Wildheart ♥ (av.) _ magma (sign.) _ Wildheart ♥ (bannière)
Joanne Prescott // Caleb Adelson // Andrea Hopkins // Thomas Fraser // Nyls Norwood // Gregory Sutterlee // Eli Hartley// Stefan Salomon // Charlie Sharp // Christa Alcaraz // Oonagh Fitzgerald
27 années qu'elle observe d'un regard mauvais, l'impression parfois d'être une vieille pie en mal d'expériences ou bien une jeune sotte qui a gâché le brillant avenir qui s'offrait à elle.
Brisé, même si elle refusera de l'admettre. Premier amour qui déménage du jour au lendemain et ne donne pas de nouvelles. Trahie et confuse, elle ne se laissera plus prendre au jeu de l'amour aussi facilement...
Mais Valeria n'est pas stupide, elle sait changer d'avis. Surtout concernant Chayanne, le brésilien qui a conquis son coeur...
Bring your love, baby, I could bring my shame
Bring the drugs, baby, I could bring my pain
I got my heart right here
I got my scars right here
Partage son temps entre un job ponctuel à la boutique d'antiquités de Rebecca, sa tante adorée, contrainte agréable et le roller derby qu'elle pratique à un niveau désormais national. Miss Météore, c’est comme ça qu’on l’appelle quand elle est sur la piste, elle est une des vaillantes Valkyries de Californie. Ou alors, on la siffle, mais attention aux représailles…
Résidence grandiose dans le quartier ouest, la maison de cette chère tata qui lui a ordonné de venir vivre chez elle. Une baraque à la AHS dans la première saison, manoir modernisé dans lequel elle déteste foutre un pied.
» Fan des films des années 80, son préféré reste sans doute Beetlejuice
» Mâche un chewing-gum dès qu'elle le peut, ça l'aide à se concentrer
» Grande adepte du seconde main
» Adore les concours de shots
» Boxeuse infatigable, elle a volé les clés de la salle pour pouvoir s’entraîner la nuit
» Rêve de visiter l’Egypte
» Matérialiste, elle possède une bracelet bien garni, chaque breloque représentant un objet important dans sa vie
» Son pêché mignon? Les oursons en chocolat
» Très mauvaise perdante, surtout aux jeux de société
» Dès que résonne Sweet Dreams de Eurythmics, elle ne réponds plus de rien
» Possède une collection de places de cinéma
» Appelle sa mère tous les Dimanche soir, son père trois fois par jour
» A une peur inconsidérée des tortues
" Un dicton ressassé par sa tante remonta ainsi à la surface: On aime les hommes pour ce qu'ils font, les femmes pour ce qu'elles sont "
C’est fou comme c’est à la fois relaxant et déstabilisant, ce putain de réflexe. Brossant mes cheveux d’un air distrait, j’évite de croiser mon regard dans l’immense miroir de cette immense salle de bain de cette immense chambre de ce foutu immense manoir. Me sentant comme prisonnière, me noyant dans cette spacieuse et démesurée succession de pièces, j’ai l’impression de me perdre. De m’oublier. Et j’aime pas ça, bordel, genre vraiment pas du tout. Plongée dans mes pensées, comme si j’appréciais m’abandonner dans les tourments de mon esprit, je ne peux m’empêcher de refaire le fil des dernières journées passées, comme souvent. Baillant distraitement, je continue de faire courir la brosse le long de mes cheveux arrivant à mes épaules, me faisant l’étrange remarque que j’aurais bien envie de tout couper, pour la nouvelle année à venir. J’ai toujours peur de tomber dans des routines qui me paralysent, de me plonger tête baissée dans le prisme d’une vie dans laquelle je n’aurais plus aucune action. Ou alors, c’est déjà trop tard, et je me suis fait bien avoir. Soupirant comme si la misère du monde s’échappait d’entre mes lèvres, je pense que je n’ai bientôt plus de démaquillant et qu'il faut que j'aille en racheter, je pense à ce colis que je dois aller récupérer pour ma Tante, je pense à la bouteille de lait périmé qui est toujours dans la porte du frigo et que j’ai eu la flemme de jeter. Et sans signe avant coureur, je me mets à penser à Blake. Ma meilleure amie, depuis toujours et pour l’éternité. Ce roc si solide, contre lequel je n’ai pas hésité à me reposer, dans le passé. Pourquoi donc penser à elle? Rien ne m’y force car elle est toujours dans mes pensées, peu importe l’heure, la manière ou l’origine. Régulièrement, je ressasse certains souvenirs, qui me font sourire, éclater de rires parfois. Oui, Blake est une constante dans mon quotidien… mais dont je n’ai pas suffisamment profité ces derniers temps. La faute à une routine détestable mais bien présente, à la vie, tout simplement. Inutile de se flageller plus longtemps… J’ai envie de la voir. Point à la ligne. Alors, c’est décidé. Il ne m’en faut pas plus pour désirer la retrouver, tout de suite, maintenant, sans plus attendre. Je n’ai aucune obligation, c’est mon jour de repos officiel à la boutique de ma Tante adorée et l’entraînement des Furies n’a lieu que dans plusieurs heures. J’ai du temps à tuer. Autant l’utiliser de manière efficace. Enjouée, j’attrape mes baskets les plus abîmées, inutile d’en chausser des neuves, je n’oublie pas que le terrain de Blake peut s’avérer… salissant. Je n’ai pas envie de me contrarier avec des détails aussi futiles qu’une trace noire sur mes immaculées chaussures récemment acquises. Et puis, je sais que ma meilleure amie n’est pas regardante sur ce genre de détails. Tout ce qui compte, c’est d’être ensemble. Peu importe ce qu'on porte, si on est maquillé ou non. Le naturel est notre mantra commun. Tandis que je dévale les interminables escaliers qui atterrissent dans le hall d’entrée grand comme un putain de salon, j’attrape ma banane en cuir kaki, y glisse quelques objets dont je refuse l’idée de me séparer comme mon téléphone portable à l’écran brisé, ma cigarette électronique avec suffisamment de nicotine pour y être accro et un paquet de chewing gum à la fraise censé calmer mes nerfs. Spoiler alerte, c’est un échec. Mais je sais ce qui pourrait me faire du bien. Ou plutôt qui. Il est temps de retrouver celle qui pourrait être ma bouée de sauvetage, dans la tempête du siècle qu’est devenue ma vie. Hors de question pour moi d’utiliser les transports en commun, je décide donc de me munir de ma trottinette électrique, le seul objet “motorisé” sur lequel j’accepte de grimper. Je sais que la route sera longue mais qu’importe. J’ai enfilé dans chacune de mes oreilles mes Airpods, lancé une playlist qui me fout une sacrée énergie. Moins de vingt minutes plus tard, j’arrive enfin devant chez Blake. Enfin… presque. Je replie la trottinette et la porte sous le bras, soufflant comme un bœuf, tandis que j’approche enfin de sa porte d’entrée. Putain j’avais oublié que c’était si… isolé! Mais ça ressemble bien à Blake. Et j’suis personne pour contrarier ses choix de vie. Moi, j’ai choisi de cohabiter avec ma Tante dans son manoir à deux balles. Enfin… j’ai pas trop eu le choix mais ça, c’est un autre sujet. Enfin arrivée devant la porte d’entrée, je pose la trottinette, manquant presque de la faire tomber sur le bois abîmé du porche et farfouille dans ma banane, débusquant enfin le trousseau de clés de la demeure de ma meilleure amie que j’ai toujours sur moi. En permanence. On ne sait jamais, la preuve en est aujourd’hui, il s’agirait de toujours avoir la possibilité de rendre visite à la brune incendiaire. Enfin, j’entends le verrou cliqueter suite à un geste avisé de mon poignet. J’entre… Et sens dans l’atmosphère un arôme qui ne me plaît guère. Qui pique mon nez, me gratte la gorge. L’inconnu. Voilà ce qui m'interpelle. D’une voix étrangement fébrile, qui ne me ressemble pas mais qui s’échappe tout naturellement de mes lèvres, je demande, tout en faisant quelques pas dans le séjour:
Blake…? Blake, t’es… T’es là?
Quelque chose m’appelle. Là. J’aperçois une lumière, faible. D’après ma mémoire approximative, il me semble qu’elle provient de la salle de bain. Plissant des yeux, je suis loin de m’attendre à la vision qui va très bientôt envahir mes deux yeux attentifs et me plonger dans le plus affreux des désarrois…
_________________
"Nobody exists on purpose. Nobody belongs anywhere. We're all going to die. COME WATCH TV." _ Morty Smith.
Blake Rivers
492
Lili_Angels
Taylor Marie Hill
imaginelion (ava)
Rosalie Hayes, l'agente téméraire du FBI (M.Robbie) ◊ Harper Hartley, la p'tite casse-cou imprévisible (J.Langford) ◊ Silver Harlow, maman dragon qui protège ses petits (C.Theron) ◊ Hope McAvoy, indomptable rebelle (Z.Coleman)
Née lors d'une nuit orageuse, un dix juillet, après une vague de chaleur étouffante, elle vient de souffler sa vingt-huitième bougies.
Coeur indomptable, coeur insaisissable. Trop méfiante et trop indépendante, elle craint l'amour comme elle craint la monotonie. Préférant les nuits charnelles et sans promesse, lui permettant ainsi de garder un total contrôle sur sa personne. Mais, est-elle vraiment à l'abri d'un coup de coeur, si celui-ci intervient à l'improviste ? Éternel célibataire, allergique à la dépendance affective.
Propriétaire et gérante du bar "Wolf Golden" de façon officielle, mais couteau-suisse dans un monde bien plus sombre. Connue en tant que "Clochette" dans le darkweb, Monterey n'a plus aucun secret pour elle. Armes, rodéos urbains, blanchiment d'argent font partie de son quotidien. Si vous avez l'argent, elle fera en sorte de réaliser votre rêve. Ses contacts sont nombreux et elle fait tourner son petit business à la perfection.
Dans une petite maison, non loin du ranch, dans le quartier Est, entourée par ses chevaux, et rejointe par Riley et Eden.
»»————- ♾ ————-««
»»————- ♾ ————-««
01. Père inconnu, mère toxico et prostituée, elle a vécu une enfance assez houleuse. 02. Recueillie par un jeune couple, parents de deux enfants et faisant partie d’une famille qui se créée par les liens du cœur. 03. Les Rivers et la bande sont connus pour ne pas être toujours dans la légalité. Rodéos urbains, attaque de camion, blanchiment d’argents, etc. 04. À seize ans, elle passe trois mois dans un centre de détention pour mineurs, à la place de son frère, pour le vol d’une voiture. 05. Atteinte d'un cancer du foie, elle est à la recherche de son géniteur. 06. Porte de nombreux colliers, de bracelets et de bagues. 07. Raffole de la glace au chocolat avec de la chantilly et des pépites de chocolat. Par contre les brocolis, c'est un non. 08. Boit que modérément et fume la clope occasionnellement. Elle fait attention à sa santé, mais ça n’a pas suffi, il faut croire. 09. Sportive, elle fait un tas de sports différents : skate, rollers, footing, surf, boxe, gymnastique, pole-dance… 10. Adore les jeux vidéo ainsi que les films sanglants. 11. Son tic de nervosité, c’est de jouer avec ses colliers ou ses bagues. 12. Déteste le café. Le p’tit déj, c’est du jus d’orange ou de l’eau. 13. Passe sa première chimio début septembre, ça l’effraie. Or, elle ne l’avouera jamais. 14. Adepte de rodéos urbains. Bien qu'elle aime conduire, elle aime surtout les organiser et gérer les paris. 15. Excelle dans le maniement des armes et les voitures n'ont plus de secret pour elle. 16. Complexe sur son nez
Debout devant le miroir de la salle de bain, mes mains sont posées sur le rebord du lavabo tandis que mes yeux fixent la nouvelle touffe de cheveux qui vient de tomber après que je les ai simplement brossés. Il y a deux jours, j’ai eu ma deuxième séance de chimiothérapie. Les effets secondaires se manifestent de manière aléatoire. Je ne sais jamais quand mon corps va me dire merde.
Ces derniers mois, je me suis pas mal éloignée de mes proches, surtout de mes amis. Les Rivers ne me lâchent pas. Maël et Cory veillent toujours sur moi, mes parents aussi. Même si j'aimerais les repousser, ils ne se laissent pas faire les bougres. Avec Eden, Val et les autres, c’est plus simple. La vie suit son cours, la routine reprend sans que l’on s’en rende compte. C’est mieux ainsi. Je refuse de leur imposer cette crasse et mon caractère de merde. Car ouais, je suis sur les nerfs. Je m’énerve plus rapidement, j'ai une mémoire défaillante, ce qui n'arrange rien à mon agacement. Cette sensation de ne rien contrôler, d’être à la merci de mon propre corps me rend dingue. Je ne suis pas habituée à me sentir si vulnérable, si à fleur de peau. Même quand Fiona, ma mère biologique, m’enfermait dans ce placard délabré, j’ai fini par en tirer une force. Ici, c’est impossible. Pourtant, je fais tout pour garder la tête haute et ne rien laisser paraître.
Foutu égo. Foutue fierté.
Mais je suis rattrapée par la maladie qui me rappelle à l’ordre. J’ai l’impression d’être dans une pièce sombre, courant vers un halo de lumière qui s’éloigne de plus en plus. Je fais du sur place avant de sentir une main se poser sur mon épaule et me tirer en arrière pour m'abandonner dans cette atmosphère lugubre. Je devrais peut-être me calmer sur les films d’horreur.
J'ai envie d'arrêter, de tout lâcher et de laisser cette crasse me dévorer de l’intérieur, mais au moins de profiter à fond de chaque instant qu’il me reste à vivre. Comme je l’ai dit à ce détective, Caleb Adelson, je suis en sursis depuis mes six ans.
Je n’aurais pas dû survivre dans cette voiture laissée sous un soleil de plomb, la transformant en four sur roulette. Mon chemin n’aurait pas dû croiser celui des Rivers.
Malheureusement, j'ai fait une promesse à la famille : me battre jusqu’au bout. Je n’ai qu’une parole, alors je prends sur moi et je poursuis les séances. J’en suis à la deuxième, il m’en reste trois ou quatre à faire. Mon oncologue envisage six sessions au total. Ayant perdu de précieux mois dans mon traitement, le cancer aurait doucement commencé à se propager. Comment vous dire que je me suis un peu fait engueuler par le médecin. Bien sûr, je n’ai rien dit à ma famille. Pas folle la mouche.
Je finis par lever les yeux vers le miroir. Je serre les dents, car l’envie de laisser les larmes perler sur mes joues devient de plus en plus forte, mais je refuse. Hors de question que je verse la moindre larme pour ça.
Putain, Rivers, reprends-toi !
Prenant une profonde inspiration, je me redresse pour attraper la tondeuse que j’ai achetée le mois dernier, posée sur la machine à laver. Je la fais tourner entre mes mains, la fixant avant de me regarder à nouveau dans le miroir. Moi qui étais si fière de mes longs cheveux bruns, ils ont perdu de leur éclat. Je ne supporte plus de les voir tomber par touffes, de devoir faire preuve d’inventivité pour cacher les endroits plus clairsemés, avant d’enfiler une casquette ou de relever le capuchon de mon gilet. Je dois me rendre à l’évidence, je ne peux plus reporter l’inévitable et espérer un miracle.
Je finis par la mettre en marche. Ma respiration est rapide, ma main tremble, et putain que ça me fait chier d’être dans cet état ! Où est passée la Blake qui ne se laisse pas ébranler par qui que ce soit ? Qui tient tête à des criminels sans fléchir ? Qui a gagné le respect de ses semblables ? Elle s’est barrée ! Me voilà redevenue la p’tite Blake de trois ans, apeurée et pleurante dans son placard après que sa mère l’y a enfermée pour avoir cassé un verre pendant qu’elle se tapait un client. Je m’étais juré de ne plus être cette version de moi-même. Loupée.
La porte de la salle de bain est entre-ouverte, je lève le bras prête à me raser la tête. Enfin, prête… J'ai la mâchoire et la main qui tremblent, les yeux qui s’humidifient à cause des larmes qui montent... La peur me gagne et c’est en sentant une présence que je détourne le regard du miroir pour le poser sur une silhouette que je connais très bien.
Valeria.
Perdue dans mes souvenirs, dans mes pensées sombres, je n'ai pas entendu quelqu'un entrer chez moi. Il faut avouer que je n'attendais personne. Hormis la famille, seule Val’ a un double des clés. La raison ? Pour éviter de rester coincée à l’extérieur, j'avais la possibilité de me rendre chez mon p’tit rayon de soleil. Celle qui me donne le sourire rien qu’en la regardant. Celle pour qui je serais toujours là, peu importe l’heure. Jour et nuit. Valeria n’a aucune raison d’être là. Pourquoi m'en serais-je inquiétée ?
- Putain ! m'écriai-je avec une forte intonation, trahissant à la fois la surprise et la colère, tout en claquant la porte de la salle de bain au nez de la blondinette.
M’appuyant contre la porte, je finis par glisser pour m'asseoir au sol, les genoux contre ma poitrine, posant ma main sur ma tête. La tondeuse éteinte gît sur le sol. Je la fixe, m'insultant de tous les mots.
Pourquoi n’ai-je pas été plus prudente, bordel ?!
J’ai le palpitant qui s’affole. Je ne voulais pas qu’elle le sache, qu’elle l’apprenne et qu’elle s’inquiète. Je voulais la protéger. Une larme finit par s’aventurer sur ma joue. Fais chier ! En colère, je la chasse d’un revers de la main avant de prendre une profonde inspiration et de me relever. Pauvre Val', elle doit se demander ce qui se passe. Peut-être que je pourrais trouver une excuse bidon ? Bien sûr, Blake… après ta réaction… Je me tourne pour ouvrir doucement la porte, affichant un sourire un peu gêné sur mes lèvres.
- Excuse-moi, je ne m’attendais pas à recevoir de la visite. J’ai eu peur, c’est con, hein ?! lançai-je avec amusement avant de m’approcher d’elle pour lui faire un bisou sur la joue. Qu’est-ce que tu fais ici ? Tu veux boire quelque chose ? Je sais que t’es en trottinette et bon, ce n’est pas simple pour venir jusqu’ici.
Ouais, essayons de noyer le poisson, de lui changer les idées. Ce n’est pas comme si elle m’avait vue prête à me raser la tête et avoir un cuir chevelu moins dense qu’à l’accoutumée.
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Poison mortel Epine pointue
La vie c'est pas un join, si tu me roules c'est moi qui te fumes
Valeria Myers
2500
The Red Feather (Camille ; elle)
La puissante Florence Pugh
Wildheart ♥ (av.) _ magma (sign.) _ Wildheart ♥ (bannière)
Joanne Prescott // Caleb Adelson // Andrea Hopkins // Thomas Fraser // Nyls Norwood // Gregory Sutterlee // Eli Hartley// Stefan Salomon // Charlie Sharp // Christa Alcaraz // Oonagh Fitzgerald
27 années qu'elle observe d'un regard mauvais, l'impression parfois d'être une vieille pie en mal d'expériences ou bien une jeune sotte qui a gâché le brillant avenir qui s'offrait à elle.
Brisé, même si elle refusera de l'admettre. Premier amour qui déménage du jour au lendemain et ne donne pas de nouvelles. Trahie et confuse, elle ne se laissera plus prendre au jeu de l'amour aussi facilement...
Mais Valeria n'est pas stupide, elle sait changer d'avis. Surtout concernant Chayanne, le brésilien qui a conquis son coeur...
Bring your love, baby, I could bring my shame
Bring the drugs, baby, I could bring my pain
I got my heart right here
I got my scars right here
Partage son temps entre un job ponctuel à la boutique d'antiquités de Rebecca, sa tante adorée, contrainte agréable et le roller derby qu'elle pratique à un niveau désormais national. Miss Météore, c’est comme ça qu’on l’appelle quand elle est sur la piste, elle est une des vaillantes Valkyries de Californie. Ou alors, on la siffle, mais attention aux représailles…
Résidence grandiose dans le quartier ouest, la maison de cette chère tata qui lui a ordonné de venir vivre chez elle. Une baraque à la AHS dans la première saison, manoir modernisé dans lequel elle déteste foutre un pied.
» Fan des films des années 80, son préféré reste sans doute Beetlejuice
» Mâche un chewing-gum dès qu'elle le peut, ça l'aide à se concentrer
» Grande adepte du seconde main
» Adore les concours de shots
» Boxeuse infatigable, elle a volé les clés de la salle pour pouvoir s’entraîner la nuit
» Rêve de visiter l’Egypte
» Matérialiste, elle possède une bracelet bien garni, chaque breloque représentant un objet important dans sa vie
» Son pêché mignon? Les oursons en chocolat
» Très mauvaise perdante, surtout aux jeux de société
» Dès que résonne Sweet Dreams de Eurythmics, elle ne réponds plus de rien
» Possède une collection de places de cinéma
» Appelle sa mère tous les Dimanche soir, son père trois fois par jour
» A une peur inconsidérée des tortues
" Un dicton ressassé par sa tante remonta ainsi à la surface: On aime les hommes pour ce qu'ils font, les femmes pour ce qu'elles sont "
J’me sens difficilement chez moi, dans une maison.
Sans doute parce que je n’ai jamais connu ce sentiment, celui d’un foyer, réel, réconfortant et solide à souhait. Ma maison d’enfance? Un vrai cauchemar, quatre murs entre lesquels étaient enfermés des angoisses sans nom et une tension permanente qui grignotait chaque parcelle de bonne humeur. Un sordide lieu de vie, plongé dans l’obscurité, sans aucune chance de voir apparaître la moindre source de lumière.
Chez Tante Becca? Oui, c’est… grand, c’est le moins qu’on puisse dire. Majestueux, même. Manoir démesuré, aux longs couloirs, à la décoration baroque, antique et précieuse. Si spacieux que je n’ose consulter les factures d’électricité, fait tout le temps froid, dans cette baraque. C’est pas chaleureux de nature, c’est l’affection qu’on se porte mutuellement avec ma Tante qui rend le lieu si spécial à mes yeux. Ouais, je suis d’accord, j’ai une chambre de la taille d’un appartement, une salle de bain privée, un dressing et même un bureau où je ne m’installe jamais pour travailler, je ne suis pas du genre à faire du cinéma pour sauver les apparences. Oui, c’est… plus que confortable. Bien du monde rêverait d’échanger sa place avec la mienne. Mais rien n’y fait, ce n’est tout de même pas… mon foyer.
Ce qui s'apparenterait le plus à un “chez moi”, ce serait bien l’hôpital, au sein duquel j’ai passé plusieurs mois. Clouée au lit, j’ai eu le temps de réfléchir, putain. J’étais en tête à tête avec un silence assourdissant, à rendre fou la plus patiente des âmes que comporte ce monde. J’ai gueulé, aussi, en tout cas, d’après ce que m’ont dit les infirmières. Et ma voisine de chambrée. Je me suis prostrée dans une prostration dont je ne me pensais clairement pas capable, un jour. Je n’avais qu’une envie, en posant mon regard sur la fenêtre: fuir. M’envoler, partir sans jamais me retourner. Pourtant, c’est bien dans cette chambre que j’ai dormi, manger, vomi, crier de douleur, pleurer de chagrin profond… Elle est devenue le théâtre d’un quotidien bien dénigrant. Bien malgré moi.
Ou encore le gymnase où je pratique le roller derby et où, en parallèle, je passe le plus clair de mon temps. Franchir ces portes, jour après jour, est une putain de victoire sur la vie. Une foutue consécration que je savoure, un peu plus que la veille mais moins que le lendemain. Je suis non seulement valide, debout sur mes deux jambes, mais en plus, j’utilise ces dernières pour faire des ravages sur la piste. Plusieurs fois par semaine et trop peu à mon goût, j’enfile mon tee-shirt, je deviens Miss Meteore, je repousse mes limites, je me dépasse, je ne cesse de reculer la barrière du possible, du croyable. J’aime les résonances de cette salle, son étrange silence quand j’arrive la première aux entraînements et la ferveur qui explose les soirs de match.
Mais ma maison, ce sont mes proches. Mes amies. Et Blake, bien évidemment. Ça ne sert à rien de faire la dure, de brandir un bouclier familier pour protéger mon coeur du reste du monde. Aimer, ou en tout cas le prouver, j’ai jamais sû trop faire, jamais été douée dans l’exercice. Mais Blake, putain, je l’aime comme une tarée. Au-delà de la raison, du socialement convenable et du bien cloisonné. J’ai eu un coup de foudre pour elle, pour sa personnalité, pour ses promesses taiseuses et son regard de braise. La force qui construit notre caractère peut se puiser au sein d'innombrables sources. Blake est l’une d’entre elle et j’ai su, au premier coup d'œil, j’ai tout de suite compris l’impact qu’elle aura pour l’éternité dans ma courte existence. À ses côtés, j’ai toujours pu faire preuve de spontanéité. Je suis moi-même, sans limite, sans raison, sans frein et sans reproche. C’est si… pur. Si puissant.
Et puis, la vulnérabilité à l’état pur. Je surprends Blake dans une situation que je ne comprends pas. Jouant une scène muette que je n’arrive pas à décrypter. Ou alors, tu t’es simplement voilée la face, ma petite. Miss Meteore, qui pensait être si pertinente, observatrice, qui pensait tout comprendre de la vie. Saisir chaque détail de chaque situation de chaque contexte. T’es qu’une conne, Valeria Myers, tu le sais ça?! Redescends de ton piédestal. Chute, une nouvelle fois. C’est que tu en as l’habitude, depuis le temps.
La parole me revient, par je ne sais quel miracle, tandis que je réponds à ses vagues explications, incapable de détacher mon regard de son visage si expressif, qui pourrait presque parler à sa place:
Nan mais… Blake… T’es sérieuse, à parler de ma trottinette et d’un coup à boire…?
J’ai le souffle coupé, la gorge nouée, le ventre retourné. Putain, je croyais qu’entre nous, un pacte était signé. Que jamais, jamais, jamais on n’oserait mener en bateau l’autre. Putain, on se l’était promis. Pour la première fois depuis que nous sommes amies, j’ai peur. Peur de Blake? Non, pas vraiment. Plutôt peur de réaliser qu’après tant d’années de soutien, de bras sur l’épaule de l’autre, la situation a changé. Le cap s’est modifié. Et qu’une supercherie s’occupe désormais de nous relier. Longue inspiration. Poitrine qui se contracte. Pensées nauséeuses, inconfort à son paroxysme. Puis, pour me sortir de cette torpeur, j’fais comme d’habitude. Je fonce, droit dans un mur, j’ignore les signes, les avertissements et les quand dira-t-on. Je m’approche, je ne suis pas vraiment ralentie, au contraire, ma démarche est plutôt brusque. Je finis par doucement poser ma main sur l’épaule de ma meilleure amie, d’une partie de mon âme, peut presque sentir ce tourbillon de souffrance qui l’empoigne. Et je finis par dire, des trémolos dans la voix:
Blake… Tu vas m’expliquer ce qu’il se passe. Qu’est ce que t’allait faire, là, hein…? Quelle dinguerie tu allais commettre, petite effrontée…?
Valeria Myers, tu vis constamment dans le déni mais tu le sais pertinemment. Tu poses des questions dont tu connais déjà les réponses. Mais si la discussion doit se finir front contre front, à ce que nos deux caractères explosent… Et bien… Qu’il en soit ainsi.
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"Nobody exists on purpose. Nobody belongs anywhere. We're all going to die. COME WATCH TV." _ Morty Smith.
Blake Rivers
492
Lili_Angels
Taylor Marie Hill
imaginelion (ava)
Rosalie Hayes, l'agente téméraire du FBI (M.Robbie) ◊ Harper Hartley, la p'tite casse-cou imprévisible (J.Langford) ◊ Silver Harlow, maman dragon qui protège ses petits (C.Theron) ◊ Hope McAvoy, indomptable rebelle (Z.Coleman)
Née lors d'une nuit orageuse, un dix juillet, après une vague de chaleur étouffante, elle vient de souffler sa vingt-huitième bougies.
Coeur indomptable, coeur insaisissable. Trop méfiante et trop indépendante, elle craint l'amour comme elle craint la monotonie. Préférant les nuits charnelles et sans promesse, lui permettant ainsi de garder un total contrôle sur sa personne. Mais, est-elle vraiment à l'abri d'un coup de coeur, si celui-ci intervient à l'improviste ? Éternel célibataire, allergique à la dépendance affective.
Propriétaire et gérante du bar "Wolf Golden" de façon officielle, mais couteau-suisse dans un monde bien plus sombre. Connue en tant que "Clochette" dans le darkweb, Monterey n'a plus aucun secret pour elle. Armes, rodéos urbains, blanchiment d'argent font partie de son quotidien. Si vous avez l'argent, elle fera en sorte de réaliser votre rêve. Ses contacts sont nombreux et elle fait tourner son petit business à la perfection.
Dans une petite maison, non loin du ranch, dans le quartier Est, entourée par ses chevaux, et rejointe par Riley et Eden.
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01. Père inconnu, mère toxico et prostituée, elle a vécu une enfance assez houleuse. 02. Recueillie par un jeune couple, parents de deux enfants et faisant partie d’une famille qui se créée par les liens du cœur. 03. Les Rivers et la bande sont connus pour ne pas être toujours dans la légalité. Rodéos urbains, attaque de camion, blanchiment d’argents, etc. 04. À seize ans, elle passe trois mois dans un centre de détention pour mineurs, à la place de son frère, pour le vol d’une voiture. 05. Atteinte d'un cancer du foie, elle est à la recherche de son géniteur. 06. Porte de nombreux colliers, de bracelets et de bagues. 07. Raffole de la glace au chocolat avec de la chantilly et des pépites de chocolat. Par contre les brocolis, c'est un non. 08. Boit que modérément et fume la clope occasionnellement. Elle fait attention à sa santé, mais ça n’a pas suffi, il faut croire. 09. Sportive, elle fait un tas de sports différents : skate, rollers, footing, surf, boxe, gymnastique, pole-dance… 10. Adore les jeux vidéo ainsi que les films sanglants. 11. Son tic de nervosité, c’est de jouer avec ses colliers ou ses bagues. 12. Déteste le café. Le p’tit déj, c’est du jus d’orange ou de l’eau. 13. Passe sa première chimio début septembre, ça l’effraie. Or, elle ne l’avouera jamais. 14. Adepte de rodéos urbains. Bien qu'elle aime conduire, elle aime surtout les organiser et gérer les paris. 15. Excelle dans le maniement des armes et les voitures n'ont plus de secret pour elle. 16. Complexe sur son nez
La bourde du débutant. Ne pas avoir fermé cette maudite porte, quelle connerie ! Après tout, je ne pouvais pas imaginer que Val’ débarquerait précisément aujourd’hui. Quelle coïncidence de merde. Bien entendu, j’essaye de noyer le poisson, de faire comme si de rien n'était. Espérant naïvement qu'elle n'ait rien vu de compromettant et qu'elle ne pose aucune question. N’est-ce pas ce que voudrait la décence ? Ne pas poser de questions ? Sauf que l’on parle de Valeria. La décence, elle s’assoit dessus, je le sais trop bien. Je tente donc tant bien que mal de lui parler de trottinette et de lui proposer un truc à boire.
- Nan mais… Blake… T’es sérieuse, à parler de ma trottinette et d’un coup à boire…?
Loupé. Mais je m’y attendais.
Val’ est tenace, elle ne lâche rien. C’est pour cette raison que je n’ai pas été étonnée qu’elle intègre l’équipe du roller-derby. Ce n’est pas sans raison que c’est ma meilleure amie, une partie de mon âme, à laquelle je suis autant attachée. Intense, volcanique… Deux chemins s'ouvraient devant nous : devenir ennemies ou meilleures amies. La seconde option s'est imposée comme une évidence. Cette p’tite blonde, je la connais par cœur et je sais pertinemment qu’elle m’en veut. Elle ne sait pas encore ce que je lui cache, mais elle sait que j’ai omis de lui dire quelque chose. Un secret, un non-dit, nous sépare. Pourtant, une promesse silencieuse avait été faite entre nous.
Pas de secrets. Pas de mensonges. Tout se dire. J’ai failli à cette promesse.
- Blake… Tu vas m’expliquer ce qu’il se passe. Qu’est ce que t’allait faire, là, hein…? Quelle dinguerie tu allais commettre, petite effrontée…?
Entendre sa voix vibrer de la sorte, me serre le cœur. Elle sent bien que quelque chose ne va pas. J’ouvre la bouche, m’apprêtant à lui dire l’affreuse vérité, mais les mots restent prisonniers de ma gorge. Je me persuade de le faire pour son propre bien, pour la protéger. Mais en réalité, c’est que je n’ai pas envie que l’on me regarde avec pitié, que son comportement change. J'ai besoin de préserver un semblant de normalité, de pouvoir vivre un peu dans le déni en dehors de mes séances de chimio. D’autant que Maëlan est sur mon dos pour ça, tout comme maman. J’adore ma famille, je les aime plus que ma propre vie, mais ça m’étouffe. C’est l’une des raisons pour lesquelles je n’ai rien dit aux autres.
- Quoi ? J’en ai seulement marre de mes cheveux longs, alors je me suis dit que je pourrais me faire une petite boule à zéro, comme Britney Spears, dis-je avec un large sourire, ma main posée sur sa joue. Ça repousse après tout, faut pas faire cette tête.
Bien Blake, très bien. Enfonce-toi un peu plus dans tes mensonges. Elle va te croire, tiens. L’une comme l’autre, on se connaît par cœur. Mais je persiste à lui cacher la vérité.
Après un petit clin d’œil – oui, comme si ça pouvait la rassurer – je descends à la cuisine afin de sortir la carafe d’eau du frigo, ainsi que deux verres pour les remplir.
- Bon, sinon, quoi de neuf dans ta vie, jolie blonde ? Il faudrait que tu me donnes les dates de tes matchs aussi, que je puisse venir t’encourager. Promis, je débarque avec mes pompoms, dis-je en riant et mimant les gestes d’une cheerleader, avant de faire glisser le verre devant elle.
Je remets la carafe au frigo quand j’aperçois un flacon de comprimés vide sur la table, juste à côté du gros frigo. Discrètement, je l'attrape et le glisse dans la poche de mon pantalon.
- Et ta tante, elle va bien ? poursuis-je d'un ton léger, priant pour qu'elle n'insiste pas.
Je ne veux pas qu’elle sache. Je ne veux pas. Mais aurai-je la force de lui tenir tête longtemps ? S’il te plait Val’, n’insiste pas.
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Poison mortel Epine pointue
La vie c'est pas un join, si tu me roules c'est moi qui te fumes
Valeria Myers
2500
The Red Feather (Camille ; elle)
La puissante Florence Pugh
Wildheart ♥ (av.) _ magma (sign.) _ Wildheart ♥ (bannière)
Joanne Prescott // Caleb Adelson // Andrea Hopkins // Thomas Fraser // Nyls Norwood // Gregory Sutterlee // Eli Hartley// Stefan Salomon // Charlie Sharp // Christa Alcaraz // Oonagh Fitzgerald
27 années qu'elle observe d'un regard mauvais, l'impression parfois d'être une vieille pie en mal d'expériences ou bien une jeune sotte qui a gâché le brillant avenir qui s'offrait à elle.
Brisé, même si elle refusera de l'admettre. Premier amour qui déménage du jour au lendemain et ne donne pas de nouvelles. Trahie et confuse, elle ne se laissera plus prendre au jeu de l'amour aussi facilement...
Mais Valeria n'est pas stupide, elle sait changer d'avis. Surtout concernant Chayanne, le brésilien qui a conquis son coeur...
Bring your love, baby, I could bring my shame
Bring the drugs, baby, I could bring my pain
I got my heart right here
I got my scars right here
Partage son temps entre un job ponctuel à la boutique d'antiquités de Rebecca, sa tante adorée, contrainte agréable et le roller derby qu'elle pratique à un niveau désormais national. Miss Météore, c’est comme ça qu’on l’appelle quand elle est sur la piste, elle est une des vaillantes Valkyries de Californie. Ou alors, on la siffle, mais attention aux représailles…
Résidence grandiose dans le quartier ouest, la maison de cette chère tata qui lui a ordonné de venir vivre chez elle. Une baraque à la AHS dans la première saison, manoir modernisé dans lequel elle déteste foutre un pied.
» Fan des films des années 80, son préféré reste sans doute Beetlejuice
» Mâche un chewing-gum dès qu'elle le peut, ça l'aide à se concentrer
» Grande adepte du seconde main
» Adore les concours de shots
» Boxeuse infatigable, elle a volé les clés de la salle pour pouvoir s’entraîner la nuit
» Rêve de visiter l’Egypte
» Matérialiste, elle possède une bracelet bien garni, chaque breloque représentant un objet important dans sa vie
» Son pêché mignon? Les oursons en chocolat
» Très mauvaise perdante, surtout aux jeux de société
» Dès que résonne Sweet Dreams de Eurythmics, elle ne réponds plus de rien
» Possède une collection de places de cinéma
» Appelle sa mère tous les Dimanche soir, son père trois fois par jour
» A une peur inconsidérée des tortues
" Un dicton ressassé par sa tante remonta ainsi à la surface: On aime les hommes pour ce qu'ils font, les femmes pour ce qu'elles sont "
C’est une vérité que j’ai apprise à mes dépens, tandis que le plus bel exemple de trahison que je n’ai jamais vécu restera celui de mon premier amour. Collin. Ce petit con vaniteux et égocentré que j’ai aimé comme une tarée. Littéralement. Croyant dur comme fer en chacune de ses paroles, puisant dans ce regard hypnotique la source d’une force qui s’est transformée en cruelle dépendance. Peut-on sincèrement devenir accro à une personne? Oui, je le crois, je l’ai vécu. Je le sais. J’ai subi les foudres de l’amour, j’ai connu tous les travers d’une relation qui aurait dû être idyllique. Et la dernière chose dont j’ai envie, c’est de recommencer. On ne connaît jamais vraiment les gens. Suis-je sur le point de recevoir de la part de la vie une nouvelle preuve que je n’ai jamais réclamé…?
J’ai la sensation de devoir forcer pour que Blake se confie à moi, ce qui me foudroie le coeur. Notre amitié n’est-elle donc pas suffisamment forte? Je me sens à la fois trahie, confuse et terriblement mal à l’aise. J’ai la terrible impression de demander des explications par la force, de foncer dans le tas sans réaliser l’ampleur des conséquences de mon acte spontané. Je fais face à une putain d’énigme, bordel. Je n’ai jamais été comprimée par ce genre de sensations au contact de Blake. D’ordinaire, je lis en elle comme dans un livre ouvert, je peux saisir chaque nuance de sa personnalité et du comportement qui peut en découler. Sauf que là… J’fais de la merde, putain. Je me contente de l'observer tandis qu’elle cherche ses mots. Ou qu’elle trouve une manière acceptable de mentir? Je bouillonne, bordel, mais qu’est ce qu’il se passe à la fin, hein?! Je suis devenue si indigne de confiance? Ou serait-ce à cause de nos vies respectives, durant lesquelles il devient de plus en plus compliqué d’accorder du temps pour profiter de l’autre? Oui, je me montre égoïste, actuellement. Ou plutôt, j’offre du temps aux autres sans pour autant me montrer fidèle envers mes amitiés d’autrefois. Entre mon entrée chez les Furies de Monterey, une féroce équipe de roller derby au sein de laquelle je me sens profondément intégrée et mon boulot à mi-temps dans la boutique d’antiquités de ma tante… Et surtout, ce fameux voisin qui me fait de l’oeil mais qui est marié, donc intouchable. Oui, c’est le bordel, je sais. Mais avec Blake, il n’a jamais été question de suspicion et encore moins de… secrets. Une ère nouvelle et détestable serait-elle sur le point de naître…?
La main de ma meilleure amie sur ma joue, accompagnée d’une justification à deux balles. Putain c’est moi ou ça sent l’embrouille…? Je ne comprends pas. Et qu’est ce que ça m’énerve!
Méfiante, je ne peux empêcher mes sourcils de se hisser bien haut en direction du sommet de mon crâne. Je suis ensuite Blake jusqu’à la cuisine, l’observe nous servir deux verres d’eau ainsi qu’un bombardement de questions auxquelles je tente de répondre afin de chasser mon agacement, tout en replaçant une mèche de cheveux derrière mon oreille droite:
Euh… Oui, ça se passe bien. C’est très physique, je tente de cacher à tout le monde que j’ai passé des mois à l’hôpital à cause de ce fichu accident de moto. Mais bon, tu comprends, ce n'est pas facile de cacher son état de santé.
Putain, Val’, limite, t’en fais trop, là. Lâche l’affaire, ça va péter, c’est une véritable grenade dégoupillée, votre échange. Quand elle évoque ma tante, je soupire d’exaspération, commençant à lâcher du lest, tant bien que mal, tout en m’effondrant sur un des hauts tabourets de la cuisine:
Oh, elle va bien! Elle m’a forcé à vivre chez elle, dans son stupide manoir. Je m’y sens… comme une intruse, si tu savais. Et puis, je lui rends service, à sa boutique. J’ai pas vraiment le choix, hein, je ne verse pas de loyer, je ne participe pas aux courses… Bref, je suis de retour à la case départ.
Oui, une nouvelle chance. Parler de l’accident que j’ai vécu est encore douloureux et je réalise que je n’ai jamais vraiment vidé mon sac auprès de Blake au sujet de ce geste qui a été lourd de conséquences. Par… peur? Par… fierté? Par… égo mal placé? Sans doute un efficace cocktail de ces trois putain de défauts. La dernière chose dont j’ai envie, c’est de me montrer vulnérable. Voilà pourquoi je rebondis, tout en agitant mes muscles, grossissant le trait:
Mais bon, je suis une guerrière. Tout comme toi. Rien ne peut nous atteindre, n’est ce pas…?
N’est ce pas…? Adoptant une voix plus légère, en tout cas j’espère que la supercherie fonctionne, je la questionne à mon tour:
Et toi, alors… Tu racontes quoi de beau? À part ton envie capillaire des plus… surprenantes.
Ok, j’avoue, c’est plus fort que moi. Je ne peux pas m’en empêcher. J’ai besoin de savoir… De comprendre…. Quitte à flirter avec les limites de la patience de celle que j’aime comme une sœur…
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"Nobody exists on purpose. Nobody belongs anywhere. We're all going to die. COME WATCH TV." _ Morty Smith.
Blake Rivers
492
Lili_Angels
Taylor Marie Hill
imaginelion (ava)
Rosalie Hayes, l'agente téméraire du FBI (M.Robbie) ◊ Harper Hartley, la p'tite casse-cou imprévisible (J.Langford) ◊ Silver Harlow, maman dragon qui protège ses petits (C.Theron) ◊ Hope McAvoy, indomptable rebelle (Z.Coleman)
Née lors d'une nuit orageuse, un dix juillet, après une vague de chaleur étouffante, elle vient de souffler sa vingt-huitième bougies.
Coeur indomptable, coeur insaisissable. Trop méfiante et trop indépendante, elle craint l'amour comme elle craint la monotonie. Préférant les nuits charnelles et sans promesse, lui permettant ainsi de garder un total contrôle sur sa personne. Mais, est-elle vraiment à l'abri d'un coup de coeur, si celui-ci intervient à l'improviste ? Éternel célibataire, allergique à la dépendance affective.
Propriétaire et gérante du bar "Wolf Golden" de façon officielle, mais couteau-suisse dans un monde bien plus sombre. Connue en tant que "Clochette" dans le darkweb, Monterey n'a plus aucun secret pour elle. Armes, rodéos urbains, blanchiment d'argent font partie de son quotidien. Si vous avez l'argent, elle fera en sorte de réaliser votre rêve. Ses contacts sont nombreux et elle fait tourner son petit business à la perfection.
Dans une petite maison, non loin du ranch, dans le quartier Est, entourée par ses chevaux, et rejointe par Riley et Eden.
»»————- ♾ ————-««
»»————- ♾ ————-««
01. Père inconnu, mère toxico et prostituée, elle a vécu une enfance assez houleuse. 02. Recueillie par un jeune couple, parents de deux enfants et faisant partie d’une famille qui se créée par les liens du cœur. 03. Les Rivers et la bande sont connus pour ne pas être toujours dans la légalité. Rodéos urbains, attaque de camion, blanchiment d’argents, etc. 04. À seize ans, elle passe trois mois dans un centre de détention pour mineurs, à la place de son frère, pour le vol d’une voiture. 05. Atteinte d'un cancer du foie, elle est à la recherche de son géniteur. 06. Porte de nombreux colliers, de bracelets et de bagues. 07. Raffole de la glace au chocolat avec de la chantilly et des pépites de chocolat. Par contre les brocolis, c'est un non. 08. Boit que modérément et fume la clope occasionnellement. Elle fait attention à sa santé, mais ça n’a pas suffi, il faut croire. 09. Sportive, elle fait un tas de sports différents : skate, rollers, footing, surf, boxe, gymnastique, pole-dance… 10. Adore les jeux vidéo ainsi que les films sanglants. 11. Son tic de nervosité, c’est de jouer avec ses colliers ou ses bagues. 12. Déteste le café. Le p’tit déj, c’est du jus d’orange ou de l’eau. 13. Passe sa première chimio début septembre, ça l’effraie. Or, elle ne l’avouera jamais. 14. Adepte de rodéos urbains. Bien qu'elle aime conduire, elle aime surtout les organiser et gérer les paris. 15. Excelle dans le maniement des armes et les voitures n'ont plus de secret pour elle. 16. Complexe sur son nez
Lui mentir, lui dissimuler la vérité, c'est un poids insupportable. Chaque fois que je soutiens son regard et lui affirme que tout va bien, je mens.
C’est faux.
Ce cancer me dévore de l’intérieur, me consume lentement, un peu plus chaque jour. Pourtant, je refuse qu'elle s'en fasse pour moi, qu'elle s'attriste ou qu'elle ait peur pour moi. Je veux l'épargner de toutes ces ombres. Je veux la garder à distance de cette réalité, pour ne voir que son sourire, pour n'entendre que son rire, pour savoir qu'elle est heureuse. C'est cela qui importe le plus. Que ma famille s'inquiète, cela me suffit amplement. Je ne veux pas que le reste de mon entourage soit au courant. Car si jamais cela venait à se savoir, les vautours qui hantent les recoins sombres de la ville s’en donneraient à cœur joie de détruire tout ce que j'ai bâti. J'ai réussi à me faire un nom, à imposer le respect dans le monde de la criminalité
Oui, j'en suis fière. Car c'est ce monde que j'ai choisi. Cette adrénaline qui court dans mes veines lorsque je fais face à des hommes dangereux, que je mène des affaires et que je tiens tête à des colosses deux fois plus grands que moi, mais surtout, cette satisfaction lorsque je gagne leur respect. Être une femme dans cet univers est une lutte constante, mais j’y suis arrivée. On me connaît. On me respecte. Bien sûr, Maëlan n’est jamais très loin, veillant dans l'ombre. Mon jumeau, mon alter ego, mon tout.
Dans la cuisine, j'évite de croiser le regard de ma belle blonde. Elle lit en moi comme dans un livre ouvert, et c'est réciproque. Inutile de parler pour se comprendre. Pourtant, aujourd'hui, je rêve qu'elle ne me connaisse pas si bien. Alors, je choisis de l'interroger, de détourner son esprit de ce qu'elle pourrait deviner. J'essaie de l'empêcher de trop réfléchir.
N'est-ce pas une vaine tentative ? Sûrement. Valeria est tenace, c'est une battante. Elle est obstinée. Mais j'ose encore espérer qu'elle ne cherche pas plus loin.
- Euh… Oui, ça se passe bien. C’est très physique, je tente de cacher à tout le monde que j’ai passé des mois à l’hôpital à cause de ce fichu accident de moto. Mais bon, tu comprends, ce n'est pas facile de cacher son état de santé.
Je mords l’intérieur de la joue. Soupçonne-t-elle quelque chose ?
- Mais tu fais attention quand même ? Il ne faudrait pas que tu te blesses à nouveau. Je comprends que tu veuilles le cacher, mais sois un minimum prudente. Tu pourrais en parler à la capitaine, non ? Juste à elle ? Qu'elle puisse veiller à ce que tu n'en fasses pas trop, le temps que tu sois complètement rétablie.
Nous sommes si différentes, et pourtant si semblables. Cachez notre état de santé, ne pas vouloir montrer nos faiblesses.
- Oh, elle va bien! Elle m’a forcé à vivre chez elle, dans son stupide manoir. Je m’y sens… comme une intruse, si tu savais. Et puis, je lui rends service, à sa boutique. J’ai pas vraiment le choix, hein, je ne verse pas de loyer, je ne participe pas aux courses… Bref, je suis de retour à la case départ. Mais bon, je suis une guerrière. Tout comme toi. Rien ne peut nous atteindre, n’est ce pas…? Et toi, alors… Tu racontes quoi de beau? À part ton envie capillaire des plus… surprenantes.
Je fronce les sourcils en l’entendant. Je déteste la voir ainsi, ne pas être pleinement heureuse. Je me souviens de l’accident, être restée à ses côtés durant toute sa convalescence, et de la promesse que je me suis faite : tout faire pour qu’elle retrouve le sourire. Je ne suis pas parfaite, mais ma force, c’est de me battre pour ceux que j’aime. Doucement, je laisse mon verre et me penche vers elle, glissant ma main dans la sienne, entrelaçant nos doigts. Mon pouce caresse doucement sa paume, en silence.
Rien ne peut nous atteindre…
Si seulement c’était vrai. Un voile de tristesse assombrit mon regard, mais je le détourne pour éviter que Val ne le remarque.
- Ouais, nous sommes des guerrières. C'est pourquoi tu dois te battre pour mener la vie que tu veux. Tu as échappé à la mort après ton accident. Tu as une seconde chance pour vivre tes rêves, dis-je en levant les yeux vers elle. S'il te restait plus qu'un an à vivre, par exemple, qu'est-ce que tu ferais ? Qu'est-ce qui te rendrait totalement heureuse ? Si tu ne veux plus vivre avec ta tante, déménage. Si tu ne veux pas travailler dans sa boutique, alors va vers ce que tu rêves de faire. Val', il faut que tu vives pour toi, pas pour les autres. La vie est courte, et on n'en a qu'une, dis-je en plongeant mon regard dans le sien.
Voilà, je commence à baisser les armes. Je laisse entrevoir mes failles, et je me déteste pour ça. C’est l’effet Valeria.
Je me redresse, relâchant sa main pour boire une longue gorgée d’eau. Je fais de mon mieux pour retrouver mon masque habituel, tout en m’insultant de tous les noms.
- De mon côté, rien à signaler. C'est la routine. Je m'occupe du bar, Maëlan me donne un coup de main. J'essaie d'éviter que mon père retourne en prison et, en même temps, je pense que je vais bientôt considérer l'hôpital ou le commissariat comme ma seconde résidence, vu que Corban aime un peu trop se battre. Une vie banale chez les Rivers. Quant au changement capillaire, c'est juste pour arrêter de me tirer les cheveux.
Oui, se cacher derrière l’humour, il n’y a que ça de vrai.
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La vie c'est pas un join, si tu me roules c'est moi qui te fumes
Valeria Myers
2500
The Red Feather (Camille ; elle)
La puissante Florence Pugh
Wildheart ♥ (av.) _ magma (sign.) _ Wildheart ♥ (bannière)
Joanne Prescott // Caleb Adelson // Andrea Hopkins // Thomas Fraser // Nyls Norwood // Gregory Sutterlee // Eli Hartley// Stefan Salomon // Charlie Sharp // Christa Alcaraz // Oonagh Fitzgerald
27 années qu'elle observe d'un regard mauvais, l'impression parfois d'être une vieille pie en mal d'expériences ou bien une jeune sotte qui a gâché le brillant avenir qui s'offrait à elle.
Brisé, même si elle refusera de l'admettre. Premier amour qui déménage du jour au lendemain et ne donne pas de nouvelles. Trahie et confuse, elle ne se laissera plus prendre au jeu de l'amour aussi facilement...
Mais Valeria n'est pas stupide, elle sait changer d'avis. Surtout concernant Chayanne, le brésilien qui a conquis son coeur...
Bring your love, baby, I could bring my shame
Bring the drugs, baby, I could bring my pain
I got my heart right here
I got my scars right here
Partage son temps entre un job ponctuel à la boutique d'antiquités de Rebecca, sa tante adorée, contrainte agréable et le roller derby qu'elle pratique à un niveau désormais national. Miss Météore, c’est comme ça qu’on l’appelle quand elle est sur la piste, elle est une des vaillantes Valkyries de Californie. Ou alors, on la siffle, mais attention aux représailles…
Résidence grandiose dans le quartier ouest, la maison de cette chère tata qui lui a ordonné de venir vivre chez elle. Une baraque à la AHS dans la première saison, manoir modernisé dans lequel elle déteste foutre un pied.
» Fan des films des années 80, son préféré reste sans doute Beetlejuice
» Mâche un chewing-gum dès qu'elle le peut, ça l'aide à se concentrer
» Grande adepte du seconde main
» Adore les concours de shots
» Boxeuse infatigable, elle a volé les clés de la salle pour pouvoir s’entraîner la nuit
» Rêve de visiter l’Egypte
» Matérialiste, elle possède une bracelet bien garni, chaque breloque représentant un objet important dans sa vie
» Son pêché mignon? Les oursons en chocolat
» Très mauvaise perdante, surtout aux jeux de société
» Dès que résonne Sweet Dreams de Eurythmics, elle ne réponds plus de rien
» Possède une collection de places de cinéma
» Appelle sa mère tous les Dimanche soir, son père trois fois par jour
» A une peur inconsidérée des tortues
" Un dicton ressassé par sa tante remonta ainsi à la surface: On aime les hommes pour ce qu'ils font, les femmes pour ce qu'elles sont "
La banalité de notre conversation m’effraie tout autant qu’elle me pousse à m’interroger sur sa véritable nécessité. Et pourtant, on ne peut pas dire que réfléchir soit mon fort, d’ordinaire. Je suis plutôt impulsive, du genre à laisser mes émotions prendre inévitablement le dessus. Mais depuis que j’ai posé un orteil dans cette baraque, je sens que son point de gravité a changé. Que je peux frôler une situation impossible, côtoyer une énergie qui me rend mal à l’aise, qui m’interpelle, qui n’est pas compatible avec celle qui s’échappe de mon corps meurtri, de ma personnalité de guerrière. Cette dualité, Blake a été la première à l’observer, à la comprendre, à m’aider à l’accepter. Quand notre enveloppe corporelle se retrouve amenuisée face à une volonté de fer, la frustration est plus que complexe à gérer. Cette fureur qui me caractérise tant, qui fait de moi une femme à part entière, c’est à Blake que je la dois. Elle m’a appris, en restant à mes côtés pendant toute la durée de mon hospitalisation, à ne pas m’éteindre, à faire briller toujours plus fort cette flamme qui est celle de la Vie, de l’Espoir, de la Battante que je ne dois jamais oublier, peu importe les embûches qui se dressent sur mon chemin. C’est avec ce flot de souvenirs particulièrement éprouvants émotionnellement que je soupire face à sa proposition, sa suggestion et que je réponds, de but en blanc, après avoir avalé une courte gorgée d’eau:
Non, je ne compte en parler à personne. C’est plus simple de mener le combat toute seule, tu ne crois pas?
Ma question est légère, se glissant dans la conversation avec un flegme made in Valeria. Et pourtant, mon regard qui ne quitte pas son visage, qui étudie la moindre réaction, la moindre faille. Qu’est ce qui t’arrive, putain, hein? Te comporter de manière aussi suspicieuse au contact de Blake, c’est bien la dernière chose que t’aurais pu imaginer, Val. Parce qu’elle est ton alliée, elle n’a jamais pu être autre chose. La suspecter, oser supposer qu’elle pourrait devenir une ennemie… Non, ce n’est pas possible. Je le refuse, je chasse aussitôt cette idée de mon cerveau sur le coup bien incohérent. Mais l’instinct ne trompe jamais, n’est ce pas? Quelque chose cloche, un désagréable grain dans la machine de notre relation pourtant la plus fiable que je n’ai jamais connu de toute mon existence. Et cette étrange tendresse qui s’échappe des gestes de Blake, soudainement, comme une douce violence à laquelle je réagis par une méfiance inhabituelle. Réfléchissant à la réponse que je peux offrir à sa question, je balbutie, déstabilisée, à mon plus grand regret:
Je… Je ne sais pas, Blake. J’ai envie de tomber amoureuse, de m’épanouir, de me challenger, d’avancer. Je ne veux plus régresser, je ne veux plus ressentir cette aigreur face à mon passé. Il est derrière moi, je l’ai accepté mais je ne veux plus être bloquée. Je veux vivre, tout simplement.
Cette philosophie de comptoir, d’où sort-elle, hein? Putain mais qu’est ce qu’il m’arrive, hein? Et cette émotion qui grandit, qui atteint ma gorge, qui gagne mes glandes lacrymales… Juste à temps, j’attrape grâce à une de mes phalanges une larme qui menaçait de s’écraser le bois du comptoir de la cuisine et me permet cette remarque suite à l’énoncé de la vie de Blake:
Ouais, je comprends… Ou pour éviter d’attraper des cheveux blancs. Quoi qu’il arrive, tu seras toujours doté d’un incroyable sex appeal, ma chérie.
Et un rire qui vient se fracasser contre les parois de cette ambiance plutôt morose. Un compliment sincère, ma main qui ne quitte pas les siennes, ma poigne qui se contracte tandis que j’ose revenir à la charge, telle la putain de tête de mule que je n’arriverais jamais à contenir:
Blake… Tu me le dirais si quelque chose de grave t’arrivait, hein? Genre, plus que d’ordinaire?
Je me surprends à trembler de tout mon corps en posant cette question et je m’interroge sur ce comportement étranger à ma personnalité. Est-ce car j’ai peur d’avoir franchi la ligne rouge dans notre amitié? D’être aller plus loin que l’espèce de bienséance l’exige entre nous? Ou tout simplement car tout au fond de mes tripes, je connais la réponse et que je suis tout bonnement effrayée à l’idée d’obtenir une information face à laquelle je ne serais pas capable de réagir comme il se doit? Le temps te le dira, Valeria. Ces secondes qui s’égrainent sont un véritable supplice mais sont à la fois plus que nécessaires. Laisse lui du temps, Valeria. Car tout vient à point à qui sait attendre…
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"Nobody exists on purpose. Nobody belongs anywhere. We're all going to die. COME WATCH TV." _ Morty Smith.
Blake Rivers
492
Lili_Angels
Taylor Marie Hill
imaginelion (ava)
Rosalie Hayes, l'agente téméraire du FBI (M.Robbie) ◊ Harper Hartley, la p'tite casse-cou imprévisible (J.Langford) ◊ Silver Harlow, maman dragon qui protège ses petits (C.Theron) ◊ Hope McAvoy, indomptable rebelle (Z.Coleman)
Née lors d'une nuit orageuse, un dix juillet, après une vague de chaleur étouffante, elle vient de souffler sa vingt-huitième bougies.
Coeur indomptable, coeur insaisissable. Trop méfiante et trop indépendante, elle craint l'amour comme elle craint la monotonie. Préférant les nuits charnelles et sans promesse, lui permettant ainsi de garder un total contrôle sur sa personne. Mais, est-elle vraiment à l'abri d'un coup de coeur, si celui-ci intervient à l'improviste ? Éternel célibataire, allergique à la dépendance affective.
Propriétaire et gérante du bar "Wolf Golden" de façon officielle, mais couteau-suisse dans un monde bien plus sombre. Connue en tant que "Clochette" dans le darkweb, Monterey n'a plus aucun secret pour elle. Armes, rodéos urbains, blanchiment d'argent font partie de son quotidien. Si vous avez l'argent, elle fera en sorte de réaliser votre rêve. Ses contacts sont nombreux et elle fait tourner son petit business à la perfection.
Dans une petite maison, non loin du ranch, dans le quartier Est, entourée par ses chevaux, et rejointe par Riley et Eden.
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»»————- ♾ ————-««
01. Père inconnu, mère toxico et prostituée, elle a vécu une enfance assez houleuse. 02. Recueillie par un jeune couple, parents de deux enfants et faisant partie d’une famille qui se créée par les liens du cœur. 03. Les Rivers et la bande sont connus pour ne pas être toujours dans la légalité. Rodéos urbains, attaque de camion, blanchiment d’argents, etc. 04. À seize ans, elle passe trois mois dans un centre de détention pour mineurs, à la place de son frère, pour le vol d’une voiture. 05. Atteinte d'un cancer du foie, elle est à la recherche de son géniteur. 06. Porte de nombreux colliers, de bracelets et de bagues. 07. Raffole de la glace au chocolat avec de la chantilly et des pépites de chocolat. Par contre les brocolis, c'est un non. 08. Boit que modérément et fume la clope occasionnellement. Elle fait attention à sa santé, mais ça n’a pas suffi, il faut croire. 09. Sportive, elle fait un tas de sports différents : skate, rollers, footing, surf, boxe, gymnastique, pole-dance… 10. Adore les jeux vidéo ainsi que les films sanglants. 11. Son tic de nervosité, c’est de jouer avec ses colliers ou ses bagues. 12. Déteste le café. Le p’tit déj, c’est du jus d’orange ou de l’eau. 13. Passe sa première chimio début septembre, ça l’effraie. Or, elle ne l’avouera jamais. 14. Adepte de rodéos urbains. Bien qu'elle aime conduire, elle aime surtout les organiser et gérer les paris. 15. Excelle dans le maniement des armes et les voitures n'ont plus de secret pour elle. 16. Complexe sur son nez
- Non, je ne compte en parler à personne. C’est plus simple de mener le combat toute seule, tu ne crois pas ? - Non. Val’, on a tous besoin d’au moins une personne. Même sur un ring de boxe, le boxeur a son coach à ses côtés. Ne rien dire à personne, ça peut être préjudiciable et causer plus de mal que de bien à long terme.
Hypocrisie, bonjour. Enfin, pas totalement. J’ai les Rivers autour de moi.
Mais c’est différent, je le sais bien. Je mens à ma meilleure amie. Celle à qui je ne cache rien, qui me connaît sur le bout des ongles. Pourtant, cette boule dans ma gorge m’empêche de lui dire ce qui se passe. Je n’arrive pas à lui avouer que dans quelques années, je ne serai peut-être plus là. Certes, le détective va tout faire pour retrouver mon père biologique, mais encore faut-il qu’il soit vivant, compatible, et qu’il accepte de faire les tests. Je garde la tête froide, car mes chances de trouver un donneur et de survivre sont minces. Je veux la préserver, ne pas l’inquiéter. Mais c’est trop tard. Je le vois dans sa gestuelle, dans son regard...
Elle le sent. Elle sait que quelque chose cloche. Elle est intelligente, ma Furie.
- Je… Je ne sais pas, Blake. J’ai envie de tomber amoureuse, de m’épanouir, de me challenger, d’avancer. Je ne veux plus régresser, je ne veux plus ressentir cette aigreur face à mon passé. Il est derrière moi, je l’ai accepté mais je ne veux plus être bloquée. Je veux vivre, tout simplement. - Alors fais-le. Valeria, vis ta vie comme si c’était ton dernier jour. Elle est trop courte pour avoir des craintes et des regrets. Il vaut mieux vivre avec des remords qu’avec des regrets. Tu es forte, tu es puissante… dis-je en prenant ses mains dans les miennes, plongeant mon regard dans le sien. Je veux te savoir heureuse, et si quelqu’un se met en travers de ton chemin, je m’occuperais de son cas. Et tu sais que je suis sérieuse, dis-je avec un sourire un peu sadique. Fais de ce terrible accident une force. Ce drame fait partie de toi, de ta vie, mais c’est à toi de le transformer en carburant. Tu es une putain de guerrière. Je suis tellement fière de faire partie de ta vie.
Ok, je m’emballe. On dirait que je vais clamser dans l’heure. Le truc, c’est que j’ai ce besoin de lui dire tout ça. Je veux qu’elle vive la vie dont elle rêve. Personne ne doit se mettre en travers de son chemin. Moi, je suis prête à jouer le bulldozer pour transformer cette route sinueuse en une jolie prairie où chantent les oiseaux et gambadent les lapins. C’est ça, le plus fou. Je peux me battre pour mes proches, repousser mes limites pour eux, mais quand il s’agit de moi… je baisse les bras. Je ne veux plus de chimio. Je veux juste profiter du temps qui me reste avec mes proches et m’assurer que mon frère puisse reprendre les rênes, autant pour le bar… que pour le reste.
- Ouais, je comprends… Ou pour éviter d’attraper des cheveux blancs. Quoi qu’il arrive, tu seras toujours doté d’un incroyable sex appeal, ma chérie. Blake… Tu me le dirais si quelque chose de grave t’arrivait, hein? Genre, plus que d’ordinaire?
Voilà. Voilà ce putain de moment que je redoutais. Devoir encore lui mentir. Encore. Je lâche ses mains comme si elles m’avaient brûlée. Je me détourne pour prendre mon verre vide et le remplir d’eau, avant de le vider d’un trait. Quand elle est là, ma carapace disparaît. Mes failles sont à vif, je les sens… et putain, je déteste ça ! Je dois être solide, je dois être forte. Sinon, je ne serais plus de ce monde depuis longtemps. Je serre le bord de l’évier, puis passe une main dans mes cheveux clairsemés. Ma tignasse brune n’a plus la même allure qu’avant. Je me retrouve avec des mèches qui me rappellent brutalement la réalité. À quoi bon continuer à lui mentir ? Elle finira par l’apprendre, mes frères sont proches d’elle. L’un d’eux finira bien par lâcher le morceau. Il vaut mieux que ça vienne de moi.
Fini les mensonges. Fini les secrets. La vérité doit être révélée.
Je prends une profonde inspiration, ferme les yeux, puis me retourne vers elle. Je m’avance vers le comptoir et sors le pot contenant l’un de mes traitements, que je pose devant elle. Mon regard reste baissé, mes doigts jouent nerveusement avec le flacon. Dire ces mots à haute voix est si difficile. Cela signifie admettre… admettre que je suis malade, condamnée. Je souffle doucement et finis par relever les yeux vers elle.
- Je…
Allez, Blake ! Comme un pansement qu’on arrache d’un coup sec.
- Je suis malade… J’ai un cancer du foie… dis-je finalement. C’est ironique quand on sait que je tiens un bar, ajoutai-je avec un soupçon de sarcasme. Mais ça va aller, t’inquiète pas. Je gère.
Je montre mes failles, mais je garde mon foutu ego.
- J’ai fait une nouvelle séance de chimio… je commence à perdre mes cheveux… j’étais justement en train de vouloir me raser la tête quand tu es arrivée…
Voilà, elle sait tout. Et putain que ça me fait chier.
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Poison mortel Epine pointue
La vie c'est pas un join, si tu me roules c'est moi qui te fumes