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Down bad, waking up in blood | Thomas

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Ayla Fraser

Ayla Fraser
71
Cha
Angelina Jolie
Brenda (panic station)
None

51 ans.
Mariée à l’homme de sa vie, Pierce Fraser, depuis plus de trente ans.
Médecin généraliste dans un cabinet médical à Monterey ainsi que médecin volontaire auprès des pompiers de la ville quelques jours par mois.
Une maison familiale au centre de la ville dans des rues pavillonnaires tranquilles et fleuries.
Down bad, waking up in blood | Thomas 17133893791871000610

A beaucoup voyagé étant enfant • parle anglais, allemand, français et possède quelques notions de yiddish • sensible à la cause des autres, défendra facilement les plus opprimés • joue du piano • s’habille toujours de manière élégante et raffinée • a conservé son accent britannique • grande lectrice • passionnée d’histoire et musées • adore se promener dans les parcs de la ville • passionnée de course à pieds • cultive toutes sortes de plantes • amatrice des pâtisseries de son fils

Présente.

new to the community
https://basique.forumactif.com/t10225-ayla-talking-to-the-moon https://basique.forumactif.com/t10259-ayla-part-of-my-world
MessageSujet: Down bad, waking up in blood | Thomas Down bad, waking up in blood | Thomas EmptyMer 24 Avr 2024 - 18:13#


Down bad, waking up in blood.
feat. @Thomas Fraser coeur


Les mots prononcés par Thomas ne cessaient de résonner inlassablement dans la tête d’Ayla ces derniers temps. Une dizaine de jours étaient passés depuis la révélation inattendue de son cancer et Ayla, le cœur déchiré, se torturait l’esprit pour savoir comment réagir. Quelle était la meilleure manière de procéder ? Elle ne se sentait pas vraiment sereine à l’idée de refaire soudainement irruption dans sa vie après ces longs mois d’éloignement, mais c’était son fils, la chair de sa chair, et par conséquent elle n’avait pas non plus envie de le laisser affronter cette épreuve tout seul. C’était ça le problème d’Ayla, elle était très - trop - pragmatique et tout était toujours réfléchi dans sa vie, mais dès qu’il s’agissait de montrer ses sentiments c’était autre chose. Elle avait parfois un peu de mal à exprimer son soutien et sa reconnaissance envers ses enfants. C’était pourtant une mère aimante, protectrice et fière d’eux mais elle n’était pas toujours habile avec les mots, et il était bien plus simple de se retrancher derrière cette apparence un peu pudique et détachée que de se répandre en déclarations. Sa propre histoire et ses missions à l’étranger avaient sûrement contribué à lui forger cette carapace qu’elle pensait pourtant bénéfique au quotidien. Mais Ayla avait bien conscience de tout le mal qu’elle et son mari avaient pu involontairement causer par le passé et elle ne pouvait pas le laisser une fois de plus sans aucun soutien de leur part, c’était trop dans son cœur, même pour elle.

Ayla changea frénétiquement de tenue pour la troisième fois, nerveuse et inquiète de la tournure que prendraient les événements. Elle était de nature plutôt sereine habituellement mais l’annonce fracassante du cancer de Thomas avait eu raison de son flegme britannique légendaire. Non définitivement pas la robe rouge. Ayla était élégante en toute occasion, que ce soit pour une réception importante ou un dîner avec les voisins du quartier, elle n’était jamais à court d’idées et prenait toujours plaisir à choisir ses tenues. Une fois n’est pas coutume, elle ignorait ce qu’elle devait porter dans ce genre de situation. Les conseils de Grace auraient été plus que bienvenus. Pourtant il n’y avait pas de raison d’y prêter tant d’importance. Après tout c’était une chose on ne peut plus ordinaire que de rendre visite à son fils, mais voilà elle n’avait jamais mis les pieds au sein de sa pâtisserie, dans cet univers, son univers. Elle se contentait habituellement de se faire livrer les commandes qu’elle effectuait là bas en toute discrétion. Alors non il n’y avait vraiment rien d’ordinaire ou de serein là-dedans pour la brune. Elle opta finalement pour un chemisier fleuri et un jean marine. Avec son manteau en tweed écru ça resterait classe et sobre sans en faire des tonnes. Le malaise serait déjà suffisamment palpable comme ça.

Elle brossa ses cheveux pour les rassembler en une queue de cheval haute, se perdant dans ses pensées par la même occasion. Elle ignorait qu’elle serait la réaction de Thomas face à cette visite impromptue. S’ils avaient conservé des relations familiales cordiales ces derniers temps, ils s’étaient beaucoup éloignés et la brune était bien consciente que c’était en grande partie sa faute. Lorsque Thomas avait pris son courage à deux mains pour leur annoncer son intention de ne pas reprendre l’entreprise de son père, la discussion avait été très houleuse. Le chef de famille s’était emporté, tout le monde s’était braqué, un véritable supplice qu’elle se remémorait avec regrets. Ayla aurait aimé que les choses se passent autrement. Elle avait écouté les arguments de Thomas mais s’était rangée derrière son mari, essayant de faire entendre raison à son fils. Une manière maladroite de vouloir le protéger. Pourtant elle n’avait jamais douté de ses talents. Petit déjà Thomas leur préparait de merveilleux gâteaux et elle se rappelait de toutes ces fois où il l’avait suppliée de lui acheter des livres de pâtisserie. Mais voilà elle était si inquiète à l’idée qu’il ne réussisse pas à en vivre. C’était l’angoisse ultime pour Ayla d’imaginer ses enfants dans le besoin. Un métier plus stable lui apporterait au moins la sécurité. Au final tout le monde était parti de son côté sans doute plein de rancoeur et de déception. Depuis ce jour les retrouvailles s’étaient toujours faites de manière cordiales mais plutôt froides, au grand regret d’Ayla. Thomas avait vidé ce qu’il avait sur le cœur et il aurait sûrement espéré plus de soutien. Alors oui désormais elle comptait rattraper les choses et ne pas reproduire les mêmes erreurs. Les souvenirs de cette conversation lui firent monter les larmes aux yeux, elle qui ne montrait pourtant pas souvent ses émotions, et elle chassa ses pensées revenant à son reflet dans le miroir. Indécise, elle finit par laisser ses cheveux détachés, ça la rendait plus douce. Un dernier coup d’œil pour se conforter dans le fait que c’était une bonne idée et Ayla se mît en route.

Il était presque midi et c’était sûrement le pire moment pour se rendre dans sa boutique mais elle tenta sa chance. Elle s’arrêta quelques secondes devant l’entrée de Cranachan, son cœur battant à tout rompre, puis elle poussa pour la première fois la porte. L’intérieur était lumineux, bien décoré et il se dégageait tout un tas d’odeurs délicieuses. Son fils avait vraiment fait des merveilles. Tandis qu’elle observait avec attention les pâtisseries exposées dans la vitrine, le jeune homme fit son apparition. De toute évidence il ne s’attendait pas à sa venue.
« Bonjour Thomas. » Sa voix était douce mais légèrement hésitante. Un sourire qui se voulait chaleureux se dessina sur ses lèvres. Incroyablement mal à l’aise, Ayla ressentit soudainement le besoin de justifier sa présence ici. « Je passais dans le quartier et je me suis dit que ça pourrait être une bonne idée de manger quelque chose. Tu connais ton père et ses réunions interminables. » La brune laissa échapper un rire nerveux à l’évocation du chef de famille. Doux mensonge mais elle n’avait rien trouvé d’autre à improviser sur le moment. Et puis c’était toujours mieux qu’un « je ne sais pas trop comment m’y prendre pour me racheter alors je débarque dans ton univers. »
Elle anticipa la réaction de Thomas, craignant un rejet catégorique - qui serait néanmoins mérité. « Mais… je peux partir si je dérange. » Elle reculait déjà lentement évitant de croiser son regard et s’apprêtant à faire demi-tour. Elle comprendrait qu’il refuse de la voir. Elle aurait au moins eu le plaisir de l’avoir aperçu quelques instants. Il paraissait plutôt en forme à première vue, mais le médecin qu’elle était se doutait que c’était seulement la partie visible de l’iceberg.
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Thomas Fraser

Thomas Fraser
1429
The Red Feather (Camille ; elle)
Le tourmenté Robert Pattinson
filledevoyou (av.) _ alcara (sign.) _ WildHeart ♥ (bannière)
Joanne Prescott // Caleb Adelson // Andrea Hopkins // Nyls Norwood // Gregory Sutterlee // Valeria Myers // Eli Hartley // Stefan Salomon // Charlie Sharp // Ezra Keller // Oonagh Fitzgerald

33 ans et rempli d'espoir de vivre pendant de longues années encore, je m'accroche à la vie, coûte que coûte.
Célibataire, j'y ai pourtant cru jusqu'au bout mais quand la vie offre, elle reprend avec une vive cruauté. Loin d'être prêt pour affronter une histoire d'amour, je tente d'abord de continuer ma route, seul.
Pâtissier, le métier de mes rêves, celui qui me fait vibrer depuis enfant. J'ai ouvert il y a deux ans maintenant mon propre établissement "Cranachan"
Un appartement dans le centre ville de Monterey, dans lequel je suis en tête à tête avec mes tourments et mon avenir incertain.


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『 Waiting for the end to come
Wishing I had strength to stand
This is not what I had planned
It's out of my control 』


* Gravement malade depuis plusieurs mois, il oscille entre des périodes de calme et de tempête
* Admirateur de la poésie
* Fan absolu du groupe anglais "Muse", il se rend à tous leurs concerts
* Ne bois que du thé, anglais, de préférence et ne termine jamais ses tasses. Et ne sait pas pourquoi, d'ailleurs
* Le rouge est sa couleur préférée
* Adore se laisser des notes sur des post-it qui tapissent les murs de sa chambre
* Joue au golf de manière totalement incongrue, loin de tous les clichés bobo de ce sport magnifique
* Déteste le vent
* Ambidextre
* Possède un stylo porte bonheur que son père lui a offert
* A un rituel très précis lors du coucher, ne s'endort que sur le dos et avec une musique bien particulière : "Georgia", de Ray Charles
* Tente péniblement d'apprendre le français afin de découvrir des recettes de ce pays ambassadeur de la pâtisserie
* Collectionne les CDS de manière frénétique

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⦅ Aucune somme d'argent et aucun succès ne vaut plus que le temps passé avec ta famille - Family Fraser ⦆


MES RPS EN COURS :

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Nicole
Ayla
Thelma
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Nicole_3

LES CONVOS SMS :

Rosalie
Adaline
Fraser Family
Mira
Nicole

Down bad, waking up in blood | Thomas Vggoayr7_o

Here, my dear.

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MessageSujet: Re: Down bad, waking up in blood | Thomas Down bad, waking up in blood | Thomas EmptyJeu 2 Mai 2024 - 11:30#

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Down bad, waking up in blood.
feat. @Ayla Fraser  coeur


Ma vie professionnelle a trouvé son épanouissement grâce à la chute de celle que je mène dans le privé. Un mal pour un bien, en quelque sorte.
Je pourrais presque affirmer que je comporte deux personnalités très distinctes, qui cohabitent pourtant, parfois douloureusement: D’un côté, le Thomas carriériste, qui a investi tout le temps dont il disposait, mis au service de cette passion l’énergie nécessaire afin d’arriver jusqu’au sommet. La pâtisserie était une évidence pour laquelle j’ai travaillé, lutté même afin qu’elle devienne permanente. Rien n’était gagné, sauf quand j’ai remporté le titre de Meilleur Pâtissier, durant cette émission télévisée à laquelle j’ai participé, de gré et de force. Mes amis savaient que je n’aurais jamais osé franchir ce cap, alors ils m’ont poussé, juste un peu, afin que je puisse prendre mon envol. Cette chance, je n’ai certainement pas voulu la gâcher, bien au contraire. Je me suis démené afin de prouver ma détermination, ma constance mais également mon indéniable talent. Oui, j’ai tout donné, apportant cette offrande à Dame Pâtisserie. Et puis, j’ai gagné. Bien plus qu’un titre, bien plus qu’un chèque d’une somme importante. J’ai surtout gagné le respect de mes pairs tandis que je réalisais des défis toujours plus insurmontables. J’ai gagné le droit d’ouvrir mon propre établissement, de constituer une clientèle de choix et surtout d’une fidélité touchante. J’ai gagné le droit de compter des collaborateurs formidables, une apprentie de choix grâce à Adaline. J’ai gagné le pari que j’avais fait, étant jeune adulte: que le jeu en valait la chandelle.

Et d’un autre, il y a l’enfant, le petit Tommy, accroché aux jupons de sa mère qui a quitté le cocon familial simplement car il était trop triste de ne pas pouvoir s’épanouir à sa convenance. Piégé dans un avenir proche qui ne lui convenait en rien, il a choisi de partir. D’affronter la figure d’autorité que représente ses parents, le couple Fraser n’a rien d’effrayant, tant que leur interlocuteur n’est pas un de leur enfant. La peur de décevoir n’a jamais quitté mes tripes mais une faim toute particulière ne pouvait trouver de satiété tant que je restais aux côtés de mes parents. Je ne pouvais être ce fils idéal, promis à un plan tracé par avance, sans doute bien avant ma naissance. J’ai lutté, si fort, afin de faire taire mes plus profondes aspirations… Mais composer avec la frustration était tout bonnement impossible. J’aimais mon clan, je n’avais pas envie de leur tourner le dos, et pourtant… Et pourtant, c’était l’unique possibilité. J’avais beau retourner le problème dans tous les sens, je ne voyais aucun autre happy end que celui où je ferais ma valise, quitterait le manoir Fraser pour attaquer une nouvelle existence. Me fâcher? Non, cela n’a jamais été au programme. Mais prendre mes distances était l’unique moyen de m’affranchir, de réaliser pleinement mes rêves. D’être libre.

Et maintenant, que vais-je faire?
Continuer sur la même dynamique, entretenir les deux facettes de ma personnalité qui s’emboîtent, proche d’une perfection. Comme j’ai toujours décidé de le faire…
Mais cette pause spirituelle a assez durée. Je n’ai pas le luxe de rester figé plus longtemps, il y a encore beaucoup à faire et pas assez de bras pour réaliser l’impossible. Il semblerait que tout le monde se soit donné le mot, aujourd’hui: Adaline a une urgence familiale qui l’empêche d’être présente, Kenny ne répond pas à mes nombreux appels, Thelma m’avait demandé sa journée des semaines à l’avance… Et le reste de l’équipe a de nombreuses circonstances atténuantes qui les empêchent d’être en poste. Quelque peu distrait par des évènements plus ou moins joyeux de ces derniers temps, je n’avais pas réalisé que j’allais donc me retrouver seul au commande, durant une journée capitale pour le chiffre d’affaires de la pâtisserie. Décidément, je suis vraiment dans la lune…

Débordé, je me décide à passer dans la partie boutique de la pâtisserie, apportant une fournée de viennoiseries mais aussi des entremets à la fraise que j’avais eu la présence d’esprit de préparer la veille. Une anticipation qui me sauve, juste un peu. Levant enfin le nez, prenant du recul afin d’être aussi avenant que possible avec les potentiels clients qui seraient présents dans le local, je reconnais instantanément un visage, le seul d’ailleurs. Son regard bleu perçant, cette silhouette féminine dégageant une douce autorité sans faille. Expirant, pris de court, je me contente de marmonner:

Ma… Maman?

Est-ce réellement Ayla Fraser qui se tient devant ma fragile carcasse? Il semblerait. Jamais, ô grand jamais, je n’aurais pensé la revoir dans de pareilles circonstances. Lors de notre dernière entrevue, le sujet de discussion n’était pas des plus agréables. J’étais mal à l’aise, apeuré quant à la réaction de mes parents concernant ma… maladie qui ne s’arrange pas vraiment. Mais ici, elle est sur mon territoire. Dans le cocon que je me suis forgé, où je me sens à l’abri de tous les maux de ce monde souvent cruel. Complètement déstabilisé, j’enchaîne, me sentant forcé de rompre ce désagréable silence qui plane entre nous, comme une ombre fantomatique:

Je… Tu… Je…

Voyons, Thomas, cesse de bafouiller! Ayla Fraser ne t’a pas éduqué de la sorte, tu dois te montrer fort, distingué. Reprends le contrôle de toi-même, enfin! Clignant plusieurs fois des yeux, j’installe ma fournée en vitrine tout en m’expliquant:

J’ai beaucoup de travail, le monde ne va pas tarder… Mais…

Je me souviens de ces dernières paroles, celles qu’elle vient de prononcer là, à l’instant, et non pas celles qu’elle m’a offertes dans son salon, lors de notre précédente conversation. Celles qui m’ont tant remué. M’accrochant à l’instant présent avec toute la force dont je peux faire preuve, je me racle la gorge et demande, très prévenant:

Qu’est ce qui te ferait plaisir?

Soudain, le téléphone de la boutique se met à sonner. Je ne décroche pas, tellement habitué à ce qu’un de mes collaborateurs s’en occupe que je réalise, presque trop tard, que c’est à moi de prendre cet appel. Je dois me débrouiller seul, tenter l’impossible en me dédoublant pour l’approche d’une folie commerçante. N’oubliant pas la politesse d’usage, je lève une main en direction de ma mère,

Attends, accorde moi quelques instants…

Je profite de cette accalmie pour lui tourner le dos, échanger quelques mots avec Madame Robinson, une cliente exigeante qui souhaite s’assurer que sa commande de petits fours sucrés est prête. Mince, je l’avais complètement oublié! Hésitant quelques secondes, je finis par lui affirmer qu’elle pourra se déplacer vers 16h afin de la récupérer. Raccrochant, après de longs remerciements, mon cerveau est en ébullition. Comment vais-je faire, seul, pour honorer une si importante demande…? Secouant la tête, je retourne mon attention sur ma mère, tout en prononçant ces mots, complètement dans la lune:

Pardon, tu… Tu disais? Euh, c’est moi qui… Je ne sais plus, pardon.

Tel le petit garçon qui a perdu son ballon et qui revient dans les jupons de sa mère, pleurnichant face à ce manque qu'elle seule peut combler.
Oui, Maman, c’est de toi dont j’ai besoin.
Pour plus d’une raison, la liste est interminable, à mon plus grand regret.
J’ai beau être devenu un adulte, je suis sans arrêt dans l’attente d’une aide, et que cette main tendue soit celle de la personne que j’attendais le moins…
Les Fraser font la force, n’est pas?

_________________
Fear, and panic in the air,
I want to be free
From desolation and despair
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Ayla Fraser

Ayla Fraser
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Une maison familiale au centre de la ville dans des rues pavillonnaires tranquilles et fleuries.
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A beaucoup voyagé étant enfant • parle anglais, allemand, français et possède quelques notions de yiddish • sensible à la cause des autres, défendra facilement les plus opprimés • joue du piano • s’habille toujours de manière élégante et raffinée • a conservé son accent britannique • grande lectrice • passionnée d’histoire et musées • adore se promener dans les parcs de la ville • passionnée de course à pieds • cultive toutes sortes de plantes • amatrice des pâtisseries de son fils

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MessageSujet: Re: Down bad, waking up in blood | Thomas Down bad, waking up in blood | Thomas EmptyDim 12 Mai 2024 - 0:53#


Down bad, waking up in blood.
feat. @Thomas Fraser coeur


En improvisant cette visite surprise dans la pâtisserie de son fils, Ayla ne s’attendait pas à si mal tomber. Si elle pensait se retrouver face à un Thomas un peu déstabilisé et surpris de la voir débarquer ici, elle était loin de l’imaginer aussi dépassé. L’effet de sa venue fut tel que le jeune homme se stoppa net dans son élan à la vue de sa mère. Ses bras étaient chargés de viennoiseries et pâtisseries qui embaumaient la pièce d’une délicieuse odeur rappelant à la brune de lointains souvenirs agréables. Ayla admirait son travail si soigné et minutieux tandis que Thomas tentait vainement d’aligner plusieurs mots sans bafouiller. Les finitions de ses pâtisseries étaient incroyables, il avait un talent fou et le succès de son commerce était amplement mérité. Rien d’étonnant à ce qu’il court dans tous les sens et croule sous les commandes. Ayla avait secrètement suivi sa participation à l’émission du meilleur pâtissier, elle avait regardé assidûment chaque épisode et, d’une certaine manière, c’était comme si elle avait redécouvert son fils, comme si elle avait appris de nouvelles choses sur lui à travers son portrait hebdomadaire. Elle l’avait vu heureux et épanoui dans ce qu’il faisait, ce qui l’avait rassurée dans l’idée qu’il ne s’était peut-être pas trompé de voie au final malgré la sécurité fragile et instable de son métier. Et plus les semaines passaient, plus son talent s’exprimait au grand jour. Le jeune homme avait rendu des créations incroyables et visiblement délicieuses faisant l’unanimité parmi le jury et lui permettant de remporter haut la main ce concours. Et puis au même titre que Maureen dans sa série, Thomas était beau et passait bien à l’écran, il fallait bien l’avouer. Oui Ayla et Pierce Fraser pouvaient se vanter d’avoir fait de beaux enfants et encore plus de voir ce qu’ils étaient devenus aujourd’hui, excellant chacun dans leurs domaines. Mais ça c’était une toute autre histoire que de les voir exprimer haut et fort cette admiration pour leur progéniture, bien loin des habitudes du couple.

L’agitation fébrile du pâtissier ne laissait guère à Ayla l’opportunité de prendre la parole. Elle hésitait même à le laisser tranquille et à repartir, il était visiblement dérangé par sa visite, mais un appel reçu par le jeune homme ravisa bien vite sa décision de départ hâtif. Et bien qu’il lui tournait le dos, Ayla n’avait pas besoin de voir son visage pour saisir le désarroi de son fils. Thomas ne semblait absolument pas serein et d’après ce qu’elle comprenait de cet échange, il devait visiblement terminer une commande pour la fin d’après-midi, chose qui, au son de sa voix décontenancée, semblait compromise. Son intuition se confirma lorsque Thomas se retourna vers elle après avoir raccroché. Ses yeux azur en disaient long sur la détresse qui le traversait à cet instant, même s’il essayait tant bien que mal de faire bonne figure et de retrouver ses esprits. Cela eut le don de chambouler son cœur de maman. Elle détestait savoir ses enfants dans la difficulté. Le regard perçant et soucieux d’Ayla planait dans l’air. « Mon fils, tu sembles un peu dépassé là… » Elle ne pouvait s’empêcher de froncer les sourcils devant ce spectacle. Ayla avait observé la scène ébahie de le voir courir ainsi dans tous les sens. Si elle imaginait bien l’intensité des journées dans ce milieu, jamais elle ne se serait doutée qu’il puisse être si sollicité. Et surtout jamais elle ne se serait doutée qu’il puisse affronter ça tout seul. Surtout pas avec ce qu’il devait traverser actuellement. D’ailleurs ses collègues étaient-ils au courant ? Et comment était-ce possible qu’elle ne voit personne d’autre ici à part son aîné ? « Mais enfin Thomas ne me dis pas que tu es seul ! Où est ton équipe ? » Elle laissa échapper ses mots d’un ton qui se voulait plus dur que ce qu’elle aurait souhaité, mais Ayla avait parfois ce côté très franc et son rôle de mère un poil trop moraliste reprenait vite le dessus. Elle se radoucit néanmoins aussitôt. La vérité était qu’elle s’inquiétait beaucoup trop pour lui et le savoir malade et en plus à la tête d’autant de responsabilités à devoir gérer seul, n’aidait en rien pour la rassurer. A vrai dire, les parents Fraser n’avait pas eu énormément de détails concernant l’état de santé de leur fils. Thomas s’était contenté de leur annoncer son cancer, situation déjà pesante pour tout le monde, mais il était resté très sommaire quant aux précisions. C’était quelque chose qu’elle souhaiterait approfondir un jour, mais c’était encore beaucoup trop tôt pour elle comme pour lui, et encaisser la nouvelle n’était déjà pas une mince affaire. Pourtant elle souhaitait que son fils puisse vraiment compter sur elle cette fois-ci, pour toutes les fois où elle n’avait pas répondu présent par le passé.

L’expression à la fois perdue et désespérée sur le visage de Thomas la touchait en plein cœur et la mère de famille lui pardonna bien volontiers de perdre le fil de la conversation. « Écoute, mon tour attendra, je vais t’aider. » La brune retrouva son calme légendaire et son regard intense mais bienveillant se planta dans les iris de son fils, un bleu qu’elle lui avait assurément transmis. Et si son ton était doux, il était aussi solennel et ne laissait pas de place au moindre refus. Ayla s’approcha de lui derrière la vitrine. Elle ôta son sac à main et son manteau et les déposa dans un coin. Puis elle retroussa les manches de son chemisier, prête à venir à son secours. On ne va pas se mentir, Ayla est pourtant mille fois plus à l’aise avec un kit de suture dans les mains ou n’importe quel autre matériel médical qu’avec un rouleau à pâtisserie, mais elle ferait aussi n’importe quoi pour ses enfants et c’était peut-être sa manière à elle de montrer à quel point ils comptaient, à défaut de longs discours qui la mettaient affreusement mal à l’aise. Après tout une maman ne peut pas regarder son enfant en proie à une situation délicate sans rien faire, et ce quel que soit son âge.
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