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| A Green Escape Ω Ft. Silas Gore | |
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Cillian Adelson 681
Lycoris (Il)
Chase Hudson
hemera. (Avatar) | H0NEYY + crack in time (Signature) Le Petit Prince, Euros Gore
Vingt-et-un ans depuis le 31 Octobre dernier. Je peux jeter ma fausse carte d'identité ! C'est pas cool ça ?
Célibataire. Je suis un cœur à prendre, il paraît. Mais, j'ai des doutes sur ma capacité à faire un bon petit ami. Oh, je peux aimer, je pense - j'ai été plus un séducteur qu'un amoureux, je précise -, je ne suis pas un sociopathe.
Mais encore faut-il accepter de se dévoiler pour atteindre une telle relation ? Non ?
Puis, il faut surtout qu'on me supporte ! Et ça. C'est pas gagné.
Étudiant en troisième année du Premier Cycle de Psychologie. Tout ça avec comme but d'obtenir mon doctorat - et ça va être long, je tiens à vous prévenir. Oh et bien entendu, en tant qu'étudiant, je suis devenu addict à la caféine. Non, c'est faux. Je l'étais déjà.
Par contre, les factures, elles ne se payent pas toutes seules - j'ai déjà testé. Donc, pour pouvoir satisfaire mon besoin naturel de manger, boire et dormir dans un endroit un peu stable, je suis tuteur dans le cadre des emplois étudiants de l'université. Ah, les résultats sont bons. Ils apprennent bien.
Mais, là, comme ça, je crois que certains aimeraient aussi me casser la figure.
Un petit appartement, dans le centre-ville. Je n'ai pas un accès direct à l'océan, mais au moins le quartier dans lequel je vis n'est pas très calme et j'ai un accès assez simple à toute la ville.
Présent.
diamond member | Sujet: A Green Escape Ω Ft. Silas Gore Mar 19 Nov - 10:47# | |
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Une journée hors de la ville n'est agréable que si la bouffée d'air frais est accompagnée d'une véritable activité. C'est un peu l'une des phrases du jeune Adelson. L'environnement citadin, urbain, a toujours été un espace dans lequel il évolue naturellement. Au fil des années à marcher dans ces rues, il a appris à voir les passants, à observer les détails, à savoir quand sourire, quand se mêler à la foule, quand s'en éloigner. Oui, Cillian Adelson est un animal social. Bon. Il est aussi une sale bête. Mais, franchement, est-ce que c'est réellement le sujet ? Mais il est surtout un animal actif. Il n'aime pas rester immobile ou quasiment dans cette situation – à part dans certaines activités. Alors il trouve des choses à faire. En ville, oui. Mais aussi à l'extérieur des lieux urbains. Car , parfois, la bouffée d'air est agréable. L'absence de vacarme citation est positif – et remplir le silence des espaces naturels par ses propres pensées, ou sa voix chantonnant une quelconque chanson, est tout aussi plaisant que le bruit des voitures et la rumeur de la ville. Alors. Oui. Parfois il ressent ce besoin. Tant qu'il peut obéir à sa propre règle : rester en activité.
C'est ce qu'il a décidé de faire. Au petit matin, avant même l'aube, il s'est extrait de son lit tout en regardant les horaires des navettes menant au Garland Ranch Regional Park. S'il avait plus de moyens, sans doute qu'il n'aurait pas besoin de prendre uniquement la navette, mais qu'importe. Il se débrouille. Et le temps de trajet ne le dérange pas. Au contraire. Observer le mouvement à travers la vitre de sa place ? Observer l'aurore ? C'est un beau spectacle. Oh, bien entendu, cela serait encore mieux s'il bougeait. Mais il faut parfois se contenter de ce qui est possible quand aucun changement ne peut se produire.
Environ 2h de navette. Avec une correspondance. S'il avait fait le choix de marcher ? Six heures. Un jour, il le fera sans doute. Un jour, mais cela doit se préparer plus en amont. Pour qu'au moins il ait de quoi tenir. De quoi avoir l'énergie suffisante. Et être certain que le retour soit, quant à lui, en navette. Mais aujourd'hui, cette question ne se pose pas. Il y est allé. Il a regardé les paysages défiler. Il a écouté de la musique – comme souvent – et a même pris le temps d'étudier un peu sa carte du domaine pour mieux établir sa randonnée. En bref. Il s'est préparé. Parfois, il fait des expériences intenses, de sport extrême. Et dans ces cas-là, il est prudent – soit parce qu'il y pense lui-même, soit parce que le Goliath Uriah joue ce rôle. Aujourd'hui, il sort seul – pour une activité moins risqué, mais qui comporte sa dose de hasard. Surtout qu'il est attiré par une zone qu'il n'a pas encore véritablement exploré.
Pas interdite – cela ne l'aurait pas véritablement dérangé – mais très peu usitée par les randonneurs novices. Par chance, ce n'est pas la première fois qu'il marche à travers la nature en suivant les cartes ou en s'éloignant des chemins. Certes, il a une préférence pour l'océan. Mais là, il ne veut pas nager. Il veut cette longue marche, cette longue journée d'effort dans un environnement avec une population moins importante. Et peut-être aussi, qu'aujourd'hui, il a plus envie de voir le Vert que le Bleu. Pour changer, un peu.
En somme, une échappée. Une évasion.
Et les heures se sont écoulées, ou plutôt, envolées, portées par ce vent automnal, presque hivernal. Un temps qui ne l'a pas empêché, donc, de marcher, d'avancer. De s'arrêter, parfois, pour grignoter un morceau, profiter un peu, mais jamais trop longtemps. Les sentiers sont parfois difficiles, demandant un effort particulier. Mais le Lutin préfère ça. Alors il avance, son sac sur son dos, sa capuche sur sa tête. Et il se sent bien.
16H. Le soleil n'a pas toujours pointé le bout de son nez. Installé contre un arbre, son regard étudie sa carte. Il a encore du temps pour retourner là où les navettes partent. Mais avec le soleil qui décline rapidement, il doit faire attention. Les chemins empruntés ne sont pas ceux qu'il connaît le mieux. Ayant au moins eu la décence d'esprit de prendre quelques annotations au fil de sa randonnée, il observe cela, ses oreilles libérées de son casque, bien que la musique continue de résonner. Douce. Calme. Comme cet environnement.
Mais sa concentration est bientôt dérangée par un aboiement. Quoi ? Curieux, il tourne la direction vers une masse qui avance rapidement. Un chien ? Qui s'approche de lui. « Eh bien, tu viens d'où comme ça toi ? » Rangeant sa carte, il plie ses genoux pour se mettre à son niveau. « Tu as abandonné ton randonneur ou ta randonneuse ? » Plutôt attentif, il ne fait qu'ouvrir sa main, paume vers le ciel, pour laisser le canidé sentir sa peau, restant prudent à l'idée que l'animal puisse tenter de le mordre. Malgré tout, il n'a pas vraiment peur.
« Tu es magnifique tu sais ? Oh, oui, tu dois le savoir. Je suis certain que tu es du genre à rouler des mécaniques. » Un léger rire avec une petite malice amusée. Oui. Bon. Les animaux ne comprennent pas ce genre de choses. Mais c'est dans sa façon d'être.
CODAGE PAR AMATIS AVATARS PAR FASSYLOVER & HEDGEKEY _________________ « Je crois que la vie est un jeu, que c'est une mauvaise blague et que c'est ce qu'on connaît quand on est vivant. Que, tant qu'à faire, autant en profiter pleinement. » (c)crackintime |
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Dernière édition par Cillian Adelson le Ven 22 Nov - 12:25, édité 1 fois |
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Silas Gore 28
feeling free (she)
garrett hedlund.
fassylover (av) none.
38 années écoulées.
un immense désert. il sait qu’un second amour l’attend ailleurs. un jour, peut-être ?
garde forestier. le métier de toute sa vie, de tout son cœur.
encore trop dur de passer la porte d'entrée et de faire face au silence. alors il alterne, et passe le plus clair de son temps au ranch familial.
new to the community | Sujet: Re: A Green Escape Ω Ft. Silas Gore Mer 20 Nov - 21:14# | |
| Aujourd’hui est un jour comme un autre. Un de plus, dira-t-il. Un réveil aux aurores, alors que la nuit ne s’était pas encore fait dévorer par le jour. Ellie dormait encore profondément quand il a préparé ses affaires et son petit-déjeuner à base de salade de fruits. Elle ne jure que par ça, sa fille. Des fruits, des fruits, et encore des fruits, parce qu’ils sont délicieux et colorés. Père attentif, il prend toujours un malin plaisir à ravir ses envies. La prunelle de ses yeux. Toute sa vie.
Et puis les minutes passent, entre deux discussions sérieuses sur l’importance de bien ranger ses chaussons avant de partir ou sur les cheveux désordonnés de Silas. Ellie, ce vrai moulin à paroles. Et pourtant, elle arrive à faire esquisser un sourire à son paternel de si bonne heure. Un câlin à Silas, un câlin à Odie — le canidé de la famille. Elle passera la journée à l’école, tandis que Silas et Odie trouveront le chemin d’un de leurs lieux favoris.
Le regard qui parcourt la forêt. Longuement. Attentivement. Cette vue, Silas ne s’en lassera jamais. Il le sait, après maintenant plus de dix ans à arpenter chaque coin du Garland Ranch Regional Park. C’est sa drogue, celle dont il a besoin chaque jour. Parmi les milliards de feuilles et leur bruissement, il oublie le temps de quelques heures les aléas de la vie. Il ferme parfois les yeux lorsqu’il s’octroie une pause -plutôt rare. Mais Silas, il aime profiter et ralentir. Surtout quand la vie va un peu trop vite et que parfois, elle vous fauche.
C’est un de ses moments préférés : enfiler l’uniforme de garde forestier, arborant fièrement l’écusson sur le côté gauche de son torse. Il se sent bien, et surtout vivant. Ici, il est chez lui. Comme si les arbres l’accueillaient à bras ouverts. La plupart du temps seul, surtout avec la saison hivernale qui pointe le bout de son nez. Un moment de répit alors que son cœur est toujours au bout de l’implosion.
Mais il n'est pas vraiment seul. Accompagné d’Odie, sa fidèle amie à quatre pattes, il est facilement reconnaissable, et est d’ailleurs bien identifié par les habitués du coin. Son ombre, c’est ce qu’elle est réellement, et c’est aussi comme ça que Silas aime l’appeler. Et puis, elle a aussi ce rôle rassurant, de se savoir suivi par un être qui ferait tout pour vous.
La journée passe. Vite. Trop vite. La luminosité a commencé sa lente descente et s’apprête à tirer sa révérence pour laisser place à l'obscurité. Silas a de nombreux kilomètres dans les jambes, mais il ne s’en rend même plus compte. Beaucoup trop habitué. Il hausse cependant les sourcils lorsqu’il entend Odie aboyer, à quelques mètres de lui. Dans son intonation, il sait qu’il ne s’agit pas d’une urgence, ni d'une menace, mais il se demande bien ce qu’elle a pu lui dénicher. Le fameux trésor qu’Ellie rêve de trouver dans cette forêt magique ? Il en doute, mais pourquoi pas. « J’arrive. » qu’il marmonne de sa voix grave, enjambant sans difficulté les buissons — l'avantage d'être grand. Il retrouve son chien en compagnie … d’un humain. Pour une surprise, Silas ne s’attendait pas à trouver un aventurier sur ce sentier, bien moins emprunté que les autres. « Besoin d’aide ? Il commence à se faire tard. » Les mains dans les poches, il observe le randonneur. Aucune idée de la situation actuelle du jeune homme. Alors il demande, parce que c’est aussi ça son métier. Il s’en voudrait toute sa vie de laisser quelqu’un démuni face à l’immensité de la forêt. Elle peut être aussi belle qu’elle est dangereuse.
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Cillian Adelson 681
Lycoris (Il)
Chase Hudson
hemera. (Avatar) | H0NEYY + crack in time (Signature) Le Petit Prince, Euros Gore
Vingt-et-un ans depuis le 31 Octobre dernier. Je peux jeter ma fausse carte d'identité ! C'est pas cool ça ?
Célibataire. Je suis un cœur à prendre, il paraît. Mais, j'ai des doutes sur ma capacité à faire un bon petit ami. Oh, je peux aimer, je pense - j'ai été plus un séducteur qu'un amoureux, je précise -, je ne suis pas un sociopathe.
Mais encore faut-il accepter de se dévoiler pour atteindre une telle relation ? Non ?
Puis, il faut surtout qu'on me supporte ! Et ça. C'est pas gagné.
Étudiant en troisième année du Premier Cycle de Psychologie. Tout ça avec comme but d'obtenir mon doctorat - et ça va être long, je tiens à vous prévenir. Oh et bien entendu, en tant qu'étudiant, je suis devenu addict à la caféine. Non, c'est faux. Je l'étais déjà.
Par contre, les factures, elles ne se payent pas toutes seules - j'ai déjà testé. Donc, pour pouvoir satisfaire mon besoin naturel de manger, boire et dormir dans un endroit un peu stable, je suis tuteur dans le cadre des emplois étudiants de l'université. Ah, les résultats sont bons. Ils apprennent bien.
Mais, là, comme ça, je crois que certains aimeraient aussi me casser la figure.
Un petit appartement, dans le centre-ville. Je n'ai pas un accès direct à l'océan, mais au moins le quartier dans lequel je vis n'est pas très calme et j'ai un accès assez simple à toute la ville.
Présent.
diamond member | Sujet: Re: A Green Escape Ω Ft. Silas Gore Jeu 21 Nov - 15:56# | |
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Un nouvel aboiement de la part de son interlocuteur canin. Bon, il semble accepter les caresses, alors le jeune homme lui en offre quelques unes. Un sourire se pose sur ses lèvres, alors que son autre main vient retirer sa capuche – la pluie tardant à venir, il peut se permettre cette certaine liberté. Pendant un instant, il observe le regard du canidé, qui semble apprécier cette caresse contre l'arrière de son oreille. La responsabilité d'une vie – humaine ou animale – ne lui a jamais traversé l'esprit. C'est pour cette raison qu'il n'a aucun animal chez lui. Un de ses amis a déjà laissé entendre que de toute façon, il faudrait trouver un animal qui arrive à le supporter – ce qui n'est pas faux. Suite à cette vérité prononcée, une question est apparue : un chat pourrait-il faire l'affaire. Ce à quoi il a été répondu : ça dépend, car s'il est du même genre que toi, on risque de vous retrouver à vous battre ou à vous feuler dessus. Là encore, il n'avait pu qu'acquiescer : Cillian Adelson a toujours assumé son côté sale bête.
Une autre réalité est qu'il ne pourrait véritablement se le permettre. Les heures de tutorat lui permettent à peine d'avoir ce qu'il faut pour vivre, en combinaison de certaines aides offertes aux étudiants. Un animal est une responsabilité vivante, mais aussi une responsabilité financière. Tout comme les enfants – un propos que certains de ses proches pointent comme une forme de triste cynisme. Cela n'empêche pas qu'à ses yeux, il a raison.
« Toi, par contre, tu n'es pas une pauvre petite bête abandonnée. » Ses doigts passent contre le collier, avant d'observer à nouveau l'animal. « Et si c'est le cas, celui ou celle qui t'as abandonné mérite bien plus que ce que la convention de Genève interdit. » Nouvelle caresse. Les animaux sont particuliers. Ils communiquent d'une façon très différente. Les mots n'existent pas. L’instinct et la confiance sont des choses essentielles chez eux. Des expressions naturelles de leur comportement. Bien entendu, c'est plus compliqué. Il le sait – mais ne compte pas non plus explorer toute cette part de l'esprit du vivant. L'énigme humaine est déjà bien vaste, laissons l'esprit bestial à d'autres.
Puis, voyant l'animal quitter sa présence, il hausse un sourcil, presque déçu. Quoi, lui aussi trouve qu'il est trop bavard ? Non mais où va le monde. À peine quelques mots et voilà que le canidé retourne … vers son maître. Ah. Bah oui en fait. C'est normal. Se redressant, le jeune homme détaille rapidement son interlocuteur, tout en éteignant sa musique. Un uniforme de garde forestier. Passant sa main dans ses cheveux, il hoche doucement la tête, offrant un petit sourire. « Bonjour. » Il s'empêche de dire que le temps n'est pas si beau que ça, mais bon, ça ne l'a jamais véritablement empêcher de vivre sa vie, donc … qu'importe.
Par contre, l'évidence sur l'heure lui fait un instant observer le ciel. Le soleil – déjà pas vraiment visible dans la journée – décline en effet. « Hm … Vrai. Et vu que vous proposez … » Il sort sa carte de sa poche, ainsi que le crayon qu'il utilise habituellement pour faire ses petits repères. Approchant, il commence à expliquer. « Je suis arrivé par ce sentier là. » Il montre, une direction, avant de dévoiler plus précisément la carte. Différents points de repères semblent avoir été marqués, preuve qu'il a fait les choses avec une certaine prudence – pour éviter de se perdre. « Première fois que je viens dans ce coin. Et voilà, j'ai remarqué dans la lecture de ma carte qu'il y avait un sentier. » Portant le crayon à sa bouche pour le faire tenir entre ses dents, il le montre du doigt, le faisant glisser jusqu'à un endroit plus usité par les randonneurs.
« Ma question c'est de savoir si le sentier que je vous ai montré est plus court ou plus long ? Car bon hein, une carte c'est bien joli … Mais on sait tous que la nature fait sa loi. » Pluies précédentes qui ont pu élevées le niveau de la rivière qui passe proche, quelques altérations à apporter au sentier, ce genre de choses. Malheureusement, les cartes ne pas toujours capable de s'adapter – et il arrive que certaines personnes s'occupant de l'accueil des randonneurs soient parfois, comment dire …
Un peu lentes d'esprit ? Oh, bien entendu, ça n'a pas l'air d'être son cas. Il semble totalement … contrôler toute forme de … situation. Oui. Disons les choses ainsi. CODAGE PAR AMATIS AVATARS PAR FASSYLOVER & HEDGEKEY _________________ « Je crois que la vie est un jeu, que c'est une mauvaise blague et que c'est ce qu'on connaît quand on est vivant. Que, tant qu'à faire, autant en profiter pleinement. » (c)crackintime |
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Silas Gore 28
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fassylover (av) none.
38 années écoulées.
un immense désert. il sait qu’un second amour l’attend ailleurs. un jour, peut-être ?
garde forestier. le métier de toute sa vie, de tout son cœur.
encore trop dur de passer la porte d'entrée et de faire face au silence. alors il alterne, et passe le plus clair de son temps au ranch familial.
new to the community | Sujet: Re: A Green Escape Ω Ft. Silas Gore Hier à 10:58# | |
| Odie, fidèle amie. Les journées seraient bien plus longues et moroses sans l’imposant canidé. Des discussions (ou monologues), des regards. Cette connexion sans faille entre un humain et un animal. Adoptée dans un refuge, s’acclimater a été aisé pour les deux solitaires. C’est peut-être pour ça, ils ont un caractère similaire malgré leur nature différente. Jamais sans elle, jamais sans lui. Alors quand Odie s’est mise à japper, il savait que ce n’était pas pour rien. Elle prévient, non pas d’un danger, mais d’une présence. S’il y a bien une chose dont l’homme de la forêt ne peut se passer, c’est bien son animal de compagnie. Et de travail, pour le coup. Heureusement, elle n’a pas semblé effrayer le randonneur, mais Silas, d’un claquement de doigt près de sa jambe gauche, la fait venir s’asseoir à son pied. Ils ont ce langage, par des gestes plutôt que par des mots. Elle a vite appris, peut-être parce qu’elle demandait que de l’amour et de l’attention. Ce que Silas lui a donné, sans une once d’hésitation —parce que lui aussi en avait besoin. Une présence infaillible avec qui il est heureux de partager un bout de sa vie. Il sait aussi que ce sera douloureux de la laisser partir à tout jamais, mais elle sera toujours dans son cœur. Sa belle amie adorée, au pelage soyeux.
Silas se retrouve désormais face à cet homme. Jeune, un minimum équipé semble-t-il. Pourtant, le garde forestier ne peut que constater les heures qui passent et la nuit qui arrive à grands pas. Le randonneur s’approche, débite de nombreux mots à la seconde. Il semble avoir un minimum préparé son excursion, ce qui rassure aussitôt Silas. Une carte, un crayon et des repères. Voilà que le trentenaire — presque quadragénaire — acquiesce lentement, prenant note de la situation à l’intérieur de lui-même. « Plus long, mais très joli. » L’un de ses préférés, sans aucun doute. Cependant Il est bien trop tard pour s’aventurer sur celui-ci. « Je vous propose de terminer la route à vos côtés, si vous le permettez. Histoire de m’assurer que vous sortez d’ici sain et sauf, et que je puisse dormir en toute sérénité. » Une proposition (un peu ferme), à prendre ou à laisser, mais aucun reproche ne pourra lui être fait. Silas espère une réponse positive, car même si cela signifie sympathiser, cela signifie aussi éviter tout risque. Son regard s’est posé sans interruption sur son interlocuteur, dans l’attente de ses mots.
On sait tous que la nature fait sa loi. Les derniers dires du garçon font écho en Silas. Il a donc étudié les sentiers, et a conscience de la difficulté du terrain. La forêt, elle est belle comme elle est dangereuse. Y errer la nuit ne serait pas une partie de plaisir, surtout pour des novices. Silas se dit qu’il est tombé sur un randonneur averti, et ça le conforte un peu. Il lui arrive très souvent de croiser des personnes avec un gros appétit. À vouloir faire le sentier le plus difficile en deux petites heures. Chaussées de baskets de ville, et sans eau potable. De véritables génies, n’est-ce pas ? C’est ainsi qu’il se retrouve à devoir contacter les urgences pour une cheville foulée ou un malaise. Il y aura toujours des imprudents. Comme si la forêt l’entendait, les feuillages des arbres sont agités par un courant d’air. Plus menaçante en à peine quelques secondes. Silas lève la tête, se dit que la pluie peut arriver à tout moment et qu’il est désormais temps de reprendre la route. Odie, toujours à ses côtés, regarde son maître, d’une façon qui en dit long. Elle sait aussi que la météo va changer, elle le sent, de son flair plus qu’infaillible. « Au fait, je suis Silas. Enchanté. »
_________________ ( We saw the sunsets, We saw the night turn ) |
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