Lauren est plus que satisfait, Sam doit le savoir même s'il aime le lui répéter. Il n'a jamais été avare de compliments à son égard parce que c'était la vérité; il aimait absolument tout chez le mannequin et ça se concrétisait toujours parfaitement au lit. Ce dernier se retire finalement pour venir s'allonger à ses côtés, semblant soudainement très fatigué de sa journée et de leurs ébats. Pour sa part, Lauren était plus difficile à épuisé et possédait parfois trop d'énergie, au point où il ne savait pas toujours quoi en faire.

Il se retourne vers Sam lorsque ce dernier admet qu'il lui a manqué et qu'il aimerait qu'il passe la soirée au lit. Ce n'était pas quelque chose que le styliste faisait très souvent puisqu'il était incapable de rester en place bien longtemps. Il sourit lorsque son amant le serre dans ses bras, profitant encore un instant de sa chaleur.

Si tu veux.

Bien sûr, il ne pouvait pas lui promettre qu'il tiendrait réellement toute la soirée. D'ailleurs, il il entend son téléphone sonner et se rapelle qu'il avait mentionné à quelques amis et collègues qu'il les rejoindrait peut-être dans un bar qu'ils avaient l'habitude de fréquenter. S'échappant de l'étreinte de Sam, il s'élance pour récupérer son téléphone avant de revenir à ses côtés au lit.

Hey! ... Ouais non pas ce soir finalement ... On a baisé là on est crevé alors une autre fois ... Non pas de photos !

Il rigole avant de raccrocher l'appel et de se coller à nouveau à Sam. Il vantait souvent les mérites de son petit ami alors il n'était pas surprenant que certains de ses potes profitent de sa mauvaise habitude de trop parler pour obtenir plus d'informations à son sujet.

Maintenant on a toute la soirée pour nous.

Sam est capable de rester allongé, perdu dans ses pensées, pendant de très longues minutes alors que pour Lauren, c'est tout simplement impossible de rester en place plus de quelques secondes. D'ailleurs, lorsqu'il entend son téléphone sonner, il ne résiste pas à l'envie de s'élancer hors du lit pour le récupérer. Il revient tout de même au lit pour prendre l'appel et refuse même une invitation qu'il se serait normalement empressé d'accepter. Il ne remarque pas immédiatement le regard choqué de Sam lorsqu'il explique à son ami la raison pour laquelle il ne viendra pes les rejoindre ce soir-là. Lorsqu'il raccroche, il se cale davantage contre son amant qui se montre soudainement bien plus froid. Surpris, Lauren le regarde, ne comprenant pas son reproche.

Ils s'en seraient bien douté de toute façon.

Depuis le temps que le styliste se vantait des prouesses sexuelles de son petit ami, son entourage était bien conscient qu'ils baisaient régulièrement, surtout après plusieurs jours sans s'être vus. Lauren ne voyait donc pas le mal à révéler une information déjà connue. Ce n'est pourtant pas la première fois que Sam lui fait un tel reproche mais il est incapable de se retenir. Pour se faire pardonner, il se montre encore plus chaleureux avec lui, enfouissant son visage dans son cou qu'il embrasse au passage.

Je vais faire attention mais... C'est difficile de garder ça pour moi. J'aime rendre les autres jaloux.

Comme d’habitude, Lauren parle trop et manque de discrétion, ce qui inévitablement a le don de m’agacer. J’aime énormément mon petit-ami. C’est l’homme de ma vie. Entre nous, ça a été le coup de foudre et je crois n’avoir jamais aimé quelqu’un comme lui mais il y a une chose que je ne supporte pas chez lui c’est son indiscrétion. Ça et le fait qu’il ne puisse pas s’empêcher d’être tactile avec les autres. Il le sait. Je ne manque jamais une occasion de le lui rappeler, pourtant, il continue sans se soucier de ce que je peux bien ressentir. C’est terriblement frustrant, alors même si c’est immature de ma part, je ne peux pas m’empêcher de le bouder un peu.
« Et alors ? Même s’il s’en doute, tu n’étais pas obligé de lui donner des détails. »
Après tout, en quoi ça regarde les gens notre fréquence de baise, hein ? Vraiment, je ne comprendrais jamais ce voyeurisme dont font preuves les amis de Lauren. Il doit certainement sentir ma contrariété puisqu’il vient aussitôt se blottir contre moi, nichant son visage dans le creux de mon cou pour y déposer un baiser. Inévitablement, je ne peux m’empêcher de soupir d’aise, mais s’il croit que ça suffira pour que j’arrête de bouder, il se trompe lourdement !
« C’est ce que tu dis toujours mais ça ne t’empêche pas de recommencer. D’ailleurs tu peux les rendre jaloux sans avoir à tout leur dire. Je tiens à mon intimité. En plus je commence à être connu dans le milieu alors je n’ai pas besoin de ce genre de publicité. Je n’ai pas envie de passer pour un garçon facile. »

Lauren n'avait jamais très bien compris la pudeur de Sam. Après tout, il était mannequin et il avait même appris à danser comme un strip teaser... Pour lui, c'était contradictoire. D'ailleurs, il ne pouvait s'empêcher de vanter son petit ami et donc, de donner des détails sur leur vie privé. De toute façon, ça ne faisait de mal à personne et il y avait de quoi être fier. Évidemment, il pouvait éviter de donner des détails mais c'était plus fort que lui et ses amis n'hésitaient pas à le questionner alors il ne résistait pas.

Comme son but n'est pas de contrarier Sam, Lauren vient rapidement se coller à lui, pressant ses lèvres contre son cou dans l'espoir de lui faire oublier cet incident. Mais fidèle à lui-même, son petit ami ne démord pas et lui explique ses raisons, mentionnant sa réputation au passage. Lauren se redresse légèrement et l'observe, l'air faussement offensé.

Coucher avec ton petit ami fait de toi un homme facile?

Sam avait parfois des idées très arrêtées et malheureusement, le styliste oubliait souvent que ses agissements pouvaient l'offenser indirectement.  Il soupire et roule sur le côté, laissant tomber son téléphone sur le sol.

Je n'ai pas donné de détails. Je ne lui ai pas dit comment je t'ai chevauché après que tu ais dansé pour moi pour mieux me préparer en me suçant.

Enfin, pas cette fois-ci. Il rit bêtement, amusé par ses propres paroles.

J’ai parfois l’impression que Lauren fait exprès de ne pas comprendre ce que j’essaie de lui expliquer. Bien sûr je le fais maladroitement mais il pourrait faire un effort pour se mettre à ma place !
« Encore heureux que tu ne leur ais pas dit tout ça ! Il est hors de question que les gens sachent ce que nous faisons au lit. Ce que je fais, je le fais pour toi, pour nous et pour personne d’autre. »
Mais le connaissant, je ne serais pas surpris d’apprendre qu’il ait pu parler de détail intime nous concernant. Je sais qu’il ne le fait pas méchamment mais ce n’est pas une raison ! D’ailleurs c’est pour ça que je me montre si pénible et ferme avec lui. Sinon qui sait ce qu’il pourrait dire ou faire ?
« Si j’ai appris à faire de la pole dance, c’est uniquement pour toi. Personne d’autre que toi ou mon professeur ne m’a vu danser et j’aimerais que ça reste ainsi mais peut-être que je devrais te séquestrer pour t’empêcher de raconter notre vie sexuelle. »
Sur ces mots, je plaque Lauren contre le matelas tout en venant me placer au-dessus de lui, lui volant par la même occasion un fougueux baiser. C’était plus fort que moi. Même quand je lui fais la tête, j’ai besoin de l’embrasser et de l’étreindre, tant je l’ai dans la peau et je me demande s’il le réalise.
« Je devrais non seulement te séquestrer mais peut-être aussi t’épouser, non ? »

Si Lauren aimait rendre les gens jaloux avec sa relarion Sam, pour sa part, semblait préférer garder le moindre détail secret. Il n'y avait pourtant pas de quoi avoir honte, au contraire. Le styliste se mord la lèvre inférieure en pensant à toutes ces fois où il avait raconté ses nuits en compagnie de son petit ami à ses potes... Ils avaient vu certaines photos, ils savaient sans doute même la taille de son sexe mais ça, il valait mieux que Sam n'en sache rien.

Je sais bien mais... Je parle trop tu me connais. Je ne peux pas changer qui je suis.

Une excuse qu'il aimait bien utiliser chaque fois qu'on lui reprochait quelque chose. Après tout, l'autre jeune homme savait qu'il avait cette mauvaise habitude. Il avait tout de même choisi de l'aimer et d'être en couple avec lui.

Sam lui admet alors n'avoir jamais dansé pour qui que ce soit d'autre ce qui est presque dommage mais fait néanmoins plaisir à Lauren qui sourit. Son sourire est cependant de courte durée puisque son petit ami le surprend en le plaquant contre le matelas, mentionnant devoir sans doute le séquestrer pour l'empêcher de raconter leur vie personnelle. Il n'a peut-être pas tort et l'idée l'amuse puisqu'elle ne se produira certainement jamais. Sam l'embrasse alors avec fougue et il répond au baiser, comprenant que le jeune homme n'est pas réellement en colère contre lui. Lorsque le baiser prend fin, il reprend la parole et Lauren sent son corps se crisper brusquement en entendant le mot épouser. Un rire nerveux s'échappe de sa bouche à défaut de savoir comment réagir. Même s'il aimait Sam, l'idée d'officialiser leur relation de cette façon l'effrayait sérieusement. Il ne saurait expliquer exactement pourquoi.

C'est... Amusant mais ça ne m'empêchera pas de trop parler. De toute façon... Ça ne sert à rien le mariage. Surtout entre deux hommes. Et à notre âge....

Je sais très bien comment est Lauren. Je l’aime comme il est et je ne lui demande pas de changer sa nature. Juste d’éviter de s’étendre sur les détails concernant notre vie sexuelle. J’espérais qu’il pourrait faire cet effort pour moi. Après tout, je ne lui demande pas grand-chose. Juste ça et d’être à moi bien sûr parce que je ne supporterais pas l’idée de devoir le partager. Je l’aime beaucoup trop. Ça non plus je ne me l’explique pas. Je n’ai jamais ressenti ça pour qui que ce soit avant et c’est peut-être la raison pour laquelle j’évoque la possibilité d’un mariage. C’est la première fois que j’en parle, même si sur le coup, je le fais sur le ton de la plaisanterie.

En m’entendant évoquer un possible mariage, Lauren se crispe avant de rire nerveusement. Inévitablement, mon visage se ferme un peu. Ce n’est pas tout à fait la réaction que j’attendais et surtout que j’espérais. Bien sûr, il marque un point en me faisant remarquer qu’être marié ne changera rien à son défaut, celui de trop parler mais ce qui m’interpelle, ce sont ses paroles suivantes. En réalité, elles me blessent un peu au point que je fronce les sourcils avant de lui répondre :
« Comment ça, ça ne sert à rien ? Pourquoi tu dis ça ? Pourquoi ça ne serait pas possible à notre âge ? »
Finalement je me redresse et m’écarte pour m’assoir à côté de lui. Je ne suis plus d’humeur au sexe, ni aux câlins. J’ai besoin d’éclaircir le sujet avec lui.
« Pourquoi deux hommes ne pourraient pas se marier ? »
Sa position me choque un peu mais avant de m’énerver, je veux qu’il m’explique sa position parce que je ne partage pas du tout son point de vue.
« Tu sais, j’ai toujours voulu me marier. »

Lauren réalise rapidement que sa réaction n'est pas celle à laquelle s'attendait Sam. Il ne pensait pourtant pas que ce dernier était si sérieux en parlant de mariage. Après tout, n'était-ce pas un concept dépassé? Certes, la communauté homosexuelle avait attendu très longtemps pour obtenir ce droit mais ce n'était pas quelque chose à laquelle rêvait le styliste. Au contraire, c'était un engagement qui lui semblait lourd et plutôt effrayant. Il les trouve également un peu jeunes pour penser à se marier. Son commentaire semble vexer Sam qui le bombarde aussitôt de questions pour le forcer à justifier ses paroles. Il s'écarte même de lui, signe qu'il n'est plus d'humeur à batifoler. Lauren se redresse également en s'appuyant sur ses avant bras, soupirant légèrement.

Je ne dis pas que deux hommes ne peuvent pas se marier...

Avant de poursuivre, il prend le temps de réfléchir un minimum, ce qu'il ne fait pas assez souvent. Là, il sait qu'il s'est mis les pieds dans les plats, surtout lorsque Sam admet avoir toujours voulu se marier. Il se mord la lèvre inférieure, cette conversation le mettant visiblement inconfortable.

On est encore jeunes... On habite même pas ensemble encore! Tu sais que ça n'a rien à voir avec les sentiments que j'ai pour toi. C'est juste... Je ne pense pas qu'on a besoin de se marier pour se prouver quoi que ce soit.

Et comme pour appuyer ses paroles, il se redresse davantage pour venir embrasser Sam.

Visiblement cette conversation met Lauren mal à l’aise. Elle est pourtant nécessaire. Après tout, faire des projets ensemble est une étape importante dans une relation et jusqu’à présent nous n’avions jamais vraiment évoqué notre avenir, du moins pas de manière si concrète. Malheureusement de ce que j’entends, nous avons des visions diamétralement opposées.
« Parfait. Viens vivre avec moi. »
Ça fait un moment que j’y songe sans savoir comment aborder le sujet avec lui. J’aime Lauren, comme je n’ai encore jamais aimé quelqu’un. Il est l’homme de ma vie j’en suis certain. Entre nous, il y a quelque chose d’unique et je suis convaincu que notre histoire dura toute la vie. Alors oui, nous sommes jeunes mais pourquoi attendre ?
« Je t’aime et tu m’aimes. Dès qu’on peut, on passe tout notre temps ensemble. Pourquoi on continuerait à avoir deux appartements alors qu’on est toujours ensemble ? C’est ridicule. Vivons ensemble, que ce soit dans ton appartement, dans le mien ou même dans un appartement qu’on achèterait ensemble ! »
Et parce que je veux bien mettre de côté ce qu’il a dit sur le mariage pour le moment et ainsi au moins obtenir de lui qu’il vive avec moi, je me rapproche de lui et murmure d’une voix douce et mielleuse :
« Tu ne veux pas pouvoir faire l’amour avec moi n’importe quand ? Ni te réveiller tous les jours dans mes bras ? »
Il ne va quand même pas me dire non ? Ce serait un comble ! De toute façon je ne l’accepterais pas.

Ha Min ne s'attendait pas à cette proposition, Il regare Sam silencieusement pendant de longues secondes, ce qui est plutôt hors du commun pour lui qui ne cessait e parler ou bouger. Il n'avait jamais vécu avec qui que ce soit, sauf sa famille a une certaine époque, et encore, ceux-ci avaient beaucoup de difficulté à le supporter. Avant même qu'il ne puisse donner une réponse, Sam poursuit en expliquant sa logique. C'est vrai qu'ils passaient déjà beaucoup de temps ensemble... Il trouve finalement le courage de sourire, comme si la proposition de l'autre jeune homme étant en partie une blague, une idée plus ou moins sérieuse qui ne produira sans doute jamais.

Tu crois vraiment pouvoir me supporter en tout temps? Tu le sais, tu as vu mon appart'. Je suis bordélique... J'ai trop de trucs, je casse tout, je fais toujours du bruit... Réfléchis bien Sam.

Si ça se trouve, ce dernier n'a pas pensé à ces détails qui pourraient, éventuellement, le faire fuir. C'était en partie ce que Lauren craignait. Sam était le premier homme a le supporter de cette façon mais il allait bien atteindre sa limite un jour, non? Ce qu'il ajoute provoque néanmoins une bouffée de chaleur chez le styliste. C'était bien sa faiblesse, son attirance physique pour Sam. Bien sûr, il l'aimait, il avait de réels sentiments pour lui, mais ce serait mentir que de dire que les moments où ils faisaient l'amour n'étaient pas ses préférés.

Bien sûr, je ne rêve que ça...

Il savait comment le convaincre, même si vivre ensemble ne signifiait pas nécessairement qu'il était prêt pour un mariage.

Je n’aime pas ce long silence. Ça ne ressemble pas à Ha Min. Il a en général toujours quelque chose à dire et le faire taire relève en général du défit mais on dirait bien que l’idée de vivre avec moi le laisse sans voix. J’avoue que je ne sais pas comment interpréter ça. C’est un peu vexant parce que je me doute que ce n’est pas la joie ni l’enthousiasme qui l’empêche de parler.

Finalement il rompt le silence pour remettre en doute ma capacité à le supporter. Alors c’est ça son excuse pour ne pas vivre avec moi ? Il craint que je ne le supporte pas ? Il a si peu confiance en moi ? D’ailleurs il ne trouve pas grand-chose à redire à mes arguments parce qu’on est d’accord sur un point, vivre ensemble serait plus facile pour le sexe. C’est un bon début mais ce n’est pas suffisant parce que pour moi, il y a plus que ça entre nous.
« Tu sais que je t’aime pour ce que tu es. Parce que tu es bordélique et bruyant. Parce que tu n’arrêtes jamais de parler et que tu es maladroit. »
Mes bras se resserrent un peu plus sur lui alors que mon visage se niche dans le creux de son cou. J’en profite pour respirer son odeur, un mélange de parfum et de transpiration. L’odeur que j’aime sentir sur son corps après l’amour.
« Si tu as peur que je découvre ces facettes de ta personne en vivant avec toi, je suis désolé de te l’annoncer, mais je le savais déjà. En revanche, ce que je ne sais pas, c’est combien de nuit d’affilé on peut faire l’amour avant d’être épuisé. »
Je capture ses lèvres et lui offre un tendre baiser avant d’ajouter :
« Tu ne veux pas essayer ? Pour me faire plaisir. Parce que tu m’aimes. »
Je ponctue chacune de mes phrases par un baiser alors que je laisse mes doigts courir sur sa peau.

Ha Min n'avait jamais eu de relation sérieuse avant Sam alors vivre lui semblait être une étape importante mais depuis sa rencontre avec le mannequin, tout semblait aller très vite entre eux. C'était plutôt déstabilisant pour quelqu'un comme lui qui avait du mal à suivre une routine régulière et qui avait l'habitude de faire ce qu'il voulait quand bon lui plaisait. Il ignorait comment Sam parviendrait à tolérer ce côté de lui et c'était sans compter ses nombreux autres défauts qui le rendaient parfois difficile à supporter. C'est d'ailleurs ce qu'il mentionne à son amant qui ne tarde pas à le rassurer. Il dit l'aimer pour ses défauts ce qui fait sourire Lauren même s'il est bien conscient de l'énerver par moment. Peut-être a-t-il tort de se montrer si réticent. Après tout, Sam avait raison, vivre ensemble avait beaucoup de bénéfices, notamment le sexe à volonté. Il inspire profondément lorsque ce dernier le serre davantage contre lui. Il ne lui en faut pas plus pour le convaincre.

Ok parfait, on emménage ensemble alors.

Et comme c'est souvent le cas avec Lauren, son attitude change complètement. Sa réticence initiale fait maintenant place à l'excitation, soudainement emballé par l'idée. Ses mains descendent le long du os de Sam pour venir se poser sur ses fesses avant de prendre la parole:

Je pourrais venir vivre ici. C'est un peu plus spacieux j'aurais assez de place pour mes vêtements. Mais peut-être qu'éventuellement il faudra trouver un peu plus grand... Après tout, tu es habitué d'avoir cet endroit pour toi seul, si j'arrive avec tous mes trucs tu pourrais trouver l'appart' trop étouffant. Tu veux que je m'installe quand? Je pourrais apporter mes affaires à l'occasion et vendre le reste. Ah je dois écrire à mon proprio aussi...

Tout en restant contre Sam, il cherche son téléphone du regard, ayant complètement oublié l'endroit où il l'avait déposé avant de se retrouver au lit.

Ah mais ça peut sans doute attendre demain. Il ne va pas m'en vouloir, je pense que je l'embêtais de toute façon à oublier de le payer à chaque début du mois. Pas parce que j'ai pas les moyens hein ! Mais ça me sortait de la tête alors il devait toujours venir frapper à ma porte...

Et il pouvait continuer longtemps à parler comme ça, profitant des baisers de Sam contre sa peau.

J’avoue que je prends Lauren un peu par les sentiments. Je joue la carte du sexe pour lui arracher un oui et ce n’est pas bien. Je ne devrais pas lui forcer la main comme ça mais j’ai l’impression que si je ne le fais pas, il ne sera jamais prêt à sauter le pas. J’avoue que j’ai un peu peur qu’il ne finisse par se lasser de moi. Lauren est si imprévisible. Ce qui l’intéresse aujourd’hui peu l’ennuyer l’instant d’après alors d’une certaine manière j’essaie de le piéger dans cette relation avec moi. Clairement, si je pouvais lui faire un enfant, je crois que je le ferais parce que je l’aime et parce que je refuse qu’il me laisse un jour. A défaut de pouvoir le faire, je vais au moins essayer de lui passer la bague au doigt et vivre ensemble est la première étape pour ça.

Quand il me dit oui, je ne peux pas m’empêcher de lâcher un sonore :
« Oui ! »
Tout en le serrant un peu plus dans mes bras. Il ne réalise pas à quel point il me rend heureux en acceptant de vivre avec moi. D’ailleurs je promets de bien m’occuper de lui. Je le fais déjà mais je serais encore meilleur juste pour lui prouver que c’était la meilleure chose qui pouvait lui arriver.
« Tu verras tu ne le regretteras pas mon amour. »
Je capture avec envie ses lèvres tout en souriant de plaisir en sentant ses mains descendre sur mes fesses. D’ailleurs si Lauren était réticent à l’idée de vivre avec moi, maintenant qu’il m’a dit oui, cette perspective semble l’emballer pour mon plus grand plaisir. Je l’écoute parler sans s’arrêter, me demandant comme souvent, comment il peut avoir un débit de parole aussi élevé et dense. Si certains trouvent ça énervant, moi je me contente de l’écouter tout en le regardant avec amour. Puis lorsque je veux en placer une, je me contente de l’embrasser pour lui couper la parole. Rien de tel qu’un langoureux baiser pour l’obliger à prendre une pause :
« Viens vivre avec moi dès ce soir. On s’occupera des formalités de ton déménagement demain. Tu as peut-être un préavis à donner mais ce n’est pas grave, ça ne t’empêchera pas de t’installer avec moi. Ensuite, on prendra le temps de se chercher un appartement plus grand qui sera le nôtre. »
Je souris et l’embrasse à nouveau, heureux à la perspective de pouvoir faire de Lauren, mien. Quant à la vie à deux, ça ne me fait pas peur. J’ai déjà vécu par le passé avec un petit-ami et même si ça ne s’est pas bien terminé entre nous, je suis convaincu qu’avec Lauren ça sera différent parce qu’on s’aime vraiment.

Sam semble si heureux d'entendre la réponse positive de Lauren que ce dernier ne peut s'empêcher de sourire avant de se lancer dans un long monologue pour le mettre en garde. Après tout, mis à part sa famille, le styliste n'avait jamais vécu avec qui que ce soit et peu de gens étaient capables de le supporter plus de quelques heures. Si lui et Sam emménageaient ensemble, il craignait que ce soit le début de la fin. Il n'avait pas peur de regretter, il avait peur que ce soit l'autre jeune homme qui préfère revenir sur ce souhait. Lauren est d'ailleurs incapable de s'arrêter puisqu'il est capable de trouver des centaines de raisons qui feraient en sorte que Sam se lasse de lui. Au bout d'un moment, ce dernier l'interrompt en l'embrassant et, pris au dépourvu, Lauren finit par y répondre en se disant que c'était sans doute la façon de son amant de lui confirmer que tout ce qu'il venait de citer ne lui posait pas de problème. Du moins, pas en théorie. Quant à l'organisation que cette décision impliquait, Sam semblait savoir bien mieux la gérer que Lauren qui s'égarait et ne savait pas par où commencer. Le mannequin veut qu'il emménage dès ce soir alors qu'il n'avait apporté que le stricte minimum.

Toujours perdu dans ses pensées, il se contente d'acquiescer, profitant du nouveau baiser pour se vider l'esprit et continuer à glisser ses mains sur les fesses de son amant. Il ne lui en faut pas plus pour le distraire; le corps de Sam obtient soudainement toute son attention.

Je pourrais les toucher dès que j'en ai envie à compter de ce soir... Finalement tu as raison, il n'y a aucune raison de ne pas emménager ensemble.

Lauren ne pouvait pas me rendre plus heureux. Nous allons vivre ensemble et c’est tout ce qui compte à mes yeux. Bien sûr, il nous reste à régler les formalités liées à son appartement mais ça ne constitue pas un obstacle à son installation chez moi. Ce n’est qu’une histoire de paperasse et le connaissant, il vaut mieux que je l’aide avec ça sinon ça risque de prendre une éternité.
« Tu peux déjà les toucher autant que tu en as envie. Tu sais bien qu’elles sont rien à qu’à toi. »
Je ponctue ma phrase par un autre baiser avant de reprendre :
« Mais maintenant, tu pourras encore plus en profiter. »
De ça et du reste de mon corps. Après tout, je sais que mon physique lui plait. Je m’entretiens d’abord pour mon travail mais aussi pour plaire à ma moitié. D’ailleurs mon physique n’est plus tout à fait le même depuis notre rencontre.
« Alors comme tu es décidé, je peux te séquestrer chez nous tout le week-end. Et comme on passera notre temps au lit, tu n’as pas besoin de vêtement de rechange. »
Je mords sa lèvre inférieure puis son menton. C’est ma manière de lui faire dire oui car je sais que Lauren ne résiste jamais bien longtemps quand je le prends par les sentiments. D’ailleurs je n’hésite pas à laisser mes doigts courir sur sa peau tout en l’embrassant.

Lauren sait très bien que Sam est un petit fidèle et qu'il est le seul à pouvoir toucher ses fesses autant qu'il en a envie. Il n'a pas beaucoup d'expérience en relation et ce n'est pas un sentiment auquel il est habitué. L'exclusivité est un concept qu'il tente touujours de comprendre et qui, parfois, mène à certains conflits au sein de leur couple. Ce n'est pas que le styliste a du mal à être fidèle, au contraire, comment avoir envie de qui que ce soit d'autre alors qu'il avait la chance d'avoir Sam dans son lit? Mais le reste, les gestes plus tactiles qui n'étaient que platoniques pour lui, semblaient embêter l'autre homme. Mais pour l'instant, il n'était pas question de qui que ce soit d'autres puisque Lauren venait d'accepter d'emménager avec le mannequin et qu'il réalise les avantages de cette cohabitation.

Et je compte bien le faire.

Ce n'était pas un secret pour personne; Sam possédait un corps à faire rêver les hommes et les femmes, peu importe leur orientation sexuelle. Les copains de Lauren se moquaient souvent à cet égard en se demandant comment ce dernier avait réussi à le faire tomber sous son charme et à le garder alors que Sam pourrait accumuler les conquêtes avec les plus belles personnes de la ville.

Sam mentionne alors vouloir le séquestrer pour passer le week end au lit et, même si l'idée plaît à Lauren, qui ne se lasse jamais de l'étreindre, il ne peut s'empêcher d'échapper un rire nerveux, sachant très bien que tôt ou tard il sera comme un lion en cage. Il faudrait que l'autre jeune homme l'épuise complètement pour lui enlever l'envie de sortir.

Tu sais que je ne dors pas beaucoup alors si tu veux passer ton week end au lit, tu as intérêt à me garder occupé.

Il frémit sous les doigts et les lèvres de Sam avant de finalement se hisser au-dessus de lui, glissant une jambe de chaque côté de son corps pour pouvoir mieux s'attaquer à son cou qu'il ne tarde pas à marquer puisque selon ses paroles, il n'a aucune obligation professionelle ce week end. Personne ne l'embêtera pour quelques marques temporaires.

Lauren soulève un détail important. Il n’est pas le genre à passer ses journées au lit et simplement nous étreindre et nous embrasser ne suffira pas à canaliser son énergie. De mon côté, si je ne suis pas en reste concernant mon appétit sexuel, j’ai malgré tout mes limites. Alors si je ne veux pas que Lauren se comporte comme un lion en cage, je vais devoir trouver comment l’occuper.
« Alors quand on ne sera pas occupé à faire l’amour au lit, on commencera à déménager tes affaires. Qu’est-ce que tu en dis ? »
Même si officiellement il ne rendra pas tout de suite son appartement, rien ne l’empêche de s’installer dès ce week-end chez moi. Le reste ne relève que de la paperasse administrative. Tant qu’on est ensemble, c’est tout ce qui compte pour moi.
« Il faut que je te fasse de la place dans mes placards mais ça ne sera pas difficile. La seule chose à laquelle je tiens vraiment, c’est toi. »
Sur ces mots, je glisse une main derrière sa nuque pour rapprocher son visage du mien et lui offrir un langoureux baiser. Lorsque l’air vient à manquer, je lui demande :
« Tu as faim ? On pourrait prendre une douche et descendre jusqu’au traiteur au coin de la rue, non ? »
Nous pourrions nous faire livrer mais je sais que si je ne le sors pas, il sera capable de me réclamer d’aller boire un verre avec ses amis. Alors autant prendre les devant en lui donnant l’occasion de dépenser son trop plein d’énergie avec moi.

Sam semble avoir trouvé le meilleur moyen d'occuper leur week end. Un déméngament entrecoupé de pauses pour s'étreindre et profiter l'un de l'autre, c'était une excellente idée. Certes, Lauren aura sans doute beaucoup de mal à rester concentré sur ce déménagement. Chaque fois il s'agissait pour lui d'un processus interminable et loin d'être efficace. Peut-être que cette fois-ci sera différente avec Sam mais ce dernier représentait sans doute sa plus grande distraction.

Ok, faisons ça.

L'autre jeune homme soulève alors l'enjeu de l'espace dans ses placards tout en spécifiant que ce ne serait pas difficile et la suite fait sourire Lauren qui a toujours du mal à s'habituer au caractère particulièrement romantique de Sam. Personne ne l'avait traité de cette façon avant et s'il en ressentait parfois un certain inconfort, il avait surtout du mal à croire qu'un homme aussi séduite puisse s'être épris aussi fortement de lui. Il semblait cependant oublier à quel point les placards de Lauren étaient surchargés. Après tout, les stylistes accumulaient toujours beaucoup de vêtements et accessoires.

Alors tu ne m'en voudras pas d'envahir tout ton espace.

Parce que c'est ce qui allait arriver. Ça ne semble pas effrayer Sam qui initie aussitôt un baiser auquel ils ne mettent fin que pour reprendre leur souffle respectif.

Maintenant que tu en parles... C'est vrai que j'ai faim.

Et rien de tel qu'une douche et un repas pour le réénergiser complètement. Il se redresse pour permettre à Sam de faire de même et, une fois ce dernier debout, il n'hésite pas à lui donner une claque affectueuse sur les fesses simplement parce que Lauren les trouve irrésistibles.

Un large sourire fend mon visage en entendant sa question à laquelle je réponds :
« Non, envahis tout ce que tu veux. »
Je ponctue ma réponse par un langoureux baiser, lui donnant ainsi un avant-goût de ce qu’on pourrait faire après avoir diné. D’ailleurs Lauren semble lui aussi avoir faim alors avant de satisfaire nos appétits sexuels, occupons-nous d’abord de nos estomacs.

Parce que Lauren est toujours débordant d’énergie, il est le premier à quitter le lit, impatient de prendre une douche et de diner. Je le suis avec plus de nonchalance, sursautant lorsqu’il me claque les fesses. Un sourire un peu pervers se dessine sur mes lèvres alors que je me dépêche de le rejoindre. Nous sommes encore nus après notre ébat, alors une fois dans la salle de bain, je le pousse dans la cabine de douche, le plaquant plus brutalement que je ne l’aurais voulu contre le mur carrelé tout en capturant avec envie ses lèvres.
« Dis donc toi, tu es vraiment infatigable. »
Après avoir murmuré ces quelques mots contre ses lèvres je niche mon visage dans le creux de son cou pour en respirer son odeur mais aussi le mordre avec gourmandise.

La réponse de Sam n'était pas tombée dans l'oreille d'un sourd. Lauren se ferait un plaisir d'envahir tout son espace personnel s'il lui autorisait, et même plus. Il faut dire que le jeune homme pouvait se montrer très accapparant mais ça semblait plaire à Sam. Ce dernier l'embrasse alors langoureusement, éveillant de nouvelles envies chez Lauren qui devait néanmoins rassasier sa faim.

Il quitte donc le lit, suite au baiser, pour se diriger vers la salle de bain, en profitant pour claquer les fesses de Sam au passage. Il avait toujours du mal à résister à l'envie de les toucher et là, il ne pouvait pas s'en empêcher. Ça semble faire son effet puisqu'il pousse Lauren dans la douche pour mieux le plaquer contre le mur et coller son corps au sien. Le styliste échappe un cri de surprise avant de refermer avec force ses bras autour du corps de Sam, souriant à sa remarque.

Tu viens de le remarquer?

Pourtant, de la bouche du mannequin, ça ne sonnait pas comme un reproche, lui qui avait souvent l'habitude d'agacer les gens avec son surplus d'énergie.

Mais si tu me nourris, je me montrerais peut-être plus docile.

Ce qui ne risquait pas d'arriver puisque Lauren était rarement docile et raisonnable, Sam devait s'en douter.

Ce n’est pas un reproche de ma part et Lauren le sait. Depuis le temps, il sait à quel point je l’aime. Je n’ai d’ailleurs jamais autant aimé quelqu’un avant lui. Il est pourtant loin d’être parfait mais j’aime ses défauts. Je les trouve mignon, même si je dois avouer qu’il me demande beaucoup d’énergie mais ce n’est pas un problème pour moi. J’arrive toujours à trouver comment l’occuper et canaliser son hyperactivité. Alors vivre avec lui ne me fait pas peur et je n’ai pas non plus l’impression qu’il ait peur de s’engager. Je n’ai de toute façon pas de doute sur l’amour qu’il me porte, ni sur sa fidélité. C’est pour moi, deux critères impératifs pour un couple et c’est tout ce que je lui demande.

Quand il me parle de se montrer docile, j’arque un sourcil de surprise avant de lui répondre :
« Ne me fait pas de promesse que tu ne sauras pas tenir. »
Même si je sais qu’il fera de son mieux.
« Dans tous les cas, lavons-nous. Ensuite on ira acheter à manger. »
Je dépose un baiser plus chaste sur ses lèvres avant de m’écarter pour commencer à me laver. J’en profite aussi pour lui frotter le dos en veillant à ne pas avoir les mains trop baladeuses car je ne suis pas encore d’attaque pour un autre round. Ou plutôt si, je pourrais mais je préfère réserver mon énergie pour notre sortie. Avec Lauren, j’ai appris à être stratégique et à mieux gérer ma libido.

Sam le connaissait trop bien pour croire que Lauren savait se montrer docile. Enfin, c'était parfois possible mais le jeune homme en faisait généralement à sa tête au plus grand désespoir de tous. Un sourire faussement innocent apparaît sur son visage.

Je tiens toujours mes promesses.

Il se résoud cependant à garder ses mains pour lui, sachant que Sam avait clairement besoin de repos et de manger avant d'être à l'attaque pour quoi que ce soit. Il profite que ce dernier lui frotte le dos pour se coller à lui comme un chat en manque d'attention.

Parfait mais il vaut mieux qu'on reste près de ton appart'.... Juste au cas.

Il lui offre un clin d'oeil avant de couper l'eau sans se soucier du fait que Sam ait terminé de se laver ou non. Il le pousse hors de la douche avec empressement.

Aller, j'ai faim.

Lauren m’assure qu’il saura tenir sa promesse. Je sais qu’il fera de son mieux mais j’émets quand même des doutes quant à sa capacité à réussir à la tenir mais pour ne pas le décourager, je ne dis rien. Je sais qu’il fait toujours de son mieux. Après tout, lui aussi à envie que ça marche entre nous.

Nous nous lavons en veillant à rester sage. J’évite d’avoir les mains trop baladeuses pour ne pas tenter Lauren. J’ai besoin de repos avant de remettre le couvert alors plutôt qu’une douche torride, je lui offre une douche remplie de tendresse en lui frottant notamment le dos. Lauren a l’air d’aimer ça. Il ressemble à un chat en manque d’attention. Il ne lui reste plus qu’à ronronner.

Quand on évoque notre diner, Lauren me propose de ne pas aller le chercher trop loin. J’acquiesce en lui parlant d’un traiteur tout près d’ici. On pourra même y aller à pied. L’affaire étant entendu, mon amant coupe l’eau, impatient d’y aller. J’avoue que j’aurais aimé y rester plus longtemps mais je sais que Lauren a du mal à rester sur la même activité trop longtemps. Parfois, je me demande comment il arrive à concilier son travail avec son trouble de l’attention et surtout son hyperactivité.

Je le laisse me pousser hors de la cabine de douche et lui tends quand même une serviette pour qu’il prenne le temps de me sécher. De mon côté je le fais rapidement avant d’en prendre une plus petite pour lui essayer les cheveux.
« Voilà, c’est mieux comme ça, non ? »
Je lui souris avant qu’on ne passe dans la chambre pour s’habiller en veillant encore une fois à rester sage. Remplissons d’abord nos estomacs, nous pourrons ensuite nous amuser le reste de la nuit ou en tout cas une bonne partie.