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Outstretched Hands ; w/Magdan

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Magdalena Pastore

Magdalena Pastore
257
Psyko // elle
Matilda Lutz
Lili_Angels_♡ (ava) & (Crackship) @awona (sign)
Siobhan, Delia, Sawyer, Sofia, Shelby, Soraya, Adaline, Stanislas, Ezio, Gigi, Nicole

29 ans. Se rapproche de plus en plus de la trentaine, mais ça ne lui fait pas peur. Elle est née le 4 juillet.
Outstretched Hands ; w/Magdan 15deba8bae3d0db5db5b71db006500881756af32
Célibataire, en couple? Difficile à précisé Après une relation en dents de scie pendant six ans avec Lys, Magdalena a décidé de mettre un terme à leur relation, pour laisser la place à l’unique amour de sa vie : STEFAN. Ce qui semblait être une amourette d’adolescents au départ, s’est finalement transformée en quelque chose de bien plus fort. Aujourd’hui, Mag est plus amoureuse que jamais et compte bien braver les tempêtes pour lui dire ce qu’elle ressent vraiment pour lui !
Outstretched Hands ; w/Magdan Crf0Vfc
Institutrice de 4rd grade dans une école primaire, joueuse dans une équipe de roller derby ; Les Furies de Monterey sous le pseudonyme de Mag’ma et serveuse au Diesel and Dust le vendredi et samedi soir.
Outstretched Hands ; w/Magdan D6ad70552468e8a60a8943451c9e66704db08c08
Magdalena vit depuis fin juillet dans un immeuble communautaire qui lui a été recommandé par son amie, Hope qui y vit déjà depuis quelques temps. Habitante du 3B, joli Loft situé à l’Est de la ville. En plus de trouver l’endroit charmant, elle se fait de nouveaux amis.


Mes rps en cours : {3}

✰ w/Stefan ♡ ✰ w/Malone ✰ w/Charles
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7/7

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MessageSujet: Outstretched Hands ; w/Magdan Outstretched Hands ; w/Magdan EmptyVen 29 Déc - 7:27#

Outstretched Hands
ft. @Magdalena Pastore & @Stefan Salomon heart  
Yosemite National Park, CA.
Janvier 2024

tw :: mention du deuil.
Ma sœur Giulia n’a pas pu être là pour Noël cette année. Elle avait beaucoup de boulot et il lui était impossible de quitter l’Italie pour Monterey. Du coup, les fêtes de fin d’année ont été remarquablement merdiques de mon côté mais je me suis dit que sortir pour le nouvel an, serait une bonne idée. Ce que j’ai fait, mais la soirée n’a pas été satisfaisante. Pas complètement, en tout cas. J’ai proposé à Stefan de me rejoindre s’il n’avait rien de prévu et j’ai senti dans nos échanges de  textos que quelque chose n’allait pas. Je n’ai pas forcé, parce que même si nous sommes différents de ce que nous étions à l’époque, je sais que le forcer pourrait sensiblement le braquer et ce n’est pas ce que je veux.

Des semaines, voire des mois qu’on se tourne autour, qu’on s’envoie des messages coquins. Je n’y vais pas par quatre chemins, je lui dis les choses comme elles sont, sans détour. Et peut-être qu’un jour ma spontanéité me perdra mais pour l’instant, ce n’est pas le cas. Avec Stefan, on se cajole depuis des semaines, à de rares occasions où il nous est possible de se retrouver, à l’immeuble communautaire. Immeuble où je réside depuis l’été dernier. Seulement, y’a toujours un truc pour nous arrêter. Toujours un truc pour refroidir l’ambiance pourtant volcanique. Ouais, on dirait que l’univers tout entier a décidé qu’on allait pas s’envoyer en l’air et y prendre –en plus, du plaisir à faire trembler les murs, les fondations même de cette immense baraque de pierres.

Alors, la Magda là, elle est sur le point d’exploser. Elle est sur le point d’hurler à la mort, hurler à la frustration dans sa forme la plus originelle qui soit. Magda, elle n’en peut plus et quitte à laisser un putain d’avis sur la porte de chaque locataire de ces lieux, elle aura gain de cause, à un moment ou un autre !!!!

Mais quelque chose ne va pas. Quelque chose cloche avec mon Pulcino. Il n’est plus comme d’habitude, il ne répond plus à mes textos de la même manière qu’avant. Je n’ai pas forcé à ce qu’il me parle mais je lui ai tout de même demandé ce qu’il n’allait pas. Heureusement pour moi, il ne m’a pas laissé dans le vent et c’est alors que j’ai senti mon cœur se serrer, à l’intérieur de ma poitrine quand j’ai lu son tout dernier message. J’ai appris qu’il avait perdu un être cher, un frère. L’aîné de sa famille. Et je n’ose imaginer ce que je ressentirais si une telle tragédie devait m’arriver. Je ne veux pas perdre ma Giulia. Je ne m’en remettrais pas, c’est sûr. Alors, j’ai laissé du temps à Stefan. Je me suis effacée, tout en lui disant que j’étais là pour lui, s’il en avait besoin.

Et depuis, c’est silence radio.

Durant des jours, j’ai cherché une solution, pour l’aider à faire face à son chagrin, à sa lourde perte. Je ne pourrais jamais ramener son frère parmi nous, c’est un fait, je ne pourrais jamais le faire sourire comme avant mais je crois qu’avant tout, il a besoin de quelqu’un qui puisse l’aider à mettre un pied devant l’autre sans culpabiliser d’avancer. Il n’oubliera jamais son frère et ce n’est pas le but non plus de ce que j’ai décidé de lui préparer. Un weekend de randonnée, dans le parc national de Yosemite. En cherchant un peu plus sur internet pour un défi à relever, aussi bien pour lui que pour moi, c’est de grimper tout en haut du Half Dome Hike. D’après ce que j’ai lu, on peut y faire son ascension en dix ou douze heures. C’est exactement ce dont il a besoin. Pour se préparer à chaque étape d’un deuil, il va devoir puiser très profondément en lui et… je serais là pour lui tenir la main, à chaque fois.

Alors, je me fiche qu’on ne s’envoie plus de textos torrides, ou qu’on ne se touche plus et qu’on ne s’embrasse plus. Pour moi, le plus important à l’heure actuelle, c’est que Stefan puisse retrouver un semblant de vie normal. Sans son frère, certes, mais pour ne pas sombrer dans les ténèbres, il va devoir se pardonner à lui-même, peu importe ce qu’il croit mériter. Parce que, quand une personne proche de nous décède brusquement, on se sent coupable. Coupable d’être rester en mauvais terme, coupable de ne pas avoir donné plus de nouvelles, coupable de ne pas avoir pris le temps avant que tout s’arrête. Coupable de ne lui avoir jamais dit à quel point on l’aimait… simplement, se sentir coupable de choses qu’on aurait dû faire mais qu’on n’a pas fait…  Et c’est avec l’aide de son coloc, Célian, qu’on lui a préparé un sac pour le weekend. Des fringues de rechanges, du matos pour l’escalade, la marche, etc. Rien n’a été oublié, j’ai vérifié à plusieurs reprises que tout y était.

Très tôt ce matin, j’ai déposé nos sacs à l'arrière de ma Jeep Wrangler et je me suis assurée d’avoir nos permis pour l’accès au sentier. Manque plus que le blondinet, pour y aller ! Doucement, je cogne à la porte de l’appartement, situé littéralement en dessous du mien et c’est Célian qui me fait entrer. D’ailleurs Stefan est étonné de me voit débarquer à l’improviste et je lui dis simplement :

Surtout ne pose pas de question, d’accord. Dans dix minutes, je prends la route, je quitte Monterey, pour le weekend… ET… tu m’accompagnes ! T’as pas trop le choix, de toute façon tout est arrangé avec Célian, il te fiche dehors pour le weekend…

Bon en vrai, il ne le fiche pas dehors mais y’a pas de place à la négociation. Sans laisser l'opportunité à Stefan d’en placer une, je viens déposer mes lèvres sur les siennes, pour un baiser qui a pour but de juste le faire taire. Je regarde ma montre et lance le compte à rebours

Neuf minutes, et... 51, 50, 49 secondes... Je t’attends dans la voiture, Stefan…

Je remercie Célian pour mon passage éclair chez lui et surtout pour l’aide précieuse qu’il m’a donnée, pour permettre à Stefan de quitter Monterey pendant ces deux jours. Je quitte l’appartement, rejoins ma voiture en espérant que dans… huit minutes, je ne quitte pas cette ville toute seule…
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Stefan Salomon

Stefan Salomon
975
The Red Feather (Camille ; elle)
L'intriguant Alexander Ludwig
cheekeyfire (av.) _ alcara (sign.) _ WildHeart ♥ (bannière)
Joanne Prescott // Caleb Adelson // Thomas Fraser // Andrea Hopkins // Gregory Sutterlee // Nyls Norwood // Valeria Myers // Eli Hartley // Charlie Sharp // Ezra Keller // Oonagh Fitzgerald

Le glas a sonné, mon pauvre, tu ne t'y attendais pas, mais tu ne fais plus parti de cette génération où la fougue et l'imprévu sont de la partie... 30 ans, tu t'en fous, ça ne t'empêche pas de mener ta vie comme tu l'entends.

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L'amour, la tendresse, l'affection... Tous ces mots qui ne veulent rien dire, à mes yeux. Je ne m'attache pas, et c'est loin d'être un choix. J'aime à me répéter: chat échaudé craint l'eau froide. Bah... ce dicton, je me l'applique sans hésitation. La déception que j'ai ressenti, quand j'ai compris que rien ne se passera comme prévu, s'est occupé de créer une distance avec... les relations sérieuses. Depuis, je papillonne... et je dirais que je bats fort, fort, fort des ailes.
Conclusion? Célibataire.

Sauf que... Tout n'est peut-être pas perdu, dans mon cas...

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Une carrière professionnelle? Très peu pour moi. Je me laisse porter par ma passion pour les émotions fortes : moniteur de saut en parachute, qui reste mon activité principale. Et pour rajouter une source acceptable de revenus, je suis chauffeur Uber quelques soirs par semaine... Et pompier volontaire, n'oubliant jamais que me rendre utile n'est pas une option.
En off, je rends quelques services à Blake Rivers au Wolf Golden. Mais... c'est confidentiel.

Bon, squatter chez ma soeur n'a pas fait long feu. Sawyer, je l'adore, mais il a fallut que je trouve un nouveau point de chute. Si vous souhaitez m'envoyer du courrier, ça sera dans l'est de la ville, au sein de l'immeuble communautaire où je dors sur le canapé de mon pote Célian. Paraît-il qu'il y a des voisines très intéressantes...
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✗ Pratique la plongée depuis des années, il a une tortue tatouée dans le dos, symbolique forte dessinée grâce à une habitante de Haïti
✗ Adore l'origami
✗ Véritable globe trotteur, il a visité pas moins d'une trentaine de pays, aime beaucoup les road trip et ne prévoit aucun détail à l'avance
✗ Est en train d’apprendre le coréen et l’arabe, simultanément. Il est du genre à aimer les défis
✗ Hyperactif depuis toujours, il n'a jamais terminé ses études
✗ Son guilty pleasure? Les comédies romantiques
✗ Grand fan de Karting
✗ Part en festival tous les étés
✗ Dans son portefeuille, il conserve la photo de ce village en Italie, celui qui l'a marqué pour toujours
✗ Surfeur à ses heures perdues, joue très bien de la guitare

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" Profite de la vie avant qu'il ne soit trop tard.
Mieux vaut s'éteindre avec des remords que des regrets "

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MES RPS EN COURS :

Luna
Romy
Célian
Matt & Sawyer
Billie
Magdan_2
Les GT_2
Immeuble Commu'
Les Pastore

MES CONVOS SMS :

Sawyer
Team GT
Billie
Norah
Mag'
Célian
Eleonor
Fratrie Salomon

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Here, my dear.

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MessageSujet: Re: Outstretched Hands ; w/Magdan Outstretched Hands ; w/Magdan EmptyVen 29 Déc - 11:16#

Outstretched Hands
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Janvier 2024

tw :: mention du deuil.
Torpillé. Voilà comment je me sens tandis que la télécommande de la télévision de Célian finit par glisser jusqu’au sol, se disloquant à cause du choc, les piles roulant jusqu’à sous la table basse. Mais putain, qu’est ce que j’en ai rien à foutre. Je n’ai même plus la force de plier les doigts afin de tenir un objet, c’est dire mon pitoyable manque d’énergie.
Je ne suis plus que l’ombre de moi-même depuis… un événement qui s’est occupé de me transformer, définitivement. Pourtant, depuis mon tout premier choc émotionnel, je me suis promis une chose, une seule: ne plus laisser la vie et ses fracas m’atteindre. Non, plus jamais. J’avais érigé autour de mon cœur un mur si haut, si solide, que je pensais infaillible.
Et puis, il y a eu… La Mort. La Faucheuse qui s’est occupée de me voler une partie de moi-même.
Blanc comme un linge, j’attrape fébrilement mon téléphone portable, le dévérouillant presque par mécansime, tombant sur mes conversations écrites. Relire le dernier message que j’ai envoyé à Magda me brise le cœur. Si seulement c'était encore un peu plus possible. Je peux sentir les débris se balader dans ma poitrine, ça fait un mal de chien, bordel. Oui, je l’ai écrit. Je lui ai révélé que j’avais perdu mon grand frère, que Matt était… Oui, je connais ce mot, mais je n’arrive toujours pas à réaliser. À l’intégrer dans ma réalité. L’enterrement en grande pompe a été majestueux, et pourtant… La présence de Sawyer, de Norah a été d’un puissant réconfort, et pourtant… Le soutien discret et sans doute très sincère de Magda, par message, m’a beaucoup touché, et pourtant…
Je suis là. Une loque. Sur le canapé de Célian. Ayant cessé brusquement mes trois activités professionnelles, quatre si on compte mon travail au bar, le Wolf Garden. Plus de courses Uber, plus de missions en tant que pompier volontaire, plus de baptêmes de saut en parachute. Tout ce qui composait mon énergie vitale m’a été retiré. Aspiré. Je ne suis plus rien. Plus rien qu’un gars d’1m88 qui a l’impression de dériver au sein d’un océan de désespoir.
Pour la toute première fois de ma vie, je ressens une culpabilité qui prend le dessus sur toutes mes certitudes. Je sais que je ne suis pas légitimement responsable de la mort de Matt mais savoir que je n’ai rien pu faire pour l’aider m’insuffle une frustration incomparable. Je suis sans arrêt, depuis son enterrement, tiraillé entre la fureur et le chagrin. Je ne peux pas rester ainsi. Je sais que je dois agir.

Partir. Fuir. Enfin bouger. Voilà ce qui m’anime, brusquement. Tandis que je bondis du canapé, sentant la tête me tourner à cause de ma longue inactivité, je traîne des pieds jusqu’à la chambre de Célian, où il a eu l'extrême bonté de m’accorder une place dans son dressing. C’est que je suis assez soucieux de mon image, j’aime fournir ma garde robe aussi souvent que possible, travaillant mes looks avec soin. Mais cette fois-ci, je n’en ai absolument rien à faire de ma tenue, je suis surtout à la recherche de mon sac à dos. Afin de le remplir de quelques tee shirt et pantalons qui font partie des plus abîmés que je possède, afin de crapahuter en toute insouciance. Où aller? Que faire? Je ne sais pas. Je ne sais plus, la direction si claire que j’avais dans mon esprit au sujet de mon avenir est devenue tellement floue, quasiment imperceptible. C’est presque de manière robotique que je retourne le placard, ne ressentant aucune once de culpabilité, pour le coup, tandis que je m’en prends aux vêtements de mon colocataire improvisé. Fronçant des sourcils, retournant dans le salon, je le questionne, étant aussitôt prit de court:

Célian, poto, t’as pas vu mon sac et… Magda? Qu’est ce que tu fais là?!

La revoir, brusquement, m’électrise. Des jours que ne nous étions pas revus, en face, et nos échanges écrits étaient également mis sur pause, de ma propre volonté. Complètement sous le choc, ébahi, je l’écoute m’exposer avec enthousiasme ses projets pour le week-end, l’information grimpant doucement mais sûrement à mon cerveau.
De… Quoi? De… putain mais… Quoi? Plus que dix minutes?
Tandis qu’elle me tourne le dos, remerciant chaleureusement Célian pour son évidente coopération que je qualifierais davantage de trahison, je n’ai pas bougé d’un centimètre. Je réalise seulement le temps qu’il me reste tandis que Célian m’insurge de me dépêcher, m’assurant que Magda n’aura pas la patience de m’attendre une seconde de plus. Me réveillant enfin d’une intense léthargie, qui date de bien plus longtemps que cet instant de surprise que je viens de connaître, je file sous la douche, me brosse les dents, cherche quelques vêtements appropriés, tout en grondant que je ne trouve pas mes affaires. Mon ami, l’épaule posée négligemment contre l’embrasure de la porte, m’affirme que Magda a tout préparé et qu’elle m’a uniquement laissé une tenue acceptable, qui est déjà préparée par les soins de mon poto, sur le lit. Quelle anticipation, vraiment! Le piège s’est refermé sur moi-même sans que je puisse contredire le moindre détail. Et bien… Qu’il en soit ainsi.

Après avoir quitté Célian, d’une brève étreinte, dégringolé les escaliers, la faute à ce putain d’ascenseur toujours en panne, je m’engouffre dans l’habitacle de la Jeep de Magda, à bout de souffle, tout en m’excusant à peine, levant le poignet à hauteur de mes yeux afin d’argumenter mes propos:

J’ai… Quatre secondes d’avance. À peu près. Alors… Qu’est ce que tu as en tête, hein?

Oui, il a toujours été question de cela, envers Magdalena Pastore.
Prétendre, deviner, suggérer et hypothétiquement connaître…
Mais ne jamais être sûr et certain de ses intentions.
À quelle sauce je risque d’être savourer, cette fois-ci, même si l’ambiance entre nous n’a rien de légère…?


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ONE MORE LIGHT
Should've stayed, were there signs, I ignored?
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Magdalena Pastore

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29 ans. Se rapproche de plus en plus de la trentaine, mais ça ne lui fait pas peur. Elle est née le 4 juillet.
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Célibataire, en couple? Difficile à précisé Après une relation en dents de scie pendant six ans avec Lys, Magdalena a décidé de mettre un terme à leur relation, pour laisser la place à l’unique amour de sa vie : STEFAN. Ce qui semblait être une amourette d’adolescents au départ, s’est finalement transformée en quelque chose de bien plus fort. Aujourd’hui, Mag est plus amoureuse que jamais et compte bien braver les tempêtes pour lui dire ce qu’elle ressent vraiment pour lui !
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Institutrice de 4rd grade dans une école primaire, joueuse dans une équipe de roller derby ; Les Furies de Monterey sous le pseudonyme de Mag’ma et serveuse au Diesel and Dust le vendredi et samedi soir.
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Magdalena vit depuis fin juillet dans un immeuble communautaire qui lui a été recommandé par son amie, Hope qui y vit déjà depuis quelques temps. Habitante du 3B, joli Loft situé à l’Est de la ville. En plus de trouver l’endroit charmant, elle se fait de nouveaux amis.


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MessageSujet: Re: Outstretched Hands ; w/Magdan Outstretched Hands ; w/Magdan EmptySam 30 Déc - 7:22#

Outstretched Hands
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Janvier 2024

tw :: mention du deuil.
Dix minutes.
C’est le temps que je lui accorde pour prendre sa décision.
J’espère sincèrement qu’il m’accompagnera. J’espère sincèrement que je vais le voir ouvrir cette grande porte d’entrée dans quelques minutes. La vie est une vraie garce. Elle nous prend des êtres chers, tout le temps. Et de tous les âges malheureusement. Je ne connais pas l’âge de son frère aîné, mais j’imagine qu’il n’était pas si vieux que ça et c’est toujours choquant, de voir de jeunes personnes manquer à l’appel de la vie, si brutalement. Depuis que Stefan me l’a annoncé, je n’arrête pas de penser à ma grande sœur. Elle aussi, c’est l'aînée et je ne sais pas ce que je ferais si je venais à la perdre tout aussi brusquement ? Je sais qu’une partie de moi s’en irait avec elle et que mon chagrin serait inconsolable. Tout comme l’est, celui de Stefan. Mes deux mains sur le volant, j’ai le cœur qui bat à vive allure. Je ne veux pas le forcer à quoique ce soit, et c’est l’impression que je lui ai donné ; c’est-à-dire de me suivre sans poser de question. J’aimerais tellement qu’il sache que je ne cherche pas à lui nuire. Bien du contraire. Je ne veux que son bien. Je n’ai jamais voulu qu’ça, pour lui. Alors certes, ça ne fait pas longtemps qu’on s’est retrouvé, à peine quelques mois, mais je ne veux pas le perdre une seconde fois. Je ne veux pas m’éloigner de lui, je ne veux pas qu’il s’éloigne de moi…

Six minutes.
le temps défile, je le vois sur la montre que je porte au poignet droit. Toujours aucun Stefan à l’horizon et les battements de mon cœur continuent à cogner irrégulièrement contre la paroi de ma poitrine. J’ai mis plusieurs jours à trouver l’endroit parfait pour cette petite escapade que j’espère toujours ne pas faire seule. Vous savez, le truc des limites, dépassement de soi etc, c’est ce qu’il lui faut, j’en suis convaincue. Je ne doute pas de moi, ni de mes choix, en général. Aujourd’hui, j’ai senti que j’étais sur le fil mais je ne me laisse pas abattre, je sais que je procède au mieux pour Stefan. Je sais que c’est le meilleur choix qui s’impose. Il a besoin de se retrouver, de se changer les idées. Face au deuil, nous réagissons tous différemment et je me souviens de ma perte aussi. Son existence fût assez brève  dans ma tête mais suffisamment pour accuser le coup, pendant des semaines. J’ai fait comme si tout allait bien et au final, je n’allais pas très bien. Je n’ai pas eu de soutien physiquement, si ce n’est Giulia, qui, à l’autre bout du monde, a fait de son mieux et je crois que sans elle, je ne me serais pas relevée aussi vite. Alors je sais que le chemin est long et que si je peux faire une légère différence dans son quotidien, alors ça en vaudra la peine. Il en vaut la peine, Stefan.

Deux minutes.
Le fenêtre de temps se raccourcit encore un peu plus. Et non, toujours pas de Stefan devant l’immeuble. Je fixe la porte verte, depuis tout à l’heure, priant pour sa divine apparition. J’enroule mes doigts plus fermement sur le volant de mon véhicule tandis que je serre les dents, tout en marmonnant je ne sais quoi, d’à peine audible. Le parc national de Yosemite est très fréquenté tout au long de l’année. Le plus, l'ascension du du Half Dome se fait sur plusieurs heures, à des degrés de tolérance différents. Le sommet risque de nous donner du fil à retordre mais j’aime les défis. J’aime quand il faut se battre pour quelque chose et aujourd’hui, je ne me bats pas seulement pour escalader un dôme de plus de 2500 mètres d’altitude. De plus, j’ai fait en sorte de ne rien oublier, et on ne manquera pas d’équipement entre cordes, crochets, coinceurs, sangles etc pour l’escalade, et la tente pour pouvoir dormir au beau milieu des étoiles. Dormir ou discuter, selon ce qu’il aura envie de faire. Encore une fois, je ne veux pas m'imposer plus que je ne le fais déjà, sans doute…

Moins d’une minute.
Je plonge la clé dans le contact, actionne la pédale et démarre la voiture. J’inspire profondément en me disant que je ne lui accorderai pas une autre minute. Je suis angoissée mais s’il ne veut pas venir, je ne peux pas l’y obliger. Je ne retournerai pas dans l’immeuble. Je boucle ensuite la ceinture quand enfin, je vois son doux visage se rapprocher de moi. Sur mes épaules, s’envole un poids immense. Je suis heureuse qu’il grimpe dans ma Jeep, annonce même qu’il est en avance de quelques secondes. J’ai bien envie de lui dire que je ne comptais pas mais ce serait un mensonge. Je compte depuis que j’ai quitté son appartement. J’serais pas du tout crédible, je le sais, ça se lirait sur mon visage. Des fois, j’ai l’impression de ne pas avoir de filtre mais… d’ailleurs ? Pourquoi en aurais-je, avec lui ? Je n’en ai pas besoin. Je n’ai pas à faire semblant. Je ne le veux pas, cela dit. Mon visage illuminé, je lui réponds :

Une randonnée !  … A Yosemite.

La route jusqu’au parc national s’est faite sans aucun problème. le trajet était fluide et pas trop gênant. J’veux dire, dans l’habitable. Ce n’était pas comme d'habitude, parce que j’ai tendance à parler beaucoup mais je sais pas,... Stefan était dans la Lune, presque tout le temps,  souvent le regard tourné vers l’extérieur, admirant les paysages, etc. Par moment, il croisait mon regard, me souriait.

Sur le parking, je repère l’entrée des admissions, où on nous attribue un emplacement pour loger ces deux jours. Tout en récupérant nos affaires dans le coffre, je passe l’un de mes sacs à dos, sur le dos et rétorque à Stefan :

J’espère que ça te plaira… C’est par là, viens.

Je lui montre la direction à prendre. Nous pourrons montrer notre tente et nous installer un peu, avant de commencer les choses sérieuses.
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Stefan Salomon

Stefan Salomon
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Le glas a sonné, mon pauvre, tu ne t'y attendais pas, mais tu ne fais plus parti de cette génération où la fougue et l'imprévu sont de la partie... 30 ans, tu t'en fous, ça ne t'empêche pas de mener ta vie comme tu l'entends.

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L'amour, la tendresse, l'affection... Tous ces mots qui ne veulent rien dire, à mes yeux. Je ne m'attache pas, et c'est loin d'être un choix. J'aime à me répéter: chat échaudé craint l'eau froide. Bah... ce dicton, je me l'applique sans hésitation. La déception que j'ai ressenti, quand j'ai compris que rien ne se passera comme prévu, s'est occupé de créer une distance avec... les relations sérieuses. Depuis, je papillonne... et je dirais que je bats fort, fort, fort des ailes.
Conclusion? Célibataire.

Sauf que... Tout n'est peut-être pas perdu, dans mon cas...

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Une carrière professionnelle? Très peu pour moi. Je me laisse porter par ma passion pour les émotions fortes : moniteur de saut en parachute, qui reste mon activité principale. Et pour rajouter une source acceptable de revenus, je suis chauffeur Uber quelques soirs par semaine... Et pompier volontaire, n'oubliant jamais que me rendre utile n'est pas une option.
En off, je rends quelques services à Blake Rivers au Wolf Golden. Mais... c'est confidentiel.

Bon, squatter chez ma soeur n'a pas fait long feu. Sawyer, je l'adore, mais il a fallut que je trouve un nouveau point de chute. Si vous souhaitez m'envoyer du courrier, ça sera dans l'est de la ville, au sein de l'immeuble communautaire où je dors sur le canapé de mon pote Célian. Paraît-il qu'il y a des voisines très intéressantes...
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✗ Pratique la plongée depuis des années, il a une tortue tatouée dans le dos, symbolique forte dessinée grâce à une habitante de Haïti
✗ Adore l'origami
✗ Véritable globe trotteur, il a visité pas moins d'une trentaine de pays, aime beaucoup les road trip et ne prévoit aucun détail à l'avance
✗ Est en train d’apprendre le coréen et l’arabe, simultanément. Il est du genre à aimer les défis
✗ Hyperactif depuis toujours, il n'a jamais terminé ses études
✗ Son guilty pleasure? Les comédies romantiques
✗ Grand fan de Karting
✗ Part en festival tous les étés
✗ Dans son portefeuille, il conserve la photo de ce village en Italie, celui qui l'a marqué pour toujours
✗ Surfeur à ses heures perdues, joue très bien de la guitare

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" Profite de la vie avant qu'il ne soit trop tard.
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MessageSujet: Re: Outstretched Hands ; w/Magdan Outstretched Hands ; w/Magdan EmptyVen 26 Jan - 18:17#

Outstretched Hands
ft. @Magdalena Pastore & @Stefan Salomon heart  
Yosemite National Park, CA.
Janvier 2024

tw :: mention du deuil.

Le temps est une donnée étrange.
Il peut s’écouler si rapidement, les grains tombant dans le sablier à une vitesse folle, proche de celle à laquelle se déplace la lumière. Ou, selon le point de vue, les secondes peuvent s’enchaîner lentement, tel un escargot, prenant tout leur temps afin de se comptabiliser en minutes, en heures, en journées, en semaines, en mois, en années.

Pourtant, il n’a fallu que d’une seule et unique seconde pour que mon existence soit bouleversée à tout jamais.
Pour que l’information grimpe jusqu’à mon cerveau.
Matt Salomon, mon grand frère, est mort.

Et depuis un temps indéterminé, je tente d’avaler cette vérité. De la laisser glisser sur ma langue, le long de ma gorge, pour atterrir dans mon estomac. Mais mon corps n’est plus capable de remplir sa mission première et à présent, un terrible conflit interne est mené. J’aimerais agir, aller de l’avant, rebondir et oublier.
Mais j’en suis incapable. En tout cas, seul, je suis pieds et poings liés.
Et puis, un miracle. Je ne crois en rien, sauf en elle. Je suis son plus fervent admirateur, son plus grand adorateur. Elle est la divinité en qui j’ai fondé toutes mes attentes, il y a bien des années, sans le vouloir, sans pleinement le réaliser.
Elle ouvre la porte, apparaît devant moi. Aussi simplement. Aussi naturellement. Comme une évidence. Grâce à cette vision, je me sens revivre. En un claquement de doigts, les ténèbres dans lesquelles j’étais plongé, de force, s’éparpillent et une lueur scintillante vient m’aveugler.
Magdalena.
Elle pénètre dans l’appartement à l’image de ce qu’elle représente, dans mon cœur: une véritable tornade, souriante, inspirante, bouillonnante. M’expose ses projets, m’annonce que le temps m’est compté, pour réagir. Qu’au fond, je gesticule dans des préparatifs futiles, puisqu’elle s’est occupée de tout organiser.
Tu n’as plus qu’une seule chose à faire, Stefan. Fais comme tu en as l’habitude: Cours, vole. Et ne réfléchis pas trop.
Enfin, je la rejoins. Nous prenons la route, tandis que je la questionne et qu’elle me répond dans la foulée, sans aucune hésitation de la voix. Hochant doucement la tête, le regard plongé en direction du paysage urbain de Monterey que nous n’allons pas tarder à quitter, je me contente d’ajouter:

D’ac… D’accord. Original. Mais ce n’est pas la porte à côté. On devrait être arrivés pour la nuit, ceci dit.

Je suis un peu directif, plutôt maladroit dans mes paroles. Et je n’ai pas la moindre envie de m’excuser, je n’en ai pas la force. Mais je réalise que je m’apprête à vivre un fabuleux et intriguant week-end à l’instant où je m’installe sur le siège passager.
Le début d’une prise de conscience, la fin d’une léthargie néfaste.
Aux côtés de Magdalena Pastore, je me réinvente.
Et je dois dire que j’aime ça. J’aime nourrir l’idée que… tout n’est peut-être pas perdu. Qu’il me suffit simplement de prendre un peu de recul.
J’y peux rien, je suis un curieux infatigable. Et je déteste la route, je haïs cet ennui qui me guette, surtout quand je ne peux pas conduire. Alors, j’attrape mon smartphone qui mériterait d’être prochainement changé et j’ouvre un célèbre moteur de recherches afin de me renseigner sur le lieu choisi par mon incroyable partenaire. J'emmagasine le maximum d’informations au sujet de Yosemit, que je connaissais simplement de nom, il y a à peine quelques minutes. Je suis particulièrement emballé, les photos sont renversantes, les promesses de construire de merveilleux souvenirs sont alléchantes. Je suis encore un poil bougon, fermé, extrêmement taiseux. J’aimerais me comporter autrement mais j’en suis tout bonnement incapable. Pour Magdalena, je serais prêt à décrocher la lune mais toute combativité répond aux abonnés absents, ces derniers jours. La perte de mon frère m’a foutu le plus gros coup au moral que je n’ai jamais connu et pourtant, vivre sans un proche, je connais ça. J’ai vécu le décès de mon meilleur ami, parti trop tôt et dans des circonstances extrêmement brutales. Je me suis relevé, certes.

Mais la vie et ses épreuves marquent à tout jamais.
Je le savais mais j’apprends, une nouvelle fois. Je reçois un nouveau coup dans le dos, qui me fait plier mais qui, oh non, ne me fait pas rompre.
Je suis loin d’abandonner la partie.

Et puis, je reconnais les efforts de Magdalena. Organiser un tel week-end a dû demander de l’énergie, de l’anticipation et je suis plus que touché par ce geste, j’estime surtout ne pas le mériter. En un rien de temps, nous finissons par arriver à destination. Bouche bée, je dévore des yeux ces reliefs, ce ciel entre chien et loup, je respire les odeurs que nous proposent cette nature plus que sauvage. Enfin garés, je me précipite hors du véhicule, me dégourdit les jambes, tout en continuant de fuir le regard de Mag. Je reste… mal à l’aise, alors qu’au contraire, je devrais être reconnaissant. Mais je n’arrive pas à choisir entre l’ambivalence des mes attitudes. Je prends alors les devants, je ne peux pas me permettre de rester inactif. Déjà que j’ai particulièrement mal vécu le trajet… Les choses sont plutôt compliquées entre nous et c’est entièrement de ma faute. Alors, je veux me montrer à la hauteur de son initiative. Nous marchons une vingtaine de minutes, dans un étrange silence, avant d’enfin arriver à notre lieu réservé. Isolé mais propice à un campement tout ce qu’il y a de plus décent. Toujours taiseux, je monte la tente, en un temps record, j’en ai l’habitude, à force de bourlinguer avec ma team des Globe Trotters. Plutôt satisfait, je suis pourtant incapable de fournir le moindre sourire et me contente de frotter mes mains afin de faire disparaître quelques traces de terre tout en demandant, le regard toujours fuyant:

Mag’... Ahem, euh… Tu… T’as prévu des bières ou…?

Mais en farfouillant moi-même dans la glacière, je trouve exactement ce dont j’avais besoin. J’attrape deux bouteilles encore bien fraîches, les décapsulant à même mes dents et en tend une en direction de Magda, passant mon bras par-dessus le feu crépitant qu’elle vient d’allumer, toute seule, comme une foutue et putain de guerrière qu’elle est. Très impressionné mais sans lui transmettre ma gratitude, je m’installe sur un rondin de bois faisant office de tabouret, je plonge un regard triste en direction du braiser, lève mon bras afin de trinquer et prononce ces paroles dégoulinantes de tristesse:

À la mort, Magda. À cette chienne, sans pitié…

J’avale une gorgée, ne me préoccupant même pas de ma partenaire. Je dois paraître impoli et surtout d’une affreuse compagnie. Je le réalise, sans doute trop tard. Ce qui ne m’empêche pas de soupirer, de pencher la tête en direction du sol, et de baragouiner, sans oser croiser le regard de la magnifique Italienne qui m’accompagne:

Pardon, Mag’, je… Je suis…

Je suis… quoi? Stefan, tu es… Pitoyable, triste, misérable, abattu, faible et surtout dépourvu de courage.
Oui, je le sais. Je la sens, cette vague de sensations négatives qui m’engloutit, qui réussit à me foutre à terre.
Alors, sans prévenir, j’éclate en sanglots, laisse ma bière glisser le long de mes doigts froids et le liquide se répand à mes pieds. Coule.
Tout comme les larmes, le long de mes joues.

Voilà Mademoiselle Pastore.
Tu te retrouves face à un homme dépité, déboussolé, déconvenu.
Aide-moi, Magdalena, j’ai tant besoin de toi…  


_________________
ONE MORE LIGHT
Should've stayed, were there signs, I ignored?
Can I help you, not to hurt, anymore?
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Magdalena Pastore

Magdalena Pastore
257
Psyko // elle
Matilda Lutz
Lili_Angels_♡ (ava) & (Crackship) @awona (sign)
Siobhan, Delia, Sawyer, Sofia, Shelby, Soraya, Adaline, Stanislas, Ezio, Gigi, Nicole

29 ans. Se rapproche de plus en plus de la trentaine, mais ça ne lui fait pas peur. Elle est née le 4 juillet.
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Célibataire, en couple? Difficile à précisé Après une relation en dents de scie pendant six ans avec Lys, Magdalena a décidé de mettre un terme à leur relation, pour laisser la place à l’unique amour de sa vie : STEFAN. Ce qui semblait être une amourette d’adolescents au départ, s’est finalement transformée en quelque chose de bien plus fort. Aujourd’hui, Mag est plus amoureuse que jamais et compte bien braver les tempêtes pour lui dire ce qu’elle ressent vraiment pour lui !
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Institutrice de 4rd grade dans une école primaire, joueuse dans une équipe de roller derby ; Les Furies de Monterey sous le pseudonyme de Mag’ma et serveuse au Diesel and Dust le vendredi et samedi soir.
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Magdalena vit depuis fin juillet dans un immeuble communautaire qui lui a été recommandé par son amie, Hope qui y vit déjà depuis quelques temps. Habitante du 3B, joli Loft situé à l’Est de la ville. En plus de trouver l’endroit charmant, elle se fait de nouveaux amis.


Mes rps en cours : {3}

✰ w/Stefan ♡ ✰ w/Malone ✰ w/Charles
✰ w/...


7/7

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MessageSujet: Re: Outstretched Hands ; w/Magdan Outstretched Hands ; w/Magdan EmptyLun 29 Jan - 3:43#

Outstretched Hands
ft. @Magdalena Pastore & @Stefan Salomon heart  
Yosemite National Park, CA.
Janvier 2024

tw :: mention du deuil.

Stefan, c’est l’amour de ma vie. Il l’a toujours été. Je ne l’ai jamais nié ni caché à qui que ce soit. J’ai vécu plusieurs histoires d’amour, où mes sentiments ont été mis à rudes épreuves à quelques reprises, oui mais je n’ai jamais aimé quelqu’un aussi fort que j’ai aimé Stefan. Nos retrouvailles dans mon bar de prédilection, datant d’il y a plusieurs mois maintenant, ont été très intenses. Elles ont réveillé en moi, ce que j’avais finalement enfui après quelques années pour me protéger. Pour protéger ma santé mentale mais, visiblement, j’ai toujours cherché à retrouver ce que j’avais perdu avec mon premier amour. En vain, bien évidemment. J’ai mis Stefan sur un piédestal et personne n’a réussi à lui arriver à la cheville, malgré mes coups de cœur assez fréquents. Durant dix ans, j’ai nourri un espoir que j’ai vu s’éteindre petit à petit, jusqu’à ce qu’il réapparaisse dans ma vie et fiche une pagaille sans nom. Je déconne pas mal, je ne réfléchi plus, je deviens très irritable, sournoise aussi. Et savoir qu’il vit dans l’immeuble où je vis moi aussi, l’étage du dessus, c’est très difficile de faire comme s’il n’existait pas. J’ai constamment besoin de le retrouver, de savoir ce qu’il fait et avec qui. Enfin, avec qui, c’est surtout avec quelle nana il a décidé de rentrer chez lui, chez Célian, l’appartement juste en dessous du mien. Parfois, si je m’écoutais, je collerai mon oreille sur le plancher pour savoir si on entendrait quelque chose d’en dessous ? Je n’ai pas encore essayé mais, c’est pas l’envie qui me manque. Et nos incessantes provocations l’un envers l’autre n’arrangent rien, j’en ai bien peur. Pourtant, je continue. Et lui aussi ne semble pas vouloir s’arrêter… Jusqu’à, il n’y a pas longtemps…

Mais aujourd’hui, je veux juste mettre toutes ces frustrations de côté, parce qu’il n’est pas question de moi avec Stefan, mais de Stefan avec lui-même. Il est en train de vivre l’un des pires moments de toute sa vie et je ne veux pas qu’il garde de moi l’image d’une chaudasse qui ne pense qu’à conclure une bonne fois pour toutes avec son voisin. Je ne me résume pas qu’à ça et j’espère qu’il le sait, ça. Je veux tout simplement l’épauler et l’emmener loin d’ici, à quelques heures de notre quotidien, j’espère qu’il pourra se changer les idées. Parfois, prendre un peu de recul permet de voir plus loin mais aussi de savoir où on se situe sur l’échelle de notre vie. Et clairement, c’est ce qu'il faut à Stefan, qui broie du noir depuis des jours et des jours. Célian est d’accord avec moi, il a besoin de voir d’autres horizons, le temps d'un week-end. Rien de plus. Mais je pensais que la route jusqu’à Yosemite National Park serait moins… silencieuse, moins pesante. Même la musique de la radio ne semblait pas faire son effet. Stefan est distant, loin d’être avec moi et je prends sur moi, bien sûr. Il va mal, très mal, je ne peux pas lui en demander davantage. Déjà que je l’ai pratiquement kidnappé sans lui demander son avis, si en plus je lui demande de faire la conversation, ce serait comme abuser un peu de son bon vouloir. Je préfère jeter un œil de temps en temps sur ce qu’il fait plutôt que d’en placer une qui pourrait le déranger.

Je suis surtout très soulagée quand nous arrivons à destination. J’en pouvais plus de ce putain de silence et de cette ambiance lourdingue de l’habitacle. Je récupère mes sacs dans le coffre, Stefan le reste. Et le silence continue de nous tenir compagnie. Elle nous tient la main, même. Quelle merde ! Vingt minutes tout au plus, avant d’arriver au campement et je me demande si c’était vraiment une bonne idée. Je soupire en jetant mon sac sur le sol. Il va être surtout question de monter la tente assez rapidement et de faire un feu pour nous tenir chaud. On ne peut pas dire qu’il fasse bon. Les nuits sont froides, après tout, en cette période de l’année, dans le coin. On n’est plus à Monterey, où la douceur de la nuit nous régale d’un prochain printemps magnifique. La nuit est dans notre dos, n’attend qu’une chose : posséder la noirceur durant plusieurs heures. Engloutir nos douloureuses expériences, pour qu’on puisse se réveiller avec l’esprit plus serein en même temps que la lumière, promesse de renouveau. D‘un nouveau départ. De quoi sera fait demain, Magdalena ?

Pendant que Stefan s’occupe de monter la tente dans un silence de… mort, (je sais, pas le bon mot) j’en profite pour ramasser quelques branches d’arbre pour débuter le feu que je dépose au milieu de pierres que j’ai placé pour faire un cercle. Dans ma barbe, je râle. Et pas qu’un peu ! Je sais qu’il vit quelque chose de difficile, je sais tout ça, mais j’ai surtout l’impression de l’emmerder plus qu’autre chose et ça, je dois admettre que ça me blesse. Plus qu’il ne l’imagine. La pensée de foutre le camp d’ici me traverse l’esprit mais je me souviens que j’ai fait une promesse, à lui mais surtout à moi-même : ne pas l’abandonner à un tel moment. Il vit véritablement l’enfer et si je dois y aller avec lui, alors je ferais de mon mieux pour le ramener d’aussi bas !!! Quand il me demande des bières, que j’ai évidemment prévu, je craque l’allumette tout en le regardant faire.

Elles s…

Pas besoin d’en dire plus, il décapsule à vitesse grand V, le nectar des dieux. Ou en tout cas, des pauvres mortelles que nous sommes sur cette foutue planète. Les flammes jaillissent, voilà qui est fort bien. Au moins, si nous alimentons correctement ce futur brasier, nous ne mourons pas de froid, en pleine forêt. Je récupère la bière qu’il me tend, sans un bruit, me redresse sur mes jambes et marche autour du feu. Ses paroles ne sont pas des plus plaisantes.

Je ne veux pas trinquer à la mort, Pulcino, mais plutôt à la vie… A la vie que nous avons, toi et moi. A la vie que nous avons LA CHANCE d’avoir, Stefan. Je sais que c’est dur ce que tu vis. Enfin, j’imagine seulement la douleur que tu ressens, et encore je suis sûrement loin du compte mais ne laisse pas la noirceur prendre possession de ton âme… Je ne veux pas te perdre. Je t’ai déjà perdu une fois…

Je contourne le feu, quand il perd littéralement pied. Stefan. Il éclate en sanglots et je ne l'ai jamais, jamais vu comme cela. C’est la première fois que je me retrouve dans une telle situation et je me précipite vers lui, sans aucune hésitation

Stefan !

Je laisse même tomber ma bière, là où je me trouvais. Je m’agenouille devant mon premier amour, je me fiche de savoir que les genoux de mon pantalon seront dégueulasses, tout ce que j’espère c’est qu’il me laisse l’aider, parce que devant lui, moi-même je laisse tomber toutes mes limites. Je n'ai plus aucune restrictions. Je pose mes mains sur ses joues, l’obligeant ainsi, à plonger son regard dans le mien et doucement, je lui dis simplement :

Je suis là, Pulcino. Je suis là pour toi. Toujours.

Je me redresse sur mes genoux, pour être à sa hauteur et je plonge dans ses bras, le serrant contre ma poitrine. Pleure, mon amour. Pleure. Je suis la pour essuyer tes larmes…

_________________

« Anything is possible as long as you have enough guts »
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Stefan Salomon

Stefan Salomon
975
The Red Feather (Camille ; elle)
L'intriguant Alexander Ludwig
cheekeyfire (av.) _ alcara (sign.) _ WildHeart ♥ (bannière)
Joanne Prescott // Caleb Adelson // Thomas Fraser // Andrea Hopkins // Gregory Sutterlee // Nyls Norwood // Valeria Myers // Eli Hartley // Charlie Sharp // Ezra Keller // Oonagh Fitzgerald

Le glas a sonné, mon pauvre, tu ne t'y attendais pas, mais tu ne fais plus parti de cette génération où la fougue et l'imprévu sont de la partie... 30 ans, tu t'en fous, ça ne t'empêche pas de mener ta vie comme tu l'entends.

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L'amour, la tendresse, l'affection... Tous ces mots qui ne veulent rien dire, à mes yeux. Je ne m'attache pas, et c'est loin d'être un choix. J'aime à me répéter: chat échaudé craint l'eau froide. Bah... ce dicton, je me l'applique sans hésitation. La déception que j'ai ressenti, quand j'ai compris que rien ne se passera comme prévu, s'est occupé de créer une distance avec... les relations sérieuses. Depuis, je papillonne... et je dirais que je bats fort, fort, fort des ailes.
Conclusion? Célibataire.

Sauf que... Tout n'est peut-être pas perdu, dans mon cas...

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Une carrière professionnelle? Très peu pour moi. Je me laisse porter par ma passion pour les émotions fortes : moniteur de saut en parachute, qui reste mon activité principale. Et pour rajouter une source acceptable de revenus, je suis chauffeur Uber quelques soirs par semaine... Et pompier volontaire, n'oubliant jamais que me rendre utile n'est pas une option.
En off, je rends quelques services à Blake Rivers au Wolf Golden. Mais... c'est confidentiel.

Bon, squatter chez ma soeur n'a pas fait long feu. Sawyer, je l'adore, mais il a fallut que je trouve un nouveau point de chute. Si vous souhaitez m'envoyer du courrier, ça sera dans l'est de la ville, au sein de l'immeuble communautaire où je dors sur le canapé de mon pote Célian. Paraît-il qu'il y a des voisines très intéressantes...
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✗ Pratique la plongée depuis des années, il a une tortue tatouée dans le dos, symbolique forte dessinée grâce à une habitante de Haïti
✗ Adore l'origami
✗ Véritable globe trotteur, il a visité pas moins d'une trentaine de pays, aime beaucoup les road trip et ne prévoit aucun détail à l'avance
✗ Est en train d’apprendre le coréen et l’arabe, simultanément. Il est du genre à aimer les défis
✗ Hyperactif depuis toujours, il n'a jamais terminé ses études
✗ Son guilty pleasure? Les comédies romantiques
✗ Grand fan de Karting
✗ Part en festival tous les étés
✗ Dans son portefeuille, il conserve la photo de ce village en Italie, celui qui l'a marqué pour toujours
✗ Surfeur à ses heures perdues, joue très bien de la guitare

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" Profite de la vie avant qu'il ne soit trop tard.
Mieux vaut s'éteindre avec des remords que des regrets "

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MES RPS EN COURS :

Luna
Romy
Célian
Matt & Sawyer
Billie
Magdan_2
Les GT_2
Immeuble Commu'
Les Pastore

MES CONVOS SMS :

Sawyer
Team GT
Billie
Norah
Mag'
Célian
Eleonor
Fratrie Salomon

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Here, my dear.

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MessageSujet: Re: Outstretched Hands ; w/Magdan Outstretched Hands ; w/Magdan EmptyJeu 29 Fév - 21:58#

Outstretched Hands
ft. @Magdalena Pastore & @Stefan Salomon heart  
Yosemite National Park, CA.
Janvier 2024

tw :: mention du deuil.

Affaibli. Aux portes du relâchement le plus impartial de toute mon existence. Et c’est quand mon esprit a le plus besoin de puiser dans ses retranchements que mon corps me fait le coup de la panne. Quelle poisse!
J’ai lutté, de toutes mes forces, afin de ne pas craquer. J’ai tenté de me montrer digne… Mais j’ai choisi le silence comme agréable maîtresse, attrapant sa main, désespérément, pensant qu’elle serait le bon choix. Mais comme à mon habitude, je me suis fourvoyé. J’ai échoué. J’ai honte, putain. J’en tremble quand je réalise à quel point je suis pitoyable. Je me sens comme la coquille d’un escargot lorsque la semelle d’un promeneur l’écrase, comme une feuille emportée par le vent en automne, comme une bouteille en plastique qu’on viendrait plier afin qu’elle prenne moins de place dans la poubelle… Et le pire dans tout ça…? C’est que je relâche cette putain de pression face à Madga. Celle que je veux absolument impressionner et ne surtout pas décevoir. Celle pour qui je serais prêt à déplacer des montagnes, décrocher la lune et qui pourtant, à cet instant précis, réalise à quel point je suis acculé, incapable et misérablement détruit.
Je ne coche aucune case dans ma vie, en ce moment. Je n’avance plus, je n’ai plus goût à rien. Et je suis en train de gâcher la chance qui se présentait à moi. Magda, qui était autrefois un fantôme que j’adorais retrouver, dans mes nuits solitaires et émouvantes, est de nouveau réelle. Elle est mon espoir. Mais je ne crois plus en rien, désormais. La Mort m’a tout pris. Ma soif d’aventure, mon énergie, cet éclat dans mon regard. Elle a raflé la mise et compte me foutre à terre pour de bon. Et je n’ai pas envie de la contredire. Pour la première fois de ma vie, je me laisse faire. J’abdique. Je ne râle pas, je n’en fais pas qu’à ma tête. Je laisse la fatalité m’agripper, pourrait presque apprécier cette étreinte. Peut-être plus que celle que pourrait m’offrir Magda, si seulement elle en avait envie…

Je deviens fou. Et pas seulement à cause du drame qui s’est abattu dans mon existence. Non, là, je parle d’une folie plus douce et à la fois si intense. Celle de l’amour…
J’aime Magda. Je l’ai aimé à la seconde où mon regard s’est posé sur elle, j’ai été ébloui par sa beauté mais également par ce merveilleux soleil italien, que j’ai connu il y a dix ans de cela. Je deviens fou de la savoir si proche, en tant que voisine dans l’immeuble communautaire, sans pouvoir prétendre à un autre statut. Je me sens si connecté à elle… Un terme fuse dans mon esprit, mais je préfère le mettre de côté, ce n’est pas le moment d’y penser. Je suis désormais à mille années lumières du bonheur que nous aurions pu partager. Je me sens… mort à l’intérieur.
Duel de taille qui fait rage, tandis que je ne reste qu’un simple spectateur. Dame Amour, Dame Mort. Qui de vous deux gagnera la partie…?

Malgré les larmes qui me brouillent la vue, je réalise à quel point l’atmosphère est tendue, voire électrique entre nous. La faute à qui… Ou à quoi? Même si je devais écouter la petite voix qui me chuchote à l’oreille, je n’ai pas envie de laisser la culpabilité m’emporter. Je n’ai pas besoin d’une nouvelle émotion négative, je suis déjà à deux doigts de ressembler à un pantin sans vie. Pourtant, je sens Magda m’attraper dans ses bras. Je la vois, à peu près en tout cas, à genoux, pour être à la hauteur de mon visage désemparé. J’entends sa voix déterminée, qui m’assure qu’elle sera toujours là pour moi, quoi qu’il arrive.
Mais la Mort, Magda, tu ne peux pas la combattre… La fatalité, le désarroi qui me gagne… Je sais à quel point tu es forte mais pourras-tu seulement mettre KO une telle entité? C’est donc toi, Dame Amour…? Toi, la femme qui a capturé mon coeur…?
Une puissante vague d’affection me gagne et je me sens las, soudainement. Caressant doucement le dos des deux mains de la captivante italienne, je finis par murmurer, à voix basse, sans savoir pourquoi puisqu’il n’y a pas âme qui vive à des kilomètres à la ronde:

Mag’, je suis épuisé… On mange vite fait et ensuite… On peut s’allonger? Et… Juste… Être tous les deux…?

Je n’ai pas l’habitude de réclamer autant de choses, de me montrer… aussi exigeant. Mais je suis fatigué. Fatigué de devoir masquer mes émotions, incapable de jouer la comédie plus longtemps. Aux côtés de Magda, je n’ai pas besoin d’être aussi froid, aussi distant. Je n’ai plus qu’à abaisser mon bouclier. C’est la seule chose à faire.
Je lui dois bien ça… Elle qui s’est littéralement mise en quatre pour organiser ce week-end surprise…
Stefan, ne sois pas si insolent. Tu devrais plutôt remercier Magda de t’offrir ce temps, cette parenthèse merveilleuse dans ton quotidien obscurci.
Mais j’ai beau essayé, rien ne semble vouloir sortir…
Notre repas est rapidement avalé et je n’ai même plus envie de décapsuler une autre bière. C’est pour dire! Je me contente de deux longues gorgées d’eau et ensuite, nous pénétrons dans la tente. Le matelas gonflable s’avère bien plus confortable que je ne l’aurais imaginé et je troque mes vêtements portés toute la journée pour un ensemble de jogging bien plus disposé pour la nuit. M’allongeant sur le dos, je lève naturellement le bras, afin que Magda puisse s’installer, se nicher dans la naissance de mon cou, poser sa main sur mon torse. Là dedans, j’ai l’impression que tout est mort. Que plus aucun espoir ne pourra m’animer… C’est à peine si je sens mon coeur battre.
Pourtant, il a toutes les raisons du monde de s’affoler. Les caresses que m’offre Magda sont si douces. J’aimerais moi aussi dévorer sa peau, la couvrir de baisers… Laisser cette passion d’autrefois nous gagner à nouveau… Tout faire pour que cette tente s’embrase, à l’image du volcan qui nous ressemble tant…
Mais au lieu de ça, je me mets à parler. Encore, encore et encore. Durant ce qui me semble des heures ou sans doute l’éternité, je vide mon sac. De manière aussi profonde que possible. Je me confie, je n’ai presque plus de salive tant je parle, je parle, je parle…
Et finit par sombrer dans un sommeil sans rêves. Pourquoi donc en faire, tandis que l’objet de tous mes agréables songes accentue son étreinte, autour de mon torse…?



Comme dirait l’autre, je me suis levé du pied gauche, ce matin.
Après l’allégresse que j’ai ressenti durant cette nuit magique et unique en son genre, c’est la douche froide. Un impressionnant mal de tête me gagne dès les premières secondes de la sortie de ma léthargie et je suis loin d’être en forme. J’ai eu froid toute la nuit, sans doute la faute de Magda qui ne cessait d’attraper le duvet afin de profiter d’un sommeil confortable. La petite chanceuse. Je n’osais pas en récupérer un bout, j’avais si peur de la réveiller. Quant à moi, je n’ai fait qu’osciller entre des périodes où je fermais les yeux afin de me plonger dans un semi sommeil très perturbant. Je me sentais comme ces enfants qui ont peur du croque mitaine, je n’avais aucune envie que les griffes de cauchemars récurrents finissent par m’attraper pour de bon. Alors, je me suis contenté d’ouvrir les yeux, fixant la toile de la tente qui ondulait au gré des impressionnantes bourrasques de vent qui ont sévi, là dehors.  
Bref, j’ai passé une nuit de merde. Et encore, le mot est faible.
J’ai les membres engourdis tandis que je finis par m’étirer, observant Magda préparer du café. Je n’ai pas envie de lui proposer mon aide, je me contente de reprendre place sur ce tronc d’arbre qui nous sert d’assise. Je soupire, grommelle dans ma barbe. Mon humeur est exécrable et je ne fais aucun effort pour la masquer. Pour quoi faire, de toute manière…? Sourire est aussi impossible que de voler, de mon point de vue.
Même le temps magnifique qui promet une journée formidable ne réussit pas à insuffler une certaine bonne humeur. J’avale distraitement mon café, dégaine mon téléphone portable et m’aperçoit que je capte très mal. Peut-être que le réseau sera plus favorable là haut, puisque c’est notre destination. Oui, même si ma tête est dans les nuages, je conserve les pieds sur terre lorsque Magda m’informe que nous allons partir en randonnée, ce matin.
Expirant une nouvelle fois, je me dirige vers la tente afin de me changer tout en soupirant, comme un adolescent capricieux et insatisfait:

Ok, super, donne moi cinq minutes et on peut partir…

Dis donc, cache ton enthousiasme, Stefan. Allez, bordel, fais un effort, tu lui dois bien ça! Repense à cette fabuleuse nuit que vous venez de passer. Souviens-toi à quel point elle semble tenir à toi…
Ne te raccroche pas à des à peu près, consolide ton existence avec des certitudes.

Et nous voilà partis, nous quittons notre campement afin de nous diriger vers un sentier balisé. Malgré mon état de fatigue et ma mauvaise humeur qui semble être contagieuse, je garde l’esprit alerte et mon sens de l’orientation est sans faille. Nous marchons à vive allure et accompagnés par une ambiance bien morose. Nous contentant d’échanger quelques banalités et nous demandant régulièrement si l’autre va bien et s’il a envie de boire, je tire le triste constat que tout ceci ne sert à rien. Et que l’échec d’un tel week-end est à la hauteur de mon manque d’application.

Pourtant, l’arrivée d’un SMS pourrait tout remettre en question, rabattre les cartes d’un jeu déjà truqué en avance.
Le son familier de l’arrivée d’un message, le geste qui me permet d’aller le chercher, dans la poche arrière de mon pantalon, ce glissement naturel du doigt sur l’écran afin de le déverrouiller, lecture innocente d’une missive envoyée par Jessica, une ancienne voisine de l’immeuble communautaire…
Et là, tout bascule.
Rien n’a de sens.
Apparemment, le réseau téléphonique est bien meilleur, quand on prend un peu de hauteur. Et les désillusions paraissent bien plus criantes.
Parlant d’une voix étrangement maîtrisée, je me stoppe net, sens Magda se cogner contre mon épaule mais me fichant de ce détail, je finis par lui demander, très calme:

Magda… T’as couché avec Malone?

La question claque tel un fouet dans l’air. Je n’y suis pas allé par quatre chemins, je n’ai pas enfilé de gants. Le temps nous manque, le besoin de réponses se fait pressant, comprimant ma poitrine.
Yosemite… Seul témoin de la déchéance d’une relation qui, de toute manière, n’avait rien d’officielle.
Le début est la fin…
Magda, il est temps de passer aux aveux.



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Magdalena Pastore

Magdalena Pastore
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Psyko // elle
Matilda Lutz
Lili_Angels_♡ (ava) & (Crackship) @awona (sign)
Siobhan, Delia, Sawyer, Sofia, Shelby, Soraya, Adaline, Stanislas, Ezio, Gigi, Nicole

29 ans. Se rapproche de plus en plus de la trentaine, mais ça ne lui fait pas peur. Elle est née le 4 juillet.
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Célibataire, en couple? Difficile à précisé Après une relation en dents de scie pendant six ans avec Lys, Magdalena a décidé de mettre un terme à leur relation, pour laisser la place à l’unique amour de sa vie : STEFAN. Ce qui semblait être une amourette d’adolescents au départ, s’est finalement transformée en quelque chose de bien plus fort. Aujourd’hui, Mag est plus amoureuse que jamais et compte bien braver les tempêtes pour lui dire ce qu’elle ressent vraiment pour lui !
Outstretched Hands ; w/Magdan Crf0Vfc
Institutrice de 4rd grade dans une école primaire, joueuse dans une équipe de roller derby ; Les Furies de Monterey sous le pseudonyme de Mag’ma et serveuse au Diesel and Dust le vendredi et samedi soir.
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Magdalena vit depuis fin juillet dans un immeuble communautaire qui lui a été recommandé par son amie, Hope qui y vit déjà depuis quelques temps. Habitante du 3B, joli Loft situé à l’Est de la ville. En plus de trouver l’endroit charmant, elle se fait de nouveaux amis.


Mes rps en cours : {3}

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MessageSujet: Re: Outstretched Hands ; w/Magdan Outstretched Hands ; w/Magdan EmptyJeu 14 Mar - 3:58#

Outstretched Hands
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Janvier 2024

tw :: mention du deuil.

A aucun moment je n’ai pensé à moi pour ce voyage. Depuis des mois, Stefan est devenu l’objectif de mon affection et même si notre histoire date de notre adolescence, je n’ai jamais pu l’oublier. Ou plutôt, je n’ai jamais voulu l’oublier. Depuis que nous nous sommes revus il y a près d’un an de cela, j’ai l’impression qu’il m’a envoûtée. Je n’arrive plus à réagir avec discernement, je laisse mes sentiments de toujours reprendre leur place alors que je les pensais bien enfoui, au fond de moi. J’ai cru que j’avais tourné la page… je me fourvoyais. J’ai saboté volontairement ma relation avec Lys, dans l’espoir de le retrouver, lui. Enfin, Stefan n’est pas à l’origine de notre rupture, c’est surtout un tout. Je n’ai pas voulu que ça s’améliore entre nous et ça arrangeait bien mes affaires, de toute manière. J’ai espéré qu’il me revienne mais c’est devenu compliqué. On est loin de nos dix-sept ans, loin du cadre idyllique de Cinque Terre, loin des grottes caverneuses de Monterosso. Mais surtout, nous sommes loin de cet été rempli de promesses. J’ai toujours voulu me convaincre que Stefan était juste un amoureux de vacances, pour me protéger. Pour éviter de souffrir mais le constat est là : je souffre. J’ai souffert de son absence durant tout ce temps et je souffre de son indifférence….

Je sais qu’il va mal et c’est pour ça que je suis là. Je suis ici pour l’aider à aller mieux. Je ne sais pas comment faire pour lui rendre son si beau sourire mais je veux essayer. Je peux très bien mettre mes sentiments de côté pour lui. Je peux oublier, le temps de quelques heures que j’en suis amoureuse, pour lui. Je suis prête à renier qui je suis avec lui, si cela peut l’aider à aller mieux. Même en le serrant dans mes bras, je fais abstraction de mes sentiments, de ma propre souffrance pour ne penser qu’à lui, et lui seul. Ce week-end, il est pour lui. Renouer avec la vie tant qu’il est encore temps. Je ne veux pas le perdre, sous aucun prétexte. La vie vaut la peine d’être vécue, et Stefan doit se battre pour les choses qu’il aime. Pour les personnes qu'il aime. Il ne peut pas juste… abandonner. C’est dur de perdre un frère. C’est dur de perdre un membre de sa famille et je ne peux qu’à peine concevoir ce qu’il ressent, ce qu’il est en train de vivre. Je ne pourrais jamais me mettre à sa place, et que dieu m’en garde à l’écart, alors je ne peux pas prétendre savoir ce qu’il ressent, ce serait honteusement déplacé, de ma part. Lui offrir un soutien précaire, c’est tout ce dont je suis capable. Ce n’est pas grand chose. Ce n’est peut-être pas suffisant ?

Stefan ne veut pas éterniser la soirée. Manger vite fait et s’allonger, juste tous les deux. Je hoche la tête, en lui offrant un léger sourire. Tout ce qu’il voudra, c’est son weekend. Je peux comprendre qu’il soit fatigué, je le suis aussi mais pour toute autre raison, qui semble insignifiante, là tout de suite. Alors nous mangeons rapidement, et nous nous installons dans la tente. Tandis qu’il se change de son bord, je fais pareil, sans faire de bruit. J’ose tourner la tête, légèrement, pour l’apercevoir une demi-seconde en torse nu, avant d’enfiler à mon tour, un pull en laine. Et instinctivement, lorsqu’il se couche, je viens me caler dans ses bras, en posant ma tête et ma main sur son torse. Et instinctivement, je lui caresse le haut du corps, sans aucune arrière pensée. Le fait d’être dans ses bras me fait du bien, me fait songer qu’au moins, il ne me repousse pas. Il pourrait, vu son comportement de tout à l’heure mais il ne le fait pas. C’est que ma présence ne semble plus l’embêter tant que ça, en fin de compte. Tout d’un coup, il commence à parler. Encore et encore. Plus rien ne l’arrête et ça ne me tape pas sur les nerfs, malgré ma fatigue grandissante. La chaleur de son corps n'aide pas à me garder totalement éveillée mais je n’en perds pas une seule miette. Chaque aveu, chaque confidence me poussent à croire que je suis une personne de confiance. Pourquoi sinon se confierait-il à moi de cette manière ? C’est la première fois qu’il fait ça. Avec moi. C’est la première fois que je l’écoute, avec autant d’attention, que je repousse Morphée encore et toujours. Jusqu’à ce qu’il s’endorme, épuisé. Pendant un instant, je relève la tête pour le regarder. Je ne sais pas si c’est l’épuisement ou le fait d’avoir discuté des heures avec moi, mais j’ai l’impression qu’il est plus serein. En tout cas, il a l’air en paix. Je dépose délicatement mes lèvres sur sa joue et murmure :

Je t’aime Stefan, si tu savais à quel point…

J’inspire profondément, me pose contre son torse avant de sombrer moi aussi, dans un sommeil profond.

[ … ]

J’ai dormi presque comme un bébé, sauf que la nuit a été courte. Je ne sais pas du tout combien de temps nous avons parlé tous les deux hier soir mais je sais que ça a duré longtemps, je le sens dans mon corps, il n’est pas suffisamment reposé. Mais c’est pas grave, une nouvelle journée commence et j’ai hâte de la faire découvrir à Stefan ! C’est aux aurores que j’ai préparé nos sacs pour la randonnée, ainsi que le café. Il est en train de chauffer quand Stefan sort de la tente mais mon sourire s’efface instantanément de mon visage, quand je l’aperçois. J’ai comme un mauvais préssentiment. C’est en train de me coller à la peau, me nouer la gorge presque aussitôt. Seulement, je ne veux pas laisser quelques nuages assombrir cette belle journée ensoleillée. Pas même mes doutes et mes questionnements au sujet de Stefan. Cette nuit, j’ai vraiment cru qu’il y avait eu un truc entre nous. Quelque chose de nouveau, d’intense. Quelque chose de différent, qui ne tourne pas spécialement autour du sexe et bordel qu’est-ce que ça a fait du bien. Pour une fois, ce n’est pas notre attirance sexuelle qui a été mise en avant mais une confiance aveugle, pour l’autre. J’ai vraiment adoré ces confidences et j’ai envie de croire qu’on recommencera bientôt. Même s’il est bougon, ce matin, je ne laisse pas sa mauvaise humeur prendre le dessus, alors je l’informe qu’on s’en va faire une randonnée, tous les deux. Il pourrait néanmoins se montrer plus emballé mais il accepte de m’accompagner alors je ne vais rien dire, ni me plaindre.

L’ambiance est détestable. Plus nous avançons, plus je me dis que c’était une très mauvaise idée et qu’il ne voit pas les efforts que je fais pour lui. A tout moment, j’ai envie de lui balancer « ça suffit, on rentre ». Pas au campement mais chez nous. Chacun dans notre appartement. Lui avec Célian et moi… et bien, toute seule, c’est bien aussi. A l’issue de ce weekend, j’avais dans l’idée de lui proposer de venir vivre avec moi et moins ça va, plus je me dis que ça aussi c’est une très mauvaise idée. Tout en le regardant, deux ou trois pas devant moi, je réalise que ces quelques jours loin de Monterey est un véritable fiasco et que j’ai lamentablement échoué.

J’ai échoué avec Stefan.
Comment je me sens, à présent ? Comme une pauvre merde. J’ai cru que ce weekend changerait sa perception de la vie. Qu’il se laisserait aller avec moi mais visiblement il n’a pas envie de changer. Il n’a sûrement pas envie d’être avec moi. J’ai cru que je ferais une différence, que je ferais LA différence pour lui, pour nous. Tout ce que je voulais, c’était l’aider. Lui prouver qu’il pourrait toujours compter sur moi mais je suis loin du compte, n’est-ce pas ? Alors j’inspire profondément, tandis que nous sommes en plein exercice cardio. Je ne sais pas combien de temps nous avons marché mais nous montons, ça c’est sûr ! J’ai de plus en plus besoin d’inspiration. De prendre de l’air pour combler le manque d’oxygène. Je suis surprise lorsque je me heurte à Stefan qui a subitement arrêté d’avancer. Du coup, j’ai bien envie de lui dire tout de suite que c’est fini. Je jette l’éponge. Je n’en ai cependant pas le temps qu’il me lance une véritable bombe, amorcée. Je reçois L’obus littéralement dans l’abdomen et je ne sais pas du tout comment répondre à ça :

Est-ce que j’ai couché avec Malone ?

Enfin, je connais la réponse mais je doute que ce soit utile en ce moment. Et puis ça date de plusieurs mois, ce n’est pas important. A mes yeux, ce n’est pas important mais aux siens ?? Je croise les bras, reprends mon souffle et secoue la tête. Je pourrais lui mentir, lui affirmer que tout ceci n’est qu’un tissu de mensonge et que non, je n’ai pas couché avec le proprio de l’immeuble. Et si je lui mens maintenant c’est lui prouver que je ne suis pas digne de confiance, et que ce qu’il s’est passé avec Malone a eu de l’importance, alors que ce n’est pas le cas. Si je lui dis la vérité, oui ça prouve que je ne lui mentirais jamais mais c’est aussi lui faire du mal même si nous deux, ça n’a jamais été officiel. Je passe mon temps à lui courir après, autant qu’il passe son temps à courir après moi. Depuis nos retrouvailles j’ai l’impression que rien ne va et j’aimerais tellement qu’on arrive à s’accorder. Je voulais profiter de notre tête-à-tête pour arranger les choses entre nous. ou du moins, faire en sorte que quelque chose de concret soit enfin possible pour nous. Je l’aime, Stefan. Je l’aime énormément. Je ne veux pas seulement lui dire, je veux lui montrer. Pourtant, cette question risque de tout changer. Définitivement. J’ai peur de le perdre pour toujours mais je ne veux pas être celle qui lui ment. Il n’en est pas question. Alors, cherchant mes mots, je n’ai nulle autre choix que de lui dire ceci :

Euh… écoute Stefan c’est…

Je hausse les épaules, me mordille la lèvre inférieure. J’ai l’impression d’avoir fauté au yeux du monde. Aux yeux de Stefan. Son regard ancré dans le mien, je sais qu’il a compris. Je lui réponds :

C’était pas important… ça ne voulait rien dire…

Je te le jure Stefan.
J’aurais pu lui mentir. J’aurais pu lui dire que ce n’était qu’un tissu de mensonges et on reprendrait notre randonnée comme si de rien était, mais l’ambiance est déjà très fragile alors je crois que je viens de fichtre tout en l’air avec ces révélations… Je me fiche de savoir d’où vient cette bombe mais je l’ai toujours dans l’abdomen, je la sens. Bientôt elle explosera et fera de nous (en tout cas moi) une bouillie de chair humaine, sans nom …
Pardonne-moi, Pulcino.

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« Anything is possible as long as you have enough guts »
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Stefan Salomon

Stefan Salomon
975
The Red Feather (Camille ; elle)
L'intriguant Alexander Ludwig
cheekeyfire (av.) _ alcara (sign.) _ WildHeart ♥ (bannière)
Joanne Prescott // Caleb Adelson // Thomas Fraser // Andrea Hopkins // Gregory Sutterlee // Nyls Norwood // Valeria Myers // Eli Hartley // Charlie Sharp // Ezra Keller // Oonagh Fitzgerald

Le glas a sonné, mon pauvre, tu ne t'y attendais pas, mais tu ne fais plus parti de cette génération où la fougue et l'imprévu sont de la partie... 30 ans, tu t'en fous, ça ne t'empêche pas de mener ta vie comme tu l'entends.

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L'amour, la tendresse, l'affection... Tous ces mots qui ne veulent rien dire, à mes yeux. Je ne m'attache pas, et c'est loin d'être un choix. J'aime à me répéter: chat échaudé craint l'eau froide. Bah... ce dicton, je me l'applique sans hésitation. La déception que j'ai ressenti, quand j'ai compris que rien ne se passera comme prévu, s'est occupé de créer une distance avec... les relations sérieuses. Depuis, je papillonne... et je dirais que je bats fort, fort, fort des ailes.
Conclusion? Célibataire.

Sauf que... Tout n'est peut-être pas perdu, dans mon cas...

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Une carrière professionnelle? Très peu pour moi. Je me laisse porter par ma passion pour les émotions fortes : moniteur de saut en parachute, qui reste mon activité principale. Et pour rajouter une source acceptable de revenus, je suis chauffeur Uber quelques soirs par semaine... Et pompier volontaire, n'oubliant jamais que me rendre utile n'est pas une option.
En off, je rends quelques services à Blake Rivers au Wolf Golden. Mais... c'est confidentiel.

Bon, squatter chez ma soeur n'a pas fait long feu. Sawyer, je l'adore, mais il a fallut que je trouve un nouveau point de chute. Si vous souhaitez m'envoyer du courrier, ça sera dans l'est de la ville, au sein de l'immeuble communautaire où je dors sur le canapé de mon pote Célian. Paraît-il qu'il y a des voisines très intéressantes...
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✗ Pratique la plongée depuis des années, il a une tortue tatouée dans le dos, symbolique forte dessinée grâce à une habitante de Haïti
✗ Adore l'origami
✗ Véritable globe trotteur, il a visité pas moins d'une trentaine de pays, aime beaucoup les road trip et ne prévoit aucun détail à l'avance
✗ Est en train d’apprendre le coréen et l’arabe, simultanément. Il est du genre à aimer les défis
✗ Hyperactif depuis toujours, il n'a jamais terminé ses études
✗ Son guilty pleasure? Les comédies romantiques
✗ Grand fan de Karting
✗ Part en festival tous les étés
✗ Dans son portefeuille, il conserve la photo de ce village en Italie, celui qui l'a marqué pour toujours
✗ Surfeur à ses heures perdues, joue très bien de la guitare

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" Profite de la vie avant qu'il ne soit trop tard.
Mieux vaut s'éteindre avec des remords que des regrets "

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MES RPS EN COURS :

Luna
Romy
Célian
Matt & Sawyer
Billie
Magdan_2
Les GT_2
Immeuble Commu'
Les Pastore

MES CONVOS SMS :

Sawyer
Team GT
Billie
Norah
Mag'
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Eleonor
Fratrie Salomon

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Here, my dear.

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MessageSujet: Re: Outstretched Hands ; w/Magdan Outstretched Hands ; w/Magdan EmptyVen 19 Avr - 19:29#

Outstretched Hands
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Janvier 2024

tw :: mention du deuil.

Règlement de comptes à OK Corral. Ou plutôt, à Yosemite.
Scène I, tentative numéro douze d’être sur la même longueur d’ondes avec Magda… Et… COUPÉ!

Ça y est, le chagrin me fait perdre la tête. Je commence vraiment à dérailler. Est-ce à cause du manque de sommeil, de confort, d’hygiène? La faim, la soif? Cherche toi des excuses, va. Tu sais bien que tu n'en as aucune...
Je n’arrive pas à profiter des bons côtés de cette randonnée, mon regard est flouté par tous ces manques, par ces innombrables points de contrôle qui ne sont pas le moins du monde conformes. Ma vision biaisée par la colère que je ressens envers le reste du monde, je ne profite pas du bonheur simple de compter sur Magda, à quelques mètres de moi. Qui soupire, qui replace une mèche de cheveux derrière son oreille, qui est transpirante, en plein effort, vivante, si belle.
Non, je n’arrive plus à dresser cette liste tandis qu’un gigantesque point noir vient assombrir notre ciel déjà bien chargé en effrayants nuages. Déjà sur le fil niveau bonne humeur, voilà qu’elle disparaît. À la lecture d’un simple SMS. Un ragot de bas étage.
Qui agit telle la dynamite qui m’explose entre les doigts.
Oui, c’est une lutte sans fin, que je ne pensais pas mener un jour aux côtés de Magda. Contre vents et marées, je pensais que nous étions plus forts que tout. Plus solides, tel des roseaux. Plier mais ne pas rompre. Nous sommes trop étincelants, trop foudroyants pour être ainsi baffoués. Réunis, nous frappons comme un éclair sur le sol de cette terre que nous foulons depuis des heures durant.
Mais rien n’y fait. Rien n’est suffisant, tout est sujet à s’énerver. Plus de limites, plus de concessions, plus d’attente ni même de réflexion. Rien d’autre que le jugement hâtif, les déductions évidentes qui grimpent jusqu’à mon esprit confus. Aucune prise de recul. Aucune rondeur dans la tournure de ma question.
Et quand la réponse fuse, hésitante tandis qu’elle s’échappe des lèvres de Magda, je la prends en pleine poitrine. Me coupant le souffle, me réduisant à néant tandis que je sens les débris de mon cœur se balader dans ma poitrine.
Je n’en crois pas mes oreilles. Me stoppant tout net, penchant la tête sur le côté, plissant des yeux et serrant les dents, le temps s’arrête. Et des milliers d’années s’écoulent en un claquement de doigt.  

La fureur.
Elle gagne mes prunelles, embrase mon cœur, salit mon âme. Je ne cherche pas à la restreindre, ni même à la canaliser. Est-elle justifiée? Bien sûr que oui! Je n’ai qu’une envie: hurler à plein poumons, ce que je fais, sans l’ombre d’un regret. Après un silence de mort, terme loin d’être utilisé à la légère tandis que je suis plongé dans une douloureuse phase de deuil, je laisse les grondements s’échapper de ma bouche, me faisant passer pour un homme des cavernes. Que cette montagne emporte donc toute ma frustration! Je n’ai plus rien à offrir d’autre, de toute manière…

Je peine à faire mon deuil et voilà que d’une autre manière, je jette de l’huile sur le feu. Un comble pour un pompier, n’est ce pas? Incapable de sourire face à cette ironie, je me contente d’attraper mon sac à dos, de le jeter à terre, soulevant ainsi un nuage de poussière qui grimpe jusqu’à mes narines, me faisant ainsi tousser.
Mais quand est-ce que les éléments cesseront de m’emmerder, hein? De me jeter des bâtons dans les roues? Cette nature, avec laquelle j’ai toujours composé, que j’ai choyé depuis ma plus tendre enfance, se retourne contre moi? N’existe-t-il donc aucune justice, en ce monde?
Qu’est ce que j’ai fait pour mériter un acharnement pareil?! On se le demande!
Sans doute que dans une autre vie, je n’ai pas assez fait mes preuves. Telle une pénitence, je porte ma croix, sentant un pieu s’enfoncer toujours plus profondément dans mes entrailles tandis que Magda apporte un argument scandaleux. Choqué par un ajout aussi blessant, je surenchéris, les bras ballants, tout en m’avançant dans sa direction:

C’est pas important…?

Je répète la phrase, d’une voix forte, au point qu’elle résonne en écho, contre les parois de ces montagnes qui semblent asseoir leur domination sur nos frêles personnes. Je bouillonne et ne compte pas en rester là. Révolté, je poursuis, les mains tremblantes:

C’EST PAS IMPORTANT?! Tu couches avec un mec, et… Et… Et…

Je manque d’air, j’ai la sensation de me noyer. Mais ce n’est pas possible, n’est ce pas? J’ai mal compris… Elle nie et m’assure que tout ceci est faux, hein…?
Tu es bien trop intelligent pour adopter la politique de l’autruche, Stefan. Vois les choses en face: Tout ceci est bien vrai.
Je devrais profiter des larges étendues qui m'invitent à m'apaiser, d’un grand air qui a pour but de me changer les idées, de me faire du bien.
Foutaises.
Je ne pensais pas cela possible, mais je me sens encore plus mal qu’à notre arrivée. Me balançant sur mes pieds, je finis par baisser le menton, sentant que je perds le contrôle:

Je… je… je…

Perdu, je m’engage dans des cent pas qui me font rapidement tourner la tête. Je suis tenté de m’effondrer à terre, afin de pleurer, mais j’ai la sensation que mes glandes lacrymales ne fonctionnent plus. Je ne suis plus en capacité de verser la moindre larme. Je ne cherche pas longtemps une répartie, tout en lui demandant, déversant ainsi mon venin:

C’était un bon coup, au moins? Du genre inoubliable?

Elle claque dans l’air. L’amertume. Elle me ronge, je me sens trahi mais je suis surtout à fleur de peau. Dans d’autres circonstances, je serais passé au-delà de cet aveu, il m’aurait agacé, certes, mais j’aurais fini par en sourire, afin de savourer le seul constat qui a de l’importance: Magda est avec moi, ce week-end, et avec personne d’autre.
Oui, mais pour combien de temps? J’ai la sensation que c’est une peur enfantine que j’ai toujours maintenue loin de ma vie d’adulte, d’une main implacable, d’une volonté de fer. Mais c’est bien le cas. Je n’étais qu’un simple enfant quand mes yeux se sont posés, pour la toute première fois, sur Magdalena Pastore. Un jeune adolescent qui n’avait encore rien découvert de la vie, qui n’en attendait pas plus que ce qu’elle pouvait lui offrir. Elle m’a servi sur un plateau l’Amour, le Coup de Foudre, le Savoir, en un simple regard.

Quand je l’ai vu, j’ai su. J’ai su qu’elle tiendra une place de choix dans mon existence, que plusieurs décennies ne me suffiront pas à savourer le plaisir de me tenir à ses côtés.

Mais nous ne pouvons pas revenir en arrière, c’est impossible. Un rêve idiot, un songe stupide.
Je n’ai pas passé ces années aux côtés de Magda. Nous ne pouvons pas rattraper le temps perdu.
Tout comme le passé ne peut être modifié. Elle l’a fait. Elle s’est offert à un autre.
Et ça, c’est réellement le coup de grâce…


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MessageSujet: Re: Outstretched Hands ; w/Magdan Outstretched Hands ; w/Magdan EmptyLun 29 Avr - 5:15#

Outstretched Hands
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tw :: mention du deuil.

C’était une mauvaise idée, ce weekend. Une très très très mauvaise idée !
Je le sais, à présent.
Hier soir, c’était exceptionnel, unique en son genre. Stefan s’est confié à moi, plus qu’il ne l’a jamais fait depuis nos retrouvailles, l’année dernière. Hier soir, j’ai eu l’impression qu’on était sur la même longueur d’onde, qu’on était connecté lui et moi. Et pour une fois, cela n’avait rien avoir avec une quelconque attirance physique pour l’autre. Pour une fois, je n’ai pas jugé cela important, ce qui comptait c’était les mots. Il me trouvait suffisamment importante pour lui, pour me partager ce qu’il ressentait. Ses joies mais surtout ses peines. J’ai absorbé tout le chagrin que j’ai été capable de prendre, pour le laisser se reposer. En paix. J’ai cru que j’allais pouvoir y arriver. Lui donner cette chose unique pour se relever et avancer.

Tu parles.

Il est ronchon. Je me sens inutile, une fois de plus. Malgré tout, on part en rando. Je préfère lui donner le bénéfice du doute quant à un changement d’humeur sous peu. Mais je me fais des films, n’est-ce pas ? Rien ne semble l’apaiser, pas même les quelques regards que je lui offre. Je ne dis toujours rien, pourtant ce n’est pas l’envie qui m’en manque. Je sens au fond de mon ventre, l’agacement se matérialiser et je n’ai plus qu’une envie : m’énerver !!! Exploser. Extérioriser. Vous avez compris l’idée, quoi ! Je ne comprends pas ce que j’ai fait de mal ? Je continue à croire qu’on ne devrait pas être là tous les deux. Ça se voit, qu’il n’a pas envie d’être avec moi et je crois qu’il est temps que je lui pose cette putain de question qui me brûle les lèvres depuis qu’on est parti du campement.

Mais voilà, sur le point de dire ce que j’ai sur le cœur, je reçois un uppercut en pleine gueule. Au sens figuré, évidemment. Stefan n’est pas du genre à frapper sur les femmes, d’après ce que j’en sais. Puis, c’est pas parce que j’ai la peau sur les os que j’pourrais pas me défendre ! Mais bref, la bombe qu’il me lance en plein visage me sonne pendant quelques secondes. Il veut savoir si j’ai couché avec Malone et deux options s’offrent à moi. Le mensonge et la vérité. Si je mens, je ne suis pas digne de lui et il souffre. Si je dis la vérité, je ne suis pas plus digne de lui et il souffre également. Dans les deux cas, mon acte le blesse, c’est évident. Il ne me regarderait pas avec cet air de supplication. Dans les deux cas, le résultat reste pareil. La question essentielle alors est de savoir avec laquelle des deux options je pourrais vivre le plus facilement : Le mensonge ou la vérité ? Si je mens, je ne serais plus capable de me regarder dans le miroir. Si je dis la vérité, je me poignarde au passage…

Alors, le plus honnête serait de dire la vérité. Autant pour lui que pour moi. Oui Stefan, j’ai couché avec Malone. Ce n’était pas important et en plus de mon point de vue, c’était il y a longtemps.

Malone n’est pas le seul homme que j’ai eu dans ma vie. Je n’en ai pas eu des milliers, bien entendu. Je ne suis pas une grande fan des histoires sans lendemain. J’aime plus aisément m’investir dans une relation, avant qu’elle ne soit charnelle. J’estime que c’est plus un cadeau à la relation qu'une condition à celle-ci. J’ai connu un garçon, à Monterosso. J’en suis tombée éperdument amoureuse. Je l’ai aimé si fort que ça m’a littéralement brisé le cœur de ne plus le revoir. Mon départ précipité pour les Etats-Unis a été brutal. J’ai mis du temps à m’en remettre… Aujourd’hui, je remarque que je ne m’en suis pas totalement remise. Ensuite, il m’a fallu du temps pour réapprendre à aimer. A tourner la page, à me pardonner, surtout. Et je suis tombée sur Kai. Je n’étais pas aussi amoureuse que je le croyais au départ. Il m’a fait découvrir des choses dont j’ignorais l’existence. C’était intense et intéressant. Mais il m’a blessée. Il m’a fait du mal. J’ai cru que me venger dans les bras de son meilleur ami allait m’aider à oublier.

Tu parles.

C’est à moi que je faisais du mal.
Aélys a été ma sauveuse, en quelque sorte. J’ai beaucoup appris avec elle. J'ai découvert une toute autre facette de ma personnalité. Une facette que je n’étais pas prête à assumer. Que je n’ai jamais entièrement assumé, pour être tout à fait honnête. Il n’y a eu que Stefan, pleinement dans mon cœur. Il prenait tellement de place que je n’en ai pas eu beaucoup pour d’autres personnes. Je n’en ai eu conscience que dernièrement, ce qui explique pas mal de choses dans ma vie sentimentale désastreuse. Personne n’a touché mon âme comme Stefan l’a fait.

Mes histoires ont toujours eu pour but d’être exploitées, enrichies et développées à son plein potentiel. J’ai toujours fait en sorte de me construire un avenir sain, quelque peu routinier mais avec la satisfaction de réussir, quel que soit le chemin que j’emprunte. Seulement, je me suis arrêtée pour regarder dans le jardin du voisin. Et Malone était là. Frustrée, en manque d’affection, d’attention… je ne sais pas. J’ai beau chercher toutes les excuses possibles et inimaginables, ce que j’ai fait allait à l’encontre de mes principes ou de mes choix de vie. Je ne cherche pas les histoires sans lendemain. Je ne cherche pas ce genre de réconfort éphémère en temps normal, alors que s’est-il passé, dans ma tête pour que j’accepte d’être de passage dans la vie de cet homme ?

Je réussi ce que j’entreprends, habituellement. Sauf là. Sauf en ce moment. L’échec, je ne l’ai jamais envisagé. Je n’en parlais même pas, jusqu’à aujourd’hui.

J’ai foiré, quand j’ai laissé Malone me cajoler.
J’ai foiré, avec Stefan en décidant de l’emmener ici. Et pas qu’un peu.

Je sursaute, ferme les yeux et serre les dents quand il se met à hurler. C’est mon cœur qui se tord. Je m’en veux comme si j’avais réellement fait quelque chose de mal face à Stefan. Pourtant, on n’est pas ensemble, lui et moi. C’est pas faute de le vouloir. Je cours après lui depuis des mois, maintenant. Je lui balance des sous-entendus de malade. Je lui montre que je m’intéresse à lui, plus que je ne devrais et… rien. Absolument rien. Se chauffer par sms, se coincer dans les couloirs, à peine quelques secondes, voler un ou deux baisers à l’autre, quelques regards ou caresses furtives, j’appelle pas ça être ensemble, moi.

J’suis juste un plan Q, ou quelque chose comme ça. J’aime mieux me dire que non, que si c’était réellement le cas, Stefan ne s’énerverait pas comme ça après moi. Ça ne compterait pas pour lui. Pourtant, c’est le cas. Ça compte. Je le sais. Je l’entends, je la sens cette claque dans la gueule. Ce coup de poing que j’me mange en pleine face. Encore un round, et j’suis K.O. Encore un seul round, et Stefan me fout au tapis, direct !! Le coup de grâce, c’est de me demander si Malone a été un amant à la hauteur.

Franchement ????
ça m’énerve plus qu’autre chose !

Putain, j’y crois pas !! T’es sérieux, Stefan ?? TU - FAIS - CHIER !!!!

Il n’y a pas que lui qui sait hurler. Il n’y a pas que lui qui fait écho dans les montagnes. Je peux, moi aussi, lui montrer ce que je suis capable de faire. Énervée, je ramasse le sac à dos par terre, et je lui avoue :

Qu’est-ce que tu croyais Stefan, hein ? Que j’étais dans un couvent ? Que j’allais être chaste… Tu pensais que j’allais attendre que tu reviennes ? J’suis désolée de te décevoir mais j’ai eu une vie ici après toi. Ça fait douze ans, bordel ! DOUZE ANS qu’on s’est quitté. C’était clairement pas ce que je voulais tu sais ? Mais c’est arrivé…

Toujours énervée, je fini par balancer mon sac à dos par terre. J’pense qu’il est temps que je lui dise ce que j’ai sur le cœur non ? On évite cette conversation depuis longtemps alors… Je lui confie ceci :

J’ai essayé de t’oublier. Tellement de fois. J’ai jamais vraiment réussi… et ça me tue littéralement. Ça me bouffe Stefan. Ça me bouffe de ne pas avoir réussi à t’oublier parce que t’es responsable de ce désastre dans ma vie. J’ai jamais pu donner ta place à quelqu’un d’autre… et tu veux savoir le plus triste dedans ?

Je secoue la tête, les yeux mouillés :

C’est que toi aussi, t’as eu ta vie après moi… ça t’a pas traversé la tête, ça ?? Et si tu penses que mon passé pourrait être un problème pour nous maintenant ou plus tard, alors c’est qu’on n’a rien à faire ensemble, Stefan.

Je hausse les épaules prête à reprendre le chemin inverse :

Tu sais quoi ? Je vais rentrer maintenant. De toute façon, t’avais pas envie d’être ici avec moi, hein ? Je l’ai bien compris… !

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« Anything is possible as long as you have enough guts »
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Stefan Salomon

Stefan Salomon
975
The Red Feather (Camille ; elle)
L'intriguant Alexander Ludwig
cheekeyfire (av.) _ alcara (sign.) _ WildHeart ♥ (bannière)
Joanne Prescott // Caleb Adelson // Thomas Fraser // Andrea Hopkins // Gregory Sutterlee // Nyls Norwood // Valeria Myers // Eli Hartley // Charlie Sharp // Ezra Keller // Oonagh Fitzgerald

Le glas a sonné, mon pauvre, tu ne t'y attendais pas, mais tu ne fais plus parti de cette génération où la fougue et l'imprévu sont de la partie... 30 ans, tu t'en fous, ça ne t'empêche pas de mener ta vie comme tu l'entends.

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L'amour, la tendresse, l'affection... Tous ces mots qui ne veulent rien dire, à mes yeux. Je ne m'attache pas, et c'est loin d'être un choix. J'aime à me répéter: chat échaudé craint l'eau froide. Bah... ce dicton, je me l'applique sans hésitation. La déception que j'ai ressenti, quand j'ai compris que rien ne se passera comme prévu, s'est occupé de créer une distance avec... les relations sérieuses. Depuis, je papillonne... et je dirais que je bats fort, fort, fort des ailes.
Conclusion? Célibataire.

Sauf que... Tout n'est peut-être pas perdu, dans mon cas...

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Une carrière professionnelle? Très peu pour moi. Je me laisse porter par ma passion pour les émotions fortes : moniteur de saut en parachute, qui reste mon activité principale. Et pour rajouter une source acceptable de revenus, je suis chauffeur Uber quelques soirs par semaine... Et pompier volontaire, n'oubliant jamais que me rendre utile n'est pas une option.
En off, je rends quelques services à Blake Rivers au Wolf Golden. Mais... c'est confidentiel.

Bon, squatter chez ma soeur n'a pas fait long feu. Sawyer, je l'adore, mais il a fallut que je trouve un nouveau point de chute. Si vous souhaitez m'envoyer du courrier, ça sera dans l'est de la ville, au sein de l'immeuble communautaire où je dors sur le canapé de mon pote Célian. Paraît-il qu'il y a des voisines très intéressantes...
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✗ Pratique la plongée depuis des années, il a une tortue tatouée dans le dos, symbolique forte dessinée grâce à une habitante de Haïti
✗ Adore l'origami
✗ Véritable globe trotteur, il a visité pas moins d'une trentaine de pays, aime beaucoup les road trip et ne prévoit aucun détail à l'avance
✗ Est en train d’apprendre le coréen et l’arabe, simultanément. Il est du genre à aimer les défis
✗ Hyperactif depuis toujours, il n'a jamais terminé ses études
✗ Son guilty pleasure? Les comédies romantiques
✗ Grand fan de Karting
✗ Part en festival tous les étés
✗ Dans son portefeuille, il conserve la photo de ce village en Italie, celui qui l'a marqué pour toujours
✗ Surfeur à ses heures perdues, joue très bien de la guitare

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" Profite de la vie avant qu'il ne soit trop tard.
Mieux vaut s'éteindre avec des remords que des regrets "

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MES RPS EN COURS :

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MessageSujet: Re: Outstretched Hands ; w/Magdan Outstretched Hands ; w/Magdan EmptySam 11 Mai - 11:29#

Outstretched Hands
ft. @Magdalena Pastore & @Stefan Salomon heart  
Yosemite National Park, CA.
Janvier 2024

tw :: mention du deuil.

Fallait bien que ça arrive, hein.
Que l’atmosphère, devenant de plus en plus lourde au gré de notre conversation, finisse par exploser en une pluie diluvienne de reproches.
La bombe est lancée, les répercussions sont plus terribles que jamais. La faute à qui, hein…? Faut dire que j’ai agi comme un sale con, un gosse capricieux, un tête brûlée qui ne se lasse jamais de sensations fortes. Mais celles-ci, j’aurais tout de même pû m’en passer, n’est ce pas…?
Creuser ma propre tombe, tandis que l’expression est des plus mal choisies en cette procession spirituelle qu’a organisé Magda. La bonté de son âme m’épatera toujours, je ne mérite pas autant d’attention, de sollicitude. Ce temps qu’elle m’accorde, qu’elle m’offre…
Arriverait-il trop tard…?

Je suis rongé par les non dits, par des pensées chaotiques que j’exprime si mal. Apprendre pour son coup d’un soir, avec Malone, le chéri de mon meilleur ami, est la goutte de trop dans mon vase personnel. Déjà qu’il était plein à rabord… Là, c’est carrément l’inondation. Mais les vagues produites par ma mauvaise humeur détestable finissent par s’écraser contre les rochers de la demoiselle Pastore, qui fait front, avec une intensité étonnante. Elle est coriace. Solide. En proie à un feu de tous les Diables.
Qu’est ce qu’elle est belle, putain, quand elle s’énerve.

Et je l’entends, s'époumoner, m’exprimer à quel point elle est déçue de cette randonnée, de ce week-end, de nous deux. À quel point la frustration la ronge, à quel point elle a tenté de m’oublier pendant des années, sans y arriver pour autant. Et plus j’entends ses confessions, plus la boule formée depuis quelques jours dans mon ventre prend de l’importance. J’ai la nausée, la sensation que rien n’a de sens. Comment est-ce qu’on a pu en arriver là, hein…? Il existait tellement de scénarios, entre nous deux. Pourquoi est-ce celui là qui a décidé de prendre vie? Nous séparant, une fois de plus?

Et la menace qu’elle parte, une fois de plus, tombe, comme un couperet. Des millions de décharges électriques me parcourent, me poussent à produire l’impensable.
Parler.
Laisser mon coeur reprendre le contrôle de la situation, même si la démarche s’avère maladroite.
Tentative de la dernière chance, impression de devoir sauter de la falaise, sans parachute pour me prémunir d’un quelconque danger.
Il est temps, Stefan. Retiens donc une seule leçon, avec la perte d’un de tes proches: que tu refuses d’être responsable d’une seconde.
Quelques pas en direction de celle qui tient littéralement mon destin entre ses mains, petits nuages de poussière qui viennent se créer, à chaque fois que ma chaussure se pose sur la terre brunâtre.
Pas d’hésitation dans la voix tandis que je prononce des mots qui ont tellement de sens, que j’aurais dû lui dire depuis une éternité maintenant:

Magdalena… Il est temps que je t’explique. Que je te parle. Tu n’imagines pas à quel point j’ai attendu ce moment. À quel point être privé de tout échange avec toi était une douleur insurmontable.

Allez, Stefan. Ne te défile pas. Plus que jamais, tu dois parler. Au pied du mur, tu te crois sur le sommet du monde, profitant impunément d’une liberté que tu crois te rendre heureux.
Avoue tout. Passe à table. Tu dois le faire. Tu dois agir. Tu dois…
Simplement te mettre à nue. Avouer. Accepter.
Un courage inopiné me pousse donc à produire un monologue impensable il y a de cela quelques semaines:

Aujourd’hui, Magda, je suis en deuil. Et tu sais ce qui fait le plus mal? C’est que c’est une sensation que je connais depuis longtemps, putain. Parce que le jour où tu es partie, Magda, j’ai perdu celle qui aurait pu devenir le centre de mon univers. Je l’ai senti, mon cœur détonnait dans ma poitrine, j’ai… J’ai eu la sensation de mourir sur place. La déception était trop grande, putain, je me sentais humiliée aussi, tellement stupide d’y avoir cru… Je suis tombé amoureux de toi, Magda, et plus encore. T’es devenue mon point de gravité, j’ai… J’ai perdu la raison, quand j’ai compris que tout était fini entre nous. Non, c’est pas vrai. J’dis des conneries, putain. Rien n’est fini, tout a été mis en suspens, c’est ça le pire. On ne s’est pas dit au revoir, ni même adieu. On a été si grands, tous les deux, et du jour au lendemain, plus rien… Et j’ai erré, Magda. J’ai parcouru la planète, j’voulais juste arrêter de souffrir, j’voulais juste t’oublier. Mais j’en étais incapable, bordel. T’étais dans ma tête, t’étais partout… Si tu savais le nombre de fois où j’ai cru te reconnaître, dans la foule. Alors oui, Magda, oui, on a vécu. Chacun de notre côté alors que… Alors que tout ce que je demandais, c’est de tout vivre avec toi…

La tirade est terminée, mes confidences sont partagées. Enfin, en apparence.
J’ai encore tant à te dire, mon adorée. Tant à te murmurer à l’oreille.
Mais là haut, dans mon esprit, tout est confus. Je laisse des larmes enfin s’échapper, qui n’ont rien à voir avec ma tristesse de ces derniers jours. Certes, je suis toujours profondément atteint par la disparition de mon grand frère Matt mais quelque chose d’autre me provoque cette peine.
Rien de nouveau, quelque chose à transformer.
Stefan, ajoute quelque chose. Un “pardon”, un “s’il te plaît”, un…
Ou jette-toi à ses genoux, à l’image du sac à dos. Prosterne toi, use de tout ce qui est en ton pouvoir pour lui faire comprendre qu’elle est ton essentiel, depuis la première fois que vos regards se sont croisés.
Au lieu de celà, je pense à toutes ces fois où un homme a posé ses mains sur elle, sur ce corps qui m’a rendu fou, je réalise que je n’ai pas été le seul et unique… Et j’ai mal, putain, j’ai mal, j’voulais cette exclusivité, j’aurais tant chéri le cadeau d’être celui…
Luttant contre l’envie de pleurnicher, je finis par déglutir, envahi par l’émotion et ajoute, comme une supplication:

Magda, ne pars pas… Non, plus jamais…

Alors, n’écoutant que mon instinct, je faufile mes doigts sur sa joue, plonge mon regard dans le sien, m’y noie sans concession. Le souffle me manque, j’aimerais tant pouvoir ajouter d’autres paroles, la convaincre avec toujours plus d’intensité.
Mais parfois, il faut simplement se taire.
Et batailler, avec toujours plus de vitalité.
Et mes lèvres retrouvent les siennes, attirées comme un aimant, empruntant un chemin qu’elles ne connaissent que trop bien.
Réunis, enfin, isolés du monde, reprenant notre histoire où nous l’avions laissée.
Car il n’est jamais trop tard pour s’aimer…


_________________
ONE MORE LIGHT
Should've stayed, were there signs, I ignored?
Can I help you, not to hurt, anymore?
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Outstretched Hands ; w/Magdan

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