but thats alright because i like the way it hurts (oufit) / @Emilie Mercier - Scott n’a pas fermé l’œil depuis plus de vingt-quatre heures, il a cette capacité ou cette chance de ne pas avoir besoin de beaucoup de sommeil et parfois il a tendance a repousser ses limites. Après une nuit entière à refaire le monde avec une bande de mec rencontré un peu plutôt dans la soirée, il s’est rendu dans son endroit préféré sur terre le garage pour s’atteler à son activité favorite. La matinée fut assez calme, c’est ce le moment qu’il aime le plus, quand il est seul entre ses murs à l’aube. Les heures et les clients enchaînés, il a quitté le taff en fin de soirée l’estomac criant famine. Il devait avaler quelques choses, absolument, sinon il risquerait de s’effondrer dans l’heure. Aimant la simplicité, il décide de commander un coca et un burger dans son fast-food favori avant d’envoyer un message à Tom lui disant simplement : j’arrive. Son téléphone enfoncé dans la poche de son jean, il se mit à marcher jusqu’à la maison de son meilleur ami tout en dégustant son unique repas de la journée. Cet endroit il le connaît par cœur, il y passe plus de la moitié de son temps. Il sort de sa poche les clés et ouvre la porte comme si c’était la chose la plus naturelle qui soit. C’est calme, un peu trop à son goût, il claque la porte pour se faire entendre et rapidement une voix féminine se fait entendre. Bordel. Il connaît cette voix et il soupire avant de réaliser que finalement ce n’est peut-être pas si mal. Scott laisse son gobelet de soda sur la table de la salle a manger avant de foncer vers la chambre le plus discrètement possible. Les bras croisées contre sa poitrine il observe la blonde maigrichonne appuyé contre l’encadrement de la porte. Un sourire qui en dit long sur le visage et il l’observe s’accrocher à cette serviette  « Joue pas les prudes puis franchement y’a rien à voir la dessus » avec elle, il démarre au quart de tour, elle a cet effet sur lui, il est sans limite et ne se prive pas de la piquer encore et encore. En la voyant tenter de le faire sortir, il rit et ne bouge pas d’un cil  « Arrêtes, tu te fatigues pour rien » . Il quitte l’entrée de la chambre et se laisse tomber dans le lit son regard toujours planté sur Émilie qu’il connaît depuis des années maintenant et avec qui il a noué une relation étrange qu’il serait incapable de décrire ou de qualifier. A sa manière elle l’épuise et l’agace, elle lui tape même sur les nerfs parfois mais il doit avouer qu’elle est drôle et que ce petit jeu l’amuse.  « J’venais voir Tom et pas la peine de me dire qu’il est pas là, j’avais remarqué » il doit être parti bosser ou un truc comme ça et il se dit qu’il aurait peut-être du l’appeler avant de débarquer. Les bras croisés derrière son crane, il la reluque sans vraiment se cacher avant de se redresser sur le lit et de sortir son téléphone pour voir s’il lui a répondu, plus de batterie, génial  « Toi tu fous quoi ici ? T’es pas avec ton mec ? » il fait mine de réfléchir une brève seconde  « Ah ouais c’est vrai, t’en a plus » il lance les hostilités, sans prendre de gants, comme toujours.

but thats alright because i like the way it hurts (oufit) / @Emilie Mercier - Le programme est en réalité assez simple, manger quelque chose, dormir deux trois heures et profiter du reste de la journée avec Tom. Bien évidemment, dans son petit plan parfait il n’a pas envisagé un instant qu’il ne soit pas là et qu’une petite blonde un peu trop bavarde à son goût prenne sa place mais finalement peut-être que ce n’est pas une si mauvaise idée. Scott adore ça, c’est un joueur dans l’âme, un homme pour qui le sarcasme et la répartie sont de grandes qualités. A sa manière Émilie se débrouille pas mal, c’est une adverse de taille et la taquiner, la piquer est l’une de ses activités favorite. Un sourire narquois sur les lèvres, il ne détache pas son regard du sien, avec elle il ne baisse jamais les yeux le premier et aujourd’hui ne démord pas à sa précieuse règle.  « Je t’ai dit, j’attends Tom » son air arrogeant sur le visage il se demande si elle réussira à faire tenir cette serviette sur son frêle corps et hausse les épaules à sa question  « Ça te pose un problème qu’on te regarde Mercier ? » il se redresse dans le lit en l’interrogeant à son tour sur sa présence ici. Évidemment il ne peut pas s’empêcher de se montrer grossier, presque blessant avec elle, pas dans le but de lui faire du mal mais parce que c’est comme ça qu’il fonctionne en particulier avec elle. Il ne lui avouera jamais mais il sait ce qu’elle ressent, il sait ce que c’est d’avoir le cœur brisé par la personne qu’on aime le plus au monde et au fond elle gère, la manière dont elle se relève de cette épreuve est digne. C’est une femme forte, une emmerdeuse et une chieuse mais aussi l’une des personnes les plus courageuses qu’il connaisse. En l’entendant il lève les yeux au ciel  « C’est ton seul argument ? Si prévisible, tu me déçois blondie je pensais que tu ferais preuve d’un peu plus d’originalité » désormais hors du lit il s’approche d’elle d’un pas décidé, l’espace entre eux est réduit et il plante son regard dans les siens pendant de plusieurs secondes  « Tu sais qu’avec manière de ramener ça au sexe, au mien, la plupart des psy dirait que c’est parce que tu meurs d’envie d’y goûter, je comprend, peut-être un jour qui sait, quand tu le méritera » il sent sa poitrine se presser contre son torse et un petit sourire étire ses lèvres alors qu’il se détache d’elle d’un air nonchalant avant de sortir de la chambre. Il a faim, l’idée était de manger quelque chose alors il fouille dans le frigo et sort de quoi se préparer un petit déjeuner digne de ce nom. Ce n’est pas un grand cuisinier mais il se débrouille assez pour être capable de se nourrir de manière convenable. Il sort des œufs qu’il prépare en œuf brouillés avec du fromage, du bacon bien grillé et prépare deux cafés qu’il dépose sur le plan de travail  « T’as faim ? D’autre chose que d’mon corps je veux dire » il a sorti deux assiettes qu’il a dépose devant lui avant de se lancer dans la préparation du petit déjeuner  « Faut que tu me manges un truc de toute façon, ça te ferait pas mal d’avaler quelques choses et de remplir un peu ce jean » il imagine que depuis le départ de l’autre idiot, elle se laisse aller dans le ce genre de cliché.