Caleb Adelson // Thomas Fraser // Andrea Hopkins // Nyls Norwood // Gregory Sutterlee // Valeria Myers // Eli Hartley // Stefan Salomon // Charlie Sharp // Ezra Keller // Oonagh Fitzgerald
Trente-huit ans ; c'est une mélodie qui sonne comme un affront à mes oreilles. La réalité nous rattrape, la jeunesse est abstraite tant elle est également futile.
Célibataire depuis bien trop longtemps, quittée le père de ma fille il y a treize ans. Loin d'être prête à laisser un homme s'installer dans mon quotidien, érigeant une barrière de fer sur mon coeur maltraité et fragilisé...
Mais surtout, perturbée et sous le choc du retour d'Eliott Blackwood dans ma vie.
Infirmière en pédiatrie, au service de la merveilleuse clinique "Mom & Me". Très épanouie au sein d'une véritable équipe de choc!
Une petite maison dans l'est de la ville, je partage mon foyer avec ma fille Alba, notre adorable et capricieuse staffy, Baya. Une demeure à mon image: apaisante, truffée de bougies aux fragrances diverses et de pièces à la décoration sobre et réconfortante.
。Un joli sourire n'empêche pas de mordre。
。Nos enfants, c'est notre éternité。
» Enceinte depuis Novembre 2023
» Possède une moto, une Triumph Speed Triple qu'elle adore
» Est fan de romans policiers
» Est traumatisée par son agression où elle a faillit perdre la vie
» Adore la randonnée où elle embarque sa fille Alba et sa staffy
» Possède deux tatouages : un avec une fleur de muguet sur le poignet droit et un autre sur l'omoplate avec le prénom de sa mère en hébreu
» Grande amatrice de bières
» Son plat préféré? Les pâtes au saumon
» Peut écouter en boucle les albums de Beyoncé et Alicia Keys
» L'étui de ses lunettes de vue (qu'elle porte quand elle y pense) est le seul cadeau qu'elle a conservé de sa défunte mère
» Est une vraie fan des karaokés
» Fume en cachette de ses frères et soeurs, avec un bonbon dans la bouche
» Déteste ne pas avoir de pression d'eau sous la douche
L'amitié est la similitude des âmes Ma Ruby ✿
So much love, so much feels. Neither too much nor not enough.
Listen, I count on you to be the ballast in my life _ Zeck.
Une journée par-faite qui se dessine à l’horizon. Je ne trouve pas d’autre adjectif pour qualifier le programme de l’après-midi. Je claque la porte d’entrée de ma maison, de manière un peu brutale, presque libératrice. C’est que sortir de chez moi me fait un bien fou, j’en soupire longuement tellement je suis heureuse! J’étouffe, ces derniers temps, j’ai cette drôle de sensation de véritable lion en cage, je ne sais plus voir en peinture mon salon. J’ai besoin de prendre l’air. Levant le nez vers l’horizon qui s’offre à moi, je suis subjuguée par la beauté du paysage. La journée est magnifique. L’air est frais, sec et le soleil est posté bien haut dans le ciel. Le temps idéal pour passer la journée dehors, loin de cet intérieur qui ressemble parfois davantage à une véritable prison. Je ferme les yeux, le temps d’une poignée de secondes, souriante, laissant les rayons du soleil chauffer la peau de mon visage. Je dois être ridicule, j’en ai bien conscience, surtout si cette fouine de voisine que j’ai nommée Madame Clayton se plaisait à m’observer à ce moment précis. Mais je savoure ce plaisir naturel, cette offrande de la nature. Je suis en pleine communion, idiote, debout dans mon allée, à deux-trois mètres de ma moto, ma Triumph Speed Triple, mon deux-roues adorée que je bichonne dès que possible. Bien que mon statut de mère célibataire/infirmière amoureuse de son travail m’empêche logiquement d’avoir ne serait-ce qu’une seule seconde de temps libre, j’arrive tant bien que mal à caser des après-midi solitaires pour souffler de ma vie d’adulte érintante. J’ai besoin de parfois me retrouver seule, surtout depuis ma récente agression qui m’a traumatisé, bien que j’affirme le contraire à quiconque me le demande. De toute manière, je n’ai jamais été très démonstrative ni entourée d’une dizaine d’amis. Je n’aime pas spécialement être en compagnie d’un autre être humain que ma fille et une poignée de proches. Sans doute car je suis encore marquée au fer rouge par ma rupture brutale avec l’amour de ma vie? Sans doute. Mais ce n’est pas l’heure pour subir une analyse psychologique de comptoir. Non, aujourd’hui, je préfère enfiler le masque de Joanne, la motarde. Celle qui va se laisser porter par la route, ses fabuleuses options et cette liberté vibrante. Ni une, ni deux, j’enfile ma lourde veste en cuir, mes gants et mon casque qui ont pour vocation de me protéger lors d’une potentielle chute qui pourrait s'avérer mortelle. Mais pas d’inquiétude: je sens que tout est parfaitement sous contrôle. Rien ne peut m’arriver, je me sens invincible, aujourd’hui. J’allume le moteur, le laisse chauffer quelques instants avant d’enfin chevaucher la bête. Après quelques derniers contrôles de sécurité, me voilà parti. Je sens le souffle du vent, chaque vibration entre mes cuisses est une offrande adorée. Après une conduite plutôt adroite dans le centre ville, je finis par quitter Monterey, découvrant des paysages encore inconnus. Un stupide sourire s’étale sur mes lèvres charnues quand soudain, je répère un motard en peine, arrêté sur le bord de la route. Impossible pour moi de l’ignorer, mon empathie n’a d’égale que mon intense désir de lui venir en aide. Ralentissant l’allure, je finis par poser la béquille sur le sol couvert de gravillons et demande, ouvrant la bulle de mon casque afin de me faire entendre:
Un problème…?
Enlevant mon casque d’un geste adroit, je laisse ma longue chevelure dégringoler le long de mes épaules, profitant de cette pause surprenante afin d’ouvrir ma veste en cuir, sentant mon tee shirt noir coller à mon dos moite. Penchant la tête vers son deux roues rutilant, je questionne, ma curiosité légendaire me faisant une nouvelle fois défaut:
Un coup du contacteur d’embrayage, peut-être?
À ne pas vouloir confier mon bébé entre les mains d’un quelconque mécanicien, j’ai bien dû apprendre à mettre la main à la patte. Je ne suis pas contre l’idée de me rendre utile, si mon aide est la bienvenue aux yeux de cet homme si intriguant.
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Etoiles invisibles
Le grain de sable s'appelle Hasard.
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