouche. “Je suis censé vous faire confiance ? Et si ma veste revient dans un état pire que celui-ci ? On ne sait jamais ce que vous pourriez lui faire encore à cette pauvre veste.” Peut-être réussira-t-elle à me convaincre qu’elle détenait la solution miracle.
“Je ne pense pas vous avoir crié dessus ? C’est … ça que vous appelez crier ?” je demande en fronçant les sourcils. Je ne pense pas, enfin, je n’espère pas avoir été si désagréable que ça. “Hé bien… ” soufflais-je, parce qu’on n’est pas sorti de l’auberge si ça continue ainsi. Parce qu’elle s’est moquée de moi, je considère que j’ai le droit d’en faire tout autant, voilà. “Je vais réfléchir à ces excuses, histoire de savoir si elles sont vraiment sincères ou si elles sont méritées.” De toute façon, rien de méchant là-dedans, non ? C’est plutôt bon enfant, même. J’eu soudainement envie de… la taquiner, de la faire marcher un peu, de voir jusqu’où elle se laisserait faire. “Bon, et ce café ?”m'impatientais-je.
« Ne pleurez pas votre passé car il s'est enfui à jamais. Ne craignez pas votre avenir car il n'existe pas encore. Vivez votre présent et rendez le magnifique pour vous en souvenir à jamais. » @Alix Wilson & @Daniel Keller
La reprise du travail après la coupure hivernale fut plus difficile que je ne le pensais. J’ai pourtant impatiemment attendu ce moment, espérant reprendre bien vite pour revoir les collègues, discuter avec eux, faire semblant que tout va BIEN dans ma vie alors que c’est l’anarchie. Je n’ai pas eu de cadeau de Noël de la part de ma femme cette année et le fait de ne pas lui en avoir envoyé un non plus montrait à quel point je pouvais me montrer mature et prêt à accepter la situation. Sauf que je ne l’acceptais pas, au fond, même si je n’avais d’autres choix que d’avancer, j’espérais secrètement que la situation s’arrange, que tout redevienne comme avant. C’est sans doute la raison pour laquelle je n’ai pas encore annoncé son départ. Ma productivité aujourd’hui n’était pas loin de zéro, c’est pour cette raison que j’ai préféré fermé mon PC et rentrer à la maison. Marcher me permet de prendre l’air, je ne suis pas pressé, mes pas sont lents malgré le froid, je prends mon temps et débarque finalement à un de mes endroits préférés de la ville. Je suis ravi d’avoir fini plus tôt et d’être dans ce café, je m’y sens comme à la maison. Lorsqu’on débarque ici, on sent toute de suite les bonnes odeurs de chocolats couplé à celle du café, du caramel. C’est réconfortant, ça amène du baume au cœur en quelque sorte. Passer par ici est presque devenue une habitude, que ce soit le matin lorsque je n’ai pas le temps ou l’envie de prendre mon petit-déjeuner ou l’après-midi, même après le travail, lorsque l’envie d’un goûter me prend.
En rentrant à la maison, je ne ferais pas grand-chose, c’est certain, à vrai dire, je pense même rouvrir mon PC pour quelques mails et pour envoyer mon analyse. Mais à la simple idée d’être à la maison, les pieds posés sur la table, avec mon café à côté et mon muffin, je ressentais déjà un peu de réconfort. Je récupérais donc ma commande au comptoir auprès de Jack, après avoir pris de ses nouvelles et me voilà prêt à partir. Prêt à partir oui, mais je ne suis pas encore partit car l’impensable arriva, l’inévitable. Le truc qu’on voit partout, qu’on observe de loin avec un sourire en étant bien content que ça ne nous arrive pas… Eh bien cette fois, c’est mon tour.
Plus fort que moi, un juron fini par m’échapper et encore, je le trouve bien gentil. Je baisse les yeux et remarque une petite tête blonde, plus petite que moi qui essaye de comprendre ce qui se passe. “je suis désolée. je ne vous avais pas vu.” Comment ça, elle ne m’a pas vu ? Je ne suis pas sûr de suivre, je ne suis pas sûr de comprendre. Voilà, ça va m’énerver ce genre de phrases bâteau. Presque deux mètres, 1m91 pour 87 kg et elle ne m’a pas vu ? Ça s’apparente à de la mal vue à ce stade-là, sérieux. Voir à de l’aveuglement, c’est incroyable ! “Vous savez, au beau milieu du visage d’un humain et de n’importe quelle créature terrestre en fait, se trouvent ce qu’on appelle deux yeux et c’est justement fait pour voir.” Lui dis-je sur un ton débordant d’ironie.
“je suis désolée.” Okaaay, elle fait l’effort de s’excuser, j’apprécie bien. Et d’ailleurs, le gentil garçon que je suis habituellement se serait arrêté là, aurait accepté ses excuses et continué son chemin. Mais en ce moment, je ne suis pas bien, j’étouffe, je suis au fond du sceau et je n’arrive pas à remonter la pente donc clairement, je n’en ai rien à foutre de ses excuses. “je vais vous en recommander un et-... oh. votre veste.” Je me stoppe net et écarquille les yeux. “Quoi ma... oh bordel.” Soufflais-je, surpris, étonné, choqué et blasé une fois les yeux baissés vers ma veste. Ma réaction fut immédiate et assez spontanée, sans filtre “C’est pas vrai, c’est pas vrai, c’est pas vraaaaaaaai.” Je suis pire qu’exaspéré sérieux, elle vient de saboter ma journée et ce moment de réconfort que j’avais hâte de retrouver chez moi. Parce que maintenant en rentrant, je vais devoir m’occuper à faire disparaître ces satanées tâches. Oh mais… “Mais comment je vais bien pouvoir nettoyer ça ?” Soyons honnêtes, je n’en ai clairement aucune idée, parce que d’ordinaire, je serais rentrée, je l’aurais foutu sur la machine à laver et Elena aurait trouvé le remède miracle. Sauf que maintenant, tout a changé, plus d’Elena à la maison et je vais devoir me débrouiller.
@Daniel Keller ; doux l'amour de deux âmes qui se cherchent. ils ne savent rien de l'un, de l'autre. pourtant, ils ont des points en communs. il est celui qui récupère sa pantoufle de verre sans qu'elle ne sache encore qu'elle l'a perdu. celui dont elle ne croit plus. celui qui pourtant ne pourrait jamais lui apporter son besoin, urgent, d'être une maman. mais qui peut lui offrir des montagnes et plus encore. celui qui lui décroche une étoile pour ne demander qu'à faire briller ces yeux. toute une histoire qui débutera à cause d'une pauvre maladresse. et qui offrira un amour sans détresse. (#1)
@Siobhan Fitzgerald ; plus qu'un regain d'énergie, un essentiel à sa vie. elle est son roc. elle est son courage, son espoir. elle est celle qui lui aura fait découvrir tout un tas de choses. celle qui lui aura appris à avoir confiance en soi. elle serait capable de tout pour protéger celle qui, au fil du temps, est mélange de meilleure amie et de soeur. à lui offrir une nièce de coeur qu'elle chouchouterait comme jamais. à lui offrir une épaule si elle ressent le besoin de pleurer. prête à décrocher même au beau milieu de la nuit pour se sauver. sio est dans sa vie, depuis qu'elles ont vingt ans. et c'est une amitié unique, tellement unique que personne ne pourra les séparer. pas même un travail en commun, car elles se font confiances au point d'ouvrir une clinique ensemble. (#1)
« Ne pleurez pas votre passé car il s'est enfui à jamais. Ne craignez pas votre avenir car il n'existe pas encore. Vivez votre présent et rendez le magnifique pour vous en souvenir à jamais. » @Alix Wilson & @Daniel Keller
C’est lorsque je ferme les yeux que les souvenirs me reviennent, les bons comme les mauvais, mais les meilleurs surtout, me laissant une once amère de nostalgie. Le temps passe, les jours défilent et je suis toujours bloqué à cette fameuse date, la date fatidique, celle qui a basculé ma ville et qui l’a complètement faite vriller. Certains diront que j’exagère, qu’il s’agit d’une impression, mais l’impression se répète beaucoup trop souvent car jusqu’aux vacances d’hiver, chaque soir, je passais la porte avec l’espoir d’entendre le son de sa voix.
Les vacances de fin d’année eurent l’effet d’un déclic. J’ai passé mes vacances seuls, Noël n’a pas eu la même saveur cette fois, le nouvel an non plus, mais qui dit nouvelle année dit nouvelles résolutions et pour la première fois depuis longtemps, j’ai décidé de ne pas en prendre. Avec Elena, nous faisions souvent les mêmes vœux, on se disait que cette année serait la bonne, que cette fois nous serions parents. Avec le recul, je me rends compte à quel point ce n’était pas réaliste. Nous croyions sans doute en un miracle qui n’était pas prêt d’arriver. Raison pour laquelle cette année je souhaitais uniquement être en bonne santé et avoir la possibilité d’aller de l’avant. L’avenir est recouvert d’un épais brouillard, mais ce qui nous pousse à avancer, c’est la certitude profonde qu’au fond du chemin, un ciel radieux nous attend. J’ai envie de croire en ce ciel là et en ce soleil. Et plutôt qu’attendre une nouvelle fois un retour qui n’arrivera certainement pas, j’ai décidé d’aller de l’avant. Peu importe la destination, le ciel à l’arrivée ou le chemin épineux, j’en ai vraiment marre de me sentir comme ça, déprimé, isolé et enfermé.
Peu de monde connaissait ma situation, j’avais réussi à esquiver les questions sans donner de réponses précises. Le mariage de Siobhan serait la dernière étape à passer et ensuite, adviendra ce que pourra. J’aurais peut-être un déclic qui me guidera vers la direction à prendre. Je me disais qu’attendre un signe faciliterait les choses et m’empêcherait de prendre la responsabilité d’une mauvaise décision. Or, j’ai fini par comprendre que sans le moindre courage de ma part, la situation n’évoluerait jamais dans le bon sens. Je me suis sentit débordant de bonne énergie, dans de good vibes, mais j’étais toujours incapable de jeter le moindre coup d’œil à mon papier du divorce posé sur mon bureau à la maison. Ça, c’est encore une autre étape.
J’étais sorti du boulot à 15h. De toute façon je n’arrivais plus à rien, j’étais trop peu concentré aujourd’hui. Puis avec le nombre d’heures supplémentaires que j’avais accumulées en à peine quelques mois je pouvais me le permettre. J’avais donc éteint mon ordinateur et j’étais parti sans prévenir personne. Après, tout je n’avais pas de réunion juste des mails à finir et une analyse à envoyer. Je pouvais largement finir ça de chez moi. Avant de rentrer, je fis un détour par le côté ouest de la ville afin de récupérer un petit goûter dans un café que j’appréciais particulièrement. La façade se repère dès le coin de la rue, une porte rouge fait toute la particularité de ce bel endroit, tout comme les plantes bien entretenue de chaque côté de l’entrée. Ce café est géré par une cuisinière et pâtissière hors pairs en plus d'être une excellente commerçante. L’intérieur est assez petit, seulement deux serveurs suffisent, mais leurs pâtisseries sont de vraies pépites, tout comme les dessins sur la mousse de lait qui sont absolument géniaux. Un esprit familial y règne et c’est sans doute ce qui donne l’envie d’y revenir à chaque fois. « Salut Jack, tout se passe bien ? » je demande alors à celui qui était derrière le comptoir aujourd’hui.
J’avais pris cette habitude, de d’abord discuter avant de passer ma commande. Sûrement mon côté sociable qui prenait le dessus de temps à autres. Jack est ensuite devenu un bon ami, nous prenions même parfois le café ensemble pendant sa pause. « Un cappuccino caramel cette fois. » je dis à Jack une fois que nous ayons fini de prendre des nouvelles. « Avec un muffin. » je finis par craquer alors, sans aucune culpabilité. Vu les heures que je passe sur le court de tennis, je pense les éliminer assez rapidement. J’espère du moins. Jack finit de préparer ma commande qu’il me met dans un sac, je ne pouvais pas prendre le temps ici aujourd’hui et préférais rentrer chez moi. A peine le sac récupéré, je me retournais et…. BAM. J’entre en collision avec une autre personne. « Bon sang ! » m’exclamais-je, surpris de mon sang froid et de mon absence de vulgarité. « Faîtes attention, vous ne regardez pas où vous mettez les pieds ?! » cette fois, et malgré moi, je haussais légèrement le ton, sans même encore remarqué le café chaud complètement renversé sur mon manteau.
Eden Beckett A winner is a dreamer who never gives up
TWs - suicide - dépression - addiction aux jeux d'argent
Surnom : Age, date de naissance : il est né un 15/08 de l'année 1992, la trentaine lui est passée dessus depuis une année. Il est âgé de trente-et-un ans.Lieu de naissance, origines : Américain. Etant né sur le territoire, sa nationalité ne laisse place à aucun doute. S'il a de lointaines origines anglaises du côté de son père, chez sa mère, c'est plutôt vers la Jamaïque et Cuba qu'il faut se tourner pour trouver d'où il vient. Métier, $$ : Sa situation financière est assez catastrophique, même s'il a réussi à amasser un peu d'argent pendant son tour en Europe. Sa facilité à établir des contacts et son physique outrageusement avantageux lui ont ouvert une porte vers le mannequinat. Il s'est pris au jeu et il a été mis en contact avec une agence à Monterey. Mais il n'en oublie pas le projet qui lui tenait aux tripes avant de partir: il a terminé sa formation de tatoueur et grâce à ses contacts, il a réussi à se faire une place dans un salon de la ville. Il commence à se faire un nom doucement et une réputation. Il se spécialise même de plus en plus dans le tatouage "réparateur".Orientation sexuelle : Eden est bi, et même plus que ça. Il pourrait entrer dans la catégorie des pansexuels mais il déteste les étiquettes en réalité. Il se fou du sexe de la personne avec qui il prend du plaisir, son but, c'est de kiffer. Il voit au delà du genre même, ça n'a pas la moindre importance pour lui. Si l'attraction physique est là, le désir aussi et que tout le monde apprécie, il n'en demande pas plus. Statut marital : Il est récemment tombé sous le charme d'un jeune ébéniste, pourtant, il sait que cette relation est vouée à l'échec. A Monterey depuis ? : Il s'est installé définitivement il y a quelques mois. Entre temps, il y a passé pas mal de temps puisque sa grande soeur et son grand frère vivent ici. Il a pris le temps de se refaire une santé dans le coin mais maintenant, il envisage de s'établir de façon définitive. Caractère : Eden, c'est une tornade, un tsunami, un cataclysme. Quand il vous passe dessus, vous n'en ressortez pas indemne. Il est imprévisible, même pour lui-même, on ne sait jamais comment il peut réagir, et souvent, c'est bien à l'opposé de ce qu'on attendrait d'une personne lambda. Il est électrique, il ne tient pas en place, certains diraient instable. Il a besoin de bouger, de se mettre à l'épreuve, le quotidien l'ennuie, l'étouffe, le consume. Il est adorablement chiant. C'est un emmerdeur, un petit con de première catégorie mais il sait parfaitement faire passer ça et vous donner l'impression qu'il est la personne la plus adorable de la terre. Irrésistible, peu sont ceux qui parviennent à résister à ses charmes. Il est drôle, bavard, charmeur et charmant. Il manie très bien les mots, il sait se donner des airs angéliques quand ses actions ont tout de diabolique. On adore le détester comme on détester l'adorer. Il a un côté immature qui ne le quitte jamais vraiment. Mais tout ça, toute cette façade bien colorée, haute en feux d'artifices, c'est juste pour camoufler un grand manque de confiance. En lui, en ses capacités, en ce qu'il est capable d'accomplir. Il est paumé, il se cherche et pour ne pas montrer cette faiblesse persistante, il se cache en sarcasmes, en je-m'en-foutisme, il fait le mariole pour oublier que ses objectifs de vie se retrouvent limités.
S'il a l'air de très bien vivre, il a une faille, une fêlure en lui, qui date sûrement d'une enfance trop couvée, chouchouté d'être le dernier, le petit frère parti après tous les autres. Il est dur pour lui de s'assumer, de se faire confiance, de croire en lui alors il se planque, souvent derrière sa soeur, pour trouver un peu de stabilité, un point de repère. Il sait qu'elle le soutiendra sans faillir et il a besoin de ça pour avancer doucement.
Il est caractériel, il ne se laisse pas marcher sur les pieds, il a tendance à être impulsif et agressif quand on s'en prend à ceux qu'il aime, notamment à sa fratrie. Il est rapidement piqué au vif et souvent, sa meilleure défense, c'est l'attaque. Il peut être piquant et odieux quand il veut. Mais c'est quelqu'un qui a le coeur sur la main, même s'il paraît au premier abord comme un enfant pourri gâté et égoïste, il se donne à fond dans ce qu'il entreprend et il peut être très bon, quand il ne s'auto-sabote pas. Il a peur de la réussite, du succès, sans qu'il ne s'explique pourquoi. Il a peut-être la trouille de grandir, de s'établir, de se poser, de devoir renoncer à sa liberté. Il s'éparpille aux quatre vents, il est dissipé et irrégulier. Mais il est aussi attachant d'une certaine manière, il est toujours prêt à aider, volontaire. Quand on le met face à ses failles, il se renferme, il se bloque, se noircit de l'intérieur. Il peut alors devenir exactement ce qu'il paraît être et ce qu'on attend de lui: la pire tête à claque du monde, c'est ainsi qu'on le voit depuis toujours.
Eden est une éponge à émotions, il ne s'en rend pas forcément compte, mais i lest particulièrement sensible à l'état émotionnel des autres, souvent attiré, comme un papillon, vers les âmes abimées. Il veut améliorer ce qu'il est incapable de réparer chez lui-même.
Il est plus intelligent qu'il ne veut le laisser paraître, il est redoutablement malin même s'il n'en fait pas toujours bon usage. Il peut s'avérer être aussi parfaitement crétin sur les bords. Il aime rire, il aime la vie et la croque à pleines dents. Il profite de chaque instant, essaye de ne pas se laisser abattre par les coups du sort. Il tente de ressortir plus fort de chaque mauvaise expérience, il se casse la gueule souvent mais sa force, c'est qu'il se relève, la tête plus ou moins haute. Il n'est pas du genre à s'appitoyer sur son sort, sauf sur l'épaule de sa soeur, il va de l'avant et prend la vie comme elle vient la plupart du temps. Il laisse trop de choses au hasard, tout le temps, mais il est ainsi fait. Groupe : lynette scavo
a life, a story#1. Il est issu d'une famille nombreuse, il est le dernier d'une fratrie de cinq. Petit dernier choyé et couvé, il était un enfant capricieux qui a très vite eu besoin d'être aimé pour exister. #2. Il a toujours dessiné et joué la comédie, depuis qu'il est gosse, il rêve de devenir acteur. Il s'en va pour Los Angeles très jeune pour accomplir son rêve. De rôles nuls en publicités, il finit par décrocher le boulot de ses rêves, un rôle dans une super série. #3. Accro aux jeux d'argent, il dilapide son salaire et commence à se laisser influencer par le monde de la nuit, de la fête et des célébrités. Il finira par frapper un technicien sur son tournage et par se faire virer. #4. Il rentre chez sa soeur, retrouver sa meilleure amie, pour essayer de se remettre de sa déception amère. Il ne sait alors plus quoi faire de sa vie. #5. Il finit par rencontrer un tatoueur auprès de qui il apprend l'art du tatouage et il tombe amoureux de lui. Ils auront une histoire intense, qui se soldera par le suicide de Steven. #5. Bourré de remord, il tente de remonter à la surface mais il échoue lamentable. Il finit par tout quitter pour se barrer loin de Monterey. Il part pour un tour du monde en Europe. #6. Il est revenu il y a un an en ville pour tenter de rattraper les choses avec ceux qu'il a abandonné derrière lui.
#10. Quelques infos en vrac: Il a quelques tatouages sur le corps, sur les bras, le bas du ventre, sur la colonne vertébrale et il n'a pas l'intention de s'arrêter là + Il est percé au téton gauche + Il ne peut pas attaquer une journée sans café + Il adore nager, surtout dans l'océan + Il est fan de courses de moto + Il a du mal à assumer quelques taches de la vie quotidienne: faire à manger, le ménage, la lessive. + Il a un côté immature très prononcé, il ne cherche même pas à le cacher. + Il adore faire du sport, il a essayé un peu de tout + Jouer la comédie lui manque horriblement, il voudrait reprendre mais ça lui fait aussi peur + Il a une communauté sur instagram qui continue de suivre ses aventures, il passe son temps à publier d'ailleurs + Il porte des lunettes de repos quand il doit rester concentré, notamment quand il tatoue + Il n'aime pas les ordinateurs mais il est toujours pendu à son téléphone + Il est volage et dragueur, il ne se pose pas, il ne veut plus laisser personne s'approcher de lui + Il ne veut plus mettre un pied dans un casino + Il sourit beaucoup, sourire sur commandes est un état d'esprit pour lui, il le fait même quand il ne va pas bien + Il est doué pour dissimuler ses véritables émotions en jouant les parfaits crétins + Il ne regarde jamais la télé
Eden Beckett A winner is a dreamer who never gives up
TWs - suicide - dépression - addiction aux jeux d'argent
Surnom : Age, date de naissance : il est né un 15/08 de l'année 1992, la trentaine lui est passée dessus depuis une année. Il est âgé de trente-et-un ans.Lieu de naissance, origines : Américain. Etant né sur le territoire, sa nationalité ne laisse place à aucun doute. S'il a de lointaines origines anglaises du côté de son père, chez sa mère, c'est plutôt vers la Jamaïque et Cuba qu'il faut se tourner pour trouver d'où il vient. Métier, $$ : Sa situation financière est assez catastrophique, même s'il a réussi à amasser un peu d'argent pendant son tour en Europe. Sa facilité à établir des contacts et son physique outrageusement avantageux lui ont ouvert une porte vers le mannequinat. Il s'est pris au jeu et il a été mis en contact avec une agence à Monterey. Mais il n'en oublie pas le projet qui lui tenait aux tripes avant de partir: il a terminé sa formation de tatoueur et grâce à ses contacts, il a réussi à se faire une place dans un salon de la ville. Il commence à se faire un nom doucement et une réputation. Il se spécialise même de plus en plus dans le tatouage "réparateur".Orientation sexuelle : Eden est bi, et même plus que ça. Il pourrait entrer dans la catégorie des pansexuels mais il déteste les étiquettes en réalité. Il se fou du sexe de la personne avec qui il prend du plaisir, son but, c'est de kiffer. Il voit au delà du genre même, ça n'a pas la moindre importance pour lui. Si l'attraction physique est là, le désir aussi et que tout le monde apprécie, il n'en demande pas plus. Statut marital : Il est récemment tombé sous le charme d'un jeune ébéniste, pourtant, il sait que cette relation est vouée à l'échec. A Monterey depuis ? : Il s'est installé définitivement il y a quelques mois. Entre temps, il y a passé pas mal de temps puisque sa grande soeur et son grand frère vivent ici. Il a pris le temps de se refaire une santé dans le coin mais maintenant, il envisage de s'établir de façon définitive. Caractère : Eden, c'est une tornade, un tsunami, un cataclysme. Quand il vous passe dessus, vous n'en ressortez pas indemne. Il est imprévisible, même pour lui-même, on ne sait jamais comment il peut réagir, et souvent, c'est bien à l'opposé de ce qu'on attendrait d'une personne lambda. Il est électrique, il ne tient pas en place, certains diraient instable. Il a besoin de bouger, de se mettre à l'épreuve, le quotidien l'ennuie, l'étouffe, le consume. Il est adorablement chiant. C'est un emmerdeur, un petit con de première catégorie mais il sait parfaitement faire passer ça et vous donner l'impression qu'il est la personne la plus adorable de la terre. Irrésistible, peu sont ceux qui parviennent à résister à ses charmes. Il est drôle, bavard, charmeur et charmant. Il manie très bien les mots, il sait se donner des airs angéliques quand ses actions ont tout de diabolique. On adore le détester comme on détester l'adorer. Il a un côté immature qui ne le quitte jamais vraiment. Mais tout ça, toute cette façade bien colorée, haute en feux d'artifices, c'est juste pour camoufler un grand manque de confiance. En lui, en ses capacités, en ce qu'il est capable d'accomplir. Il est paumé, il se cherche et pour ne pas montrer cette faiblesse persistante, il se cache en sarcasmes, en je-m'en-foutisme, il fait le mariole pour oublier que ses objectifs de vie se retrouvent limités.
S'il a l'air de très bien vivre, il a une faille, une fêlure en lui, qui date sûrement d'une enfance trop couvée, chouchouté d'être le dernier, le petit frère parti après tous les autres. Il est dur pour lui de s'assumer, de se faire confiance, de croire en lui alors il se planque, souvent derrière sa soeur, pour trouver un peu de stabilité, un point de repère. Il sait qu'elle le soutiendra sans faillir et il a besoin de ça pour avancer doucement.
Il est caractériel, il ne se laisse pas marcher sur les pieds, il a tendance à être impulsif et agressif quand on s'en prend à ceux qu'il aime, notamment à sa fratrie. Il est rapidement piqué au vif et souvent, sa meilleure défense, c'est l'attaque. Il peut être piquant et odieux quand il veut. Mais c'est quelqu'un qui a le coeur sur la main, même s'il paraît au premier abord comme un enfant pourri gâté et égoïste, il se donne à fond dans ce qu'il entreprend et il peut être très bon, quand il ne s'auto-sabote pas. Il a peur de la réussite, du succès, sans qu'il ne s'explique pourquoi. Il a peut-être la trouille de grandir, de s'établir, de se poser, de devoir renoncer à sa liberté. Il s'éparpille aux quatre vents, il est dissipé et irrégulier. Mais il est aussi attachant d'une certaine manière, il est toujours prêt à aider, volontaire. Quand on le met face à ses failles, il se renferme, il se bloque, se noircit de l'intérieur. Il peut alors devenir exactement ce qu'il paraît être et ce qu'on attend de lui: la pire tête à claque du monde, c'est ainsi qu'on le voit depuis toujours.
Eden est une éponge à émotions, il ne s'en rend pas forcément compte, mais i lest particulièrement sensible à l'état émotionnel des autres, souvent attiré, comme un papillon, vers les âmes abimées. Il veut améliorer ce qu'il est incapable de réparer chez lui-même.
Il est plus intelligent qu'il ne veut le laisser paraître, il est redoutablement malin même s'il n'en fait pas toujours bon usage. Il peut s'avérer être aussi parfaitement crétin sur les bords. Il aime rire, il aime la vie et la croque à pleines dents. Il profite de chaque instant, essaye de ne pas se laisser abattre par les coups du sort. Il tente de ressortir plus fort de chaque mauvaise expérience, il se casse la gueule souvent mais sa force, c'est qu'il se relève, la tête plus ou moins haute. Il n'est pas du genre à s'appitoyer sur son sort, sauf sur l'épaule de sa soeur, il va de l'avant et prend la vie comme elle vient la plupart du temps. Il laisse trop de choses au hasard, tout le temps, mais il est ainsi fait. Groupe : lynette scavo
a life, a story#1. Petit tour d'horizon: Deux parents religieux, une baraque paumée au fin fond de l'Alabama, une fratrie soudée qui se voit chamboulée par l'arrivée d'une petite crevette. Les plus jeunes ont dix ans et il débarque sans vraiment s'annoncer, toque à la porte de leur vie et vient les saupoudrer d'amour. Parce que, de l'amour, Eden ne peut pas dire qu'il en a manqué. Malgré une enfance stricte, dictée par la morale, les messes, les prières et les préceptes tous plus idiots à son sens les uns que les autres, il a grandi entouré d'attentions. Sa mère le couvait, ses frères prenaient soin de lui, ses soeurs l'abreuvaient littéralement d'amour. Ils se sont occupés de lui, ils l'ont pris en charge, l'ont choyé et enfermé dans un carcan d'attentions. Ce qui a fini par en faire un enfant capricieux. Une petite boule d'énergie inépuisable qui réclamait sans cesse de l'attention. Parce que, dès lors qu'on se détournait de lui, il ne se sentait plus aimé. Alors, il faisait en sorte que les projecteurs se braquent sur lui, à coups d'apitoiements. Il a très vite appris à manipuler son monde pour se faire aimer et chouchouter. Capricieux malin, il faut le noter. Il ne tapait pas de crises, il n'en n'avait pas besoin. Un regard de chaton abattu et on lui passait tout. C'était trop simple. Tellement simple qu'il a prolongé l'expérience toute sa vie, il a envoûté ses maîtresses, mis à ses pieds les pions de ses écoles, charmé les plus récalcitrants, pour qu'on se mette à ses pieds et qu'on le câline de tendresse. Il sait y faire Eden, c'est un prodige dans le domaine, presque autant que dans celui de casser les pieds.
#2. Dans la famille, je demande les parents. Eden a très peu de contact avec eux aujourd'hui, depuis qu'il a quitté le domicile. Il faut dire qu'il ne cache plus vraiment ses préférences sexuelles et il n'a pas envie de se cacher auprès d'eux. Moins ils en savent, mieux ça vaut pour tout le monde. Dans sa fratrie, il a une relation qu'il considère comme précieuse avec chacun. Thomas et Elizabeth sont les principales personnes vers lesquelles il se tourne s'il a envie d'un sermon et de morale. Autant dire que c'est son dernier recours en général. Mais il accepte, parce qu'il les adore. Zachary, c'est celui à qui il voulait ressembler, est-ce la peine de préciser quel échec cela a été ? Il l'admire pourtant toujours mais plutôt se crever les deux yeux que de se l'avouer. Il est le moindre tendre avec lui, peut-être voudrait-il qu'il grandisse. C'est des dernières soeurs qu'Eden est le plus proche. Abigaël est sa confidente, celle vers qui il se tourne quand il n'a pas le moral. Il est aujourd'hui le parrain de son fils, pas vraiment le modèle à suivre mais il adore le petit. Joséphine, c'est sa soeur adorée, elle a une place particulière dans son coeur, une grande place, elle est irremplaçable à ses yeux. Elle est son pilier, son roc, celle qui l'a encouragé, celle qui est toujours là pour lui, elle est d'un soutien indestructible et peut-être qu'il abuse un peu de ça mais c'est plus fort que lui, il a besoin de savoir qu'elle sera toujours là.
#3. Grandir dans une fratrie qui évolue plus vite que lui, ça l'a beaucoup perturbé Eden. Il a voulu, lui aussi, devenir grand rapidement, il voulait se mêler de tout, exister à leurs yeux. Il a vécu chacun de leur départ comme un déchirement, un abandon. Il voulait partir lui aussi, rejoindre chacun d'entre eux. Il se voyait déjà, sans cesse sur la route, passer de maison en maison en profitant allègrement de leur générosité. Mais il devait rester en Alabama, finir ses études et pourquoi faire ? Elève dissipé, indiscipliné, il n'a jamais été très bon. Pas dans les calculs en tout cas, ni même dans la philosophie. Il n'est pas appliqué, il se disperse trop vite, la faute à un imaginaire beaucoup trop développé. Il a compris qu'il était surtout un artiste. Véritable prodige du dessin, il passait son temps à griffoner plutôt qu'à noter ses cours. Mais son véritable talent, il l'a développé avec le temps et s'est dirigé là-dedans très vite: la comédie. Se fondre dans un personnage, être un autre que lui-même. Il sait interpréter n'importe quoi, il a fait du théâtre pendant des années et c'est naturellement qu'il a fini par prendre la route vers Los Angeles, normal pour un gosse qui rêve de devenir acteur non ?
#4. Des rôles nuls, il en a enchaîné pendant deux ans. Il est passé par tout, de la publicité à la petite apparition, de la figuration à carrément balayeur de métro. Il a persévéré, c'est bien la seule fois de sa vie où il ne s'est pas laissé abattre. Il était surtout choisi pour son physique, il le voyait bien. Il ne voulait pas être réduit au beau gosse et finalement, la consécration est arrivée. Sa patience a payé et il a trouvé un rôle principal dans une sitcom. Il a travaillé pendant quatre ans comme un acharné et sa notoriété a commencé à éclore. Il s'épanouit enfin, il est fier de ce qu'il accomplit. S'il s'est toujours trouvé attiré par les femmes, c'est en flirtant avec l'un de ses partenaires qu'il découvre qu'il aime aussi les hommes. Et en réalité, il se rend même compte qu'il s'en fiche pas mal de se coller une étiquette. Il a enfin l'impression de faire partie de quelque chose.
#5. L'année 2020 signera sa descente aux enfers. La notoriété, l'argent, tout lui monte vite à la tête. Il se laisse entraîner, embarquer et il se lâche, se perd et tout s'arrête pour lui. Après des mois et des mois d'avertissements, il n'arrête pas de jouer aux imbéciles et on décide de mettre fin à son contrat. Son personnage disparaît et lui avec. Il rentrera, la queue entre les jambes, en juin 2021, chez sa soeur Joséphine. Il avouera à demi-mots qu'il a perdu de très grosses sommes en jeux d'argent, qu'il a touché à la drogue, qu'il a fait n'importe quoi et qu'il a fini par frapper un technicien sur le plateau. Attitude inadmissible qui a fait le tour de la presse à scandales. Il est boycotté de partout, son nom est sali, rejeté, réprouvé. Il n'a plus rien à faire à L.A, il s'en va sans un retour en arrière.
#6. Reprendre une vie à Monterey lui demande du temps. Il se laisse aller dans le Penthouse de sa soeur et chouchouter par sa gouvernante. Il se prélasse mais il sait aussi qu'il doit se reprendre. C'est rencontrer Steven qui lui met un coup de pied au cul alors qu'il rentre dans son salon de tatouage pour marquer sa peau pour la première fois. De fils en aiguilles, il se prend d'affection pour lui, une âme tourmentée qui l'attire comme un papillon. Ils se revoient, Steven continue de lui marquer la peau et lui apprend même les bases de son métier. Avec le coup de crayon d'Eden, ils forment une belle équipe. L'ancien acteur ne demande rien pour ses dessins, il prend juste plaisir à rester en sa compagnie. Leur histoire se concrétise au lit, dans la vie quotidienne. Il sent une fragilité chez Steven mais naïvement, il a l'impression de combler ses failles. De le combler ? Quatre mois après le début de leur relation, Steven lui donne le double de ses clés. Décembre 2021. Eden et Steven se disputent violemment un soir. Il quitte l'appartement en claquant la porte, furieux. Il s'abrutit dans un bar, rejette pourtant l'idée même de trouver de la bonne compagnie. Il se contente de boire et il se laisse embarquer au casino. Il y passera une partie de la nuit, ignorant son téléphone pendant des heures. Quand il rentre avec l'aube le lendemain matin, il s'attend à beaucoup de choses. Sauf à ça. Il trouve un appartement silencieux comme la mort. Il se dirige vers leur chambre mais le lit n'est même pas défait. L'inquiétude le cueille et il avise son téléphone. Steven l'a appelé 16 fois. Il essaye de le rappeler et la sonnerie se fait entendre de la salle de bain. L'effroi le saisit quand il passe la porte. Son petit-ami gît sur le sol, inconscient, entouré de médicaments. Il va tout faire, tout tenter pour le sauver et malgré l'intervention des secours, le couperet tombe. Et Eden s'effondre.
#7. C'est un sacré brouillard qui l'entoure pendant quelques semaines. Il est comme un naufragé, il ne sait plus où aller, dans quel sens il doit nager pour retrouver la terre ferme. Il a beau avoir le soutien de Joséphine mais aussi de Riley, il se perd de plus en plus. Trois mois plus tard, il étouffe, se sent à l'étroit. Il fait ses valises et il décide de partir, sans savoir où, ni comment. Il sait juste qu'il doit s'en aller. Il souffle un baiser contre les lèvres de son amie, plein de tendresse, il dit au revoir à sa fratrie et traverse le pays avant de s'envoler pour l'Europe. Là-bas, loin du souvenir amer de sa vie, il y reprend doucement goût. Il se fait embaucher pour des petits boulots, il se débrouille, il est indépendant pour la première fois depuis longtemps. Et ça lui fait du bien.
#8. Rapidement en manque malgré tout de sa vie à Monterey, il décide de rentrer l'année suivante sans avertir personne. Il n'a pas parcouru le monde comme il le voulait mais il repartira, il en est convaincu. Il a sillonné l'Europe pendant des mois, il a l'intention de continuer à voir le monde. Mais il a besoin de rentrer un peu, de poser à nouveau ses valises quelque part et de se reprendre en main. Il va rapidement reprendre contact avec le salon où travaillait Steven et il va être mis à l'essai pendant quelques temps afin de pouvoir valider sa formation. A côté, il continue de jouer les mannequins amateurs pour des contacts trouvés à Paris.
#9. Cet été, beaucoup de choses se bousculent dans sa tête et il sent qu'il perd pied à nouveau. Il a envie de jouer, de se défouler dans un casino. Plutôt que de céder à la facilité, il prend la décision de pousser la porte de personnes comme lui, pour une réunion anonyme. Distrait et pas vraiment dans son assiette, il se trompe honteusement de réunion et atterrit chez les alcooliques anonymes. Se rendant compte de son erreur, il s'apprête à se lever pour partir quand il croise SON regard. Archie. L'attirance est immédiate, la fascination est brutale. Il reste cloué sur son siège et écoute son histoire, avant de délivrer la sienne, totalement inventée. Ils passent le reste de la soirée ensemble et Eden s'enferme dans son mensonge, dans cette réalité déformée, qu'il a servi à Archie pour lui permettre de le revoir. Il sait qu'à partir de l'instant où il lui dévoilera la vérité, il le perdra. Alors, il repousse toujours plus l'échéance de ce moment, perdant pied.
#10. Quelques infos en vrac: Il a quelques tatouages sur le corps, sur les bras, le bas du ventre, sur la colonne vertébrale et il n'a pas l'intention de s'arrêter là + Il est percé au téton gauche + Il ne peut pas attaquer une journée sans café + Il adore nager, surtout dans l'océan + Il est fan de courses de moto + Il a du mal à assumer quelques taches de la vie quotidienne: faire à manger, le ménage, la lessive. + Il a un côté immature très prononcé, il ne cherche même pas à le cacher. + Il adore faire du sport, il a essayé un peu de tout + Jouer la comédie lui manque horriblement, il voudrait reprendre mais ça lui fait aussi peur + Il a une communauté sur instagram qui continue de suivre ses aventures, il passe son temps à publier d'ailleurs + Il porte des lunettes de repos quand il doit rester concentré, notamment quand il tatoue + Il n'aime pas les ordinateurs mais il est toujours pendu à son téléphone + Il est volage et dragueur, il ne se pose pas, il ne veut plus laisser personne s'approcher de lui + Il ne veut plus mettre un pied dans un casino + Il sourit beaucoup, sourire sur commandes est un état d'esprit pour lui, il le fait même quand il ne va pas bien + Il est doué pour dissimuler ses véritables émotions en jouant les parfaits crétins + Il ne regarde jamais la télé
spf Célébrité : harvey newton haydon Présence : trous les jours il me semble Découverte du forum : On m'a attiré par ici Type de personnage : inventé (sorti tout droit de ma besace) Crédit : kosmo chataigna
Famille Hayes @Grand fils, le fils aîné, 36 ans, Lieutenant de police @Miles Hayes , le deuxième fils, 34 ans, Médecin urgentiste @Rosalie Hayes, la petite princesse, 32 ans, Agent du FBI et co-gérante d'une école des arts @Raphael Hayes, jumeau de Rosalie, 32 ans, Agent du FBI @Jamie Hayes, avant-dernier de la fratrie, 26 ans, Cadreur/steadycame @Wallace Hayes, le petit dernier, 22 ans, étudiant en animation
Les joueurs de Poker @Ezra Keller, 38 ans, rédacteur en chef du journal local @Patrick Smith, 43 ans, instituteur, copain de buverie & meilleur ami
Les amis proches @Silver Harlow, ex-petite amie/amie proche.
Chronologie de l'histoire 1. site de rencontre inscrit par son fils, il a échangé avec une femme, mais ça n'a pas matché, il n'a jamais passé le cap d'aller la voir --> ellie (#1) + ellie (#2) 2. Creed - réconciliation et discussion entre deux meilleurs amis, suite au froid créé par l'histoire avec Silver 3. Lloyd - retour du petit frère en ville et les raisons de son retour 4. a&o (#1) - Participation à une pièce de théâtre pour les Olympiades de la ville 5. Emilie (#1) - Discussion avec son ex belle fille, qu'il considère comme sa fille, après ses retrouvailles avec son fils 6. Niamh (#1) - Niamh, une amie de toujours avec qui il s'entend super bien, son repère, quelque chose a changé ce soir-là, mais c'est encore trop tôt pour s'en rendre compte. 7. Raphael - Choix du costume pour le mariage Sioleb, et discussion sur son histoire passée
@Thomas Fraser - Grand frère @Maureen Fraser - Grande soeur @Collin Fraser - Frère jumeau @Azara Salazar - Cousine
@Maria Adelson - Meilleure amie @Ismaël Rhodes - Meilleur ami
@Valeria Myers - Très bonne amie et font partie de la même équipe de Roller Derby @Lola Harlow - Cliente et amie @Kenny Harlow - Ami avec bénéfices @Siobhan Fitzgerald - Ancienne collègue et amie @Caroline Hobbs - Belle soeur
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