Tell me the things that you want. i give you all that i've got. Open your eyes then you will see, it's just you and me.
@ANTONIOS DIMITRIOU JR & @VICTOIRE BRYANT
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L’été touchait à sa fin et je devais admettre que celui-ci avait été très agréable, j’avais pu passer de précieux moments avec mon fils, Peter. Et même si les vacances rimaient avec repos, quand on a un enfant ce n’est pas la même chose et pour lui faire plaisir, j’avais organisé tout un tas d’activités. Camping, randonnées, plage, activités créatives et j’en passe. Voir cet émerveillement dans ses yeux n’avait pas de prix. Bien évidemment, j’avais également pu passer du temps avec Antonios et son fils. On était même parti tous les quatre le temps d’un week-end, les garçons s’étaient vraiment bien amusés. J’étais heureuse de constater que notre relation devenait de plus en plus sérieuse et les derniers mois à ses côtés avaient été d'une extrême douceur, comme un second souffle.Doucement, je tombais amoureuse d’Antonios Dimitriou Jr…

A la demande de mon fils, je venais de le déposer chez mes parents jusqu’à demain, puisque cela faisait quelques temps qu’il n’avait pas réellement passé de temps avec eux et qu’il ne faisait que réclamer sa mamie et son papi. Il aimait énormément aller chez eux et parfois, je n’avais pas le choix, surtout quand je devais prendre ma garde pour 24h et que son père ne pouvait pas s'en occuper.

Après être rentrée à la maison et m'être occupée des quelques tâches quotidiennes que j'avais laissées en suspens, j'envoyais un petit sms à Antonios pour voir comment il allait. J'imaginais qu'il devait être au boulot, mais qu'il ne tarderait pas non plus à finir sa journée. Au fond j'espérais qu'il serait libre et qu'il veuille bien venir à la maison jusqu'au lendemain. Je n'avais pas non plus oublier ce qu'il m'avait dit pas message : qu'il fallait qu'on fête le début d'une nouvelle page professionnelle.
N'ayant pour l'instant aucune réponse de sa part, je décidais d'aller prendre un bain en emportant avec moi verre et bouteille de vin. Je méritais bien une petite pause, pas vrai ? Musique en fond sonore j'entrais dans l'eau moussante et soupirais un grand coup avant de boire une première gorgée de ce fabuleux nectar. Les yeux fermés je savourais le calme tout en pensant déjà à mon premier jour de formation. Je crois que je ne réalisais pas encore que j'allais quitté le centre de secours pour partir plusieurs mois en formation... une opportunité que j'avais fini par saisir. Je sentais que j'avais les épaules pour ça. Ce qui était bien, c'est que j'allais toujours bosser pour le Département, et donc, conserver mon grade de Lieutenant.

J'étais dans mes pensées quand j'entendis un bruit au rez de chaussée... évidemment, c'est toujours quand on se trouve dans une position vulnérable qu'on entend des bruits suspects...

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Après l'été vient toujours le temps de reprendre le chemin du travail, Tony ne décrochait jamais vraiment mais depuis qu'il y avait Apollo dans sa vie, il s'accordait quelques vacances, au moins une semaine à chaque fois pendant les vacances scolaires, et trois semaines pendant la période estivale. Cette année, il avait tenu à passer le plus de temps possible avec Victoire également, déjà parce que leur relation prend de plus en plus de place dans sa vie. Il se rend compte qu'il est attaché à elle, que les sentiments sont sincères et surtout réciproques. Peut-être même qu'il pouvait parler d'amour bien que jusqu'à présent, aucun d'eux n'a prononcé les fameux mots qui peuvent sceller définitivement quelque chose entre eux. Pourtant, il y pensait souvent. Ne voulant pas pour autant, se précipiter, il sait ce qu'il ressent pour elle est sincère et surtout important.

Ayant la garde partagée avec Delia, son ex-femme, c'était son tour cette semaine et c'est pour ça qu'il ne s'occuperait de lui avant plusieurs jours. Au foyer, il y avait toujours du travail à faire, préparer les activités de la rentrée, contacter les associations sportives qui voulaient bien accueillir des enfants parfois difficiles ou encore négocier avec les services sociaux qui leur confiaient des jeunes parfois sans repère et plutôt destructeurs.

En rentrant chez lui, il prit connaissance des messages de celle qu'il peut désormais appeler sa petite amie. Les présentations ont été faites avec sa famille après tout donc cela devient sérieux. Particulièrement fière d'elle parce qu'elle a obtenu une formation très sérieuse, il avait insisté pour fêter ça. Le temps lui ayant manqué, il réalisa qu'il n'avait pas pris le temps d'organiser ça sérieusement. Une légère envie de la surprendre, il ne répondit pas à ses textos et quitta son appartement pour rejoindre le parking de son immeuble après avoir récupéré quelques bouteilles de bières, celles que la blonde aimait bien. Une fois au volant de sa voiture, il se mit en direction de la demeure de la jeune femme. Il ne lui fallut que quelques minutes pour rejoindre les liens. En arrivant sur place, il tourna pendant quelques minutes avant de trouver une place. Il pouvait enfin pousser la porte, Vic lui ayant récemment donné un double des clés,  s'apprêtant à utiliser donc le badge qu'elle lui a fournit pour ouvrir le portail mais se trouva nez à nez avec deux jeunes hommes particulièrement éméchés, il tenta de s'interposer quand ceux-ci semblaient vouloir se battre. Se faisant légèrement repoussé, une des bouteilles qu'il avait apporté se brisa sur le sol. Gardant son sang froid, il se montra calme et modéra ses propos pour les empêcher de faire n'importe quoi. « Messieurs, je vous assure que ce n'est pas la peine. Réglons ça tranquillement sans que je n'ai à appeler la police avant que quelqu'un du voisinage ne le fasse. » déclara-t-il, alors. Après tout, Victoire pouvait très bien entendre du bruit et décider d'appeler.

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Les prochains jours étaient importants pour moi, j'allais dire adieu au centre de secours où j'avais été affectée depuis la fin du lycée, à mes collègues devenus des amis. Je m'étais créer une nouvelle famille avec eux et cela me brisait le cœur de devoir les quitter. Mais je savais que cette page devait être tournée et que l'avenir professionnel qui m'attendais serait tout autant passionnant. J'étais ravie d'entrer en formation et j'avais très hâte de commencer ce nouveau chapitre de ma vie.

Etant seule ce soir et n'ayant aucune réponse d'Antonios, je décidais de m'octroyer un peu de temps pour me détendre en prenant un bon bain. Cela dit, je trouvais étrange de n'avoir eu aucune réponse à l'sms que j'avais envoyer à mon petit-ami quelques heures plus tôt. Je n'étais pas du genre intrusive alors je préférais attendre d'avoir de ses nouvelles plutôt que de l'harceler avec un nouveau message, j'espérais juste que tout allait bien pour lui. Ces derniers mois, Antonios était devenu très important à mes yeux, je tenais énormément à lui même si je ne lui avais pas encore fait par des sentiments que j'éprouvais pour lui. J'étais pudique quand il était question de ce que je pouvais ressentir et, on avait surtout pas mal souffert tous les deux par le passé. Deux mariages, deux divorces. Le temps, c'est tout ce que j'avais besoin. Pour autant, même si je ne mettais pas de mots sur ce que je pouvais éprouver, il n'en restait pas moins que je lui démontrais cet attachement par des gestes, des attentions. Ces derniers temps j'étais devenue de plus en plus tactile quand l'on était ensemble, j'avais besoin de cette proximité, qu'il me prenne dans ses bras. Je me sentais en totale confiance et en sécurité.

Les yeux fermés je me détendais quelques minutes dans l'eau avant de me savonner. Je pensais pouvoir d'avantage profiter de ce moment de relaxation, mais je fus extirper de mes pensées lorsque j'entendis du bruit à l'extérieur de la maison. Rapidement, je passais un coup d'eau sur mon corps et sorti de ma baignoire avant de ne me sécher en vitesse et d'enfiler mes vêtements.

« J'espère que ce n'est pas ce que je crois… » dis-je en grommelant tout en quittant la salle de bain pour dévaler les escaliers en vitesse. Je vivais dans un quartier plutôt calme mais, ces derniers temps, il y avait pas mal de remu ménage dans les alentours. Cette situation m'exaspérée et ce soir vu que Peter n'était pas à la maison, je décidais d'intervenir en sortant de chez moi en trombe. J'étais prête à en découdre, je n'avais pas peur.

« Hé vous deux ! Qu'est-ce que vous foutez, là ?! » lançais-je aux trois silhouettes qui se tenaient devant le portail électrique de chez moi. « Vous allez vite dégagez d'ici, sinon j'appelle les flics ! » Il ne me fallu seulement qu'un court instant pour que la fureur prenne possession de mon corps et j'avançais d'un pas décider vers eux. Sans même réaliser que le portail était ouvert alors que je l'avais verrouillé en rentrant, quelques heures plus tôt.

J'apercevais enfin les visages des trois individus quand j'arrivais à leur hauteur et je réalisais au même instant que je connaissais l'un d'entre eux… « … Antonios ?! » dis-je surprise. Instinctivement je m'approchais et lui prenait la main.

« Oh ça vaaa Madame, on voulait juste s'amuser un peu. » dit l'un des deux hommes. Je leur jetais un œil assassin et m'avançais légèrement vers lui. « J'men fou royalement ! Foutez le camp si vous ne voulez pas finir au poste. J'ai juste un coup de fil à passer et mes collègues viendront se charger de vous. » Ma voix était menaçante, évidemment c'était du bluff mais je savais que ce genre de mots pouvaient être dissuadant.  

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Le ton continuait de monter mais comme à son habitude, Tony restait calme mais les deux individus ne semblaient pas vouloir s'en aller. Essayant tant bien que calme, il soupirait avant de réaliser qu'ils s'apprêtèrent à essayer d'ouvrir le portail de la maison de Victoire, il attrapa l'un d'eux par le col pour l'en dissuader. « Je sais pas ce qui vous comptez faire mais croyez moi que c'est une mauvaise idée, rentrez chez vous, ça vaut mieux pour tout le monde.  » souffla-t-il, agacé.

Peut-être que c'était le bruit qui a fait descendre Victoire, désormais tout l'effet de surprise était gâchée. Lorsqu'elle avait pressé sa main dans la sienne, il la pressa à son tour pour la rassurer. Il se montrait cette fois ci plus ferme et froid. « Sérieusement vous avez que ça à foutre ? Et je connais bien l'agent Bryant, elle n'est pas du genre à rigoler même quand elle n'est pas en service alors ça vaut mieux pour vous que vous déguerpissez sauf si vous tenez à passer la nuit en cellule de dégrisement.  » expliqua-t-il, distinctement pour ne pas qu'ils suspectent le bluff mis en place.

Sur ses paroles, les deux individus gromellèrent quelques mots inaudibles mais acceptèrent finalement de partir sans faire de dégats. Tony se tourna donc vers sa petite amie, le sourire aux lèvres et s'approcha pour embrasser ses lèvres avec douceur.  « Je voulais te faire une surprise mais ils ont tout gâché.  » déclara-t-il, déçu. Il remarqua qu'elle avait les cheveux encore mouillés et il s'imaginait la voir dans la salle de bain à se préparer.

Son esprit divagua à quelques pensées particulièrement intéressantes pendant quelques secondes jusqu'à ce qu'il reprenne ses esprits pour la fixer intensément. « Je ne te savais pas aussi persuasive, Vic. T'as bien géré et j'avoue que ça te va plutôt bien. » souffla-t-il, sur un ton séducteur. Son visage prenait un ton plus enjôleur alors qu'il continuait de la fixer. Il regardait autour de lui pour vérifier qu'ils étaient tranquilles pour finalement l'attirer à lui pour un baiser plus long et langoureux. Reprenant ensuite son souffle, il se demandait si cette surprise ratée lui plaisait tout de même.

Comment il la regardait trahisser l'amour qui grandissait mais aussi ce besoin de l'avoir auprès de lui constamment, de s'assurer qu'elle allait bien aussi. « J'avais envie de te voir, j'espère que je ne te dérange pas au moins. » ajouta-t-il, ensuite. Il marqua une pause avant de reprendre, légèrement amusé. « Première fois que je te vois aussi en colère, je me demande comment se passera nos disputes. » s'esclaffa-t-il, pour détendre l'atmosphère. Il riait quelques secondes tout en se disant que la blonde ferait un excellent élément pour la police mais pourtant, il s'agissait bien d'un bluff qu'elle avait si bien réussi.

Maintenant débarassés, il posa le regard sur l'entrée de sa maison, déterminé à passer un peu de temps avec elle. « Tu me laisses entrer, j'avais quelques petites choses en tête mais si tu veux, j'peux toujours rentrer. » lança-t-il toujours, aussi amusé. Attendant son approbation, il continuait d'arborer une attitude qui voulait en dire long sur ses attentions.