Caleb Adelson // Thomas Fraser // Andrea Hopkins // Nyls Norwood // Gregory Sutterlee // Valeria Myers // Eli Hartley // Stefan Salomon // Charlie Sharp // Christa Alcaraz // Oonagh Fitzgerald
Trente-neuf ans ; c'est une mélodie qui sonne comme un affront à mes oreilles. La réalité nous rattrape, la jeunesse est abstraite tant elle est également futile.
Célibataire depuis bien trop longtemps, quittée le père de ma fille il y a quatorze ans. Loin d'être prête à laisser un homme s'installer dans mon quotidien, érigeant une barrière de fer sur mon coeur maltraité et fragilisé...
Mais surtout, perturbée et sous le choc du retour d'Eliott Blackwood dans ma vie.
Infirmière en pédiatrie, au service de la merveilleuse clinique "Mom & Me". Très épanouie au sein d'une véritable équipe de choc!
Une petite maison dans l'est de la ville, je partage mon foyer avec ma fille Alba, notre adorable et capricieuse staffy, Baya. Une demeure à mon image: apaisante, truffée de bougies aux fragrances diverses et de pièces à la décoration sobre et réconfortante.
。Un joli sourire n'empêche pas de mordre。
。Nos enfants, c'est notre éternité。
» A mis au monde un petit Henry le 08 Juillet 2024, le papa étant Stan, un amant d'un soir avec lequel elle a appris à composer
» Possède une moto, une Triumph Speed Triple qu'elle adore
» Est fan de romans policiers
» Est traumatisée par son agression où elle a faillit perdre la vie
» Adore la randonnée où elle embarque sa fille Alba et sa staffy
» Possède deux tatouages : un avec une fleur de muguet sur le poignet droit et un autre sur l'omoplate avec le prénom de sa mère en hébreu
» Grande amatrice de bières
» Son plat préféré? Les pâtes au saumon
» Peut écouter en boucle les albums de Beyoncé et Alicia Keys
» L'étui de ses lunettes de vue (qu'elle porte quand elle y pense) est le seul cadeau qu'elle a conservé de sa défunte mère
» Est une vraie fan des karaokés
» Fume en cachette de ses frères et soeurs, avec un bonbon dans la bouche
» Déteste ne pas avoir de pression d'eau sous la douche
Sujet: L'accouchement est douloureux. Heureusement, la femme tient la main de l'homme. Ainsi, il souffre moins. Mer 19 Juin - 20:04#
L'accouchement est douloureux. Heureusement, la femme tient la main de l'homme. Ainsi, il souffre moins. with @Stanislas Harlow & @Joanne Prescott 08 juillet 2024, Monterey, CA.
tw :: bon, le sujet, c'est un accouchement, hein.
Franchement, quelle idée.
À quelques jours du terme de ma grossesse et encore à faire des acrobaties. Je suis incorrigible, autonome dans la prise de décisions absurdes. Déraisonnée, également, j’en ai parfaitement conscience. Mais après tout, n’est ce pas une priorité fondamentale, d’aller récupérer le berceau de mon précédent enfant, dans le grenier, afin d'accueillir comme il se doit mon second bébé…? Oui, j’estime avoir une excellente raison de me démener. Même si mon ventre me tire, même si mes jambes sont lourdes, même si j’ai chaud à ne serait-ce que de marcher quelques pas. Je dois récupérer ce berceau. Peu importe le temps que ça prendra, j’y arriverai. Seule. Comme toujours. Je me suspends dans les airs, les deux pieds ancrés sur une des marches de mon échelle. Je me stabilise, ce serait fort regrettable de chuter et de risquer de me faire mal, n’est ce pas? Et le timing serait fichtrement mauvais. Je suis seule à la maison, Alba, à cette heure-ci, est encore à l’école. Joyce, ma petite sœur adorée, est très occupée tout comme Jayden mais je suis rassurée, s’il m’arrivait quoi que ce soit, je pourrais crier à l’aide auprès d’une de mes adorables voisines, telle que Caron, par exemple. Une femme de confiance qui n’hésiterait pas à voler à mon secours si je me mettrais à hurler à la mort.
Je maîtrise la situation. Oui… Quelle ironie, quand on y pense.
J’ai toujours mené ma vie de front, contrôlant chaque aspect inattendu avec un sang froid et un esprit aussi clair que possible, malgré les affects qui ont pu me rongés, tout au long de ces années solitaires. La nuit que j’ai passée avec Stan a changé le cours de mon existence, la preuve en est avec ce ventre bien arrondi. Qui porte la vie que nous avons créé durant une nuit… plutôt intense. Une des premières incartades que je me suis autorisé durant ma vie de nonne, ou presque, et qui s’est soldée par un accident heureux, un dérapage impossible à effacer. Mais après tout, comment regretter cette vie qui grandit dans mon antre et que j’aime de toute mon âme…? Je me sens en paix avec moi-même, je souris, bêtement, j’accepte les changements qui semblent malheureux du premier coup d'œil, je me complais de cette difficile mais savoureuse épreuve. Je suis prête à reprendre mon combat pour cette quête du Meuble Parfait…
Et c’est là que l’impensable se produit. Perchée sur une échelle, à plusieurs mètres de hauteur, je réalise que… Je viens de perdre les eaux. Je peux les sentir, entre mes cuisses. Je suis propulsée dans un vieux souvenir qui devient soudainement ma réalité, mon instant présent, ma vérité. Et je ne peux m’empêcher de me dire: Manquait plus que ça, dis donc…
Heureusement pour moi, mon téléphone est dans la poche de mon pantalon. Je l’attrape et adopte un réflexe qui ne me surprend pas, maintenant que nous y sommes, que le grand moment est arrivé. Je tente d’appeler Stan, sans succès. Je sais que c’est un homme occupé, avec un travail et une vie privée qui ne regarde que lui. Je ne veux pas être intrusive mais la situation appelle une urgence. Alors, j’essaie à nouveau. Une fois, deux fois, cinq fois, dix fois. Il serait sans doute temps de descendre de cette échelle, il me semble… JE VAIS AVOIR MON BÉBÉ!
L'âge n'est qu'un nombre et non un état d'esprit. Bien que tu affiches aujourd'hui le nombre quarante-huit, tu ne t'estimes pas aussi près de la cinquantaine que ça... voyons ! Tu es né un matin d’hiver, le 28 novembre 1975.
Le cœur à ses raisons, que la raison ignore. Tu as plus d'une femme dans ton cœur, aussi frivole que tu es. Mais y'en a qu'une qui fait battre ton cœur comme jamais ; Seras tu assez courageux pour le lui dire ?
Tu es le président-directeur général (pdg) d'une grande holding financière. Avec ta jumelle qui possède des actions, tu sais que tu peux compter sur elle, en cas de pépins. Parce qu'officieusement, tu es un arnaqueur professionnel de haut niveau. Comme maman et papa l'étaient.
A l’ouest de la ville, dans une maison outrageusement grande, en compagnie de l’amour de sa vie ; Eli
Sujet: Re: L'accouchement est douloureux. Heureusement, la femme tient la main de l'homme. Ainsi, il souffre moins. Lun 24 Juin - 3:46#
L'accouchement est douloureux. Heureusement, la femme tient la main de l'homme. Ainsi, il souffre moins. with @Stanislas Harlow & @Joanne Prescott 08 juillet 2024, Monterey, CA.
tw :: bon, le sujet, c'est un accouchement, hein.
Du bleu. Que du bleu. Dans quelques jours, viendra au monde un petit garçon. Un Harlow. Mon fils. Je suis heureux, impatient de pouvoir l’accueillir dans notre famille, le présenter aux miens telle une victoire insoupçonnée. Le dernier de la lignée (pour le moment…). Je suis également angoissé de ne pas être à la hauteur, et pour cause : ma situation n’est pas des plus banales. Bah nan, Harlow, tu fais jamais rien comme tout le monde toi. Pourquoi choisir la simplicité et la tranquillité d’esprit quand on peut faire compliqué et difficile pour la santé mentale d’une personne, hein ? Donc, j’suis dans une boutique de bébé. Je tourne en rond j’sais pas quoi acheter pour faire plaisir à Joanne qui accueillera notre enfant sous peu. J’ai choisi une belle peluche ; bleue, évidemment. Elle est aussi grande qu’un bébé, je crois ? Peu importe, c’est ce que j’apporterai à la maternité le moment venu. Avec des fleurs pour la maman, sans doute. Ce qui serait très judicieux d’après moi.
Je me fais aborder par une jeune vendeuse qui me propose de l’aide. J’ai l’air carrément con, à ne pas savoir où commencer mes recherches mais je lui explique en quelques mots : futur papa d’un p’tit gars, qu’est-ce que j’apporte à la maternité pour Joanne ? La blondinette me conseille sur un kit de naissance qui fait l’unanimité auprès de nombreux clients, contenant quelques petits vêtements et des produits de soin. Différentes couleurs sont proposées mais encore une fois, je demande de l’aide. Je ne voudrais pas faire une overdose de bleu, ceci dit. Alors elle me vend un kit jaune pâle qui s’accorde très bien, avec la peluche que je tiens sous le bras. Après avoir dépensé quelques centaines de dollars en espérant faire plaisir à la future maman, je quitte la boutique et décide d’envoyer un message à Joanne pour lui dire que je prends la route pour chez elle. Néanmoins, je me rends rapidement compte que je n’ai pas mon téléphone sur moi, probablement laissé dans la voiture ! Ainsi, j’y découvre plusieurs appels de sa part, et je m’en inquiète aussi tôt. Elle ne m’appelle jamais, j’en conclus qu’il se passe quelque chose avec le bébé. Je renvois donc l’appel mais je n’ai pas de réponse. À mon tour, j’insiste, plusieurs fois. Je décide de me rendre chez elle, aussi rapidement que possible.
J’imagine tout un tas de scénarios, forcément. Ce qui n’aide en rien à la conservation de mon sang-froid. Quand je me gare dans l’allée, je ne prends même pas la peine d’éteindre le moteur de mon véhicule et cogne à sa porte. Je cogne, et rentre sans demander la permission :
Joanne… Joanne… Joanne ??
De ce fait, j’indique ma présence, je ne voudrais pas faire peur à qui que ce soit. Je regarde dans le salon, la salle à manger… la cuisine, jusqu’à ce que j'entends du bruit à l’étage, ce qui me fait monter les marches quatre à quatre. Inspirant profondément après la dernière marche (svp. J’ai plus vingt ans, putain!) je la vois, en bonne santé ? Je crois ? Elle sort d’une pièce, à l’autre avec les bras chargés de… je ne sais quoi ? Des vêtements ?
Joanne ! Tout va bien ? J’ai essayé de te rappeler… sans succès.
Caleb Adelson // Thomas Fraser // Andrea Hopkins // Nyls Norwood // Gregory Sutterlee // Valeria Myers // Eli Hartley // Stefan Salomon // Charlie Sharp // Christa Alcaraz // Oonagh Fitzgerald
Trente-neuf ans ; c'est une mélodie qui sonne comme un affront à mes oreilles. La réalité nous rattrape, la jeunesse est abstraite tant elle est également futile.
Célibataire depuis bien trop longtemps, quittée le père de ma fille il y a quatorze ans. Loin d'être prête à laisser un homme s'installer dans mon quotidien, érigeant une barrière de fer sur mon coeur maltraité et fragilisé...
Mais surtout, perturbée et sous le choc du retour d'Eliott Blackwood dans ma vie.
Infirmière en pédiatrie, au service de la merveilleuse clinique "Mom & Me". Très épanouie au sein d'une véritable équipe de choc!
Une petite maison dans l'est de la ville, je partage mon foyer avec ma fille Alba, notre adorable et capricieuse staffy, Baya. Une demeure à mon image: apaisante, truffée de bougies aux fragrances diverses et de pièces à la décoration sobre et réconfortante.
。Un joli sourire n'empêche pas de mordre。
。Nos enfants, c'est notre éternité。
» A mis au monde un petit Henry le 08 Juillet 2024, le papa étant Stan, un amant d'un soir avec lequel elle a appris à composer
» Possède une moto, une Triumph Speed Triple qu'elle adore
» Est fan de romans policiers
» Est traumatisée par son agression où elle a faillit perdre la vie
» Adore la randonnée où elle embarque sa fille Alba et sa staffy
» Possède deux tatouages : un avec une fleur de muguet sur le poignet droit et un autre sur l'omoplate avec le prénom de sa mère en hébreu
» Grande amatrice de bières
» Son plat préféré? Les pâtes au saumon
» Peut écouter en boucle les albums de Beyoncé et Alicia Keys
» L'étui de ses lunettes de vue (qu'elle porte quand elle y pense) est le seul cadeau qu'elle a conservé de sa défunte mère
» Est une vraie fan des karaokés
» Fume en cachette de ses frères et soeurs, avec un bonbon dans la bouche
» Déteste ne pas avoir de pression d'eau sous la douche
Sujet: Re: L'accouchement est douloureux. Heureusement, la femme tient la main de l'homme. Ainsi, il souffre moins. Jeu 25 Juil - 13:05#
L'accouchement est douloureux. Heureusement, la femme tient la main de l'homme. Ainsi, il souffre moins. with @Stanislas Harlow & @Joanne Prescott 08 juillet 2024, Monterey, CA.
tw :: bon, le sujet, c'est un accouchement, hein.
C’est le moment.Je le sens.Je le sais.
Il n’est pas rare d’évoquer l’instinct maternel, un sixième sens plutôt primaire, lors d’un acte aussi naturel que celui de mettre au monde un enfant. Ma carrière m’a mille fois apporté des preuves de cette vérité, je ne compte plus les expériences de vie qui m’ont prouvé que chaque naissance est différente, unique en son genre mais semblable en un point: la beauté de ce geste. D’ici quelques heures, les cris de mon enfant se feront entendre, je vais pouvoir sentir sa chaleur en caressant sa joue, sourire en découvrant les traits merveilleux de son minuscule visage. À la fois pressée et effrayée, je ne peux que souffler en découvrant le visage du futur papa. Décontenancé, certes, qui ne le serait pas face à cette vision étonnante?! Dans un sourire, je lui demande, d’un geste pressé de la main, de venir à mon secours. Il s’occupe de me porter dans ses bras afin de me descendre de cette échelle de malheur et ayant enfin retrouver la terre ferme, je baisse le menton vers le sol, avant de le remonter, réalisant que l’instant tant redouté est enfin arrivé, offrant un regard paniqué à un homme complètement perdu:
Stan… STAN! STAN, JE SUIS EN TRAIN D’ACCOUCHER!
Et moi qui m’étais promis de ne pas paniquer. C’est une franche réussite, Joanne. Toutes mes félicitations. Sentant les contractions se faufiler dans mes entrailles, j’attaque un cycle de longues inspirations et expirations, tout en demandant le plus poliment possible au futur papa qui semble dépassé, ne me connaissant pas sous cet angle inédit:
Stan, j’ai préparé ma valise, pour la clinique, elle est dans ma chambre, sur la table accolée à mon dressing. Récupère la et ensuite… Nous devons filer.
J’ai une terriblement et mauvais pressentiment, je tente de lutter contre tandis que je descends les escaliers, à la vitesse d’un escargot endormi. Pas de geste brusque, ce serait vraiment la dernière des mauvaises idées, de dégringoler les escaliers alors que je ne suis plus qu’à une poignée d’heures de mettre au monde notre enfant. Je pose enfin le pied sur le sol, après avoir emprunté la dernière marche, et lève un regard noir en direction de Stan, qui me rejoint en quelques secondes à peine. Petit chanceux. Posant fermement ma main sur son épaule, je tente de lui sourire mais n’arrive qu’à lui offrir une mine fermée et angoissée:
Il est temps, Stan. Direction la clinique Mom & Me. Je vais prévenir Siobhan.
Rejoindre le luxueux véhicule de Stan semble interminable mais pourtant, je réussis à ma traversée, m’écroulant sur le siège, posant une main tremblante sur mon large ventre qui ne tardera pas, d’ici peu, à cesser d’être l’antre dans lequel notre enfant se réfugie. D’un doigt tremblant, je lance un appel avec Siobhan. Je dois lui parler. Utiliser un langage codé sera plus prudent, mais je sens que quelque chose cloche. Mon instinct me hurle que cet accouchement ne sera pas une partie de plaisir…
L'âge n'est qu'un nombre et non un état d'esprit. Bien que tu affiches aujourd'hui le nombre quarante-huit, tu ne t'estimes pas aussi près de la cinquantaine que ça... voyons ! Tu es né un matin d’hiver, le 28 novembre 1975.
Le cœur à ses raisons, que la raison ignore. Tu as plus d'une femme dans ton cœur, aussi frivole que tu es. Mais y'en a qu'une qui fait battre ton cœur comme jamais ; Seras tu assez courageux pour le lui dire ?
Tu es le président-directeur général (pdg) d'une grande holding financière. Avec ta jumelle qui possède des actions, tu sais que tu peux compter sur elle, en cas de pépins. Parce qu'officieusement, tu es un arnaqueur professionnel de haut niveau. Comme maman et papa l'étaient.
A l’ouest de la ville, dans une maison outrageusement grande, en compagnie de l’amour de sa vie ; Eli
Sujet: Re: L'accouchement est douloureux. Heureusement, la femme tient la main de l'homme. Ainsi, il souffre moins. Mar 13 Aoû - 15:27#
L'accouchement est douloureux. Heureusement, la femme tient la main de l'homme. Ainsi, il souffre moins. with @Stanislas Harlow & @Joanne Prescott 08 juillet 2024, Monterey, CA.
tw :: bon, le sujet, c'est un accouchement, hein.
Je suis impatient de voir mon fils, oui, mais suis-je réellement prêt ? Peut-être pas. Non, en fait j’suis juste pas prêt. La preuve, j’suis complètement paniqué quand Joanne m’appelle pour me dire que le travail à déjà commencé. Il nous restait encore quelques jours… J’ai encore des choses à finir, des gens à prévenir, avant l’arrivée de mon petit garçon. Parce que soyons clairs, je ne lâcherai pas Joanne d’une seconde les premiers jours. Je veux pouvoir être là pour notre enfant, et m’assurer que la maman ne manque de rien. J’ai l’air crétin par moment j’le sais. J’ai pas toujours la science infuse ni… la lumière à tous les étages comme on dit mais j’assume toujours mes choix, mes prises de risques et mes erreurs. Loin d’être une erreur, dans ce cas je tiens à le préciser, je crois que c’est justement ma plus belle prise de risque de toute mon existence, parce qu’elle m’a conduit à ce petit être du monde, qui fait partie de moi. Et quand je retrouve enfin la future maman dans les escaliers du grenier, je m’interroge. Qu’est-ce qu’elle pouvait bien faire là-haut ? Si elle a de la difficulté pour certaines choses, elle sait qu’elle n’a qu’à me demander et j'accourrai aussitôt ! Je l’aide à descendre de là, je m’exécute tel un bon soldat, en fait, puis je l’entends me hurler dessus, je fais des signes de tête de bas en hauts, mais on dirait que j’comprends pas
Ok, j’ai compris.
Non, c’est pas vrai ! Tout ce que je cherche, c’est le contact avec ses yeux, qu’elle me dise quoi faire précisément, sans quoi je ne pourrai être efficace. Je la vois inspirer, expirer, je continue mes hochements de tête en essayant de déchiffrer chaque mot qui sort de sa bouche. Je lis sur les lèvres, comme si j’étais en perte auditive depuis le début. Je vois ses lèvres bouger mais je n’entends pas. Fronçant les sourcils, je fais un effort surhumain pour reprendre le contrôle de mon esprit afin de me rappeler ce qu’elle voulait.
Ok. Valise. Sur la table. A côté du dressing. J’y vais… J’y vais…
Et je m’exécute. Je passe ma main sur le haut de mon crâne, ébouriffant ma tignasse mal soignée une fois dans la chambre. Qu’est-ce que je venais y faire, déjà ??? Je fais deux ou trois fois le tour sur moi-même, avant d’avoir le tournis et de me rappeler LA VALISE !!!! Que je récupère vitesse grand V sur la table, et de la rejoindre le plus rapidement possible, en bas des marches. Sa main sur mon épaule me permet de m’arrêter, aussi bien physiquement, que mentalement. C’est en train de me faire tourner fou, là-haut. si si. Elle veut que je la conduise à la clinique de Siobhan. Confus, j’lui dis :
Siobhan, pourquoi ? Tu vas pas à l’hôpital ?
A chaque fois qu’on prononce le prénom de Siobhan, j’ai les poils de mes bras qui se redressent. Elle me fait peur, cette femme. J’vous jure. Elle m’aime pas. Ok avec raison et encore plus depuis qu’elle connaît mon affiliation avec le bébé que porte Joanne alors… J’sens que j’vais être dans mes petits souliers et pas me faire remarquer. T’es mieux, mon vieux. Déjà que son regard noir assassin me file des angoisses sans nom… Au moment où Joanne embarque dans ma voiture, je suis pris d’une toute autre angoisse, en la voyant poser ses fesses sur ma banquette en cuir immaculée. Je viens d’aller la faire bichonner, ce qui m’a coûté un rein, d’ailleurs. Je grimace en m’installant au volant et lui demande, en même temps qu’elle lance un appel à la sage-femme :
Tu vas pas mettre au monde notre bébé dans la voiture, dis ? C’est parce que… mes sièges, ils…
Et je ferais mieux de fermer ma grande gueule de con, parce que le regard qu’elle me lance, il me parait bien hostile, tout à coup…
Nan, en fait, rien.
Je déglutis, difficilement avant de reporter mon attention droit devant moi, démarrant finalement, le moteur. Direction, Mom & Me.
Je me concentre sur la route, malgré les gémissements de ma passagère qui me rendent de plus en plus nerveux. Je vois bien qu’elle souffre, je ne sais pas quoi faire pour l’aider. La seule chose dont je suis en mesure de lui fournir, c’est le temps qu’il reste avant d’arriver à la clinique.
On y est presque Joanne. Trois minutes.
Et mine de rien, trois minutes c’est très très long. Je me gare devant l’établissement, où nous attend tout un cortège. Enfin j’exagère. Siobhan est à l’entrée de la clinique, avec deux autres personnes et une chaise roulante. Je sors précipitamment du véhicule toujours en marche, regagne le côté passager afin d’aider Joanne à sortir et c’est là que son amie et collègue prend la relève. Sans savoir quoi faire d’autre, je m’informe :
Qu’est-ce que je peux faire, maintenant ?
Toujours prêt à servir la future mère. Certes, pas forcément avec toutes mes facultés, mais j’suis là…
Caleb Adelson // Thomas Fraser // Andrea Hopkins // Nyls Norwood // Gregory Sutterlee // Valeria Myers // Eli Hartley // Stefan Salomon // Charlie Sharp // Christa Alcaraz // Oonagh Fitzgerald
Trente-neuf ans ; c'est une mélodie qui sonne comme un affront à mes oreilles. La réalité nous rattrape, la jeunesse est abstraite tant elle est également futile.
Célibataire depuis bien trop longtemps, quittée le père de ma fille il y a quatorze ans. Loin d'être prête à laisser un homme s'installer dans mon quotidien, érigeant une barrière de fer sur mon coeur maltraité et fragilisé...
Mais surtout, perturbée et sous le choc du retour d'Eliott Blackwood dans ma vie.
Infirmière en pédiatrie, au service de la merveilleuse clinique "Mom & Me". Très épanouie au sein d'une véritable équipe de choc!
Une petite maison dans l'est de la ville, je partage mon foyer avec ma fille Alba, notre adorable et capricieuse staffy, Baya. Une demeure à mon image: apaisante, truffée de bougies aux fragrances diverses et de pièces à la décoration sobre et réconfortante.
。Un joli sourire n'empêche pas de mordre。
。Nos enfants, c'est notre éternité。
» A mis au monde un petit Henry le 08 Juillet 2024, le papa étant Stan, un amant d'un soir avec lequel elle a appris à composer
» Possède une moto, une Triumph Speed Triple qu'elle adore
» Est fan de romans policiers
» Est traumatisée par son agression où elle a faillit perdre la vie
» Adore la randonnée où elle embarque sa fille Alba et sa staffy
» Possède deux tatouages : un avec une fleur de muguet sur le poignet droit et un autre sur l'omoplate avec le prénom de sa mère en hébreu
» Grande amatrice de bières
» Son plat préféré? Les pâtes au saumon
» Peut écouter en boucle les albums de Beyoncé et Alicia Keys
» L'étui de ses lunettes de vue (qu'elle porte quand elle y pense) est le seul cadeau qu'elle a conservé de sa défunte mère
» Est une vraie fan des karaokés
» Fume en cachette de ses frères et soeurs, avec un bonbon dans la bouche
» Déteste ne pas avoir de pression d'eau sous la douche
Sujet: Re: L'accouchement est douloureux. Heureusement, la femme tient la main de l'homme. Ainsi, il souffre moins. Sam 24 Aoû - 22:23#
L'accouchement est douloureux. Heureusement, la femme tient la main de l'homme. Ainsi, il souffre moins. with @Stanislas Harlow & @Joanne Prescott 08 juillet 2024, Monterey, CA.
tw :: bon, le sujet, c'est un accouchement, hein.
Je suis aux portes d’un tournant sans précédent dans mon existence. Suis-je prête à accoucher? Au fond, je crois qu’aucune femme ne l’est vraiment. Dans mon cas, j’ai mis au monde Alba il y a presque quinze ans… Une éternité, en somme! Et malgré mon contact permanent avec des femmes dans cette situation, être dans cette situation n’est clairement pas la même chose. J’avais tout oublié, moi! TOUT! Mais c’est comme le vélo, n’est ce pas, ça ne disparaît jamais vraiment, hein? J’essaie de me convaincre mais je sens bien que c’est peine perdue. Et qu’est ce qu’il fiche à la fin, Stan? Ce n’est pas compliqué de débusquer une valise à côté d’un dressing, à la fin! Ne pas paniquer, surtout. Non, ne panique pas Joanne… NE PANIQUE PAS! Apercevoir le papa de notre enfant refaire surface me soulage et tandis que nous quittons ma maison, fermant la porte avec précaution et que je rejoins sa voiture à la vitesse d’un escargot, marchant doucement, telle une gigantesque baleine, je soupire et rétorque à Stan, d’un air presque condescendant, sans véritablement le penser, évidemment:
Non, Stan, je ne vais pas à l’hôpital. Je veux accoucher à la clinique Mom&Me. C’est chez moi, là-bas.
Hors de question de donner naissance à mon fils en dehors de cet endroit. Premièrement car j’y ai été suivi durant toute ma grossesse et deuxièmement, parce que Siobhan est une praticienne compétente, ainsi que l’intégralité de mes collègues. Je ne confierais cette étape à personne d’autre et malgré les rapports tendus entre Stan et ma patronne, et bien, pour l’occasion, ils devront composer l’un avec l’autre. Ce n’est pas si compliqué, n’est ce pas? Je n’ai besoin d’aucune contrariété et le ton employé par Stan en parlant de son véhicule m’horripile. Tournant précipitamment la tête en direction de son visage, je réplique, furieuse:
Tes sièges, ils… AAAAAAAAAAAAAAH!
Incapable de me retenir, je pousse un hurlement tandis qu’une nouvelle contraction se fait sentir. Bon dieu que c’est douloureux! Maintenant que je suis de l’autre côté de la barrière, je ne peux m’empêcher de maudire toutes ces fois où j’ai conseillé avec le sourire et un flegme sans pareil ces mamans prêtes à mettre au monde leur progéniture. Si seulement je me souvenais de cette sensation! Elle est désagréable au possible, presque insupportable. Gigotant sur le siège en cuir entretenu à la perfection, je ne peux m’empêcher de tapoter des doigts le tableau de bord, impatiente. La clinique n’est pas si loin de la maison, Stan pourrait faire un effort et… APPUYER SUR LE CHAMPIGNON, NOM DE DIEU! Hurler ne sert strictement à rien dans ce genre de situation, pourtant, c’est exactement ce que je fais après le timing apporté par Stan, sa voix m’agaçant au plus haut point:
DÉPÊCHE TOI, PUTAAAAAAAIN!
Jurer, moi? Joanne Prescott, toujours soignée et au vocabulaire impeccable? Mais aux grands maux, les grands… mots? Que c’est compliqué de réfléchir! Tout ce que je veux, c’est être à la seconde d’après, celle où je pourrais enfin être délivrée. J’entrevois le bout du tunnel quand enfin, après une ultime intersection, je découvre Siobhan et quelques collègues à l’entrée de la clinique. Enfin. Nous sommes arrivés. Je souris, autant que faire se peut, et au lieu de me jeter dans les bras de ma patronne, je m’écroule dans le fauteuil roulant mis à ma disposition. Avant de partir pour entamer les examens nécessaires, je cherche Stan du regard, attrape doucement sa main et lui affirme, serrant les dents en sentant une nouvelle contraction faire son apparition:
Reste avec moi. S’il te plaît.
Moins d’une heure plus tard, je suis installée dans une chambre où je retrouve mon étrange partenaire. Ma moue est fermée, et pour cause, je n’ai pas appris de bonnes nouvelles. Pourtant, je ne peux m’empêcher de m’émerveiller en contemplant Stan, cet homme très charismatique et avec je suis lié de la plus étrange des manières. Son attitude est sans appel: il est inquiet. Souhaitant le rassurer malgré ma propre panique naissante, je l’informe de la suite des évènements:
Je vais devoir patienter, juste le temps que Siobhan analyse la situation. À priori, les choses ne se présentent pas bien…
Lui offrir les détails médicaux qu’il ne comprendrait certainement pas est inutile. Par contre, après une hésitation d’à peine quelques secondes, je lui confie, tordant mes doigts les uns après les autres:
J’ai peur, Stan, tu sais.
Et là, je fais ce que je me suis promis de ne jamais lui montrer: je craque. Je baisse la tête, cherche du réconfort en tendant les bras vers ses épaules et laisse quelques larmes glisser sur mes joues brûlantes. La fièvre qui grimpe? La frayeur de devoir mettre au monde notre garçon? Le risque que j’échoue et que rien ne se passe comme prévu? Je suis complètement perdue, moi qui est pourtant sur mon territoire de prédilection. Quand rien n’est sûr, tout est possible. Le pire comme le meilleur. Souhaite moi bonne chance Stan car je vais devoir réaliser l’impensable: réussir alors que tous les voyants sont au rouge…
L'âge n'est qu'un nombre et non un état d'esprit. Bien que tu affiches aujourd'hui le nombre quarante-huit, tu ne t'estimes pas aussi près de la cinquantaine que ça... voyons ! Tu es né un matin d’hiver, le 28 novembre 1975.
Le cœur à ses raisons, que la raison ignore. Tu as plus d'une femme dans ton cœur, aussi frivole que tu es. Mais y'en a qu'une qui fait battre ton cœur comme jamais ; Seras tu assez courageux pour le lui dire ?
Tu es le président-directeur général (pdg) d'une grande holding financière. Avec ta jumelle qui possède des actions, tu sais que tu peux compter sur elle, en cas de pépins. Parce qu'officieusement, tu es un arnaqueur professionnel de haut niveau. Comme maman et papa l'étaient.
A l’ouest de la ville, dans une maison outrageusement grande, en compagnie de l’amour de sa vie ; Eli
Sujet: Re: L'accouchement est douloureux. Heureusement, la femme tient la main de l'homme. Ainsi, il souffre moins. Lun 30 Sep - 2:58#
L'accouchement est douloureux. Heureusement, la femme tient la main de l'homme. Ainsi, il souffre moins. with @Stanislas Harlow & @Joanne Prescott 08 juillet 2024, Monterey, CA.
tw :: bon, le sujet, c'est un accouchement, hein.
J’ai l’air d’un pantin qui ne comprend rien du tout à la situation. Je suis surtout totalement à l’ouest, je ne sais où donner de la tête ni même quoi faire dans ces cas-là ? Alors ce n’est pas la première fois que je suis confronté à la naissance d’un enfant, dans toute mon existence, mais c’est la première fois que j’y suis intimement représenté. Aujourd’hui, il s’agit de la naissance de mon fils. C’est aujourd’hui que je rencontre ce petit bonhomme qui a un peu déboulé dans ma vie par surprise mais quelle merveilleuse surprise, n’est-ce pas ? Il m’a fallu un peu de temps pour encaisser la nouvelle quand j’ai découvert le ventre arrondi de Joanne au mariage de Caleb. J’ai cru que c’était une mauvaise blague et je n’ai pas agit comme j’aurais dû le faire. Résultat : Joanne était furieuse et s’est dit que je ne valais pas mieux que tous ces connards qui ne prennent pas leurs responsabilités. En vrai, j’aurais pu foutre le camp, la laisser se démerder avec cet enfant surprise. J’aurais nettement pu m’en laver les mains mais plus l’infirmation devenait réelle dans ma tête, plus l’envie d’être un père pour ce bébé s’est révélée à moi. J’avais envie d’être papa et je suis sur le point de le devenir. Je suis excité comme une puce, paniqué comme pas permis et je m’éparpille. Je suis absolument absent, j’ai l’air d’un idiot à perdre le contrôle de ma petite personne. J’aurais pas dû lui parler de mes sièges, ça la met en rogne, je préfère rien rajouter et de toute façon, ses contractions me font flipper. Est-ce que ça va être pire ou on est déjà au summum de tout ce truc, là ???
J’accélère comme l’a suggéré madame avant d’être accueillie par Siobhan et son équipe, qui s'apprêtent à prendre en charge la future maman en souffrance. Je ne sais pas si je dois accompagner Joanne ou l’attendre dehors, ou appeler Caleb pour lui dire ce qu’il se passe ? Oh j’imagine qu’il doit le savoir avec sa femme qui est en face de moi. Peut-être tenir Eli informée de l’avancée ? Mmh… Ohhh ! Je devrais appeler ma soeur, plutôt ? Elle va me tuer si j’la mets pas au courant tout de suite… Oh et puis merde, Joanne semble avoir besoin de moi, elle, qui me tient fermement la main. J'appellerai plus tard, c’est tout. Je lui fais un signe de tête avant de caresser sa main. Je ne peux pas l’abandonner là, la pauvre. Du coup, j’accompagne tout ce petit monde, mais je reste en retrait pour ne pas gêner l’équipe médicale qui fait son travail. Ma main sur mes lèvres, je vois de l’animation partout, je sais qu’elle est entre de bonnes mains. Puis Siobhan me fait sortir de la salle d’examen pour faire ce qu’elle a à faire et m'appellera lorsque tout sera en place. J’obéis, sans broncher. Je décide d’envoyer un message à ma bien-aimée mais je me ravise aussitôt … Putain, pour lui dire quoi, Stan ??? Que cette femme qui a partagé ton lit une seule et unique fois est prise en charge par la sage femme et que toi tu attends d’avoir de ses nouvelles ? Que tu es inquiet ? Voyons, réfléchi… Eli va t’envoyer te faire foutre bien poliment !
Le temps semble s’éterniser mais Joanne est installée dans une chambre. Siobhan vient de me dire que je peux aller la rejoindre. Je la remercie, et souffle sans retenue en refermant la porte derrière nous. Et maintenant ??
Et maintenant ? Je vois surtout la tête que fait Joanne et ça ne m’inspire pas confiance pour la suite. Je fronce les sourcils, les machines autour d’elle bipent et j’sais même pas à quoi elles servent. Pendant qu’elle m’informe de la situation, je me suis assis sur le siège face au lit et lui demande, pourtant, sans rien comprendre une fois de plus :
Comment ça, les choses se présentent mal ? Quelque chose ne va pas avec Henry ?
Oui, je suis inquiet. ARCHI inquiet. Quelque chose ne va pas et je me mords les lèvres afin de ne pas montrer mon désarroi lorsqu’elle se confie sur ses émotions. Les bras tendus vers moi, je m’approche davantage afin de la serrer dans mes bras. Il faut que je me montre fort, pour elle, pour notre fils. Je dois être prêt à toutes les éventualités afin de ne pas la laisser gérer seule, notre situation. Instinctivement et sans pensées mal placées, je dépose un baiser sur le haut de son crâne puis, lui murmure :
On va gérer la situation Joanne, comme nous l’avons toujours fait toi et moi, depuis le début.
Caleb Adelson // Thomas Fraser // Andrea Hopkins // Nyls Norwood // Gregory Sutterlee // Valeria Myers // Eli Hartley // Stefan Salomon // Charlie Sharp // Christa Alcaraz // Oonagh Fitzgerald
Trente-neuf ans ; c'est une mélodie qui sonne comme un affront à mes oreilles. La réalité nous rattrape, la jeunesse est abstraite tant elle est également futile.
Célibataire depuis bien trop longtemps, quittée le père de ma fille il y a quatorze ans. Loin d'être prête à laisser un homme s'installer dans mon quotidien, érigeant une barrière de fer sur mon coeur maltraité et fragilisé...
Mais surtout, perturbée et sous le choc du retour d'Eliott Blackwood dans ma vie.
Infirmière en pédiatrie, au service de la merveilleuse clinique "Mom & Me". Très épanouie au sein d'une véritable équipe de choc!
Une petite maison dans l'est de la ville, je partage mon foyer avec ma fille Alba, notre adorable et capricieuse staffy, Baya. Une demeure à mon image: apaisante, truffée de bougies aux fragrances diverses et de pièces à la décoration sobre et réconfortante.
。Un joli sourire n'empêche pas de mordre。
。Nos enfants, c'est notre éternité。
» A mis au monde un petit Henry le 08 Juillet 2024, le papa étant Stan, un amant d'un soir avec lequel elle a appris à composer
» Possède une moto, une Triumph Speed Triple qu'elle adore
» Est fan de romans policiers
» Est traumatisée par son agression où elle a faillit perdre la vie
» Adore la randonnée où elle embarque sa fille Alba et sa staffy
» Possède deux tatouages : un avec une fleur de muguet sur le poignet droit et un autre sur l'omoplate avec le prénom de sa mère en hébreu
» Grande amatrice de bières
» Son plat préféré? Les pâtes au saumon
» Peut écouter en boucle les albums de Beyoncé et Alicia Keys
» L'étui de ses lunettes de vue (qu'elle porte quand elle y pense) est le seul cadeau qu'elle a conservé de sa défunte mère
» Est une vraie fan des karaokés
» Fume en cachette de ses frères et soeurs, avec un bonbon dans la bouche
» Déteste ne pas avoir de pression d'eau sous la douche
Sujet: Re: L'accouchement est douloureux. Heureusement, la femme tient la main de l'homme. Ainsi, il souffre moins. Dim 13 Oct - 10:03#
L'accouchement est douloureux. Heureusement, la femme tient la main de l'homme. Ainsi, il souffre moins. with @Stanislas Harlow & @Joanne Prescott 08 juillet 2024, Monterey, CA.
tw :: bon, le sujet, c'est un accouchement, hein.
Le corps d’une femme a-t-il une date de péremption?
Mince, qu’est ce qui m’arrive, à me poser ce genre de questions existentielles? Mais c’est un réflexe qui est pourtant légitime tandis que je m’apprête à donner la vie! Moi qui ai passé ma grossesse à me convaincre que tout se passerait à merveille… Voilà que je ne cesse de douter de cette merveilleuse machine qu’est le corps humain et qui pourrait me faire défaut. Au pire moment, qui plus est! Je ne peux m’empêcher d’être maussade, de geindre, de bougonner… tout le contraire de la femme que je présente au reste du monde depuis toujours. D’ordinaire si joviale, enjouée et positive malgré les embûches que je rencontre sur mon chemin, je me retrouve plongée dans mes travers les plus noirs et tordus. Et pour cause. Il est plus que naturel pour moi d’éprouver ce genre de peur, je la côtoie d’ailleurs quotidiennement dans mon travail. Sauf que je suis d’ordinaire de l’autre côté de la barrière, je rassure avec conviction ces femmes qui posent sur moi un regard effrayé. Je leur apporte ma douceur, ma compréhension, mon empathie, mon professionnalisme. Tous ces éléments, je les retrouve grâce à Siobhan et je ne peux m’empêcher de la remercier, dix fois, cent fois, mille fois, autant que nécessaire, tout cela à l’abri du regard de Stan qui, je le sais, n’apprécie pas ma patronne pour des raisons qui le regarde. Je n’ai pas besoin de nouveaux tracas, j’ai suffisamment à faire. Après tout, mon bébé sera bientôt parmi nous! Je dois me concentrer, me focaliser sur cet exploit que j’ai déjà réalisé par le passé. Il n’y a aucune raison que je ne réussisse pas. Aucune.
Sauf quand des éléments médicaux réduisent à néant tout espoir d’un accouchement parfait. J’ai besoin d’être concentrée et lucide et malgré la dureté des prochaines minutes, j’ai bien conscience que mon état d’esprit fera grandement la différence. Je tente d’être souriante et je fais preuve de franchise envers Stan qui agit pour le mieux. C’est un homme bien, j’en suis convaincue et je suis profondément ravie qu’il se tienne à mes côtés. Son soutien compte beaucoup et… RAAAAAAH, QU’EST CE QUE J’AI MAL!
À cet instant précis, tandis que je sens une nouvelle pointe me déchirer le ventre, je me déteste d’avoir céder au plaisir de la chair. J’ai tenu un bon nombre d’années, qu’est ce qui m’a pris de coucher avec le premier venu, à la fin?! Une seule erreur de parcours qui me coûte bien cher… Le genre de bêtise qu’on finit par ne pas regretter. Oui, malgré la douleur, l’appréhension, la transformation de mon corps et la peur, je n’ai qu’une hâte: que mon enfant vienne au monde. C’est une merveilleuse finalité, il me suffit de fermer les yeux, de souffler, et tout se passera à merveille. Le pouvoir de l’esprit, le pouvoir de l’esprit, le pouvoir de l’esprit… Allez Joanne, tu peux y arriver!
Nous sommes seules, dans cette pièce, et nous nous apprivoisons, apprenons à compter sur l’autre alors que nous nous connaissons à peine. C’est une épreuve périlleuse et pourtant, nous comprenons à quel point notre collaboration est essentielle pour la suite des évènements. Ne pas exploser à plein vol, sourire, me montrer rassurante malgré l’angoisse qui parcourt mes veines. Mais j’en ai trop dit et Stan a besoin de davantage d’explications, que je lui offre, ne cessant de gigoter:
Non, Henry va bien, enfin… Pour le moment. Il est mal positionné mais d’après Siobhan et l’équipe médicale, ce n’est pas si méchant et…
Mais soudain, malgré les gestes rassurants de Stan, sa tendresse pourtant accueillie avec un grand soulagement, qui m’a provoqué un profond bien-être le temps d’une poignée de secondes… La réalité nous rattrape. Foudroie mon corps, bloque ma respiration. Très rapidement, je sens une coulée chaude entre mes cuisses. Bêtement, je pense ne pas avoir réussi à m’être retenu, ce que je sais plus que courant durant les accouchements. Mais quand mes doigts, que je viens de glisser entre mes jambes et que j’approche de mon visage, se retrouvent teintés de rouge, je pousse un cri et hurle, cédant à une agitation légitime:
STAN, VA TOUT DE SUITE CHERCHER QUELQU’UN! JE PERDS DU SANG…!
Sans le voir venir, je me sens partir en arrière, tournant de l'œil avec comme dernière image celle du visage de Stan qui semble plus inquiet que jamais… Pardonne moi, mon amant d’un soir, père de mon enfant, homme qui comptera pour toujours dans mon cercle de proches. Il semblerait que tu ai choisi la plus incapable des femmes pour mettre au monde ton fils…
L'âge n'est qu'un nombre et non un état d'esprit. Bien que tu affiches aujourd'hui le nombre quarante-huit, tu ne t'estimes pas aussi près de la cinquantaine que ça... voyons ! Tu es né un matin d’hiver, le 28 novembre 1975.
Le cœur à ses raisons, que la raison ignore. Tu as plus d'une femme dans ton cœur, aussi frivole que tu es. Mais y'en a qu'une qui fait battre ton cœur comme jamais ; Seras tu assez courageux pour le lui dire ?
Tu es le président-directeur général (pdg) d'une grande holding financière. Avec ta jumelle qui possède des actions, tu sais que tu peux compter sur elle, en cas de pépins. Parce qu'officieusement, tu es un arnaqueur professionnel de haut niveau. Comme maman et papa l'étaient.
A l’ouest de la ville, dans une maison outrageusement grande, en compagnie de l’amour de sa vie ; Eli
Sujet: Re: L'accouchement est douloureux. Heureusement, la femme tient la main de l'homme. Ainsi, il souffre moins. Mar 5 Nov - 5:17#
L'accouchement est douloureux. Heureusement, la femme tient la main de l'homme. Ainsi, il souffre moins. with @Stanislas Harlow & @Joanne Prescott 08 juillet 2024, Monterey, CA.
tw :: bon, le sujet, c'est un accouchement, hein.
Aujourd’hui, je ne suis pas acteur de mon existence. Aujourd’hui, je suis seulement spectateur.
J’assiste, impuissant à la hantise d’une mère. Je ne sais pas quoi faire. Je panique, je me demande si tout va bien se passer ? Si mon fils risque quelque chose ? Visiblement, je n’apporte aucune aide significative à Joanne et je m’en veux beaucoup… Je sais qu’elle est entre de bonnes mains. Siobhan est une praticienne expérimentée, elle sait ce qu’elle fait; Il suffit de la voir faire son travail pour comprendre que rien ne se dressera devant elle, même devant la difficulté. Elle semble avoir la tête froide et je m’accroche à cette vérité.
Pendant un bref moment, alors que je suis seul avec mes pensées, j’ai l’impression d’être un petit garçon apeuré, à l’intérieur. Comme un gamin qui a peur du croque-mitaine. J’ai envie de me cacher sous mon lit, de fermer les yeux en disant « ça n’existe pas » L'angoisse que je ressens n’existe pas. Je dois me montrer fort, pour Joanne. Si je panique devant elle, je ne pourrais jamais lui faire croire que je serais à la hauteur pour notre fils. La situation est déjà suffisamment compliquée comme ça, alors si elle ne peut pas avoir confiance en moi, c’est perdu d’avance.
J’ai envie d’appeler Eli, de lui expliquer ce qu’il se passe. J’ai besoin qu’elle me tienne la main et qu’elle me dise que tout ira bien mais je sais que je ne pourrais jamais compter sur elle de celle façon, c’est à peine si elle tolère cette situation. Je n’en parle pas beaucoup, je ne la tiens pas forcément au courant de tout, pour ne pas subir ses foudres. En même temps, tu t’attendais à quoi, hein ? Clairement, elle ne peut me soutenir dans mes choix, c’est trop lui demander. Et je comprends parfaitement. Je suis certain que si la situation était inversée, j’aurais beaucoup de mal à accepter notre quotidien de cette façon.
Aux côtés de Joanne, elle tente de me rassurer mais il semblerait que le bébé soit mal positionné. J’comprends pas ce que cela veut dire mais je n’ai pas le temps de lui demander qu’elle hurle à plein poumons. Quelque chose ne va pas. DÉFINITIVEMENT. Je m’approche d’elle en une fraction de seconde quand je la vois tourner de l’œil. Ma main se glisse sous sa tête, je hurle ;
Viiiite !!!!! J’ai besoin d’aide. SIOBHAAAAAN !!!
Je me retourne vers Joanne, qui est toujours inconsciente. Je remarque du sang gagner du terrain sur le drap blanc, chaque seconde un peu plus. Tout va mal, tout va mal. Et être fort ne semble plus être ma priorité.
Joanne ? Joanne, tu m’entends ?
Réveille toi, s’il te plait. Me laisse pas tomber là. Ne le laisse pas tomber, lui. Tout à coup, Siobhan débarque en furie, accompagnée d’autres membres de l’équipe que je ne connais pas. Elle me demande de m’écarter afin de l’examiner. Je me recule de quelques pas, pour ne pas les gêner et les laisser faire leur travail mais j’entends Siobhan demander à biper la gynécologue de toute urgence, qui est à l’hôpital.
Qu’est-ce qu’il se passe Siobhan ?
Et elle m’explique pour l’hémorragie et qu’elle envoie Joanne à l’hôpital immédiatement où elle sera prise en charge par leur collègue. Qu’ils feront tout leur possible pour la sauver elle et le bébé.
Je n’abandonne pas, je garde espoir. Je remercie Siobhan, qui va l’accompagner à l’hôpital et dont je suivrais avec la voiture. Je dois garder la tête froide pour ne pas sombrer mais ce n’est pas évident. Tout ce que je souhaite c’est que le dénouement de notre histoire se termine favorablement.