Père célibataire (bisexuel). A 2 filles (Amma 16 ans et Deva 7 ans). Et va s'en découvrir une de 23 ans en janvier 2024 : Madeleine.
Gérant du motel Red River depuis peu (fin décembre 2023). Bosse à mi-temps à côté pour la marina, le temps de terminer les travaux de rénovation du motel. Bossait auparavant dans le garage de son frère Killian jusqu'en octobre 2023.
Quartier West, dans une piaule au-dessus du nightclub Diesel and Dust, squatte parfois le bateau d'un pote en cours de rénovation à la marina. Et habitera bientôt à l'étage au-dessus de son motel qui est pour l'instant en travaux.
Sujet: She's so beautiful (Josephine + Murphy) Jeu 11 Jan - 18:46#
She's so beautiful.
Josephine & Murphy
« Quelques belles lignes qui transpirent les beaux mots et la poésie, une belle petite mise en bouche pour le plaisir des mirettes. »
La lumière du coucher de soleil inonde la petite terrasse sur les toits présente à l'arrière du motel, seulement accessible depuis mon appart'. Installé sur un transat, je regarde Deva jouer au ballon en bas dans le terrain, avec un pote à elle. Ces deux là s'adorent et ils me font sourire à les voir se chamailler de la sorte alors qu'ils se fritent gentiment en faisant mine de se bagarrer entre deux passes. Surtout quand c'est ma môme qui prend le dessus. C'est un véritable garçon manqué quand elle veut. Je me joins un instant à eux en descendant les rejoindre alors qu'ils réclament à ce que je me joigne à la partie. Néanmoins, nous ne jouons pas longtemps au vu de l'heure qui approche. Il va être temps de partir pour ramener Erman à sa maman. Ce gosse me fait trop rire durant le trajet en voiture jusqu'à chez lui. Deva et lui s'envoient de ces réparties que moi-même ne suis pas certain d'avoir eu à leur âge.
- Hep les mômes, deux barres chocolatées si vous me faites la grâce d'un cessez le feu ... leur lançais-je.
- Durée ? me lance Deva, pour demander en gros la durée maximum du cessez le feu.
Je laisse échapper un doux rire.
- Contentez-vous déjà de vous taire en mangeant ça... ça sera déjà bien, arguais-je avec un sourire en coin.
- Yes sir ! me lance Erman en effectuant un semblant de salut militaire que j'aperçois par l'intermédiaire du rétroviseur.
Je prends la direction du nord en longeant le parc. J'adore cette portion de route entourée de forêt. Nous traversons bientôt une passerelle et Deva me demande d'augmenter le volume à cause d'une musique qu'elle aime bien : "Hard to concentrate" des Red Hot. Nous arrivons bientôt sur place. Bifurquant sur Nelson avenue, nous nous arrêtons au numéro qu'indique Erman. Une fois arrivés, nous remontons l'allée qui conduit à la maison et le p'tit gars m'arrête un instant.
- Ouille, y'a un problème....
- Comment ça y'a un problème ? Qu'est-ce qui te fait dire ça ? demandais-je au môme en m'accroupissant près de lui alors qu'il dissimule sa bouche de sa main gauche, avant de finalement exploser de rire, alors qu'il regarde par une porte fenêtre toute proche qui donne sur l'intérieur. Et en effet, on voit une femme visiblement paniquée s'agiter en tout sens à l'intérieur. Je me mordille la lèvre d'un air tout aussi amusé, en jetant moi-même un coup d'oeil sur la scène. Erman frappe à la porte mais rentre sans attendre et je le suis pour venir en aide à cette femme qui est sans doute sa maman. Il semble que le lave-vaisselle soit victime d'une fuite ou du moins, le robinet d'arrivée d'eau l'alimentant, qui a visiblement sauté en se fendant. A tous les coups, c'est un de ces robinets d'entrée de gamme en plastique qui sert à ouvrir et fermer l'arrivée d'eau. J’ai déjà eu le cas avec un lave linge et j'ai mis une croix définitive sur cette camelote. Pas assez solide pour le job.
- Hello, désolé d'entrer comme ça, c'est moi qui ai ramené Erman, glissais-je vite fait avant de demander où est située l'alimentation d'eau principale pour couper le robinet sans attendre. C’est généralement à la cave ou au garage mais je ne peux malgré l’urgence, quand même pas faire comme si j'étais chez moi pour directement m'y rendre. En attendant, l'eau dégueule à plein pot. Le soucis réglé, je remonte au rez de chaussée et peux enfin me présenter correctement.
- Murphy Rivers, dis-je en tendant la main pour la saluer. Je suis tombé pile au bon mom....
Et là, glissade inattendue sur la flaque d'eau qui s'était formée au sol et que mrs Keller n'avait pas encore eu le temps d'éponger entièrement, étant donné la surface inondée. Ce qui fait que je me retrouve littéralement sur le cul. Et de deux façons en un sens, lorsque j’ai tout à loisir de mieux pouvoir observer ce visage qui se penche sur moi en me tendant la main pour m’aider à me redresser. Ouais, okay, je comprends mieux d'où Erman tire ce joli minois. Charmé un instant face à cette magnifique femme, je tarde à attraper sa main, la regardant droit dans les yeux quelques longues secondes. Elle sent merveilleusement bon par ailleurs, des notes florales douces et fruitées qui me captivent dans la foulée.
- Ah ah ah !!!! se marrent les deux mômes. Ça c'est de la gamelle ou je m'y trompe, rajoute Erman.
- Mouais, mon papa a surtout voulu jouer les jolis cœurs avec ta maman en jouant les handicapés.... .
- Incroyable la facilité qu'ont les mômes pour vous foutre la honte de votre vie.... relevais-je avec un sourire amusé au coin des lèvres. Et tandis que ces deux-là sont littéralement pliés en deux, je me redresse enfin avec l'aide offerte par cette main douce et chaleureuse.
trente huit ans, encore quelques années avant le cap de la quarantaine qu'elle a du mal à accepter. Elles sont passées si vite, les années. Jeunesse qui s'envole, qu'elle ne peut que regarder sur les sourires figés accrochés aux murs de sa maison.
Mariage qui prend l'eau, qui lui file entre les doigts sans qu'elle ne veuille réellement l'admettre. Il n'y a plus rien à faire, il faut accepter de mettre le passé de l'autre côté. Son cœur ne bat plus comme avant, mais la raison refuse de se faire à l'idée. Peur de la solitude, peut de l'échec.
Mère au foyer, mère dédiée entièrement à ses enfants, carrière brisée pour un amour évaporé.
new to the community
Sujet: Re: She's so beautiful (Josephine + Murphy) Jeu 25 Jan - 14:19#
La voix agacée d’une Joséphine Keller en train de perdre patience retentit dans la grande maison alors qu’elle descend les escaliers en pierre blanche les bras chargés de serviettes de bain. « Écoutez, on paye tous les mois pour votre assistance, alors je me fiche bien de savoir que personne n’est disponible dans l’immédiat parce que j’ai ma cuisine qui est en train de prendre l’eau ! » Privilège des gens aisés auquel elle est habituée, Joséphine oublie parfois d’où elle vient, prenant les gens de haut, empêtrée dans son confort qu’elle ne tient pas à quitter. Elle souffle en posant son tas de serviettes à même le sol, fait de grands gestes tout en éparpillant ce qu’elle peut du bout du pied. « Vous voulez que je vous dise ? » Elle est à bout, la mère de famille parfaite. Elle est à bout et cristallise sa frustration sur une inconnue, à défaut d’avoir son mari sous le coude pour l’écraser sous des reproches toujours plus nombreux. Ezra aurait dû être là pour gérer ce problème. Et à nouveau, elle lui en veut de ne plus répondre présent. Les fêtes n’ont fait qu’accentuer le manque de communication du couple, enfermant encore un peu plus Joséphine dans une rancœur qu’elle ne voulait pas encore nommer. Joséphine n’a pas le temps de terminer sa phrase que son plus jeune fils revient de son après-midi passé avec ses copains, suivi d’un inconnu qu’elle regarde avec surprise. Elle ne le connaît pas, bredouille quelques mots dans la précipitation pendant qu'Erman laisse tomber son cartable sur l’îlot central de la vaste cuisine. « Euh … Je … Le garage, il me semble ! » La scène est surréaliste, mais l’inconnu a le mérite de s’y connaître, rappelant à madame Keller l’existence d’une arrivée d’eau. Enfin, le déluge cesse, laissant place au silence. Et sur le moment, elle se trouve incroyablement stupide de ne pas y avoir pensé. Alors, elle raccroche au nez de son interlocutrice pour s’en remettre à l’homme qui lui rend la main afin de faire les présentations. C’est vrai qu’elle avait vu son nom dans la conversation WhatsApp des parents de l’école de musique, ça lui disait vaguement quelque chose. Et puis surtout, elle n’arrêtait pas d’entendre parler de Deva.
Mais elle n’a pas l’occasion de se présenter, l’homme chutant malencontreusement au sol sous l’effet du carrelage rendu glissant par l’eau qui s'accumulait. Bien sûr qu’elle a envie de rire, elle se mord la joue pour rester maître de ce qu’elle est, de ce qu’elle représente. A la voir ainsi, on a du mal à imaginer le regard de Joséphine Keller autrefois teinté d’une étincelle de malice. Elle s’est effacée, le temps a fait les choses, creusant ses propres ravages. Avec précipitation, elle tend une main pour l’aider à se relever. Les regards se croisent, s’ancrent un instant et Joséphine détourne le regard. L’homme était-il en train de la dévisager ? «Relevez-vous, vous allez être trempé.» qu’elle le presse, presque gênée, plus habituée.
Des sourcils autoritaires se froncent en direction de son cadet. «Erman.» La simple évocation de son prénom suffit à interrompre le rire de l’enfant et à le faire marmonner des excuses à peine audibles. Si Joséphine Keller est une mère aimante, elle n’en est pas moins exigeante envers sa progéniture. Ici, à Monterey, le couple Keller s’est bâti une solide réputation, ancrée dans la communauté, et surtout dans leur quartier. Mais elle sourit à la remarque de l’homme. Il n’y a pas pire que l’innocence de l’enfance pour venir lever les barrières que les adultes se mettent. Et alors qu’ils sont encore à se moquer du malheureux, Joséphine l’aide à se redresser lorsqu’il se décide enfin à accepter son aide. « Joséphine Keller.» Elle termine les présentations échouées sous la chute. « Merci d’avoir ramené Erman et pour … tout ça ! » D’un geste vague de la main, elle désigne les serviettes de bain gorgées d’eau tout en riant. Le duo rieur s’éclipse alors, entraîné par un Erman trop pressé d’entamer une partie de Mario Kart avec son amie. « Vous m’avez évité de passer pour une imbécile qui n’a pas pensé à couper l’eau devant mon plombier ! »
Père célibataire (bisexuel). A 2 filles (Amma 16 ans et Deva 7 ans). Et va s'en découvrir une de 23 ans en janvier 2024 : Madeleine.
Gérant du motel Red River depuis peu (fin décembre 2023). Bosse à mi-temps à côté pour la marina, le temps de terminer les travaux de rénovation du motel. Bossait auparavant dans le garage de son frère Killian jusqu'en octobre 2023.
Quartier West, dans une piaule au-dessus du nightclub Diesel and Dust, squatte parfois le bateau d'un pote en cours de rénovation à la marina. Et habitera bientôt à l'étage au-dessus de son motel qui est pour l'instant en travaux.
Sujet: Re: She's so beautiful (Josephine + Murphy) Jeu 25 Jan - 15:33#
She's so beautiful.
Josephine & Murphy
« Quelques belles lignes qui transpirent les beaux mots et la poésie, une belle petite mise en bouche pour le plaisir des mirettes. »
Bon, les choses commencent merveilleusement bien, n'est-ce pas ? J'esquisse une réflexion sur les mômes qui présentement, se fendent littéralement la poire suite à ma chute. Oserais-je dire que j’ai chuté avec une certaine classe ? En tout cas, alors que je rétorque quelque chose à propos de la tendance des mômes à vous foutre la honte, je la regarde dans les yeux, captivé par ses traits et sa chevelure bouclée. Et alors qu'elle me tend la main pour m'aider à me redresser, arguant que je vais finir trempé, je remarque ce léger sourire sur ses lèvres, le genre de sourire qui retient à force volonté un éclat de rire prêt à exploser. Elle semble néanmoins se retenir avec succès mais la lueur d'amusement qui pétille dans ses yeux ne trompe pas. Il y a ce semblant de gêne aussi dans sa gestuelle, son attitude et sa façon de dérober son regard un instant là où le mien était parvenu à le capturer un instant.
« Joséphine Keller. Merci d’avoir ramené Erman et pour … tout ça ! »
J'esquisse un sourire l'air de dire qu'il n'y a pas de quoi puis me présente à mon tour.
- Murphy Rivers, l'homme qui tombe à pic dans tous les sens du terme, relevais-je avec humour. Je peux ? déclarais-je en indiquant le tas de serviettes posé tout près histoire de m'éponger un peu et éviter à mes fringues de goutter au sol. De leur côté, Erman et Deva ont vite fait de filer dans une piaule ou je ne sais trop où, sans doute pour jouer encore un peu le temps qu'on taille le bout de gras.
« Vous m’avez évité de passer pour une imbécile qui n’a pas pensé à couper l’eau devant mon plombier ! »
- Je vous rassure, ça arrive à tout le monde, j'ai moi-même déjà été victime de ces robinetteries vicieuses, déclarais-je. Je peux vous dépanner sans avoir à faire venir quelqu'un, je suis plutôt débrouillard dans mon genre, proposais-je alors.
Terminant de m'éponger, j'entreprends d'éponger la zone à mes pieds en m'accroupissant. Autant aider pendant que je suis là. Ainsi, épongeant ensemble le sol, je relève bientôt le visage vers elle et souligne :
- C'était quoi ce petit sourire au coin de vos lèvres plus tôt ? dis-je franco avant d'ajouter. Vous étiez prête à exploser de rire, je me trompe ? dis-je avec un sourire facétieux.
Comment ça je drague ? Nope les amis .... ! Humpf... si en fait, comment s'en cacher de toute façon ? Cette femme est juste sublime et son sourire est comment dire... tout simplement ravageur. C'est jamais bon de s'aventurer à draguer la maman d'un p'tit pote à ses propres gosses mais comment suis-je censé résister au juste ? Femme dont le mari est peut-être dans les parages ou prêt à débarquer. Je n'ai jamais aimé les interdits. Je préfère contourner les panneaux ou foncer droit dedans.
trente huit ans, encore quelques années avant le cap de la quarantaine qu'elle a du mal à accepter. Elles sont passées si vite, les années. Jeunesse qui s'envole, qu'elle ne peut que regarder sur les sourires figés accrochés aux murs de sa maison.
Mariage qui prend l'eau, qui lui file entre les doigts sans qu'elle ne veuille réellement l'admettre. Il n'y a plus rien à faire, il faut accepter de mettre le passé de l'autre côté. Son cœur ne bat plus comme avant, mais la raison refuse de se faire à l'idée. Peur de la solitude, peut de l'échec.
Mère au foyer, mère dédiée entièrement à ses enfants, carrière brisée pour un amour évaporé.
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Sujet: Re: She's so beautiful (Josephine + Murphy) Sam 9 Mar - 19:11#
Décidément, Murphy Rivers semble être la personne qu’il lui fallait rencontrer ce jour. Ce n’est certainement pas Ezra qui ira s’occuper d’un problème de plomberie. En y réfléchissant bien, Joséphine l’a rarement vu tenter de réparer quelque chose. Si ce n’est peut-être au début de leur vie commune, quand ils comptaient tous les mois leur argent et ne se permettaient aucune dépense en dehors d’un budget trop serré. Il est vrai que cette vie, Joséphine y avait pris goût. Elle aussi de son côté avait abandonné certaines choses, pour se libérer du temps, mais surtout afin d’alimenter un train de vie aisé. Elle faisait ainsi appel à une société de ménage deux fois par semaine pour s’occuper de la maison, quant au jardin, il était entretenu régulièrement par un jardinier. Joséphine et Ezra évitaient de s’encombrer de tâches qu’ils ne voulaient pas faire, passant ainsi à côté de compétences qui pourrait les aider. A trop s’élever dans la société, on finit par oublier d’où l’on vient. Et Joséphine doit bien admettre que le Bronx qui coule dans ses veines ne ressort que lorsqu’elle est dans une colère si intense qu’elle n’arrive plus à maîtriser ses pensées. Les Keller étaient définitivement un couple mondain insupportable aux yeux de celles et ceux qui enviaient leur position. Et quelque part, Joséphine appréciait cela.
Ils épongent le sol dans un silence parfois dérangé par le froissement des serviettes. La scène est absolument improbable, Joséphine n’en revient pas. Mais la remarque de l’homme lui fait relever la tête et arrêter ce qu’elle était en train de faire. Elle croise son regard, remarque son sourire qu’elle ignore en tournant rapidement la tête vers le lave-vaisselle en panne. Lorsque l’on aborde Joséphine Keller pour la première fois, il est aisé de penser qu’il s’agit d’une femme froide, parfois même hautaine. Elle a toujours mis de la distance entre elle et les autres. Une façon de se protéger, d’éviter d’avoir à trop se dévoiler. La situation est pour le moins gênante, pourtant, la mère de famille décide de lâcher prise sous un trait d’humour.
« Moi ? Rire de votre malheur ? » Elle sourit, fait semblant de s’offusquer alors qu’elle termine d’éponger ce qu’il restait d’eau sur le carrelage immaculé. « Ce n’est absolument pas mon genre ! » Ses yeux croisent un instant son regard, et elle revit la scène sous un éclat de rire qu’elle ne peut retenir. « Mais vous auriez dû voir votre tête ! » Et il y a bien longtemps qu’elle n’avait pas ri ainsi, jusqu’à en avoir les larmes aux yeux. Longtemps qu’elle n’avait pas eu l’occasion de laisser s’échapper un rire sincère, loin de toute préoccupation. Doucement, Joséphine passe ses index sous ses yeux et se relève. « Pardon. Laissez ça par terre, le plus gros est fait, je m’occuperai du reste plus tard. Je vous sers un café avant que vous ne vous penchiez sur le problème de mon lave-vaisselle ? »
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