Joanne Prescott // Thomas Fraser // Andrea Hopkins // Nyls Norwood // Gregory Sutterlee // Valeria Myers // Eli Hartley // Stefan Salomon // Charlie Sharp // Christa Alcaraz // Oonagh Fitzgerald
42 ans, il assume son âge sans problème, essaie de se maintenir en forme avec une pratique du sport régulière et des tatouages pour fêter chaque année qui passe.
L'heureux marié d'une femme extraordinaire, généreuse, bienveillante et magnifique. La seule qui compte à mes yeux, mon âme soeur. Siobhan qui désormais porte fièrement mon nom...
Where the time is frozen
Where all the universe is open
Love isn't random, we are chosen
And we could wear the same crown
Keep slowing your heart down
We are the gods now
Détective privé, plus qu'un métier, c'est ma passion.
Les deux seules raison de me battre contre l'Univers tout entier
Adieu l'appartement étriqué, à nous la grande maison sur les hauteurs de Monterey, dans le Quartier Ouest de la ville. Une bâtisse pour laquelle nous avons eu le coup de foudre avec ma formidable épouse, que nous avons acheté aux enchères et que j'ai à coeur de rénover afin de la rendre aussi magnifique et extraordinaire que notre histoire.
Lovely Baby Dog. ; Karma
Partenaire de Prestige ; Pour toujours à tes côtés
La roue du Karma tourne, tourne et je risque de la prendre en pleine gueule...
Γ Grand amateur de vin
Γ Parle quatre langues
Γ Possède une montre offerte par son oncle pour sa majorité
Γ A un MV-Agusta 800 Brutale Rosso, qu'il a nommé Lucy (et on se moque pas, merci)
Γ Fan inconditionnel de poker et de cigares hors de prix
Γ Jure comme un charretier
Γ Fan des Legos, dans le plus grand des secrets
Γ Réalise des puzzle et des sudokus quand il a besoin de se détendre (ouais, habitude de vieux, bonjouuuur)
J’vais passer pour le grand frère relou. Encore. Mais je ne peux pas m’en empêcher, c’est plus fort que moi, c’est dans mes gènes. Les vrais fautifs, dans toute cette histoire, c’est les parents Adelson, d’accord?! J’ai pas à me sentir coupable, encore moins de regretter par avance ce que je m’apprête à faire. Mais faut dire que là, j’ose dépasser des bornes qu’on s’était silencieusement imposées, Delia et moi. Quand on était petits, j’avais fini par m’énerver, à force de la voir débarquer dans ma chambre, sous prétexte qu’elle s’ennuyait et qu’elle avait besoin de compagnie. Je l’envoyais chier, j’en éprouvais aucun remord. Mais ce temps est révolu. Depuis le retour de Delia, je semble marcher sur des œufs avec elle. J’oscille entre le frère omniprésent et celui qui se force à perdre des distances qui me paraissent inutiles. J’ai cru l’avoir perdu pour toujours, quand elle a choisi de s’exiler pour une énième mission à l’autre bout de la Terre et qui aurait pu lui coûter la vie. J’ai pas à m’en vouloir de ressentir ce besoin permanent de savoir si elle va bien. Oui, mais voilà, Delia, ce n’est ni un bébé, ni une poupée de chiffon. Elle éprouve des émotions, des sentiments… Et d’après les rapports réguliers fournis par Sawyer, ma meilleure amie/espionne en cheffe, ils ne manquent pas, envers Matt, le frère de ma partenaire de prestige mais aussi celui à qui Delia offre beaucoup de son temps. Serait-ce une pointe de jalousie, Adelson? Non, jamais de la vie! Ça va pas ou quoi, j’suis pas si sensible. Enfin… Mais m’inquiéter pour un membre de ma famille est légitime. J’ai pas à me justifier. Fin de l’histoire, au revoir rideau.
Et me voilà, tout guilleret, prenant le chemin de la maison de ma petite sœur, me persuadant que c’est une putain de mauvais idée mais que je ne dispose pas vraiment d’options pour revenir en arrière. C’est pas mon genre. Et puis, de toute manière, j’ai merdé en beauté, avec ce SMS envoyé comme ça, sous le coup d’une impulsion. Ce besoin maladif de me mêler des affaires des autres, j’en ai fait mon métier. Mais il semblerait que j’ai été trop loin, je m’apprête à franchir la ligne rouge. Et le pire dans tout ça? J’en ai rien à foutre, des conséquences, j’ai besoin de savoir. Une nouvelle fois, le contre argumentaire, je m’en cogne. Voilà, c’est dit.
Un doigt sur la sonnette, le bras opposé calé contre le montant de la porte. Attitude faussement négligée tandis que mon sang ne fait qu’un tour quand je réalise l’énormité de mon acte. Te mêler de la vie de Delia, après tout ce qu’elle a vécu, hein? Putain, Caleb, c’est parce que t’en as marre de t’occuper de tes propres problèmes, hein, faut que tu fourres ton nez partout, c’est pas possible, t’es incorrigible, t’es chiant et tu gâches tout et… La petite voix qui s’occupait de me passer un savon finit par se taire à la seconde où je croise le regard de Delia. Qui ne s’attendait pas à me voir, c’est certain. Mais qui est prêt pour une intrusion aussi violente dans sa vie privée, hein? Personne. Sauf ma soeur qui n’a sans doute pas oublié à quel point l’autre Adelson de sa génération est pénible…
D’un souffle puissant et d’un sourire maladroit, j’ouvre le bal, approchant avec mes gros sabots:
Delia! J’passais par là et… Oh, j’peux entrer? Merci beaucoup…
Forcer le passage, m’imposer. Putain, elle va détester ça. Elle risque même de me haïr. Mais j’y peux rien, je peux pas lutter contre cet instinct, ce sixième sens masculin/de détective privé qui me hurle d’être ici. Et nul part d’autre. Ma place est là, je devais me planter au beau milieu de son salon, balançant ma lourde veste en cuir sur le dossier du canapé, frottant mes yeux, ma barbe, si las de devoir être sans cesse préoccupé par un merdier qui ne semble connaître aucune fin. Mais c’est ma responsabilité, d’être là. Je ne bougerais pas, j’ai besoin de savoir qu’elle n’a pas besoin de moi. Sacrément tiré par les cheveux, hein…? Va falloir y aller, Adelson. Va falloir ouvrir la bouche, réfléchir avec attention à ton entrée en matière et… Mais trop tard, comme d’habitude, je laisse les sept tours de langue pour les idiots et les mots claquent dans l’air, tels un puissant coup de fusil:
Del’, sérieux. Va falloir que tu m’expliques là.
C’est ce qui s’appelle “mettre les pieds dans le plat”. En beauté, qui plus est. Mais j’ai pas besoin d’argumenter, au simple ton de ma voix, je sais qu’elle sait que je sais. Enfin, un truc du genre. Bordel, c’est pas mon genre de me mêler autant de sa vie privée, mais là, il est temps d’agir! Tiraillé à l’idée de braquer ma sœur qui se remet à peine d’une des épreuves les plus difficiles à surmonter de toute une existence, je ne recule pas face à l’adversité. Je me tiens là, dans son salon, le dos bien droit. Bien décidé à obtenir des réponses aux questions auxquelles ni elle ni moi n’osons répondre. Mais être lâche n’est pas permis chez les Adelson. Et le silence a bien trop duré. Allez, il est temps de jouer au grand frère. Enfin, de l’être, tout simplement…
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Thousand Years
Heart beats fast, Colors and promises, How to be brave?, How can I love when I'm afraid to fall?, But watching you stand alone, All of my doubt suddenly goes away somehow
∟Apollo, né le 3 mai 2017
∟Jacob, né le 3 février 2023
Célibataire elle a quitté Connor. Depuis son retour de mission, Délia n’est plus vraiment la même. Elle s’est éloignée de lui. Cependant, son coeur bat toujours pour un ancien amant, qu’elle n’a jamais pu oublier, finalement…
« Pourquoi ne reconnaissons nous pas toujours l'amour qui commence, mais reconnaissons nous toujours le moment où il se termine ? »
« Je t'ai aimé sincèrement et quelque part, je t'aimerais toujours, et garderai en moi une affection particulière pour toi »
Elle était Lieutenant au sein de la US Army. De retour de mission depuis le fin février 2024. Elle n’est plus tout à fait la même… souffre de trouble de stress post-traumatique (TSPT) Actuellement sans emploi
Elle vit depuis peu dans l’appartement de Charlie, dans le quartier Est de la ville, en attendant de se retourner, puisqu’elle vient de quitter Connor.
Le temps, c’est tout ce que nous avons. Il y a un temps pour rire, un temps pour pleurer, un temps pour se morfondre. Un temps pour se remettre d'événements aussi marquants que ceux dont j’ai vécu.
J’ai pris du temps pour moi, je continue d’en prendre. Je prends le temps de réparer mes fautes, auprès de mes garçons. Je leur offre du temps de qualité où l'amour et la tendresse sont primordiaux. Je prends mon temps pour retrouver l’équilibre que j’ai perdu en quittant Monterey l’année dernière. Je laisse les fêlures du temps s’approprier mon âme comme si elle ne m’appartenait plus vraiment.
Mais avec le temps, il y a aussi la distance qui s'y est jointe. Et putain, j’en abuse à outrance, je le sais pertinemment. J’ai mis de la distance avec les personnes qui m’ont toujours été le plus proche possible, à commencer par Caleb. Il a toujours été très intense dans sa manière de faire avec moi. Qu’il me repousse ou pas, c’était souvent à l’extrême. Aujourd’hui, c’est à mon tour de lui rendre la monnaie de sa pièce, en quelque sorte. Et je ne le fais pas exprès, j’en ai besoin, c’est une certitude. A vouloir bien faire, trop faire d’ailleurs, il m’étouffe et j’ose pas le lui dire. Pour le préserver, me préserver au passage et essayer de contenter tout le monde. Si je lui dis que j’ai besoin d’air, il va mal le prendre et je n’ai pas envie d’avoir mon frère aîné sur le dos. J’suis pas prête pour ce genre d’émotion, pour l’instant. J’ai déjà beaucoup de mal à gérer celles qui m’oppressent, alors…. Gérer Caleb par-dessus le marché ? … NON, c’est trop me demander.
Ensuite, il y a nos parents. Que j’aime très sincèrement mais encore une fois, je me sens étouffée par tant de présence. Ils m’appellent beaucoup trop, viennent me rendre visite en prétextant qu’ils veulent voir leurs petits-fils alors que je sais très bien que c’est pour me surveiller. Et enfin, Connor. Je regrette la façon dont les choses se sont terminées entre nous. Je sais qu’il a voulu bien faire, pour m’aider à retrouver ma place dans notre vie de couple, dans notre vie de famille mais ce n’était pas de ça que j’avais besoin. En vérité, je ne le sais toujours pas. Tout ce que je sais, c’est que je ne pouvais plus l’aimer de la même façon. Je ne peux pas l’aimer comme j’aime Matt, malgré le dernier événement en date…
Je suis dans la salle de bain, ma main sur mon cou que je caresse doucement. Les vestiges de sa crise d’il y a quelques semaines ont disparu et je ne sais pas quoi en penser. Je n’ai pas envie de lui chercher des excuses, ni faire comme si rien ne s’était produit mais je veux seulement protéger mes enfants et la distance mise entre nous est nécessaire. Une fois de plus, le temps nous aidera à y voir plus clair, c’est ce que j’essaie de me dire. J’entends sonner à la porte, ce qui me fait sortir de mes pensées dans un sursaut. Lorsque j’ouvre, je suis surprise de découvrir mon frère, qui ne se fait pas désirer et entre sans même me demander mon avis. Je roules des yeux, bégayant à peine quelques mots :
— Euh… oui… vas-y… fais comme si…
Je claque la porte, m’avance jusqu’au salon où mon cher frangin prend littéralement ses aises. Le ton qu’il emploie envers moi est plus que accusateur et j’ouvre la bouche, prête à riposter mais Jacob arrive avec un camion dans les mains qu’il tend à son parrain. Ce dernier était tranquillement en train de jouer derrière le canapé où il a installé toute sa panoplie de petits bolides les uns derrière les autres. Apollo est avec Antonio aujourd’hui, ils profitent joyeusement d’une sortie au zoo. Je me penche alors vers mon fils pour le prendre dans mes bras et lance à Caleb en même temps :
— Je ne vois pas de quoi tu parles… Et qu’est-ce que tu fais ici ? Ne me dis pas que tu passais par là, par hasard, c’est pas du tout sur ton chemin…
Je sais exactement de quoi il parle, ou du moins, j’en ai ma petite idée. Et il n’est pas question qu’on aborde le sujet devant son filleul ! Ni même jamais d’ailleurs
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l’amour, Le vrai, c’est lui qui donne le désir et la force de tout reconstruire …
« Frères et sœurs séparés par la distance, unis par l’amour. »
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