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could you love me anyway? ; w/ collin ♥

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Caroline Hobbs

Caroline Hobbs
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wild heart/louisa + elle.
emma mackey.
self (ava, crackship, sign), sersh, vangoghs (gifs), joshua bassett/doppelgänger (lyrics sign).
naveen, le geek charmant (m. cornett) ; niamh, la maman badass (m. moore) ; eugene, la star déchue (r. gosling) ; caron, la rebelle (m. barrera).

vingt-huit ans et les responsabilités qui vont avec. j'réalise que maintenant que j'suis en train de grandir et ça me fait flipper. la vie était plus simple quand ma grande-sœur s'occupait de moi.
première des hobbs, un miracle, quand on y pense. depuis peu fiancée à un homme que ma famille n'a jamais rencontré. une rencontre que je redoute. il va falloir que j'ose l'annoncer à mes proches. à part ça, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes… pour l'instant.

could you love me anyway? ; w/ collin ♥ D7540dbcb8af33cdba3debcdc45d20bbd4c91391

loin du stéréotype imposé et installé par la société et la pop-culture, je suis maître-nageuse sauveteuse, diplôme en main depuis peu. un plaisir de vivre de ma passion après avoir enchaîné les petits boulots, tous un peu plus ingrats les uns que les autres.
alternant entre le domaine des hobbs et mon nouvel appartement que je me suis pris, il y a peu, avec mon fiancé.

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w/ hobbs family #2 (soon) ; w/ collin ; w/ arebella ; w/ sam ; w/ hope (soon) ; w/ kenny.


présente, autant que possible.

bronze member
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MessageSujet: could you love me anyway? ; w/ collin ♥ could you love me anyway? ; w/ collin ♥ EmptyVen 8 Mar - 19:43#


could you love me anyway?
ft. @Collin Fraser could you love me anyway? ; w/ collin ♥ 2633041334
Piètre cuisinière. Pourtant, me voilà, dans ma cuisine encore flambant neuve, mon téléphone en main, le pif plongé dans une recette trouvée sur le net. Qu’est-ce que je fous, putain ? C’est quoi cette idée, soudaine, de vouloir cuisiner ? Personne n’est dupe, encore moins Collin, il sait parfaitement que je ne sais pas cuisiner, que les rares fois où je touche le four, c’est pour réchauffer un plat déjà préparé. Sauf qu’aujourd’hui, au petit matin, quand je me suis fait réveiller par ses doux bisous sur la joue et que j’ai vu qu’il m’avait acheté des croissants, cette idée m’est venue. Cuisiner pour mon amoureux. Bonne idée sur le papier. Foireuse quand on me connaît. J’ai jamais été foutu de préparer quoique ce soit. Et là, je me retrouve à lire la recette du bœuf bourguignon après avoir acheté tous les aliments pour le faire. Un plat copieux, dans tous les sens du terme. Je ne suis pas prête de quitter ces quatre murs.

Je suis la recette dans son exactitude. Je mesure le moindre petit gramme, au cas où. Je ne veux pas tout foirer. C’est l'occasion d’avoir un dîner romantique digne de ce nom. Un vrai de vrai. Un préparé par mes soins. Je ne suis pas exactement la personne la plus romantique que cette Terre puisse porter, toutefois, j’ai conscience que, même les plus petites des attentions sont importantes dans un couple. Du moins, je crois ? Merde, c’est ma première relation, j’ai aucune idée de ce qui est bien ou non de faire. Comme on peut le voir, je suis un peu dépassée. C’est ma première relation amoureuse, la première fois que je me laisse approcher véritablement par une autre personne, je ne sais pas comment agir comme il se doit. Au moins, j’essaye, je tente… et j’ai pas intérêt à me foirer. Je tiens à ce dîner aux chandelles. Mes chandelles, d’ailleurs. Je viens de les acheter et je les trouve absolument adorables. Je me dois de les allumer, fièrement, dans moins de deux heures.

Vêtue du plus charmant tablier, qui n’est autre qu’un vieux tee-shirt, que j’ai volé à Lewis, mon grand-frère, y a longtemps, je m’attèle à la cuisson de la viande. Plutôt rapide. Aussi rapide que pour les légumes. Ce qui m’arrange. Je vérifie, tout de même, la recette, une énième fois, persuadée d’avoir merdé quelque part pour que ça ne me prenne que si peu de temps. Non, tout va bien. La prochaine état : verser le vin et… NOOOON ! Purée, j’en ai foutu partout ! Oh, et putain, ça pue, c’truc-là ! Quelle horreur ! Obligée de me bouger le nez tant l’odeur m’asphyxie entièrement mon corps immédiatement. Et pourtant, je suis habituée aux fortes odeurs avec le chlore… mais ce liquide rouge ? Une arme, ni plus, ni moins ! Je ne comprends pas comment certains peuvent en boire, comme ça, par pur plaisir. Le nettoyer du sol de ma cuisine est torture. Après cette erreur de parcours, je continue sur ma lancée. Il ne manque plus que le sel et le poivre que je balance dans la cocotte délicatement, tâchant de ne pas trop en mettre, tout en essayant d’en mettre assez. Qu’est-ce que c’est compliqué de doser !

Je laisse mijoter à feu doux. Après quoi, je dresse la table. Rien de très pompeux, le plat l’est déjà suffisamment. Malgré tout, je tiens à mes chandeliers. Je les mets en centre de table, je suis foncièrement heureuse de mon achat. J’y ajoute les bougies et je les allumerai en temps voulu. Ma table est toute jolie. Simple mais jolie. Il faut dire que les ajouts superficiels ne sont pas ma tasse de thé. Je n’ai ni l’argent, ni la volonté d’ajouter plus que ce qu’il y a. Je sais qu’une fois les lumières éteintes, l’ambiance tamisée des bougies fera tout le charme et le romantisme du moment. J’ai, tout de même, pensé aux verres à vin alors que nous allons, certainement, rester à l’eau voire au coca si l’envie nous dit vraiment. Je prends une photo, toute contente d’avoir réussi à faire ça. Je n’ai jamais été aussi attentionnée de toute ma vie, aussi accrochée au si petit détail. Collin est bien la première personne pour qui je me prends autant la tête et pour qui j’ai autant envie que les choses soient parfaites. Il le mérite, il est parfait.

Avant d’aller me préparer, je retourne voir mon plat. Tout se passe bien. Une bonne odeur se dégage, me faisant presque oublier celle du vin, tombé plus tôt. Je peux m’habiller et me coiffer. Ma tenue est déjà toute trouvée : une robe noir, accompagné de ma veste en cuir et une paire de bottes. Pour la coiffure, ça se complique. Je ne sais tout bonnement pas quoi faire avec ma chevelure. Je n’ai jamais su me coiffer. Le fait d’être, constamment, en contact avec l’eau, de ne presque jamais les avoir pleinement secs, me conforte grandement dans l’idée de ne jamais me faire une coiffure en particulier. Alors que je suis habillée sobrement, que mon maquillage est, pour une fois, assez réussi - avec un trait d’eyeliner symétrique à en rendre jaloux Neumann - je me vois, les cheveux en pétard. Je passe un coup de brosse. Une queue de cheval ? Non, je le fais beaucoup trop souvent… Les cheveux détachés ? Rien de très original… Internet, mon grand sauveur ! Alors, je traîne sur Instagram. Là, sur mon fil d’actualité, je tombe sur la dernière photo postée par Kenny. Sans grande surprise, c’est une photo de lui et de sa sœur, Sam. Ça me fout un coup au moral de voir ça. Instinctivement, par réflexe, je like la photo. Puis, je regarde avec plus d’attention la photo : la coupe de Sam est magnifique ! Merde… Est-ce que je peux faire ça ? Copier la coupe d’une fille disparue ? Merde, je me sens coupable de, ne serait-ce, que me poser la question. D’autant plus que cette fille en question, je l’aime bien et je suis triste de toute cette situation.  

Allez, je suis sûre qu’elle comprendrait, hein..? Au pire, dès qu’on la retrouve, je lui avoue et elle sera libre de me détester, non ? Si… Allez ! Purée, m’en veut pas, Sam. J’te jure, je suis pas une mauvaise personne, d’habitude mais je veux être jolie pour mon fiancé.

Putain, c’est vraiment la pire excuse du monde… A revoir, Caroline !

En attendant, je reproduis la même chose. Obligée de constater que ça va mieux à Sam Harlow qu’à moi. Ça doit être le karma ou un truc comme ça. En même temps, ça serait manquer d’objectivité que de se croire aussi sublime qu’elle ne l’était… Est ! Putain, est ! Elle n’est pas morte ! Elle est encore quelque part dans ce monde. J’suis vraiment une catastrophe ! J’espère que je viens pas d’attirer le mauvais œil ou une connerie comme ça, putain.

« Pauvre fille ! », dis-je à moi-même, regardant désespérant mon reflet dans le miroir avant d’y jeter ma brosse à cheveux.

Aucun impact, tant mieux ! Je n’ai pas le temps de réparer une énième connerie que j’ai faite. Je me persuade que ça va, je suis assez bien comme ça, avant de me diriger vers la cuisine. D’ailleurs, plus je me rapproche, plus je sens une drôle d’odeur. Une odeur de cramé. NON, NON ! Je cours dans la cuisine. La fumée est épaisse, on pourrait presque la toucher, l’odeur est insupportable. J’éteins le feu de la cuisinière, j’ouvre rapidement les fenêtres avant que le détecteur de fumée ne…

BIP ! BIP ! BIP ! BIP ! BIP ! BIP ! BIP !

Eh, merde, fait chier, putain !

Je m’empresse de prendre l’escabeau et d’éteindre la machine. Elle s’arrête après plusieurs secondes à galérer à trouver le bouton off… Pauvre fille ! Je descends et regarde dans quel état est la nourriture… Sans surprise, elle est foutue ! Elle est carbonisée, impossible à manger. Rien à récupérer. C’est une catastrophe. Je regarde l’heure. 20h15. Collin arrive dans moins de vingt minutes. Je suis foutue, je ne peux plus rien faire. De nerfs, je lâche une larme. Je me suis donnée autant de mal pour tout foirer, encore ! Ça doit être génétique, je vois pas d’autres solutions.

J’ai perdu. Je voulais faire quelque chose de romantique et je me suis foirée. Les larmes aux yeux, la voix tremblante, j’appelle Collin. Il répond quasiment immédiatement.

« J’ai merdé. J’ai voulu nous faire un p’tit repas romantique et j’ai failli foutre le feu à la baraque. J’suis désolée, chéri. J’ai essayé d’être romantique. Notre anniversaire est foutu à cause de moi. »

Et là, j’ouvre les vannes. Mes larmes coulent toutes seules, sans que je ne puisse rien contrôler. Je pleure tellement et si fort que je n’entends pas les mots que Collin me dit. Je comprends juste ces derniers mots : « je gère, ok ? ». Je me calme, je commence à m’apaiser. Je sais qu’il arrive bientôt. Notre conversation téléphonique s’arrête une fois que mes larmes se stoppent. Après quoi, je prends une grande inspiration. Je prends sur moi. Enfin, je me dirige vers le salon où est dressée la table. J’allume les bougies, comme d’une façon de me réconforter, me dire que je n’ai pas tout foirer, bien que l’odeur de cramé planant sur tout l’appartement est un indicatif, laissant dire que si, j’suis qu’une merde.

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❊ i've spent a lot of nights memorizing lines, thinking 'bout what i might say. and, after all this time, i'm still fight or flight. can't help but run away.
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Collin Fraser

Collin Fraser
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NONE. (Vicky ; elle)
feat nick jonas.
@endlesslove (ava ) + @wildheart (crackship) + @sandra (gif)
anya holt (blanca suarez) ; connor hartley (julian morris) ; missy fitzgerald (amanda seyfried) ; sam harlow (madelyn cline) ; killian rivers (joel kinnaman)

P'tite curieuse va. J'ai l'âge que tu veux que j'aille. Tu veux l'âge que je donnerai à celle de demain ou celui à celle d'hier ? 26 ans ? 36 ans ? On s'en fou non ? Tout ce qui compte, c'est ce qui s'en vient... ce qu'on veut bien tous les deux... Jusqu'à quel âge es-tu prête à aller ?
(26 ans, né le 9 septembre 1997, quelques minutes avant sa jumelle Grace).
Mofff, j'crois que ça me rentre pas encore dans la tête. Tu vois la bague que j'porte à mon doigt ? C'est pas juste pour faire beau. Ouais, j'me suis fiancé tout récemment. Même si j'l'aime Caro, c'est juste difficile de renoncer à tous les autres poissons qui a dans l'océan, tu vois ?
(Ça c'est la vraie réponse. Mais c'est pas celle qu'il donne à toutes les filles.)
J'suis célibataire, tu viens, on va s'amuser... est la plus commune.
Le corps volatile, le cœur bien accroché à une seule place. ❥
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En plus d'être beau gosse tu veux dire ? Ce qui devrait être un métier à temps plein. J'sais bien ce que tu te dis. Que j'suis probablement mannequin ? Mais non. J'ai obtenu une bourse d'études pour le basket mais sinon, je suis musicien. Tu veux que j'te fasse une p'tite chanson ?
could you love me anyway? ; w/ collin ♥ Tumblr_inline_ok9c87SLVr1qlt39u_250
J'vis dans l'immeuble communautaire avec ma fiancée.
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w/valeria ♡ w/azara ♡ w/hope ♡ w/family fraser ♡ w/caro ♡
w/astrée ♡


présence réduite

silver member
MessageSujet: Re: could you love me anyway? ; w/ collin ♥ could you love me anyway? ; w/ collin ♥ EmptyDim 10 Mar - 21:44#


could you love me anyway?
ft. @Caroline Hobbs could you love me anyway? ; w/ collin ♥ 2633041334
Si seulement elle savait...
Si elle savait que les petits croissants que je lui apporte le matin, depuis quelques jours, ne sont pas totalement innocents. Qu’ils renferment une certaine part d’amertume, mélangée à la frustration, tout ceci, garni d’un léger soupçon de ‘je te demande pardon d’être le crétin de première que je suis constamment’. Une amertume et une frustration que je pointe, en grande partie, vers ma propre personne. Pour qui que ce soit, je suis inlassablement une déception ambulante. J’ai fini par décevoir tout mon entourage ; Valeria, Jeremy, Hope, ma famille... et je sais qu’inévitablement, je finirai aussi par décevoir Caroline. Mon parcours de vie qui est rempli de rancoeur, d’injustice et d’occasions manquées ne laisse présager rien de bon pour la suite. Des sentiments que je me trimballe depuis bien trop longtemps. Des sentiments que je nourris profondément et avec une telle force, qu’il m’est difficile de m’en détacher. Des sentiments qui ont pleinement pris posession de mon être tout entier. Des sentiments que j’aimerais tellement arriver à laisser de côté.

Si seulement elle savait que je ne fais que merder depuis quelques temps. La première fois, lorsque j’ai croisé Azara dans un parc. J’étais bien alcoolisé cette soirée-là et j’crois lui avoir dit des choses que j’ai bien regretté le lendemain. En plus, j’me souviens avoir essayé de la faire boire à son tour dans ma fameuse flasque. Évidemment, j’lui ai jamais révélé ce qu’était cette fameuse boisson, mais on a fini par bien se marrer tous les deux. Quel soulagement de la retrouver après tout ce temps. La deuxième fois, je peine à m’en souvenir. Non pas parce que j’avais bu, mais parce que mon cerveau préfère émettre un blocage. Refuser de se souvenir de cette seconde soirée où j’ai profondément merdé, par pure protection. C’était à la fête du nouvel an avec Valeria. Comme à notre habitude, on s’est balancé des horreurs, des trucs qu’on aurait jamais du se dire. J’ai été infecte avec elle. Je n’peux pas dire que je regrette, parce que je regrette que très peu de chose dans ma vie, mais j’aurais du me montrer plus... clément envers elle. La troisième fois, c’est cette fameuse soirée où j’ai retrouvé Jeremy et que nous nous sommes battus. Je ne suis pas nécessairement fier d’avoir agi de la sorte, surtout, sous-entendant que je voulais défendre l’honneur de ma cousine, alors que je me suis battu avec lui pour tout autre chose. Alors que nous savons très bien tous les deux que ce tapage de gueule concernait plutôt notre égo surdimensionné. Que nous n’avons pas supporté d’être celui pris pour le con. Avec notre sang chaud, c’était devenu inévitable que nos poings se mêlent à la partie. Et dans les bras de qui étais-je venu me réfugier ? Bien évidemment, dans ceux de ma bien-aimée.

Mais, oh, si seulement elle savait à quel point sa venue dans ma vie l’a complètement changée, bouleversée, améliorée sur chacun de ses aspects. Lorsque l’on évoque les regrets, les seuls que je puisse éprouver et qui me viennent en tête concerne ma magnifique fiancée. Non pas que je regrette de l’avoir fiancé, enfin, si, un peu, je dois bien l’admettre. Je regrette de l’avoir embarqué dans une histoire qui se retrouve à être, clairement, vouée à l’échec. Nous allons nous ruer tout droit vers la catastrophe. Prendre le plus gros mur en pleine face que nous ne nous sommes jamais pris dans notre vie. Mais, nous allons le prendre ensemble. Tout vivre, ensemble. Jusqu’à la déchéance, nous nous aimerons. C’est ce que nous allons nous promettre dans un futur rapproché. C’est ce que nous avons choisi de commettre, cet acte d’amour infini, l’un envers l’autre.

***

Concentré sur la route, je reçois un appel. Le bruit de la sonnerie me sort de mes songes, suivi par l’affichage sur mon tableau de bord : Appel entrant de Carebear, qui m’indique que je dois absolument répondre si je ne souhaite pas mourir à mon retour. Je décroche, mais en vrai, je n’entends absolument rien à ce qu’elle me raconte. La seule chose que j’entends, c’est le détecteur de fumée qui s’est activé et qui crache dans tout l’appartement. J’essaye de la calmer du mieux que je peux, parce qu’elle semble affolée, et j’en déduis qu’elle a fait cramer quelque chose. La pauvre se retrouve en pleur à l’autre bout du fil. Je dois avouer que la situation m’arrache un doux rire. Loin dans l’idée de me moquer d’elle, enfin, si, un peu. Mais bon sang que je l’aime Caroline. Je l’aime pour toutes ces petites choses qui font d’elle, la femme la plus adorable que j’ai la chance de connaître. Se prendre la tête avec si peu est quelque chose qui me fait complètement fondre d’elle.    

J’enfonce la pédale et j’fais demi-tour vers le restaurant de sushi le plus près. J’sais que Caro en raffole de ces petites choses que j’aime bien aussi, mais que j’trouve pas si excitante pour les papilles gustatives quoi. J’en profite pour prendre ses préférés et aussi un dessert qu’elle aime bien ; le tiramisu. Je me souviens, parce que c’est ce qu’elle a pris lors de notre premier rendez-vous. Ouais, je me souviens de ce genre de détails lorsque ça la concerne. Sinon, avec les autres, j’m’en balance un peu à vrai dire. Mais Caro, j’aime bien prendre attention à elle. J’aime le fait qu’elle soit capable de m’adoucir autant. Qu’avec elle, j’ressens pas toute cette colère et cette injustice. Au contraire. À son contact, j’me retrouve plutôt à être détendu et blagueur. D’ailleurs, comme elle l’a si bien dit dans le combiné, aujourd’hui, c’est notre anniversaire de couple. Alors, pourquoi pas lui prendre des fleurs au passage. Tout pour lui faire plaisir. Une chance qu’elle me le rappelle, car je l’aurais certainement oublié.

Ma voiture de luxe se stationne enfin dans le stationnement dédié à l’immeuble communaitre où Caroline et moi vivons depuis maintenant un an. Dans ce projet qui me tient énormément à coeur et parfois même, trop. En compagnie de Malone, le deuxième proprio, nous avons créé un espace où il est bon d’y vivre, enfin, c’est c’que j’crois. L’immeuble grouille de monde depuis quelques années. Les places s’arrachent à toute vitesse et les commentaires sont plutôt positifs à l’égard de cet endroit. Ma meilleure amie, Hope, s’y retrouve aussi, un étage plus bas. J’sais que Caroline est loin d’être la femme la plus sociable, c’que j’aime beaucoup chez elle, disons le, c’est son p’tit côté sauvage qui lui donne un air diablement sexy. Ça m’arrange même plutôt lorsqu’elle envoie pratiquement chier les autres j’dois l’avouer. Une chose qu’on ne me reconnait pas très bien, c’est d’être assez jaloux, à la limite du possessif. J’aime qu’elle soit distante, surtout avec la gente masculine, ce qui me facilite la tâche. Parce qu’on pourrait pas dire que j’aille le même réflexe envers la gente féminine. J’suis même plutôt l’inverse. Alors, heureusement qu’elle ne m’en tienne pas trop rigueur. Espérons-le...  

Caro et moi avons la chance de vivre dans un penthouse au quatrième avec un magnifique jardin. Pas qu’il nous serve à grand chose, puisque nous ne l’utilisons pratiquement jamais, mais ça reste un petit luxe de plus. C’est juste chiant de devoir monter toutes ces étages alors, j’prends régulièrement l’ascenceur. En plus, j’dois bien m’assurer qu’elle ne reste pas bloquer puisque c’est moi qui s’occupe de l’entretien de l’immeuble. Alors que j’monte à bord, la porte de l’ascenceur s’ouvre pour laisser place à une Caroline en larmes. J’dois avouer que j’sais pas trop comment j’dois me comporter dans c’cas-ci. C’est pas tous les jours que j’retrouve ma fiancée dans un tel état. Seulement lorsqu’elle a ses règles et que j’lui fou de la crème glacée dans l’bec pour qu’elle arrête de geindre. En bon gentleman que je suis, j’assemble les fleurs dans un paquet que j’lui tends tout en m’approchant pour la serrer contre moi

- Joyeux anniversaire ma Carebear.

Je sais qu’elle déteste ce p’tit surnom que j’aime bien lui donner et, j’m’en amuse beaucoup. Je sais que cette journée signifie beaucoup pour elle et qu’elle se mettait une pression monstre pour que tout soit parfait. Mais j’suis littéralement le mec qui se balance le plus de ces choses là sur la terre. Pour moi, on aurait regardé un match affalés sur le sofa et la soirée aurait été parfaite, vous voyez ? Pas besoin de déployer les grands efforts. Mais je constante rapidement que, même si elle croit avoir tout raté, j’ai l’impression que tout est parfait, à commencer par elle.

- Même si t’as l’impression d’avoir tout raté, j’tiens à te dire que t’es magnifique Caroline Hobbs, même les yeux bouffis.

J’ris un peu en retirant le noir de son mascara qui a coulé sous ses yeux et j’ajoute

- C’que t’as fait dans tes cheveux, refais-le.

Que j’dis toujours avec la malice dans le regard. J’ai pu constater l’effort juste en regardant autour de moi. Cet endroit respire le romantisme. La table montée, le chandelier au centre avec les bougies, la petite ambiance tamisée. Tout est parfait. Vraiment. Aucune femme n’a fait cet effort là pour moi auparavant. J’apprécie. J’apprécie à chaque jour ce que nous sommes en train de construire et j’espère sincèrement que tout ceci perdurera. Que Caroline Hobbs deviendra mienne par la force des choses. Mme Caroline Fraser. Ça sonne bien, non ? Étant compositeur, je peux jurer qu’à mes oreilles, ce soit la plus douce mélodie que je ne puisse jamais composer.

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