quarante et un balais, ma grande. Et ouais, tu passes un cap sacrément dur, là. Tu es née le 28 avril 1983
Ton coeur s’est épris pour une certaine jeune femme mais vous étiez trop différentes pour que ça colle vraiment. Le feu, ça s’éteint, parfois… Tu es célibataire
Ancienne pilote de courses automobile pour le rallye wrc mais est toujours pilote pour le circuit Laguna, à Salinas. Tu y formes aussi de jeunes recrues.
Une belle maison que tu as commencé à rafraîchir l’année dernière, au bord de la plage dans le Quartier ouest de Monterey. Parfait pour élever une petite famille.. peut-être un jour qui sait ? Mais en attendant d’y fonder ta p’tite famille, c’est ton frangin Matt qui occupe la chambre d’ami. Depuis son retour de guerre, il encaisse les coups durs et pas question de le laisser dans la merde !
En vrac. ∞ Sawyer boit du café à outrance, chaque matin c'est double dose, l'après-midi elle n'oublie pas sa pause café et le soir venu, c'est pareil. On se demande encore comment elle fait pour s'endormir facilement ∞ Elle possède une voiture de sport. Un bolide très nerveux qui en a sous le capot. Elle adore se mettre au volant de sa Skyline R35 Gtr V6 b-turbo, son petit bébé. Elle l'aime autant que sa propre personne ∞ Elle lui a d'ailleurs donné un joli prénom, à son bel amour, écarlate. Rouge flamboyante, c'est Médusa qui ronronne comme un p'tit chat dans l'allée de son garage.
∞ Elle aime les soirées cinéma à la maison. Quelques chips, bières et films à gogo le samedi soir. ∞ En recherche constance de sensation, elle pratique beaucoup d'activités extrêmes les fins de semaines. Cela lui permet aussi de ne pas penser a ses démons. ∞ Elle met constamment sa vie en danger, se retrouve au milieu de bagarres. Il est déjà arrivé qu'elle se fasse pointer par une arme dans un bar envahi par des gangs. ∞ Bref, vous l'aurez compris, la vie de Sawyer n'est absolument pas rangée.
staff - to help you
Sujet: Vorrei scappare con te ; w/Sawrio Mer 31 Juil - 5:15#
Partir, comme ça, sur un coup de tête. T’avais pas d’idée précise, quand t’as fait ton sac ce matin, en laissant un mot sur la table de la cuisine pour ton frère.
T’as juste besoin de prendre quelques jours pour toi. Et tu ne sais toujours pas où aller. Rares sont les fois où tu te montre si audacieuse mais ce n’est pas la première fois pourtant. La toute première, c’est quand t’as décidé de rejoindre Genève, pour un salon de l’auto voilà de nombreuses années et cela t’a permis d’y rencontrer Dario.
Y’a des tas de choses à dire à son sujet, d’ailleurs. Coup de foudre inévitable, grands yeux irrésistibles, timbre de voix à tomber dans les pommes, surtout quand il te susurrait des mots doux en italien… Sans parler de son after shave enivrant et sa moustache ultra sexy… Dario, c’est l’amour de toute une vie. Tu le sais. Tu l’as toujours su. Seulement, t’es bien trop butée de le reconnaître, préférant fuir à la moindre occasion. Comme tu l’as fait l’année dernière en refusant sa demande en mariage. Il a été spontané, totalement ouvert et sincère avec toi. Puis, toi, t’as pas su attraper la perche qu’il t’a tendue. Est-ce réellement la fin d’une histoire, vous deux ? Pas forcément, non. Il y a toujours quelque chose entre vous et peut-être que ça ne vous quittera jamais.
Dans le grand hall de l’aéroport de Monterey, tu regardes l’écran géant des départures. Tu survoles la longue liste des destinations : Los Angeles, New York ou encore Miami, pour les vols intérieurs. Quand ton regard s’attarde sur les vols internationaux, tu n’es toujours pas plus décidée ; Paris, Amsterdam, Rome…
Et là, tu la vois. Comme un signe, comme une évidence. Tu sors ton téléphone de ta poche et envoie un message au seul homme qui pourrait répondre présent, parce qu’il est celui qui te connaît le mieux : Dario.
Tu as besoin d’un nouveau vent de fraîcheur mais surtout d’une complicité à retrouver à ses côtés. Et quand ce dernier accepte sans même te poser de question, tu achètes deux billets d’avion en attendant qu’il arrive. Vous n’avez pas besoin de plus qu’une simple petite valise pour ce voyage de quelques jours. Rien n’est calculé, tout est à découvrir ou… à redécouvrir, dans ce cas précis. T’assurant qu’il n’oublie pas son passeport, tu lui renvoies un message, en lui donnant la direction à suivre pour te rejoindre sur le terminal des vols internationaux.
Tu ne sais pas vraiment depuis combien de temps tu l’attends mais tu deviens nerveuse. Et s’il avait changé d’avis, tout compte fait ? Partir comme ça sans prévenir personne (oui bon, si, tu as prévenu quelqu’un de ton côté) c’est quand même très irréfléchi mais faire preuve de légèreté, c’est bien aussi. Tout ce qu’il te faut Sawyer, c’est Dario à tes côtés. Tu n’as pas besoin de plus. Quand tu le vois enfin au loin, tu soupires de soulagement et te lève de ton siège pour le rejoindre, grand sourire sur le bord des lèvres. T’arrêtant à sa hauteur sur tes talons noirs, tu lui tends son billet où la destination jusque là, inconnue, lui saute aux yeux : Bari. Hésitante, tu prononces :
Vi piacerebbe tornare indietro nel tempo?
Oui bon, avoue que t’as dû t’exercer avant de lui lancer cette phrase, parce que t’es rouillée, ma vieille. Lui demander des cours d’italien reviendrait à prendre des aphrodisiaques alors… on va surtout se calmer les ardeurs et penser sérieusement à aller vers l’embarcation, qui appelle à tous ses passagers de se préparer…
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A shot in the dark
In the blink of an eye I can see through your eyes
L'amour, le vrai, Dario a toujours su que c'était Sawyer. Le temps n'y a rien changé et même si sa demande en mariage s'est soldé par un échec, il s'est accroché à elle parce qu'à ses yeux, rien ne pouvait la remplacer. Parce que l'américaine restera à toujours la première dans son cœur. Celle à qui il pense quand il se lève le matin et quand il se couche le soir. Il n'y a pas une minute où il ne pense pas à elle. Il l'a dans la peau. Lorsqu'elle lui a proposé à quelques jours de son anniversaire, un voyage, il n'a pas su dire non.
Quoi de mieux qu'une virée avec elle, pour relancer la flamme qui ne s'est quasiment jamais éteinte ? La retrouvant donc à l'aéroport, curieux de savoir où ils allaient. Avec elle, il s'attendait à tout. Un road-trip, ça lui ressemblait. Suivant donc ses instructions reçues par message, il se retrouve dans les couloirs des vols internationaux. Ces yeux s'arrêtent sur les destinations européennes et il la remarque assise sur un siège, plus belle que jamais. Impatiente, il sourit en la voyant s'impatienter et il s'avance jusqu'à elle. Pour le vol, il a enfilé une tenue confortable et s'est assuré d'avoir son passeport.
Il a opté pour un sac de voyage plutôt qu'une valise, peut-être que c'est son côté baroudeur qui le rend si minimaliste. Il ignore encore où elle veut l'emmener, mais quelque chose lui dit qu'ils n'auront pas spécialement besoin de vêtements. Parce qu'à chaque fois qu'il se retrouve seul avec elle, la passion l'emporte sur la raison.
Récupérant son billet, il découvre donc la destination. Surpris, il ne cache pas son étonnement. Retourner à Bari avec elle, c'est comme s'ils réécrivaient ce qu'ils n'ont pas accompli des années en arrière. Un peu comme une seconde chance, finalement. Souriant à ses mots prononcés en italien, il hoche la tête en la fixant.
« Con piacere, signorina. » déclare-t-il, simplement.
Ses yeux fixés sur elle, il entrelace ses doigts entre les siens et son organe vital manque un battement. Décidément, elle le surprendra toujours. Regardant ensuite autour de lui, à la recherche de la porte d'embarquement. La voix d'une hôtesse annonce alors le dernier appel pour Bari, il entraine donc la blonde jusqu'aux agents qui contrôlent leurs bagages qui peuvent voyager en cabine et vérifient leurs passeports, ce qui leur permet de monter à bord.
Galant, il la laisse passer devant, en profitant pour observer les courbes de son corps. Une fois dans l'avion, il range sa valise puis son sac. N'écoutant pas vraiment les consignes de sécurité, il fait pourtant les gestes qu'il connait par cœur pour l'amuser un peu. Parce que voir son sourire, c'est ce qu'il préfère en ce monde, tout comme entendre son rire.
par alcara
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Dario Uccello
Chi col fuoco fa star l'acqua per forza fa che o questa svapora o quel si smorza.