|	sweet alibi ; astrée & collin

— vous avez bossés comme des dingues toute la journée à enchaîner les pratiques, travailler chaque partiel de la chorégraphie encore et encore. malgré que tu sois complètement exténué, que tu aies mal à chacune des articulations de ton corps; tu n'as pas envie que la journée voir même la soirée se termine. après tout, vous êtes dans la grosse pomme; cette ville qui ne dort jamais. du coup, tu proposes à ta bande de sortir et chacun décline gentiment ton invitation disant qu'ils sont crevés même hope ce qui est plutôt rare, tu soupçonnes qu'elle puisse avoir d'autres plans. du coup, ça ne t'arrêtes pas pour autant et tu décides de sortir dans ce petit club pas trop loin. vous êtes déjà aller en groupe et tu avais adoré, dansant encore toute la nuit comme s'il n'avait pas de lendemain. tu débarques et te faufile parmi les gens prenant place sur l'un des tabourets disponible au comptoir. tu commandes un mojito à la framboise, tu adores cette boisson alcoolisé, sucrée et légèrement acidulée. tu sirotes ton verre tranquillement alors que tes grands yeux clairs se posent sur la piste où les gens sont festifs et dansent. ça te fait sourire, tu aimes cette frénésie que la danse peut apporter. puis tu entends soudainement des rires et ton attention quitte la piste et tu aperçois un groupe de filles et évidemment tu comprends assez rapidement la raison de cette cacophonie. il est là, tenant par le cou deux d'entres elles; leur chuchotant des trucs à l'oreille, le cliché du charmeur et pourtant tu ne peux pas t'empêcher de les observer. il dégage ce charisme et se magnétisme qui vous empêche de détourner le regard.

tu t'empares de ton verre alors que tu sens qu'il s'approche du comptoir, assurément il doit payer la tournée à ces jolies filles. tu bois une gorgée à la paille et tu fais seulement un signe de tête, lorsqu'il t'aperçois. il semble amusé de te retrouver là d'ailleurs, probablement parce que tu es seule et pas avec le reste de la bande comme à l'habitude. tu avales ta gorgée et tu glisses; "quoi?" tu ne peux pas t'empêcher de demander parce que tu n'arrives pas à déchiffrer l'expression de son visage pour le coup. tu émanes l'innocence astrée et la candeur. évidemment tu finiras par te renforcir avec le temps, tu verras et il en sera en parti responsable. "t'es bien accompagné..." que tu rajoutes au bout d'un moment. tu réalises que vous n'avez pas réellement de discussion un à un, la seule chose que vous avez en commun c'est la danse et c'est tout. à nouveau, ton regard qui se glisse vers les filles qui semblent vous observer en attendant le retour de collin. tu n'arrives pas à comprendre comment certaines personnes peuvent réussir à avoir autant de charme. pour ta part, tu te considères tellement ordinaire et simple. tu tournes ton petit corps vers l'avant rapportant ton attention uniquement sur ton verre entamé.