le 22 avril dernier, Yaël a soufflé seul sur sa vingt-huitième bougie.
Il était tout. Quoiqu'il arrive, ils se l'étaient promis. Mais la vie n'est pas tendre, la vie leur a joué des tours, la vie est une garce. Séparés par les circonstances, un grand vide règne au fond de son coeur. L'écho de sa solitude lui étourdit les sens. Ilyas a laissé un vide immense, qu'il ne parvient pas à combler.
Son job, c'est toute sa vie. Aujourd'hui, il n'a plus que ça. Yaël a toujours rêvé d'être pilote automobile et il a réalisé son plus grand souhait. Il a rejoint une écurie en début d'année, délaissant celle qui l'a fait connaître dans le monde des circuits. Il est souvent sur les routes pour suivre le rythme effréné des courses de la prestigieuse NASCAR.
Fidèle à ses habitudes, Yaël n'a pas fait dans la mesure. S'il n'était pas question d'acheter pour lui, il a pourtant trouvé une maison odieusement chère à louer, sur les hauteurs de Monterey, à l'ouest de la ville.
Yaël est né sous une autre identité. de 1996 à 2022, il est connu sous le nom d'Elvan Staffort - Il est né est a vécu à New-York toute son enfance - Il a passé deux ans en Angleterre et un an en Allemagne de ses 19 à ses 22 ans. Il est retourné vivre à New-York jusqu'à l'âge de 26 ans - Il a déménagé à San Diego de ses 26 ans à ses 27 ans - Il a pas mal voyagé, il a visité de nombreux pays et plusieurs villes des Etats-Unis
Il est allergique aux arachides → Il aime l'inconnu, l'adrénaline et le danger → Il a la phobie étrange des algues → Il fait du surf depuis deux ans mais il n'a pas un bon sens de l'équilibre → Il a beau manger tout ce qu'il veut, il ne prend pas un gramme, son métabolisme élimine très vite, il a développé des troubles alimentaires dans sa jeunesse → Il est accro au chocolat, totalement dépendant à toutes ses formes → Il est gaucher → Il est d'une intelligence redoutable, particulièrement observateur → Yaël a une façon bien à lui de jouer les provocateurs, il a un don naturel pour mettre les autres hors d'eux → Il est complètement obnubilé par l'espace et rêve d'y faire un tour, d'aller sur la lune, il voulait être astronaute, avant de vouloir devenir pilote → Il n'est pas rare de le croiser dans une course clandestine, même si sa notoriété l'empêche aujourd'hui de le faire à visage découvert → Il est tatoué, la sensation de l'aiguille sur sa peau l'apaise énormément, il n'a pas fini de se couvrir le corps d'encre → Il est percé à l'oreille droite et à la narine → Il joue de la guitare et chante. Il a un don naturel pour ça, et il compose parfois ses propres mélodies
→ Il est sociable et curieux, de façon presque maladive → Il ne se bat jamais, il déteste la violence et pense que les conflits peuvent être résolus autrement → Depuis son coming-out, il gère très mal l'homophobie dont il est parfois victime, les messages de haine qu'il peut parfois recevoir. Il les cache généralement à Ilyas, d'ailleurs → Il reçoit aussi de nombreuses propositions indécentes et il a eu à faire à un fan un peu fêlé, récemment →
diamond member
Sujet: Don't Look Back In Anger ~ Uriah Mar 6 Aoû - 22:54#
Une. Journée. De. Merde. Comment définir autrement ce qui vient de se passer ? Yaël rumine dans sa chambre d’hôtel, le poil aussi hérissé qu’un chat furieux de faire une mauvaise rencontre. Tout, dans cette journée catastrophique, le rend parfaitement irritable et au sommet de l’agacement. Il tourne comme un lion en cage, échangeant des sms avec Ilyas. Il pourrait y passer la soirée, il sait qu’il devrait plutôt faire ça mais on ne lui laisse pas le choix. La soirée prévue doit réunir plusieurs sportifs, plusieurs sponsors, c’est bon pour la marque, c’est bon pour l’écurie, c’est bon pour eux. D’accord, mais ce n’est assurément pas bon pour lui. Si Yaël a réussi à retenir toute sa frustration dans le fond de sa gorge depuis qu’il a quitté sa voiture quelques heures plus tôt, il ne sait pas combien de temps il va pouvoir tenir. Il a besoin de décharger quelque part et il ne sait pas comment faire. Electrique, particulièrement volcanique, c’est les doigts tremblants qu’il se prépare pour cette putain de soirée.
Quand il débarque dans le hall de l’hôtel pour rejoindre le reste de l’équipe, c’est comme s’il venait de réussir la course de sa vie. En tout cas, rien ne passe la barrière de ses émotions, il s’en empêche. Il croise le regard d’Esteban, son directeur sportif qui sait combien il est déçu de sa prestation du jour mais ils n’échangent pas un seul mot. Ils auraient bien assez à se dire au prochain debriefing, quand sa course catastrophique sera décortiquée sous toutes les coutures. Et le premier qui lui rappellera sa place plus que précaire pour les qualifications à venir se verra renvoyé dans les vingt-deux avec ses plus beaux compliments et un florilège d’insultes. Personne ne s’y risque d’ailleurs, parce que malgré son visage aussi inexpressif qu’une statue de cire, tout le monde commence à comprendre que se cache un tempérament bien brûlant qui ne demande qu’à exploser. Son équipe commence à le connaître, pour son plus grand malheur.
Il n’est pas étonnant, pour personne en tout cas, de le retrouver naturellement au bar de la soirée à demander un cocktail. Il a déjà eu, par le passé, la mauvaise idée de passer son chagrin et sa colère dans l’alcool. C’est un bien être éphémère qu’il ne peut s’empêcher pourtant de venir chercher ce soir. Il sait ce que lui conseillerait Ilyas, un whiskey bien corsé ou un shooter. Non, Ilyas lui proposerait de s’envoyer en l’air avec lui pour l’aider à expulser sa rage. Et ça marcherait sacrément bien, d’ailleurs. Il en est convaincu. D’autant plus frustré qu’il ne peut pas réellement échanger avec lui ce soir, Yaël se contente de passer d’invité en invité sans se préoccuper des sujets abordés. Il est là sans vraiment l’être, il est incroyablement soucieux et nerveux. Quand il change de nouveau de direction, il frôle de façon tout à fait involontaire quelqu’un qu’il ne connaît pas. Mais qui apparemment, d’un simple coup d’œil, semble le reconnaître, lui. « Doucement Devon, on est pas tous de ton bord, tu sais ? » Un simple coup de poignard en plein dans la poitrine. Ce ton moqueur, cette insistance au niveau du regard lui donne immédiatement envie de gerber. Mais pour qui il se prend, exactement, ce mec ? Si Yaël avait son énergie habituelle, il aurait pu riposter avec hargne. Seul problème ? Ce sujet est encore trop frais et il est trop ébranlé. D’ailleurs, il est si long à répondre qu’il laisse la main à ce connard pour surenchérir sa connerie. Et comme il semble que personne ne prête attention à eux, il s’en donne à cœur joie. « Visiblement, astiquer des queues ne te rend pas plus habile avec un pommeau de vitesse. Tu devrais laisser tomber, avant de continuer à faire honte à toute la discipline. » Il sait qu’il ne parle pas seulement de ses performances, si c’était le cas, il serait tellement facile pour lui de répliquer, de lui faire voir de quel bois il se chauffe. Mais pourquoi les mots restent coincés dans le fond de sa gorge bon sang ?
MADE BY @ICE AND FIRE.
_________________
Quoi qu'il arrive ?
Uriah Loevi-Stösser
654
Noxel ♘ Elle
Le délicieux Emilio Sakraya
itsamooncalf -ava- ♘
Horacio ♘ Cassiopéa ♘ Irini
Vingt sept ans ♘ Né le 01 août, tu embrasses le Lion à la perfection. Une date chère à ton coeur que tu partages avec ta petite soeur.
Célibataire ♘ Bien que tu aies connu quelques amours par le passé, tu consacres ton énergie à ta carrière. Chérissant la discrétion comme un trésor, tu préfères de loin garder ta vie privée dans l'ombre.
Motocross rider & freestyle motocross rider professionnel ♘ Tu défies les limites de l'impossible avec une passion ardente et une maîtrise remarquable.
Ouest ♘ Tu viens d'emménager dans un loft spacieux entièrement rénové, reconfiguré, meublé selon tes envies.
♘ Tu pratiques ta passion depuis tes 6 ans.
♘ Depuis 10 ans, tu pratiques le wakeboard avec ta meilleure amie, votre échappatoire. Naturellement, tu l'as aussi initié au VTT All-Mountain, les années suivantes.
♘ Grand amoureux des sports extrêmes, dont particulièrement la chute libre et le parachutisme.
♘ Boxeur pour renforcer ta condition physique et ta discipline mentale.
♘ De par ta visibilité, tu t'es pris de passion pour la photographie et la vidéographie, aimant capturer les moments intenses de tes performances et créer du contenu.
♘ Tu joues de la guitare.
♘ Engagé dans l'environnement et la nature.
♘ Grosse affinité avec la mécanique pour tes motos, aimant comprendre et travailler sur leurs détails techniques.
Fréquente ♘ Je passe tous les jours
diamond member
Sujet: Re: Don't Look Back In Anger ~ Uriah Jeu 8 Aoû - 17:11#
Don't Look Back In Anger ♘ 11 août 2024
Tu traînes près du bar, ton regard aussi sombre que l’encre d’une nuit sans lune, ta coupe de champagne oubliée sur le comptoir. Ce verre scintillant était censé être un symbole de célébration, mais il ne représente pour toi qu’une hypocrisie, un mirage de joie qui ne fait que renforcer ton sentiment d’échec. L'accueil de la soirée t’a semblé une farce, une autre occasion d’ignorer la réalité que tu portes en toi. À tes yeux, cette soirée n'est rien d’autre qu'une cerise sur le gâteau d’un week-end catastrophique. Ta coupe de champagne, laissée de côté, semble presque un acte de rébellion contre la fausse convivialité qui t’entoure. À la place, tu demandes un bon verre de scotch, un remède à la hauteur de ta désillusion. Le liquide ambré te rappelle un peu de chaleur dans ce monde glacial d’apparences. Tu t’éloignes du bar et te diriges vers un coin moins fréquenté dans le hall, où tu trouves refuge contre un mur, loin des regards curieux et des conversations superficielles. Autour de toi, les festivités continuent, les rires et les éclats de voix se mêlent aux notes de musique, mais tout cela te semble distant, comme si tu étais dans une autre dimension, imperméable à l’enthousiasme ambiant. Ton esprit, lui, est prisonnier de ce week-end raté. Les images de tes performances décevantes défilent en boucle, te rappelant chaque erreur, chaque maladresse, chaque petit échec. Ce sentiment d’échec te ronge, et ta détermination habituelle, qui d’ordinaire te pousse à aller toujours plus loin, semble aujourd’hui se retourner contre toi. Elle devient une prison, une cage de déceptions où tu rumines ta propre incapacité à dépasser les obstacles que tu t’étais imposés. Tu t’abandonnes à la déception, cerné par un flot d’amertume, conscient que chaque moment d’inaction renforce cette douleur intérieure. Ce soir, les murs du hall, les murmures des invités, tout semble irréel comparé à la bataille que tu mènes contre toi-même, contre le reflet de ton propre échec. La façade de tranquillité que tu maintiens avec effort commence à se fissurer, laissant entrevoir la tempête qui fait rage en toi. Tu es accablé par la réalisation que tout ce que tu as construit pour échapper à la douleur, te ramenant, inexorablement, à elle.
Ton regard parcourt lentement la pièce, balayant les visages des autres athlètes et des figures influentes du milieu sportif. La salle est un tourbillon de succès et de célébrité, un contraste frappant avec l’échec qui te consume de l’intérieur. Bien que tu sois conscient que tu n’es pas le seul à avoir raté aujourd’hui, cela n’allège en rien le poids de l’amertume qui te dévore. Chaque fois que tes yeux se posent sur quelqu'un, tu vois leurs expressions de triomphe ou leurs échanges joyeux, et chaque sourire, chaque éclat de rire semble être un rappel cruel de ton propre déclin. Tu serres le verre de scotch entre tes doigts avec une force presque douloureuse, te forçant à afficher un visage neutre malgré l’agitation intérieure. Tu es parfaitement conscient que tes sponsors et tes représentants attendent de toi des performances exceptionnelles, pas des démonstrations de faiblesse ou des états d’âme. Pour eux, les raisons qui expliquent une contre-performance sont aussi invisibles que des fantômes : seul le résultat compte. L’idée de devoir continuer à jouer le jeu, de sourire et de faire bonne figure, te donne une envie irrésistible de tout envoyer valser. Tu es las de cette façade hypocrite, de cette pression constante à maintenir un masque de réussite, alors que ton esprit est en pleine tempête.
Soudain, une voix parvient à tes oreilles, tranchante et moqueuse, perçant le brouhaha de la soirée. Le ton est tellement dédaigneux qu’il attire immédiatement ton attention. Tu tournes la tête juste à temps pour apercevoir un homme dont la satisfaction personnelle semble palpable, un sourire narquois étiré sur ses lèvres alors qu’il s’adresse à un autre invité. Ses mots sont empreints de venin, chargés d’une condescendance calculée qui te fait frémir. Il te suffit d’un coup d’œil pour reconnaître ce genre : le regard mauvais, les remarques déguisées en plaisanteries, les insultes masquées derrière un sourire de façade. Les paroles ne sont que le reflet d’une attitude dédaigneuse qui va au-delà de la simple méchanceté. Alors que tu observes la scène, tu vois le jeune homme visé se transformer en cible d’une discrimination homophobe pure et simple. L’impact de ces mots est immédiat et dévastateur. Ce n’est pas une simple insulte, c’est une attaque personnelle, une agression qui vise à rabaisser et à blesser profondément. Chaque mot de cette attaque résonne en toi comme une cloche de détresse, faisant bouillir ton sang dans tes veines. La colère monte en toi, une réaction instinctive face à cette injustice flagrante, et tu sens que tu ne peux pas rester passif. Tu te sens concerné. L’amertume de ton propre échec semble fondre sous la chaleur de cette indignation. Tu es maintenant prêt à réagir, déterminé à ne pas laisser cette agression impunie.
Pendant un instant, tu hésites, tiraillé entre le désir de rester en retrait et la nécessité impérieuse d’intervenir. La colère, une vieille amie que tu connais trop bien, commence à monter en toi, brûlant comme un feu sous la cendre. Tu as été la cible de ce genre d’attaques auparavant, tu le sais bien, et parfois, tu y es encore confronté. Tu comprends mieux que quiconque à quel point ces insultes peuvent être douloureuses, surtout quand on est déjà au bord du gouffre, que la journée a été une accumulation de frustrations. Ton visage se crispe alors que tu serres les dents, la mâchoire contractée, la détermination remplaçant peu à peu l’hésitation. Sans un mot, tu décroches ton dos du mur et avances d’un pas résolu, chaque mouvement marqué par une intensité palpable. Ce soir, tu es déjà sur le fil du rasoir, et cet idiot vient de te pousser du mauvais côté. Tu refuses de laisser ce connard se sentir supérieur en piétinant quelqu’un d’autre à cause de sa sexualité. Sans préambule, tu poses ta main ferme sur l’épaule de l’athlète visé, un certain Yael si tu as bien compris ce qu’on t’a dit, le repoussant doucement en arrière pour créer un espace entre lui et l’agresseur. Tu te fais un devoir de passer devant lui, de te placer entre lui et le trouble-fête. Le ton de ta voix est d’une calme détermination, mais ton sarcasme est acéré. « Wow, bravo. » Tu tends ton verre à Yael d’un geste nonchalant. « Tiens, prends ce verre, ça te fera peut-être du bien de te détendre un peu en regardant ce spectacle. » Ton sarcasme coule à flots alors que tu te rapproches de l’agresseur, ton regard d’acier fixé sur lui. « C’est pas tous les jours qu’on rencontre un champion comme toi. » Ton ton dégouline de mépris alors que tu observes l’homme devant toi avec une froideur dédaigneuse. « T’as appris ça où ? Dans le manuel du parfait homophobe ou c’est juste un don naturel ? » Légèrement penché vers lui, tes yeux scintillent d’un éclat dangereux et provocateur. « Astiquer des queues, hein ? C’est une passion que tu caches ou juste un passe-temps de soirée ? Si tu veux, on peut arranger ça. » Ton sourire moqueur en dit long sur le plaisir que tu prends à déstabiliser ton interlocuteur. Tu ne lui laisses pas le temps de réagir. « T’as vraiment dû te creuser pour sortir ça. C’est ta spécialité ou juste ton passe-temps quand tu es frustré ? À t’entendre, on dirait bien que t’as plus d’expérience avec ça qu’avec quoi que ce soit d’autre. » Chacun de tes mots est prononcé avec une lenteur calculée, chaque syllabe accentuant ton mépris.
Tu jettes un coup d'œil à Yael derrière toi, puis retournes ton attention sur l’agresseur. « La honte à la discipline, tu dis ? T’es tellement empli de merde que tu nous noies avec, alors pourquoi tu n’irais pas astiquer tes performances et fermer ta grande gueule avant de t’enfoncer encore plus ? Si l’idée de te faire enfoncer t’excite, ça aussi, on peut arranger ça, ça pourrait te remettre les idées en place, ou pire, tu pourrais y prendre un sacré plaisir. » Tu recules d’un pas, levant les mains comme pour signaler une trêve, mais ton sourire narquois trahit le contraire. « Ou alors, continue comme ça, va savoir, tu pourrais peut-être encore te surpasser et toucher le fond. Après tout, ça a l’air d’être ta spécialité, non ? » Ton attitude change alors brusquement, tes yeux s’illuminant d’une lueur menaçante alors que tu te prépares à en finir avec lui. « Écoute-moi bien, t’as deux options : soit tu te tires maintenant et tu trouves un autre endroit pour déverser ta bile, soit je t’aide à quitter cette soirée en te donnant une bonne raison de te faire oublier. » Tu fais un pas en avant avec une assurance intimidante. « Je doute que tu aies envie de tester la deuxième option, parce que je peux t’assurer que tu vas la sentir passer. Alors fais pas chier et dégage ta sale gueule de là, avant que je ne perde patience. » Tu le regardes, implacable, jusqu’à ce qu’il balbutie entre ses lèvres et tourne les talons, l’air écarlate. Tu ne le lâches pas du regard, prêt à le dévisager jusqu’à ce qu’il disparaisse totalement de ta vue.
Une fois l’agresseur hors de portée, tu te retournes vers Yael, un sourire sincère prenant place sur ton visage. « Alors, ça va ? » La question est posée d’un ton qui, malgré la désinvolture apparente, révèle une véritable préoccupation. Tu n’es pas du genre à rester les bras croisés lorsque quelqu’un se fait emmerder pour des conneries pareilles. Ce soir, tu es bien décidé à t’assurer qu’il ne se sente pas seul face aux critiques que ce monde peut vous faire. Tu lui laisses un instant pour digérer, puis tu ajoutes d’un ton plus léger, comme pour alléger l’atmosphère « Au moins si quelqu’un d’autre ici a une remarque à faire, ils savent maintenant à qui s’adresser. » Tu jettes un coup d'œil autour de toi, comme pour vérifier que personne n’ose s’approcher, puis tu reviens à Yael, lui montrant ton verre qu’il a encore dans ses main. « Allez, bois ça, ça te fera peut-être du bien. » Sourire en coin, tes traits s’adoucissent, alors que tu te comportes avec lui comme si vous vous connaissiez déjà, oubliant l’étape des présentations.
le 22 avril dernier, Yaël a soufflé seul sur sa vingt-huitième bougie.
Il était tout. Quoiqu'il arrive, ils se l'étaient promis. Mais la vie n'est pas tendre, la vie leur a joué des tours, la vie est une garce. Séparés par les circonstances, un grand vide règne au fond de son coeur. L'écho de sa solitude lui étourdit les sens. Ilyas a laissé un vide immense, qu'il ne parvient pas à combler.
Son job, c'est toute sa vie. Aujourd'hui, il n'a plus que ça. Yaël a toujours rêvé d'être pilote automobile et il a réalisé son plus grand souhait. Il a rejoint une écurie en début d'année, délaissant celle qui l'a fait connaître dans le monde des circuits. Il est souvent sur les routes pour suivre le rythme effréné des courses de la prestigieuse NASCAR.
Fidèle à ses habitudes, Yaël n'a pas fait dans la mesure. S'il n'était pas question d'acheter pour lui, il a pourtant trouvé une maison odieusement chère à louer, sur les hauteurs de Monterey, à l'ouest de la ville.
Yaël est né sous une autre identité. de 1996 à 2022, il est connu sous le nom d'Elvan Staffort - Il est né est a vécu à New-York toute son enfance - Il a passé deux ans en Angleterre et un an en Allemagne de ses 19 à ses 22 ans. Il est retourné vivre à New-York jusqu'à l'âge de 26 ans - Il a déménagé à San Diego de ses 26 ans à ses 27 ans - Il a pas mal voyagé, il a visité de nombreux pays et plusieurs villes des Etats-Unis
Il est allergique aux arachides → Il aime l'inconnu, l'adrénaline et le danger → Il a la phobie étrange des algues → Il fait du surf depuis deux ans mais il n'a pas un bon sens de l'équilibre → Il a beau manger tout ce qu'il veut, il ne prend pas un gramme, son métabolisme élimine très vite, il a développé des troubles alimentaires dans sa jeunesse → Il est accro au chocolat, totalement dépendant à toutes ses formes → Il est gaucher → Il est d'une intelligence redoutable, particulièrement observateur → Yaël a une façon bien à lui de jouer les provocateurs, il a un don naturel pour mettre les autres hors d'eux → Il est complètement obnubilé par l'espace et rêve d'y faire un tour, d'aller sur la lune, il voulait être astronaute, avant de vouloir devenir pilote → Il n'est pas rare de le croiser dans une course clandestine, même si sa notoriété l'empêche aujourd'hui de le faire à visage découvert → Il est tatoué, la sensation de l'aiguille sur sa peau l'apaise énormément, il n'a pas fini de se couvrir le corps d'encre → Il est percé à l'oreille droite et à la narine → Il joue de la guitare et chante. Il a un don naturel pour ça, et il compose parfois ses propres mélodies
→ Il est sociable et curieux, de façon presque maladive → Il ne se bat jamais, il déteste la violence et pense que les conflits peuvent être résolus autrement → Depuis son coming-out, il gère très mal l'homophobie dont il est parfois victime, les messages de haine qu'il peut parfois recevoir. Il les cache généralement à Ilyas, d'ailleurs → Il reçoit aussi de nombreuses propositions indécentes et il a eu à faire à un fan un peu fêlé, récemment →
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Sujet: Re: Don't Look Back In Anger ~ Uriah Ven 23 Aoû - 10:53#
Son sang est figé, peut-être que lui aussi, il n’en sait plus rien. Quelque chose de désagréable lui remonte le long de l’échine, une vieille amie, une douce connaissance. La honte. Yaël l’a tenu à distance pendant des années, en se cachant derrière des faux semblants et des jolis sourires de façade. Il n’avait pas envie de se dévoiler et pourtant, il a fini par le faire. Il n’y a pas si longtemps, au cours d’une conférence de presse hautement audacieuse. Dès lors, le monde automobile a tremblé. Il était le premier à assumer aussi fièrement son orientation et partout, des têtes se sont tournées de l’autre côté. S’ils font semblant suffisamment longtemps que ça n’existe pas, alors ça finira par disparaître, non ? Il a surpris des regards sur lui, il se souvient de sa toute première confrontation homophobe. Ilyas était intervenu à sa place, il avait pris les devants pour le protéger de la haine. Bien plus tard, c’est Emmett qui l’avait défendu au cours d’une partie de billard. Lui s’était contenté de garder son compagnon contre lui pour l’empêcher d’intervenir. Il se rend compte qu’à chaque fois qu’il a fait face à ce genre de comportement, il n’était pas seul, Ilyas était avec lui. Aujourd’hui ? Il est bel et bien obligé de regarder la réalité en face : il n’y a personne pour assumer à sa place les propos scandaleux qu’on vient de lui souffler. Il se rend compte que l’absence du journaliste autour de lui manque énormément à son équilibre et à la manière qu’il a de réagir. Parce que quelques secondes passent et il n’a toujours pas dit un mot pour se défendre.
Depuis des années, sa langue acérée est la seule chose qui le protège. Il manie les mots avec habileté, il se plait à se défendre et à attaquer de cette manière. Contre la violence de manière générale, c’est ce qu’il a toujours cherché à obtenir : faire sortir les autres de leurs gonds par le poids de sa répartie. Et pourtant, elle reste obstinément coincée dans le fond de sa gorge, lourde amertume bloquée. Il n’arrive pas à remettre de l’ordre dans le merdier de son esprit pour trouver quelque chose à répliquer. Il essaie pourtant, mais il voit bien que son vis-à-vis est sur le point d’en remettre une couche, histoire de creuser un trou encore plus gros, pour qu’il puisse s’y enterrer sans qu’on ait besoin de l’y plonger. La situation prend une tournure inattendue quand il sent une main se poser sur son épaule. Réfractaire au contact physique quand on ne lui a pas demandé son avis, il cherche d’abord à s’en dégager mais le jeune homme qui vient de l’apostropher l’enlève de lui-même et lui passe devant en l’incitant à reculer et lui tend son verre. Yaël reste interdit en l’attrapant et en écoutant son conseil avant que le garçon ne se tourne vers l’autre pour l’invectiver en entrant directement dans le vif du sujet. Yaël fronce légèrement les sourcils en le voyant prendre sa défense avec acharnement et tourne légèrement la tête autour d’eux, mal à l’aise. Des oreilles traînent absolument de partout et il est prêt à intervenir pour arrêter le jeune homme dans ses propos, l’inciter au calme avant que les choses ne dégénèrent.
Assez surpris de voir que l’attaquant a perdu toute sa superbe et encaisse chaque propos sans se rebiffer, Yaël assiste au spectacle sans réellement savoir quoi faire. Tandis qu’il reste figé, son extraordinaire mémoire lui permet de remettre très rapidement un prénom sur celui qui vient d’intervenir en sa faveur. Et quand Uriah se tourne vers lui après que l’autre se soit enfui sans demander son reste, il le salut d’un simplement mouvement du menton. « Alors, ça va ? » La question semble réellement le préoccuper mais Yaël est, dans un premier temps, incapable d’y répondre. Est-ce qu’il va bien ? Non mais ce n’est pas seulement de la faute de ce type, il doit au moins reconnaître ça. « Ouais, j’ai l’habitude. » Il hausse légèrement les épaules, comme pour se décharger du poids de cette humiliation qu’il vient à nouveau de subir. « Du moins, je commence à en prendre l’habitude. » Précise-t-il en grimaçant légèrement. Rien de plus vrai là-dedans, malheureusement. Ce n’est ni la première fois et ce n’est sûrement pas la dernière. En revanche, à quel moment est-ce qu’il compte arrêter de laisser les autres intervenir à sa place ? « Tu n’étais pas obligé d’intervenir. » Dans le monde du sport, il y a trois catégories face à l’homosexualité. Ceux qui détournent les yeux, ceux qui attaquent et ceux qui défendent. Et la dernière catégorie est souvent, bien trop souvent, ramassée avec ceux qui assument. Ils en prennent autant en pleine tronche, parce qu’ils y sont aussitôt associés. Prendre sa défense pourrait coûter à Uriah une certaine réputation. Du bout des lèvres, malgré tout, Yaël ajoute. « Merci. » Même si finalement, il ne sait pas ce qui l’embarrasse le plus, les propos qui ont été prononcés ou le fait de ne pas avoir réussi à s’en sortir seul. Quand Uriah lui suggère de finir son verre, Yaël secoue la tête et le lui rend. « Je vais aller me servir quelque chose d’un peu plus fort, je t’offre un verre ? » Dans ce genre de soirée, l’alcool plus fort est toujours en supplément, évidemment. Alors Yaël lui suggère, du coin de l’œil, de se diriger avec lui vers le bar de la soirée, pour pouvoir partager un verre. « Si t’as besoin de noyer un truc, toi aussi. » Il a l’impression que cette altercation n’est pas la seule chose qui a énervé Uriah ce soir, le jeune homme semble particulièrement sur les nerfs. Mais il ne peut que le deviner, même si généralement, il est plutôt observateur.
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Célibataire ♘ Bien que tu aies connu quelques amours par le passé, tu consacres ton énergie à ta carrière. Chérissant la discrétion comme un trésor, tu préfères de loin garder ta vie privée dans l'ombre.
Motocross rider & freestyle motocross rider professionnel ♘ Tu défies les limites de l'impossible avec une passion ardente et une maîtrise remarquable.
Ouest ♘ Tu viens d'emménager dans un loft spacieux entièrement rénové, reconfiguré, meublé selon tes envies.
♘ Tu pratiques ta passion depuis tes 6 ans.
♘ Depuis 10 ans, tu pratiques le wakeboard avec ta meilleure amie, votre échappatoire. Naturellement, tu l'as aussi initié au VTT All-Mountain, les années suivantes.
♘ Grand amoureux des sports extrêmes, dont particulièrement la chute libre et le parachutisme.
♘ Boxeur pour renforcer ta condition physique et ta discipline mentale.
♘ De par ta visibilité, tu t'es pris de passion pour la photographie et la vidéographie, aimant capturer les moments intenses de tes performances et créer du contenu.
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Sujet: Re: Don't Look Back In Anger ~ Uriah Dim 1 Sep - 18:27#
Don't Look Back In Anger ♘ 11 août 2024
Tu observes Yaël avec une attention intense, cherchant à capter chaque nuance de son expression, chaque micro-détail trahissant ce qu’il ressent vraiment. Quand tu vois ses sourcils se froncer et sa bouche se crisper légèrement, tu es traversé par un mélange d’empathie et de colère. Tu reconnais ces signes, ces petits indices qui montrent que quelqu’un essaie de rester fort alors que tout en lui menace de s’effondrer. Cela fait remonter en toi des souvenirs que tu préférerais enterrer, des moments où tu as dû encaisser sans broncher, seul face aux insultes et aux regards pleins de jugements. Tu te reconnais en lui, et tu sais à quel point il peut être difficile d’accepter l’aide des autres, surtout quand l’orgueil entre en jeu, du moins, en ce qui te concerne. Lorsqu'il te dit qu'il commence à en prendre l'habitude, tu sens ta mâchoire se serrer presque instinctivement. Tu détestes l’idée que quelqu’un puisse s’habituer à ce genre de traitement, comme si la discrimination et l’humiliation faisaient partie du quotidien. Cette pensée te révolte, car tu sais trop bien ce que c’est que de se blinder, de se préparer mentalement à recevoir des coups, en espérant simplement qu’ils ne feront pas trop mal cette fois-ci. Tu n’arrives pas à accepter que le monde dans lequel vous évoluez puisse forcer quelqu’un comme lui à accepter ces attaques comme une sorte de normalité.
Alors, quand il te dit que tu n’étais pas obligé d’intervenir, tu laisses échapper un léger rire, presque ironique. Tu secoues la tête, croisant les bras comme pour appuyer ce que tu comptes lui répondre, bien que tu comprennes hautement son ressenti. « Peut-être pas obligé, non. Mais il y a des choses qu’on ne peut pas laisser passer. Et toi non plus, tu n’étais pas obligé de te laisser marcher dessus. » Tes mots sont directs, peut-être même un peu durs, mais tu sais que parfois, la vérité a besoin d’être dite sans fard. Tu ne veux pas de pitié, ni pour toi ni pour lui. Tu veux qu’il comprenne qu’il mérite mieux, que ce monde ne devrait jamais réussir à le faire douter de sa valeur. Tu fais de ton mieux pour le dire sans animosité, mais ta franchise brute te colle plus à la peau que tu ne l’aimerais parfois. « Je sais ce que ça coûte, crois-moi. Mais je sais aussi que laisser ce genre de merde passer, ça te ronge de l’intérieur. » Tu es bien placé pour savoir que les personnes qui ont souffert de ce genre d’humiliation développent souvent des défenses robustes, des murs pour protéger ce qui reste de leur estime de soi. Et tu sais aussi que ces murs ne tombent pas facilement, surtout pas devant des inconnus. Alors, tu accueilles son remerciement avec un simple hochement de tête. Tu n’as jamais été du genre à attendre des remerciements, et encore moins pour quelque chose qui, à tes yeux, est tout simplement la bonne chose à faire. Mais tu apprécies l’effort, car tu imagines que ce n’est pas simple pour lui de l’admettre.
Quand il te rend ton verre, tu le reprends sans hésitation, mais ton regard reste ancré dans le sien. Il y a une sorte de compréhension silencieuse qui passe entre vous, tu l’associes à ce besoin de se réapproprier une forme de contrôle sur la situation. C’est un acte de défi, même s’il semble anodin. Tu souris légèrement à l’idée de prendre quelque chose de plus fort. « Quelque chose de plus fort, hein ? » Tu réponds avec un sourire en coin, légèrement amusé par sa proposition, mais aussi par la détermination visible dans les yeux de ta nouvelle rencontre. « Je ne suis pas contre. Après ce genre de soirée, on a tous besoin de noyer quelque chose, pas vrai ? » Tu fais alors un signe de tête en direction du bar comme pour une nouvelle fois appuyer tes mots. Vous vous dirigez ensemble vers le bar, et tu te permets de relâcher un peu la tension que tu gardais en toi. Tu jettes un coup d'œil autour, vérifiant que les regards curieux se sont détournés, puis tu reprends la parole, ton ton plus bas, plus intime. « T’as raison, c’est pas la seule chose qui m’a foutu les nerfs ce soir. » Tu te livres à une confession sans vraiment y prêter attention, mais qui mieux qu’un athlète pourrait comprendre ton ressenti ? « J’ai foiré ma dernière épreuve. Et pas juste un peu. Du genre à me demander ce que je fous encore là. » Tu t'arrêtes une seconde, sentant une pointe d’appréhension en te dévoilant ainsi à quelqu’un que tu connais à peine.
Pourtant, tu continues, parce que tu sens que Yaël peut comprendre, peut-être mieux que quiconque dans cette pièce. « Alors ouais, j’étais déjà bien sur les nerfs avant que ce connard vienne ouvrir sa grande gueule. C’est juste que être là, à devoir subir ces conneries, ça va deux minutes. Si je suis intervenu, c’est d’abord parce que je me suis senti concerné et ensuite parce que se laisse faire, c’est pire que l’échec en lui-même. » Ce n’est pas juste une question de performances sportives, mais de dignité, de ne pas permettre à ces attaques de vous définir ou de vous abattre. Tu te tournes légèrement vers lui, cherchant à capter son regard, à établir un contact visuel qui dise plus que des mots. Tu veux qu’il comprenne qu'il n'est pas seul dans cette lutte, que des gens comme vous, il y en a sûrement d’autres dans la salle même si certains préfèrent se cacher et qu'il y a aussi des gens comme toi, prêts à l’ouvrir, à ne pas céder un pouce de terrain. « Tu m’offres ce verre, je t’offre le suivant et on noie ce qu’on a besoin de noyer. Mais après, on passe à autre chose, du moins pour ce qui est de ce sale con. Deal ? » Tu tends la main, un geste simple mais lourd de sens. C’est plus qu’un pacte pour la soirée, c’est une promesse implicite de soutien, une déclaration de guerre contre l’injustice que vous subissez tous les deux. Tu espères que ce geste, ce contact physique et symbolique, aidera à combler un peu la distance entre vous, à créer une alliance, même temporaire, contre le monde extérieur.
Alors que vous attendez vos verres, tu ne peux t’empêcher de réfléchir à tout ce que vous devez affronter, jour après jour, dans un milieu qui, malgré tous ses discours de progrès et le soutien de ton sponsor, reste ancré dans des préjugés d’un autre temps. Tu sens une montée de respect pour Yaël, non seulement pour continuer à surmonter ces affronts, mais aussi pour ne pas s’être effondré d’une quelconque manière. « Et pour ce que ça vaut. » Tu reprends en fixant ton regard dans le sien. « Je suis content d’avoir croisé ta route ce soir. J’entends parler de toi et d’une certaine façon, je peux enfin poser un visage sur ton prénom, enfin si t’es bien Yaël. » Tu accompagnes tes mots d’un léger rire face à l’idée que tu puisses totalement te tromper de personne. Ça serait à la fois comique et plutôt embarrassant. Tu ne sais pas si cette rencontre mènera quelque part, une amitié, une alliance, ou simplement un souvenir partagé entre deux inconnus. Mais une chose est sûre, tu t’es trouvé un ami pour la soirée. Ce simple fait te redonne la motivation dont tu as besoin pour affronter le reste de la soirée.
le 22 avril dernier, Yaël a soufflé seul sur sa vingt-huitième bougie.
Il était tout. Quoiqu'il arrive, ils se l'étaient promis. Mais la vie n'est pas tendre, la vie leur a joué des tours, la vie est une garce. Séparés par les circonstances, un grand vide règne au fond de son coeur. L'écho de sa solitude lui étourdit les sens. Ilyas a laissé un vide immense, qu'il ne parvient pas à combler.
Son job, c'est toute sa vie. Aujourd'hui, il n'a plus que ça. Yaël a toujours rêvé d'être pilote automobile et il a réalisé son plus grand souhait. Il a rejoint une écurie en début d'année, délaissant celle qui l'a fait connaître dans le monde des circuits. Il est souvent sur les routes pour suivre le rythme effréné des courses de la prestigieuse NASCAR.
Fidèle à ses habitudes, Yaël n'a pas fait dans la mesure. S'il n'était pas question d'acheter pour lui, il a pourtant trouvé une maison odieusement chère à louer, sur les hauteurs de Monterey, à l'ouest de la ville.
Yaël est né sous une autre identité. de 1996 à 2022, il est connu sous le nom d'Elvan Staffort - Il est né est a vécu à New-York toute son enfance - Il a passé deux ans en Angleterre et un an en Allemagne de ses 19 à ses 22 ans. Il est retourné vivre à New-York jusqu'à l'âge de 26 ans - Il a déménagé à San Diego de ses 26 ans à ses 27 ans - Il a pas mal voyagé, il a visité de nombreux pays et plusieurs villes des Etats-Unis
Il est allergique aux arachides → Il aime l'inconnu, l'adrénaline et le danger → Il a la phobie étrange des algues → Il fait du surf depuis deux ans mais il n'a pas un bon sens de l'équilibre → Il a beau manger tout ce qu'il veut, il ne prend pas un gramme, son métabolisme élimine très vite, il a développé des troubles alimentaires dans sa jeunesse → Il est accro au chocolat, totalement dépendant à toutes ses formes → Il est gaucher → Il est d'une intelligence redoutable, particulièrement observateur → Yaël a une façon bien à lui de jouer les provocateurs, il a un don naturel pour mettre les autres hors d'eux → Il est complètement obnubilé par l'espace et rêve d'y faire un tour, d'aller sur la lune, il voulait être astronaute, avant de vouloir devenir pilote → Il n'est pas rare de le croiser dans une course clandestine, même si sa notoriété l'empêche aujourd'hui de le faire à visage découvert → Il est tatoué, la sensation de l'aiguille sur sa peau l'apaise énormément, il n'a pas fini de se couvrir le corps d'encre → Il est percé à l'oreille droite et à la narine → Il joue de la guitare et chante. Il a un don naturel pour ça, et il compose parfois ses propres mélodies
→ Il est sociable et curieux, de façon presque maladive → Il ne se bat jamais, il déteste la violence et pense que les conflits peuvent être résolus autrement → Depuis son coming-out, il gère très mal l'homophobie dont il est parfois victime, les messages de haine qu'il peut parfois recevoir. Il les cache généralement à Ilyas, d'ailleurs → Il reçoit aussi de nombreuses propositions indécentes et il a eu à faire à un fan un peu fêlé, récemment →
diamond member
Sujet: Re: Don't Look Back In Anger ~ Uriah Lun 9 Sep - 21:47#
« Peut-être pas obligé, non. Mais il y a des choses qu’on ne peut pas laisser passer. Et toi non plus, tu n’étais pas obligé de te laisser marcher dessus. » Le direct l’atteint en pleine gueule et manque de le mettre KO. Dans la seconde, il ravale la sympathie que ce mec avait fait ressortir en lui et il carre la mâchoire, piqué sacrément au vif par sa remarque. L’orgueil de Yaël a toujours été sa plus grande arme contre le monde. Se croire au-dessus des autres pour avancer a toujours été sa seule défense et sa plus belle attaque. Il est absolument hors de question de se laisser faire, encore moins de se laisser marcher dessus. « Je n’en n’avais pas l’intention. » Son ton est sec, dur, presque glacial. Il essaie d’encaisser tant bien que mal la douleur oppressante qui s’éparpille dans sa poitrine. Qu’on le trouve aussi pathétique lui est insupportable et son orgueil se rebiffe contre ce sentiment corrosif, désagréable au possible. « Je sais ce que ça coûte, crois-moi. Mais je sais aussi que laisser ce genre de merde passer, ça te ronge de l’intérieur. » Yaël, pendant quelques secondes, est tiraillé entre l’envie de se barrer et celle de comprendre davantage en quoi il serait préférable pour lui de croire ce type. Il ne sait guère plus de lui que les vagues souvenirs qu’il en a. C’est-à-dire son prénom et la discipline dans laquelle il performe depuis quelques années. Il a même une image très claire du sponsor qui le représente, si sa mémoire ne lui fait pas complètement défaut. « On ne fait pas changer les mentalités de types comme ça. Et tu n’as pas réussi à lui faire penser que je suis génial parce que je suis gay. » Et il est intimement convaincu que ce connard recommencera dès qu’il en aura l’occasion, peut-être pas avec lui, peut-être pas tout de suite mais c’est inévitable, les merdes n’apprennent pas, jamais. Ça, c’est une chose qu’Ilyas lui a appris, lui a enseigné, en tout cas.
Très rapidement, et sous son impulsion, ils se retrouvent au bar à demander quelque chose d’un peu plus fort que ce qu’ils offrent depuis le début de cette soirée. Le champagne ne lui servira pas à détendre ses nerfs un par un. « T’as raison, c’est pas la seule chose qui m’a foutu les nerfs ce soir. » Il est légèrement surpris par cette confession et pourtant, il n’en montre rien. Quand il tourne son visage vers Uriah, il est parfaitement neutre, il accueille l’aveu sans porter le moindre jugement. Il attend la suite, la véritable révélation de ce qui l’a mis dans un tel état de nerf, ce soir. « J’ai foiré ma dernière épreuve. Et pas juste un peu. Du genre à me demander ce que je fous encore là. » Un sourire léger lui frôle doucement les lèvres tandis qu’il récupère son verre, servi avec le dosage qu’il lui faut. Ses confessions le font légèrement réfléchir et il accepte son deal en venant trinquer contre son verre tout en lui serrant la main. « Deal, mais on oublie aussi les épreuves de merde et on se concentre sur l’avenir. Rien n’est remis en question ce soir. » Il l’observe, plonge dans son regard. Uriah est légitime dans sa discipline, c’est une évidence, il n’a pas à douter de ça, un seul instant. « Si j’écoute mon manager, rater une épreuve ne définit pas qui on est en tant que sportif. Ce qui nous définit, c’est la façon dont on va aborder la suivante. » Il récite, presque mécaniquement pour paraphraser les encouragements qu’il a reçu après cette journée merdique. « Toi et moi, on sait très bien que ça ne suffira pas à nous convaincre. Parce qu’on le sait, on n’a pas besoin de l’entendre. » Il n’a cessé de lui demander de la fermer pour voir mais pourtant, il n’y a rien à faire. Uriah peut le comprendre lui. Il lui confie aussi que le comportement de ce type a achevé de le foutre hors de lui. Yaël cherche, dans la foule, le gars en question mais ne le trouve pas. Perdu un instant dans ses pensées, il hoche légèrement la tête. « J’arrive pas à savoir s’il ne serait pas préférable de ne rien dire. Finalement, ça prouve bien trop que ça nous touche, non ? Ca leur donne bien trop d’importance. Dans un sens, donner du crédit à leur merde, ça me dérange. » Ce n’est pas tout à fait la raison pour laquelle il n’a pas répliqué en premier mais malgré tout, il pense toujours autrement, à chaque fois. « L’indifférence n’est-il pas le meilleur des mépris ? » Il demande, en même temps qu’il s’interroge sur ce qu’il y a de mieux à faire dans ces moments-là.
Quelques instants plus tard, il avoue dans un souffle. « Je ne suis pas dans ce jeu-là depuis assez longtemps, finalement. » Il ignore si Uriah a entendu parler de son coming-out très tardif mais finalement, il demande. « Tu as l’air d’avoir plus l’habitude. » Il formule sa question sous forme d’affirmation et pourtant, il cherche bel et bien à savoir si le jeune homme s’assume depuis plus longtemps, si cela n’a pas été dur, finalement, de le faire. Dans le monde sportif, il n’y a pas de gris, tout semble blanc ou noir. Et la façon dont le sportif en face de lui a parlé d’assumer ses choix, il est évident qu’ils sont du même bord, ou à minima qu’ils ont une préférence en commun.
Mais quelques instants plus tard, il apparaît même qu’ils sont bien deux à se reconnaître, finalement. Il hoche la tête en lui adressant un sourire. « C’est bien moi, enchanté Uriah. » Il lui serre de nouveau la main en se présentant officiellement, tout en lui faisant comprendre que lui aussi, il le connaît. Il lève son verre pour venir trinquer. « A notre dernière épreuve complètement foirée ? » Il lui adresse un petit sourire, parce qu’il préfère en rire, ce soir, plutôt que de continuer à se prendre la tête et à broyer du noir. « Faisons un pari, toi et moi, celui qui ramène les meilleures statistiques à notre prochaine course remporte un avantage sur l’autre. » Il lui demande, en arquant un sourcil. Est-ce qu’il est partant ? Pour se lancer une compétition hors de la compétition ? Ils ne sont pas dans la même discipline mais après tout, ça peut aussi complètement marcher, peut-être.
MADE BY @ICE AND FIRE.
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Quoi qu'il arrive ?
Uriah Loevi-Stösser
654
Noxel ♘ Elle
Le délicieux Emilio Sakraya
itsamooncalf -ava- ♘
Horacio ♘ Cassiopéa ♘ Irini
Vingt sept ans ♘ Né le 01 août, tu embrasses le Lion à la perfection. Une date chère à ton coeur que tu partages avec ta petite soeur.
Célibataire ♘ Bien que tu aies connu quelques amours par le passé, tu consacres ton énergie à ta carrière. Chérissant la discrétion comme un trésor, tu préfères de loin garder ta vie privée dans l'ombre.
Motocross rider & freestyle motocross rider professionnel ♘ Tu défies les limites de l'impossible avec une passion ardente et une maîtrise remarquable.
Ouest ♘ Tu viens d'emménager dans un loft spacieux entièrement rénové, reconfiguré, meublé selon tes envies.
♘ Tu pratiques ta passion depuis tes 6 ans.
♘ Depuis 10 ans, tu pratiques le wakeboard avec ta meilleure amie, votre échappatoire. Naturellement, tu l'as aussi initié au VTT All-Mountain, les années suivantes.
♘ Grand amoureux des sports extrêmes, dont particulièrement la chute libre et le parachutisme.
♘ Boxeur pour renforcer ta condition physique et ta discipline mentale.
♘ De par ta visibilité, tu t'es pris de passion pour la photographie et la vidéographie, aimant capturer les moments intenses de tes performances et créer du contenu.
♘ Tu joues de la guitare.
♘ Engagé dans l'environnement et la nature.
♘ Grosse affinité avec la mécanique pour tes motos, aimant comprendre et travailler sur leurs détails techniques.
Fréquente ♘ Je passe tous les jours
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Sujet: Re: Don't Look Back In Anger ~ Uriah Sam 14 Sep - 21:34#
Don't Look Back In Anger ♘ 11 août 2024
Tandis que vous trinquez, tu laisses tes pensées vagabonder un instant, chaque gorgée de l’alcool brûlant t’aidant à apaiser les tensions en toi. Tu ne peux t’empêcher de hocher légèrement la tête à ses propos, une partie de toi étant d'accord avec lui, même si tu as ta propre manière de voir les choses. Quand il parle de sa contre-performance, les mots de Yaël, quand il parle de sa contre-performance, font écho à tes propres doutes et amertumes. Tu connais trop bien cette sensation, sensation oppressante et sourde qui t’enserre la poitrine, qui reste collée à ta peau,qui te pousse à remettre en question tout ce que tu as accompli jusque-là après un échec, comme celui que tu as su faire briller ce week-end. Rater une épreuve ne définit pas qui on est en tant que sportif. Ce qui nous définit, c’est la façon dont on va aborder la suivante. Ces mots, qu’il te rapporte de son manager, tu les connais par cœur. Tu les as déjà entendus un million de fois, que ce soit de la part de ton propre entourage, des médias ou même des discours motivants censés te booster. Mais au fond, elles te sont autant familières que irritantes. Ces phrases toutes faites, tu ne les comptes plus et tu sais qu’elles n’ont qu’une portée limitée. Bien que leur sens soit juste, elles n'apaisent pas le poids que tu ressens sur tes épaules. Elles ne parviennent pas à calmer la tempête intérieure qui t’animent après chaque déception.
Tu le fixes un instant, comme pour montrer que tu comprends parfaitement ce qu’il tente de te dire, que ses paroles ont plus de sens qu’elles n’y paraissent pour toi. « Ouais, je connais ça. On te balance des phrases toutes faites comme ça, mais au final, c’est pas ça qui fait que tu te sens mieux, pas vrai ? Parce que toi, t’es dans ta tête, à te repasser en boucle chaque erreur, chaque mauvais geste. » Tu baisses les yeux vers ton verre, comme si le liquide ambré pouvait t'offrir des réponses. Les souvenirs de ta dernière épreuve te reviennent. Les erreurs que tu as commises, les moments où tu as failli. Cette voix intérieure, toujours prête à te rappeler que tu aurais pu faire mieux. « La vérité, c’est que peu importe combien de fois on nous dit que ce n’est qu’une épreuve parmi d’autres, on a toujours l’impression que ça peut être la fin ou du moins la précipiter. » L’échec, pour toi, est toujours bien plus qu’une simple étape. Il te hante, te pèse, et même si tu sais qu’il fait partie du chemin, l’accepter reste une lutte constante. Ton regard finit par se poser sur lui, plus sérieux cette fois. « Mais ce qui compte vraiment, c’est qu’on soit encore debout. » Tu sens la tension se relâcher légèrement en toi alors que tu exprimes ce que tu ressens vraiment. Peut-être que le fait de le dire aide un peu à t’en convaincre toi-même. Il y a quelque chose de libérateur à dire cela à haute voix, même si une part de toi reste encore accrochée à cette colère sourde.
Lorsqu'il aborde la question de l’agression et de la manière dont il hésite entre l’indifférence et la confrontation, tu prends un moment pour y réfléchir. C’est une question qui t’a souvent traversé l’esprit, et t’entends parfaitement ce qu’il veut dire. C’est un sujet qui te touche profondément. Tu as toi-même été confronté à cette question de nombreuses fois : réagir ou ignorer ? Laisser passer ou s’élever contre ? « L’indifférence, c’est bien, ouais. Ça marche dans certains cas. Mais pas toujours. Parce que parfois, se taire, c’est leur donner raison. » Tu marques une pause, ton regard se durcissant alors que ta voix devient plus ferme. « Moi, je ne peux pas rester indifférent à des conneries comme ça. Parce que si on les laisse parler sans rien dire, c’est comme si on acceptait leur merde. » Tu prends une gorgée de ton verre avant de tourner le verre entre tes doigts, pensif. « Mais je comprends ce que tu veux dire. Parfois, ça semble juste plus simple de ne rien dire, de laisser passer. Sauf que... je sais pas. Y a des moments où c’est juste plus fort que moi. » Tu hausses les épaules, un sourire amer étirant tes lèvres., redonnant à ta voix un air plus doux, presque fataliste. « Faut trouver un équilibre, j’imagine. Savoir quand ça vaut le coup de réagir, et quand c’est juste perdre son temps. » Tu laisses échapper un petit rire amer, conscient que ce dilemme est loin d’être simple, d’autant plus au vu de ton tempérament. Ton regard se pose à nouveau sur lui, cherchant à voir ce qu’il en pense. « Ce que je sais, c’est que, ce soir, t’avais pas besoin d’affronter ça seul. Personne devrait avoir à faire ça. » Tu laisses les mots flotter entre vous, pesant, sans besoin de justification. C’est ce que tu crois profondément, ce qui t’a poussé à agir. Laisser Yaël se défendre seul, c’était comme cautionner l’agression par ton silence, et ça, c’est quelque chose que tu ne peux pas supporter.
Une fois cette idée exprimée, tu restes pensif un moment, observant la foule autour de vous. Tu te demandes combien d’autres sont passés par là, combien ont dû faire face à ce genre de situation en silence, sans personne pour les défendre. Cette pensée te serre le cœur, et tu te sens de plus en plus convaincu d’avoir fait le bon choix en intervenant ce soir. Tu prends une grande inspiration avant de reporter ton attention sur Yaël. « On ne peut pas changer ce que pensent ces idiots, mais on peut au moins leur montrer qu’on ne se laisse pas faire. Et ça, c’est déjà beaucoup. » Tes yeux brillent d’une détermination silencieuse, une promesse tacite que tu ne laisses jamais passer ce genre de chose sans réagir. C’est dans ta nature. Tu ne te bats pas seulement pour toi, mais pour tous ceux qui subissent ce genre d’attaques, pour ceux qui n’ont pas toujours les moyens de se défendre. Tu as fait ce que tu estimais être juste. Que Yaël le comprenne ou non, ça n’a pas vraiment d’importance. Mais une chose est sûre : tu ne regrettes pas d’avoir agi.
Quand Yaël souffle son aveu, je ne suis pas dans ce jeu-là depuis assez longtemps , tu sens tout le poids que ces mots portent. Tu te demandes s’il fait référence à son coming-out tardif, à ce parcours que tant d’autres ont dû emprunter en secret avant de pouvoir se dévoiler au grand jour. Tu hoches doucement la tête, comme pour lui montrer que tu comprends, même sans tout savoir de son histoire. La question qu’il te pose, déguisée en affirmation, te fait sourire intérieurement. Tu as l’air d’avoir plus l’habitude. Une part de toi se demande si c’est une simple curiosité ou un besoin plus profond de savoir que quelqu’un d’autre a traversé les mêmes épreuves que lui. Tu réfléchis un instant avant de répondre, pesant soigneusement tes mots. Ce n’est jamais simple de résumer un tel chemin. « On peut dire ça. Ça fait un moment que je suis dans ce... jeu. Mais l’habitude ? Je sais pas si c’est vraiment le mot. » Tu souris en coin, un peu amer. « Même avec l’habitude, il y a des moments où c’est toujours aussi chiant. T’as beau t’assumer, ça reste une lutte parfois, tu vois ce que je veux dire ? » Tu te rappelles les premières fois où tu t’es affirmé, la peur au ventre de ce que les autres allaient penser, dire ou faire. Même si aujourd’hui, tu es plus à l’aise avec qui tu es, la réalité du monde dans lequel vous évoluez, surtout dans le sport, reste souvent cruelle. « Mais oui, j’ai appris à ne plus me laisser bouffer par tout ça. À un moment, tu réalises que t’as plus d’énergie à gaspiller à essayer de plaire aux autres ou à cacher qui t’es. Puis, je suis qui je suis et je ne changerais ça pour personne. » Vous avez l’air différents, mais vous partagez cette expérience commune.
Alors, quand il te sourit et se présente officiellement, tu sens une certaine fierté dans le simple fait qu’il ait le courage de s’ouvrir à toi. « Enchanté aussi, Yaël. » Ta voix est sincère, et cette poignée de main, si banale pour d’autres, prend une signification plus profonde pour toi. Quand il lève son verre pour trinquer : À notre dernière épreuve complètement foirée, tu ne peux t’empêcher de sourire, malgré les frustrations encore présentes en toi. Il a raison, après tout. Parfois, il vaut mieux en rire. Vous avez tous les deux traversé des moments merdiques, alors pourquoi ne pas les laisser de côté, au moins pour ce soir ? « À nos épreuves foirées. » Le clin d’œil que tu lui adresses est complice, comme si, en trinquant, vous enterrez pour un temps vos erreurs et vos échecs. Puis, sa proposition arrive. Tu hausses un sourcil, surpris mais amusé. L’idée te plaît immédiatement. Un défi, une sorte de compétition dans la compétition. Cela te fait du bien, ce genre de légèreté. Ce n’est pas juste une question de statistiques, c’est une manière de transformer vos frustrations en motivation. « T’es sérieux ? » Tu ris légèrement, mais tu vois dans ses yeux qu’il l’est. Et ça te plaît. « D’accord, t’as un deal. Mais fais gaffe, parce que je compte bien gagner. » Le sourire qui s’étend sur ton visage est authentique cette fois-ci. Tu te sens déjà un peu mieux, et l’idée d’avoir quelque chose de plus léger à quoi te raccrocher après cette soirée te réconforte. « Qu’est-ce que tu proposes comme avantage pour le gagnant ? » Tu plonges ton regard dans le sien, cherchant à savoir si c’est juste pour le fun ou s’il a une idée précise en tête. Peu importe ce qu’il suggère, tu sais déjà que ce pari va t’aider à te concentrer sur autre chose que tes erreurs passées.
Tu es conscient que ce petit jeu ne changera pas fondamentalement ce que vous traversez tous les deux. Mais c’est un moyen de rendre tout ça un peu plus supportable, de donner un but à vos prochaines épreuves, quelque chose de plus personnel, de plus motivant que la simple quête de performance. C’est une compétition, oui, mais une compétition qui vous rapproche, qui vous fait oublier, ne serait-ce qu’un instant, les jugements extérieurs, les regards critiques, et les pressions incessantes. En trinquant à ce nouveau défi, tu sens que quelque chose a changé. Cette soirée qui semblait commencer sous un ciel orageux te paraît soudainement plus claire. Il ne s’agit plus de porter seul le poids de tes échecs et des attentes des autres, mais d’avancer avec quelqu’un à tes côtés, même si ce n’est que pour une course, pour un pari. Et ça, c’est déjà beaucoup.
le 22 avril dernier, Yaël a soufflé seul sur sa vingt-huitième bougie.
Il était tout. Quoiqu'il arrive, ils se l'étaient promis. Mais la vie n'est pas tendre, la vie leur a joué des tours, la vie est une garce. Séparés par les circonstances, un grand vide règne au fond de son coeur. L'écho de sa solitude lui étourdit les sens. Ilyas a laissé un vide immense, qu'il ne parvient pas à combler.
Son job, c'est toute sa vie. Aujourd'hui, il n'a plus que ça. Yaël a toujours rêvé d'être pilote automobile et il a réalisé son plus grand souhait. Il a rejoint une écurie en début d'année, délaissant celle qui l'a fait connaître dans le monde des circuits. Il est souvent sur les routes pour suivre le rythme effréné des courses de la prestigieuse NASCAR.
Fidèle à ses habitudes, Yaël n'a pas fait dans la mesure. S'il n'était pas question d'acheter pour lui, il a pourtant trouvé une maison odieusement chère à louer, sur les hauteurs de Monterey, à l'ouest de la ville.
Yaël est né sous une autre identité. de 1996 à 2022, il est connu sous le nom d'Elvan Staffort - Il est né est a vécu à New-York toute son enfance - Il a passé deux ans en Angleterre et un an en Allemagne de ses 19 à ses 22 ans. Il est retourné vivre à New-York jusqu'à l'âge de 26 ans - Il a déménagé à San Diego de ses 26 ans à ses 27 ans - Il a pas mal voyagé, il a visité de nombreux pays et plusieurs villes des Etats-Unis
Il est allergique aux arachides → Il aime l'inconnu, l'adrénaline et le danger → Il a la phobie étrange des algues → Il fait du surf depuis deux ans mais il n'a pas un bon sens de l'équilibre → Il a beau manger tout ce qu'il veut, il ne prend pas un gramme, son métabolisme élimine très vite, il a développé des troubles alimentaires dans sa jeunesse → Il est accro au chocolat, totalement dépendant à toutes ses formes → Il est gaucher → Il est d'une intelligence redoutable, particulièrement observateur → Yaël a une façon bien à lui de jouer les provocateurs, il a un don naturel pour mettre les autres hors d'eux → Il est complètement obnubilé par l'espace et rêve d'y faire un tour, d'aller sur la lune, il voulait être astronaute, avant de vouloir devenir pilote → Il n'est pas rare de le croiser dans une course clandestine, même si sa notoriété l'empêche aujourd'hui de le faire à visage découvert → Il est tatoué, la sensation de l'aiguille sur sa peau l'apaise énormément, il n'a pas fini de se couvrir le corps d'encre → Il est percé à l'oreille droite et à la narine → Il joue de la guitare et chante. Il a un don naturel pour ça, et il compose parfois ses propres mélodies
→ Il est sociable et curieux, de façon presque maladive → Il ne se bat jamais, il déteste la violence et pense que les conflits peuvent être résolus autrement → Depuis son coming-out, il gère très mal l'homophobie dont il est parfois victime, les messages de haine qu'il peut parfois recevoir. Il les cache généralement à Ilyas, d'ailleurs → Il reçoit aussi de nombreuses propositions indécentes et il a eu à faire à un fan un peu fêlé, récemment →
diamond member
Sujet: Re: Don't Look Back In Anger ~ Uriah Mer 16 Oct - 19:45#
Une véritable connexion s’établit à partir du moment où Uriah et Yaël échangent sur le retour de leur expérience commune, sur l’échec de leur dernière épreuve. Le pilote de moto a complètement foiré la sienne et lui a fait perdre un temps précieux à son équipe aujourd’hui. Ils se comprennent immédiatement sur un point: personne d’autre qu’eux mêmes ne pourra se mettre à leur place, personne ne pourra comprendre ce sentiment désagréable qui enfle à l’intérieur du ventre et se propage de manière si désagréable. Pourtant, d’un simple regard, d’une phrase échangée, ils savent tous les deux à quel point il est difficile de repartir quand la déception est aussi présente. « J’ai connu la fin du rêve, j’ai cru un jour que tout ça me serait à tout jamais inaccessible. » Il confie sans entrer dans les détails des raisons qui ont fait que sa carrière a vacillé, quelques années plus tôt. En revanche, il peut parler du sentiment qui s’est répercuté à l’intérieur de lui. « Je ne veux plus jamais revivre ça. La passion qui nous anime quand on est en piste, c’est probablement la plus exaltante des sensations, c’est quelque chose qui n’est pas descriptible, pas vrai ? » Il n’a jamais les mots suffisamment fort pour exprimer ce qu’il ressent quand il passe derrière son volant et qu’il fonce à toute allure sur un circuit. Il ne pense pas se tromper en affirmant qu’Uriah doit probablement ressentir une excitation similaire. « C’est ça, qui nous rend bon mais c’est aussi ça, notre pire ennemi. Parce que la peur nous tenaille et nous entrave, parfois. » Il le sait d’expérience, la crainte est la pire des conseillères dans la défaite. C’est elle qui les rend tendus à l’approche des nouvelles courses, qui les rend instable parfois sur la piste, parce que gagner n’est pas une option mais un objectif à part entière. « Mais je crois que tu n’as pas vraiment de raison de remettre ta carrière en question, si mes souvenirs sont bons, tu n’es pas encore à la retraite! » Il est plutôt sûr de lui, parce que sa mémoire est son plus grand fardeau depuis toujours mais dans certaines situations, elle peut s’avérer redoutablement efficace. Quand une information pique son attention, elle se grave à l’intérieur de lui sans plus jamais en sortir. Même certaines futilités refusent de quitter la barrière de son esprit, parfois.
Revenir sur ce qui s’est passé quelques instants plus tôt semble les plonger dans une réflexion légèrement différente. Uriah ne rejette pas son point de vue mais tente de lui en montrer les bons et les mauvais aspects. Et il doit bien le reconnaître, il n’a pas tort non plus dans sa façon de présenter les choses. Un léger soupir s’échappe de ses lèvres, pas parce qu’il est agacé de devoir lui donner raison mais justement parce que cette vision lui semble bien trop réaliste et d’un côté et à bien des égards, particulièrement injuste. « On est donc voués à côtoyer des cons en se demandant sans cesse s’il est préférable de se taire ou de se défendre ? » L’orientation sexuelle de quelqu’un ne devrait pas être un sujet à débat. « J’ai un mec qui pense globalement la même chose que toi et qui aurais sûrement réagi de manière plus virulente, ce soir. » Il admet dans un sourire, comme à chaque fois qu’il pense à son impétueux compagnon. « Il aurait détesté me voir ne rien faire. » Quand il y pense, avoir Ilyas à ses côtés lui aurait donné l’envie de faire taire cet abruti pour de bon, il aurait poussé son orgueil à son maximum. Il lui manque, c’est indéniable et encore plus flagrant quand ses yeux trempent dans son verre qu’il finit par avaler d’une traite. Il est reconnaissant à Uriah d’être intervenu tout en lui expliquant qu’il l’a fait parce que finalement, personne ne devrait à faire face à ce genre de méchanceté gratuite sans le moindre support extérieur.
Quand il lui parle de lutte, Yaël voit exactement ce qu’il veut dire et il plonge dans son regard pour acquiescer à ses paroles. Voir quelqu’un s’assumer dans le monde sportif est encore assez rare pour qu’il en soit surpris, finalement. Surtout dans des disciplines aussi masculines que celles dans lesquelles ils évoluent au quotidien. Yaël a été le premier dans la sienne à faire un coming-out aussi assumé. « Là encore, tu me rappelles quelqu’un. » Il sourit doucement. « J’ai toujours considéré que ma vie privée ne regardait que moi et n’impactait pas ma façon de piloter mais ce doit être le revers de la médaille, notre intimité déchaine les passions. » Il lève les yeux au ciel parce qu’il est évident pour lui que c’est une absurdité sans nom, en revanche.
Trinquer et proposer un défi à ce sportif de haut niveau lui fait du bien, il l’observe et il aime immédiatement la lueur dans son regard. Il comprend, presque immédiatement, qu’ils sont composés du même bois, qu’ils réagissent de la même manière au feu de la compétition. Et avant qu’Uriah ne le lui confirme, il a compris qu’il accepterait son défi. C’est un sourire sincère qui accueille sa validation. « Prouve moi que tu es le meilleur, alors. » il est volontairement provocateur, la flamme de son esprit de compétition s’allume tout au fond de lui. Jamais réellement éteinte, il pourrait aisément ajouter quelques braises pour en faire un immense brasier. Il demande à être resservi en whisky tout en réfléchissant à ce que pourrait contenir l’enjeu de ce pari. « Laisse moi quelques verres et quelques infos sur toi et je finirai bien par trouver quel pourrait être cet avantage. » Il lui propose tandis qu’il s’installe confortablement sur un des tabourets du bar. Il na plus l’intention de bouger de là, reste à savoir si Uriah veut le suivre dans cette idée que passer la soirée à picoler est la meilleure du monde. « Elle est où, ta prochaine épreuve ? » Il finit par demander, curieux de savoir si leurs chemins finiront par se recroiser un jour, finalement.
MADE BY @ICE AND FIRE.
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Quoi qu'il arrive ?
Uriah Loevi-Stösser
654
Noxel ♘ Elle
Le délicieux Emilio Sakraya
itsamooncalf -ava- ♘
Horacio ♘ Cassiopéa ♘ Irini
Vingt sept ans ♘ Né le 01 août, tu embrasses le Lion à la perfection. Une date chère à ton coeur que tu partages avec ta petite soeur.
Célibataire ♘ Bien que tu aies connu quelques amours par le passé, tu consacres ton énergie à ta carrière. Chérissant la discrétion comme un trésor, tu préfères de loin garder ta vie privée dans l'ombre.
Motocross rider & freestyle motocross rider professionnel ♘ Tu défies les limites de l'impossible avec une passion ardente et une maîtrise remarquable.
Ouest ♘ Tu viens d'emménager dans un loft spacieux entièrement rénové, reconfiguré, meublé selon tes envies.
♘ Tu pratiques ta passion depuis tes 6 ans.
♘ Depuis 10 ans, tu pratiques le wakeboard avec ta meilleure amie, votre échappatoire. Naturellement, tu l'as aussi initié au VTT All-Mountain, les années suivantes.
♘ Grand amoureux des sports extrêmes, dont particulièrement la chute libre et le parachutisme.
♘ Boxeur pour renforcer ta condition physique et ta discipline mentale.
♘ De par ta visibilité, tu t'es pris de passion pour la photographie et la vidéographie, aimant capturer les moments intenses de tes performances et créer du contenu.
♘ Tu joues de la guitare.
♘ Engagé dans l'environnement et la nature.
♘ Grosse affinité avec la mécanique pour tes motos, aimant comprendre et travailler sur leurs détails techniques.
Fréquente ♘ Je passe tous les jours
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Sujet: Re: Don't Look Back In Anger ~ Uriah Sam 26 Oct - 19:33#
Don't Look Back In Anger ♘ 11 août 2024
À mesure que Yaël partage son expérience, tu te sens progressivement immergé dans un espace de compréhension mutuelle. Il parle de la "fin du rêve", et tu te souviens des nuits passées à réfléchir aux raisons pour lesquelles tu avais cru que tout cela te glisserait entre les doigts. La façon dont il exprime la déception résonne en toi, comme une mélodie familière. Personne d'autre que vous deux ne peut vraiment comprendre ce que c'est que de vivre cette pression, de devoir se relever après une chute, de porter sur ses épaules le poids des attentes des autres et de ses propres ambitions. « Je sais exactement ce que tu veux dire. Il y a des moments où ça semble tellement lointain, où es des choses nous tombent dessus sans qu’on ne puisse rien y faire, que tu te demandes si tu as encore ce qu'il faut pour continuer. » Tu lui réponds, la voix empreinte de gravité. Les mots te viennent facilement, comme si une partie de ton âme était enfin libérée. Les souvenirs de courses ratées, de glissades incontrôlées, de secondes perdues affluent et surtout les scandales dans la presse. Tu te souviens de l’angoisse qui t’avait envahie lorsque tu avais réalisé que tu n’étais pas à la hauteur ou que tout pouvait t’échapper en un claquement de doigts. C’était comme une morsure dans le ventre, un rappel incessant que la route pouvait se terminer bien trop tôt.
En introduisant la passion et la peur dans la conversation, tu ressens une vague d’adrénaline à l’idée de retrouver cette exaltation sur la piste. Là encore, tu ne peux que comprendre parfaitement ce à quoi il fait référence. « C’est vrai, la sensation de vitesse, de liberté, c’est quelque chose d’inégalable. Quand je suis sur ma moto, tout disparaît. C’est comme si le monde se limitait à moi, à ma moto, au terrain. Mais, quand tu te plantes, cette passion peut vite se transformer en un gouffre de doutes et de remords. C’est un double tranchant. » Par-là, tu acquiesces ses propos, tu te souviens des fois où la peur t’a paralysé, où elle t’a empêché de donner le meilleur de toi-même. C’est une adversaire sournoise, toujours là, prête à t’entraver. Mais, sa remarque vient à te prendre au dépourvu. " Tu n’es pas encore à la retraite" Son ton confiant, presque enjoué, te fait sourire. Tu sais qu’il a raison, et pourtant, l’incertitude persiste dans ton esprit. Tout n’a toujours été question de doute et d’impossibilité pour toi. « Ouais, c’est sûr… mais il y a des jours où je me demande si je suis toujours à la hauteur, tu sais ? C’est difficile de se battre contre ce que tu ressens au fond de toi. Même si la passion est là, il y a ces moments où tu te sens perdu, comme si tu étais sur une route sinueuse sans GPS. Disons que le syndrome de l’imposteur prend souvent le pas. » La vulnérabilité dans ta voix te surprend, mais tu sais que tu es en sécurité ici, dans cette conversation. Tu as l’impression que tu peux te le permettre avec lui, que tu peux partager tes incertitudes. Vous êtes tous les deux des combattants, mais aussi des rêveurs. « Mais, je pense que ça nous rend meilleurs, tout ça, on ne peut pas avoir des victoires sans connaître les défaites. C’est ce qui nous façonne. Et finalement, ça me pousse à vouloir prouver que je peux encore le faire. Que je ne suis pas prêt à abandonner, même quand c’est difficile. » Tu conclues, avec une assurance retrouvée, sur l’une des sources principales de tes motivations.
À mesure que Yaël aborde la question de la lutte et des injustices liées à l’orientation sexuelle, un soupir lourd de sens s’échappe de tes lèvres. Ses mots résonnent en toi comme une vérité douloureuse. Tu hoches la tête, conscient que ce dilemme est une réalité partagée par beaucoup. Ces quelques mots résonnent dans ton esprit, et tu ne peux t’empêcher de sourire, bien que cela cache une amertume. « Faut croire, mais en ce qui me concerne, ils se fatigueront avant moi. Je suis comme je suis et ils ne pourront jamais rien y faire. » La frustration s'infiltre dans ta voix, mêlée à une profonde fatigue. Dans ton esprit, tu revois des moments où tu as dû choisir entre la confrontation et le silence, te demandant toujours quelle serait la meilleure option. Dans le monde du sport, la pression de l’image et des stéréotypes est omniprésente. La façon dont il évoque son compagnon, Ilyas, te fait sourire malgré la gravité du sujet. Tu peux presque imaginer sa réaction passionnée face à l'injustice. Tu comprends ce qu’il ressent. Tu sais comme c’est épuisant. La frustration s’installe, alimentée par des souvenirs de moments où tu aurais voulu dire plus, faire plus, mais où la peur de franchir certaines limites t’a retenu. C’est un combat constant contre la nécessité de se protéger tout en désirant authentiquement être soi-même.
En parlant de lutte, tu sens une sorte de résonance, au point d’en ressentir un frisson de détermination. « L’intimité d’une personne publique déchaine toujours les passions, mais tu ne penses pas que rester visible permet de faire avancer les choses ? » Tu le demandes, cherchant à garder la conversation productive malgré la gravité du sujet et ton implication. « J’ai toujours eu à cœur de cacher mes relations au public, on ne me connait aucune relation, bien qu’on m’en suspecte plusieurs. Ça aussi c’est à double tranchant. » Par-là tu penses à l’acharnement de la presse pour récolter ne serait-ce qu’une miette. Tu n’en parles pas, tu ne montres rien, tu n’as amené aucun de tes compagnons sur tes compétitions, tes entraînements ou encore tes évènements, mais en face, tu en ressors perdant. Toujours seul. « Néanmoins, j’ai toujours eu à cœur de montrer au grand jour qui j’étais et les causes pour lesquelles je me bas. J’ai été élevé de façon à me battre pour ce en quoi je crois, et si cela implique d’être le centre de l’attention à cause de mon orientation, alors tant mieux. Je refuse de laisser ces cons décider de qui je suis. Je suis fier de qui je suis, de comment j’en suis arrivé là, et personne ne pourra me faire changer ça. » Le regard déterminé, tu affirmes tes propos en ne lâchant pas son regard du tien. « Mon orientation n’a jamais été un secret, parce que… en se battant pour notre droit d’exister librement, nous inspirons d’autres à faire de même. Chaque fois que quelqu’un voit un sportif, comme toi et moi, assumer sa vraie nature, se révéler des coups et continuer d’avancer, d’évoluer, ça ouvre la porte à un monde un peu plus inclusif, même si on ne représente qu’un semblant de goutte d’eau dans l’océan. Au fond, si nous ne faisons pas entendre nos voix, qui le fera ? Je reste persuadée que d’une façon ou d’une autre, on aide des personnes à s’accepter et à s’assumer, alors peut-être que tout cela finira par un jour en valoir la peine. Une goutte plus goutte plus goutte, à la fin, on remplit l’océan. » Ta propre expérience, tes propres luttes, semblent moins isolées à cet instant. C’est dans cette perspective que tu trouves un semblant d’espoir, un moyen d’avancer malgré les obstacles.
L’instant où Yaël te lance un défi résonne en toi comme un écho puissant. Une vague d’excitation t’envahit, et un frisson parcourt ton échine, illuminant tes sens. Cette lueur dans ses yeux, qui brille d’une passion partagée pour la compétition, te rappelle pourquoi tu as choisi ce chemin. Sa provocation te fait sourire, un sourire sincère qui cache à peine l’ardent désir de relever ce défi. Dans ces moments-là, tu te sens vivant, chaque fibre de ton être vibrante d’adrénaline. « Compétition, whisky et un bon défi, ça me parle. » Tu rétorques, un éclat de défi scintillant dans ton regard. La promesse d’une soirée remplie de rires, d’histoires partagées et de cette énergie palpable qui émerge lorsqu’on parle de ce qui nous passionne te ravit. Les ombres de la journée se dissipent, remplacées par une anticipation chaleureuse. L’adrénaline de la compétition est quelque chose que tu chéris et que tu sais apprécier. Quand Yaël demande à être resservi, tu lui fais signe d’en prendre un pour toi. « T’as raison, commençons par ça. » Le whisky coule, et la chaleur de l’alcool t’enveloppe comme une couverture réconfortante. Tu sens la tension se relâcher dans tes épaules. « Quoi que tu aies en tête, je suis prêt. » Tu lui dis d’une voix pleine de confiance. L’idée de partager tes anecdotes et de plonger dans tes expériences avec quelqu’un qui comprend la pression, l’excitation et même la peur, te donne une poussée d’énergie. En pensant à l’enjeu de ce défi, tu te rends compte que cela pourrait être bien plus qu’une simple compétition. La possibilité de partager des récits sur tes réussites et tes échecs, de parler de ta passion ou tes passions et de ce que cela signifie pour toi, te fait sourire. « Tu devrais savoir que je n’ai pas l’intention de perdre. » Tu ajoutes, en lui lançant un clin d’œil complice. La compétition n’est pas uniquement une question de victoires, mais aussi une façon de découvrir qui tu es vraiment, de pousser tes limites et de comprendre ta force intérieure.
Lorsque Yaël te demande où se déroulera ta prochaine épreuve, tu prends un instant pour réfléchir. « Dans l’Indiana, le week-end prochain » Tu sens une flamme d’enthousiasme embraser ton cœur, prêts à rattraper ton échec dans le Maryland. Cette course est bien plus qu’un simple événement, c’est un moment charnière, une opportunité de prouver ta valeur sur une piste où tant de légendes ont brillé. Tu te remémores ces moments intenses que tu as vécus sur la piste. Ces souvenirs te réchauffent le cœur. Alors que tu l’observes, un sentiment de camaraderie naissante t’envahit. « Allez, dis-moi ce que tu entends par information et ce que tu veux savoir. » L’idée de poursuivre sur la notion, de t’ouvrir et de découvrir qui il est vraiment, t’excite. Ce moment partagé, entre compétition et camaraderie, est précieux. Tu réalises que vous êtes tous deux liés par la même passion, un même désir d’excellence, et cela crée un lien que tu n’avais pas anticipé. Cette conversation, ce défi, ce partage d’expériences, te font ressentir un sentiment d’appartenance que tu n’as pas ressenti depuis longtemps. « Tu es prêt à voir jusqu’où la route peut te mener ? » Tu lui demandes, les yeux brillants d’excitation, impatient de voir où cette connexion pourrait vous mener, tout en levant ton verre vers lui et d’en prendre une gorgée.