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Coup de poignard.

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Valeria Myers

Valeria Myers
2173
The Red Feather (Camille ; elle)
La puissante Florence Pugh
chaussette (av.) _ magma (sign.) _ Wildheart ♥ (bannière)
Joanne Prescott // Caleb Adelson // Andrea Hopkins // Thomas Fraser // Nyls Norwood // Gregory Sutterlee // Eli Hartley// Stefan Salomon // Charlie Sharp // Ezra Keller // Oonagh Fitzgerald

27 années qu'elle observe d'un regard mauvais, l'impression parfois d'être une vieille pie en mal d'expériences ou bien une jeune sotte qui a gâché le brillant avenir qui s'offrait à elle.

Coup de poignard.  24eb195039fdb73f9e81376b26c0396375eb8e7f

Brisé, même si elle refusera de l'admettre. Premier amour qui déménage du jour au lendemain et ne donne pas de nouvelles. Trahie et confuse, elle ne se laissera plus prendre au jeu de l'amour aussi facilement...
Même si Chayanne, son attachant voisin, occupe toutes ses pensées, bien malgré elle...

Coup de poignard.  D8c46cb38072b0d8ac82bfe60bfd1daf723c42d5

Bring your love, baby, I could bring my shame
Bring the drugs, baby, I could bring my pain
I got my heart right here
I got my scars right here



Partage son temps entre un job ponctuel à la boutique d'antiquités de Rebecca, sa tante adorée, contrainte agréable et le roller derby qu'elle pratique si souvent qu'elle peut maintenant affirmer que c'est une carrière à envisager sérieusement. Miss Météore , c’est comme ça qu’on l’appelle quand elle est sur la piste. Ou alors, on la siffle, mais attention aux représailles…

Coup de poignard.  08ea96c3ef672f613778278fe9d5d1be
Résidence grandiose dans le quartier ouest, la maison de cette chère tata qui lui a ordonné de venir vivre chez elle. Une baraque à la AHS dans la première saison, manoir modernisé dans lequel elle déteste foutre un pied.
Coup de poignard.  1099cfb670bd7b1fedf94d11c662c89885b6d960

» Fan des films des années 80, son préféré reste sans doute Beetlejuice
» Mâche un chewing-gum dès qu'elle le peut, ça l'aide à se concentrer
» Grande adepte du seconde main
» Adore les concours de shots
» Boxeuse infatigable, elle a volé les clés de la salle pour pouvoir s’entraîner la nuit
» Rêve de visiter l’Egypte
» Matérialiste, elle possède une bracelet bien garni, chaque breloque représentant un objet important dans sa vie
» Son pêché mignon? Les oursons en chocolat
» Très mauvaise perdante, surtout aux jeux de société
» Dès que résonne Sweet Dreams de Eurythmics, elle ne réponds plus de rien
» Possède une collection de places de cinéma
» Appelle sa mère tous les Dimanche soir, son père trois fois par jour
» A une peur inconsidérée des tortues

Coup de poignard.  3YfL

" Un dicton ressassé par sa tante remonta ainsi à la surface: On aime les hommes pour ce qu'ils font, les femmes pour ce qu'elles sont "


MES RPS EN COURS :

Azara _ 2
Kenny
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Valyanne_3
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Cheng Swee
Jeremy_4
✾ Rebecca_2 (soon)


LES CONVOS SMS :

Les Furies de Monterey
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Cha'
Grace // Coco Chanel
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Eugène
Bella

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MessageSujet: Coup de poignard. Coup de poignard.  EmptyMer 17 Jan - 1:13#

Coup de poignard.

ft  @Chayanne Fontes  Coup de poignard.  2606896528   


TW: langage vulgaire, mensonge lié à la paternité.

C’est. Une. Putain. De. Blague.
C’est. Une. Putain. De. Blague.

Jamais deux sans trois, je répète cette phrase une dernière fois dans mon esprit bouleversé, comme si je voulais y croire. Comme si persister à me faire à cette vérité si impensable était le seul bon choix à faire, bordel. Comme si le… ridicule de la situation pourrait en atténuer la gravité.
Valeria, tu vis vraiment dans le déni. T’as tellement vu la réalité en face, au cours de toutes ces années, que même lorsqu’on te fout la preuve sous le nez d’une supercherie tout ce qu’il y a de plus cruel et injuste, tu cherches des explications. Des justifications, des excuses, même.
Mais rien ne peut pardonner une telle fuite. Non, rien, vraiment rien. Ça te dégoûte. Je lutte pour ne pas chiffonner ce bout de papier que je tiens entre mes mains moites, je préfère donc le jeter sur la table de la salle à manger. Dépitée, j’essaie surtout de le dégager de ma vue, de mon regard qui a déjà été sali par cette information dont je viens de prendre connaissance.
La journée démarrait si bien, pourtant. Rien n’était fantastique mais aucune catastrophe détestable n’était à souligner pour autant. Ça roulait, quoi. Autant que faire se peut dans ma vie si catastrophée.
Geste anodin, tâche presque mécanique. Aller récupérer le courrier tout en tenant fébrilement mon smartphone d’une main hésitante, luttant contre l’inévitable, qu’il finisse sa course au sol contre le trottoir goudronné. Mission réussie sans encombre, regard curieux jeté sur une facture, un catalogue pour les produits de beauté de Tante Becca et… Un nom.
Fontes.
Putain, pas la bonne maison, ça.
Pourtant, je n’arrive pas à lutter contre la curiosité maladive qui me gagne. Je ne fais même pas l’effort de prétendre affronter ma pulsion naturelle, je dévore des yeux l’adresse de l’expéditeur. La lis. Plusieurs fois d'affilée.
Et puis, je tente de retourner à mes occupations, du genre vider le lave-vaisselle, papoter avec Jeremy par message (dixit, le faire chier, comme d’habitude), pleurer à cause de la douleur perpétuelle qui gagne mon corps à cause des entraînements à répétitions.
Et puis, ça ne dure que cinq minutes, tout ce bordel.
C’est à peine si j’hésite. C’est à peine si j’éprouve des remords à lire un courrier qui ne m’est clairement pas adressé. À déchirer l’enveloppe, à déplier la lettre.
Qu’est ce que j’en ai à foutre, de toute manière. Je n'ai jamais été la Reine de la Bienséance, au contraire. Tout ce que je peux prendre dans la vie, je l’attrape avidement et sans remords et là, je réagis surtout à la suite d’un putain de pressentiment de merde que je dois faire taire. Ça peut pas être ça… Franchement, c’est…

C’est. Une. Putain. De. Blague.

Mon sang ne fait qu’un tour, je ne perds plus une seconde. Tandis que je tourne les talons et que je me dirige vers chez mon voisin, Chayanne, mais surtout vers ce foyer qu’il partage avec sa femme, je prends le temps de retourner une millième fois l’information dans mon esprit, même si cela ne fait que quelques secondes que je sais.
Que je sais que sa femme a fait un test de paternité et que de toute évidence, leur enfant n’est pas vraiment… le leur. En tout cas, pas celui de Chayanne.
Elle lui a menti. Elle le piège, avec cette vie de famille fantasmée, idéalisée… Elle le piétine.
Elle va voir à quoi ça ressemble, une Putain de Furie déchaînée!
Sans me soucier une seule seconde de la portée de mon comportement, je traverse leur allée, leur putain de pelouse impeccable et me met à tambouriner à la porte, telle une folle furieuse (Ou une Miss Meteore qui a complètement lâché les chevaux) et hurle, sans aucune retenue:

PUTAIN, OUVREZ, MERDE!

Ok, pour la politesse, on repassera. Plus aucun filtre, Valeria, plus aucune retenue. Tu te montres vraiment sous ton meilleur jour, c’est catégorique, tu en tiens une couche aujourd'hui. Franchement, tu fais preuve d’un self contrôle presque risible.
Mais comment pourrais-je en conserver encore ne serait-ce qu’une infirme parcelle alors que dans mon cœur cogne une injustice et une colère de tous les diables…?
Et puis, contre toute attente, un visage apparaît dans l’embrasure de la porte d’entrée. Ce fût rapide, mais pas autant que ma théâtrale entrée dans la maison de Chayanne et de… sa femme. Putain, qu’est ce qu’elle me répugne. J’aperçois furtivement sa silhouette, son regard chargé d’incompréhension et bien entendu, j’entends sa voix qui baragouine je ne sais quelle question à laquelle je n’ai certainement pas envie de répondre.
Putain, pourtant, j’en manque pas, de choses à dire. J’en ai des centaines en stock, même, et je me retiens de lui sauter dessus, je me dis qu’après tout, elle porte la vie. Et que ce futur enfant à naître, même s’il risque de connaître une famille dysfonctionnelle à souhait, n’y est pour rien dans toute cette histoire. Bien au contraire, il est l’innocence même dans tout ce bordel.
Tout comme son… père. Enfin, prétendu père, cela va de soi.
Décidant de lâcher du lest, étant tout bonnement incapable de me contenir une seconde de plus, j’ouvre la bouche afin de hurler, n’ayant aucune crainte de me montrer telle que je suis:

Putain mais… C’est… Franchement, c’est… Il est où Chayanne, hein? IL EST OÙ, BORDEL?!

Faut dire que je n’ai jamais entretenu de relations particulièrement intimes avec mes voisins. J’suis plutôt du style à sourire poliment, en les croisant.
Sauf quand il s’agit de Chayanne, évidemment. Là, ce n’est plus la même histoire.
Ressentir tant d’affection, tant de tendresse, tant d’amour pour un être humain vivant à quelques mètres de moi…
Et à la fois, une imposante aversion pour celle qui était censée lui jurer fidélité et honnêteté.
Putain, bah c’est beau, le mariage, hein.


_________________


"Nobody exists on purpose. Nobody belongs anywhere. We're all going to die. COME WATCH TV."
_ Morty Smith.


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Chayanne Fontes

Chayanne Fontes
325
MBW / Il
Austin Butler
.truelove
Wally', Jonas, Jey, Juan, Alan & Joyce

Chayanne enchaine déjà les années. Il approche doucement de la trentaine. Qu'il obtiendra le 5 mai. Mais entre temps, il essaye de savourer ses derniers mois avant de passer ce cap.

▲ ▲ ▲ ▲ ▲ ▲ ▲


Coup de poignard.  5
Chayanne est marié et attend un enfant avec sa femme. Mais elle l'ignore. Il vit l'enfer avec elle. Il se doute de chose, mais il préfère ne pas y penser. Plus simple de faire l'autruche que de se rendre compte des choses...
D'un autre côté, sa voisine, la magnifique Valeria semble être sa seule bouffée d'oxygène. Lui rappelant que tout n'est peut-être pas aussi perdu comme il le pense.

▼ ▼ ▼ ▼ ▼ ▼ ▼

Il travaille dans la recherche. Mais il n'est plus sûr que cette voie est la sienne. Il pense toujours depuis pas mal d'année à reprendre le streaming. Il à commencé sur le côté de la musique avec un groupe tout fraichement monté. Mais il reste pour le moment sur son choix de sécurité.

Coup de poignard.  Ffc35631e8aa8c993905071769f37418c39c3dc8
Chayanne habite dans une jolie maison, dans l'ouest de la ville. Un endroit qui le rassure malgré sa situation. Il n'a pas envie encore de changer d'endroit, même si petit à petit, l'idée germe dans son esprit... Une maison qui est sur le point d'exploser et d'être détruire de toute part.
Coup de poignard.  O_1hm7msjttqfohteok01i211m7c18

◘ Ne supporte pas les boissons énergétiques
◘ S'est lancé depuis quelques temps à regarder les séries du moment, alors qu'il avait l'habitude d'attendre que la série se termine avant de commencer.
◘ Depuis qu'il a commencé le VTT, il ne peut plus se passer de son vélo, et d'une descente endiablée.
◘ Compte les jours avant son prochain retour à Porte Alegre
◘ Aime les vêtements amples
◘ Tag pour son plaisir

Coup de poignard.  5674cb1700f3e2e8f23b7804e7ceed98


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MessageSujet: Re: Coup de poignard. Coup de poignard.  EmptyLun 22 Jan - 21:13#

Coup de poignard.

ft  @Chayanne Fontes  Coup de poignard.  2606896528   


TW: langage vulgaire, mensonge lié à la paternité.

Sourire aux lèvres, Chayanne avait accueillit cette journée avec de bonnes volontés en tête. Son quotidien s’améliorait à nouveau.L’homme réussissait à décrocher des sourires. Il se sentait revivre, c’était plaisant, c’était rafraîchissant. C’était avec une envie bien particulière qu’il s’était redressé de son lit. En effet, le brésilien se sentait d’humeur joyeuse, d’humeur à vouloir aller faire un petit tour, d’humeur à découvrir ce que la vie pouvait lui offrir. Bien plus enjoué que d’habitude, l’homme passait sa matinée seul comme depuis de long moi, mais avec un peu de musique dans les oreilles. Il finissait de se préparait, avec ce petit feeling, ce petit sentiment qui se logeait en lui. Celui que la journée allait être spéciale. Et bon dieux, qu’il n’était pas prêt…

Petite ballade dans le centre commercial, à vouloir se faire plaisir. Il allait essayait quelques vêtements, tantôt un pull, puis un pantalon. Sans forcément acheter ensuite. Il s’apportait ce que sa femme ne lui apportait plus. Et pendant longtemps, il n’y arrivait plus, son quotidien était devenu morose. Mais une météorite avait réussi à percer ce nuage qui empêchait le soleil de passer. Pour son plus grand bien. Quelque part, ce n’était pas normal ce qui se passait entre lui et cette blonde. Mais plus rien n’était normal dans sa vie. Lui qui était l’addict de la normalité. Préférant de loin la banalité ainsi que la routine à un quelconque obstacle. Chayanne rompait ce serment avec lui même lorsqu’il était avec Val. Elle venait mettre un coup de pied dans sa façon de penser. Ça l’effrayait tout autant que ça lui faisait du bien.

Regard surpris lorsqu’il voyait une boutique spécialisée pour la passion de Myers. Chayanne entrait dans le magasin avant d’envoyer un message à cette personne qui était cher à ses yeux. Début de discussion qui se lançait avec elle. Il venait machinalement essayer la paire en question, manquant presque de s’étaler en voulant à la fois répondre mais aussi se lever. La sensation était étrange. L’impression d’être à l’image de sa vie actuelle. Glissante, sans réel contrôle. Il finissait par les enlever avant de les prendre. Continuant sa conversation, il venait se poser sur un banc. Profitant de ce temps qui n’était pas du tout agressif. Une simple brise fraîche venait lui caresser le bout de son nez, devenant rougeâtre sous l’effet.

Il réussissait à toucher ce bonheur. Alors, certes, ce dernier ne se présentait pas de la manière dont il le pensait, mais il réussissait à se dire que finalement, tout n’était pas si mauvais ? Qu’il avait encore des choses. Que le futur pouvait encore apporter son lot de bonne chose pour lui. Sa femme, il gardait des sentiments pour elle, c’était une personne très importante dans sa vie. Même si récemment, elle n’avait plus ce comportement qu’elle avait tantôt, mais elle allait être la mère de leur enfant. Il allait connaître cette joie d’être père. Il en tremblant quand elle lui avait annoncé. IL se souvient de cette soirée. Mais son cœur avait parlé pour lui. Il avait réussi à faire germer dans sa tête cette graine qu’il allait devenir papa. Qu’il tiendrait bientôt son enfant dans ses bras. Cœur réchauffé, ses pensées vacillaient ensuite sur le visage de sa voisine. Cette femme si surprenante. Cette femme qui avait réussi à rallumer quelque chose qui s’étouffait sous les cendres du dernier feu. Il avait réussir à le nourrir, quelque fois de discussion, d’autres d’un regard à travers les fenêtres, puis un appel. Montant toujours petit à petit, s’accrochant toujours de plus en plus. Jusqu’à se rendre compte qu’elle n’était plus cette voisine charmante, mais une personne qui comptait beaucoup pour lui. Presque naturellement même. Il réfléchissait à la suite. Que faire, comment ? Des réponses qu’il n’avait pas encore, mais une chose était sûr, c’était que ce qu’il avait pour elle était bien réel, bien ancré en lui. Il venait reprendre la conversation avec cette fameuse femme, tout en reprenant sa marche, paire dans son sac à dos, alors qu’il n’était plus qu’à un petit kilomètre de chez lui. Marche plutôt lente, il s’amusait à lui écrire, à rigoler avec, avant qu’elle ne finisse plus sa phrase…


Chayanne fronçait les sourcils, perte de réseau ? Ou impératif ? Peut-être, il venait simplement activer les notifications avant de placer son téléphone dans ses poches. Vacillant sa tête aux gré de la musique qu’il avait dans les oreilles. Se surprenant même à siffloter. Sa maison ne devait plus être trèss lointaine, il reconnaissait le chemin qu’il faisait très souvent en voiture, avant de sentir son téléphone vibrer. Quelque peu surprit, il le sortait avec de voir le nom de son épouse. Il regardait une seconde fois pour s’assurer. Elle ne l’appelait que très peu, il décrochait donc, d’un geste nonchalant avec de répondre. ‘Oui ?’ Puis, du vacarme, il ne comprenait pas tellement du premier coup. Sa femme paniquée, l’impression d’entre une voix bien plus forte derrière, avant de réussir à poser un visage sur la voix. Celle de Valeria. Coup de panique, que faisait-elle chez lui ? Pourquoi sa femme était à ce point paniquée ?

Mile scénario dans sa tête se produisait, alors qu’il fonçait pour retourner chez lui, gardant le téléphone un maximum. Son cerveau fusait, et même à cette allure, il n’arrivait pas à trouver cette scène. A comprendre ce qu’il s’y passait. Trouver l’enchaînement d’événements qui amènerait à ça. Plus que quelques mètres, il venait pousser la porte, son cœur tambourinait. Ses muscles lui faisaient mal. De la transpiration coulait le long de son visage, pas pour le sport, mais par tout ça. Chayanne, très très loin de devinait ce qui se passait chez lui, poussait la porte pour voir une Valeria  orageuse se déchaîner. Mais que faisait-elle ? Son visage se décomposait. Il tombait de haut. Sans savoir que dans quelques minutes, son cœur allait s’arrêter de battre. Cette si belle journée qui prenait une tournure qu’il n’avait pas imaginé. Passant de quelque chose d’agréable, à angoissant, terrifiant. Bouche complètement pâteuse, pris d’angoisse fulgurante, Chayanne n’arrivait même pas à aligner deux mots. « Mais ? » Son incompréhension était facilement lisible sur son visage. Il faisait quelques pas de plus avant que la porte se referme derrière lui. Ses yeux cherchaient des réponses. Qu’il ne trouvait pas pour le moment, qu’il attendait d’avoir. Mais le sentiment que les prochains moments allaient être impossible à vivre. L’impression que ce ciel qui avait réussi à se dégager, venait s’obscurcir, se transformant en une substance opaque. Où le soleil n’arrivait plus à l’atteindre, où Chayanne était de nouveau dans cette boucle, celle qu’il pensait avoir réussi à trouver une sortie. Il se faisait rattraper une nouvelle fois. Sans être au bout de ses surprises. Sans savoir que cette maison, sa maison. Serait le théâtre de la fin de cette vie. La fin de vie de ce Chayanne..


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Brisé, même si elle refusera de l'admettre. Premier amour qui déménage du jour au lendemain et ne donne pas de nouvelles. Trahie et confuse, elle ne se laissera plus prendre au jeu de l'amour aussi facilement...
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» Fan des films des années 80, son préféré reste sans doute Beetlejuice
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» Rêve de visiter l’Egypte
» Matérialiste, elle possède une bracelet bien garni, chaque breloque représentant un objet important dans sa vie
» Son pêché mignon? Les oursons en chocolat
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MessageSujet: Re: Coup de poignard. Coup de poignard.  EmptyJeu 15 Fév - 16:51#

Coup de poignard.

ft  @Chayanne Fontes  Coup de poignard.  2606896528   


TW: langage vulgaire, mensonge lié à la paternité.

Je n’ai jamais autant bien porté mon patronyme de Furie qu’à cet instant. En proie à une haine sans précédent, je n’ai jamais eu autant envie de me déchaîner. Quitte à brûler cette maison, à en faire voler chaque cendre. Comme possédée, je ne me contrôle plus et ne lutte pas une seule seconde afin de retrouver la raison. Je sais ce que doit penser la femme de Cha’... Enfin, je l’imagine, en tout cas. C’est vrai, quoi, sa voisine plutôt discrète d’ordinaire qui fait irruption chez elle, en gueulant et en gesticulant. Elle est sous le choc, aucun doute là dessus. Et pourtant, elle sait qu’elle est coupable d’un péché sans précédent. Je peux le lire dans son regard, j’ai acquis cette fabuleuse capacité de pouvoir décrypter l’âme des gens.
Et la sienne n’est certainement pas aussi pure qu’elle pourrait le prétendre.

C’est un tête à tête que je n’aurais jamais pensé possible. J’ai toujours tout fait pour l’éviter au maximum, comme pour ignorer sa présence et son lien indéfectible avec Chayanne. Je l’ai détesté, c’est un fait. Mais à présent, ayant connaissance d’un détail crucial sur son existence, je peux aisément affirmer que je la hais. De tout mon être. J’aimerais lui faire comprendre à quel point son attitude est misérable, abjecte et dégoûtante. J’inspire, j’expire, tente de faire le tri dans mon esprit en proie au plus grand et soudain chaos qu’il n’a jamais connu.

Et brusquement, l'ange apparaît au milieu des ruines de l’Enfer. Chayanne fait son apparition et je me sens partagée entre plusieurs émotions. Tout d’abord, le soulagement de le voir. Son visage m’avait tant manqué… La dernière fois que j’avais eu l’occasion de l’admirer était au cours d’un échange sensuel et intense, qui m’a marqué à tout jamais. Je suis quelque peu rassurée, bercée par ce tête à tête qui n’a fait qu’évoluer, jusqu’à atteindre un point de jouissance ultime, sur tous les points.
Mais la réalité me rattrape, et je me sens si… Mal à l’aise. En proie à une injustice de tous les diables, la colère reste la maîtresse de mon âme, elle me pousse à me déchaîner, sans aucune retenue. Le regard cherchant là où il pourrait canaliser ce prochain déferlement de violence, il finit par trouver un vase, plutôt banal, vulgairement inintéressant et mes mains agissent sans que je ne réfléchisse. Elles l'attrapent, jettent au sol cet objet insignifiant où il se brise en mille morceaux. Ma poitrine se soulève, mon cœur semble exploser, chaque atome de mon corps hurle à la suite de cette cruauté. Il est à l’image de mon âme, à présent: éclatée, éparpillée. Sans aucune chance de vivre, un jour, sans ces effroyables fissures qui m’empêchent d’être pleinement épanouie.  
Cette fois-ci, je n’ose plus regarder Chayanne. Perdu au milieu d’un chaos qu’il ne comprend certainement pas, il ne s’attend pas à recevoir ce châtiment ultime. Malgré ma farouche volonté à me concentrer sur le positif, je ne décolère pas et je me focalise sur sa femme. Apeurée, recroquevillée, touchant honteusement son ventre, je finis par souffler, des flammes étant apparues dans mon regard animée par des braises éternelles:

DÎTES LUI, PUTAIN! DÎTES LUI OU JE LE FAIS!

La menace est à peine voilée. Et n’est pas prononcée à la légère. Cette femme ne me connaît pas mais moi, je sais très bien de quoi je suis capable. Je suis ma première ennemie et ma capacité à aller au bout des choses pourrait me coûter cher. Ou tout simplement mettre fin à une mascarade qui n’a plus lieu d’être…
Valeria, ne perd pas de vue ton objectif. Ta raison de te comporter telle une détraquée, agir comme une femme en proie à une hystérie sans nom. Si tu es folle, c’est d’un seul homme, qui est planté à l’autre bout de la pièce, qui dévore cette scène des yeux, sans comprendre. Ton devoir est de lui apporter des informations, des preuves tangibles, une ligne directrice à suivre. Même si cela doit le détruire. Même si tu dois réduire à néant son avenir à priori tout tracé et destiné à être heureux.
Tu t'apprêtes à modifier sa destinée, sans qu'il puisse donner son avis.
Ayant enfin le courage de retrouver son regard, je soupire, penche la tête sur le côté droit et finit par fermer les yeux, tout en lui disant:

Chayanne… Je… Je suis désolée mais…

Mais… quoi, Val’, hein? Tu en as trop dit et surtout pas suffisamment. Tu t’es enfoncé dans une voie sans issue. Au pied du mur, tu ne peux certainement pas reculer. Non, c’est inimaginable. Tu aimerais abandonner mais ce trait de caractère ne compose pas ton ADN. Tu es forte, impassible, déterminée. Prouve le une fois de plus, Valeria.
Alors, ouvrant soudainement les yeux, je prononce ces mots qui vont détruire l’homme que j’aime de manière profonde et va l’ébranler à tout jamais:

Tu n’es pas le père de l’enfant que porte ta femme. Je… Elle t’a menti, Chayanne.

Comme pour appuyer mes propos, je lui tends le document officiel que j’ai découvert ce matin dans le courrier. Le début de la fin.
L’émotion est trop forte, des larmes montent jusqu'à me brouiller la vue, inexorablement. D’ordinaire, j’aurais détourné les yeux, bien trop honteuse de pleurer devant un homme, devant un être humain. Je déteste montrer mes faiblesses mais Chayanne ne mérite que la vérité. Il est si bon, si généreux, si entier que je ne peux pas agir autrement. J’ai envie d’être son égale, de mériter sa confiance… et croise les doigts pour qu’il puisse me pardonner, un jour, de briser ainsi son cœur.

À cette seconde précise, je sais que tout va changer. Pour lui, pour sa femme et quelque part, pour moi aussi.
Je me suis imposée, moi et mes certitudes loin de pouvoir être réfutées.
Cette fois-ci, je n’ai pas laissé un problème sans solutions. J’ai agi égoïstement, j’ai repensé à mon passé, à ce souvenir traumatisant face auquel je n’avais aucune prise. J’ai été la piètre spectatrice de ma déchéance. Aujourd’hui, je ne laisserais pas l’histoire se répéter.
Aujourd’hui, je peux prendre ma revanche et changer l’avenir qui était pourtant écrit en avance.
Mais je ne suis pas certaine que cela reste LA bonne décision qu’il fallait prendre…
Trop tard pour reculer, incapable d’abdiquer.
Foncer, toujours plus loin, agir et réfléchir ensuite…
Devise qui m’a toujours animé et que j’ai suivi, une fois de plus.
Mais à quel prix...?

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Chayanne Fontes

Chayanne Fontes
325
MBW / Il
Austin Butler
.truelove
Wally', Jonas, Jey, Juan, Alan & Joyce

Chayanne enchaine déjà les années. Il approche doucement de la trentaine. Qu'il obtiendra le 5 mai. Mais entre temps, il essaye de savourer ses derniers mois avant de passer ce cap.

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Coup de poignard.  5
Chayanne est marié et attend un enfant avec sa femme. Mais elle l'ignore. Il vit l'enfer avec elle. Il se doute de chose, mais il préfère ne pas y penser. Plus simple de faire l'autruche que de se rendre compte des choses...
D'un autre côté, sa voisine, la magnifique Valeria semble être sa seule bouffée d'oxygène. Lui rappelant que tout n'est peut-être pas aussi perdu comme il le pense.

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Il travaille dans la recherche. Mais il n'est plus sûr que cette voie est la sienne. Il pense toujours depuis pas mal d'année à reprendre le streaming. Il à commencé sur le côté de la musique avec un groupe tout fraichement monté. Mais il reste pour le moment sur son choix de sécurité.

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Chayanne habite dans une jolie maison, dans l'ouest de la ville. Un endroit qui le rassure malgré sa situation. Il n'a pas envie encore de changer d'endroit, même si petit à petit, l'idée germe dans son esprit... Une maison qui est sur le point d'exploser et d'être détruire de toute part.
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◘ Ne supporte pas les boissons énergétiques
◘ S'est lancé depuis quelques temps à regarder les séries du moment, alors qu'il avait l'habitude d'attendre que la série se termine avant de commencer.
◘ Depuis qu'il a commencé le VTT, il ne peut plus se passer de son vélo, et d'une descente endiablée.
◘ Compte les jours avant son prochain retour à Porte Alegre
◘ Aime les vêtements amples
◘ Tag pour son plaisir

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MessageSujet: Re: Coup de poignard. Coup de poignard.  EmptyLun 1 Avr - 12:46#

Coup de poignard.

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TW: langage vulgaire, mensonge lié à la paternité.

L’homme ne savait pas que la balade était la seule chose de positive dans cette journée. Ce qui allait être un moment gravé à jamais dans la mémoire du Brésilien. Lui qui revenait de son petit moment, qui avait même réussi avec le temps à retrouver un peu de sourire, de joie de vivre. Qui se disait que la vie n’était finalement pas aussi mal qu’elle le semblait. Il retrouvait des passions, des envies. Tout ça, était peut-être aussi étroitement lié à Valeria. Une femme incroyable qui partageait de plus en plus la vie du jeune homme. C’était même une certitude en y réfléchissant. Plus la blonde était présente, plus le sourire de Cha’ s’étirait. Comme deux choses qui allaient de paire. Les moments seuls, tout ce temps à broyer du noir, l’homme les sentaient de moins en moins. Il se sentait revivre, repartir. Il ne pouvait que la remercier, et bien qu’il était en contact avec elle, il voulait le faire, mais un arrêt brutal venait l’empêcher. Sans trop comprendre, l’homme était confus. Sans savoir ce qui allait suivre, les répercussions désastreuses.

Non loin de sa maison, son téléphone sonne. Sa femme, du moins, la personne qui est censée occuper ce rôle. Incompréhension totale, l’impression d’entendre des choses qui ne font pas de sens. L’homme se précipite chez lui avant de découvrir une scène qu’il n’aurait jamais imaginée. Celle de sa femme en sanglot, de Val comme une réelle furie, toutes deux réunit dans la même pièce. Son visage montrait sa confusion, parlait à sa place. Et seul un quoi sortait. Sans réussir à faire fonctionner son cerveau. Que faisait-elle là? Le premier électrochoc venait de ce vase qui s'éclatait au sol. Il ne l’avait jamais aimé de toute manière, mais c’était plutôt la vue de Val faisant le mouvement. Plus rien n’avait de sens, et c’était comme-ci le cerveau de Chayanne avait abandonné toute raison rationnelle. Il était là, il voyait, mais ne faisait pas de lien, ne cherchait pas plus loin. “Val?” Disait-il, d’une voix encore douce, avant de presque sursauter à son cri. Ses neurones faisaient le lien. Il comprenait finalement que quelque chose n’allait pas du tout. “Me… Me dire quoi?” La panique prenait petit à petit place, jusqu’à s’engouffrer totalement. “Dire quoi?” Avec un peu plus d’insistance. Il avançait d’un pas. “Malory, me dire quoi?” Il avait le regard qui changeait, passant à quelque chose de noir, quelque chose qui montait en lui, il savait. Il commençait à se douter, savoir où tout ça allait en venir. Pour que Valeria soit ici, dans cet état. Le dernier mensonge de sa vie était en péril, était sur le point de tomber. Entendre Val commencer à s’excuser rendait la situation bien réelle, bien trop réelle. “Non, dis pas ça… Non, je veux pas l’entendre.” Il regarde Val rapidement avant de regarder sa femme avec dégout. “Non, non, pas ça, pas ça aussi… Pas comme ça..” Il regardait ce que Val posait sur la table, et sans ouvrir, sans y passer plus d’une seconde, il reculait d’un pas, comme si Malory était devenu le mal incarné. “Comment t’as pu me faire ça?” Il commençait à hausser la voix. “T’en a pas eu assez ? Hein? Ca te suffisait pas de me traiter comme une merde tous les putains de jours de l’année” Il se tournait, regardant le plafond. “Oh putain, je… Je sais pas, je vais devenir fou. J’vais disjoncter. Malory…”

Il tournait la tête vers une porte entrouverte, celle de la future chambre du bébé. “Vraiment, tu veux quoi à la fin? Tu veux que j’clamse? C’est ça? Parce que j’vois rien d’autre, comment ça c’est pas le miens ?” Il placer ses mains sur son visage avant de retenir des larmes de rage, il n’avait que peu de tristesse pour le moment. Avant de reprendre. “Je te hais. Je te déteste, tu me dégoûte. Tu…” Il se tournait, pour la fixer, pour regarder droit dans les yeux de sa femme. “Tu m’as pris la seule chose qui nous faisait avancer, la seule chose qui me donnait envie de rester ici… Tu me l’as pris, ma… Ma fille.” Il regardait Val, avant de lui dire. “Pourquoi moi? Qu’est-ce que j’ai fait pour mériter ça?” Il commençait à disjoncter. Il ne manquait plus grand chose pour que tout explose en lui, et cette annonce était clairement cette goutte de trop, venant faire basculer le liquide de ce verre bien trop plein. “Tu veux savoir ce que ça fait ? Hein? “ Il faisait quelques pas pour entrer dans la pièce du futur bambin. Laissant bien l’occasion de voir ce qu’il allait faire. “Tu veux vraiment savoir le mal que ça fait ?” Il y avait une petite barre sur le côté d'accrochée, en hauteur pour y placer deux trois objets. Chay’ venait l’arracher, laissant un trou dans le mur. Ce n’était pas solide, et la colère lui permettait d’avoir un peu plus de force. “Regarde ce que ça fait” Il se tournait pour prendre un élan et venir mettre un coup de la barre en métal dans le lit magnifique. Celui qui devait recevoir la vie, sa petite vie. Son petit cœur. Celui qui ne viendrait pas du sien finalement. Pour en mettre un second, un troisième, d’une extrême violence qui détruisait complètement le meuble. “Tu vois l’état de ce lit?” Son ton était froid, glacial. Il se tournait pour montrer avec la barre. “Bah c’est mon état à moi.” Il venait claquer une fois à chaque mot qu’il prononçait. “Parce… Que.... Tu… M’as… TOUT… Pris.” Il se tournait pour venir foutre un coup dans le mur ensuite “tu m’as tout pris, rien laissé, j’ai plus rien, j’ai putain de plus rien tu t’en rends compte?” Il prenait la première chose qui passait à portée de sa main, une petite statuette, avant de la lancer contre la fenêtre, qui venait se briser sous le choc. Il voyait ensuite une petite boule en verre. Avant de s’approcher doucement de cette dernière, la prendre en main et revenir à l’entrée de la pièce. “Tu te souviens quand on s’était dit que… Le jour où on aurait un enfant, son premier cadeau serait le premier cadeau que je t’ai offert ?” Il tendait la boule, comme s’il voulait lui donner, lui rendre. Bras tendu devant lui, il la regardait avec un regard vide de vie, sans émotion. “J’ai plus d’enfant, j’ai plus ma fille. Tu m’as pris ma fille.” Sa main s’ouvrait pour laisser tomber cet objet symbolique. Qui venait se fracasser au sol, s’exploser en mille morceau dans un silence pesant, qui rendait la respiration compliquée presque. Mais lui, son regard, son expression, son air. Rien n’avait changé, il la fixait sans vie. “Tu as détruit ma vie.” Finissait-il. Alors que les larmes s’évaporaient sur ce visage remplis de sentiments profondément négatifs. Sa vie était à l’image des morceaux de verres au sol. Détruite, brisée… Terminée



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C H A Y A N N E
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Valeria Myers

Valeria Myers
2173
The Red Feather (Camille ; elle)
La puissante Florence Pugh
chaussette (av.) _ magma (sign.) _ Wildheart ♥ (bannière)
Joanne Prescott // Caleb Adelson // Andrea Hopkins // Thomas Fraser // Nyls Norwood // Gregory Sutterlee // Eli Hartley// Stefan Salomon // Charlie Sharp // Ezra Keller // Oonagh Fitzgerald

27 années qu'elle observe d'un regard mauvais, l'impression parfois d'être une vieille pie en mal d'expériences ou bien une jeune sotte qui a gâché le brillant avenir qui s'offrait à elle.

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Brisé, même si elle refusera de l'admettre. Premier amour qui déménage du jour au lendemain et ne donne pas de nouvelles. Trahie et confuse, elle ne se laissera plus prendre au jeu de l'amour aussi facilement...
Même si Chayanne, son attachant voisin, occupe toutes ses pensées, bien malgré elle...

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Bring your love, baby, I could bring my shame
Bring the drugs, baby, I could bring my pain
I got my heart right here
I got my scars right here



Partage son temps entre un job ponctuel à la boutique d'antiquités de Rebecca, sa tante adorée, contrainte agréable et le roller derby qu'elle pratique si souvent qu'elle peut maintenant affirmer que c'est une carrière à envisager sérieusement. Miss Météore , c’est comme ça qu’on l’appelle quand elle est sur la piste. Ou alors, on la siffle, mais attention aux représailles…

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Résidence grandiose dans le quartier ouest, la maison de cette chère tata qui lui a ordonné de venir vivre chez elle. Une baraque à la AHS dans la première saison, manoir modernisé dans lequel elle déteste foutre un pied.
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» Fan des films des années 80, son préféré reste sans doute Beetlejuice
» Mâche un chewing-gum dès qu'elle le peut, ça l'aide à se concentrer
» Grande adepte du seconde main
» Adore les concours de shots
» Boxeuse infatigable, elle a volé les clés de la salle pour pouvoir s’entraîner la nuit
» Rêve de visiter l’Egypte
» Matérialiste, elle possède une bracelet bien garni, chaque breloque représentant un objet important dans sa vie
» Son pêché mignon? Les oursons en chocolat
» Très mauvaise perdante, surtout aux jeux de société
» Dès que résonne Sweet Dreams de Eurythmics, elle ne réponds plus de rien
» Possède une collection de places de cinéma
» Appelle sa mère tous les Dimanche soir, son père trois fois par jour
» A une peur inconsidérée des tortues

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" Un dicton ressassé par sa tante remonta ainsi à la surface: On aime les hommes pour ce qu'ils font, les femmes pour ce qu'elles sont "


MES RPS EN COURS :

Azara _ 2
Kenny
Blake
Collin
Valyanne_3
Valyanne_4
Cheng Swee
Jeremy_4
✾ Rebecca_2 (soon)


LES CONVOS SMS :

Les Furies de Monterey
Jeremy
Cha'
Grace // Coco Chanel
Kenny
Collin
Rebecca
Eugène
Bella

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Here, my dear.

staff - to help you
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MessageSujet: Re: Coup de poignard. Coup de poignard.  EmptyMer 17 Avr - 17:53#

Coup de poignard.

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TW: langage vulgaire, mensonge lié à la paternité.

Mon Dieu, mais qu’est ce que j’ai fais…?
Qu’est ce que j’ai fais…?
Qu’est ce que j’ai fais…?


Je n’arrête pas de me répéter cette phrase en boucle dans ma tête, tout en entretenant un silence bien inhabituel pour mon cas. D’ordinaire, je suis un vrai moulin à paroles, du genre qu’on tente de faire taire par tous les moyens. Même un épais scotch sur mes lèvres ne peut rien y faire, c'est dire, et surtout, c'est du vécu. Durant les repas de famille, en soirée ou encore en post entraînement avec les Furies, mon équipe de roller derby, je coupe la parole, je mène plusieurs discussions à la fois, j’oublie même de piocher dans mon assiette ou de boire dans mon verre tandis que je ris, que je raconte, que j’écoute et surtout que j’échange.
Oui, Chayanne, voilà ce que j’ai cherché, une fois de plus, en te parlant: Je n’ai fait que me confier. Sans doute que le poids était trop lourd à porter. Sans doute que j’ai agis de manière bien égoïste, incapable de contenir cette information pour moi toute seule. Apprendre que tu n’étais pas le père biologique de l’enfant que porte ta femme était un secret inavoubale…
Et pourtant, je viens de te le confier, sans l’once d’un regret. Je tremble encore de fureur, je ne cesse de fustiger du regard ta femme qui ne sait plus où se mettre. Je n’hésite pas, tandis que tu la questionnes. Non, je n’hésite pas à lui lancer des flammes grâce à un regard digne des Enfers, je n’hésite pas à lui verser tout le venin dont je suis capable, en un simple claquement de langue contre mon palais.
Tout est terminé. La Fin, pour entrevoir le Commencement.
Mais je n’aurais jamais imaginé que les évènements prendraient cette tournure aussi dramatique.

Bien sûr que j’avais potentiellement prévu que Chayanne puisse s’emporter. Il faut le comprendre, après tout, il vient d’apprendre que son avenir reposait sur un odieux et ignoble mensonge. Mais sa voix… Le grain qu’elle prend… Ses gestes… Aussi maîtrisés que incontrôlables…
Qu’est ce que j’ai fais…?
J’ai transformé le plus adorable des anges en un monstre qui ne s’arrêtera sous aucun prétexte.
L’observant prendre la direction d’une autre pièce que celle où nous sommes actuellement, je n’ose bouger. Sa femme, elle, agit telle son ombre… Pour aussitôt reculer. Je l'entend hurler à son tour, intimant à Chayanne d’arrêter.
Et moi, dans toute cette histoire, je ne suis qu’une spectatrice. Loin de me régaler de ce touchant spectacle.
Chayanne, lui, semble briser. Tout comme l’objet qui se fracasse contre le sol, quelque chose en verre, sans doute, à l’écoute du bruit qu’il provoque. Sursautant, je tends l’oreille. Je n’ai pas envie d’insister, et pourtant, je ne bouge pas. J’en suis incapable. Tremblante, je réalise que je n’ai pas ma place, en ces lieux. Je ne suis qu’une intruse, qui s’est occupée de semer la discorde au sein d’une mascarade qui a suffisamment durée.

Mais pour qui est-ce que je me prends à briser impunément la vie des gens…?

Mille ans semblent s’être écoulés tandis que la femme de Chayanne, ne me souvenant pas de son nom, et franchement, qu’est ce que j’en ai à taper, apparaît de nouveau dans la pièce. On dirait qu’elle vient de passer dans le tambour d’une machine… Sans doute les conséquences physiques de l’affront dont elle a fait preuve en mentant aussi intensément. Bien fait, sorcière. Fronçant des sourcils, je crois apercevoir Chayanne, au loin, tandis que la main de son épouse se pose sur mon avant bras, me forçant à reculer, à sortir, à quitter sur le champ leur maison. Leur foyer. Leur mensonge.
Sortant enfin de ma torpeur, refusant de me complaire dans un rôle de pantin désarticulé, je bredouille, le regard fixé sur l’homme brisé qu’il est devenu:

Chayanne, je…

Je tente de m’interposer, mais je me ravise aussitôt.
Ta gueule, Valeria Myers.
Voilà ce que la petite voix dans ma tête, sans doute celle de la Raison, vient de m’ordonner. Et pour une fois dans ma putain de vie, je décide de suivre son conseil.
Tu ne peux rien faire de plus, Val’. Tu as tout détruit, comme à chaque fois que tu penses faire le bien, autour de toi. Tu es misérable, repoussante et acculée. Ne cherche pas à empirer la situation, tu en as déjà bien assez fait…

Et voilà que sa femme me claque la porte au nez. Tout simplement. Comment ai-je fait pour me retrouver dehors? Qu’est ce qui s’est passé…?
C’est comme si je me réveillais enfin d’un long cauchemar. Me foutant de ce que les voisins pourraient penser d’un tel agissement, je me contente de laisser mon doigt appuyé sur la sonnette, tout en tambourinant de toutes mes forces contre le bois de la porte.
Putain… Putain… Putain…
MAIS QUELQU’UN VA M’OUVRIR, PUTAIN?!
Tentant une autre stratégie, loin d'abandonner la partie, je descends du perron, direction les fenêtres. Tous les rideaux sont tirés, aucune ne semble ouverte.
Non, je refuse de laisser Chayanne prisonnier d’une boucle infinie de malheur et de désolation.
Je suis là, tout près… Chayanne, je t’en supplie, ne sombre pas…


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"Nobody exists on purpose. Nobody belongs anywhere. We're all going to die. COME WATCH TV."
_ Morty Smith.


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