I would go through all the clouds to find the light - capucine

I would go through all the clouds to find the light.

Je sens la vague de l'angoisse me submerger, tout doucement, lentement mais avec une efficacité fulgurante. Je suis assise à mon bureau, je vois la pile des dossiers à traiter augmenter à mesure que je bois mon thé. A quel moment, les gens ont-ils autant besoin d'avocat dans leur vie ? Franchement, je pensais en toute honnêteté, que j'allais avoir quelques clients et puis voilà, mais pas tout cela ? J'ai des affaires en cours, des recherches, des plaidoirie à écrire, à planifier des rendez-vous. Je ne respire plus, l'angoisse est là. Je ne panique pas, non bien sur que non je ne panique pas. A moitié. Je dépose mes lunettes de vue sur mon bureau et je me pince l'arrête de mon nez, comme si ce geste d'une facilité déconcertante allait sauver l'intégralité de mes soucis. Je connais déjà la réponse, non, mais ça m'aide à débrancher quelques secondes mon cerveau. Je vais y arriver, une tâche après l'autre. Une seule.

En même temps, j'ai tout qui se bouscule dans ma tête, j'ai fais des recherches pour mon client, oui, je sais toujours le même, ce n'est que dans le cadre du boulot que je fais ce genre de recherche, c'est certain et je n'ai pas vu le temps passé. Et par conséquence, j'ai bien évidemment pris du retard sur tout le reste. Ce n'est pas raisonnable, je l'entends, mais il faut vraiment que je le sorte de sa situation, qui n'est pas du tout acceptable.Voilà, j'ai une conscience professionnelle tout simple, rien d'autre. Je tente de laisser mes pensées et je reprends où j'en suis. Je regarde l'heure sur ma montre, allez je ne quitte pas trop tard le bureau comme cela, je pourrais passer ma soirée avec Capu. Je dois admettre que je suis la meilleure des colocataires, en plus de payer ma part du loyer, j'ai la chance, s'il on veut, de rentrer très tard le soir et du coup, lui laisser tout l'espace nécessaire. Ce n'est pas un argument en ma faveur, mais Capucine ne s'est jamais plainte d'être trop envahissante. Au contraire, nous sommes complémentaires toutes les deux, et je regrette de ne pas être assez présente ces derniers temps. J'ai tellement à penser et je refuse de mettre de côté ma petite soeur. Et puis depuis l'annonce de ses fiançailles, je sais que c'est une question de temps. Que très bientôt elle va me glisser entre les doigts et vivre avec son mari. Ce que je comprends après tout. Mais dur dur, de dire au revoir à sa petite soeur.

Je finis par quitter le bureau deux heures plus tard, j'informe Capucine par sms que je prends à manger sur la route. depuis que j'ai goûté à la nourriture hawaïenne, j'en suis devenue addicte. Je décide de prendre sa commande, et d'aller chercher de poké de qualité, et je rentre chez nous, avec cette sensation d'être vidée de toute énergie. Mais je me sens bien car je sais que j'ai travaillé pour une vraie bonne cause et que ce que j'ai fait est vraiment bien. je suis fière de moi et je ne peux qu'être contente de cela. JE finis par arriver en bas de chez nous, et je suis plutôt presser d'enlever mes habits de Martha l'avocate et porter ceux de Martha Sighbury, tout simplement.

« J'suis rentrée. »

Je claque avec mes fesses la porte d'entrée et je jette mes chaussures à coup de pied tout sauf gracieux. Je retire comme je peux ma veste et je ne rêve que d'une chose, une seule de quitter mes vêtements pour enfiler ma tenue préférée, le pyjama pilou pilou. Rassurant, réconfortant et qui ne juge jamais tes actes. Rien de mieux dans la vie. Ma petite chatte arrive ronronnante d'amour pour me saluer de son amour éternel. Sans compter sur Vivi, le chien de ma soeur. J'aime les chats, mais encore plus ma petite cookie. C'est une boule d'amour et maintenant que nous avons passé la difficile période de sa jeunesse elle n'est qu'amour. Enfin là elle sent surtout la délicieuse odeur de notre repas dans les sacs et je ne peux pas lui en vouloir. JE la prends dans mes bras et je rejoins Capucine.

« Je ne sais pas si c'est moi qu'ils accueillent avec autant d'amour où si c'est nos pokés. » Je ris avant de déposer le sac sur la table et caresser le chat que j'ai encore dans les bras. J'en profite pour faire des papouilles à Vivi puis JE m'affale dans le canapé, Cookie se débat avant de partir. « Comment ça va toi ? » je lui souris tendrement, avant de m'étirer accrochant mes cheveux dans un chignon décoiffé.

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head in the dust xxx Feeling used but I'm still missing you and I can't see the end of this. Just wanna feel your kiss against my lips and now all this time is passing by but I still can't seem to tell you why. ©️ endlesslove.

Capucine &
@Martha Sighbury

I would go through all the clouds to find the light.

La journée de Capucine avait commencé comme beaucoup d'autres, avec une tasse de café noir dans une main et un manuscrit dans l'autre. Assise à son bureau dans leur appartement partagé, elle s'était plongée dès les premières heures dans la lecture d'un nouveau roman qu'un auteur prometteur venait de soumettre. Le texte regorgeait d'idées fascinantes, mais la structure était chaotique, les personnages un peu flous, et les dialogues manquaient d'authenticité. Chaque paragraphe exigeait son attention, et Capucine avait rapidement réalisé qu'elle serait encore dessus bien plus longtemps que prévu. Entre deux pages, elle avait pris le temps de répondre à quelques mails de ses auteurs, certains d'entre eux en plein doute sur leurs projets. Comme d’habitude, Capucine avait revêtu son rôle de mentor discrète, donnant des conseils avec tact tout en encourageant subtilement les voix qu’elle savait sous-estimées.

Vers 14 heures, Vivi se faufila sous son bureau, réclamant son attention avec un regard insistant. Ce n’est qu’à cet instant que Capucine réalisa à quel point la matinée avait filé. Absorbée par le travail, elle n’avait grignoté que quelques biscuits et négligé de sortir son chien. Soupirant, elle attrapa son téléphone pour commander une pizza et enfila ses chaussures pour une petite balade. Le court tour du pâté de maisons lui fit du bien, même si son esprit restait embrouillé par les corrections en cours.

De retour à l'appartement, elle s’empara de la pizza qui venait d’arriver, s’installant devant son écran tout en savourant une pause bien méritée. Mais la journée n’en finissait pas. Une migraine sourde commença à pointer derrière ses yeux alors qu’elle replongeait dans le manuscrit, poussant finalement un soupir de soulagement en éteignant son ordinateur en fin d’après-midi. La fatigue pesait lourd, mais elle prit le temps de répondre à Martha concernant le dîner avant de se laisser tomber dans le canapé, un livre à la main pour se détendre.

Le bruit familier de la porte d'entrée claquant dans la soirée signala le retour de sa sœur. Un sourire étira ses lèvres en entendant Martha se débattre avec ses affaires en entrant dans l’appartement.« Franchement, je ne suis pas sûre pour eux, mais moi c’est clairement pour les pokés, » plaisanta Capucine en haussant les épaules. Vivi sauta aussitôt sur le canapé, reniflant les sacs, tandis que la chatte dédaignait déjà l’attente pour s’allonger non loin.

Capucine tira une mèche de cheveux derrière son oreille et se tourna vers Martha.« Ça va... journée chargée comme d’hab. Je suis en train de bosser sur le manuscrit d’un auteur qui a énormément de potentiel, mais il y a tellement de choses à revoir... je sens que ça va me prendre des plombes » Elle grimaça légèrement avant de poser la question qu’elle savait nécessaire.« Et toi ... ? Tu as une petite mine. Dure journée ? »