Les étoiles sont éclairées pour que chacun puisse un jour retrouver la sienne. ― /

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New York. Un chapitre de sa vie qui lui a marqué. Elle est partie de cette petite ville de Californie pour vivre la vie d’un citadin. Ces deux ans dans cette ville lui a permis de faire de superbes rencontres, d’apprendre de sa passion et surtout de procréer sa fille. Oui, au début, c’était un véritable cauchemar et à son âge, on pense plutôt à sa carrière que de fonder sa propre famille. Alors aujourd’hui, alors que tous ses plans ont changé, elle était fière de pouvoir retourner dans la grosse pomme avec sa famille. Une semaine de vacances loin de tous les soucis de Monterey, loin de la séparation de ses parents, loin de ce métier de merde qui lui prend tout son énergie. Et puis elle n’était pas uniquement venue avec sa fille, mais aussi avec Jey. Depuis qu’elle apprit qu’il n’était plus avec Albane, elle avait pris peur. Peur de beaucoup chose, mais surtout d’ouvrir son cœur et de tomber trois étages plus bas. Alors, sans doute qu’elle a pris un peu de distance pour réfléchir à tout ça. Pourtant, aujourd’hui, elle était hyper contente de lui faire découvrir cette ville qu’elle aime tant. Et pendant ses quelques jours, tous les trois, ça lui a permis de réfléchir et il avait vu qu’il était tellement adorable avec Stella. Et de loin, on aurait dit un jeune couple qui part en vacances en famille. Cette image, la blonde s’en est rendu compte et ça te fait peur. Oui, elle a peur de ça pourtant, c’est ce qu’elle a veut. Cet homme, elle a dans la tête depuis le premier jour et maintenant qu’il n’avait plus d’obligation rien ne l’empêcher de ne pas foncer.

L’avion pour repartir à Monterey décoller dans deux jours et dans la jeune femme était parfaitement consciente que si elle n’osait pas, elle aurait perdu une opportunité de se faire entendre. Après cette journée dans les rues de New York et un bon dîner qu’elle a offert à Jey dans sa grande école gastronomie où elle a passé deux ans de sa vie. Ils finissent par rentrer dans leur chambre d’hôtel. Le temps de changer Stella et de la faire dormir, elle a laissé Jey aller prendre sa douche. Dernier biberon avant de réussir à l’endormir dans son lit parapluie. La salle de bain qui se libère, elle prit la place avant de se démaquiller de se préparer pour aller au lit. Une fois son pyjama enfiler, elle sortie de la pièce pour rejoindre son lit. Lit qu’elle partage avec Jey, Maria donna un baiser sur la joue de son « ami. » « Bonne nuit, essaie de dormir, promit elle sera moins sportive qu’aujourd’hui. » Un petit sourire avant de se retourner du côté de son lit. Se tourna vers le lit parapluie après avoir éteint la lampe de son côté.

Les heures passent, pourtant aucun bruit ne sort de la pièce. Impossible de dormir, elle pense trop. L’impression que ces derniers temps, c’est complètement différent. Oui, en fait, elle n’avait pas envie que tout ça se termine. Cette peur, elle devait l’affronter. « Jey ? Tu dors ? » Avec un peu de chance, il dort et elle n’a pas besoin de parler. Son cœur se mit à battre et un nœud se ressentit dans son estomac.

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Jey était passé par toutes les émotions récemment. De la tristesse, au sentiment de solitude, pour ensuite réussir à se retrouver ensuite. C’était plus sain de cette manière. Sa rupture avec Albane remontait à quelques mois déjà. Albane était une femme magnifique, c’était sûr. Et ce qu’il lui avait fait n’était clairement pas une belle chose. Elle ne l’aurait jamais méritée, comme personne. Mais c’était fait, il s’était excusé avant de subir la séparation. Inévitable. Nécessaire. De longues semaines s’ensuivaient. A ne pas savoir quoi faire. Puisqu’il savait pertinemment qu’il avait tout foutu en l’air avec elle, et que d’un autre côté, il se sentait attiré par une autre. Celle qui avait réussi à lui faire perdre raison, se laisser aller à ses côtés le temps d’un instant. Cette femme n’était autre que Maria.

D’abord collègue, rapidement devenu inséparable. Jey ne s’était pas rendu compte de la vitesse que cette femme prenait dans son cœur. Au point de déraper. Il avait essayé de lui parler pendant cette balade en moto, mais rien n’y faisait. Puis, les choses commençaient à se tasser un peu, les discussion étaient à nouveau fluide, jusqu’à en venir à ce voyage. Le Néo-zélandais avait beaucoup voyagé dans sa vie. Il avait déjà fait plusieurs fois le tour du monde. Mais, jamais fait la grande ville qu’était New York. Occasion spéciale de pouvoir la faire avec cette magnifique femme, accompagnée par son amour de fille. Clarke était content, il réussissait à prendre du plaisir. Il partageait de super moment avec elles. Quelques photos ici et là. Time square, Center park. Des lieux plus que connus. Il avait même demandé à un artiste de rue de faire un tableau de la femme et sa fille. Résultait qu’il appréciait. Mais si une chose était sûr, c’était que ce programme bien chargé était épuisant. Même pour quelqu’un comme lui. La ville était bruyante, éclairée de partout. Le calme de la chambre venait contraster avec tout ça.

De très bons souvenirs de créés aujourd’hui, notamment dans un lieu qui avait su voir Maria grandir, Jey venait se relaxer avec une bonne douche chaude, de quoi délasser ses muscles, surtout ceux de ses jambes. Petit short, il ne mettait rien de plus avant d’aller se placer sur le lit. Stella dormait déjà, et Jey lisait une brochure sur un monument à visiter. Avant que la jolie blonde ne le rejoigne avec une tenue qui ne le laissait pas indifférent. Mais il réussissait à rester concentré. Baisé laisser sur sa joue, il venait lui dire. « Tu m’as dit ça la soirée d’avant... » Sourire en coin, il la voyait s’installer plus confortablement pour couper la lumière et leur permettre de se reposer.

Mais la nuit était de courte durée. L’impression que son esprit était bien trop remplis. De choses qu’il voulait dire, de pensées bien trop puissante pour la personne à ses côtés. Il fallait dire que dormir dans le même lit n’était pas non plus la meilleure des idées pour qu’il ne soit pas perturbé à ce point. Dos à la femme, il semblait fulminer avec tout ça. Mais une petite voix venait le tirer de ses pensées. Surpris tout d’abord, il comprenait que Maria ne dormait pas non plus. Il tournait la tête par réflexe, bien qu’étant toujours dans les ténèbres. « Maria ? » il ajoutait doucement. « Nan… Nan je dors pas. » Il venait faire un demi tour dans le nuit, sans savoir s’il était à quelques centimètres d’elle ou plus. Mais il venait ajouter, à moitié sous la couette. « Toi non plus, t’arrives pas à fermer les yeux ? » Il aurait bien voulu les trouver, ces yeux dans lesquels il aimait tant se perdre. « Quelque chose va pas ? »

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Bien que tu eusses hâte de passer ses vacances avec lui, tu crains quand même d’être avec lui. Tu te poses beaucoup trop de question alors que tu ne devrais pas. Lui faire découvrir la ville où tu as vécu pendant 1 an est demi, ton école ou même le quartier où ton appartement se situer et plus tu passes du temps avec lui, plus tu as envie d’être avec lui. Il y a tellement de choses à faire et tu as essayé de faire en sorte de tout planifier sur les endroits les plus touristiques, si un jour, vous deviez y retourner pour X u Y raison, vous choisirez des endroits plus calmes et qui vous plaît le plus. Une bonne douche de prise, tu finis par appliquer ta crème pour les mains avant de sortir de la salle de bain. Ton regard se pose vers ta princesse, aussi fatiguer qu’eux, elle avait déjà trouvé refuge dans les bras de Morphée. Tu finis par te glisser dans les draps souriant avant d’essayait de convaincre ton ami que la journée serait moins sportive qu’aujourd’hui. Tu lâches un petit rire à sa réponse avant de lui souhaiter bonne nuit. L’obscurité gagne totalement la pièce, tu te tournes, te mets dos à lui avant de fermer tes yeux. Tu essayes de dormir, tu en as envie, mais tu n’arrives pas. L’impression, de ne plus savoir quoi penser ou dire, tu as envie de te blottir contre lui te sentir en sécurité dans ses bras. Mais pourquoi ? Pourquoi tomber amoureuse, c’est si compliqué d'avouer. D’un coup, tu lui demandes s’il dort. Tu espères de tout ton cœur que c’est le cas. Tu attends quelques secondes et oui… « Oui, aux dernières nouvelles, c’est bien moi. » Tu lâches petit rire. « Non, je crois que j’ai des courbatures sur le long des jambes. » Ton cœur se met à battre à mille à l’heure. Maintenant, il faut assumer de l’avoir appelé. Tu finis par te tourner, tu te retrouves face à face, tu peux sentir sa respiration sur ta peau. « Si, tout va bien t’inquiète pas. » Tu poses correctement ta tête contre l’oreille. « Merci, Jey. Je passe de très bons moments, je suis contente de te faire découvrir cette ville. » Qui aurait cru que tu en serais là après tout ça ? « Merci encore d’avoir accepté Stella, c’est important pour moi. » Peut-être que pour lui, c’est normal, mais pas pour toi. Stella est tellement importante à tes yeux, ta fille, ta bataille et l’homme avec qui tu as un petit penchant t’accepte avec elle. « Je suis bien avec toi. » Oui, c’est un bon début et en fonction de sa réponse, tu auras peut-être le courage de lui dire ce que tu ressens. Peut-être qu’au final, il te voit simplement comme une bonne amie et rien d’autre.

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Il ne savait pas quelle heure il était. Il n’en avait pas vraiment quelque chose à faire honnêtement. Mais son cerveau ne le lâchait pas. Devait-il profiter de ce séjour pour parler avec Maria ? Lui dire les choses ? Mais peut-être qu’elle allait mal le prendre ? S’attendait-elle à autre chose ? Jey était un peu perdu, il voulait faire dans un sens, mais il ne voulait pas brusquer cette personne à qui il tenait tant. Alors, quand il l’entendait, il se retournait pour souffler doucement. Savoir si son esprit lui jouait des tours. Ou si simplement, elle aussi se triturait l’esprit pour quelque chose en lien avec lui. Elle venait lui répondre en riant. Il voulait lui faire un geste d’affection, mais ne sachant pas réellement où elle se trouvait, il se retenait et souffler de rigolade. « Oh, ça te fait mal ? Tu veux qu’on regarde ça ? » Lui qui était habitué du sport, connaissait deux trois techniques pour essayer de faire passer les courbatures. A coup de massage, certes pas la meilleures des solutions quand il essaye de trouver comment lui parler, mais il préférait toujours évoquer la possibilité. Avant de la sentir bouger aussi. Elle ne devait pas être plus loin, il pouvait presque la sentir. Leur proximité n’était jamais gênante pour le garçon, mais s’il devait juger, il penserait qu’il n’était qu’à quelques centimètres de sa bouche.

Il était soulagé quelques part d’entendre que tout allait bien. Son cœur venait se réchauffer un peu plus. Avant qu’elle ne se mette à lui donner des remerciements. Il se sentait bien, il sentait son sourire apparaître fortement. Bien-sûr que lui aussi était content de passer du temps avec Maria, avec Stella. Il l’aimait, c’était naturel pour lui, encore plus pour Stella. Elle était l’amour de la vie de Maria, c’était par extension quelque chose de très important pour Jey. Puis, c’était à son tour.

Il venait avec sa main chercher dans le noir, avant de tomber sur ses cheveux, il descendait doucement pour chercher sa joue et commencer à la caresser doucement tout en lui parlant, s’imaginant avoir le magnifique visage de la blonde de ses rêves juste devant lui. « Maria… Je... » Il laissait les filtres tomber, à quoi bon avec elle ? Il voulait lui parler à cœur ouvert. « Je passe un moment incroyable aussi avec toi, tu peux pas savoir à quel point ça compte pour moi... » Il ne lui mentait pas, c’était réellement quelque chose qui le touchait. Qu’elle l’accepte dans sa vie, qu’elle accepte sa présence près de son trésor. « Stella est un amour. C’est ton amour, bien-sur que je vais l’accepter… Elle est toute mignonne, j’aime passer du temps avec elle. C’est plutôt à moi de te remercier de ta confiance pour me laisser la voir. » Il continuait avec ses doigts. « Je ne voyais personne d’autre que toi pour m’accompagner pendant des voyages, pour me faire découvrir des parties du monde que je ne connais pas. » Il avait déjà une envie de lui dire autrement, de venir l’embrasser, mais il voulait continuer de lui dire avec des mots avant. « Tu me permets de me sentir bien Maria... » Il finissait simplement. « Maria… Je... » T’aimes.

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La première fois que tu as croisé le regard de Jey, tu étais loin de te douter ce que la vie allait, vous réservez. La première fois que tu as su qu’il était en couple, tu t’es donné comme mission de ne pas flancher et de ne pas être ce genre de fille qui obtient ce qu’elle veut. Pourtant, quand il s’est présenté à toi et signaler qu’il allait être ton formateur pour la journée, ton sang n’a fait qu’un tour. Ton cœur s’est mis à battre à mille à l’heure et tu as senti que ce n’était pas possible. Cet homme, te plaît. Il a réussi à te faire découvrir une autre facette de ce boulot que tu détestes. Et aujourd’hui, il est avec toi dans cette grande ville et tu vois New York d’une autre façon, une façon dont tu n’aurais jamais cru. Cette histoire, elle te fait peur, tu n’as pas envie de tomber dans le vide. Avec une petite fille de moins d’un an, ton esprti doit être clair et aucun garçon ne doit prendre cette place… Pourtant Jey. « Non, ça va aller. Une bonne nuit de sommeil et je pense que ça sera suffisant, j’avais oublié qu’on pouvait marcher des kilomètres dans une très grande ville comme New York. » Tu lâches un petit rire sans forcément qu’il soit aigu, parfaitement conscient que sa princesse dormait d'un poing fermé. Tu sens sa main se balader dans les cheveux, tu ne peux t’empêcher d’avoir un petit sourire et quand elle se posa sur ta joue, tu as soudainement ses petits papillons dans le ventre qui prend cet envol. Tu as chaud et tu es stressé. Tu l’écoutes parler… Et si … Et si tous les deux vous ressentait la même chose. Tu sais déjà que son visage n’est pas très loin du tiens puisque tu sens sa respiration s’abattre sur ton visage. Tu écoutes chaque mot qui sort de sa bouche, tu es touché… Tu fermes les yeux, tu enregistres chaque parole, chaque syllabe qui sort de sa bouche… en fait, tu ne sais pas trop quoi dire. Alors, tu décides d’être directe avec lui. « Jey… je ne vais pas passer par quatre-chemins. Tu me plais. J’aime tout de toi, ta gentillesse, ta franchise, la façon dont tu t’occupes de Stella. Je passe des vacances juste extraordinaires à tes côtés. » Tu ne t’arrêtes pas de prendre une grande inspiration. « Je ne confie pas ma fille à n’importe qui, mais je sais que tu fais partie de ses gens en qui j’ai entièrement confiance, quand je t’ai vu la prendre dans les bras dans le par pour montrer le petit écureuil, je me suis dit que j’avais de la chance de t’avoir près de moi. » tu t’arrêtes doucement mettant ta main sur sa main qui caresse ta joue… Et tu finis par écouter ta petite voix. Sachant que son visage n’est pas très loin, tu finis par directement poser tes lèvres contre les siennes tendrement. Une façon, pour toi, t’exprimer clairement tes sentiments… Tu sais que c’est avec Jey que tu veux être alors ! pourquoi attendre encore alors que vous ayez l’air sur la même longue d’ondes ?

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Le cœur de Jey était tout d’abord calme, avant de prendre un peu de vitesse, des palpitations de plus en plus rapide. A mesure que les mots ne sortent de sa bouche. Il était totalement en train de se livrer, confession qu’il offrait à la blonde de son cœur. Il venait lui sortir des mots qui n’avaient plus le besoin d’être filtrés. Simplement entendu par cette femme qui était au début qu’une collègue. Avant de grandir, de mûrir dans son fort intérieur. Jusqu’à prendre une place assez importante pour occulter certaines choses. Certaines informations qu’il n’aurait pas dû oublier. Jusqu’à faire une faute. Il l’avait payé plein pot. Mais il ne regrettait plus à présent. Bien entendu, si tout était à refaire, il n’aurait pas fait de la même manière, mais il sait qu’il aurait tout de même terminé avec Maria. C’était une certitude à mesure que son cerveau laissait le pas à cet organe vital.

il venait finir son monologue, lui disant presque ces deux mots qui peuvent changer une vie. Il était si proche de lui dire, mais c’était à son tour de venir l’écouter, alors que sa main se déplaçait tout le temps au niveau de sa joue. C’était à son tour d’être surpris. Les mots de Maria viennent le frapper en plein visage. Quelque chose qu’il attendait depuis un moment. Elle venait lui avouait la même chose que lui, à sa manière. Son rythme cardiaque s'emballait, sa circulation sanguine ne faisait qu’un tour. Il pensait rêver, il hésitait à se pincer pour vérifier qu’il n’était dans une machination de son cerveau.

Elle avait raison Maria. Laisser son enfant avec quelqu’un était quelque part une immense preuve de confiance. Il se réjouissait de cette dernière avant de vouloir lui faire comprendre qu’elle n’avait pas eu tord de le faire, mais ses paroles qui suivaient lui laissait comprendre qu’elle le savait déjà. Elle était tout ce qu’il voulait, elle était devenue la femme qu’il voulait à ses côtés. Il l’avait réalisé déjà depuis quelques temps, mais n’avait jamais osé lui en parler, de peur de la brusquer. De peur de la voir fuire. Il ne le voulait pas, non. Jamais. Mais ce soir était différent. Ce soir, quelque chose se passait… Il avait tout juste le temps d’ajouter quelque chose, de venir lui dire une dernière chose avant ce rapprochement. “Maria… Tu… Tu m’a volé mon coeur, tu le sais?” Il venait tout juste de finir de lui avouer qu’il sentait la main chaude de la femme se déposer sur la sienne. Avant de sentir le souffle chaud se rapprocher, jusqu’à venir se poser sur ses lèvres, venir gouter à nouveau à cette texture qui lui avait tant marqué l’esprit. Moment magique, moment qui venait se graver dans sa mémoire. Il venait mettre un peu plus d’envie, faire durer ce moment doux, ce moment de tendresse. Il venait lier sa salive à celle qu’il aimait. Avant de rompre pour coller son visage au sien. Pour reprendre une bouffée d’air, pour lui dire ces choses. “Maria, je ne pense qu’à toi… Tu es en permanence dans ma tête…” Il ne finissait même pas la phrase qu’il venait rejoindre ses lèvres. Comme un besoin, comme une envie qui montait, il devait venir les chercher. Jey ne voyait pas le monde autrement. Depuis qu’elle était dans sa vie, il avait du mal à voir autre chose qu’elle à ses côtés. Et avec cette discussion, il était clair que cette vision était peut-être bien plus réelle que prévu. Jey avait le droit au bonheur après tout. Pourquoi les autres et pas lui?

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Si vous avez organisé ses vacances avec Jey, ce n’est pas uniquement un voyage entre « amis ». Toi-même, tu sais que c’est beaucoup plus fort et beaucoup plus important que ça. Ce que tu ressens pour cet homme, c’est puissant, puissant à un poids de faire des choses que tu n’as jamais faites avant. Couché avec un homme en couple, c’est pas du tout ta façon de penser et de faire. Pour toi, vous devez être solidaire entre femme et quand tu as posé tes yeux dans le sien alors que vous étiez allongée dans cette herbe à regarder les étoiles, tu as perdu tous tes principes pour venir l’embrasser pour la première fois. Tu aurais dû partir en courant et surtout t’excuser de ce geste que tu as fait et pourtant, tu as suivi tes pulsions pour te laisser aller. Sans doute que tes sentiments pour le rouquin se sont confirmés avec cette soirée… Et cette nuit, alors que New York continuait de vivre, tu te décides à prendre la parole... Enfin, tu veux avoir une discussion de tout ça. Sans doute que de son côté, il ne ressent pas la même chose que toi. En fait, il se décide à se lancer en premier et tu écoutes attentivement le son de sa voix et puis, tu entends des mots fort venant de sa part. Tu as d’ailleurs une vague de frisson qui t’envahit. « Volez son cœur », c’est si beau ses paroles que tu ne cesses de te répéter cette phrase dans ton esprit. Ça t’encourage à dire ce que tu ressens. « Je suis tombé amoureuse de toi à la seconde où j’ai posé mon regard dans le tien, Jey » Tu finit par te rapprocher encore un peu plus pour venir capturer ses lèvres. Lui offrant le baisant qui veut conclure ce que tu ressens pour lui. Sans doute que tu tombes dans le piège et qu’un jour l’histoire va se répéter et ce qu’il sait passer avec Albane se passera avec toi. Il va être ce retour de flamme qui te brûle le visage. Tu veux quand même croire que cette histoire en vaut le coup, qu’il en vaut le coup. Alors qu’il fait sombre dans la pièce, tu fermes les yeux pour apprécier ce moment. Vous êtes dans un monde parallèle ou plus rien n’hésite. Tu as des papillons dans le ventre avant qu’il stoppe ce baiser si attendu. Tu n’as pas le temps de répondre quoi que ce soit qu’à nouveau ses lèvres sont emprisonnées dans les siennes. Tu finis par te tourner complètement vers lui en te rapprochant de lui. Tu as l’impression que tu as poids en moins sur tes épaules et depuis des années, tu as la sensation d’avoir totalement confiance en lui. Tu stoppes à ton tour son baiser. « Je suis heureuse de savoir qu’on partage les mêmes sentiments. » Tu n’étais à quelques millimètre de tes lèvres que tu viens embrasser avec un peu plus de passion et de sentiment. Ses vacances à New York t’ont fait changer d’air et t’a fait comprendre que Jey est sans doute la clé de ton bonheur.« Je ne veux que toi ! »

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Cette nuit à l’hôtel changeait absolument tout. Ce n’était pas la première fois qu’il dormait avec Maria, non. Mais c’était la première fois depuis la discussion au bord de la route qu’il pouvait lui parler le cœur ouvert. Lui dire ce qu’il avait sur ce dernier. Lui confessait ce qu'il avait de plus secret. Ce qui se trouvait derrière son sourire, dans sa tête. Elle. L’entendre lui dire des choses similaires aux siennes venaient lui gonfler son coeur, le remplir de bonheur au fur et à mesure que les minutes passaient. Le baiser lui semble même bien trop court soudainement. Qu’il aurait dû continuer de prolonger. Mais le manque de souffle, le besoin d’air se faisait sentir et il rompait à contre cœur le contact. Priant pour pouvoir y retourner rapidement.

C’était à son tour de lui parler, de lui dire ses sentiments. Elle lui annonçait être tombée amoureuse de sa personne. Ce n’était pas possible, il rêvait ? Il ne pouvait être plus heureux, son cœur faisait des bonds dans sa poitrine, voulant la déchirer pour battre d’autant plus. Il était comblé d’entendre ces mots, ces paroles. Ces sons sortir de sa bouche. Elle venait conclure son propos par un nouveau baiser. qu’il savourait tout autant. Ce dernier était bien plus amoureux, Jey essayait de lui rendre ses paroles sous l’acte de l’échange, sous ce moyen primaire de se dire les choses. Cette façon de montrer à l’autre sans aucune parole. Il l’aimait lui aussi, il était tombé amoureux lui aussi. Tout simplement, elle avait capturé son âme, son être. Il se sentait bien à ses côtés, aux côtés de Stella. Il se sentait finalement à sa place. C’était un sentiment si agréable, de réussir à l’avoir touché du bout des doigts qu’il voulait le garder à ses côtés. De réussir à mettre la main dessus pour l'agripper. Ce bonheur, ce sentiment. Tout part de la blonde à ses côtés. Cette femme qui se tenait contre lui. Qui faisait battre sa vie, qui le rendait fou. Tout partait d’elle. Maria Adelson.

Il venait affirmer de la tête ce qu’elle disait, oubliant qu’elle ne pouvait pas le voir. Avant d’ajouter. “C’est si bon de le dire, d’enfin le sortir…” Il attrapait la blonde qui s’était entièrement tournée vers lui, pour lui permettre de glisser et de se trouver au-dessus de lui. Où il pouvait la tenir plus facilement, profiter de plus longs baisers. Mains sur ses hanches tout d’abord, il venait lui répondre d’un souffle. “Moi aussi, je ne veux que toi, je n’ai voulu que ça…” Il venait l’embrasser pendant un long moment, qu’il ne saurait quantifier en temps. Il s’en foutait. Tout ce qui comptait à ses yeux, c’était qu’elle se trouvait là, contre lui. Et qu’elle partageait ses sentiments. C’était la simple vérité, c’était son monde. C’était tout ce qu’il voulait. Jey ne pouvait rêver mieux. Amour réciproque. Cette nuit ne pouvait que continuer sur le meilleur des chemins. S’avouer son amour, finalement. Étaient-ils ensemble? Pouvait-il la considérer comme sa copine ? Commencer à lui donner des surnoms affectifs, remplis d’amour, de mignonnerie. Jey changeait à ses côtés, pour se retrouver, lui qui s’était perdu avec sa dernière sortie de champ. Il n’oubliait pas, mais gardait tout ça de côté. Ce soir, c’était Maria et lui. C’était simplement eux deux.