Marié ∆ Un seul prénom sur le bout de ses lèvres, dans l'ombre de chacune de ses pensées, Malone règne en maître incontesté sur la forteresse autrefois imprenable bâtie autour de son coeur.
Et chaque jour qui passe est toujours plus vibrant que le précédent.
Depuis leur mariage, leur amour ne cesse de grandir et chaque jour il a l'impression d'aimer son époux plus fort que la fois précédente
Célian gagne une partie de sa vie sur les réseaux sociaux et Instagram est devenu sa mine d'or. Il est en partenariat avec deux marques de chaussures et une marque de sous-vêtement dont il est aujourd'hui l'un des ambassadeurs.
Depuis peu, il a quitté son job dans la communication et serait, aux dernières nouvelles, en pourparler pour un emploi chez Monster Energy. La rumeur dit qu'il prendra ses fonctions fin octobre.
Il a emménagé avec son époux dans son loft au 4eme étage de l'immeuble communautaire, il a bien sûr emmené avec lui son superbe serpent
En parallèle, il est le copropriétaire d'une maison dans l'est de la ville, sur les hauteurs de Monterey qu'il rénove avec Malone pour un futur emménagement.
Gagnant de deux saisons de Survivor ~ Grand fan d'urbex, de parkour, de nouvelles découvertes ~ Particulièrement actif sur les réseaux sociaux, il gagne une partie de sa vie grâce à son image ~ Allergique aux fraises ~ Il a un serpent prénommé Sky ~ Il est claustrophobe, peu à l'aise dans les espaces réduits ~ Extrêmement sportif, difficile à canaliser ~ Sociable, bon vivant, énergique ~ Rancunier, fier, têtu et déterminé ~ Il déteste l'injustice et les bananes ~ Il adore tout ce qui est à base de caramel ~ Il a une voiture qu'il s'est payé avec ses gains, une magnifique mercedes ~ Il a une collection incroyable de chaussures, 87 au dernier compteur ~
Il a ouvert une salle Ninja Warrior qui accueille aujourd'hui petits et grands. Il se surprend même à donner des cours et il se rend compte qu'il adore ça
présente
great member
Sujet: Gonna be fun, friend ~ Stefan Dim 19 Mai - 20:07#
L’heure est venue ! C’est à peu près la substance de ce que Célian envoie à Stefan dans un sms matinal qui le pousse hors du lit. Il a l’habitude de se lever tôt, les yeux ouverts généralement avant même le soleil, il est hors de son plumard bien avant le commun des mortels. Sauf ces derniers temps, puisqu’il a trouvé une distraction intéressante pour palier à ses insomnies et son besoin constant de mouvement. Regarder Malone dormir fait partie intégrante de ses nouvelles activités préférées. Bien trop soucieux de le laisser se reposer, il ne le réveille jamais et prend toujours soin de s’extraire du lit dans la plus grande des discrétions, après avoir passé un long moment à admirer ses traits apaisés par le sommeil. Du moins, il a l’impression d’être discret mais force est de constater encore une fois ce matin, que Malone semble développer un radar pour repérer le moment où il cherche à sortir du lit.
Bien quelques temps après, il est en train d’enfourner des affaires dans son sac pour la journée et il salut l’homme avec qui il partage une partie de son quotidien d’un baiser enflammé, promesses de retrouvailles endiablées. Il sort de son appartement et quitte le palier pour récupérer son ami, un étage en dessous, en frappant à la porte de la belle italienne dont il partage l’appartement. Quand Stefan daigne ouvrir la porte, il arque un sourcil. « Difficile de quitter le lit ? » Il le taquine avec un sourire en coin, parce qu’il sait à quel point il est bien en ce moment avec la demoiselle. Et puis, il n’est pas vraiment le mieux placé pour ça puisque lui-même a mis un temps fou à décoller. Il n’y en a pas un pour rattraper l’autre, dans cette affaire. Il empresse Stefan de le suivre jusqu’à sa voiture pour qu’ils embarquent et prennent rapidement le chemin des routes Californiennes. Cette sortie, elle est l’occasion pour eux de se retrouver tous les deux, loin de leurs moitiés et surtout, au plus près d’une activité qui les grise : l’adrénaline. Si Célian a les yeux sur la route, il laisse à Stefan le soin de choisir la musique tandis qu’ils parcourent une partie de l’Etat pour rejoindre le point de ralliement, l’endroit qu’ils ont repéré pour leur soif d’aventure. Quand ils y arrivent, il s’est écoulé quelques heures et les notes de l’aube ont laissé place au jour. La journée est parfaite et idyllique, la météo est au beau fixe et remplit toutes ses promesses.
Ils sortent du coffre le matériel qu’ils sont allés empruntés la veille et Célian sort son téléphone. « Bon, selon l’appli, le début du parcours est quelque part dans le coin, il suffit de le trouver ! » Ils s’équipent rapidement de leurs combinaisons, de leurs chaussures, de leurs mousquetons et de leurs casques. « T’es prêt ? » Il lui demande en lui adressant un grand sourire. « On va aller donner une leçon à tous les amateurs du coin ! » Il est enthousiaste et particulièrement survolté, la définition même de son existence, en réalité. Célian ne tient jamais en place et de savoir ce qui les attend le pousse à être plus actif que d’habitude, c’est tout juste s’il ne trépigne pas légèrement au passage.
Tandis qu’ils rejoignent le début de leur périple, Célian vérifie que tous leurs équipements sont fiables, qu’ils sont en sécurité et qu’ils sont sur la bonne voie. « Je nous ai mis le parcours le plus difficile, j’espère que tu t’es échauffé ! » Ils commencent doucement à s’engager dans les cavités prévues et marquées pour le début de leur périple.
Joanne Prescott // Caleb Adelson // Thomas Fraser // Andrea Hopkins // Gregory Sutterlee // Nyls Norwood // Valeria Myers // Eli Hartley // Charlie Sharp // Christa Alcaraz // Oonagh Fitzgerald
Le glas a sonné, mon pauvre, tu ne t'y attendais pas, mais tu ne fais plus parti de cette génération où la fougue et l'imprévu sont de la partie... 31 ans, tu t'en fous, ça ne t'empêche pas de mener ta vie comme tu l'entends.
La personnification même de la déception. Des années à entretenir le souvenir d'une relation perdue, espérant que dans les bras d'une autre, j'arriverais à l'oublier... En vain.
Mais la persévérance finit toujours par payer. Je l'ai retrouvé, cette Italienne flamboyante, volcanique.
Conclusion? Fiancé à Magdalena Pastore.
Une carrière professionnelle? Très peu pour moi. Je me laisse porter par ma passion pour les émotions fortes : moniteur de saut en parachute, qui reste mon activité principale. Et pour rajouter une source acceptable de revenus, je suis chauffeur Uber quelques soirs par semaine... Et pompier volontaire, n'oubliant jamais que me rendre utile n'est pas une option.
Dernièrement, un projet m'obsède. J'aimerais qu'il se réalise... Mais c'est pas gagné, putain.
J'ai été le colocataire imprévu de Sawyer, ma grande soeur et ensuite celui de Célian, mon meilleur ami. Sans le vouloir, j'ai cherché à me rapprocher de celle que je considère comme mon véritable foyer. Depuis quelques semaines, j'habite dans l'immeuble communautaire, au 3B... L'autre nom sur la boîte aux lettres, c'est Magdalena Pastore.
✗ Pratique la plongée depuis des années, il a une tortue tatouée dans le dos, symbolique forte dessinée grâce à une habitante de Haïti
✗ Adore l'origami
✗ Véritable globe trotteur, il a visité pas moins d'une trentaine de pays, aime beaucoup les road trip et ne prévoit aucun détail à l'avance
✗ Est en train d’apprendre le coréen et l’arabe, simultanément. Il est du genre à aimer les défis
✗ Hyperactif depuis toujours, il n'a jamais terminé ses études
✗ Son guilty pleasure? Les comédies romantiques
✗ Grand fan de Karting
✗ Part en festival tous les étés
✗ Dans son portefeuille, il conserve la photo de ce village en Italie, celui qui l'a marqué pour toujours
✗ Surfeur à ses heures perdues, joue très bien de la guitare
" Profite de la vie avant qu'il ne soit trop tard.
Mieux vaut s'éteindre avec des remords que des regrets "
Je ne suis clairement pas du matin, hein. Je ne l’ai jamais été. Bougon avant même d’avoir ouvert un œil, je grommelle, jette mon smartphone à l’autre bout de la pièce, me maudissant de ne pas avoir coupé l’alarme au préalable. Fait chier. J’suis vraiment qu’un con surtout quand je me réveille seul. J’peux pas vraiment en vouloir à Magda d’avoir un boulot avec des horaires fixes, des responsabilités et une routine à garantir. Moi qui vit sans réellement savoir ce que la semaine suivante me réserve, j’avoue avoir parfois quelques réserves sur mon mode de vie. Consentir que je m’en lasse est sans doute trop fort mais j’aspire à de nouveaux défis, j’envisage d’autres manières de m’investir et de vivre en m’insurgeant dans une sédentarité que je n’ai jamais connu. Après tout, je n’ai plus aucune raison de quitter Monterey afin de parcourir le monde. Voyager fait partie de mon ADN et je ne cesserais jamais de parcourir le monde. Mais désormais, j’ai une raison de retourner à la maison… Plusieurs, même. Dont une porte le nom de la personne qui vient de toquer à la porte. Comme par magie, je bondis hors de mon lit et souhaite la bienvenue à mon ami, habillé d’un simple caleçon, n'éprouvant aucun remord face à ma prochaine réplique:
Comment t’as deviné, hein? À ma gueule d’enterrement…?
La blague pourrait presque être drôle quand on connait les dingueries que j'ai vécu ces derniers temps. Mais même si je le voulais, je n’arriverais pas à être désagréable au contact de Célian. Mon Bro’. Faut dire que son projet secret le rend encore plus adorable ces derniers temps, il est à croquer, avec ce fichu sourire flanqué sur ses lèvres en permanence. Son bonheur mais aussi son impatience me font sourire, me flanquent une sacrée bonne humeur. Lui offrant une courte hospitalité, je passe une main sur mon crâne décoiffé et prends la direction de la salle de bain, tout en l’informant:
Donne-moi une minute… ou plutôt petit un quart d’heure. Je prends une douche, je m’habille et je te suis. Fais comme chez toi, hein…
Contrairement à mon manque de volonté pour quitter mon lit le matin, je me prépare en un temps record et en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, nous prenons la route, quittons Monterey avec une intense hâte. N’oubliant pas ma promesse, j’envoie un sms enflammé à Magdalena, lui promettant de revenir en un seul morceau et en très grande forme pour honorer son corps, son temple, comme il se doit. Un sourire coquin flanqué sur les lèvres, je m’occupe de l’ambiance durant notre trajet, lançant ma plus complète playlist et soupirant avec satisfaction tandis que nous arrivons à destination, ne pouvant m’empêcher d’avouer, faisant craquer mon dos et ma nuque:
Oh putain, j’suis pas mécontent de me dégourdir les jambes…
Je n’ai jamais vraiment aimé l’adage: ce qui compte ce n’est pas la destination mais pas le voyage. Je ne considère pas cette vérité comme absolue mais la réalité c’est que je n’en ai rien à foutre. Littéralement. Reproduisant les gestes de Célian à l’identique, je présente mon visage le plus sérieux, ma mine la plus fermée, tentant de contenir mon impatience:
Carrément, que je suis prêt. Tope là!
Je lève le plat de ma main afin que mon meilleur ami le frappe, marquant ainsi le début de notre journée à notre image: emplie de sensations fortes. Nous nous mettons en chemin, notre foulée est bonne, notre excellente forme physique rendant aisée cette première partie, nous permettant même d’entamer une discussion à coeur ouvert:
J’en attendais pas moins de toi. Bon et sinon… Ça va? Tu la gères bien, cette foutue pression qui, je sais, te grignote, d’heures en heures…?
Faut dire que nous sommes aux portes d’un événement sans précédent. Nous pouvons littéralement compter les jours et je dois dire que je suis englué dans un stress mêlé à une joie sans précédent. Quittant mon attitude bien sérieuse tandis que je découvre que nous sommes arrivés au premier point de chute, je tapote son épaule et lui dit, tapant dans mes mains, me comportant comme un gosse le matin de Noël:
Tu vas avoir toutes les raisons du monde de l'oublier, va! Allez, tu me suis?!
Et je me jette dans le premier lit de cours d’eau, la chute promet d’être maîtrisée mais me provoquera les frissons demandés. Après tout le plus important… C’est de se détendre! Oublier notre quotidien loin d’être tout repos en plongeant la tête la première dans ce que nous savons faire de mieux: prendre des risques…
par alcara
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Célian Harlow-Barrows
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Eden, Ionas, Yaël, Lior, Rio & Loane
Vingt-huit ans depuis le 1er octobre
Marié ∆ Un seul prénom sur le bout de ses lèvres, dans l'ombre de chacune de ses pensées, Malone règne en maître incontesté sur la forteresse autrefois imprenable bâtie autour de son coeur.
Et chaque jour qui passe est toujours plus vibrant que le précédent.
Depuis leur mariage, leur amour ne cesse de grandir et chaque jour il a l'impression d'aimer son époux plus fort que la fois précédente
Célian gagne une partie de sa vie sur les réseaux sociaux et Instagram est devenu sa mine d'or. Il est en partenariat avec deux marques de chaussures et une marque de sous-vêtement dont il est aujourd'hui l'un des ambassadeurs.
Depuis peu, il a quitté son job dans la communication et serait, aux dernières nouvelles, en pourparler pour un emploi chez Monster Energy. La rumeur dit qu'il prendra ses fonctions fin octobre.
Il a emménagé avec son époux dans son loft au 4eme étage de l'immeuble communautaire, il a bien sûr emmené avec lui son superbe serpent
En parallèle, il est le copropriétaire d'une maison dans l'est de la ville, sur les hauteurs de Monterey qu'il rénove avec Malone pour un futur emménagement.
Gagnant de deux saisons de Survivor ~ Grand fan d'urbex, de parkour, de nouvelles découvertes ~ Particulièrement actif sur les réseaux sociaux, il gagne une partie de sa vie grâce à son image ~ Allergique aux fraises ~ Il a un serpent prénommé Sky ~ Il est claustrophobe, peu à l'aise dans les espaces réduits ~ Extrêmement sportif, difficile à canaliser ~ Sociable, bon vivant, énergique ~ Rancunier, fier, têtu et déterminé ~ Il déteste l'injustice et les bananes ~ Il adore tout ce qui est à base de caramel ~ Il a une voiture qu'il s'est payé avec ses gains, une magnifique mercedes ~ Il a une collection incroyable de chaussures, 87 au dernier compteur ~
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Sujet: Re: Gonna be fun, friend ~ Stefan Mar 23 Juil - 21:27#
Célian tape dans la main de son ami avec force et enthousiasme, ne résistant pas à l’envie de le taquiner un peu. « Ça valait le coup de se lever aux aurores, n’est-ce pas ? » Vu la tête que Stefan avait quand il l’a accueilli, il pourrait ne pas tomber d’accord avec lui sur ce point mais ça, ils le savent déjà. Ils ne sont pas compatibles à ce niveau-là. Stefan aime dormir quand Célian n’y parvient jamais. La faute à une énergie jamais totalement épuisée, incapable qu’il est de réellement se canaliser. Mais maintenant, les deux amis ont l’habitude de se côtoyer et de faire avec leurs différences. Tant qu’ils continuent à s’amuser et surtout, à entretenir l’amitié qui est la leur depuis longtemps. Stefan est ce genre d’ami, rencontré tardivement dans une vie, avec qui le courant est passé immédiatement. Un simple regard ou presque et ces deux-là ne se sont plus vraiment quittés. Il aime les moments qu’il passe avec lui et le blond s’avère être d’une aide précieuse ces derniers temps, plus que jamais encore auparavant. Parce que Célian s’est lancé un nouveau genre de défi, qui n’a rien à voir avec le reste, avec ce dont il a l’habitude. Alors, tandis qu’ils s’avancent, son ami s’enquiert de son état d’esprit, ces derniers temps. La réponse est aisée. « Je ne vois pas de quoi tu parles, je suis l’incarnation de la décontraction sur le sujet. » Ironique quand on sait qu’à peine quelques jours plus tôt, il a eu un accès de panique à 2h du matin pour une histoire débile. Un point qu’il éclaircit immédiatement. « D’ailleurs, j’ai eu l’autorisation de la mairie, tout va bien. » Un point rassurant pour lui. Tandis qu’il continue de plaisanter, il reprend un peu de son sérieux en trouvant le regard de Stefan. « Le plus dur, c’est de quitter ce mec incroyable chaque jour sans lui parler du projet que je nourris. J’ai de plus en plus de mal à tenir ma langue. » Pourtant, il sait qu’il le faut. S’il veut que la surprise soit réussie, il ne doit rien dire, surtout pas donner à Malone le moindre soupçon, il a lourdement insisté sur le sujet, tout au long du processus qui l’a amené à contacter les acteurs de cette journée qui s’annonce incroyable. Il se secoue les épaules. « Si tu savais comme j’ai hâte d’y être. » Dans ses yeux brille tout l’amour qu’il ressent et l’impatience qui le dévore. Pas seulement un stress constant, mais l’envie d’arriver à ce jour où il pourra sceller son destin à Malone.
Mais l’heure est à la concentration mais surtout, à l’amusement. Célian encourage Stefan à prendre la tête d’un hochement de tête et l’observe disparaître dans le cours d’eau. Il s’assure que l’atterrissage a tenu toutes ses promesses avant de se jeter à sa suite pour emprunter le même chemin. Il ne manque pas de sensations, ce parcours, il le sait pour avoir observé les notes et les conseils des internautes pendant une partie de la nuit. « C’est par là ! » Indique-t-il en approchant d’un flanc de falaise, sous une longue cascade. Il accroche son mousqueton à la corde prévue pour les sécuriser et s’assure d’un coup d’œil que Stefan a également procédé avant d’entamer la traversée. Agile, à l’aise dans les hauteurs et avec l’équilibre, Célian évolue avec facilité, tout en s’assurant qu’il n’est pas le seul à traverser sans encombre. « Et toi, comment tu vas ? » Demande-t-il, comme s’ils sirotaient un verre en terrasse, avec le même naturel que s’ils papotaient tranquillement de la pluie et du beau temps. L’eau qui coule au dessus de leurs têtes rend les parois glissantes et il redouble de vigilance mais il sait aussi qu’il pourrait emprunter ce chemin les yeux fermés. Pourtant, il s’éclate quand même, il aime l’effort que ses muscles fournissent pour avancer et le challenge que chaque pas représente. « Tu as préparé ton discours ? J’espère que tu vas me faire chialer ! » Il le taquine en lui adressant un magnifique sourire. C’est également une façon de lui rappeler le rôle qu’il joue dans ce jour qui arrive très prochainement. « Ta nouvelle colocation se passe bien ? Tu sais que tu manques beaucoup à Skye ! » Impossible de ne pas le taquiner concernant son déménagement récent. Célian a perdu son ami mais le jeune homme a gagné une colocataire incroyablement sexy, il est sûr qu’il ne regrette pas sa décision d’avoir emménagé avec Magda une seule seconde. Pourtant, parfois, son ami lui manque. Leurs soirées improvisées aussi. Mais la vie avance et les choses continuent. Tant qu’il peut continuer à côtoyer Stefan aussi souvent qu’ils en ont envie, son bonheur fait plaisir à voir.
Joanne Prescott // Caleb Adelson // Thomas Fraser // Andrea Hopkins // Gregory Sutterlee // Nyls Norwood // Valeria Myers // Eli Hartley // Charlie Sharp // Christa Alcaraz // Oonagh Fitzgerald
Le glas a sonné, mon pauvre, tu ne t'y attendais pas, mais tu ne fais plus parti de cette génération où la fougue et l'imprévu sont de la partie... 31 ans, tu t'en fous, ça ne t'empêche pas de mener ta vie comme tu l'entends.
La personnification même de la déception. Des années à entretenir le souvenir d'une relation perdue, espérant que dans les bras d'une autre, j'arriverais à l'oublier... En vain.
Mais la persévérance finit toujours par payer. Je l'ai retrouvé, cette Italienne flamboyante, volcanique.
Conclusion? Fiancé à Magdalena Pastore.
Une carrière professionnelle? Très peu pour moi. Je me laisse porter par ma passion pour les émotions fortes : moniteur de saut en parachute, qui reste mon activité principale. Et pour rajouter une source acceptable de revenus, je suis chauffeur Uber quelques soirs par semaine... Et pompier volontaire, n'oubliant jamais que me rendre utile n'est pas une option.
Dernièrement, un projet m'obsède. J'aimerais qu'il se réalise... Mais c'est pas gagné, putain.
J'ai été le colocataire imprévu de Sawyer, ma grande soeur et ensuite celui de Célian, mon meilleur ami. Sans le vouloir, j'ai cherché à me rapprocher de celle que je considère comme mon véritable foyer. Depuis quelques semaines, j'habite dans l'immeuble communautaire, au 3B... L'autre nom sur la boîte aux lettres, c'est Magdalena Pastore.
✗ Pratique la plongée depuis des années, il a une tortue tatouée dans le dos, symbolique forte dessinée grâce à une habitante de Haïti
✗ Adore l'origami
✗ Véritable globe trotteur, il a visité pas moins d'une trentaine de pays, aime beaucoup les road trip et ne prévoit aucun détail à l'avance
✗ Est en train d’apprendre le coréen et l’arabe, simultanément. Il est du genre à aimer les défis
✗ Hyperactif depuis toujours, il n'a jamais terminé ses études
✗ Son guilty pleasure? Les comédies romantiques
✗ Grand fan de Karting
✗ Part en festival tous les étés
✗ Dans son portefeuille, il conserve la photo de ce village en Italie, celui qui l'a marqué pour toujours
✗ Surfeur à ses heures perdues, joue très bien de la guitare
" Profite de la vie avant qu'il ne soit trop tard.
Mieux vaut s'éteindre avec des remords que des regrets "
Célian a raison, il y avait une excellente raison d’ouvrir les yeux à une heure aussi matinale, et ce n’est pas seulement pour la merveilleuse vue qui s’étend face à nous. Non, ce qui compte, réellement, c’est de passer un moment privilégié avec mon meilleur ami. La voilà, la vérité vraie. Tel un gosse incapable de dévoiler ses sentiments, je me comporte égoïstement en savourant chaque seconde que je peux passer aux côtés de cet homme à qui je voue un immense respect et un amour indéfinissable. Il est fort occupé en ce moment, ce qui peut se comprendre, au vu de sa récente décision de faire quelque chose de dingue, enfin, encore plus que d’habitude. Se marier avec Malone est une folie qui lui ressemble bien et tout ce que je peux faire, c’est le soutenir, lui apporter mon aide en taisant ce que je meurs pourtant d’envie de lui dévoiler: Il me manque. C’est con, hein, ce sentiment. Se sentir délaissé. C’est même ridicule, je ne dois pas être aussi… exclusif. Je ne perdrais pas Célian, il n’y a aucune raison pour que ce mariage sonne la fin d’une ère entre nous. Je dois tout simplement tourner la page d’une aventure afin de planter mon regard en direction d’une autre, bien plus palpitante. Après tout, le mariage, c’est chouette, n’est ce pas?!
Pouffer de rire en observant Célian gérer la situation avec le flegme qui le caractérise d’ordinaire est un comportement que je ne regrette pas. Lui, paniquer?! NOOOOON. Impossible, vraiment. Je me fous de lui, juste un peu, histoire de dédramatiser la situation. Si seulement il se rendait compte à quel point il gère cet événement d’une main de maître! Je suis très admiratif du courage qu’il fournit afin de se dévoiler de la plus romantique des manières ; j’ajouterais même que je suis fier de lui et de l’amour qu’il réussit à offrir, dépassant ainsi les limites du raisonnable. Il se jette dans le vide, sans aucun filet de sécurité, et ce dépassement de soi au profit de l’autre est remarquable. Retrouvant enfin mon sérieux, je me contente de hocher la tête, affirmant, très concentré:
Tant mieux pour cette fichue mairie, c’est un problème résolu et ça, c’est une bonne chose.
Je me retiens de souligner que d’autres s’étalent sur une liste effrayante par sa longueur mais ajouter de l’huile sur un feu déjà bien vif est une putain de mauvaise idée et j’en ai conscience. Je préfère me concentrer sur notre tracas commun: cacher un projet de taille à notre moitié respective. Et oui, pendant que Célian prépare son mariage à la plage qui marque les esprits de tous, j’entreprends moi aussi une folie: celle de demander la main de Magda. Une pulsion qui peut paraître ridicule mais qui me tient tant à cœur. Sur le moment, cela m’a parût être une idée formidable. Mais plus les grains dans le sablier s’écoulent, moins je me sens sûr de moi et mon hésitation ne cesse de grandir. Et si elle disait… non, tout simplement? Tracassé, attaquer notre parcours me permet d’alléger mon esprit, de chasser ces questions qui ne cessent de remuer et grignotent mon moral. Et putain, quel bien fou ça fait, de ne penser à rien!
Je suis rapidement rejoint par Célian, qui s’empresse de nous guider jusqu’à la prochaine étape, une falaise redoutable pour des novices mais un terrain de jeu incroyablement excitant pour le duo que je forme avec mon meilleur ami. La peur s’étant déjà envolée depuis bien longtemps de nos âmes, nous papotons tranquillement, tout en nous sécurisant et affronter ce nouveau challenge avec une ardeur sans pareille. La conversation suit son cours, sonnant d’une normalité effarante mais que je ne refuse pas pour autant:
Oh, je… Ça va. Globalement, hein. J’sais toujours pas si c’est une bonne idée de… Tu sais, de… Lui faire ma demande.
Tel un gardien de mon secret, je peux lui transmettre mon angoisse que nous partageons. Un point commun de plus, un soulagement de pouvoir transmettre mes questionnements. Piqué dans mon égo concernant un autre sujet, je poursuis mon trajet tout en affirmant, à pleins poumons, haussant le ton afin qu’il puisse m’entendre malgré le bruit effrayant provoqué par la cascade:
Mon discours?! Bien sûr, qu’il est ficelé, écrit, relu, enfin bref, t’en fais pas pour ça!
La vérité? Je n’en ai pas encore écrit une ligne, de cette confidence que j’ai pourtant envie de faire, le jour où Célian s’unira enfin à sa moitié. Sans doute car je panique à l’idée de ne rien pouvoir dire de consistant? D’assez profond? De ne pas être à la hauteur du magnifique instant que nous allons vivre tous ensemble? Oui, me dénigrer, ça, c’est vraiment ma spécialité. Alors que pourtant, putain, j’suis certain que je vais y arriver. J’ai juste besoin de temps. Ou alors, besoin d’être mis sur le fait accompli. Au pied du mur, je suis toujours plus prolifique, je me connais par coeur…
Mais trêve de pensées négatives, je dois revenir au présent et cesser de me tourmenter. Le soleil, si bon, sur nos visages, irradie. M’apaise. Je prends quelques secondes, installé dans une position relativement confortable, trouvant enfin les mots afin de lui confier le fond de ma pensée profonde:
Tu me manques, mon vieux. Mais on devait faire ce choix, on devait vivre avec ceux qui font vibrer nos cœurs. Et c’est comme ça.
Mon ton fataliste, un poil trop dramatique, me dérange et après m’être bruyamment raclé la gorge, j’ajoute, secouant la tête et retrouvant mon sourire ravageur:
Bon, bref, on va pas chialer, hein! Faut avancer!
Et je joins mes gestes à ces propos, continue de parcourir cette cascade magnifique, me souvenant à quel point nous sommes ridicules face à l’immensité de la nature. D’ailleurs, durant notre progression, je découvre une preuve de plus de sa toute aussi sincère fragilité et m’exclame en découvrant un nid avec une bête agonisante en son sein:
Oh, putain, regarde! Un oiseau blessé! Faut faire quelque chose, non…?
Les sourcils froncés, je me fais la remarque qu’au fond, nous ne sommes rien de plus que des êtres se battant pour avancer. Et malgré les embûches, il est important de toujours se relever… Grâce à l’autre.
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Et chaque jour qui passe est toujours plus vibrant que le précédent.
Depuis leur mariage, leur amour ne cesse de grandir et chaque jour il a l'impression d'aimer son époux plus fort que la fois précédente
Célian gagne une partie de sa vie sur les réseaux sociaux et Instagram est devenu sa mine d'or. Il est en partenariat avec deux marques de chaussures et une marque de sous-vêtement dont il est aujourd'hui l'un des ambassadeurs.
Depuis peu, il a quitté son job dans la communication et serait, aux dernières nouvelles, en pourparler pour un emploi chez Monster Energy. La rumeur dit qu'il prendra ses fonctions fin octobre.
Il a emménagé avec son époux dans son loft au 4eme étage de l'immeuble communautaire, il a bien sûr emmené avec lui son superbe serpent
En parallèle, il est le copropriétaire d'une maison dans l'est de la ville, sur les hauteurs de Monterey qu'il rénove avec Malone pour un futur emménagement.
Gagnant de deux saisons de Survivor ~ Grand fan d'urbex, de parkour, de nouvelles découvertes ~ Particulièrement actif sur les réseaux sociaux, il gagne une partie de sa vie grâce à son image ~ Allergique aux fraises ~ Il a un serpent prénommé Sky ~ Il est claustrophobe, peu à l'aise dans les espaces réduits ~ Extrêmement sportif, difficile à canaliser ~ Sociable, bon vivant, énergique ~ Rancunier, fier, têtu et déterminé ~ Il déteste l'injustice et les bananes ~ Il adore tout ce qui est à base de caramel ~ Il a une voiture qu'il s'est payé avec ses gains, une magnifique mercedes ~ Il a une collection incroyable de chaussures, 87 au dernier compteur ~
Il a ouvert une salle Ninja Warrior qui accueille aujourd'hui petits et grands. Il se surprend même à donner des cours et il se rend compte qu'il adore ça
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Sujet: Re: Gonna be fun, friend ~ Stefan Sam 17 Aoû - 23:10#
Célian et Stefan sont venus chercher deux choses, aujourd’hui. Leur goût de l’aventure qui n’a aucune limite et qui leur permet de se lancer toujours plus de défis, ensemble. Mais aussi une reconnexion à leur amitié, parce que les récents évènements les ont conduits à se concentrer sur d’autres projets. Célian passe son temps à préparer ce mariage avec une minutie infernale et Stefan a finalement emménagé avec sa dulcinée. Pas question, pour autant, de laisser tomber son ami et de renoncer à ce qui est l’essence même de leur amitié. Stefan est devenu, en un peu plus d’un an, un véritable pilier pour lui, un ami précieux. L’un des meilleurs qu’il n’a jamais eu, d’ailleurs. Il a bien sûr des amis, à Londres, des potes de son enfance qu’il a gardé avec le temps mais dont il a fini par s’éloigner quand il a rejoint le continent américain il y a quelques années déjà. Depuis, s’il s’est fait des connaissances à New-York, il ne serait pas attendu à s’établir ainsi durablement à Monterey. A rencontrer des personnes aussi fabuleuses que Stefan et à se faire un groupe d’amis aussi soudé que celui des globe-trotteurs. Il adore chacun d’eux, même si ses relations avec Elizabeth tanguent parfois. Ça n’a aucune importance, il se sent bien avec eux et il aime partager leur quotidien. Mais ce moment privilégié avec son ami lui fait un bien fou et même s’ils évoluent avec la même facilité, Célian ne peut s’empêcher de s’assurer que son ami est en sécurité après chaque pas. « Oh, je… Ça va. Globalement, hein. J’sais toujours pas si c’est une bonne idée de… Tu sais, de… Lui faire ma demande. » Pendant quelques secondes, Célian s’arrête. Ils ont beau être au-dessus du vide et en dessous d’une cascade, sur une paroi rocheuse glissante, cela n’a pas la moindre importance. Ce qu’il a à dire l’est davantage alors il faut que Stefan l’écoute et surtout, l’entende. « Qu’est-ce que tu m’as dit Stef, quand je t’ai demandé si c’était une bonne idée ce mariage ? Si je n’allais pas complètement me planter ou faire fuir Malone sur un autre continent ? » Il l’interroge du regard, haussant les sourcils pour appuyer son interrogation. Il lui offre son plus charmant sourire. « J’me souviens plus de tes mots exacts mais ça concernait l’amour évident et les risques à prendre pour que ça marche, un truc dans le genre. » Et ça avait marché. Stefan s’emploie à calmer ses angoisses de ces derniers jours avec application alors forcément, c’est son tour à présent. « Tu aimes Magda et tu veux passer ta vie avec, alors quelle plus belle preuve d’amour qu’une demande lors d’un moment déjà saupoudré de romantisme ? Elle ne s’y attend pas, et elle va dire oui. » Un petit clin d’œil ponctue son propos suivant. « Aucune femme ne saurait résister à une telle demande, n’oublie pas le contexte, le bord de plage et la musique. » Avant de repartir vers sa traversée, il tend sa main vers son ami pour la plaquer dans son dos, dans une tape amicale. « Un peu de courage mon vieux, on fait ça ensemble, t’as oublié, tu vas pas me lâcher ? » Si l’argument de l’amour ne suffit pas, il joue sur la corde sensible des sentiments. Quand Stefan lui a parlé de son projet pour lui demander si cela ne le dérangeait pas de faire sa demande le jour de son mariage, Célian l’a immédiatement encouragé dans cette voie et a trouvé l’idée incroyable. Il a tout de suite donné son accord et s’est promis de l’aider à surmonter son angoisse. Comme Stefan l’a fait pour lui depuis le début de cette idée complètement folle. « Mon discours?! Bien sûr, qu’il est ficelé, écrit, relu, enfin bref, t’en fais pas pour ça! » Le jeune globe-trotteur éclate de rire. « Je n’en crois pas un mot ! » Il le lâche finalement et reprend sa progression avec son aisance naturelle pour qu’ils puissent arriver de l’autre côté en toute sécurité.
Une petite pause en plein soleil tandis qu’ils préparent la prochaine étape semble délier la langue de son ami. « Tu me manques, mon vieux. Mais on devait faire ce choix, on devait vivre avec ceux qui font vibrer nos cœurs. Et c’est comme ça. » Arquant un sourcil, Célian se tourne vers lui à nouveau. « Bon, bref, on va pas chialer, hein! Faut avancer! » Célian éclate de rire avant de répondre. « Je te rappelle que c’est toi qui m’as abandonné ! » D’un doigt accusateur pointé vers lui, il souligne ses mots. « Je te ferais remarquer que tu es le seul ici à avoir emménagé avec ta moitié. » Il arque un sourcil avant de secouer la tête. « Mais tu me manques aussi, rien n’est plus pareil depuis que je n’ai plus la chance de te faire mon smoothie spécial ! » Il ricane encore de cette anecdote et du cocktail qu’il avait l’habitude de lui préparer parfois, pour le remettre en forme.
Rapidement, ils se défont de la corde à laquelle ils étaient accrochés quand Stefan attire son attention sur quelque chose. « Oh, putain, regarde! Un oiseau blessé! Faut faire quelque chose, non…? » Le plus jeune observe la situation avant de jeter un œil à son ami. « Attends, je suis pas vétérinaire ! » Il sait très bien prendre n’importe quel risque sans le moindre problème mais mettez le face à un animal blessé et Célian se retrouve démuni. Il soupire légèrement en se débarrassant de son sac à dos. « Tu crois qu’on peut le soigner ? Le nid a dû tomber et il n’a visiblement pas eu la force de s’envoler. » Est-ce qu’il est vraiment en train de chercher sa gourde ? Il s’accroupit pour déverser dans le bouchon un peu d’eau et il s’approche doucement de la bête agonisante. Il place l’apport d’eau non loin de son bec pour voir sa réaction qui ne se fait pas attendre. Pas petites touches, l’animal s’hydrate avec avidité. Ce qui semble lui donner du baume au cœur. « J’ai sauvé l’oiseau, je te préviens, tu t’occuperas de l’ours blessé si on en croise un. » Il redresse la tête pour lui adresser son plus beau sourire tout en attendant que le petit volatile reprenne assez de force. En attendant, il profite de la beauté du paysage. « Tu sais que sur le parcours, il y a un plongeon de 16 mètres ? Ça ne devrait pas faire peur au moniteur de parachute que tu es ! » Il le taquine tout en venant chercher son esprit de compétition. Parce qu’ils ont ça en commun, qu’ils partagent cette envie d’aller plus loin et de se dépasser.
Joanne Prescott // Caleb Adelson // Thomas Fraser // Andrea Hopkins // Gregory Sutterlee // Nyls Norwood // Valeria Myers // Eli Hartley // Charlie Sharp // Christa Alcaraz // Oonagh Fitzgerald
Le glas a sonné, mon pauvre, tu ne t'y attendais pas, mais tu ne fais plus parti de cette génération où la fougue et l'imprévu sont de la partie... 31 ans, tu t'en fous, ça ne t'empêche pas de mener ta vie comme tu l'entends.
La personnification même de la déception. Des années à entretenir le souvenir d'une relation perdue, espérant que dans les bras d'une autre, j'arriverais à l'oublier... En vain.
Mais la persévérance finit toujours par payer. Je l'ai retrouvé, cette Italienne flamboyante, volcanique.
Conclusion? Fiancé à Magdalena Pastore.
Une carrière professionnelle? Très peu pour moi. Je me laisse porter par ma passion pour les émotions fortes : moniteur de saut en parachute, qui reste mon activité principale. Et pour rajouter une source acceptable de revenus, je suis chauffeur Uber quelques soirs par semaine... Et pompier volontaire, n'oubliant jamais que me rendre utile n'est pas une option.
Dernièrement, un projet m'obsède. J'aimerais qu'il se réalise... Mais c'est pas gagné, putain.
J'ai été le colocataire imprévu de Sawyer, ma grande soeur et ensuite celui de Célian, mon meilleur ami. Sans le vouloir, j'ai cherché à me rapprocher de celle que je considère comme mon véritable foyer. Depuis quelques semaines, j'habite dans l'immeuble communautaire, au 3B... L'autre nom sur la boîte aux lettres, c'est Magdalena Pastore.
✗ Pratique la plongée depuis des années, il a une tortue tatouée dans le dos, symbolique forte dessinée grâce à une habitante de Haïti
✗ Adore l'origami
✗ Véritable globe trotteur, il a visité pas moins d'une trentaine de pays, aime beaucoup les road trip et ne prévoit aucun détail à l'avance
✗ Est en train d’apprendre le coréen et l’arabe, simultanément. Il est du genre à aimer les défis
✗ Hyperactif depuis toujours, il n'a jamais terminé ses études
✗ Son guilty pleasure? Les comédies romantiques
✗ Grand fan de Karting
✗ Part en festival tous les étés
✗ Dans son portefeuille, il conserve la photo de ce village en Italie, celui qui l'a marqué pour toujours
✗ Surfeur à ses heures perdues, joue très bien de la guitare
" Profite de la vie avant qu'il ne soit trop tard.
Mieux vaut s'éteindre avec des remords que des regrets "
C’est ce que j’ai appris, au fil des années et des expériences qui en ont découlé. Tomber amoureux, aimer voyager, apprécier quelques inconnus, choisir que certains deviennent des personnes que j’ai choisi de garder, que j’ai détesté perdre. Amour familial qui est d’une évidence qui m’a été difficile à adopter, choix discutables, décisions pourtant immuables. J’ai navigué à travers le monde, cherchant en compagnie de Miss Désespoir un moyen de me sentir vivant. J’ai réalisé, au fur et à mesure du temps, que cette substance, je pouvais la dégoter chez les autres et grâce aux liens que je tissais avec eux. Bien entendu, cela m’a été fatal. La perte de celui que je considérais comme un frère, dans un incendie, a été le traumatisme qui aurait pu me faire changer d’avis. Celui qui change une existence, qui transforme à tout jamais une personnalité. Mais il n’en est rien. Le malheur rebondissait contre ma poitrine sans jamais atteindre sa cible. J’ai souffert, c’est un fait. Mais avoir un cœur capable d’aimer, intensément, c’est un cadeau inestimable, si rare, si précieux. Une qualité que je semble partager avec Célian. Ce n’est pas pour rien qu’il est devenu mon meilleur ami. À la seconde où je l’ai rencontré ou bien à cette seconde précise où nos regards se croisent pendant notre folle aventure actuelle? Le temps est dérisoire tandis qu’il accentue la beauté de notre relation. Il s’écoule mais je réussis à en profiter à sa juste valeur, me concentrant à la fois sur notre effort commun physique et mes propos qui tentent d’être cohérents, autant que faire se peut:
Non mais, je… Je sais, c’est… Mais toi, c’est pas pareil, t’es… T’es plein d’assurance, la vraie, tu vois…
Et voilà, c’est le retour de Stefan l’indécis et qui manque cruellement de confiance en lui, malgré ce qu’il affiche au reste du monde. Je ne prétends pas jouer une quelconque comédie, j’opterais plutôt pour l’explication suivante: je trompe mon monde. Je fronce des sourcils, je laisse mon regard s’obscurcir et je me persuade que je suis au dessus de tout ça, de tout ce qui se trame tout autour de moi. Loin d’être condescendant, j’ai adopté une attitude légère, me foutant de tout… Et lorsqu’il s’agit d’évènements me touchant de près et que je considère comme décisifs pour mon avenir, je perds mes moyens. Je panique et elle peut se sentir dans ma voix. Bourrue, souhaitant prendre le pas sur le bruit incessant de la cascade frémissant au-dessus de nos têtes. Mais c’est peine perdue. Malgré ma cervelle réfléchissant à toute vitesse, je parais bien chancelant tandis que je lui confie:
Ce n'est pas de mes sentiments envers Magda dont je doute. C’est de ma capacité à assumer être son mari. Genre, un vrai, dont elle peut être fière, sur qui elle pourra sincèrement compter jusqu’au restant de ses jours.
Pause nécessaire afin d’ajuster ma prochaine prise, j’en profite pour reprendre mon souffle et mettre de l’ordre dans mes chaotiques pensées, ces mariages me rendront fou à force. C’est trop de pression, trop d’hésitations alors que je suis certain d’être sûr de moi; Merde, faudrait que j’arrête de réfléchir, tout se passera à merveille! Je dois croire Célian quand il m’assure qu’elle m’offrira à “Oui” à la question d’une vie. Et il doit également me faire confiance sur un autre sujet, sur lequel je m’engage à être le plus rassurant possible:
Encore merci d’avoir accepté que cette demande ait lieu pendant votre union, les amoureux. Et si tu ne me crois pas au sujet du discours… Tu verras bien! Je vais t’épater, tu ne vas pas en revenir.
Putain, la pression redouble, va vraiment falloir que je m’y colle quand on reviendra de notre expédition. Que nous poursuivons au gré de la conversation, mon rire se fracasse en écho contre les parois de la falaise tandis que je rétorque à sa judicieuse remarque:
Roh, ton smoothie… Il me manque, hein, je suis incapable de surmonter mes gueules de bois sans lui!
Détail amusant, anecdotique et pourtant qui comporte en son sein une symbolique impossible à ignorer: vivre avec mon meilleur ami me manque sincèrement et bien que ma nouvelle colocataire soit des plus agréables à regarder et que je ne l’échangerais pour rien au monde, un peu d’honnêteté ne peut pas me faire de mal. Ni même une dose de bienveillance à l’égard de ce pauvre volatile que nous trouvons affaibli et seul. Célian fait preuve d’une certaine douceur à son contact et tandis que je l’observe en lui donnant un coup de main, je hoche la tête, pince des lèvres et lui assure:
Putain, t’es un chef. Promis, pour l’ours, je ferais aussi bien.
Quelle vaste blague! On va simplement croiser des doigts pour que nous ne rencontrions plus aucune bestiole sur notre route. Et à l’écoute d’une information délivrée par Célian, je réalise que cette journée est loin de me laisser sur ma faim et je réagis avec l’enthousiasme qu’il se doit:
OH PUTAIN, SÉRIEUX?! OÙ ÇA?! Viens, on se remet en route!
Seize mètres… J’en rêve, tiens. Accro aux sensations fortes, c’est le cœur lourd que je réalise que nous terminons notre découverte de la cascade pour continuer à pied, faisant attention à ne pas glisser sur certaines roches humides. Le silence qui règne entre nous me dérange très rapidement, voilà pourquoi je le romps, de la plus abrupte des manières:
Bon et Malone alors… Il ne se doute vraiment de rien? Tu as pris contact avec sa famille?
Faut dire que ce n’est pas rien, ce qu’il s’apprête à vivre. Et que, quoi qu’il se passe, quelles que soient les réactions des différentes parties prenantes… Je serais toujours à ses côtés. C’est comme ça, on ne choisit pas qui entre dans son cœur pour ne jamais en ressortir…
par alcara
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ONE MORE LIGHT
Should've stayed, were there signs, I ignored? Can I help you, not to hurt, anymore?
Célian Harlow-Barrows
4075
spf + elle
Kori Sampson
noxetarman (avatar)
Eden, Ionas, Yaël, Lior, Rio & Loane
Vingt-huit ans depuis le 1er octobre
Marié ∆ Un seul prénom sur le bout de ses lèvres, dans l'ombre de chacune de ses pensées, Malone règne en maître incontesté sur la forteresse autrefois imprenable bâtie autour de son coeur.
Et chaque jour qui passe est toujours plus vibrant que le précédent.
Depuis leur mariage, leur amour ne cesse de grandir et chaque jour il a l'impression d'aimer son époux plus fort que la fois précédente
Célian gagne une partie de sa vie sur les réseaux sociaux et Instagram est devenu sa mine d'or. Il est en partenariat avec deux marques de chaussures et une marque de sous-vêtement dont il est aujourd'hui l'un des ambassadeurs.
Depuis peu, il a quitté son job dans la communication et serait, aux dernières nouvelles, en pourparler pour un emploi chez Monster Energy. La rumeur dit qu'il prendra ses fonctions fin octobre.
Il a emménagé avec son époux dans son loft au 4eme étage de l'immeuble communautaire, il a bien sûr emmené avec lui son superbe serpent
En parallèle, il est le copropriétaire d'une maison dans l'est de la ville, sur les hauteurs de Monterey qu'il rénove avec Malone pour un futur emménagement.
Gagnant de deux saisons de Survivor ~ Grand fan d'urbex, de parkour, de nouvelles découvertes ~ Particulièrement actif sur les réseaux sociaux, il gagne une partie de sa vie grâce à son image ~ Allergique aux fraises ~ Il a un serpent prénommé Sky ~ Il est claustrophobe, peu à l'aise dans les espaces réduits ~ Extrêmement sportif, difficile à canaliser ~ Sociable, bon vivant, énergique ~ Rancunier, fier, têtu et déterminé ~ Il déteste l'injustice et les bananes ~ Il adore tout ce qui est à base de caramel ~ Il a une voiture qu'il s'est payé avec ses gains, une magnifique mercedes ~ Il a une collection incroyable de chaussures, 87 au dernier compteur ~
Il a ouvert une salle Ninja Warrior qui accueille aujourd'hui petits et grands. Il se surprend même à donner des cours et il se rend compte qu'il adore ça
présente
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Sujet: Re: Gonna be fun, friend ~ Stefan Sam 28 Sep - 22:07#
« Non mais, je… Je sais, c’est… Mais toi, c’est pas pareil, t’es… T’es plein d’assurance, la vraie, tu vois… » Célian ne peut empêcher son regard de couler vers son ami. Stefan recommence à faire ce truc. Celui de croire qu’il est en dessous de tout et de tout le monde. Et surtout, de mettre son ami sur un piedéstal qu’il n’est pas totalement sûr de mériter, dans l’immédiat. Ce qui le fait lever les yeux au ciel bien haut pour lui montrer à quel point il exagère. Il n’est pas vraiment agacé, il en faudrait beaucoup plus pour que Stefan lui tape sur le système mais il aimerait tellement que le jeune homme se voit à travers son regard. Pourtant, malgré toute son envie de le voir s’assurer, Célian n’en reste pas moins touché. Parce que son ami ne lui sert pas son discours habituel, qu’il ne fait pas le pitre pour éviter une conversation difficile et qu’il se contente d’être lui-même. En cela, le globe-trotteur considère qu’il a gagné une partie, celle d’être un véritable ami, qui peut voir l’autre dans sa forme la plus vulnérable. Et Stefan a beau faire le pitre la plupart du temps, il est terrifié de ne pas être à la hauteur en permanence. Quelque part, cela lui parle incroyablement bien. « Tu te trompes si tu crois que je suis plein d’assurance. » Il balance, sans aucune honte d’être jugé. « Je suis terrifié. » Il confie, même si ça, il était plutôt aisé de le deviner, selon son humble avis. « J’ai peur que quelque chose se passe mal, que Malone se sente coincé, piégé, qu’il n’apprécie pas la surprise que j’ai pu lui faire, qu’il prenne peur de voir que les choses vont trop vite. » Il n’arrête pas un instant sa progression tout en énumérant les choses qui l’empêchent de dormir actuellement. « J’ai peur qu’une tornade débarque le jour J, qu’on perde les alliances, que quelqu’un s’oppose à ce mariage, tu n’imagines pas la teneur de mes cauchemars en ce moment. » Avec un brin de légèreté, il ajoute. « Je t’épargne celui où je me retrouve à poil devant toute l’assemblée parce que j’ai oublié de mettre mon costume. » Il lève les yeux au ciel. Exagérer lui permet de dédramatiser, de se faire entendre aussi, dans un sens, en tout cas il l’espère. « Mais surtout, j’ai peur de tout faire de travers, et de ne pas être à la hauteur de l’image que Malone a du mariage. » Sa voix est un peu plus grave, moins assurée. « J’ai écouté sa mère me parler de son père pendant de longues minutes, je sais ce que ça représente pour lui et s’il ne voulait pas de ça avec moi ? » Il s’interroge sans cesse, il prouve ainsi à Stefan que son assurance n'est que poudre aux yeux. En revanche, son ton est plus serein quand il l’interpelle. « Mais tu sais quoi ? Ce que tu prends pour de l’assurance, c’est la conviction que j’aime ce type et que ce risque, je suis prêt à le prendre pour lui aujourd’hui. Parce qu’il en vaut la peine et que j’ai décidé de me battre pour être à la hauteur de ce qu’il attend, de ce qu’il espère. » Il plante son regard dans le sien. « Alors Stef’, tu es prêt à faire ça pour Magda ? Lui prouver que tu peux être l’homme qu’elle veut ? Qu’elle désire ? C’est la seule question que tu dois te poser et à ce moment-là, tu seras le mari qu’elle mérite, crois-moi. » Il laisse Stefan intégrer ses paroles et leur impact avant d’enfoncer le clou. « Tu es quelqu’un sur qui on peut compter. Si tu es là pour ta famille, tes proches, pourquoi tu ne serais pas suffisamment solide pour ta femme ? Mais c’est à toi de décider à quel point tu as envie de la rendre fière. » Le mariage n’est pas un engagement à la légère, il en a pris conscience, non seulement en entamant les préparatifs mais aussi en parlant à la mère de Malone. Et aujourd’hui, il invite fortement Stefan à vivre la même chose que lui, parce que Magda et lui, c’est une évidence.
« Encore merci d’avoir accepté que cette demande ait lieu pendant votre union, les amoureux. Et si tu ne me crois pas au sujet du discours… Tu verras bien! Je vais t’épater, tu ne vas pas en revenir. » Célian balaie ses remerciements d’un geste de la main en avançant. « Mon accord est purement égoïste, je n’ai pas envie d’être le seul à stresser, ce jour-là. » Il lui offre un sourire splendide avant d’entamer de nouveau sa progression. « Tu es au courant que si Malone dit « non », ta demande est foirée ? J’espère que tu la feras quand même, histoire que cette journée ne se termine pas aussi mal. » Il plaisante à moitié, il y a toujours un risque, même infime, que Malone refuse de l’épouser même si c’est lui qui le lui a suggéré des mois plus tôt. Il ne revient pas sur cette peur qu’il ressent, il se contente alors de plaisanter.
Une fois l’oiseau sauvé, ils se remettent rapidement en route, poussé par l’enthousiasme de Stefan à l’annonce d’un obstacle gigantesque. Ils évoluent rapidement et prudemment, tantôt les pieds dans l’eau, tantôt sur la roche glissante. « Bon et Malone alors… Il ne se doute vraiment de rien? Tu as pris contact avec sa famille? » Célian hoche la tête. « J’ai parlé avec sa mère, je suis allé voir son oncle. Ils ne m’ont pas pris pour un fou mais j’ai dû avancer mes arguments avec beaucoup de prudence. » Il sourit en repensant aux conversations qu’il a eu. « Je suis allé voir Lola aussi, pour qu’elle s’occupe de prévenir toute la fratrie. C’est que sa famille est plus dure à réunir que la mienne. » Il lève les yeux au ciel même si une infinie tendresse s’échappe du ton de sa voix. « Je crois que Malone est à mille lieux de s’attendre à quoi que ce soit. Il a recommencé à me taquiner avec sa demande, en m’assurant presque chaque jour que je vais finir par lui dire oui. » Il sourit devant cette petite blague entre eux. « Il a très envie qu’on soit fiancés pour mon départ à Survivor. » Il en rit mais une crainte subsiste, celle que Malone lui refasse une demande officielle qu’il serait obligé de refuser pour ne rien gâcher de sa surprise.
Ils arrivent devant un nouvel obstacle qu’ils franchissent avec aisance. « C’est à partir de là que le trajet se corse. » Il annonce, avec une joie certaine dans la voix. « Quand je reviens, je tiens à ces sauts en parachute, j’ai toujours l’intention de passer mon brevet. J’en offrirait un à Malone aussi, je pense. » Il a très envie de partager cette expérience avec lui. « Tu sais que je pourrais jamais assez vous remercier, toi et Magda, pour ce que vous faites pour moi en ce moment. » Juste avant qu’ils ne repartent, il ajoute. « Et surtout, ça compte énormément pour moi que tu me soutiennes dans cette union Stef’, je sais que ce n’est pas facile avec Malone pour toi, je te remercie pour passer au dessus de ça, pour moi. » Sa main vient chercher son épaule pour la serrer de toute sa reconnaissance, le regard planté dans le sien, une longue minute durant laquelle il lui fait part de sa gratitude, et de son amitié.
Joanne Prescott // Caleb Adelson // Thomas Fraser // Andrea Hopkins // Gregory Sutterlee // Nyls Norwood // Valeria Myers // Eli Hartley // Charlie Sharp // Christa Alcaraz // Oonagh Fitzgerald
Le glas a sonné, mon pauvre, tu ne t'y attendais pas, mais tu ne fais plus parti de cette génération où la fougue et l'imprévu sont de la partie... 31 ans, tu t'en fous, ça ne t'empêche pas de mener ta vie comme tu l'entends.
La personnification même de la déception. Des années à entretenir le souvenir d'une relation perdue, espérant que dans les bras d'une autre, j'arriverais à l'oublier... En vain.
Mais la persévérance finit toujours par payer. Je l'ai retrouvé, cette Italienne flamboyante, volcanique.
Conclusion? Fiancé à Magdalena Pastore.
Une carrière professionnelle? Très peu pour moi. Je me laisse porter par ma passion pour les émotions fortes : moniteur de saut en parachute, qui reste mon activité principale. Et pour rajouter une source acceptable de revenus, je suis chauffeur Uber quelques soirs par semaine... Et pompier volontaire, n'oubliant jamais que me rendre utile n'est pas une option.
Dernièrement, un projet m'obsède. J'aimerais qu'il se réalise... Mais c'est pas gagné, putain.
J'ai été le colocataire imprévu de Sawyer, ma grande soeur et ensuite celui de Célian, mon meilleur ami. Sans le vouloir, j'ai cherché à me rapprocher de celle que je considère comme mon véritable foyer. Depuis quelques semaines, j'habite dans l'immeuble communautaire, au 3B... L'autre nom sur la boîte aux lettres, c'est Magdalena Pastore.
✗ Pratique la plongée depuis des années, il a une tortue tatouée dans le dos, symbolique forte dessinée grâce à une habitante de Haïti
✗ Adore l'origami
✗ Véritable globe trotteur, il a visité pas moins d'une trentaine de pays, aime beaucoup les road trip et ne prévoit aucun détail à l'avance
✗ Est en train d’apprendre le coréen et l’arabe, simultanément. Il est du genre à aimer les défis
✗ Hyperactif depuis toujours, il n'a jamais terminé ses études
✗ Son guilty pleasure? Les comédies romantiques
✗ Grand fan de Karting
✗ Part en festival tous les étés
✗ Dans son portefeuille, il conserve la photo de ce village en Italie, celui qui l'a marqué pour toujours
✗ Surfeur à ses heures perdues, joue très bien de la guitare
" Profite de la vie avant qu'il ne soit trop tard.
Mieux vaut s'éteindre avec des remords que des regrets "
Dame Nature est si belle. Si généreuse. Elle ne juge personne, insuffle une tranquillité d’esprit qui se transforme en force quasi indestructible. Tandis qu’elle me récupère, entre ses douces et chaudes paumes, elle me permet de m’apaiser tout autant que de me défouler, et me pousse doucement sur le chemin des confidences que seule mon meilleur ami Célian est en capacité d’écouter. La confiance que je lui porte est telle, mon admiration est sans limite. S’en doute-t-il? C’est probable, vu comment je me ridiculise en lui avouant que je me sens comme la pire des sous-merdes, à ses côtés. Pas de jalousie entre nous, pas de fierté mal placée, pas d’égo surdimensionné. L’honnêteté est fondamentale dans notre relation et je suis plus que sincère tandis que j’affirme silencieusement ceci, dans mon esprit tournant à mille à l’heure: je respecte l’homme qu’il est, ses décisions toujours justes, en phase avec ses envies. Cet équilibre qu'il côtoie en permanence, comme les étoiles tutoieraient les planètes. Je n’ai pas eu ce luxe dans mon passé, j’ai même été privé, à l’instant le plus crucial de mon existence, de ce libre arbitre. Je n’ai pas pu choisir. J’ai subi. Et ce battement d’ailes de papillon, si subtil, qui a causé le tsunami dont je fais encore les frais, de nombreuses années plus tard. Les conséquences sont toujours aussi désastreuses, la plaie s’infecte depuis bien trop longtemps. Et bien que j’ai enfin trouvé comment la soigner, je ne peux m’empêcher de douter, de confier cette insuffisance à Célian tandis qu’à son tour il laisse le flot de ses questionnements se déverser sur ma personne, hésitations que j'accueille avec la bienveillance qui s’impose. Il pourra toujours compter sur moi. Toujours. Il faut qu’il le sache, que je l’exprime, que je laisse mon cœur parler, pour une fois, que cette insouciance me permette une folie nécessaire. Prouver, enfin, ne plus simplement supposer.
Rire gras, loin de me moquer, j’ajoute d’une voix rauque, empli d’une sincérité enfantine, si légère:
Comment peux-tu douter de toi alors que tout ce que tu entreprends, c’est par amour…?
Romantisme à deux balles, celui dont j’ai toujours eu horreur. Pourtant, il est là, il flirte entre nous, l’amitié s’entremêlant à nos regards pétillants tandis que nous pensons respectivement à l’être que nous aimons le plus au monde. Les doutes au sujet du projet qu'entreprend Célian sont justifiables et pourtant me semblent si futiles. Il réussira, aucune autre issue n'était possible. Je m'imposerais, si cela est nécessaire. Je l'aiderais, autant que possible, autant que je l'aime. Étant trop loin pour poser une main réconfortante sur l’épaule de mon frérot mais, ce n’est pas l’envie qui manque, j’ajoute, évitant soigneusement de lui couper la parole, sentant que le besoin de vider son lourd sac est pressant et vital:
T’en fais pas, pour le costume, ça ne peut pas arriver, j’serais avec toi, pendant ta préparation, hein, tu te souviens? Je ne laisserais jamais une pareille bourde arriver. Je protège tes arrières, mon petit coco, et la tornade, je lui foutrais des patates si elle se pointe, genre… comme ça!
Joignant des gestes précis aux monumentales conneries que je suis en train de raconter, tout ce que je désire, c’est provoquer un rire chez Célian, que tous ses tourments puissent s’envoler grâce à des éclats francs et spontanés. Parce que je ne sais rien faire d’autre, rassurer les gens alors que je vis moi-même dans un cloître dont je cherche encore la clé. Mais être valeur d’exemple n’est pas si important, ce qui compte, c’est que Célian ne doute pas une seule seconde de sa démarche. Quitte à me répéter, elle est pleine de bon sens: pourquoi attendre plus longtemps alors que l’amour les a frappés comme la foudre…? Il grouille d’incertitudes, ça me fait mal au coeur pour lui, putain. Mais il est fort, il peut tout supporter grâce à ses valeurs, grâce à la noblesse de ses actions, de ses sentiments. Il y arrivera tout simplement parce qu'il l'a décidé. Vouloir est bien plus important que tout le reste.
La dureté de la voix de Célian est tout d’abord mal interprété par mon cerveau malade, la peur d’être jugé, de tout faire de travers qui s’insurge, qui bloque mon flux sanguin, qui me permet seulement de battre pitoyablement des cils, tandis que chaque mot prononcé par mon meilleur ami se gonfle d’une réalité aussi terrifiante qu’impossible à ignorer. La gorge sèche, je reprends la parole d’une voix pâteuse, avouant d’être désarçonné par le sérieux des précédents propos:
Oui, je… J’en suis sûr. Je le sais depuis le jour où je l’ai rencontré, depuis la première fois où nos lèvres ont pu s’embrasser. C’est comme une revanche, Célian, tu comprends? Je ne pourrais jamais rattraper le temps perdu. Mais assouvir mes envies, maintenant que tout devient possible. Je ne veux pas rater une occasion, si belle, si unique, de m’unir à elle. Et je serais investie, sincère, fidèle et engagé. Je lui promets ça, je te le promet aujourd’hui. Je n’ai pas besoin du mariage pour cela, au fond, je veux qu’elle soit mienne. Qu’on rétablisse ensemble le cours des choses.
Putain, je ne me savais pas aussi… poète dans l’âme! Pourtant, qu’est ce que je me sens mieux, d’avoir pu me confier, en toute sincérité, dans un écrin de nature aussi sublime. Apaisé et surtout en parfaite harmonie avec toutes les énergies passées et présentes, je ne peux m’empêcher d’éclater de rire quand le sujet de conversation retombe sur ma très concrète demande en mariage et ajoute, fronçant des sourcils, subitement bien trop sérieux:
Mec, il dira pas non, Ok?! Sinon, je me fâche. Ma demande va bien se passer parce que tu me le dis, ta demande va bien se passer parce que je le dis. Faisons nous confiance, pour changer. Et on pourra stresser ensemble. Parce qu’on l’a décidé.
D’où me vient cet excès de confiance, tout à coup? De Célian, assurément. De ses gestes précis tandis qu’il gère le Drama PiouPiou avec une dextérité impressionnante, couplé par un sang froid remarquable, dont je devrais m’inspirer pour mes missions volontaires en tant que pompier. Gérer des crises, subir la pression, tout ce que j’aime et à la fois tout ce que je cherche à fuir. Contradiction incroyable, je crois ne plus pouvoir supporter l’ambivalence de ma personnalité plus longtemps, et pourtant, grâce à des amitiés comme celle que je vis avec Célian, j’apprends à voir le bon côté des choses, à relativiser, à m’apprécier, comme je suis, avec mes failles et défauts par milliers.
Traversée glissante qui se fait pourtant sans encombre, rythmée par la voix mi amusée, mi sereine de Célian qui s’occupe de répondre avec beaucoup de détails à ma question. Une nouvelle fois, manquant de me vautrer, je pousse un rire et ajoute, haussant simplement des épaules:
Il va mourir d’amour en te voyant, ça promet d’être une union sacrée, du genre qu’on ne vit qu’une fois dans son existence. J’ai tellement hâte, c’est bizarre, hein? J’me sens si chanceux de pouvoir assister à une cérémonie pareille. J'en frissonne par avance.
Et c'est pas des conneries, hein, j'ai vraiment les poils qui s'hérissent, regarde, mon frère, regarde à quel point je suis sincère! Rebondir sur des sujets plus légers, comme notre journée sensations fortes et toutes celles à venir, me comble et j'ajoute, un certain empressement nourrissant la vitalité de mes pas:
Quand tu veux pour le saut, tu seras toujours prioritaire dans mon planning. Et putain, qu’est ce que tu vas me manquer.
MERDE, JE L’AI DIT! Vite, vite, vite, Stefan, ajoute autre chose, histoire que cet ange passe fissa avant que je lui botte moi-même le cul:
Oh, ce n’est pas grand chose. On se sent surtout honoré d’apporter notre aide dans de pareils préparatifs. Et puis, ça va être l’arroseur arrosé pour Magda, c’est drôle à suivre.
Et surtout bien stressant, Stefan, mais ça, t’as pas envie de le remettre sur le tapis, n'est ce pas? Sentant mon coeur battre à tout rompre, j’ajoute, pouvant enfin lui apposer une légère tape dans le dos, bien plus fraternelle que brutale:
Bon, on continue…? On va pas s’embrasser quand même?
Parfois, c’est pas l’envie qui manque. Mais au lieu de laisser cette amusante pensée m’envahir, je préfère me jeter dans le vide, laissant cette chute de seize mètres aspirer toutes mes pensées négatives. Me transformer, comme cet oiseau, battre des ailes et m’envoler pour ne plus rien ressentir ou plutôt pour laisser cette décharge m’anesthésier pour quelques secondes chéries…