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Back to school | Maëlan

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Teresa Vidal

Teresa Vidal
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Fleya (elle)
Tashi Rodriguez
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Wolfgang Clarke & Yoon-Seo Kang

29 ans depuis le 23 février.
Pansexuelle, ouverte aux rencontres
♡ Une attirance qui la suit depuis le lycée pour un bad boy nommé Maëlan
Serveuse à temps plein au Diesel & Dust

Dort dans son van ~
JaysonMaëlanCreed OonaghAdamAlaska
Back to school | Maëlan 8ygi

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MessageSujet: Back to school | Maëlan Back to school | Maëlan EmptyLun 26 Fév - 21:22#


Back to school

Lycée Monterey, février 2013 ft. @Maëlan Rivers
Est-ce que le monde s'est ligué contre elle ? C'est un peu l'impression qu'elle. Pas seulement parce qu'à 18 ans, c'est ce que tout le monde se dit. Non, littéralement, pour elle cette expression devient réalité. L'enfer ne s'arrête jamais. Chez elle, elle ne peut pas être tranquille. Au lycée non plus. Alors elle s'échappe dans un monde virtuel, dans des rencontres floues où elle extirpe tant bien que mal l'argent dont elle a besoin mais là aussi, pas moyen de souffler. Il ne semble jamais y avoir d'accalmie pour elle. Jusqu'à quelques semaines en arrière, elle pouvait encore se cacher derrière l'anonymat d'une vie de lycéenne lambda. Avec la petite réputation d'être celle à qui on achète de l'herbe mais ça, ça ne fait de mal à personne, pas vrai ? Des rapports cordiaux avec les autres. Quelques blagues, des sourires parfois. Des bandes d'amis qu'elle vient squatter par-ci par-là, sans jamais vraiment trouver d'appartenance. Se faire jeter gratuitement, elle connaît.

Mais là, c'est devenu ingérable. Elle ne sait pas qui, elle ne sait pas comment, mais on a trouvé sa photo de profil sur le site qu'elle utilise pour son business. Pour son "à côté". Avec le pseudonyme "TV Doll" qui a été tagué sur les portes des toilettes des hommes, avec le numéro à appeler pour la contacter. Un scandale. Elle a été mortifiée les premiers jours, elle a même balancé son téléphone et effacé sa page sur le site en question pour tenter de ne pas être démasquée par le directeur. Car Teresa ne veut pas risquer l'expulsion, pas faire de vague, jamais attirer l'attention sur elle. Elle a déjà tant de choses à gérer ! Elle a fait tout ce qu'il fallait et depuis, elle attend que la tempête passe. Sauf que les jours s'enchaînent et le harcèlement ne s'arrête jamais. On pique ses affaires, on vandalise son casier, on découpe ses affaires de sport, son uniforme. Elle endure les moqueries, tente de faire profil bas et ne s'approche plus de personne. Pour gérer l'impensable, elle trouve des planques. Quand c'est pas des vestiaires ou un placard, c'est une classe qui est restée vide. Elle doit faire assez pitié à deux ou trois surveillants qui la laissent tranquille. Ils tentent de lui parler mais elle les envoie balader de son mieux, prisonnière de sa chère solitude qui n'a jamais été si difficile à porter.

Inspirer la pitié, c'est un genre de sacrilège pour les Vidal. Jamais elle n'en parlerait à sa mère. Elle est bien trop occupée à se saouler pour remettre les pieds sur terre et prendre conscience de ses responsabilités maternelles. Elle n'a jamais compté là-dessus. Alors pourquoi tout devient si difficile ? Elle agit comme d'habitude, mais on ne veut pas la laisser tranquille ! Elle s'est réfugiée à l'infirmerie scolaire ce matin en découvrant l'état de ses affaires de sport. Elle a prétendu être malade. Y'a toujours moyen de fuir, mais jusqu'à quand ? Sur le temps de midi, elle attend le plus longtemps possible pour ne croiser personne et trouver un distributeur pour s'acheter un sandwich. Mais le destin est contre elle. Elle va les croiser eux. La pire bande de l'établissement qui la guette. Ils doivent faire des rondes dans les couloirs, c'est pas possible ! Toujours les mêmes sujets. Des propos abjectes. Savoir si elle est disposée à leur offrir des faveurs sexuelles. Ou bien ils menacent de la retrouver en dehors de l'établissement pour la violer. Des propos qui lui donnent la nausée. Auxquelles elle ne trouve même plus la force de répondre.

Deux se sont approchés d'elle pour lui arracher son sandwich des mains. Elle les regarde faire, dégoûtée, quand le plus balaise est en train de l'ouvrir, de le lécher puis de le foutre dans la poubelle la plus proche. Proposant qu'elle lui fasse une gâterie à la place pour se nourrir. Tessa détourne le regard, cherche à se dégager. Il faudrait qu'elle crie pour appeler de l'aide ? Elle ne veut pas leur donner ce plaisir… Mais tout commence à tourner autour d'elle, les rires montent en échos, tout devient flou, l'angoisse et la faim mêlés commençant à la rendre faible, vulnérable. Elle baisse les yeux, on lui demande si elle pleure. Là non plus, elle ne leur fera pas ce plaisir. TV Doll n'est qu'une poupée vide à qui on peut faire ce qu'on veut de toute façon non ? Ce surnom dont elle était si fière, elle veut le changer maintenant. C'était son affaire, sa liberté, ils salissent tout de leurs mots, de leur immaturité dégradante, humiliante à son égard et quand on s'approche d'elle pour toucher sa poitrine à travers les vêtements, elle tente d'esquisser un coup de genoux bien placé mais il s'est dégagé avant… Merde ! Elle relève les yeux, serre les dents, au bord des larmes. Ils ne peuvent pas gagner. Elle ne sait pas comment : mais il faut absolument qu'elle sorte de là.
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Maëlan Rivers

Maëlan Rivers
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28 années qu'ils foulent cette terre en essayant tant bien que mal d'éviter les incompétent et ceux qui lui font perdre son temps.
Le vent souffle et voilà qu'il change déjà de fleurs. Célibataire et pas du genre à s'enfermer dans une relation, de marbre lorsqu'on lui parle d'amour. Pourtant, il n'est pas si imperturbable lorsque ses tâches de rousseurs sont dans les parages et il déteste ça.
Légalement, il est directeur adjoint du Wolf Golden mais sans une part de frisson, il ne serait pas resté. Dans l'ombre, il se charge des finances et des impayés des divers trafics de sa soeur adorée
Il a posé ses valises dans le centre en rentrant de Los Angeles. Un pauvre appart' où il ne passe pas beaucoup de temps, mais il fait le job.
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✟ Un fin observateur remarquera facilement que lorsque quelque chose ne lui plaît pas, il se pince légèrement le coin de la lèvre.
✟ Il y a des années qu'il a commencé, aujourd'hui, il ne se voit pas arrêter, la cigarette est une belle et douce affection.

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MessageSujet: Re: Back to school | Maëlan Back to school | Maëlan EmptyMar 27 Fév - 22:26#



Back to school

février 2013, lycée de monterey

Levé du pied gauche, l’humeur massacrante pour toute compagnie, tu te traînes littéralement dans ce lycée. D’habitude, y’a pas de problème pour y aller. C’est drôle. Aujourd’hui devrait l’être aussi. Comme les semaines précédentes d’ailleurs. Pourtant, ça fait un moment que tu te fais chier. L’ambiance n’est plus la même. Elle est sombre. Pas que ça te dérange en général. Non pas toi. Mais là, ça en vient même à te dégoûter, toi. On dirait que le vice à imprégner les murs. Tu ne fais qu’être témoin de connerie qui n’avait pas lieu avant. Tu le sais parce qu’en général, c’est toi qui les fait ces conneries. Toujours avec une bonne raison. Mais là, c’est pas toi. C’est pas un de tes potes non plus.
Tu n’aimes pas ça. Tu as l’impression qu’on te vole un peu ta place. Qu’une bande d’ahuri stupide pensent être à la hauteur de ce que tu es. Qu’il puisse faire leur mauvais coup comme si de rien était. Comme toi, tu fais. C’est complètement risible. Ils sont amateurs. Telle débutant que s’en ai presque tordant. Il laisse des preuves de leur passage. Leur discrétion n’a d’écho que leurs rires foutrement stupides. Les gens ont une manière de se croire tout permis et de prendre la place des autres. Une place qu’ils ne seront jamais capable d’assumer clairement. Leur esprit est encore à façonner quand le tien est très conscient de chacun de ses actes. Méticuleux. Discret. Et silencieux, qui est tout de même le B.A-ba. Des pâles copies. Qui vont vraiment très mal vivre leur moment.

Il faut qu’il comprenne que dans ce lycée, peu importe la génération, c’est les Rivers et les leurs qui auront le pouvoir. Voilà, la peur que tu essaies d’insinuer au commun des mortels. Tu le fais en partie pour toi. Quand ton regard fait flipper, les filles se précipitent et les cons s’écartent. Évite les problèmes et t’évites surtout de perdre ton temps.
Tout ça, tu ne le fais pas que pour toi. Il n’y a pas que toi dans ce monde, tu le sais. Non, il y a les bébés Rivers en venir. Ta petite sœur, Blake, elle va arriver là l’année prochaine et Corban pas loin derrière. Il faut que le murmure du nom “Rivers” inspire le frisson. Il faut que ce dernier soit assis comme le nom de l’intouchable. De celui qu’il ne faut pas provoquer. Qu’il ne faut pas murmurer. C’est ce que tu imposes depuis des années. Pas besoin de connecter vingt cinq neurones ou d’être un génie pour savoir que le lycée, c’est méchant. Les gamins, les choses qui s’y font sont aussi tordus que les gens qui s’y découvrent. Et ta famille ne sera pas victime de ces excentricités en pleine découverte. Les erreurs, elles ne se feront pas au dépend des Rivers. Ca tu le promet et tu t’en assureras. Pour que, eux, ils soient sains et saufs.
Tu n’es pas l’exemple, tu es le garde du corps. L’exemple a le rôle utopique de la perfection, toi tu es un humain comme les autres. Un lycéen qui n’en a cure que de finir chez le proviseur pour un nez cassé. Tu te fiches pas mal de la gueule de ton dossier. L’argent, tu peux t’en faire s’il en faut pour aller plus loin dans les études. Tu ne sais même pas si tu veux poursuivre sur cette voie. Tu vois au plus important. Préserver ta famille. Là est ton point et ils auront toujours besoin d’un mec pour assurer leurs arrières ou pour prendre la bagarre par l’avant. Une famille qui trempe dans l’illégalité, ça forge rapidement un esprit et des poings à frapper.

Une fille te fait un clin d'œil. Il veut dire beaucoup mais tu ne cherches pas à sauter une meuf pendant ta pause dej’ alors tu l’ignores. Pas un mot, pas le temps. Tu passes ton chemin. Le message est tout aussi clair. Distraitement, tu écoutes tes potes te parler avant de t’écarter pour les prévenir que tu pars chercher un truc à manger. En vrai, tu te contentes d’un simple J’reviens, les syllabes mangées pour économiser ta salive. On en est à ce stade, ouais.
La queue n’est pas très longue au stand pourtant elle te semble interminable. Y’a tout ces gens insignifiants et inutiles à la vie qui jacassent. Font beaucoup de bruit pour le peu d’intérêt qu’ils ont réellement. Tu n’écoutes même pas. Pourquoi faire ? Ce serait perdre son temps alors tu te réfugies dans tes pensées. Réfléchis à c’que tu vas faire ce soir. Une soirée au cimetière est organisée. Y aller ou rester avec Blake ? Ca dépendra des gars, en f-
TV Doll. Le simple mot, te fait tendre l’oreille. Bien sûr qu'elle est à la bouche de tout le monde. Après ce qui a éclaté, il n’y a pas besoin d’être une terreur du lycée pour savoir ce qui a été découvert. Elle ne pouvait pas se contenter de vendre de l’herbe, sérieux ? Déjà en fournissant tous ses potes, elle lui pourrissait assez l’air, cette meuf. Avec ses tâches de rousseurs assumées, là ! Elle ne peut pas les cacher comme tout le monde. En réalité, ce qui te fait vraiment écouter et te concentrer sur la conversation, c’est c’bouffon qui gueule son coup du siècle à ses potes. La discrétion, tu disais ? Tu lèves les yeux, profondément énervé. C’est un mec comme ça qui essaie d’être ta pâle copie ? Non mais sérieux, qu’on te respecte un peu, quoi !

Tu ne voulais pas faire ça. Les affaires des autres ne sont pas les tiennes. En général, tu t’en mêles pas mais là, c’est fatigant. Puis tu as une réputation à rétablir. Voilà pourquoi tu les suis de loin. Voilà pourquoi tu n’es pas loin lorsqu’il coince Teresa dans un coin. Tu t’adosses à un mur pas trop loin. Ne regarde même pas la scène, tu écoutes simplement. Précautionneusement. Tu te fies aux voies et aux respirations saccadées. Lorsqu’un bruissement de fringues se fait entendre, tu décides de tourner la tête. Elle n’a peut-être pas-... Le coup est dévié, le mec l’esquive pourtant son bras s’approche toujours dangereusement de la poitrine de la brune.
Tu bouges enfin, décidant qu’ils ont assez joué. Parce que oui, tu as pris le temps de les laisser s’amuser pour les faire redescendre d’autant plus vite. Plus brusquement. Qu’il se reste à leur place. Tu attrapes avec force le poignet du sale type avant qu’il ne touche la fille. Tes potes seraient heureux de savoir que tu sauves le cul de leur dealeuse pref, toi, tu le fais avec un tout autre but. Pour ta réputation. Cette part de vraie réussit à convaincre qu’il n’existe qu’elle.

- Les gars, sérieux… Y’en a des milles fois plus bonnes dans ce bahut que vous n’aurez même pas à forcer.

Ta voix grave est enrouée, on dirait que tu viens de te lever. Pourtant tu fais très attention à ton effet, à la laisser vibrer dans l’air. Qu’elle imprègne leurs oreilles de demeuré. Si elle pouvait s’ancrer dans leur cerveau, ce serait bien aussi. Mais tu sais que pour des gens de leur acabit, c’est trop demander.
Tu renvoies le bras avec force vers son propriétaire. Comme une chiffe-molle, il fait quelques pas en arrière. Ton visage si inexpressif affiche son premier sourire arrogant face à cet aveu de faiblesse. Pas capable de tenir droit. Un poing et c’est le KO.

- Barrez-vous.

Tu n’as pas besoin de froncer les sourcils ou de forcer sur ta voix pour avoir l’air menaçant. Ta carrure parle d’elle-même et tes tatouages apparents aussi. De toute façon, tu ne te répèteras pas.
Tu ne te répètes jamais
 

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Maëlan 'Maël' Rivers
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MessageSujet: Re: Back to school | Maëlan Back to school | Maëlan EmptyMer 28 Fév - 11:42#


Back to school

Lycée Monterey, février 2013 ft. @Maëlan Rivers
Être en position de faiblesse, c'est un genre d'habitude qu'elle a toujours eu. Repousser ses limites, vivre sous l'humiliation, la peur d'être battu ou pire, d'aller se coucher sans rien manger. La terreur d'habitude c'est à la maison et elle peut être tranquille dans sa scolarité. Là, l'horreur règne partout et quand on vient la plaquer contre ce mur, la pousser encore, faire d'elle une chose accessible, un simple chiffon à détériorer avant de le jeter à la poubelle, Tessa sent des larmes se former au coin de ses yeux. Pour une fois, elle a vraiment peur. Mais c'est aussi une manière de lui rappeler qu'elle est vivante. Des années qu'elle n'a pas ressenti cela, toujours occupé à survivre, rassembler de l'argent, s'échapper des situations délicates. Jusqu'à eux. Elle ferme les yeux, espérant que ça passera, mais il y a du passage dans ce hall. TV Doll ne veut pas se rabaisser à demander de l'aide, sinon l'administration va encore avoir des soupçons la concernant et elle n'a pas besoin de ça. L'oublier : c'est trop difficile ? Elle veut croire qu'après ça ce sera bon. Alors elle se résout à son sort… mais c'était sans compter sur une apparition tatouée.

Rivers. Bien sûr qu'elle le connaît. Un mec tatoué à son âge, ça ne passe pas inaperçu. Mais pour qui il se prend à s'inviter ? A arrêter le geste de l'agresseur ? A bouleverser l'ordre établi de la proie et des méprisables chasseurs de cour de récré ? Elle réalise que la main ne l'a pas touché. Il est intervenu avant, elle rouvre les yeux, le souffle coupé. Mais sous les tâches de rousseur et les boucles brunes, le regard noir vient soudainement scintillé d'une colère sourde. Car monsieur populaire a pris la parole, non pas pour leur demander d'arrêter, mais simplement d'aller voir ailleurs. Teresa baisse la tête, ne regarde pas les assaillants partir, ferme les points et ravale ses larmes, signe de faiblesse qu'elle déteste tant. Alors voilà ? C'est comme ça que l'histoire se déroulera ? Une princesse prostituée en danger et son chevalier servant tatoué pour venir la sauver ? Même pas en rêve !

Elle se décolle enfin du mur, n'accorde même pas un regard à celui qui vient d'intervenir en sa faveur ? Vraiment ? Rivers ne se mêle que de ses affaires. Elle a simplement dû être sur le chemin par inadvertance. Et comme le reste des choses sur son chemin, elle sait bien qu'elle n'a pas la moindre importance. Mais la rage demeure. Elle aurait voulu s'en sortir seule. Sans lui. Comme toujours. Alors après être passé devant lui en silence, elle se retourne vers lui, les lèvres pincées mais tremblantes sous la frustration qui l'étouffe. « Achète-moi de la bouffe. » Pas un s'il te plaît. Pas un merci. Que dalle.

Elle revient se planter devant lui et son blouson de cuir, relevant ses yeux noirs, plein de fureur. « J'ai pas pu manger à cause de ça. T'as voulu t'en mêler Rivers. Alors donne-moi un truc à becqueter et on est quitte. » Le chevalier servant ne devrait pas s'offusquer pour si peu si ? Déjà une réponse de sa part, ce serait déjà grandiose. Mais elle est au fond du trou. Sa faim revient la hanter alors que les cours vont bientôt reprendre. Elle s'accroche à ce qu'elle peut. A sa haine, à son envie de vivre. Se fichant pertinemment des regards qui glissent sur eux alors qu'elle est si proche de lui, droite comme un "i" et prête à le défier alors que bon… elle était pas censée le remercier à la base ? Les princesses de nos jours ont perdu toutes les bonnes manières on dirait.
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Le vent souffle et voilà qu'il change déjà de fleurs. Célibataire et pas du genre à s'enfermer dans une relation, de marbre lorsqu'on lui parle d'amour. Pourtant, il n'est pas si imperturbable lorsque ses tâches de rousseurs sont dans les parages et il déteste ça.
Légalement, il est directeur adjoint du Wolf Golden mais sans une part de frisson, il ne serait pas resté. Dans l'ombre, il se charge des finances et des impayés des divers trafics de sa soeur adorée
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MessageSujet: Re: Back to school | Maëlan Back to school | Maëlan EmptyMar 5 Mar - 19:31#



Back to school

février 2013, lycée de monterey

Tu le savias déjà mais tu es quand même dessus. Chiffe-molle qu’est ce mec, il ne se fait pas prier pour repartir. Sans un mot. Sans te contredire. La queue entre les jambes. Voilà, ce que cela donne lorsqu’un chien rencontre un loup. C’en est lassant à force. Les gens sont barbants, n’assument pas jusqu’au bout et voilà qu’on te promettait un peu de piment pour rien du tout, au final. Il y a de quoi être déçu.
Tu n’attends pas grand-chose de la part de Teresa non plus. Clair dans tes mots, elle a bien dû comprendre que tu ne faisais clairement pas ça pour ses beaux yeux. Ou ses putain de tâches de rousseurs. Te voilà donc prêt à faire demi-tour. Reprendre ta route et tes affaires, celles qui ne consistent pas à venir faire peur à des minots pour remettre les pendules à l’heure de qui traumatise qui ici. Le plan est simple, continuer sa route vers le stand de sandwich pour aller acheter la bouffe que tu n’as pas prise tout à l’heure. Tu ne sais donc pas vraiment pourquoi tu jettes un regard derrière toi pour voir si elle va bien.

Rouge de honte ou de colère, tu n’en sais rien. Et en réalité, tu ne lui demanderas pas si elle va bien parce que tu n’en as rien à faire. Elle s’est mise là-dedans toute seule comme une grande et sa santé, tu veux n’en avoir rien à faire.
Pourtant sa voix t’arrête alors que tu te mets en marche pour rejoindre le food truck. Sérieux, elle t’arrête ? Clairement parce que tu es choqué. Sur le cul. Tu ne t’attendais pas à une standing ovation de sa part. Pas non plus un merci. Mais encore moins un ordre. A-t-elle conscience du service que tu viens de lui rendre ? Est-elle consciente qu’ordonner n’est pas remercier ? T’façon, cette meuf, tu n’as jamais pu te la sentir et voilà qu’elle en rajoute. Le culot est clairement son premier défaut.
Son sandwich, c’est clairement le cadet de tes soucis. Tu sais qu’elle s’en rend bien compte. Tout le monde sait que le seul souci de Maëlan, ici, c’est lui-même. Le temps que ta petite sœur ne sera pas dans les parages du lycée, ce sera toujours toi avant qui que ce soit. Les Rivers avant. Alors pourquoi demande-t-elle ? Elle connaît ton fonctionnement, qu’est-ce qu’elle espère ? Tu ne lui as jamais caché que tu ne l’appréciais pas, que les gamines comme elles ont beau faire tous les efforts qu’elles veulent. Se rendre aussi intéressantes qu’elles le veulent. Dealer. Se prostituer. Elles ne feront jamais partie de ton monde. Teresa n’échappe pas à cette règle.
La pauvreté fait faire des choses désespérées et c’est pour ça qu’elle commence à côtoyer le même monde que toi. La pauvreté fait faire de ces choses… Elle est là parce qu’elle n’a pas le choix. Toi, parce que tu aimes ça. Parce que le frisson du danger t’enivre. La voilà, cette différence qui fait qu’elle n’aura jamais sa place auprès de ton monde. Auprès de tes potes. Elle n’est que l’outil. Et l’outil n’ordonne pas.

Tu passes alors ton chemin. Continues d’avancer droit devant toi, te fichant parfaitement de son ordre. Parce que personne ne t’en donne. Pourtant, en marchant, tu ressens une gêne en toi. Comme si tu avais un cœur en stock. Finalement, tu te retournes pour croiser son regard marron et ses stupides tâches de rousseur. Elle n’a pas bouger. Qu’elle est chiante, putain

- Bon, tu te bouges ?

Et voilà que par pure pitié, tu t'accroches le boulet qu’elle est à la cheville. Tu comprends maintenant pourquoi les psychopathes se détachent de tout ce qui se relie au pathos. Ce n’est que plus contraignant.
 

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Teresa Vidal

Teresa Vidal
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MessageSujet: Re: Back to school | Maëlan Back to school | Maëlan EmptyVen 8 Mar - 12:15#


Back to school

Lycée Monterey, février 2013 ft. @Maëlan Rivers
Triste spectacle que voilà. Une adolescente martyrisée qui doit prendre son mal en patience. Quelqu'un venu l'aider mais il n'y a que du mépris à lire sur ce visage de lycéen tatoué, autoritaire auquel Teresa refuse de prêter allégeance. Oui il a fait partir le groupe d'enflure qui était prête à la menacer, encore une fois. Mais elle ne lui doit rien. Elle se dresse fièrement devant lui, ses yeux noirs lançant des éclairs dans ce brouillard de boucles et de tâches de rousseurs. Elle réclame à manger. Elle réclame un peu de dignité. Et qu'aura-t-elle ? Rivers qui pose un regard sur elle quelques secondes, qui passe à côté… et qui se retourne sur elle. Pas d'insulte. Pas de silence absolu emprunt de dédain comme elle s'y était résolument attendue. Non. Ce qui sort de la bouche de Rivers ressemble à une invitation à le suivre.

Tessa est tellement habituée à être rejetée, à se battre, à entrer dans le conflit au moindre échange social, qu'elle reste figée une seconde de plus. Ses paupières battant précipitamment dans le vide. Ben merde alors. Elle ne se fera pas prier et marche à sa suite, les yeux baissés, contenant encore à grand peine ce qui la traverse. Peur, colère. Ressentiment. Mais le plus important et celui qui la fait avancer avec Rivers vers le distributeur de sandwich : la faim. Elle ne peut pas s'arrêter de trembler. Elle se sent ridicule, reste bien derrière lui pour ne pas qu'il le remarque. Va-t-il faire ce qu'elle a demandé ? C'est peut-être pire qu'il ait accepté. Non, après tout, il n'a rien dit. L'esprit de Teresa part dans tous les sens et elle finit par le fixer, de ses yeux noirs plein de rage, essayant de percevoir ses intentions derrière le masque d'apathie. Chose difficile. Sans un mot, elle désigne le dernier sandwich au poulet. Le culot a payé alors autant y aller jusqu'au bout. Elle est suspendue à son geste, mais n'ose rien ajouter, de peur que cet élan de solidarité à son égard s'évapore aussitôt.

Mais le miracle se réalise et voilà qu'elle a le sandwich dans les mains. Elle fixe le plastique une seconde, réalisant que c'est bien la réalité. Ce n'est pas un mot qu'elle aime prononcer, mais elle n'a plus de raison de lui tenir tête, sa préoccupation principale étant apaisée. Avec hargne, elle balance simplement. « Merci. » Avant de lui tourner le dos et de partir à l'opposé pour le manger à l'abri des regards et être enfin un peu tranquille. Difficile de savoir ce qu'elle ressent. Elle n'aime pas s'abaisser à quémander. Ce sandwich n'a pas le goût de victoire qu'elle espérait. La colère muette reste au creux de son ventre dès qu'elle repense à lui. A ceux qui s'en sont pris à elle. Mais heureusement, elle n'a pas eu à le recroiser avant un bon moment.

Cimetière, avril 2013 Deux mois plus tard

Le printemps bat son plein et la situation de Teresa Vidal s'est grandement améliorée. Plus de soupçons de la part de l'administration du lycée, le harcèlement est redevenu gérable depuis qu'elle a réussi à s'intégrer… dans une bande ? Difficile à décrire pour l'être antisocial qu'elle a toujours été mais ses acheteurs se sont pris d'affection pour elle après cette histoire avec Rivers. Une phrase après l'autre, les plus avenants se sont mis à passer leur pause déjeuner avec elle et ça a éloigné les vautours qui cherchaient encore à s'en prendre au plus démuni. Il a suffi qu'elle reste elle-même. Qu'elle réponde de temps en temps à une question un peu osée à propos de l'origine de l'herbe et si elle continuait de se prostituer. Tessa n'aime pas parler d'elle mais c'est le prix à payer pour rester digne d'intérêt et après quelques semaines de ce manège, voilà qu'elle est invitée à la fête de ce soir : au cimetière proche du lycée. Endroit peu conventionnel pour une fête mais puisque c'est elle qui ramène le produit le plus récréatif du jour, bien sûr qu'elle peut venir et rester autant qu'elle le souhaitera.

Elle a beaucoup hésité, mais la voilà finalement qui se pointe. Après son dernier client du soir. Un vieux qui est pas trop chiant, qui loue même une chambre d'hôtel pour qu'ils soient tranquilles. Après son affaire, elle a sorti une robe noire qu'elle a pu s'acheter dans le dos de sa mère, espérant faire de son mieux pour ne pas trop détonner avec la joyeuse assemblée. Elle rejoint la jolie blonde qui lui parle le plus souvent et qui a vraiment l'air de se soucier d'elle. Sauf qu'à peine installée sur le mur de pierre qui longe le cimetière, qu'elle surprend un regard familier duquel elle se détourne rapidement, prise d'un long frisson. Son amie lui demande si ça va. « Oui, oui. » Ce n'est que Rivers. Elle ne s'était pas attendue à le croiser, c'est tout. Éclairée par un feu de camp, elle est en train de rouler une cigarette distraitement, espérant ne pas avoir affaire avec elle. Ils sont quittes non ? Pas besoin d'en rajouter.
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28 années qu'ils foulent cette terre en essayant tant bien que mal d'éviter les incompétent et ceux qui lui font perdre son temps.
Le vent souffle et voilà qu'il change déjà de fleurs. Célibataire et pas du genre à s'enfermer dans une relation, de marbre lorsqu'on lui parle d'amour. Pourtant, il n'est pas si imperturbable lorsque ses tâches de rousseurs sont dans les parages et il déteste ça.
Légalement, il est directeur adjoint du Wolf Golden mais sans une part de frisson, il ne serait pas resté. Dans l'ombre, il se charge des finances et des impayés des divers trafics de sa soeur adorée
Il a posé ses valises dans le centre en rentrant de Los Angeles. Un pauvre appart' où il ne passe pas beaucoup de temps, mais il fait le job.
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✟ Un fin observateur remarquera facilement que lorsque quelque chose ne lui plaît pas, il se pince légèrement le coin de la lèvre.
✟ Il y a des années qu'il a commencé, aujourd'hui, il ne se voit pas arrêter, la cigarette est une belle et douce affection.

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MessageSujet: Re: Back to school | Maëlan Back to school | Maëlan EmptyDim 17 Mar - 10:47#



Back to school

février 2013, lycée de monterey

Elle prend un certain temps à te suivre mais elle finit par le faire. Tu ne te retournes pas pour t’en assurer, tu la sens fouler le sol juste derrière toi. C’est mieux qu’elle reste derrière. T’en veux pas forcément à tes côtés. Pas une fauteuse de troubles comme elle. Puis à côté de toi, ça voudrait dire que vous devriez vous faire la causette. Il n’y a pas pire perte de temps pour toi alors le déroulement actuel est parfait.
En arrivant devant les sandwichs, elle montre du doigt celui qu’elle veut. Si elle parle, tu ne l’écoutes pas. Tu récupères ton sandwich au chorizo, un truc bien piquant, et lui passe le sien. Tu n’as même pas fait gaffe à quel goût elle l'avait pris. Ça ne t’intéresse pas. Elle ne t’intéresse pas et tu espères justement qu’en lui donnant ce qu’elle cherche, elle te lâche les basques. Une bonne fois pour toute.

Tu n’attends rien d'autre d’elle à part qu’elle parte. Incognito comme elle le fait toujours. Tu sais d’avance qu’elle va partir se cacher dans un trou comme la souris sans fierté qu’elle est. Après tout, elle n’a rien. Elle n’est rien. Tu vises juste alors qu’elle s’éloigne pour aller manger dans l’ombre des gens. Pitoyable. Mais au moins, elle te fout la paix alors tu ne vas pas la retenir ou lui faire une remarque.
Ce que tu n’avais pas prévu d’entendre par contre, c’est ce simple et petit “merci” qui sort du fond de sa gorge. Etrangement, il ne manque pas de sincérité. Elle le dit sûrement pour se montrer polie mais toi, tu en restes sur le cul. Tu lui sauves la mise et elle ne daigne pas te remercier, par contre pour un pauvre sandwich, oui ? Est-ce vraiment étonnant, elle doit avoir pris l’habitude de dire merci dès qu’on débourse quelques centimes pour son cul. Pour sa personne en général. Un léger rictus se dessine sur tes lèvres alors que tu lèves les yeux au ciel face à ce spécimen que tu ne comprends pas très bien.

Puis tu passes ton chemin, tes potes t’attendent. Tu ne devais pas partir longtemps et voilà que maintenant, tu dois trouver une excuse pour le temps que cela t’a pris. Tu pourrais tout révéler mais tu ne vas pas le faire. Tu apprécies la discrétion et tu es presque sûr qu'elle aussi -sinon elle ne serait pas partie se cacher-.
Remettons les choses en place : tu le fais pour toi, pour ne pas avoir à déblatérer cette histoire aussi pathétique. Pas pour elle, hein.

avril 2013, cimetière

Le lycée, c’est amusant avec les gars mais le mieux, ce sont ces soirées que vous vous organisez en petit comité. Dans le cimetière. Après une course de voiture. Toujours dans des endroits glauques. Des endroits où on n'oserait pas venir chercher une bande de lycéens. Un endroit qui fait monter le frisson. Ce soir, c’est au cimetière que tu dois rejoindre tes potes. C’est donc là que tu gares ta bécane. Tu ne la sangles pas, ici personne n’osera te la voler ou ne serait-ce que la regarder. Tu poses aussi ton casque dessus lorsque tu finis par l’enlever et tu fourres tes gants à l’intérieur pour être sûr de ne pas les perdre.
Beaucoup de bruit émane du lieu et cela te fait déjà tiquer. Tu croyais à une petite soirée entre potes et d’autres chanceux mais lorsque tu mets un pied dans le cimetière, tu comprends bien vite que tu n’avais pas les mêmes envies que tes potes. Trop de gens sont là et voilà que la soirée s’annonce déjà rasoir. Malgré le monde, tu ne perds pas de temps à te faire une place dans la foule. Il faut dire que lorsqu’elle te fait une place d’elle-même le chemin est bien plus simple. Oui, on te réserve un luxe. Un luxe que tu as mis du temps à mettre en place, tu n’as cessé d’y travailler ces derniers mois encore. Entre ça et d’autre chose. Il faut dire que les menaces que tu as dû proférer à certains d’entre eux s’il utilisait les rumeurs sur Teresa contre elle, t’as vraiment passé pour le méchant. Toi, tu ne voulais juste plus perdre ton temps comme la dernière fois mais tu as gagné le respect de la peur. Une pierre deux coups, parfait.

Tu t’approches de tes potes pour les saluer. Tu laisses échapper une petite remarque sur le monde. Rappelant que tu voulais un truc tranquille. Tu écopes d’une tape dans le dos et d’un “Détends-toi” qui te tend bien plus qu’autre chose. Tu mords ta lèvre pour ne pas céder à la colère. Tu adores ce mec mais tu hais profondément l’attitude bourré qu’il a de te traiter comme un gamin coincé. Surtout qu’ici, c’est toi qui trempe pas mal dans le milieu malsain. L’ambiance se tend, ton énergie la tend et un autre de tes amis viens la détendre en te disant de ne pas faire gaffe. Semble-t-il que la fauteuse de trouble a encore frappé. Elle doit être dans le coin à faire fumer qui veut. C’est peut-être pour ça que y’a autant de monde, si elle distribue.
Tu te dégages doucement de l’emprise de ton pote qui avait posé son bras sur ton épaule et énonce que toi-même, tu as besoin d’air. De fumer, tiens. Clairement pas, tu va trouver l’autre brune avec ses tâches de rousseur et lui dire de remballer son pactole de fortune et d’aller se faire de la thune ailleurs. Si elle veut emmener du monde avec elle, ce serait avec plaisir.

Tu ne perds pas de temps à la voir. Assise sur le rebord du mur. T’façon, pour trouver cette meuf, faut toujours regarder dans l’ombre. Ce n’est pas au centre du cimetière, près des basses, en train de se déhancher qu’on la trouverait. Tu captes son regard et bien qu’elle détourne les yeux rapidement, tu t’approches d’un pas certain. Plus tu t’avances, plus tu vois qu’elle roule un truc dans ses mains. Lorsque tu te pointes face à elle, elle a déjà humidifié le papier de la feuille pour refermer le joint que tu saisis directement.
Tu t'attendais à de l’herbe. Mais ce n’est pas un joint. Tu le comprends très vite à la taille de la cigarette et finalement, tu ne te fais pas prier. Maintenant qu'elle est dans tes mains, tu la passes entre tes lèvres et l’allume. Fumer, c’est bien aussi pour se détendre. Tu profites de tes premières taffes en la fixant. Sans dire un mot. Tu fais durer le suspens en quelque sorte, chose que la blonde à son côté n’apprécie pas trop. Elle ne fait que gigoter. Elle te saoule déjà. Incapable de garder contenance, qu’elle soit mal à l’aise ou intimider, ce n’est pas ton problème. Tu lui envoie un regard noir, espérant que sa fierté se réveillera et qu’elle montrera un peu plus de force.
Tu te détournes rapidement, revient à l’objet principal de ta venue.

- Qu’est-ce que tu fous-là ?

Tu ne passes jamais par quatre chemins et tu aimerais bien savoir qui l’a mis au courant que ce genre de soirée existait. Si ce n’est pas un de tes potes, tu seras en droit de la virer et ça, ça te fait déjà méchamment sourire. Si c’est un de tes potes, t’es baisé. On ne touche pas aux invités des autres. Mais ça ne devrait pas être le cas, hein ?
 

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♡ Une attirance qui la suit depuis le lycée pour un bad boy nommé Maëlan
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MessageSujet: Re: Back to school | Maëlan Back to school | Maëlan EmptyMar 19 Mar - 15:57#


Back to school

Cimetière, avril 2013ft. @Maëlan Rivers
Ce n'est pas étonnant de croiser Rivers dans ce genre d'événements. Elle aurait dû s'en douter. C'est juste qu'ils ne se sont pas recroisés depuis cette fameuse histoire de sandwich dont Teresa ne veut plus jamais entendre parler. Et ça lui allait très bien qu'ils fassent comme s'il ne s'était rien passé. Sauf qu'en croisant son regard, voilà qu'elle le sent marcher d'un coup dans sa direction, avec une détermination qui vient lui brûler les oreilles. Mais il ne peut pas se mêler de ses oignons lui ? Il se plante devant elle et vient même lui prendre la cigarette qu'elle était en train de rouler des mains dans la plus pure impolitesse. Pourquoi elle ne réagit pas ? Pourquoi il la fixe droit dans les yeux, la défiant de faire quoi que ce soit contre lui ? Ce qu'elle peut détester ce genre de mec, qui se croit au-dessus de tout en toute circonstance. Elle le regarde même l'allumer et se mettre à fumer, restant sans voix.

Le regard noir se pose enfin sur sa comparse et Tessa se rappelle comment respirer en se redressant en arrière, baissant la tête sur ses mains vides. S' il ne voulait que ça, il aurait pu demander non ? Elle sort déjà une autre feuille pour recommencer, sans se soucier de lui. Cette fois, elle ne relèvera pas les yeux, sa vision de lui cacher derrière les nombreuses boucles brunes en désordre. Sa question est tellement brusque que la belle reste une seconde figée, serrant les dents. Pourquoi il est si agressif à son égard ? Il a rien d'autre à faire ? Tu désignes ta compagne qui lève la main pour faire un petit signe amical de salut. Teresa sait qu'elle aime bien ce mec. Elle lui parle souvent de lui mais elle lui a bien expliqué qu'il est du genre à en avoir rien à faire de personne de toute façon. « Joy m'a invitée. Et on peut me taxer des clopes gratos donc c'est profitable j'imagine ? » Elle tente de finir de rouler sa prochaine cigarette, sans succès. Ses mains refusent de lui répondre, cette présence est trop irritante. Elle ne veut surtout pas qu'il croit qu'il est désiré dans ce coin-là du cimetière. « Maintenant tu peux dégager ? Tu me fais de l'ombre et j'arrive plus à rouler mes clopes. »

Bien sûr qu'elle perçoit la mine déconfite de son amie, qui n'en revient pas qu'elle ose parler à Rivers de cette manière. Elle ne veut pas se montrer plus tendre avec lui parce qu'il lui a donné à manger une fois, en lui sauvant la mise face à des petits merdeux sans âme. Teresa n'est redevable envers personne. Elle a bien l'intention de rester dans son coin et c'est lui qui lui pompe l'air. Elle ne veut rien avoir affaire à lui et tant pis pour son admiratrice secrète assise à ses côtés qui lui met un coup de coude pour lui souffler d'être moins agressive avec lui. Elle hausse les épaules, peu réceptive. Si elle veut arranger un coup avec lui, elle se débrouillera sans elle. Comme il a pas encore bouger, enfin elle se décide à relever la tête pour regarder monsieur tatoué de partout et lui rendre son regard noir. Le cimetière est assez grand pour ces deux-là non ? Ou va-t-il falloir qu'il y en est un qui s'en aille pour que l'autre puisse respirer ?
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Le vent souffle et voilà qu'il change déjà de fleurs. Célibataire et pas du genre à s'enfermer dans une relation, de marbre lorsqu'on lui parle d'amour. Pourtant, il n'est pas si imperturbable lorsque ses tâches de rousseurs sont dans les parages et il déteste ça.
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MessageSujet: Re: Back to school | Maëlan Back to school | Maëlan EmptyMer 3 Avr - 20:29#



Back to school

avril 2013, cimetière

Tu te nourris d’une nouvelle bouffée de nicotine en attendant la réponse de la brune. Tu ne la fixes pas. Tu regardes au-dessus d’elle, en réalité. Pour voir plus loin. Pour éviter que ses tâches de rousseur te narguent. Tu expires quand elle pointe la meuf qui gigote à côté d’elle. Tu hausses un sourcil. Comme si cette meuf pouvait te dire quelque chose, quoi ! Sérieusement ? Ce n’est pas une question de mémoire mais bien une réelle question d’arrogance. Cette fille ne pouvant rien t’apporter, il ne sert à rien de la connaître ou de se souvenir d’elle. Que cela lui plaise ou non.
Teresa précise son prénom. Joy ? Première fois que tu entends ce nom. Inconnu au bataillon, cette fille. Pourtant tu tournes la tête vers elle. Tu l’as vite fait parcouru tout à l’heure. Elle ne t’a rien inspiré. Rien à part une grimace quand elle a commencé à bouger. Beaucoup de filles font ça en ta présence. Une chose très énervante que tu ne supportes plus. Après quelques secondes, tu détournes les yeux pour te planter dans ceux de son amie.

- Connaîs pas, dis-tu simplement en prenant une nouvelle taffe.

Tu annonces un fait de but en blanc alors même que la personne concernée peut très bien t'entendre. Qu'en as-tu à faire, de toute façon ? La réalité étant. Si cette meuf est vexée, c'est qu'elle n'a pas conscience de ce qu'elle : une fille tout à fait lambda qu'on ne remarque pas.

Comme ce n’est pas l’invité direct d’un de tes potes, tu peux aisément virer Teresa. Et tu t’apprêtes à le faire quand elle te coupe l’herbe sous le pied en te demandant de lui foutre la paix. De “dégager”, précisément. Une manière de faire que tu n’apprécies pas du tout. Pourtant, tu souris. Malicieusement. Une lueur nouvelle dans les yeux : celle qui annonce sans préambule que la personne va regretter.
Tu peux trouver une centaine de manière d’emmerder cette meuf, pourtant la phrase qui sort de ta bouche à ce moment… Disons que tu n’as pas réfléchi. Elle va la faire chier, tu le sais parfaitement. Mais elle a un goût étrange dans ta bouche. Un goût que tu n'apprécies pas.

- C’est surtout que je te trouble, tu peux le dire.

Elle semble honnête cette phrase. Factuelle. Après tout, tu ne loupes pas le mouvement de ses mains qui ne sont pas foutues de bloquer la feuille proche du filtre. Cela te fait doucement rire alors que tu prends une nouvelle taffe de la cigarette que tu lui as prise.
Aussi réaliste que soit cette phrase, elle te semble tout de même inconfortable. Te met et la met dans une position sur laquelle tu n’as pas envie d’épiloguer. Savoir que tu troubles une femme qui se prostitue, sincèrement, c’est pas non plus la grande célébration de l’année. Son cul appartient à n’importe qui pour quelques billets. Mais ça ne te concerne pas. Il n’y a donc pas de quoi être flatté mais tu mentirais en disant que tu n’aimes pas cette idée. L’idée de lui plaire. Après tout, elle est loin d’être dégueulasse non plus.
A elle, tu as retenu son prénom, te susurre une petite voix que tu ignores avec brio.
 

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MessageSujet: Re: Back to school | Maëlan Back to school | Maëlan EmptySam 6 Avr - 15:26#


Back to school

Cimetière, avril 2013ft. @Maëlan Rivers
Plus il reste planté devant elle, plus ça l'agace. Bien sûr, il dit ne pas connaître la fille à ses côtés. A quoi bon chercher à se justifier ? Ça sort du tac au tac, car le type lui tape vraiment sur les nerfs. « Ben voyons ! » Elle grommelle plus qu'elle ne réplique. Teresa tente tant bien que mal de faire sa propre cigarette, mais y'a rien à faire. Tant qu'il sera là, elle ne pourra pas. Elle remet la feuille remplie dans son paquet de tabac, histoire de pas en mettre par terre non plus, car le grand dadet n'a toujours pas bougé malgré ses protestations. Il soufflerait presque sa fumée au visage et elle lui rend ce regard noir et intense qu'il aime arborer. Un sourire ? Pourquoi il sourit ? Elle n'aime pas ce type. C'est si compliqué qu'il apprenne à la laisser tranquille ou elle doit lui montrer comment faire ?

La phrase qu'il sort vient lui faire entrouvrir la bouche sous la surprise. Mais quelle enfoiré ! La pire espèce que Tessa fuit le plus souvent. Sauf qu'elle a bien compris qu'avec cet animal, fuir et se taire ne suffisait pas. Alors elle va attaquer. Tout comme lui. Après tout, il ne fait que de la chercher, la brune ne fait que se défendre. « Bien sûr. Une pute est troublée par tous les propriétaires de queue qui lui passe devant : c'est bien connu. » Le ton est acide. Tout autant que l'expression qu'elle lui offre en se levant cette fois, réduisant encore cette distance entre eux. Alors que même debout, il fait bien deux têtes de plus qu'elle. « Alors ? Tu veux me la montrer Rivers ? Puisqu'en t'en es si fier. C'est ça un homme, un vrai hein ? Qui n'existe qu'en écrasant les autres. T'es con ou tu fais exprès de pas comprendre quand je te demande gentiment de dégager ? »

Elle parle avec tellement d'aplomb, qu'elle en est elle-même surprise. Son cœur bat si fort dans sa poitrine, est-ce qu'il va finir par l'entendre lui aussi ? Puis pour terminer sa réplique en beauté, elle lui prend la cigarette de la bouche pour venir la mettre entre ses lèvres. Le défiant du regard d'aller la lui reprendre. Teresa a pourtant tout à perdre. Elle vient tout juste de se faire accepter quelque part. Tout juste de se faire des connaissances qui la tolère, qui lui témoigne de la sympathie. Si elle se fait dégager ou qu'elle attire trop l'attention, on va à nouveau la laisser dans son coin. Là où elle a toujours été. Mais elle ne supporte pas ce petit air supérieur. Est-ce qu'elle se sent menacée ? Est-ce que son affirmation a touché juste ? Qu'importe. Tessa n'est pas le genre de fille qui peut se permettre d'être troublée. C'est un luxe auquel elle n'a tout simplement pas accès. Mais ça, Rivers est certainement trop buté pour le comprendre.
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Légalement, il est directeur adjoint du Wolf Golden mais sans une part de frisson, il ne serait pas resté. Dans l'ombre, il se charge des finances et des impayés des divers trafics de sa soeur adorée
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MessageSujet: Re: Back to school | Maëlan Back to school | Maëlan EmptyMar 16 Avr - 19:55#



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avril 2013, cimetière

Dès que tu es arrivé, tu t’es dit que tu allais te faire chier. Tu as aperçu toutes les voitures garées et tu as déchanté avant même de constater de tes propres yeux que le cimetière était réellement envahi. Si ce n’était pas tes potes et toi qui avaient organisé cette petite sauterie, tu aurais sûrement appelé les flics pour désemplir le lieu. Tu l’aurais fait en haussant les épaules. Comme un connard, oui. Mais comment t’en vouloir ? Tout le monde sait que tu ne partages ton temps qu’avec certains privilégiés. Ta réputation étant à garder, tu ne peux te permettre que les autres -aussi insignifiants soit-il- pense que tu pourrais être leur pote. Que tu pourrais t’adoucir. Et puis quoi, encore ?

Finalement, tu n’as rien fait de tout ça. Tu t’es dit que c’était sûrement les tiens qui avaient invité tous ces badauds et que tu ne pouvais te permettre d’être incohérents avec eux. Puis, -comme une cerise sur le gâteau- tu es tombé sur Tessa.
La ferme intention de la dégager, tu t’es avancé. Qu’elle soit là ou pas, tu t’en fous. En réalité, c’est bien le cadet de tes soucis. Elle t’énerve, tu as l’impression que ses tâches de rousseur te narguent en permanence, mais tu peux accepter de partager un peu de son temps. Ce n’est pas entièrement elle, le problème mais bien plus ce qu’elle représente ici. C’est elle qui fournit la plupart des types qui fument le joint. Et si elle dégage, ils dégageront sûrement aussi. Pourtant plus le temps avance et plus elle t’amuse ce soir. Sûrement parce qu’elle commence à monter sur ses grands chevaux.

Elle grommelle et, aussi apathique que tu es, tu hausses les épaules face à sa réflexion. Sa copine se fait discrète alors que visiblement l’ambiance s’électrise mais tu ne fais pas gaffe. Après tout, l’ambiance deviendra ce que tu décides d’en faire. C’est pas une gamine comme elle qui contrôle. Si elle est trop bête pour ne pas le savoir, elle va l’apprendre. Avec elle comme avec les autres, c’est toi qui mènes la danse. C’est une règle. Les Rivers écrasent, c’est ainsi.
A part cette mince réaction que tu donnes, tu ne fais pas plus cas de sa copine. Qu’est-ce que tu peux t’en taper le cul d’une femme aussi inutile qu’elle. Oh… Quoique… Si elle a un petit faible pour toi, elle peut toujours servir. Après tout, tu ne les as jamais aimées difficiles. Faire des efforts pour une partie de jambes en l’air ? Sérieux, pourquoi faire ? Tu n’aimes pas te compliquer la tâche pour rien. Surtout quand il y a bien des choses importantes qui demandent plus d’efforts. Finalement tu n’auras qu’à la sonder, cette… C’est quoi son prénom, déjà ? Peu importe. Elle te le dira bien si tu vas la voir pour discuter. Pour t’assurer qu’après t’avoir goûté, elle ne vienne pas en redemander comme un droguée à l’héroïne. En y pensant, tu la regardes une dernière fois pour voir le genre que ça peut être. Physiquement, elle est vraiment banale. Elle n’a pas de tâches de rousseur.
En dernier recours, finalement, pourquoi pas.

Une phrase te sort de tes pensées et te reconnecte au présent. Lorsque tu en saisis le sens, tu souris un peu plus. Qui l’a traitée de pute, ici ? Pas toi, c’est sûr. Ce qu’elle fait pour payer sa pauvre miche de pain, c’est le cadet de tes soucis. Mais elle, elle ramène visiblement tout à ça, ce qui étire un peu plus ton sourire moqueur. C’est qu’elle est risible.
Tu n’as pourtant pas le temps de renchérir. De lui montrer qu'elle se prend pour le centre du monde que Teresa est en face de toi. Et si, depuis ce petit muret, elle faisait presque ta taille, maintenant, tu dois baisser les yeux pour lui accorder une once d’attention. Le grand max que tu fournis pour un dialogue en général. Surtout quand ton interlocuteur -si il mérite ce titre-, commence à monter sur ses grands chevaux. Sa voix change même d’octave alors qu’elle semble s’énerver pour de bon. Tu l’écoutes aussi attentivement que ton manque d’attention te le permet. Puis finalement tu laisses échapper un bref son moqueur. Pas un rire, seulement un son. Il ne rit jamais pour le commun des mortels
Surtout pas ceux qui finissent par te voler ta cigarette, par excès d’hubris.

- Je ne t’ai pas traitée de pute, tu t’y renvoies toute seule.

Si tu étais un gosse, un petit rigolo, tu aurais tiré la langue. Pourtant ce n’est pas ce que tu fais. Tu énonces juste des faits avec un semblant de ton grave. Qu’elle comprenne bien que c’est elle qui se voit ainsi. Qu’il n’a pas insinué quelque chose comme ça. Qu’elle, et elle seule, la prit ainsi. Et ses états d’esprits et d’âme, t’as même pas envie de les écouter. Encore moins d’y être mêlé.
Pourtant maintenant qu’elle est en colère, ça pourrait être drôle de voir jusqu’où elle pourrait aller. Qu’est-ce qui la piquerait un peu plus. Tu y réfléchis un peu plus. Tu t’amuses. Avec tous ces moucherons humains partout, il n’y a pas plus divertissant que le spectacle qu’elle lui offre pour le moment. Et il adore en être le marionnettiste.

- Puis je l’ai déjà dit, je ne paye que pour de la qualité, tu ajoutes en espérant la ramener quelques mois plus tôt. Car oui, tu te souviens parfaitement du jour où tu lui as sauvé la mise. Ce serait bête qu’elle l’oublie, tiens.

Tu ignores sans gêne sa remarque sur le fait de dégager. Tu juges tout simplement qu’elle n’a pas de sens. Ici, c’est comme chez toi, tu déambules dans la pièce qui te semble. Pas contente ? Elle n’a qu’à partir. Sans parler de son “gentiment”, de ce que t'a enseigné ta mère, la première fois n’avait rien de gentil. Le vocabulaire n’était pas approprié. Mais tu ne te permettrais pas de la juger, après tout, elle a peut être été mal éduquée.
Si jusqu’à présent, tu n’as rien fait pour récupérer ta cigarette -volée et re-volée-, tu t’avances à présent. Te baisse à sa hauteur. Mais pas pour reprendre ta cigarette. Non, pas maintenant. Elle n’est pas encore à bout de nerfs.  Tu t’approches doucement de son oreille. Tu es bien concentrer sur ce que tu vas dire, sur la suite du spectacle, que tu ne remarques pas l’effet qu’à cette proximité sur toi. Pas aussi énervante qu'elle devrait l’être. Sûrement plus troublante qu’avec d’autres femmes.  Pourtant, rien ne transparaît. L’illusion est parfaite alors tu lui murmure rapidement mais pas timidement.

- Tu vois, tu as même besoin de poser tes lèvres là où j’ai déjà pu poser les miennes.

Tu n’attends pas de réaction pour t’écarter et récupérer la cigarette. Tu la remets dans ta bouche et tire avant de la représenter à Teresa. Un petit dernier coup pour la fin ?

- Hésite pas, si tu as besoin d’un nouveau shot, dis-tu avec un haussement de sourcils provocant.

Un vrai connard qu’on disait et, face à elle, tu t’en délectes.
 

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MessageSujet: Re: Back to school | Maëlan Back to school | Maëlan EmptyDim 21 Avr - 11:42#


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Cimetière, avril 2013ft. @Maëlan Rivers
Sans même pouvoir l'admettre, en cet instant, Teresa ne voit que lui. Son foutu regard aux longs cils. Sa peau tatouée. Sa carrure imposante mais fine qui la domine simplement en s'approchant un peu plus. Elle a sa cigarette entre les lèvres, elle le défie à nouveau d'agir. Elle a oublié son ami, oublié les gens qui les regardent en chuchotant. Rivers est toujours au centre de l'attention. Elle ne devrait pas s'approcher de lui. Mais maintenant qu'il est là, elle a l'impression d'être un papillon de nuit attiré par un feu de camp, allant inexorablement vers sa propre perte. C'est qu'un connard. Elle le sait. Elle le sent. Et pourtant, il l'a sauvé. Il lui a payé un foutu sandwich ce jour-là. La lycéenne ne veut être redevable à personne et pourtant, Rivers a été là pour elle. Et c'est après son intervention dans sa vie que le calme est revenu. Qu'elle a réussi à s'entourer. Qu'aujourd'hui, elle a l'étrange impression d'avancer. D'avoir des gens sur qui compter. De pas toujours être l'indésirable du coin.

Il souligne qu'elle se traite toute seule comme une prostituée. Elle se mord l'intérieur de la joue. Il le sait pourtant qu'on l'avait harcelé à propos de ça ! Des rumeurs… qui se révèlent être sa vérité. S'est-elle grillé toute seule ? Pour seule réponse, elle garde ses yeux noirs plantés sur lui. C'est déjà trop. Son cœur tambourine, elle espère de rage, mais n'en est pas tout à fait sûr. Elle sait qu'un gamin comme lui n'aura de toute façon aucun respect pour elle. Ne serait-ce que parce que ça ternirait sa jolie réputation. Aucun intérêt de céder. Jamais. Une femme est toujours plus en danger lorsqu'elle cède mais peut-elle de toute façon vraiment lutter ? Teresa ne sait que lutter pour sa propre survie et agit comme telle, avec la forte impression que son interlocuteur aime jouer avec la peur qui la dévore sans arrêt. Monsieur ne paie que pour de la qualité. Elle fronce les sourcils et tente de s'écarter, mais elle a le muret derrière elle. « Ton argent tu peux te le foutre au cul. » Elle murmure rageusement alors que le brun s'abaisse jusqu'à son visage. Jusqu'à son oreille. Cette proximité, son odeur, ne sont pas des choses aussi repoussantes que ce à quoi elle s'attendait.

Juste pour elle, il parle de son envie de poser ses lèvres là où lui les à poser. Quel culot ! Elle en entrouvre la bouche de surprise et il récupère la cigarette qui ne fait passer que d'une bouche à l'autre depuis toute à l'heure et Teresa est heureuse que la pénombre puisse cacher la chaleur qui lui monte aux joues. Elle est figée sur place. Elle déteste être tétanisée ainsi. Ne pas montrer qu'il l'a blessé. Ne pas être faible. Cette altercation est tout simplement ridicule. Elle ne sait pas quoi répondre, elle a l'impression de replonger dans la réalité, être enfin atteinte par les sons ambiants autre que la voix de son agresseur. Mais ce n'est que pour mieux entendre le vacarme des gyrophares de la police locale qui sont venus à plusieurs voitures pour encercler le cimetière. On entend une voix dans un microphone qui leur demande de rentrer chez eux. Que la fête est terminée. Son sang ne fait qu'un tour quand elle doit côtoyer les flics. Elle s'empare de son sac, le remet sur son épaule, prête à filer le plus vite possible, la peur se lisant clairement sur son visage. Une fête adolescente n'est sûrement rien pour beaucoup d'entre eux. Mais si elle se fait attraper par la police, ce serait bien plus grave pour elle.

Sauf qu'encore une fois, Rivers est sur son chemin. «  J'ai pas besoin de toi. Laisse-moi partir ! » Elle lui balance en fuyant son regard, ne souhaitant pas demander qu'il lui sauve la mise une deuxième fois. La peur prend toute la place, comme souvent durant sa sombre existence. Déjà des flics se rapprochent, cherchant à arrêter ceux qui n'ont pas décampé assez vite. Se planquer ce serait un bon début. La forêt environnante est plongée dans l'obscurité, elle comptait s'y cacher. Dans le pire des cas, elle laisserait tomber le shit qu'elle a sur elle pour ne pas être prise sur le fait avec. Tout mais pas ça. Elle a déjà un casier. Si on l'arrêtait maintenant avec d'autres lycéens, sa prostitution ne serait plus une rumeur. Mais un acte avéré et vérifiable. Et elle ne donne pas chère de sa peau, si ses nouveaux amis découvrent qui elle est vraiment. Cela ne pouvait tout simplement pas plus mal tomber.
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Maëlan Rivers

Maëlan Rivers
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Eleonor

28 années qu'ils foulent cette terre en essayant tant bien que mal d'éviter les incompétent et ceux qui lui font perdre son temps.
Le vent souffle et voilà qu'il change déjà de fleurs. Célibataire et pas du genre à s'enfermer dans une relation, de marbre lorsqu'on lui parle d'amour. Pourtant, il n'est pas si imperturbable lorsque ses tâches de rousseurs sont dans les parages et il déteste ça.
Légalement, il est directeur adjoint du Wolf Golden mais sans une part de frisson, il ne serait pas resté. Dans l'ombre, il se charge des finances et des impayés des divers trafics de sa soeur adorée
Il a posé ses valises dans le centre en rentrant de Los Angeles. Un pauvre appart' où il ne passe pas beaucoup de temps, mais il fait le job.
Back to school | Maëlan 1708994823-rpreplay-final1708994656
✟ Un fin observateur remarquera facilement que lorsque quelque chose ne lui plaît pas, il se pince légèrement le coin de la lèvre.
✟ Il y a des années qu'il a commencé, aujourd'hui, il ne se voit pas arrêter, la cigarette est une belle et douce affection.

Présente

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MessageSujet: Re: Back to school | Maëlan Back to school | Maëlan EmptyLun 29 Avr - 20:04#



Back to school

avril 2013, cimetière

Elle est en colère. Elle bouille de rage. Tu le vois. Tu t’en délectes. Teresa Vidal qui joue toujours l’impassible. La femme que rien atteint. La femme forte qui, vu les situations dans lesquelles elle se trouve souvent, inspire le respect. Cette femme-là, celle qui a toujours le visage de marbre, est en colère. A cause de toi. Tu le vois à toutes ses flammes qui se battent dans ses yeux. Des flammes attirantes. Tu as toujours adoré le danger. Dans celui-là, tu aurais presque envie de te noyer. D’y plonger. En fermant les yeux. Tu es presque sûre que rien ne pourrait t’arriver outre que de ressentir cette petite joie malsaine.
Une joie que tu ressens actuellement alors que tu sais que tu suscites une émotion. Peu importe laquelle, il y en a une. Et celle que tu avais prévu comme si tu la connaissais sur le bout de doigt. Ce qui n’est pas le cas. Après tout, elle est foutrement agaçante et tu te fiches bien d’elle en général. Seulement ce soir, il n’y avait rien de plus divertissant que cette femme qui se sent redevable. T’en as rien à foutre de tes cinq miséreux dollars que tu as dépensé pour un sandwich mais tu sais qu’elle “non”. Elle y tient et cela instaure un rapport de force. Une force que tu as. Que tu avais même bien avant cette histoire de sandwich. N’a-t-elle donc pas compris que le temps que tu serais le seul Rivers du lycée, c’était toi qui contrôlait tout ? Parce que c’est ça d’être un Rivers. C’est avoir le contrôle. Le pouvoir. Ou tout mettre en place pour l’obtenir. Quelle morale quand il s’agit de défendre, de préparer le territoire pour la famille ? Aucune.

Tu lèves les yeux au ciel sans perdre ce sourire arrogant, qui te caractérise. Et voilà qu’on revient de nouveau à l’argent. Si t’as vie ne tourne pas autour de l’argent, ce n’est pas le cas de la dealeuse d’en face. Elle en fait toujours tout un tas mais cela te passe bien hors de ton esprit alors qu'elle récupère ta cigarette. Tu lui reprends sans perdre ce côté connard que tu aimes tant. Quelques petites piques bien senties qui trouvent leur cible avec une facilité déconcertante alors que tu manges les quelques pas qui vous séparent.
Qu’a-t-elle à répondre maintenant ? Tu n’aimes pas les dialogues inutiles de base, mais là tu ne fais pas attention. Tu cherches en espérant trouver quelque chose d’amusant. De divertissant. Tu ne te rends même pas compte que les fêtards les plus proches ont arrêté de fêter. Ils vous regardent. Ces curieux vous épient pour comprendre ce qui arrivera ensuite. L’un sautera-t-il à la gorge de l’autre ? Pour l'étriper ou…? Tu n’as aucun intérêt pour les ragots. Tu cherches simplement à t’amuser aussi. Tu l’attends donc au quart de tour. Elle cherche ses mots, reste statique de surprise. La suite promet d’être drôle.

Tu attends qu’elle réagisse en te reculant pour tirer tranquillement sur ta -sa- cigarette. Et c’est à ce moment que tu les entends.
D’abord, les pas agités de tout le monde. Un pote qui t’appelle. Tu tournes la tête, sur le qui-vive. C’est le chaos dans le cimetière et tu captes tout aussi rapidement la source de ce chahut. Les flics ont débarqué. Pas de ta faute. Tu chasses rapidement cette pensée polluante afin d’analyser le terrain pour trouver l’issue la plus rapide. C’est instinctif chez toi. Les courses illégales connaissent pas mal de descente en ce moment, il faut toujours savoir où fuir. En quelques secondes, tu comprends vite qu’il y a bien trop d’étudiants et que vous ne sortirez jamais tous les deux sans blessures ou sans vous faire piétiner. Toi peut-être. Très certainement même. Mais elle, elle est trop frêle pour subir un mouvement de foule. Autre tactique.
Les voix se rapprochent. Des cris, des alertes et des aboiements. Les chiens sont encore loin quand tu vois le scintillement de la première lampe torche. Tu attends de l’avoir se rapprocher pour sauter sur l’occasion. Sans réfléchir, mais en sachant pertinemment que tu n’auras pas de meilleure plan, tu soulèves Teresa.

Tout se passe très vite. Quand tu enroules ses jambes autour de ta taille. Quand tu la plaques contre le mur en pierre. Quand tu te saisis de ses lèvres charnues. Quand tu l’embrasses. Férocement. Tu la dévores et lorsque tu sens la lumière se diriger vers vous, tu passes ta main sous sa robe noire courte et saisit sa fesse. Tu ne lâches sa bouche que pour aller vers son oreille que tu mordilles avant de lui susurrer :

- Ta liberté est entre mes mains, ne l’oublie pas.

Ta voix est rauque et les paroles restent ancrées dans le temps. Est-ce une menace ? Une promesse qui la suivra toute sa vie ? On s’en fout bien sur le moment. Il faut que l’illusion soit parfaite alors te voilà dans son cou. Si tu avais la délicatesse de mordiller son oreille, tu mords son cou avant de lécher par-dessus tes traces. Comme un loup. C’est comme ça lorsque tu te laisses aller. Ça fait aussi mal que c’en est excitant.
De nouveau sur ses lèvres, tu l’embrasses tout en t’accrochant à ses fesses. Malgré toi, tu lâches un gémissement avant qu’une voix retentisse au loin quand une nouvelle lumière se braque sur toi. Ton visage caché dans les cheveux de la femme que tu dévores, les flics ne te reconnaissent pas. Heureusement sinon ils ne se seraient pas simplement contenter d’un

“Dégagez, ce n’est pas le lieu pour vos cochonneries”.

Tu lèves la tête, signe que tu as entendu. En fait, tu entends tout depuis le départ. Tu restes très vigilant dans ce genre de crise. Et tu sais que c’est le moment pour la lâcher et pour reprendre ton souffle. Ce que tu fais, tu la reposes délicatement sur le sol, comme le ferait un pauvre type amoureux, et tu lui prends la main.

- Allons-y, mon ange, tu dis pour tenir le rôle jusqu’au bout, bien que le “mon ange” ressemble à une moquerie dans ta bouche.

Tu ne perds pas plus de temps à attendre une quelconque acceptation. Tu la tires vers l’endroit où tu as garé ta moto. Tu te fous bien de comment elle est venue et de si elle a un truc à récupérer, les chiens ne devrait pas tarder à remonter jusqu’à la personne qui a fourni tous les étudiants : elle. Et s’ils remontent à elle, ça te mets aussi dans la merde. Comme quoi, il n’y a que des problèmes quand elle est dans le coin. Pourquoi ne l’as-tu pas abandonnée là, alors ? T’en sais rien. Ce n'est pas le moment.
Tu adoptes un rythme soutenu. Tu sais que les chiens la repéreront quoi qu’il arrive. Si elle a encore plusieurs pochons sur elle, elle doit sentir à plein nez la drogue pour ces chiens renifleurs. Le but est simplement de l’écarter le plus possible, bien que tu aies l’impression de la tirer derrière toi. Tu essaies vraiment de pousser le pas et puis d’un coup, tout s’enchaîne trop vite.

Eh vous ! Stop !

Tu sais que tu ne peux pas te permettre de t’arrêter alors tu prends l’instinct de survie. Tu vas choper ta dose d’adrénaline. Tu attrapes Teresa par les épaules, la place en face toi et lui annonce de but en blanc :

- Cours tout droit jusqu’à ma moto, mets le casque et attends-moi.

Tu lui enlèves sa veste. Tu es presque sûr que les pochons sont dedans. Elle a si peu de tissu avec sa petite robe qu’elle ne pourrait pas foutre un gramme dedans. Pas le temps de vérifier t’façon, tu tiens le pari alors que tu la pousses en avant en lui criant de courir. Tu n’attends pas qu’elle se mette en action et tu pars dans la direction parallèle à ta moto.
Les chiens sont lâchés. Que la fête commence, putain !
 

PRETTYGIRL

_________________
Maëlan 'Maël' Rivers
Listen the silence. Stay in your place.

(c) 0tsana

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