-11%
Le deal à ne pas rater :
SAMSUNG 55Q70C – TV QLED 55″ (138 cm) 4K UHD 100Hz
549.99 € 619.99 €
Voir le deal

Partagez

when the party's over ft. Ziggy Carlyle

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Patrick Smith

Patrick Smith
371
Dawn
Benedict Cumberbatch
ava. eternal lust - sign. ice and fire
Sylvia Norwood (Brit Marling)

A l'aube de sa 44 éme année, né en plein été le 19 juillet 1980. Sa mère lui a raconté que big ben chantait lorsqu’il est arrivé.

when the party's over ft. Ziggy Carlyle Y41k
Célibataire endurci, il porte en lui les stigmates d’une solitude pourtant consentie.

when the party's over ft. Ziggy Carlyle 6yz9

The one and only ♡


Depuis que le scandale a entaché sa notoriété, qu’elle a éclaboussé de ses embruns outragés sa probité Smith a été écarté de la chaire universitaire qu’il occupait. Abandonnant définitivement les espaces d’Hilbert et autre Sobolev, Patrick a troqué son costume (en tweed évidemment) de professeur pour devenir instituteur.

when the party's over ft. Ziggy Carlyle Jj6f

Un appartement dans le centre ville à deux pas de l'école.


when the party's over ft. Ziggy Carlyle 17119123833184514700 when the party's over ft. Ziggy Carlyle 17119106873241677928

❶ Je suis myope comme une taupe et ne voit rien sans mes lunettes que je porte exclusivement chez moi quand la porte est fermée. Le binoclard c'est comme ça que l'on m'a surnommé pendant toute ma scolarité. Depuis mon undergraduate en mathématiques appliquées je ne sors qu'avec une paire de lentilles que je change tous les jours de l'année.

❷ Je suis un allergique compulsif. Poussière, pollen, poils d'animaux. Si vous comptiez m'offrir un chien ou un chat pour briser ma solitude autant oublier, c'est une très mauvaise idée !

❸ Je milite à mon échelle contre le harcèlement scolaire, sensibilise mes élèves aux différences, ne supporte pas que l'on s'en prenne aux plus faibles. Je sanctionne sévèrement tous ceux qui dérogent aux règles.

❹ addicted L'odeur de la cigarette imprègne mes vêtements, mes cheveux. Je fume en prenant mon café, me couche après une dernière bouffée. Le poison m'accompagne à longueur de journée mais il n'est pas le seul à m'intoxiquer. Le gin est mon alcool préféré je m'en sers toujours un avant le dîner. La bouteille ouverte traine devant l'unique assiette et si par malheur je m'en sert un deuxième je ne sais plus m'arrêter. Seul le jeu est capable de m'y faire renoncer. Les soirs de casino la sobriété est mon meilleur allié. Compter les cartes, compter les points, ne jamais arriver à 21. Compter enfin...

❺ Je préfère la pluie au soleil, l'automne à l'été ce qui est un comble quand on a élu domicile sur la côte Californienne ♤ Si les mathématiques sont mon domaine de prédilection la littérature est une de mes passions. Enfant j'ai dévoré Arthur Conan Doyle et retourne avec une certaine délectation au 221B Baker Street comme on rentre à la maison ♤ Mélomane à mes heures perdues je joue du violon ♤ Je suis extrêmement maniaque et peux vraiment m'énerver si je ne retrouve pas un livre, un objet à la place qui lui est précisément dédiée ♤

RPS en cours

♤ Jayson // ♤ Sebastian // ♤ Alaska // ♤ Eliott // ♤ Briséis // ♤ Ziggy ❶ // ♤ Ziggy ❷




Bien installée cette fois ci :)

gold member
https://basique.forumactif.com/t10098-patrick-smith-salvation-cr https://basique.forumactif.com/t10117-patrick-smith-who-says-the
MessageSujet: when the party's over ft. Ziggy Carlyle when the party's over ft. Ziggy Carlyle EmptyMer 29 Mai - 20:34#

when the party's over...
But nothin' is better sometimes
Once we've both said our goodbyes
Let's just let it go
Let me let you go…
Tout ce qui m’entoure est familier, pourtant j’suis l’otage de ces quatre murs qui m’emprisonnent et m’étouffe. J'ai l'souffle court, l'regard lointain, qui se perd, parfois, sur ces objets qui avaient de l'importance pour moi. Mes livres, mon violon, mes crayons encore posés comme s’ils allaient être bientôt utilisés. Puis irrémédiablement, mes yeux reviennent sur le papier. Je tiens de mes mains tremblantes la lettre de Briséis dont je m’abreuve des mots, relis attentivement chaque phrase jusqu’à ce que ma vue se brouille. Une larme qui coule. Assis sur mon lit dont je ne bouge pratiquement plus depuis des jours (des mois ?), dans cet appartement qui hier encore abritait notre amour clandestin, j’envisage maintenant un prochain lendemain. Sans joie. Accompagné d’un incommensurable chagrin, avec dans la poitrine mon cœur anéanti qui trouve, lui, la force de protester, de tambouriner comme un lion enragé. Je prends là, maintenant et ici la décision ultime. Celle que je repousse, en dépit de nous, la plus difficile de toute…

Mes doigts se desserrent lentement et la missive tombe à mes pieds. Telle une feuille morte qui en automne vole, ignorant un instant les lois de la gravité. Une allégorie aux obligations que j’ai moi-même occultés, à ces règles élémentaires que j’ai oubliées. Dictées par les convenances, les apparences, et la décence. Je ne peux plus reculer ni remettre à demain. Et répondre enfin de mon destin !

Surtout du tien…

Il faut d’abord que je retrouve apparence humaine. C’est ça ! Y aller pas à pas. Raser cette barbe, témoin s’il en est de ce laisser-aller qui ne me ressemble pas. Lisser les cernes. Mon col, mon pantalon, ma veste. Sortir une cravate du placard, peut-être m’asperger de ce parfum qu’elle aime, me semble t’il, humer sur ma peau. Chaque geste me coûtent un bras. Mais j’arrive tant bien que mal à ressembler à l’homme qui autrefois la charmait.  je n’ai toujours pas compris pourquoi !?

Je crois être prêt et déverrouille doucement le verrou fermé depuis mon renvoi. Actionner la poignée s’avère plus compliqué. Ma poigne reste longtemps bloquée sur le métal froid. Respirer. Un dernier regard derrière moi. Et c’est comme si je nous (re)voyais. Préparer ensemble le repas, n’en manger que la moitié. Puis s’embrasser. Moi. Assis derrière mon bureau, tentant vainement de corriger les dernières copies qui attendaient. Elle. S’approchant sur la pointe des pieds avant de se pendre à mon cou et m’enlacer. Puis s’embrasser. Je secoue la tête et chasse les images pour revenir à la réalité. Plus de table embarrassée ni de notes à donner. Rien qu’une bouteille de gin entamée…

Un souffle après j’ouvre enfin cette fichue porte, m’élance dans les rues d’un Londres agité. Mes pas me guident malgré moi, sur ces pavés arpentés si souvent avec toi.

Te revoir une dernière fois !
by delirium







_________________
I was thinking that a life is just the history of what we give our attention to.
The rest is packaging !
Revenir en haut Aller en bas

when the party's over ft. Ziggy Carlyle

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
B A S I Q U E :: Monterey, California :: The world-