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I hear them whispering 'bout the places that you've been

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Alaska Maxwell

Alaska Maxwell
231
Tsanah (elle)
Saoirse Ronan
atlantis-lost-tales
Harmony Dorris, Flora Uccello & Séraphina Saxenheim

34 ans
Célibataire
Chasseuse, trapeuse au départ... Un détour dans l'armée, et maintenant la voilà mercenaire. L'argent, ça tombe pas du ciel. Videuse le reste du temps, au Diesel & Dust.
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MessageSujet: I hear them whispering 'bout the places that you've been I hear them whispering 'bout the places that you've been EmptySam 13 Avr - 13:40#

Alaska ne travaillait là que depuis quelques mois, mais quelques mois c’était largement suffisant pour comprendre les schémas, les habitudes. Observatrice, avec une bonne mémoire, les visages des habitués étaient gravés au fond de sa rétine depuis les premières semaines. Les visages des personnes à problèmes aussi, ceux qu’il fallait refuser, ceux qu’il fallait avoir à l’oeil. Bras croisés à côté de la porte, elle laissait généralement son regard perçant se poser sans retenue sur chaque visage, sur chaque client et décider de leur sort pour la soirée.

Ce n’était pas l’armée, ce n’était pas aussi fait pour elle que sa précédente carrière, mais elle était tout de même taillée pour l’emploi. Entraînée, le visage indifférent et souvent dur, avec de bons réflexes et l’habitude de gérer les situations de crise. En plus de ça, Alaska n’était pas du genre à s’énerver. La patience était une de ses grandes qualités, parce que c’était comme ça qu’on devenait un bon chasseur, et un bon sniper. Elle n’hésitait pas quand il fallait agir, elle se faisait rapidement une idée des gens, et même si elle n’était pas bien grande, elle était largement assez musclée et adroite pour n’avoir jamais eu de mal à mettre quelqu’un dehors. Pour les premiers secours, sa formation à l’armée était plus que suffisante.

Ce soir elle était à l’intérieur. Elle préférait être à la porte parce qu’elle aimait sentir l’air frais de la nuit et avoir la vue dégagée, mais elle appréciait surveiller l’intérieur parce qu’il y avait un peu plus d’animation. Cerner les gens, observer et prendre des décisions, elle aimait ça. Mais c’était encore mieux quand tout le monde était en mouvement, quand il se passait réellement quelque chose, et qu’il n’y avait pas qu’une file d’impatients à surveiller. C’était plus difficile, il y avait plus d’enjeux, mais c’était aussi bien plus gratifiant.

Alaska, adossée contre un mur à côté du bar, posa ses yeux clairs sur un homme. Il n’avait pas vraiment l’allure d’un client type du Diesel & Dust, mais elle l’avait déjà vu ici plusieurs fois. Il n’avait jamais causé de problème. Est-ce qu’on pouvait le considérer comme un habitué ? Il faudrait plutôt demander à une serveuse pour le savoir avec exactitude, mais Alaska se souvenait bien de lui. Pas très étonnant. Elle se souvenait de beaucoup de monde.

Elle balaya la salle de ses yeux, regarda les silhouettes des danseuses, revint sur les serveuses avant de glisser sur les clients. Attentive. Disciplinée. Pour l’instant la soirée n’avait rien de particulier. Ils avaient déjà dû intervenir, évidemment, parce qu’ils intervenaient tous les soirs de toute façon, parce qu’il ne pouvait pas se passer une soirée complète sans le moindre petit incident. Rien de grave cela dit, parfois il suffisait de raccompagner dehors quelqu’un qui avait trop bu et qui commençait à poser problème, rien de bien méchant. Parfois c’était moins sympathique cela dit. Alaska avait rapidement pris l’habitude de veiller avec un peu plus d’attention sur les demoiselles du Diesel & Dust. Elle n’y connaissait rien en statistiques mais son expérience personnelle lui avait rapidement fait comprendre qui était le plus susceptible d’avoir besoin de son aide ici. Après tout, comment se montrer utile sans savoir auprès de qui ?

Ses yeux revinrent se poser sur l’homme au bar, pas très loin d’elle. En vérité, ce n’était pas à lui qu’elle s’intéressait à ce moment là. Elle s’intéressait plutôt à ceux qui étaient venu le rejoindre. Cet homme là, elle l’avait vu plusieurs fois, il buvait toujours seul. Toujours. Elle l’avait déjà vaguement vu parler avec d’autres clients, mais il avait semblé plutôt agacé que ravi, et ça n’avait jamais duré bien longtemps. Les gens se lassaient, ils sentaient souvent quand ils n’étaient pas les bienvenus, n’est-ce pas ?

Pas les deux qui s’étaient assis auprès de l’homme solitaire, en tout cas, parce qu’Alaska n’avait jamais vu personne rester aussi longtemps près de lui. Ça suffisait à attirer sa curiosité. Même si elle continuait à garder un œil sur toute la salle, ses yeux revenaient plus fréquemment sur le bar. Quand l’un des deux nouveaux venus posa une main sur l’épaule de l’habitué, Alaska s’approcha un peu pour essayer d’écouter… Tout ce qui était inhabituel devait faire l’objet d’une attention particulière, n’est-ce pas ?

@Patrick Smith
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Patrick Smith

Patrick Smith
367
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Benedict Cumberbatch
ava. primavera - sign. ice and fire
Sylvia Norwood (Rosamund Pike)

A l'aube de sa 44 éme année, né en plein été le 19 juillet 1980. Sa mère lui a raconté que big ben chantait lorsqu’il est arrivé.

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Célibataire endurci, il porte en lui les stigmates d’une solitude pourtant consentie.

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The one and only ♡


Depuis que le scandale a entaché sa notoriété, qu’elle a éclaboussé de ses embruns outragés sa probité Smith a été écarté de la chaire universitaire qu’il occupait. Abandonnant définitivement les espaces d’Hilbert et autre Sobolev, Patrick a troqué son costume (en tweed évidemment) de professeur pour devenir instituteur.

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Un appartement dans le centre ville à deux pas de l'école.


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❶ Je suis myope comme une taupe et ne voit rien sans mes lunettes que je porte exclusivement chez moi quand la porte est fermée. Le binoclard c'est comme ça que l'on m'a surnommé pendant toute ma scolarité. Depuis mon undergraduate en mathématiques appliquées je ne sors qu'avec une paire de lentilles que je change tous les jours de l'année.

❷ Je suis un allergique compulsif. Poussière, pollen, poils d'animaux. Si vous comptiez m'offrir un chien ou un chat pour briser ma solitude autant oublier, c'est une très mauvaise idée !

❸ Je milite à mon échelle contre le harcèlement scolaire, sensibilise mes élèves aux différences, ne supporte pas que l'on s'en prenne aux plus faibles. Je sanctionne sévèrement tous ceux qui dérogent aux règles.

❹ addicted L'odeur de la cigarette imprègne mes vêtements, mes cheveux. Je fume en prenant mon café, me couche après une dernière bouffée. Le poison m'accompagne à longueur de journée mais il n'est pas le seul à m'intoxiquer. Le gin est mon alcool préféré je m'en sers toujours un avant le dîner. La bouteille ouverte traine devant l'unique assiette et si par malheur je m'en sert un deuxième je ne sais plus m'arrêter. Seul le jeu est capable de m'y faire renoncer. Les soirs de casino la sobriété est mon meilleur allié. Compter les cartes, compter les points, ne jamais arriver à 21. Compter enfin...

❺ Je préfère la pluie au soleil, l'automne à l'été ce qui est un comble quand on a élu domicile sur la côte Californienne ♤ Si les mathématiques sont mon domaine de prédilection la littérature est une de mes passions. Enfant j'ai dévoré Arthur Conan Doyle et retourne avec une certaine délectation au 221B Baker Street comme on rentre à la maison ♤ Mélomane à mes heures perdues je joue du violon ♤ Je suis extrêmement maniaque et peux vraiment m'énerver si je ne retrouve pas un livre, un objet à la place qui lui est précisément dédiée ♤

RPS en cours

♤ Jayson // ♤ Sebastian // ♤ Alaska // ♤ Eliott // ♤ Briséis // ♤ Ziggy ❶ // ♤ Ziggy ❷




Bien installée cette fois ci :)

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MessageSujet: Re: I hear them whispering 'bout the places that you've been I hear them whispering 'bout the places that you've been EmptyDim 14 Avr - 17:30#

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ft  @Alaska Maxwell 
tw :: addictions (alcool).


Patrick avait toujours admiré les hommes fiables et droits. Ceux qui ne dévient d’un iota. Son propre modèle a longtemps été son papa. Un père présent et fidèle, quoiqu’un brin austère, cloîtré dans son monastère, une maison typique et londonienne, transmise de génération en descendant. Cette maison-là, Patrick ne l’aura pas. Tout comme l’avenir qu’il s’était écrit de plein droit, tel un oracle, une prophétie. Parce qu’un minuscule grain de poussière a arrêté la grosse mécanique régie par les lois ancestrales. Parce qu’un tout petit rouage à ébranlé la machine patriarcale.

Patrick avait souillé le patronyme immémorial !

Depuis lors, expatrié de son pays natal, l’insti se fiche éperdument de savoir où est le bien, où est le mal. D’être le gars exemplaire, le gendre idéal. Ses pas imparfaits le conduisent loin des dictats, il fait souvent la tournée des bars. Si Pat’ se foutait effectivement de boire, et d’arriver passablement frais le lendemain en classe, il évitait soigneusement de faire circuler les bruits de couloirs. Afin d’esquiver la horde de parents d’élèves intransigeants, quelques collègues encombrants, il s’éloignait de son appartement, des rues du centre, bruyantes. Étranger dans les allées de l’ouest, anonyme, inconnu ou presque, une ombre se faufile dans les coins sombres.

Cette nuit encore, le sommeil réparateur d’une journée de labeur, avait été supplanté par cette sale coutume. Sortir de chez lui. Traîner sur les pavés. Son but n’était pas louable. Non. Patrick croyait encore pouvoir noyer sa peine au fin fond d’un verre. Mais les gins se multiplient et Ziggy ne tombe toujours pas dans l’oubli. Pire. Éméché, il la revoie comme s’il l’avait quitté la veille tout en maudissant leur rencontre, ses souvenirs les plus chers. Il n’y voit pas d’accoutumance. Il ne comprend pas la dépendance. Ces rendez-vous qu’il partage entre l’alcool et sa mémoire sont le seul moyen qu’il lui reste pour se rapprocher d’elle.

Diesel & Dunst 00:30 am.

Patrick ne se souvient plus de la première fois qu’il est entré dans le night-club. Quand il a admis qu’c’était permis. Jeune adulte il n’a pas fréquenté les discothèques et maintenant qu’il n’est plus vraiment en âge de le faire il côtoie néanmoins les habitués du lieu. Habile il décourage celui qui l’approche de trop près. Il y a ici toujours les mêmes gueules d’empafées. Toujours les mêmes filles qui s’déhanchent près d’une barre de pool dance. À une exception notable. Le videur a été remplacé par une femme à l’allure beaucoup moins patibulaire.

En entrant Pat’ lui fait un bref signe de tête, comme pour lui annoncer qu’avec lui il n’y aurait pas d’problèmes. Tant qu’on le laissait siffler sa boisson et repartir aussi discrètement qu’il est venu, l’anglais ne cherchait pas les emmerdes. Ce soir Alaska (c’est comme ça que la serveuse l’appelle) n’était pas à l’entrée comme elle avait l’habitude de le faire. Il n’a pas cherché son regard, ni de savoir où elle était. Il s’est assis au bar et a commandé.

Ça aurait dû être un soir comme les autres. Il boit un verre. Solitaire. Mais c’te foutu destin a décidé que le proche d’un de ses élèves le reconnaisse. Vienne l’accoster. Lui parler. Un mec qu’il n’avait auparavant jamais rencontré. Accompagné. Le prof n’a pas compris qui il était. Peu importe. L’oncle, le cousin, le grand frère, il essaie de de soustraire à la conversation forcée. Mais pas moyen d’y échapper. Quand son voisin d‘tabouret pose sa patte sur son épaule Patrick ne supporte pas la familiarité.

- L’insit c’est pas l’heure d’aller t’coucher, faut pas rater la cloche t’sais ! Que l’incongrue fait hilare pour se moquer. L’instituteur en question se dégage gentiment, répond très sérieusement sans hausser le ton. Foutez-moi la paix !


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MessageSujet: Re: I hear them whispering 'bout the places that you've been I hear them whispering 'bout the places that you've been EmptyDim 14 Avr - 20:12#

- L’insit c’est pas l’heure d’aller t’coucher, faut pas rater la cloche t’sais !

Alaska n’était pas une grande fan des métaphores et des figures de style en général. Elle maîtrisait bien les comparaisons, mais en l’absence de terme comparatif elle se retrouvait rapidement perdue, avec un esprit trop pragmatique qui prenait tout au pied de la lettre. Quelle cloche ne devait-il pas rater ? Elle n’en avait aucune idée. A vrai dire, elle aurait bien du mal à l’imaginer : elle n’avait pas passé beaucoup de temps dans une école. Tout ce qu’elle savait, c’était son grand-père qui le lui avait appris. Enfin, elle avait été un peu à l’école à Boston avant l’accident de voiture de ses parents, mais ces souvenirs là étaient aussi lointains que refoulés. Ils ne correspondaient pas vraiment au reste de sa vie. Ils dénotaient. Même si elle avait cherché à se rappeler d’une cloche d’école, rien ne lui serait revenu. Il faudrait déjà s’estimer heureux qu’elle reconnaisse qu’« instit » c’était en fait « instituteur ».

Elle aurait peut-être dû trouver ça bizarre de croiser un professeur ici à cette heure, ou de savoir qu’il venait tout de même régulièrement. Mais Alaska était loin d’avoir autant de préjugés que la plupart des gens. Elle observait, sans porter de jugement, simplement curieuse. Elle savait beaucoup de choses sur la nature, sur la chasse, sur les animaux, les insectes, la survie, et même sur les étoiles et leur utilité pour se repérer, leurs changements au fil des saisons. Elle savait bien moins de choses sur ses congénères, et voyait tout le temps qu’elle pouvait passer à les observer comme une sorte d’étude qui pourrait l’amener à mieux les comprendre. A se fondre dans la masse. Elle n’avait pas le choix : ici ce n’était plus la nature sauvage dans laquelle elle avait grandi. Et l’adaptation, c’était la plus grande qualité qu’on pouvait avoir pour survivre, pas vrai ?

L’homme qui buvait habituellement seul avait effectivement l’air agacé, même si Alaska n’était pas bien certaine de savoir si les deux autres lui avaient dit quelque chose qui était censé être offensant ou non. C’était peut-être simplement leur présence qui posait problème, ou le fait qu’ils lui aient parlé, elle n’en savait rien. Mais elle observa avec attention la manière qu’il avait de repousser la main qui venait de s’abattre sur son épaule. Le geste était déterminé mais pas violent. Au contraire même.

Alaska continuait d’observer, discrètement. Peut-être que les hommes allaient comprendre qu’ils n’étaient pas les bienvenus, n’est-ce pas ? Dans ce cas là, elle n’aurait peut-être même pas à intervenir. Si ce n’était pas nécessaire, elle préférait généralement ne pas se mêler des affaires des clients. Sa simple présence suffisait parfois à échauffer un peu les esprits : les gens n’aimaient pas les videurs et autres agents de sécurité. Ils se sentaient menacés, inquiétés, contrôlés par leur simple présence et l’impunité semblait toujours préférable.

- Foutez-moi la paix !

Il n’avait pas l’air en colère, mais clairement mécontent. Son ton n’était pas agressif mais les mots étaient clairs. Alaska aimait ça. La clarté, la concision. Elle n’avait aucun doute en regardant les trois hommes, elle savait très bien lesquels risquaient de poser un vrai problème et lequel ne ferait sûrement que se défendre.

Alaska décida de s’approcher encore un peu. Il n’y avait rien d’autre aux alentours qui ne mérite son attention, rien de plus important ou de plus susceptible de poser problème que ce qu’elle avait sous les yeux. Elle se planta derrière les trois hommes. Habituellement elle se serait sûrement raclé la gorge assez fort pour qu’ils se retournent mais dans un night club ça ne suffisait pas.

Bras croisés, son regard perçant se posant sur chaque homme tour à tour, elle haussa juste assez la voix pour qu’on l’entende distinctement.

- Tout va bien messieurs ?

Elle avait appris cette phrase par cœur depuis qu’elle était arrivée. Ce n’était pas quelque chose qu’elle aurait dit naturellement avant de travailler ici. Sa voix étrangement monocorde avait quelque chose de déroutant pour la plupart des gens. En vérité, son regard était bien plus éloquent que ses mots, comme souvent. On y lisait la curiosité, et la méfiance. Ils se posèrent plus particulièrement sur l’homme qui avait parlé de cloches. Le fauteur de trouble numéro 1.

Elle se doutait de ce qui se passerait. Ils allaient dire non, et toute la charge reviendrait à celui qu’ils dérangeaient. Avec le risque qu’ils l’attendent dehors s’ils n’étaient pas satisfaits. Alaska comptait bien les avoir à l’oeil jusqu’à être intimement persuadée que les choses restaient cordiales.

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❶ Je suis myope comme une taupe et ne voit rien sans mes lunettes que je porte exclusivement chez moi quand la porte est fermée. Le binoclard c'est comme ça que l'on m'a surnommé pendant toute ma scolarité. Depuis mon undergraduate en mathématiques appliquées je ne sors qu'avec une paire de lentilles que je change tous les jours de l'année.

❷ Je suis un allergique compulsif. Poussière, pollen, poils d'animaux. Si vous comptiez m'offrir un chien ou un chat pour briser ma solitude autant oublier, c'est une très mauvaise idée !

❸ Je milite à mon échelle contre le harcèlement scolaire, sensibilise mes élèves aux différences, ne supporte pas que l'on s'en prenne aux plus faibles. Je sanctionne sévèrement tous ceux qui dérogent aux règles.

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MessageSujet: Re: I hear them whispering 'bout the places that you've been I hear them whispering 'bout the places that you've been EmptySam 11 Mai - 17:45#

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Accoudé au zinc, Patrick préférerait siffler son verre sagement, sans avoir à parler à quiconque. Un étranger lui avait pourtant volé sa tranquillité et si désormais il ne sent plus le poids de la grosse patte sur son épaule, il n'en est pas moins persuadé qu’il ne s’en tirerait pas à aussi bon compte. Les Américains appellent ça le small talk, et il n’y avait aucun équivalent en Europe ! Cette manière directe de se présenter, de faire la conversation avec n’importe qui et tout le monde ! En moins de cinq minutes, ces amerloques étaient capables de vous confier leurs métiers, leurs revenus annuels, leurs situations familiales, et pour qui ils priaient… Même éméché Patrick avait besoin de temps pour se révéler. Plus par pudeur que par timidité. Pat’ était resté secret, malgré les années passées sur le continent opposé. Leurs rites et coutumes il ne les avait pas adoptés. Probablement qu’il ne le ferait jamais !

Habituellement il s’arrange pour se défiler. Esquiver. Mais la situation est différente cette fois. Il ne doit apparemment pas se raconter puisque l’importun le connaît ! Que ce soit de loin ou de près, ne change visiblement rien, le trublion se donne le droit et de l’accoster, de le toucher…

J’aurais mieux fait de m’enfermer ! Pense-t-il amèrement, car évidemment, dans son appartement, il y a quelques bouteilles entamées, du tonic au frais ! Patrick aime être seul en effet. Alors pourquoi venait-il traîner dans cette boîte où les filles se déshabillent, où l’alcool désinhibe ? L’instit aurait dû s’apercevoir, se questionner, se demander si la sacro-sainte solitude qu’il chérissait n’était en réalité qu’un leurre, une punition qu’il s’inflige après l’avoir quitté. Jour après jour, mois après mois et maintenant des années qu’il vit muré, sans vraiment se mélanger malgré les vaines tentatives de sociabiliser ! Aujourd’hui encore, ou plutôt cette nuit, le misanthrope choisi le désert amical qui l’enveloppe depuis qu’il a abandonné sa patrie !

La réponse est brève, sans équivoque, d’une simplicité déconcertante. Ce foutez moi la paix, aurait dû être l’injonction qui les auraient fait décamper. Mais au lieu de lui garantir l’anonymat qui lui sert habituellement d’alibi pour mieux s’isoler, la videuse s’est approchée. Attentive, aux aguets, elle entrevoit directement les conséquences désastreuses qu’une altercation pourrait provoquer. Sa seule présence devrait dissuader tout un tas d’emmerdeurs de déconner… Alors à cette question tout aussi claire et sommaire, Patrick opte ironiquement pour la sécurité !

-  Le mieux du monde, pas vrai ?! Il s’était rapidement retourné, lançant au vigile un regard courroucé, mélange de colère et d’incrédulité. Déjà sur ses deux pieds il cherche dans la poche arrière de son jean quelques billets verts qu’il lance rageusement sur le comptoir prêt à s’en aller. Deux bières pour ces "messieurs", demanda-t-il à la serveuse, tapote sarcastique sur le dos du provocateur avant de tourner les talons. S’arrêtant à la hauteur d’Alaska, Pat’ la toise de son regard sombre. Merci, qu’il lui fait, se voulant d’une naturelle neutralité.

Mais son naturel était toujours teinté d’une tristesse inconsolée…



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MessageSujet: Re: I hear them whispering 'bout the places that you've been I hear them whispering 'bout the places that you've been EmptySam 11 Mai - 20:33#

Alaska n’était pas une pro des relations humaines, loin de là, même. Mais elle en savait assez, elle avait assez observé pour savoir que l’habitué n’avait pas pris la bonne décision, n’avait pas fait ce qu’il fallait. Les gens qui venaient en trouver d’autres comme ça, qui les importunaient sans réfléchir, ils n’acceptaient pas un départ comme réponse. Alaska avait bien vu le regard plein de colère de l’homme dont elle venait pourtant assurer la sécurité. Peut-être n’aimait-il pas l’idée d’avoir attiré son attention, mais Alaska savait bien que ce n’était pas de sa faute. Elle avait vu toute la scène. Elle n’attendait pas de lui qu’il parte, elle n’avait pas non plus l’attention de l’avoir spécialement à l’oeil les prochaines fois qu’il reviendrait ici, c’était simplement que ses habitudes avaient été bouleversées et qu’elle l’avait remarqué. Parce qu’elle remarquait tout. C’était son métier.

Alaska s’était reculée un peu, reprenant une position de repos qui lui permettait de continuer son observation. L’instituteur – puisqu’apparemment c’était son titre – passa à côté d’elle et la gratifia d’un simple « Merci ». Elle se contenta de lui répondre par un hochement de tête vif. Elle ne faisait que son travail, et en plus de ça elle avait le sentiment que ça ne s’arrêterait pas là. Elle pourrait lui dire de faire attention à lui, qu’elle connaissait assez ce genre d’énergumènes pour savoir qu’ils risqueraient de tenter de le retrouver plus tard, dès qu’ils auraient l’impression d’avoir le champ libre. Mais il ne fallait pas effrayer la clientèle, pas vrai ? Et il n’était pas dans son habitude de donner des conseils non sollicités de toute façon.

Ses yeux scrutèrent l’instituteur un moment. Elle espérait qu’il saurait venir la trouver s’il avait besoin d’aide, ou du moins l’appeler. Il y avait quelque chose dans son regard qui laissait deviner que ça n’allait pas trop. Elle ne jugeait pas. Il y avait probablement la même chose au fond de ses prunelles, la partie la plus expressive de son visage si naturellement indifférent. Si neutre.

- Eh attends !


Un mouvement attira l’attention d’Alaska, dans le dos de l’instituteur. Elle n’avait pas les bras croisés cette fois. Ce ne serait pas pratique, si elle devait s’en servir. L’homme formula une menace qu’Alaska ne comprit pas, parce qu’elle ne lui était pas destinée. Une histoire de réputation, d’école et de night club, qu’apparemment ça n’irait pas ensemble, que ça ferait mauvais genre. Alaska haussa un sourcil, assez perplexe parce qu’elle ne voyait pas le problème que le type semblait vouloir soulever. Habituellement elle aurait tourné la tête vers le dit instituteur pour capter son regard et essayer de comprendre mais s’il y avait une chose qu’elle ne savait que trop bien, c’était qu’il ne fallait pas quitter une cible ou un assaillant des yeux. Enfin, techniquement on pouvait se permettre de ne pas le regarder directement en combat rapproché, ça permettait parfois de mieux le sentir arriver, paradoxalement. Mais elle doutait d’avoir besoin de ça ce soir. Sans vouloir se surestimer… Il était quand même assez clair qu’elle s’en sortirait mieux que le type d’en face s’il décidait d’en venir aux mains.

Le type fit mine de vouloir poser sa main sur l’épaule de l’instituteur à nouveau, et Alaska intercepta rapidement son geste. Un mouvement précis, qui stoppa net sa main avant qu’il parvienne ne serait-ce qu’à effleurer sa cible. Alaska lui lança un regard noir, son visage fermé.

- Tu le lâches, ou c’est dehors.


Une phrase claire, au cas où son regard ne suffise pas. Une menace qu’elle n’aurait aucun mal ni aucun scrupule à mettre à exécution. Alaska n’était pas du genre à faire des sentiments et encore moins dans le cadre de son travail. L’instituteur avait mérité sa sympathie, mais même s’il avait été le dernier des abrutis bavards il n’aurait pas mérité qu’on lui coure après de la sorte. Elle finit par relâcher la main du gros lourd.

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Sylvia Norwood (Rosamund Pike)

A l'aube de sa 44 éme année, né en plein été le 19 juillet 1980. Sa mère lui a raconté que big ben chantait lorsqu’il est arrivé.

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Célibataire endurci, il porte en lui les stigmates d’une solitude pourtant consentie.

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The one and only ♡


Depuis que le scandale a entaché sa notoriété, qu’elle a éclaboussé de ses embruns outragés sa probité Smith a été écarté de la chaire universitaire qu’il occupait. Abandonnant définitivement les espaces d’Hilbert et autre Sobolev, Patrick a troqué son costume (en tweed évidemment) de professeur pour devenir instituteur.

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Un appartement dans le centre ville à deux pas de l'école.


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❶ Je suis myope comme une taupe et ne voit rien sans mes lunettes que je porte exclusivement chez moi quand la porte est fermée. Le binoclard c'est comme ça que l'on m'a surnommé pendant toute ma scolarité. Depuis mon undergraduate en mathématiques appliquées je ne sors qu'avec une paire de lentilles que je change tous les jours de l'année.

❷ Je suis un allergique compulsif. Poussière, pollen, poils d'animaux. Si vous comptiez m'offrir un chien ou un chat pour briser ma solitude autant oublier, c'est une très mauvaise idée !

❸ Je milite à mon échelle contre le harcèlement scolaire, sensibilise mes élèves aux différences, ne supporte pas que l'on s'en prenne aux plus faibles. Je sanctionne sévèrement tous ceux qui dérogent aux règles.

❹ addicted L'odeur de la cigarette imprègne mes vêtements, mes cheveux. Je fume en prenant mon café, me couche après une dernière bouffée. Le poison m'accompagne à longueur de journée mais il n'est pas le seul à m'intoxiquer. Le gin est mon alcool préféré je m'en sers toujours un avant le dîner. La bouteille ouverte traine devant l'unique assiette et si par malheur je m'en sert un deuxième je ne sais plus m'arrêter. Seul le jeu est capable de m'y faire renoncer. Les soirs de casino la sobriété est mon meilleur allié. Compter les cartes, compter les points, ne jamais arriver à 21. Compter enfin...

❺ Je préfère la pluie au soleil, l'automne à l'été ce qui est un comble quand on a élu domicile sur la côte Californienne ♤ Si les mathématiques sont mon domaine de prédilection la littérature est une de mes passions. Enfant j'ai dévoré Arthur Conan Doyle et retourne avec une certaine délectation au 221B Baker Street comme on rentre à la maison ♤ Mélomane à mes heures perdues je joue du violon ♤ Je suis extrêmement maniaque et peux vraiment m'énerver si je ne retrouve pas un livre, un objet à la place qui lui est précisément dédiée ♤

RPS en cours

♤ Jayson // ♤ Sebastian // ♤ Alaska // ♤ Eliott // ♤ Briséis // ♤ Ziggy ❶ // ♤ Ziggy ❷




Bien installée cette fois ci :)

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MessageSujet: Re: I hear them whispering 'bout the places that you've been I hear them whispering 'bout the places that you've been EmptyLun 20 Mai - 18:28#

I hear them whispering 'bout the places that you've been
ft  @Alaska Maxwell 
tw :: addictions (alcool).


Patrick n’est pas une pro des relations humaines, loin de là. Profondément seul depuis son arrivée sur le nouveau continent, il rechigne à lier certaines amitiés, comme si les liens qu’il pourrait potentiellement nouer seraient des témoins tangibles que sa vie est ici. Qu’il s’attache à ce pays. Mais Patrick n’a qu’à fermer les yeux un bref instant pour être de nouveau sur son île, là où son cœur tout entier palpite !

Il a laissé derrière lui sa famille, ses amis, l’amour de sa vie…

Il ne le savait pas quand il est parti, ne l’avait pas soupçonné. Qu’il n’arriverait jamais à l’oublier et encore moins à la remplacer. Que chaque journée commencerait par un bonjour qu’il lui adresse silencieusement en pensée, se demandant trop souvent ce qu’elle fait… et avec qui elle le fait ! Forcément qu’il l’imagine heureuse, mariée, entourée d’une tripotée de marmot à élever. C’est pour ça qu’il n’a jamais rien tenté. Ni d’la contacter, ni d’la (re)trouver. C’est mieux ainsi qu’il se dit, pensant qu'ils s'étaient suffisamment gâchés la vie et rumine devant un verre comme on tolère un plat mal digéré. C’est là qu’est nichée la douleur intangible, telle une brique au fond du bide !

C’est à ce moment précis que les deux connards interviennent, quand Pat’ calcule les heures, les kilomètres qui les séparent et le nombre de verres à culbuter avant d’lâcher l’affaire, du moins pour la soirée ! Sachant dorénavant que ses plans sont bousculés, que ce n’est pas ici qu’on lui foutra la paix, et ce malgré la demande clairement formulée, il décide de s’en aller !

D’abord un arrêt à la hauteur de celle qui veille au grain, comme on surveille le lait prêt à bouillir et s’échapper. Son métier consiste à ce que le point culminant de la combustion n’arrive jamais ! D’un bref merci, Il s’excusait d’avoir laissé au travers d’un regard la colère parler. Comme elle ses yeux étaient le reflet d’une certaine tristesse, d’une incompréhension qui n’arrive pas à s’exprimer. Pourtant il pourrait bien l’expliquer cette rage qui transpire et dégouline dans son dos, tel un ruisseau voulant éteindre le brasier. Au fond d’Patrick sommeille un enfant harcelé…

Quelques pas le séparent désormais de la sortie. Lui se dit qu’un peu d’air frais lui changera les idées. Mais sa main se met à trembler, ses doigts se pétrifier, avant de les serrer dans sa paume en un poing fermé. L’ex condamné par la vindicte populaire se fige quand il croit comprendre que sa réputation sera, encore, souillée. Tout ça parce qu’il boit un verre (ou deux) dans un tripot où les filles se déshabillaient ! Il souffle l’instit, entre les dents, s’efforçant de regarder droit devant. Mais c’est comme si la scène qui se déroule dans son dos se joue face à lui. Et il entend. Le geste précis qui s’abat sur un bras. Une recommandation, de plus, pour freiner les ardeurs du gars !

- C’est toi qui vas m’lâcher ! Dit-il à l’intention d’Alaska, sans doute prête à en découdre, si le temps le lui est donné. Mais c’est plus fort que lui. Patrick s’retourne. Son sang bat contre ses tempes et les acouphènes grésillent entre ses oreilles. Le coup s’abat violemment contre la mâchoire de l’enfoiré.

- Au moins t’aura un vrai prétexte de t’plaindre, pas vrai !




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Chasseuse, trapeuse au départ... Un détour dans l'armée, et maintenant la voilà mercenaire. L'argent, ça tombe pas du ciel. Videuse le reste du temps, au Diesel & Dust.
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Dispo !

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MessageSujet: Re: I hear them whispering 'bout the places that you've been I hear them whispering 'bout the places that you've been EmptyMar 21 Mai - 20:21#

- C’est toi qui vas m’lâcher !

Alaska ne connaissait pas la peur. Elle avait l’habitude des situations stressantes, des situations dangereuses, des situations où il fallait se décider rapidement et où une erreur pouvait être synonyme de mort pour elle, ou pour ceux qu’elle devait défendre. Ce n’était pas un poivrot dans un night-club qui allait l’impressionner, et encore moins avec une phrase pareille. Qu’il approche pour voir. Alaska n’était pas belliqueuse, même pas spécialement bagarreuse. Elle ne ressentait pas de plaisir particulier à se montrer violente, elle ne se sentait pas vraiment mue par l’agressivité, même quand on s’en prenait à elle. Elle répondait à la mesure de la menace, pas de l’injure. Et la menace n’était pas très grande. Son regard dur et froid restait posé sur celui de l’homme, croisa ses prunelles, et elle le sentit soudainement moins sûr de lui. Ça dura une fraction de seconde, juste assez pour apercevoir cette lueur d’indécision, alors qu’il se demandait sans doute jusqu’où elle pourrait aller finalement, avec quelle force elle pourrait le traîner dehors, et si elle pourrait l’empêcher d’entrer ici à nouveau après ça.

Et c’est à ce moment là que l’instituteur frappa. Pour le coup, Alaska était surprise. Elle n’aurait pas imaginé ça de lui. Elle avait plutôt eu l’impression qu’il était la personne la plus sage, qu’il ne se laisserait pas décontenancer par une histoire ridicule de réputation. Alaska se moquait des qu’en dira-t-on depuis toujours, elle avait vécu toutes ces années en était la personne bizarre, celle qu’on craignait, celle qu’on fuyait, celle dont on se moquait parce qu’on ne la comprenait pas. Ses efforts étaient laborieux pour sortir de ces catégories, on ne pouvait même pas vraiment dire qu’ils portaient leurs fruits jusqu’à présent, mais elle ne lâchait rien. Jamais. L’instituteur aurait dû être au-dessus de ça, il aurait dû tendre le dos et sortir d’ici sans encombres. Mais à la place, il s’était retourné. Comme si le poivrot avait vu juste sur quelque chose qu’Alaska ne pouvait pas comprendre, comme s’ils partageaient quelque chose qu’elle ne soupçonnait pas. Comme quoi, elle avait encore des progrès à faire pour cerner les gens malgré ses talents indéniables.

- Au moins t’aura un vrai prétexte de t’plaindre, pas vrai !

La victime du coup se tenait la mâchoire et avait commencé à crier quelques jurons, et à prendre à partie Alaska. Effectivement, après un coup pareil il fallait mettre l’instituteur dehors mais elle se demandait quelle était exactement la marche à suivre avec le poivrot aussi. Après tout, ils avaient désormais tous les deux le statut de fauteurs de trouble ce soir et elle n’était pas certaine que les mettre dehors – au même endroit au même moment et avec une surveillance relâchée parce qu’hors de sa zone de travail – soit une excellente idée. Elle n’avait pas très envie de mettre l’instituteur dehors, en vérité, parce qu’il n’avait fait que se défendre. Mais elle n’avait pas vraiment le choix.

Elle poussa un soupir Alaska. Il ne se passait pas un soir sans qu’un incident se produise ici, c’était à se demander si on pouvait avoir foi en l’espère humaine. Elle n’arrivait pas à savoir le problème était l’alcool ou autre chose, à vrai dire. Le temps qu’elle se décide, le poivrot avait apparemment retrouvé l’usage de ses mains en même temps que sa véhémence. Il se jeta en direction de l’habitué du comptoir, et Alaska fit barrage de son corps entre eux. Cette fois s’en était trop, elle ne laisserait pas la situation s’envenimer davantage. D’un mouvement habile elle attrapa le bras de l’assaillant, utilisant sa propre force pour le dévier, le plaquant sans problème contre le comptoir. Un mouvement impressionnant vu de l’extérieur mais assez évident et facile pour elle qui en avait l’habitude depuis fort longtemps. Tournant la tête vers l’instituteur, elle lui désigna la porte d’un geste du menton, le laissant prendre un peu d’avance avant de le rejoindre avec celui qu’elle venait d’interpeler. Ils n’étaient plus les bienvenus, l’un comme l’autre, en tout cas pas pour ce soir.

- On va régler ça dehors.


Un peu d’air frais et de calme ferait du bien à tout le monde pas vrai ? Mais elle n’avait pas l’intention non plus de les laisser partir sans aucune surveillance. Elle garderait un œil sur eux jusqu’à ce que chacun soit parti dans une direction opposée, rien que pour être sûre qu’on ne viendrait pas lui reprocher une bagarre sur le parking. Et puis, au fond, elle se disait que l’instituteur avait raison de ne pas se laisser faire, et elle tenait à s’assurer que le poivrot ne s’en prendrait pas à lui pour ça.

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❶ Je suis myope comme une taupe et ne voit rien sans mes lunettes que je porte exclusivement chez moi quand la porte est fermée. Le binoclard c'est comme ça que l'on m'a surnommé pendant toute ma scolarité. Depuis mon undergraduate en mathématiques appliquées je ne sors qu'avec une paire de lentilles que je change tous les jours de l'année.

❷ Je suis un allergique compulsif. Poussière, pollen, poils d'animaux. Si vous comptiez m'offrir un chien ou un chat pour briser ma solitude autant oublier, c'est une très mauvaise idée !

❸ Je milite à mon échelle contre le harcèlement scolaire, sensibilise mes élèves aux différences, ne supporte pas que l'on s'en prenne aux plus faibles. Je sanctionne sévèrement tous ceux qui dérogent aux règles.

❹ addicted L'odeur de la cigarette imprègne mes vêtements, mes cheveux. Je fume en prenant mon café, me couche après une dernière bouffée. Le poison m'accompagne à longueur de journée mais il n'est pas le seul à m'intoxiquer. Le gin est mon alcool préféré je m'en sers toujours un avant le dîner. La bouteille ouverte traine devant l'unique assiette et si par malheur je m'en sert un deuxième je ne sais plus m'arrêter. Seul le jeu est capable de m'y faire renoncer. Les soirs de casino la sobriété est mon meilleur allié. Compter les cartes, compter les points, ne jamais arriver à 21. Compter enfin...

❺ Je préfère la pluie au soleil, l'automne à l'été ce qui est un comble quand on a élu domicile sur la côte Californienne ♤ Si les mathématiques sont mon domaine de prédilection la littérature est une de mes passions. Enfant j'ai dévoré Arthur Conan Doyle et retourne avec une certaine délectation au 221B Baker Street comme on rentre à la maison ♤ Mélomane à mes heures perdues je joue du violon ♤ Je suis extrêmement maniaque et peux vraiment m'énerver si je ne retrouve pas un livre, un objet à la place qui lui est précisément dédiée ♤

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MessageSujet: Re: I hear them whispering 'bout the places that you've been I hear them whispering 'bout the places that you've been EmptyMer 29 Mai - 19:09#

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Patrick n’est pas particulièrement agressif, est plutôt bien élevé. De ceux qui font semblant d’argüer, et de souvent répéter, que derrière chaque situation périlleuse, voire dangereuse, les mots peuvent tout changer. Combien de fois à t’il fait la leçon, dans la cour de récréation quand deux morveux s’battaient… Mais combien de fois aussi s’était-il aussi reproché cette apparente tranquillité, cette maladive passivité, alors qu’enfant on le moquait. Combien de fois s’était-il couché en priant qu’on arrête de l’emmerder, qu’au pire il leurs foutrait une "sacrée raclée", ravi de caresser l’idée, la seule solution qui finalement s’imposait. "Demain j’me défendrai", pensait-il, au fond d’son lit, recroquevillé. Pourtant l’gamin n’a jamais rien fait !

Les années ont passées, le jeune homme a oublié le môme raillé, remisé la grosse paire de lunettes si souvent incriminée. Car il pensait avoir gagné Patrick, la pernicieuse partie, d’être le grand vainqueur de ce duel sans merci. Le combat n’a cependant jamais été réel, la joute seulement virtuelle, restée cachée dans un coin d’sa tête, comme endormie. Quoiqu’il en dise ou en pense aujourd’hui, reste cette petite part, qu’évidement il nie, du gosse chétif, qui, malgré les quolibets ne faisait pas parler de lui.

- Fuck !

Le coup est parti. L’injure aussi. Pat’ regarde tour à tour une main qu’il secoue, l’autre toujours agrippée à son cou. Interloqué par cette soudaine véhémence qui ne lui ressemble pas du tout. Il lui semblait avoir vengé brusquement ce crapaud meurtri, par des années de silence et d’inertie. Alors que l’autre s’égosille, réclamant justice, un rictus élargi ses lippes et c’est celui du p’tit Patrick… à moins que c’te putain d’merdeux n’ait réveillé d’autres souvenirs tout aussi douloureux. À vifs. Il se revoit, la renommée ternie, coincé dans le bureau du recteur, devant la lettre de démission qu’il n’a pas écrite. Contraint de se taire et de déguerpir au plus vite !

Alors il est frappé Patrick. Par toute cette violence qu’il n’a jamais exprimée. Par l’injustice et la perversité, qui rendent mauvais. Ses bras retombent, le sourire aussi, il recule d’un pas. Cette fois c'est Alaska qui se charge de sa proie, plaqué subitement contre le comptoir. Pat’ aurait voulu applaudir la manœuvre habile, mais se soumet, dorénavant muet, aux recommandations du vigile. Il sort sans se retourner, d’ailleurs c’est ce qu’il fait de mieux. S’en aller !

Adossé au mur pour souffler, l’air frais de la nuit l’aide à retrouver ses esprits. Quoiqu’il s’allume une clope et suit du regard le gars qui peu après, se faire sortir manu-malitari. Alaska retrouve la posture qu'elle a dû subitement quitter. Jambes légèrement écartées, bras croisés, et, libérée, observe à son tour le mec s’éloigner. Le bougre tient sa mâchoire comme si elle allait tomber, tout en promettant que l’établissement en aurait pour ses frais !

- J’suis désolé, je n’ai pas l’habitude de… enfin de… Il finit par sourir, gêné, de ne pas être capable de terminer ses phrases et surtout de s’être fait remarquer ! Il tend la main douloureusement boursouflée, vers cette improbable complice qu'il a en elle trouvé. Moi c’est Patrick…



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MessageSujet: Re: I hear them whispering 'bout the places that you've been I hear them whispering 'bout the places that you've been EmptyJeu 30 Mai - 22:05#

La situation était particulière mais au fond elle se réglait comme toutes les autres. Alaska n’aurait pas parié sur l’habitué pour être le premier à se montrer violent, elle ne l’aurait pas vraiment imaginé décidé à se servir de ses poings. Il avait plutôt l’apparence d’un pacifiste, ou de quelqu’un qui ne savait pas assez se battre pour sauter le pas. Comme quoi, il valait mieux ne pas se fier aux apparences ! Enfin… Peut-être un peu quand même. Parce que c’était assez évident qu’il s’était fait mal à la main en frappant, et c’était un signe clair qu’il ne faisait pas ça souvent, qu’il n’avait pas la méthode.

Quand elle sortit le poivrot par la petite porte, elle le relâcha rapidement. Il tituba un peu, cherchant à reprendre l’équilibre alors qu’auparavant il dépendait plutôt de celui d’Alaska, se retournant vers elle avec une hargne qu’il ne cherchait pas à dissimuler. Mais ça ne faisait rien à la vigile. Elle avait l’habitude. Elle connaissait toutes ces phrases de menaces par cœur depuis le temps et personne n’avait jamais fini par les mettre à exécution. Ces gens savaient qu’ils avaient tort. Le type avait les mains sur le visage, il bougeait sa mâchoire comme pour la remettre en place et on aurait facilement pu croire que c’était lui qui allait finir par la déboîter s’il continuait ainsi. Alaska ne répondit toujours pas. Bras croisés, elle se contentait de garder sur lui un regard froid et perçant, son regard habituel finalement, tandis qu’il s’éloignait. Il n’avait peut-être pas bien pris la mesure de la menace qu’elle pouvait représenter si elle en avait envie, il avait peut-être cru qu’il se jouerait d’elle aisément et qu’elle ne pourrait pas faire régner l’ordre – parce qu’il ne fallait pas se voiler la face, beaucoup pensait ainsi en voyant une femme tenir cette fonction. Néanmoins il devait s’en mordre les doigts désormais. A moins que ce ne soit sa langue qu’il ait mordu, justement, ce qui le pousse à vociférer de la sorte.

- J’suis désolé, je n’ai pas l’habitude de… enfin de…

Alaska tourna la tête vers lui. L’habitude de quoi ? Elle n’était pas très douée pour les conversations, encore moins lorsque celles-ci tenaient de la devinettes plus que de la discussion. Au moins elle avait bien compris la partie qui contenait ses excuses, aussi se contenta-t-elle de hocher la tête d’un geste vif et sec, pour signifier qu’elle avait compris ce message – au moins en partie – et que ce n’était pas bien grave. Oui, tout ça contenu dans un geste de menton. Il fallait parfois savoir décoder ses intentions avec beaucoup de finesse. Mais si elle devait choisir un côté concernant cette bagarre, ce serait celui de l’habitué sans nul doute. On ne pouvait pas tellement reprocher à un homme de se défendre, surtout lorsqu’il avait établi auparavant des limites claires qui n’avaient pas été respectées. Il tendit sa main, celle avec laquelle il avait frappé, en direction d’Alaska.

Elle regarda ses doigts pendant sûrement un peu trop longtemps pour que ça paraisse normal, comme d’habitude, mais elle finit par les serrer avec sa main à son tour, avec franchise et détermination. Comme toujours, quand on la connaissait. Peut-être qu’elle aurait dû faire moins fort d’ailleurs, vu la manière dont il avait frappé ce type et s’était fait mal. Disons qu’elle n’y avait pas spécialement pensé. Alaska n’était pas encore la plus douée du monde pour se mettre à la place des autres malgré des efforts – et des progrès – considérables.

- Alaska
, répondit-elle sobrement, encore une fois à l’image de son caractère particulier.

Il y avait bien quelque chose qu’elle voulait dire à Patrick pourtant, malgré son mutisme caractéristique. Elle le fixa un peu trop intensément, parce que c’était toujours ainsi qu’elle regardait tout le monde. Et elle finit par ajouter, le tout avec une démonstration de sa main.

- Si tu veux pas te faire mal,
se contenta-t-elle de dire alors qu’elle montrait quelle position sa main, son bras devait prendre s’il voulait éviter de se blesser au lieu de blesser son adversaire. Elle ne devrait sûrement pas donner ce conseil à un client qu’elle venait de mettre dehors pour violence, à vrai dire, mais elle s’en moquait bien. Elle savait au fond que Patrick avait eu raison, et même si elle n’aurait probablement pas agi comme ça à sa place, elle n’était pas non plus choquée qu’il ait voulu rembarrer l’autre quand les mots n’avaient pas suffi.
@Patrick Smith
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