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all i ever wanted, all i ever needed w/caroline

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Sam Harlow

Sam Harlow
341
NONE. + (elle)
feat madelyn cline.
@sidesnack (ava) ; @tumblr (gif)
anya holt (blanca s.) ; connor hartley (julian m.) ; missy fitzgerald (amanda s.) ; killian rivers (j. kinnaman) ; collin fraser (n. jonas)

Mon frère jumeau et moi sommes nés le 26 décembre 2001. Ce qui fait que j’ai actuellement vingt-trois ans et toutes mes dents. Non sans rigoler, ces vingt-trois années n’ont pas été de tout repos. J’ai perdu beaucoup plus de parents que personne ne pourra jamais en perdre. J’ai perdu ma mère, décédée d’une pneumonie. Je n’ai jamais connu mon père et j’ai aussi perdu mon père adoptif lors d’un tremblement de terre. Une chance qu’il me reste Silver et les Harlow dans tout ce bazar.
all i ever wanted, all i ever needed w/caroline KrOeBKUm_o
Je suis un peu plus que célibataire . Ma vie amoureuse est inexistante. Je n’ai jamais eu de petit-ami ou même de petite-amie. J’ai été seule toute ma vie, c’est plus facile ainsi. Pas d’adieu larmoyant lorsque la relation se termine, parce que soyons réaliste, toutes les relations finissent par se terminer et bien souvent, dans les pires conditions possibles. J’ai vu ma mère souffrir de la mort de mon père et c’était juste horrible de la voir perdre la personne qu’elle aime le plus dans ce monde.
Je ne suis qu’une pauvre étudiante qui galère. Je crois que cela se voit juste en regardant mes cernes non ? Demandez-moi plutôt mes aspirations, là, je pourrai vous répondre. Plus tard, j’aspire à être une femme importante. Celle qui arrivera à changer le monde. Militante pour le mouvement écologique dans la bande S.K.U.A.D depuis des années, je suis d’avis avec mes confrères qu’il faut agir rapidement pour sauver la planète. Je fais aussi partie de la troupe de théâtre les “Waltzers” sur mes temps libres.
J'habite dans la maison des Harlow à l'ouest de la ville. Un ranch où je me sens comme chez moi.
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En cours :
w/SKUAD ♡ w/Caro ♡ w/Alaska ♡ w/Dareios & Ambrose ♡

***

n.01 Je suis une vraie toupie, une vraie pile électrique. Je ne suis pas capable de rester en place plus de cinq secondes. Je dois toujours avoir un projet en cours pour m'occuper l'esprit ou être en train de faire quelque chose de mes mains, sinon, ce sont mes tics nerveux qui se présentent.
n.02 J'ai de nombreux tics nerveux. Je triture souvent une mèche de mes cheveux ou l'entortille autour de mes doigts. Sinon, on me voit toujours un élastique au poignet sur lequel j'aime bien tirer. On peut souvent aussi m'apercevoir en train de ronger mes ongles... Vilaine habitude !
n.03 Je suis une grande "shippeuse" de mon frère et ma meilleure amie. J'essaye autant que possible de les pousser ensemble, de les envoyer sur les mêmes missions afin qu'ils se rapprochent. Je sais bien que mon frère la kiffe. Kenny ne me l'a pas clairement dit, mais je ressens ce genre de chose venant de lui.
n.04 À mon arrivée à Monterey, ma plus grande peur était de me retrouver seule. C'est un peu dans cette optique que j'ai décidé de lancer le mouvement S.K.U.A.D. Bien sûr que je crois dure comme fer en notre mouvement, mais le but était aussi un peu de me faire des amis, vous voyez ?
n.05 Je ne me suis jamais pardonnée pour toutes ces pertes que j'ai vécu. J'ai pris la responsabilité de la mort de mon père et de ma mère sur mon dos. J'y ai mis tout le poids sur mes épaules et j'ai essayé de protéger Kenny, mais à un moment, je n'en pouvais plus... et c'est là que vous êtes entrée en jeu.

présence réduite

gold member
https://basique.forumactif.com/t6902-sam-you-can-t-break-a-broke
MessageSujet: all i ever wanted, all i ever needed w/caroline all i ever wanted, all i ever needed w/caroline EmptySam 21 Oct - 2:30#


all i ever wanted, all i ever needed

@Caroline Hobbs


TW : Décès ; tentative de suicide ; violence sur soi.

Aujourd'hui, c'est mon troisième rendez-vous au Mémorial Hospital de Monterey.

Je monte les marches, une à une, de la manière la plus piteuse et lasse qu'il m'est possible d'emprunter. Je perds mon entrain dès que je pose un pied dans cet endroit. Je me souviens encore du Centre Hospitalier Sainte-Marie en Haïti. Celui où j'ai dû accompagner mon père mourant, afin qu'il puisse y rendre l'âme en paix. Ce périple en Haïti restera à tout jamais gravé dans ma mémoire. Je me souviens de toute la famille positionnée autour de son lit, à prier, à pleurer... Mais ce dont je me souviens réellement, c'est du visage de Malone et de celui d'Abel. Des visages affichant la tristesse, le regard brouillé par les larmes. Je m'accroche au fait que nous sommes tous ici, en train de ressentir la même chose. Et mon regard se tourne vers celui qui m'avait le plus percuté, celui de Kenny. Alors que Malone, Abel et moi étions là, à pleurer et à vivre librement nos émotions, Kenny était là, lui, impassible. Mon pilier. Celui vers qui j'ai l'habitude de me tourner pour trouver une source de réconfort. Mais la seule chose que j'arrive à y déceler à cet instant, c'est du dégoût. Je le maudis de ne pas vivre pleinement ce moment avec nous. Je le maudis de n'en faire qu'à sa tête et de vouloir prouver qu'il est au dessus de tout ça. Je le maudis de vouloir être fort pour nous tous alors que, c'est moi qui devrait être forte pour lui. Et surtout, je le maudis d'être capable d'autant bien cacher sa peine, parce que je suis conscience qu'il souffre affreusement lui aussi, autant que nous.
J'ai faibli à mon rôle de grande sœur.

Depuis ma tentative de suicide, je porte toujours des chandails longs, essayant tant bien que mal de recouvrir mes scarifications. Elles sont maintenant une partie de moi à part entière et avec lesquelles je dois apprendre à composer. Lorsque je la revois, ma travailleuse sociale, elle me pose toujours autant de questions que la première fois. Elle veut "apprendre à me connaitre", "dresser mon portrait" et "connaître mon histoire" selon ses propos. En bref, elle veut s'infiltrer sous tous les travers de ma vie, comprendre où tout a commencé à déraper. Son intrusion est supposée me ramener sur le droit chemin, me ramener à ma vie d'avant. Ou plutôt l'améliorer. "Tu dois apprendre à te découvrir de nouvelles passions, Samuelle, des nouvelles passions que tu pourras partager avec les autres" qu'elle me répète incessablement. Et si moi, j'ai pas envie de faire ça ?

Après ma tentative de suicide, les seules émotions que je me suis permise de laisser entrer et sortir sont la rancœur, mais aussi l'incompréhension. Parce que je n'arrive plus à saisir ce monde dans lequel je vis. Le réel problème avec moi, c'est que je n'ai jamais perdu goût à la vie. En fait, je n'ai jamais vraiment eu goût de la vivre non plus. J'ai simplement baissé les bras, voulu arrêter de me battre contre toutes ces injustices. Contre toute cette peine qui m'avait été infligée. Perdre autant de personnes en si peu de temps avait clairement été le déclencheur dont j'avais besoin pour vraiment me faire du mal. Pour passer à l'action.

Je suis assise devant elle et mon heure vient de se terminer. Il est maintenant temps de laisser entrer une autre personne. Celle que j'ai croisé à chaque sortie de mes séances. Caroline j'crois. Ouais, je l'ai entendu l'appeler comme ça la dernière fois. En franchissant la porte, je salue Constance une dernière fois et je croise le regard de celle qui s'apprête à franchir à son tour le bureau. « Il est cool ton tee-shirt » que je lui balance un peu comme ça, tout en pointant les écritures et le dessin qu'il affichait. J'avais envie de lui faire la conversation mais faut dire que, je ne sais plus trop comment m'y prendre. J'ai jamais été la fille la plus sociale qui soit.


Qui aurait pu croire que simplement quelques mois après, je trouverais ma voie...


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Caroline Hobbs

Caroline Hobbs
121
wild heart/louisa + elle.
emma mackey.
self (ava, crackship, sign), sersh, vangoghs (gifs), joshua bassett/doppelgänger (lyrics sign).
naveen, le geek charmant (m. cornett) ; niamh, la maman badass (m. moore) ; eugene, la star déchue (r. gosling) ; caron, la rebelle (m. barrera).

vingt-huit ans et les responsabilités qui vont avec. j'réalise que maintenant que j'suis en train de grandir et ça me fait flipper. la vie était plus simple quand ma grande-sœur s'occupait de moi.
première des hobbs, un miracle, quand on y pense. depuis peu fiancée à un homme que ma famille n'a jamais rencontré. une rencontre que je redoute. il va falloir que j'ose l'annoncer à mes proches. à part ça, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes… pour l'instant.

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loin du stéréotype imposé et installé par la société et la pop-culture, je suis maître-nageuse sauveteuse, diplôme en main depuis peu. un plaisir de vivre de ma passion après avoir enchaîné les petits boulots, tous un peu plus ingrats les uns que les autres.
alternant entre le domaine des hobbs et mon nouvel appartement que je me suis pris, il y a peu, avec mon fiancé.

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w/ hobbs family ; w/ collin ; w/ arebella ; w/ sam ; w/ hope (soon) ; w/ kenny.


présente, autant que possible.

bronze member
https://basique.forumactif.com/t7895-back-when-we-were-still-cha https://basique.forumactif.com/t8068-could-this-be-love-caroline
MessageSujet: Re: all i ever wanted, all i ever needed w/caroline all i ever wanted, all i ever needed w/caroline EmptyVen 24 Nov - 17:06#


all i ever wanted, all i ever needed
ft. @sam harlow eyesheart
Je déambule dans les couloirs de l’hôpital sans absolument aucune putain de volonté. Ça me fait chier d’être là. Ça se voit sur ma gueule. Faut dire que j’suis pas franchement douée pour cacher ce que je ressens quand ça m’emmerde profondément. Je fais ça pour rassurer tout le monde, pour dire à mes proches, « ouais, j’vois des professionnels et des gens comme moi ». Je peux pas permettre de les envoyer chier et d’leur dire de se faire mettre… j’ai un peu déconné dans le passé. Malgré tout, je me dis que je leur dois bien ça. Quelques heures de perdues dans mes semaines. C’est pas grand chose quand on sait qu’ils me foutent, à peu près, la paix. Mais ça me gonfle de me lever ces matins-là, me dire que je dois me rendre dans un endroit qui me glace le sang, écouter des gens raconter qu’ils sont là pour moi, pour écouter et apaiser mes maux. C’est sans compter sur ma faculté à tout garder, bien enfoui en moi, à ne rien, à me taire et à exploser, potentiellement, au point de non-retour.

Dans toute ma nonchalance habituelle et caractéristique, je passe la porte de la salle d’attente. Comme souvent, je suis seule. La salle est immense, un brin flippante quand je suis sans personne. Dans un esprit de contradiction, je m’installe dans la chaise la plus éloignée du bureau. Mes jambes croisées, mes Dr. Martens qui cognent frénétiquement aux pieds de la chaise, mon regard qui se pose, toutes les dix secondes, sur mon téléphone et l’heure qu’il affiche. Impatiente, je joue nerveusement avec mes cheveux. Je déteste attendre. D’autant plus que je suis arrivée pile à l’heure. Normalement, ma travailleuse sociale devrait d’ores et déjà m’accueillir. Qu’est-ce que je me complique la vie, à chaque fois, de venir à mon horaire ? Je peux, aisément, venir dix minutes en retard, je serais toujours en avance.

Nerveusement, en attendant – patiemment – la professionnelle, je joue nerveusement avec mes doigts. Je les craque, les serre. Une chance que je ne sois pas avec mes sœurs, elles voient en horreur que je fasse ça. Toutefois, l’aspect relaxant et satisfaisant de la chose est indéniable. A tel point que je ne réalise que quelques secondes plus tard que la porte s’est ouverte. C’est bon, c’est à mon tour ! Instinctivement, je me lève… et rapidement, je me rassis à ces mots :

« J’arrive dans un instant, Caroline. »

Comme si l’attente n’a pas été assez longue. Dans un vent de désespoir, je ne peux m’empêcher de souffler légèrement, remettant une mèche derrière mon oreille, signe de mon agacement. Je déteste être là, purée. Je me mets, à nouveau, à regarder frénétiquement mon téléphone. Je suis arrêtée par les dires de la jeune femme qui vient de quitter le bureau. Je lève mes yeux vers elle, je prends un petit temps avant de réaliser ce qu’elle vient de dire. Je suis tellement habituée à rester muette, ici. Je jette un coup d’œil rapide à mon haut, je me souviens même de ce que j’ai mis sur le dos, ce matin. Je suis franchement la plus féminine des nanas. Je m’en cogne un peu de ce que je porte, tant que ça va avec la météo du jour.

« Merci. Tu connais The Band Camino ? Ils sont pas très connus. Pour dire, c’est moi qui les ai fait découvrir à mon petit-copain alors que c’est un passionné de rock. »

Une anecdote qui a le don de me faire arracher un sourire. Et d’un coup, je me rends compte que j’ai utilisé le terme de “petit-copain”, plutôt mal amené quand on sait qu’il est mon fiancé, en réalité. Sauf que je me vois mal rectifier mon erreur. Après tout, on s’en fout, non ? Pas vrai, hein ?

« Ça fait longtemps que tu viens ici ? J’ai l’impression que t’as toujours été la fille avant moi. »

Je lâche un petit rire. Certainement qu’elle doit se dire la même chose à mon sujet. C’est même plutôt dingue que c’est la première fois que nous parlions. Ça commence à faire un bon bout de temps qu’on se croise, elle et moi.

« Samuelle, c’est ça ? »

Sur cette question, je décale mon manteau sur la chaise d'à côté, afin que la plus proche de la blondinette puisse être utilisée. Je me vois mal continuer cette conversation alors qu’elle reste debout, je me sentirais trop coupable.

_________________
❊ i've spent a lot of nights memorizing lines, thinking 'bout what i might say. and, after all this time, i'm still fight or flight. can't help but run away.
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