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Une présence indispensable | Joanne Prescott

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Eliott Blackwood

Eliott Blackwood
67
Valou
James Lafferty
Delena (Clea Hawkins <3)
Conrad Jones, Matt Salomon

quarante ans depuis le 25 juillet... Il voit le temps passé sans pouvoir le contrôler, il a l'impression d'avoir perdu tant d'années déjà
Célibataire mais pas vraiment dans son coeur car il aime toujours son amour de jeunesse Joanne Prescott avec qui il a eu une fille qu'il n'a malheureusement pas vu grandir !
Enseignant en mathématiques au Monterey High School... Sa vie a été chaotique ses treize dernières années mais il y a toujours eu une seule constance, l'enseignement !!
Un petit appartement dans l'Est de Monterey, à deux pas du lycée où il travaille !
Une présence indispensable | Joanne Prescott 200w


new to the community
MessageSujet: Une présence indispensable | Joanne Prescott Une présence indispensable | Joanne Prescott EmptyMer 22 Mai - 15:00#

Une présence indispensable !

Une présence indispensable | Joanne Prescott Tumblr_inline_noo9afKs4C1szaa83_250 Une présence indispensable | Joanne Prescott Gal-gadot

Seattle, WA.
Mai, 2024
tw :: décès de la maman.

Lorsque j’ai appris il y a deux ans maintenant que le psychopathe qui me poursuivait depuis si longtemps avait enfin été mis hors d’état de nuire, je suis immédiatement retourné à Seattle. J’étais tellement pressé de revoir Joanne, d’apprendre à connaître ma fille mais en arrivant sur place, j’ai vite compris qu’elles avaient refait leur vie ailleurs, qu’elles étaient parties. J’ai aussi appris que ma mère était malade, mais voilà j’étais tellement focalisé sur Joanne, et sur ma fille que j’ai aussitôt repris la route à leur recherche, sans vraiment chercher à savoir, ni à comprendre ce qu’avait ma mère, quelle maladie la rongeait, ni même s’il lui restait beaucoup de temps. Alors aujourd’hui, assis dans ma voiture, devant la maison de Joanne, à attendre qu’elle sorte, je réalise que j’ai été de nouveau très égoïste. J’ai, à tord, pensé que j’aurai le temps, une fois ma vie amoureuse repartie sur de bons rails, de retourner voir ma mère pour l’aider dans cette nouvelle épreuve. Mais la vie est ainsi faite… et parfois, elle vous rappelle qu’elle est éphémère de la bien pire des façons. Les lunettes de soleil sur les yeux, je jette un nouveau coup d’œil dans la direction de la porte d’entrée de Joanne, et je vois que celle-ci s’ouvre, elle ne devrait donc plus tarder. Je déglutis difficilement. Depuis que mon père m’a appelé pour m’annoncer la terrible nouvelle, je n’ai pas pleuré une seule fois. C’est étrange, mais j’ai la sensation, complètement absurde, qu’il va me rappeler pour me dire que c’était une erreur et que ma mère va bien. Une partie de mon cerveau sait parfaitement que c’est impossible, mais cette partie est cachée en ce moment, la raison a disparu de mon esprit pour l’instant, il n’y a que cette petite voix qui me répète que ce n’est pas possible… que ma mère ne peut pas être morte. J'ai l'impression d'avoir perdu une partie de moi. Et je nourris tellement de regrets. Depuis cette annonce, je rumine encore et encore... je me refais ma vie en boucle, réalisant qu'à plusieurs reprises, j'aurai pu, j'aurai du retourner la voir. Je savais parfaitement qu'elle était malade et même si je l'appelais une fois par semaine, ce n'est pas suffisant... après tout Seattle n'est qu'à 2h30 d'avion d'ici. Je m'en veux tellement.

En apercevant Joanne, je sors immédiatement de ma voiture. Je n’ai pas été très délicat avec elle, je n’aurai pas du le lui annoncer par sms et en même temps je n’avais pas vraiment le choix, si ? Nous devions nous voir hier, elle avait semble-t-il même préparé une citronnade mais voilà, Salomon m’a appelé, elle avait besoin de moi et j’ai préféré aller l’aider elle, plutôt que de me retrouver avec Joanne. Je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas vraiment ce que ça signifie… sans doute que je fuis de nouveau… il faut dire que je n’ai fait que cela toute ma vie… et je dois bien l’avouer à cet instant je m’en moque. Je n’ai pas envie de réfléchir à ce que cela veut dire, je n’ai pas envie de me prendre la tête avec cela. D’ailleurs Joanne ne sait pas pourquoi je ne suis pas venu, et je ne compte pas vraiment le lui dire ce week end. Je n'ai pas envie de me battre avec elle pour une autre nouvelle raison, nous avons ensemble déjà tellement de raisons de nous diviser que je n'ai pas le courage, pas ce week end en tout cas, d'en ajouter une autre.

Elle tire une petite valise derrière elle, son ventre est très rond et instinctivement sans doute, sa main qui ne tire pas la valise est posée sur celui-ci, comme pour le protéger. Elle faisait déjà cela lorsqu’elle était enceinte d’Alba. Je m’approche d’elle, et je lui prends sa valise. Mon cœur bat tellement vite. Et pourtant je reste de marbre. J’ai l’impression de nouveau de ne pas réagir comme il le faudrait. Je ne sais pas exactement ce que ressens Joanne quand à tout cela. C’est vrai après tout, elle n’a pas vu mon père depuis si longtemps… et retourner là où tout a commencé pour nous, n’est peut-être pas une chose aisée pour elle, mais voilà moi je n’ai pas pensé à tout cela… j’ai juste pensé que la personne que je voulais prêt de moi dans cette nouvelle épreuve de la vie, c’était elle… ça a toujours été Joanne et ça le sera sans doute éternellement, quelque soit ce que nous réserve l’avenir. Tout en mettant sa valise dans le coffre de ma voiture, je lui dis alors machinalement :

Notre avion décolle dans deux heures… et on arrivera à Seattle vers 1h du matin… j’ai réservé un hôtel pour nous car mon père m’a dit que c’était trop compliqué pour lui en ce moment… et la cérémonie a lieu demain à midi, nous pourrons donc aller chez mon père avant pour l’emmener au crématorium…

Alors que je viens de monter dans la voiture, je réalise que j’ai organisé tout cela sans jamais lui demander son avis, j’espère sincèrement que cela lui convient. Je n’ai pas du tout imaginé une seconde qu’elle voudrait peut-être une chambre pour elle toute seule, je n’ai réservé qu’une chambre pour nous deux, je n’ai pas du tout pensé que peut-être elle n’aurait pas envie d’aller voir mon père avant d’assister à la cérémonie… en fait j’ai l’impression d’agir comme un robot qui ne ressent plus rien à cet instant. Une part de moi, sans doute la partie de mon cerveau qui est bien caché à cet instant, sait que lorsque toutes les émotions vont revenir vers moi, elles risquent de me submerger !
@Joanne Prescott ∙ code par alcara
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Joanne Prescott

Joanne Prescott
3312
The Red Feather (Camille ; elle)
La sublime Gal Gadot
Wildheart ♥ (av. + bannière) _ beylin (sign.) _ Izzy ♥ (crackship)
Caleb Adelson // Thomas Fraser // Andrea Hopkins // Nyls Norwood // Gregory Sutterlee // Valeria Myers // Eli Hartley // Stefan Salomon // Charlie Sharp // Ezra Keller // Oonagh Fitzgerald

Trente-huit ans ; c'est une mélodie qui sonne comme un affront à mes oreilles. La réalité nous rattrape, la jeunesse est abstraite tant elle est également futile.
Célibataire depuis bien trop longtemps, quittée le père de ma fille il y a treize ans. Loin d'être prête à laisser un homme s'installer dans mon quotidien, érigeant une barrière de fer sur mon coeur maltraité et fragilisé...
Mais surtout, perturbée et sous le choc du retour d'Eliott Blackwood dans ma vie.

Une présence indispensable | Joanne Prescott Qevm
Infirmière en pédiatrie, au service de la merveilleuse clinique "Mom & Me". Très épanouie au sein d'une véritable équipe de choc!
Une petite maison dans l'est de la ville, je partage mon foyer avec ma fille Alba, notre adorable et capricieuse staffy, Baya. Une demeure à mon image: apaisante, truffée de bougies aux fragrances diverses et de pièces à la décoration sobre et réconfortante.
Une présence indispensable | Joanne Prescott Aa15233feaf885b72fb8ec3393259ee8fb784116

Un joli sourire n'empêche pas de mordre

Une présence indispensable | Joanne Prescott 68747470733a2f2f73332e616d617a6f6e6177732e636f6d2f776174747061642d6d656469612d736572766963652f53746f7279496d6167652f777a4463346274413470344247413d3d2d3635303932353636332e313536343264313131636633663836663632373333303432313932322e676966

Nos enfants, c'est notre éternité

» Enceinte depuis Octobre 2023
» Possède une moto, une Triumph Speed Triple qu'elle adore
» Est fan de romans policiers
» Est traumatisée par son agression où elle a faillit perdre la vie
» Adore la randonnée où elle embarque sa fille Alba et sa staffy
» Possède deux tatouages : un avec une fleur de muguet sur le poignet droit et un autre sur l'omoplate avec le prénom de sa mère en hébreu
» Grande amatrice de bières
» Son plat préféré? Les pâtes au saumon
» Peut écouter en boucle les albums de Beyoncé et Alicia Keys
» L'étui de ses lunettes de vue (qu'elle porte quand elle y pense) est le seul cadeau qu'elle a conservé de sa défunte mère
» Est une vraie fan des karaokés
» Fume en cachette de ses frères et soeurs, avec un bonbon dans la bouche
» Déteste ne pas avoir de pression d'eau sous la douche

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L'amitié est la similitude des âmes
Ma Ruby ✿

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So much love, so much feels. Neither too much nor not enough.
Listen, I count on you to be the ballast in my life _ Zeck.


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Angels of Hell

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MessageSujet: Re: Une présence indispensable | Joanne Prescott Une présence indispensable | Joanne Prescott EmptyJeu 23 Mai - 18:13#

Une présence indispensable !

Une présence indispensable | Joanne Prescott Tumblr_inline_noo9afKs4C1szaa83_250 Une présence indispensable | Joanne Prescott Gal-gadot

Seattle, WA.
Mai, 2024
tw :: décès de la maman.

Une surprise.

On peut dire que j’en ai vécu des tas, aux côtés d’Eliott.
Je m’en souviens de quelques unes, risibles, qui concernent des soirées en tête à tête non prévues, des petites attentions du quotidien qui pourtant faisaient toute la différence. Un fast-food apporté quand la journée de travail était terminée, un verre en terrasse alors que nous n’avions pas le temps, un pique nique dans un parc de Seattle, alors que la météo était plus que mauvaise. Le point commun de ces anecdotes? La spontanéité et bien entendu, l’envie de faire plaisir à l’autre, de l’étonner pour lui prouver l’amour qui nous unissait. Ensuite, il y a eu une surprise bien plus magistrale, l’annonce de ma grossesse, l’arrivée d’Alba dans notre vie était loin d’être prévue mais elle nous a gonflé d’une joie intense. Pour finir, il y a eu la surprise de cette lettre, ce départ déchirant, symbole d’un silence étouffant qui m’a suivi, jusqu’à ces fameuses retrouvailles où tout a changé.

Oui, les surprises ont rythmé notre relation.

Mais celle-ci comporte une saveur particulière. Un mélange qui me déplaît, qui me pousse à reculer mais à la fois, que j’envie, qui m’ouvre des possibilités que je n’espérais plus.La disparition de la mère d'Eliott est un fait tragique, qui me peine beaucoup. C’est une femme que j’ai connu, que j’ai apprécié et que la vie m’a arraché, au même titre que son fils. Très attachée aux valeurs familiales, à l’esprit d’unité et au fait de se serrer les coudes entre proches, j’ai été peinée d’avancer seule, sans cette idéalisation de la vie de famille qui me collait à la peau. Mais suite à cette annonce par message, que j’ai trouvé plutôt brutale, j’apprends qu’elle nous a quitté et que Eliott a besoin de moi.

C’est bien ça, n’est ce pas…?

J’ai peur de mal comprendre, de me fourvoyer. Mais mon analyse semble être juste, je l’espère en tout cas. Me demander de l’accompagner pour l’enterrement me touche bien plus qu’il ne l’imagine. Je me sens concernée, bien entendu, et je vois en cette occasion une faible mais réelle lueur d’espoir d’avancer. Depuis qu’il est revenu dans ma vie, en cette fameuse soirée pluvieuse d’Halloween, je ne cesse de croire que tout est de nouveau possible. Certes, rien n’a été aussi évident que dans mes fantasmes, les embûches s’accumulent, les rancœurs et non dits traînent, viennent entacher nos sentiments respectifs. Je pense que c’est l’aspect qui me terrifie le plus: ne pas réellement savoir quel est le réel point de vue de Eliott. Est-il toujours amoureux? Se sent-il simplement coupable d’avoir quitté notre famille? A-t-il seulement envie de vivre à mes côtés, comme avant?

Un flot de questions qui ne me quitte pas, tandis que je prépare à la hâte ma valise. Bien entendu, je prévois trois fois trop de vêtements, ma trousse de toilette est sur le point d’exploser tant elle est remplie et j’embarque sans sourciller quatre paires de baskets, que je ne vais sans doute pas toutes porter. Ne souhaitant pas être prise au dépourvu, j’envisage toutes les éventualités, sans penser à la coquetterie de mes tenues, encore moins à la finesse de mes sous-vêtements.
Non, je ne suis pas aussi crédule.
Je sais qu’entre Eliott et moi, un long chemin est à parcourir afin de renouer avec une semi intimité. Et je ne parle pas que du plan physique. Affectivement parlant, le chantier est gigantesque, presque décevant. Dans un coin reculé de ma tête, j’espère toujours qu’une version nouvelle de notre couple est possible, mais je sais, tandis que je raccroche d’une conversation téléphonique avec Joyce, ma petite soeur, qui accepte bien volontiers de s’installer pour le week-end chez moi, afin de s’occuper au mieux d’Alba et de Baya, notre staffy, que les chances que l’exploit se réalise sont minces.

Pourtant, tandis que je claque la porte de la maison et que j’avance dans l’allée, en direction de la voiture de Eliott, il renaît. Cet espoir. Dès que j’aperçois son visage, mon cœur se serre, je suis terrassée par ces émotions, toujours plus intenses quand il est dans les parages. Je devais le retrouver la veille, pour partager une citronnade à la plage, mais le rendez-vous a été annulé. Et lors de l’épisode nocturne de la glace, je n’ai pas eu l’occasion de le revoir. En somme, notre dernier échange physique et verbal date du mariage de ma patronne adorée.
Une conversation que j’aimerais tant oublier.

De mon côté, rien n’a changé mais ma condition physique évolue, au gré du bébé qui est encore bien au chaud dans mon ventre. Ce petit être grandit, qu’on le veuille ou non. D’ici quelques mois, je serais sa mère, qu’on le veuille ou non. Et oui, je vais l’élever seule, puisque j’adore ça, qu’on le veuille ou non.
Cette phrase prononcée par Eliott résonne en écho tandis que la distance entre nous se réduit à quelques mètres. Je perds pied, je suis instable et hésitante mais pourtant, pas une seule fois l’idée de me retourner et de m’enfuir au courant ne me vient en tête. Au contraire, je presse le pas tandis que je suis enfin devant lui, je lève le menton, je lui souris tendrement. D’une voix douce, je me contente de lui dire, en guise de salutation:

Bonjour, Eliott. Toutes mes condoléances, je suis tellement attristée par cette nouvelle…

Ma main se perd sur la sienne, le bout de mes doigts frôlent les siens. Le geste est timide et pourtant si sincère, presque trop court. Tandis qu’il embarque ma valise dans le coffre, nous prenons place sur les sièges, je m’attache lentement, tout en écoutant le programme débité par un Eliott placide, presque insensible. Fronçant les sourcils, mille objections me viennent en tête, certains détails techniques me semblent encore bien trop fragiles et pourtant, je me contente de prononcer, le plus simplement du monde:

D’accord.

Parce que le contrarier est bien la dernière des choses dont j’ai envie, tandis qu’il traverse l’une des pires épreuves de sa vie. Je cherche mes mots, une manière d’aborder le plus correctement possible cette situation mais soudain, mon portable vibre.
C’est Alba.
Je décroche dans la seconde et passe quelques minutes à lui expliquer brièvement la situation complexe et pressante dans laquelle je me retrouve. Je n'omet aucun détail, elle sait désormais que Eliott est un homme que j’ai connu il y a longtemps, qu’il a beaucoup compté pour moi. Nous avons eu cette discussion il y a quelques jours, Alba est en âge de comprendre, je le sais désormais. La seule chose que je n’ai pas osé lui avouer, c’est qu’il est son père. Mais quelque part au fond de moi, je sens qu’elle le sait. Ma fille est à mon image, sensible et terriblement instinctive. Mais j’ai préféré laisser planer le silence suite à cette question non posée par Alba, j’ai encore besoin de temps et surtout, je dois en discuter avec le principal intéressé.

Mais là n’est pas le sujet qui nous occupe.

Je raccroche enfin de ma conversation téléphonique, n’oublie pas de dire à Alba à quel point je l’aime et qu’elle va terriblement me manquer. Glissant mon téléphone portable dans mon sac à main, j’observe un long moment le paysage à travers la fenêtre avant de tourner la tête en direction de Eliott et le questionne, maladroitement… comme une invitation à des confidences impossibles:

Eliott… Tu veux bien… M’en dire plus sur… Je veux dire… Que lui est-il arrivé…?

Ma main gauche sur ma cuisse, l’envie de rejoindre la sienne, posée sur le pommeau de vitesse.
Et ces désirs, oui, ces désirs restreints dans l’habitacle du véhicule, qui ne réclament qu’une seule chose: grandir au fur et à mesure du trajet.
Qui sera long et palpitant, je n’en doute pas un seul instant…


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quarante ans depuis le 25 juillet... Il voit le temps passé sans pouvoir le contrôler, il a l'impression d'avoir perdu tant d'années déjà
Célibataire mais pas vraiment dans son coeur car il aime toujours son amour de jeunesse Joanne Prescott avec qui il a eu une fille qu'il n'a malheureusement pas vu grandir !
Enseignant en mathématiques au Monterey High School... Sa vie a été chaotique ses treize dernières années mais il y a toujours eu une seule constance, l'enseignement !!
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MessageSujet: Re: Une présence indispensable | Joanne Prescott Une présence indispensable | Joanne Prescott EmptyJeu 23 Mai - 21:42#

Une présence indispensable !

Une présence indispensable | Joanne Prescott Tumblr_inline_noo9afKs4C1szaa83_250 Une présence indispensable | Joanne Prescott Gal-gadot

Seattle, WA.
Mai, 2024
tw :: décès de la maman.

Nous sommes dans ma voiture, en route vers l’aéroport et Joanne vient d’accepter tout ce que je lui ai dis si machinalement. Mon regard est fixé sur la route. C’est étrange ce que je ressens à cet instant, ou plutôt ce que je ne ressens pas. Depuis que j’ai retrouvé Joanne, à chacune de nos rencontres, à chacun des moments que nous avons partagés, mon cœur s’est emballé, mes mains sont devenus moites, mon sang pulsait à une vitesse folle dans mes veines et aujourd’hui, rien. Je resserre mes mains sur mon volant. J’aimerai tellement ressentir la même chose. Mais je ne ressens rien. Ni pour Joanne qui se trouve juste à côté de moi, ni pour ma mère qui ne fait désormais plus partie de ce monde. J’aimerai comprendre ce qui m’arrive mais j’ai l’impression d’être simplement à côté de moi. Comme si quelqu’un d’autre contrôlait mon corps le temps que je me remette. Comme si un robot avait pris le contrôle de mon enveloppe corporel. Je ne pense à rien. Je suis simplement concentré sur cette route qui défile.

Pourtant lorsque le téléphone de Joanne sonne, je devrais réagir. Je devrais réagir en apprenant qu’elle est au téléphone avec notre fille. Je devrais ressentir quelque chose en découvrant qu’elle est totalement honnête avec elle. Peut-être qu’Alba sait enfin pour moi. Mais je n’arrive toujours pas à ressentir quoi que ce soit. Je n’ouvre même pas la bouche. Je ne dis rien. Me contentant de fixer cette route. Me contentant de nous emmener vers l’aéroport. J’aimerai tellement pouvoir ressentir l’apaisement de savoir que Joanne a enfin parlé de moi à Alba, même si elle ne lui avait pas encore dit que je suis son père, je ne suis plus un inconnu, Alba sait que j’existe, même si elle ne sait pas encore tout à fait qui je suis, mais je ne ressens pas cet apaisement, je ne ressens rien. C’est tellement étrange et tellement dur en même temps. Mon cerveau pour me protéger semble m’avoir rendu insensible à tout ce qui m’entoure mais je ne suis pas persuadé que c’est la meilleure solution pour moi.

Finalement, c’est Joanne qui rompt le silence entre nous. Elle veut savoir ce qui s’est passé pour ma mère. Je ne peux pas simplement lui dire que ma mère avait un cancer. Je ne peux pas éviter de nouveau cette conversation qu’on a commencé et jamais fini. Je ne ressens rien en ce moment, alors je me dis que c’est le bon moment pour être totalement honnête avec elle. Ce n’est pas forcément très juste pour Joanne qui est coincée avec moi dans cette voiture mais voilà c’est elle qui a posé la question. Je prends alors une grande inspiration, je sais que ce que je m’apprête à dire va être long mais il est temps. Je pense qu’il est temps et je n’ai pas envie d’avoir cette conversation avec mon père dans les parages, il a toujours été du genre à s’immiscer dans ma vie, alors j’ai peur que ce soit à nouveau le cas. Je réfléchis un instant, alors que le feu vient de passer au rouge. Et tout en redémarrant, une fois le feu au vert, je me lance :

Je ne sais pas si tu te rappelles… mais alors que Eleonor et toi aviez douze ans, vous vous êtes retrouvés… à l’époque ma sœur m’avait dit qu’elle t’avait dit qu’on avait fait un super voyage… en fait ce n’était pas tout à fait vrai… je t’ai raconté un peu… un tout petit peu je sais, ce qui a fait que je suis parti il y a treize ans… et bien en fait, à l’époque, nous étions déjà en fuite à cause de ce criminel… nous sommes restés quatre ans à fuir, à changer de nom… et lorsque nous sommes revenus, je me suis promis que jamais plus je ne ferai vivre cela à qui que ce soit… car à part ma sœur, personne n’a trouvé cela chouette… je crois d’ailleurs que mes parents m’en ont toujours voulu… j’aurai du être à l’école le jour où j’ai vu ce mec abattre de sang froid la gérante de la bijouterie alors devenir témoin protégé dans ces conditions c’était trop pour eux…

Je jette un coup d’œil dans sa direction, elle semble surprise mais elle ne dit rien, alors je continue :

Mais voilà, moi ça m’a marqué pour toujours… et quand la situation s’est reproduite… j’ai eu peur, peur que tu cesses de m’aimer à cause de cette histoire, peur de te mettre en danger, peur de te faire vivre l’enfer que mes parents avaient vécus… c’est pour ça que je suis parti… sans toi… sans vous…

A l’évocation de ce souvenir, je sens une larme rouler sur ma joue. Ma coquille serait-elle entrain de se fendre.

Alors quand je suis revenu et que j’ai découvert que tu étais partie, que vous étiez partis… que mes parents n’avaient rien fait pour garder le contact avec vous, que mes parents n’avaient jamais pris la peine de te dire la vérité, je leur en ai voulu… j’ai appris à ce moment là que ma mère avait un cancer… un cancer du sein qui s’était étendu à ses poumons… mais je ne pouvais pas rester plus longtemps loin de toi… loin de vous… alors je suis parti à votre recherche… et j’ai continué à appeler ma mère… mais… je pensais avoir le temps de… je croyais que…

Je commence à sanglote. Je frappe un coup sur le volant. Je n’arrive pas à me retenir. Je pleure désormais. Je pleure à chaudes larmes en ajoutant aussi difficilement qu’on peut l’imaginer :

Je lui en veux… je lui en veux tellement !!
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Dernière édition par Eliott Blackwood le Ven 24 Mai - 17:43, édité 1 fois
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Trente-huit ans ; c'est une mélodie qui sonne comme un affront à mes oreilles. La réalité nous rattrape, la jeunesse est abstraite tant elle est également futile.
Célibataire depuis bien trop longtemps, quittée le père de ma fille il y a treize ans. Loin d'être prête à laisser un homme s'installer dans mon quotidien, érigeant une barrière de fer sur mon coeur maltraité et fragilisé...
Mais surtout, perturbée et sous le choc du retour d'Eliott Blackwood dans ma vie.

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Un joli sourire n'empêche pas de mordre

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Nos enfants, c'est notre éternité

» Enceinte depuis Octobre 2023
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» Est fan de romans policiers
» Est traumatisée par son agression où elle a faillit perdre la vie
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Tellement habituée au silence.

Il m’a fidèlement accompagné, tout au long de la dernière décennie. Comme une présence insupportable mais contre laquelle je ne pouvais rien, j’ai dû apprendre à le côtoyer, à la considérer comme un allié fidèle. Au moins, il ne m’abandonnait pas, restait bien à sa place, tapis dans l’ombre, à observer chacun de mes faits et gestes. Il était avare de mots dans une conversation inexistante, il était une réponse évidente aux milliers de questions que je me posais. Je n’avais plus que lui, je ne pouvais plus compter sur des explications avec l’objet de mes inquiétudes. Alors, j’ai fini par me complaire, ne pouvant plus parler, encore moins écouter. Je me suis faite à ce statut, en apparence seulement. Je me contentais de mes rêves dans lesquels tout était possible, l’infini était à ma portée.

Mais cette fois-ci, il n’est pas de mise, bien au contraire.

Le flot de mots m'atteint, me touche en plein coeur. Je n’imaginais pas une telle réponse à ma précédente question. Le résumé est poignant, me force à repartir dans une époque lointaine et douloureuse: sa disparition. Des aveux me sont apportés concernant un événement du passé et Eliott évoque, plutôt brièvement, les justifications que j’ai reçu de sa part, lors de nos retrouvailles, fin Octobre. Entre deux rayons de la lune, j’ai appris les raisons qui l’ont poussé à fuir: nous protéger. L’homme que j’aimais tant était pourchassé par des démons qui auraient pu s’en prendre à notre bonheur, son sacrifice était à la hauteur de son attachement à mon égard et le premier et dernier acte d’amour qu’il a pu offrir à notre fille, Alba. L’injustice d’une telle situation me tord le cœur, une fois de plus. Il faut dire que j’y pense à chaque réveil et à chaque coucher, depuis qu’il m’a expliqué… l’impensable. Jamais je n’aurais imaginé une telle torture de son côté, et après la colère vient la tristesse de ne pas avoir été à ses côtés, afin de le soutenir dans ce cauchemar sans nom. J’apprends donc que le décès de sa mère est la suite d’une maladie mais surtout, qu’il s’en veut de ne pas avoir été à ses côtés dans ses derniers instants. Je me mets à sa place, il doit se dire que l’histoire se répète, aussi cruelle soit-elle. Mon regard ne peut quitter son visage, j’aperçois une larme couler sur sa joue et je ne peux retenir mon geste, je l’attrape du bout du doigt, ma main terminant sa course sur son épaule que je presse, doucement.

J’aimerais tant trouver les mots, j’aimerais tant remonter dans le temps, j’aimerais tant que notre éloignement n'ait jamais existé.

Mais nous sommes des adultes désormais, nous devons faire face au passé comme il se doit, agir en conséquence. Je me sens coupable, bien entendu. Quitter Seattle n’a pas été une décision facile à prendre à l'époque, j’ai toujours voulu rester dans la même ville, le même quartier, au cas où Eliott reviendrait. Qu’il puisse me retrouver facilement, que nous puissions reprendre notre histoire là où nous l’avions laissée. Que notre séparation ne soit qu’un vilain et lointain souvenir, et que notre vie de famille devienne mon unique raison de vivre. Oui mais voilà, les choses changent et l’agression que j’ai vécu un soir, en sortant de mon travail à l’hôpital de la ville, m’a profondément marquée. L’insécurité qui m'enveloppait et qui m’a suivi durant plusieurs mois était insupportable et sur un coup de tête mûrement réfléchi, j’ai choisi de partir, de refaire ma vie ailleurs.

Mais je n’ai jamais pû oublier Eliott. Même en déménageant à l’autre bout de la planète, il restait dans ma mémoire, dans mon cœur. Marqué au fer rouge dans mon âme.

Notre lien indéfectible existe toujours, je peux le sentir vibrer dans l’habitacle. Pouvant également voir apparaître le point de rupture du côté de Eliott, je me racle la gorge et lui demande, sûre de moi:

Eliott… Eliott, arrête toi… Tout de suite.

Mon ton plutôt vindicatif suffit pour le faire réagir, je pointe du doigt une station service, qui tombe à pic, sur le côté de la route. Eliott, en pilote avisé, ralentit, jusqu’à se garer juste devant un dinner typique et désert à cette heure-là de la journée. C’est un contexte parfait, nous avons besoin de tranquillité. Posant mes mains sur mon ventre, je lui expose ma volonté:

J’ai… J’ai besoin de faire une pause technique. Mais nous allons devoir consommer, si je veux utiliser leurs toilettes. Tu peux me commander un thé glacé? Je te rejoins.

Prenant les choses en main, je défais ma ceinture de sécurité, lance un regard tendre à Eliott.
Oui, nous avons besoin de souffler, même si nous venons à peine de partir de Monterey. La route promet d’être longue, intense et puis…
Je ne peux vraiment plus attendre. Pour me soulager, physiquement, mais aussi émotionnellement.
Cette proximité émotionnelle, j’en ai tant rêvé. Et il semblerait que je puisse enfin prétendre qu’elle soit réelle, entre nous…


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Eliott Blackwood
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quarante ans depuis le 25 juillet... Il voit le temps passé sans pouvoir le contrôler, il a l'impression d'avoir perdu tant d'années déjà
Célibataire mais pas vraiment dans son coeur car il aime toujours son amour de jeunesse Joanne Prescott avec qui il a eu une fille qu'il n'a malheureusement pas vu grandir !
Enseignant en mathématiques au Monterey High School... Sa vie a été chaotique ses treize dernières années mais il y a toujours eu une seule constance, l'enseignement !!
Un petit appartement dans l'Est de Monterey, à deux pas du lycée où il travaille !
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MessageSujet: Re: Une présence indispensable | Joanne Prescott Une présence indispensable | Joanne Prescott EmptyJeu 30 Mai - 21:12#

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Lorsque Joanne me demande de me garer en m’indiquant la station service et le diner sur le côté, je réalise que je n’aurai pas du lui dire tout cela maintenant, pas comme ça. Nous avons repris contact depuis le mois d’octobre tous les deux et j’ai eu des tonnes d’occasion d’être totalement honnête avec elle et j’attends que nous soyons coincés dans ma voiture tous les deux pour enfin lui avouer ce que j’avais sur le cœur depuis si longtemps, je suis un abruti !!! Elle se détache rapidement tout en me faisant remarquer que nous devons consommer pour qu’elle puisse utiliser les toilettes et elle sort de l’habitacle. Je l’imite de nouveau machinalement, sans vraiment réfléchir. Je la suis jusqu’au diner, alors qu’elle vient de me dire qu’elle voulait un ice tea puis je lui ouvre la porte afin qu’elle puisse aller aux toilettes rapidement. Je devrais à ce moment là, me rappeler à quel point je souffre de la voir enceinte jusqu’au cou d’un autre homme mais ce n’est pas ce que je ressens.

Je la regarde s’éloigner jusqu’aux toilettes et je m’installe à une table. Lorsque la serveuse arrive, je commande un ice tea, je ne pourrai rien avaler pour ma part. Mon regard se pose alors sur la route à l’extérieur. J’ai la sensation que le fait que Joanne ait réagi ainsi à ce que je viens de lui dire m’a replongé dans un état catatonique. D’ailleurs comment a-t-elle réagi ? Je crois que la meilleure définition de sa réaction à mes propos se serait pas de réaction du tout ! Elle n’a pas versé une seule larme alors que moi je sanglotais. Elle n’a pas eu un geste envers moi alors que je me livrais entièrement à elle. Elle n’a rien dit, rien dit du tout. Et cela devrait sans doute me blesser aussi, sans doute… mais ce n’est pas le cas. C’est comme si, en me faisant m’arrêter ici, à cet instant du moment que nous étions entrain de vivre, elle m’avait aidé à remettre ma carapace.

La serveuse m’apporte l’ice tea de Joanne qui n’est toujours pas sortie des toilettes. Je paie alors la serveuse, le diner est presque vide… il n’y a qu’un autre client, mis à part nous. Il est installé au bar et il nous a jeté un œil pas très aimable quand nous sommes entrés. Il faut dire qu’il a l’air en grande conversation avec la serveuse, peut-être qu’ils sont en couple ou que lui tentent de la draguer. Imaginer la raison de son mécontentement à notre entrée ici m’aurait amusé d’habitude, aujourd’hui, maintenant, à cet instant, je ne tente même pas d’en imaginer davantage. Je jette simplement un coup d’œil à l’horloge du diner. Je n’ai pas envie de presser Joanne mais nous avons un avion à prendre et je n’ai pas envie de le louper. Alors quand elle sort des toilettes, je pose mon regard sur elle. Je ne saurai dire ce que signifie mon regard à cet instant, d’abord parce que clairement je ne le vois pas, ensuite parce que je ne sais pas ce que je ressens en ce moment. Tout ce que je sais, c’est que je suis heureux qu’elle soit là, heureux qu’elle m’accompagne et je me promets intérieurement de ne pas craquer à nouveau devant elle, ni de lui déballer de nouveau tous mes problèmes d’un coup, je ne peux qu’imaginer à quel point cela a du être dur pour elle.

Lorsqu’elle s’assied enfin en face de moi, je lui tends son ice tea et avant qu’elle ne me pose la question, je lui lance :

Non je n’ai rien pris… je n’avais pas soif… par contre, il faudrait que l’on se dépêche si on ne veut pas rater notre avion…
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Joanne Prescott

Joanne Prescott
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The Red Feather (Camille ; elle)
La sublime Gal Gadot
Wildheart ♥ (av. + bannière) _ beylin (sign.) _ Izzy ♥ (crackship)
Caleb Adelson // Thomas Fraser // Andrea Hopkins // Nyls Norwood // Gregory Sutterlee // Valeria Myers // Eli Hartley // Stefan Salomon // Charlie Sharp // Ezra Keller // Oonagh Fitzgerald

Trente-huit ans ; c'est une mélodie qui sonne comme un affront à mes oreilles. La réalité nous rattrape, la jeunesse est abstraite tant elle est également futile.
Célibataire depuis bien trop longtemps, quittée le père de ma fille il y a treize ans. Loin d'être prête à laisser un homme s'installer dans mon quotidien, érigeant une barrière de fer sur mon coeur maltraité et fragilisé...
Mais surtout, perturbée et sous le choc du retour d'Eliott Blackwood dans ma vie.

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Infirmière en pédiatrie, au service de la merveilleuse clinique "Mom & Me". Très épanouie au sein d'une véritable équipe de choc!
Une petite maison dans l'est de la ville, je partage mon foyer avec ma fille Alba, notre adorable et capricieuse staffy, Baya. Une demeure à mon image: apaisante, truffée de bougies aux fragrances diverses et de pièces à la décoration sobre et réconfortante.
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Un joli sourire n'empêche pas de mordre

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Nos enfants, c'est notre éternité

» Enceinte depuis Octobre 2023
» Possède une moto, une Triumph Speed Triple qu'elle adore
» Est fan de romans policiers
» Est traumatisée par son agression où elle a faillit perdre la vie
» Adore la randonnée où elle embarque sa fille Alba et sa staffy
» Possède deux tatouages : un avec une fleur de muguet sur le poignet droit et un autre sur l'omoplate avec le prénom de sa mère en hébreu
» Grande amatrice de bières
» Son plat préféré? Les pâtes au saumon
» Peut écouter en boucle les albums de Beyoncé et Alicia Keys
» L'étui de ses lunettes de vue (qu'elle porte quand elle y pense) est le seul cadeau qu'elle a conservé de sa défunte mère
» Est une vraie fan des karaokés
» Fume en cachette de ses frères et soeurs, avec un bonbon dans la bouche
» Déteste ne pas avoir de pression d'eau sous la douche

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L'amitié est la similitude des âmes
Ma Ruby ✿

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So much love, so much feels. Neither too much nor not enough.
Listen, I count on you to be the ballast in my life _ Zeck.


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MessageSujet: Re: Une présence indispensable | Joanne Prescott Une présence indispensable | Joanne Prescott EmptyMer 19 Juin - 20:12#

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J’ai la sensation que nous ne parlons plus le même langage, Eliott et moi.

Serait-ce tout simplement à cause de mon manque de clarté ou plutôt celui d’écoute? Entre les deux, mon coeur balance. Je me sens tout aussi coupable que rejetée, j’ai pensé avoir agi avec bon sens et bienveillance, mais je réalise à quel point je fais tout de travers. En réalité, au contact de l’amour de ma vie, je bafouille, je perds mes moyens et je suis bien maladroite. Sans doute car la confiance que je ressentais à son égard s’est effritée. J’ai beau entretenir le souvenir parfait de notre relation, encore et encore, sans relâche, nuit après nuit, la réalité est tout autre:
Nous sommes devenus des inconnus dans le regard de l’autre.
Il a souffert, a dû faire des choix impossibles afin de me protéger, de nous protéger. Tandis que l’esquisse d’une famille aurait pû devenir son salut, ce privilège, cet intense bonheur lui a été arraché. Les fantômes de son propre passé ont empiété sur notre avenir commun et malgré son attitude de martyr, je ne peux pas m’empêcher de toujours lui en vouloir. D’éprouver une colère nouvelle, une injustice. Après tout, Eliott a fait tout cela par amour…

Est-ce sa proposition de l’accompagner durant ce week-end émotionnellement éprouvant est une nouvelle forme des sentiments qu’il éprouve toujours à mon égard…?

Tandis que nous nous arrêtons sur le parking du dinner, je file direction les toilettes afin de me soulager et, égoïstement, prendre du temps. Seule. Comme c’est étrange. Je pensais qu’au contact d’Eliott, je n’aurais qu’une envie: ne plus le quitter d’une semelle. Rattraper tout ce temps perdu en me nourrissant de sa présence qui m’avait tant fait défaut, au gré d’années de solitude forcée. Mais il n’en est rien. À la place, je dois me contenter de ce sentiment d’insatisfaction constante, de culpabilité, de gêne. Je me déçois, plus que jamais.
J’ai la sensation d’avoir fui, tandis que je m’accorde quelques minutes d’intimité. Je croise mon reflet dans le miroir, après avoir fait ma petite affaire et m’être longuement lavé les mains, j’ai la sensation de faire face à une sombre lâche. Tentant de contrôler mes émotions, je m’évertue à effectuer quelques exercices de respiration, tout en réalisant qu’il ne me reste plus qu’une chose à faire: Rejoindre Eliott. Rapidement.
Car cela est devenu une possibilité et non plus un désir fou et irréalisable.
Parce que j’ai cette chance.
Parce que nous deux, c’est encore possible. Peu importe la dimension, la galaxie, l’univers.

Les âmes sœurs sont faîtes pour se retrouver, comment puis-je en douter…?

Retrouvant la salle de restaurant, déserte, je n’ai aucun mal à repérer Eliott, assis, seul à une table, un verre de thé glacé posé juste en face de lui. En quelques enjambées, je le retrouve, me glisse sur la banquette, doucement, tout en posant une main sur mon ventre rebondie. Et tandis que j’écoute Eliott, je me contente d’hocher la tête, tout en sirotant ma boisson. Il paraît si inaccessible, froid, distant. Tel un robot dénué d’émotions. Mais face au drame qui secoue son existence, n’est-ce pas la seule option possible, après tout…? Prendre du recul face à une situation impossible, abandonner toute forme d’humanisme afin de laisser place au mode pilote automatique. Plusieurs fois, j’ai envisagé cette direction comme la seule possible. Et puis, je me suis raisonnée. Je devais tenir bon, être stable, imperturbable.
Au nom de notre fille, Alba…

Je sens Eliott pressée par le temps. Faisant mon possible pour avaler de longues gorgées de mon thé, je finis par toussoter, bien trop impatiente moi aussi, et articule, difficilement:

Eliott… Attends…

Je comprends l’urgence de la situation, je suis la dernière à souhaiter rater ce vol. Je comprends l’importance de respecter le timing, je comprends le souhait d’Eliott de faire les choses bien, afin de rendre un dernier hommage à sa mère.
Mais j’aimerais qu’il comprenne aussi ce que ce séjour signifie à mes yeux. Alors, des larmes perlant sous mes yeux, à cause de mon étranglement ou bien sans doute à cause de l’émotion soudaine qui me submerge, je tente d’être aussi concise et sincère que possible en poursuivant:

Je vais boire ce thé, tout en t’expliquant à quel point je suis désolée. Pour tout. Pour la perte tragique de ta mère, pour ce manque de communication entre nous. Je pensais être la seule personne au monde à qui tu pouvais tout dire… Mais j’imagine que c’est pour cette raison que tu n’as pas pu me mettre dans la confidence. Et puis, j’entends ton histoire. J’aimerais que tu entendes aussi la mienne, un jour…

Je fais un pas dans sa direction, lui explique que malgré notre lointaine promesse, nous nous sommes perdus en chemin. Nous avons lutté, si fort, chacun de notre côté. Alors que notre destinée était simplement de ne faire qu’un dans la dure lutte qui porte le nom de “La Vie”.
Je ne sais pas si le moment est bien choisi, s’il en existe un autre. Pour toutes ces raisons, j’inspire profondément et m’extirpe tant bien que mal de mon assise, tout en lui proposant, faisant jouer mes doigts en direction de notre voiture sur le parking:

On… On reprend la route? Nous ne devons pas être en retard…

La suite et fin du trajet passe comme un éclair et à la fois comme une éternité dont je savoure chaque longue minute. Parfois, nous parlons. Nous écoutons aussi la radio, les informations, quelques chansons que nous chantons, timidement. Le temps s’écoule et nous finissons par rejoindre l’aéroport. Nous agissons avec tant de naturel, Eliott transporte nos bagages grâce à un chariot, achète un encas, s’occupe de sortir mon passeport, mon billet, se préoccupe de mon confort tandis que je m’installe dans mon siège. Et je lui souris, lui réponds, apporte tout autant d’intérêt à l’homme brisé et attristé qui se tient à mes côtés. Nous sommes réunis, solidaires, presque complices.

Tel un couple. Ou presque.

Et tandis que je boucle ma ceinture de sécurité, suivant les consignes dictées par l’hôtesse et sentant les vrombissements de l’avion, je ne peux m’empêcher d’effectuer un geste qui a été timide il y a quelques heures, impossible durant les dernières années:
Je faufile mes doigts jusqu’à ceux d’Eliott. Serre la paume de sa main contre la mienne. Peut profiter du sang qui afflue dans ses veines, sentir sa chaleur et même sa moiteur. Profiter d’une vérité simple, qui me comble de joie et de soulagement:
Il est en vie. À côté de moi. Et nous sommes réunis.
Enfin…

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Une présence indispensable | Joanne Prescott

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