(outfit avec une chemise blanche) - @Emilie Mercier - (Cérémonie) Aussi loin qu’il s’en souvienne, Raphael a toujours aimé les mariages, ils sont la reproduction parfaite du vrai amour. La promesse d’un engagement plus fort que tout. Il l’a toujours pensé en dépit de sa mère mais depuis quelques années ce genre d’événement lui rappellent qu’à l’heure actuelle il aurait fêter son huitième anniversaire de mariage. Pourtant malgré toutes ses pensées un brin négative, Raphael est heureux d’être là, heureux d’assister à l’un des plus beaux jours de son amie. Vêtu d’un costume bleu clair et d’une chemise blanche, le brun mis sur son trente et un, pénètre dans l’endroit ou se déroule la cérémonie au bras d’Alix qui est plus belle que jamais dans sa robe pastel. Heureux de partager cette journée avec une personne qui compte pour lui, il avance à ses cotés croisant le regard de sa sœur jumelle à qui il n’a pas besoin de parler pour se faire comprendre, puis celui de son père accompagné de Niamh, elle est magnifique et il ne peut s’empêcher de l’imaginer un instant comme belle-mère. Puis il l’a remarque elle, Émilie, plus belle que jamais, son cœur rate un battement, il fait comme s’il était totalement indifférent et salut d’un sourire Harmony assise juste à coté d’elle avant d’aller s’installer dans les premiers rangs au coté de sa cavalière. Il échange quelques mots avec Alix, essayant de ne pas laisser paraître tout ce qui se bouscule dans son esprit, elle ne mérite pas ça et il ne veut pas gâcher la journée parfaite de son amie. Il se lève lorsqu’elle arrive, époustouflante dans sa robe blanche mais il ne peut s’empêcher de l’imaginer, sa blonde assise un peu plus loin dans une robe similaire et il jurerait avoir entendu son cœur se fendre à cette simple pensée. (Le bal) C’était beau, émouvant, tendre, sincère et pure. L’amour. Ni plus, ni moins. Cette journée est à leur image et le bonheur infini qu’il voit dans les yeux de Sio le touche et le comble lui aussi. Voir ses amis heureux le rend heureux. L’ouverture de bal est sublime et lorsque tous les rejoignent, il se lève et tends son bras à Alix afin de rejoindre la piste. Il la fait tourner avant de l’accueillir dans ses bras pour une danse. Avec elle, il rit, il se change les idées et il refuse catégoriquement de lui faire passer une mauvaise soirée. Il enchaîne plusieurs danse en sa compagnie, avant de la laisser danser avec un de ses amis. Il profite d’un moment seul pour aller se prendre un verre tout en prenant soin d’éviter son ancienne fiancée qui quelques minutes plus tard le subjuguera littéralement sur scène. Elle est douée, elle l’a toujours été et même s’il est dans le fond de la salle, en retrait, il est incapable de détacher son regard d’elle. (La soirée) En réalité cette effusion d’amour est rafraîchissante. Il aurait cru être mal à l’aise mais il y a beaucoup de monde, beaucoup des gens qui lui sont cher et il arrive tant bien que mal à ne pas croiser Émilie. Il profite du bar, de la piste et danse avec sa sœur qu’il n’a pas vu depuis bien trop longtemps. Dans les bras de Rosalie tout semble meilleur, elle est sa meilleure amie, celle qu’il aime plus que tout en dehors de sa fille et rire avec elle à l’effet d’une intraveineuse de joie. Elle est sublime et il ne manque pas de lui faire remarquer lorsqu’il se détache d’elle afin de passer un coup de téléphone à sa fille. Je t’aime, lui murmure-t’il avant de s’éclipser dehors. L’air est doux mais frais, il lui fait un bien fou, il défait le premier bouton de sa chemise et compose le numéro de son petit frère qui garde Maddy ce soir. Après quelques mots échangé avec son cadet, il lui parle, il lui raconte les grandes lignes promettant d’envoyer une photo de sa marraine, d’Alix et de son grand-père. Elle lui manque même si parfois c’est agréable d’avoir un peu de temps pour lui seul. Elle semble s’amuser chez son frère ce qui ne le surprend pas, elle lui raconte leur soirée avant qu’une sonnerie de téléphone n’attire son attention. Lorsqu’il se tourne, il tombe nez à nez avec Émilie. Il la regarde enfin dans les yeux, lui qui avait pourtant tout fait pour que cela n’arrive pas.  « Promis je t’envoie les photos chérie, moi aussi je t’aime, soit sage avec ton oncle, mais pas trop non plus » il sourit et raccroche rapportant toute son attention sur la blonde qui ne semble pas non plus ravie de le voir.  « Émilie » il se contente simplement de son prénom, il ne bouge pas et se demande pourquoi il n’y a personne dehors pour les sortir de cette situation. Raphael refuse de faire un scandale, ce n’est pas le lieu, ni le moment et au fond ce n’est pas non plus dans son caractère mais le son de sa voix est froid, presque glacial.  « Je n’ai pas vu Tom, il ne t’accompagne pas ? » dit-il sur un ton presque sarcastique et piquant en rangeant son téléphone dans la poche intérieur de sa veste de costume  « Toutes mes félicitations d’ailleurs j’ai appris votre union, pas pour toi en revanche, tu as omis cette information lors de notre précédente rencontre » finalement il semblerait qu’il ne soit pas le seul à lui avoir caché des choses.

(outfit avec une chemise blanche) - @Emilie Mercier - Il n’est pas friand des soirées loin de sa fille, il refuse d’être le genre de père qui ne prend pas au sérieux ce rôle. Maddy l’accompagne le plus souvent possible, elle est à ses cotés durant de nombreuses soirées mais parfois Raphaël a besoin de souffler, d’avoir quelques minutes pour lui et même s’il culpabilise énormément il en a besoin. La quitter en fin de matinée a été difficile, son cœur de père s’est serré un instant mais en dépit de ça, il a passé une agréable soirée entouré de ces gens auquel il tiens et l’avoir au téléphone durant quelques minutes le rassure. Elle va bien, elle est en sécurité et surtout elle passe elle aussi une très bonne soirée. Soulagé, rassuré et décidé à profiter un peu plus de la soirée qui se déroule à quelques mètres de lui il n’avait pas envisagé de tomber nez à nez sur Émilie. Légèrement figé et surpris, il s’arrête net durant quelques secondes. C’est idiot, il allait forcément tomber sur elle a un moment ou a un autre mais il n’avait pas envisagé que les choses se feraient ainsi. Il espérait plus de monde autour d’eux afin que la colère qu’il ressent ne se fasse pas ressentir. Mais c’est trop tard, les mots sortent de sa bouche. Raphaël est distant, froid, rongé depuis plusieurs jours par un sentiment qu’il ne supporte pas. Sans réelle surprise, Émilie se montre piquante, elle n’aurait pas été elle si elle avait réagit d’une autre façon et il ne peut pas s’empêcher de répliquer poussé par le flot d’émotion qu’il accumule depuis son tête à tête avec son meilleur ami. Il rit un peu jaune en l’entendant et lève les yeux au ciel  « Alix » dit-il afin de désigner la jeune femme qui l’accompagne  « Et range ta jalousie déplacée ça ne te va pas au teint » il n’est plus seulement froid, le son de sa voix est aussi aiguisé que le couteau d’un grand chef. En réalité il a encore du mal à y croire, pourtant les mots d’Horacio tourne en boucle dans sa tête depuis ce matin là, elle est mariée, elle a dit oui à un homme, à un homme qu’il connaît plus que bien, elle l’a épousé pour le meilleur et pour le pire mais ce n’est pas ce qui le rend fou. Il l’a embrassé, pas uniquement pour la pièce mais parce que son corps tout entier en mourrait d’envie. Ce n’était pas un jeu, c’était plus que ça et ce baiser a transcendé son âme. Il y pense, chaque jour depuis qu’il a du quitté précipitamment la salle de répétition et elle est engagé à un autre.  « Non Émilie, tu es libre d’avoir épousé qui tu veux, même ton sois disant meilleur ami mais je ne suis pas que Tom apprécierait le baiser que nous avons échangé » en dehors de sa voix, son attitude est dès plus calme. Vu de l’extérieur on pourrait presque croire qu’il s’agit d’une discussion lambda entre deux adultes mais intérieurement il bout  « Et ne me dis pas que ce n’était qu’un sacrifice pour le premier rôle d’une petite pièce de théâtre je ne te croirais pas » il approche de quelques pas à peine sans détacher son regard perçant de celui de la jeune femme.  « Mais éclaire-moi, c’était quoi ? Une manière de te venger ? Ça ne te ressemble pas, quoi que, je ne suis pas sur de connaître la femme qui se trouve face à moi » tout ceci n’a aucun sens, la femme qui a connu ne fait pas ça, la femme qu’il a aimé ne joue pas avec les autres et la femme qu’il a connu lui a juré il  y a des années qu’il n’y avait absolument rien entre elle et son meilleur ami. Pourtant, il semblerait qu’il se soit trompé, que sa première crainte lorsqu’elle l’a évoqué il y a une éternité soit désormais réelle  « Je suis curieux, ça dure depuis quand vous deux ? Horacio ne s’est pas entendu sur le sujet, mon père sait aussi ? Puisqu’il semblerait que vous passiez pas mal de temps tout les deux » ce n’est pas un reproche mais une constatation, il a compris il y a peu qu’ils avaient gardé contact et aujourd’hui encore il ne sait pas comment prendre cette information.

(outfit avec une chemise blanche) - @Emilie Mercier - Émilie est omis présente dans sa vie, malgré leur séparation il y a des années, elle n’a jamais quitté ses pensées. A sa manière, sans même s’en rendre compte, elle accompagne chacune des étapes de son quotidien. Il pense à elle, chaque jour, elle lui manque chaque jour même s’il refuse de se l’avouer et chaque jour que dieu fait, Raphaël regrette de ne pas avoir su gérer les choses. La vie est faite ainsi, il n’a rien dit et le temps à filé sans qu’il ne puisse le contrôler. Pourtant, au fond, naïvement et égoïstement, il a toujours cru qu’elle ne referait pas sa vie, qu’elle serait heureuse mais sans un homme à ses cotés. Discrètement il a gardé un œil sur elle et il n’avait entendu parler de relation sérieuse jusqu’à il y a quelques temps, jusqu’aux mots de son meilleur ami qui l’ont brisé. Raphaël ne pense qu’à ça, cette information l’obsède de la pire des manières, il l’a voit, il l’imagine auprès de ce mec avec qui il a tant partagé et une colère profonde le gagne. Il lui balance ce qu’il a sur le cœur, sans prendre de pincette en oubliant même le lieu dans lequel ils se trouvent. Il arque un sourcil, c’est impossible et c’est de loin la chose le plus stupide qu’il ai entendu. Il ne peut pas s’en foutre, aucun homme, aucun mari se ficherait de savoir que sa femme ai embrassé un autre homme, surtout un homme dont il a été si proche. Le brun encaisse ses paroles et même s’il ne montre rien elles le blessent au plus haut point.  « Arrêtes ça toute de suite arrêtes de jouer les calimero, j’assume tout ce que j’ai fait, j’ai tout gâché j’ai compris, tout est ma faute… » il a ruiné leur amour, il l’a perdu parce qu’il avait peur de faire face à cette situation qu’il ne maîtrisait pas  « … mais t’es pas revenu, t’as pas cherché à me revoir mais je comprend maintenant Tom était là » ça lui glace le sang de savoir que pendant tout ce temps il pouvait regarder au loin celle qui était sienne. En réalité il a la sensation que tout le monde lui a menti durant tout ce temps, la plupart des personnes de son entourage on gardé contact avec elle, sans qu’il ne soit au courant, ils n’ont rien dit, pas une seule fois et au fond il ne peut s’empêcher de se demander s’il y a d’autre chose qu’il ignore.  « Je ne lui ai rien demandé, il n’a même jamais dit qu’il te voyait encore » et il a du mal à le comprendre même s’il ne lui dira rien pour le moment. Il faut qu’il digère encore un peu ce flot d’information qui vient à lui depuis quelques semaines. Plus proche d’elle que jamais il arque un sourcil en l’entendant, il ne comprendra pas ce qu’elle veut dire et il ne peut s’empêcher de lever les yeux au ciel  « Horacio n’est pas un menteur, il n’aurait pas inventé une chose pareil… » il a en son meilleur ami une confiance aveugle. Il n’a jamais douté de lui et ne doutera jamais. Et il sait mieux que personne que cette nouvelle a détruit la seule part de son cœur qui n’a jamais cessé d’y croire. Il n’a pas pu mentir, il n’a pas pu. Le cœur battant la chamade, son regard plongé dans le sien, il est si proche d’elle qu’il jurerait pouvoir entendre les battements du cœur d’Émilie et lorsqu’elle lui pose de nouveau cette question, son regard semble s’estomper de sa colère. Il ne dit pas un mot pendant quelques secondes, il meurt de chaud, l’alcool et les émotions qui le submerges ne font pas bon ménage. Il inspire et laisse un rire nerveux s’échapper  « Parce que » dit-il simplement, il n’arrive pas à regarder ailleurs, elle est si belle, elle le rend fou dans tout les sens du terme  « Tu sais très bien pourquoi, alors ne me force pas à le dire » il sait que même s’ils se sont pas adressé la parole depuis des années elle le connaît encore par cœur et il n’a pas besoin de parler pour qu’elle connaisse la vérité. Raphaël se laisse tomber sur le petit muret juste derrière lui, il s’y assoit, passe sa main dans ses cheveux bruns et lève de nouveau son regard vers elle  « Pourquoi tu l’as épousé Émilie ? De tous les mecs qui existent sur terre pourquoi tu l’as épousé lui ? » il n’aurait jamais cru, être jaloux de lui et encore moins pour de telles raisons.

Emilie Mercier a écrit:

Comme une évidence

@Raphael Hayes

Depuis que je le connais, je ressens des trucs hallucinants ; Et je me dis souvent que j'ai eu de la chance de lui avoir plu, sinon ; J'aurais jamais su qu'un rire pouvait arrêter la Terre tourner ; J'aurais jamais su qu'un regard pouvait habiller mes journées

Chacun des mots que le brun prononce est un coup, une blessure de plus à ton coeur. Et pourtant tu restes face à lui, tentant tant bien que mal de lui rendre mots pour mots. De lutter contre lui, alors que c'est une chose qui te parait totalement incompréhensible. Chacune de ses expressions, de ses réactions, de ses réponses, tu les encaisses. Tu les enregistres. Tu sais parfaitement que tu rejoueras la scène dans ton esprit plus tard. Parce que c'était lui. Et parce que tu ne pouvais pas t'empêcher de penser à lui. L'émotion est palpable. Lui en colère comme jamais tu ne l'avais vu. Toi, tu te sens fragile, fébrile. Et la larme qui s'échappe malgré toi, en est la preuve. Tu l'essuies rageusement. Ne supportant d'être vulnérable. Et pourtant, ton regard ne quitte pas le sien, le défiant tellement ta colère te submerge. "Tu n'as aucune idée de ce que j'ai pu ressentir." Tu ris jaune alors qu'il te reproche de ne pas lui avoir couru après. Pour quoi faire ? Il avait pris sa décision. Et lui non plus n'était jamais revenu vers toi. "Je t'ai supplier de me dire ce qui t'arrivait, de m'expliquer pourquoi tu voulais tout annuler. Mais tu as rien dis. Alors non, j'ai pas couru après un homme qui n'avait pas confiance en moi pour se tourner vers moi quand il en a eu le plus besoin.." Toujours aucun cri entre vous. Et pourtant tu avais envie de hurler. Tu avais l'impression d'être essoufflée. Que ton cœur venait de courir un marathon. Tu n'as même pas la force de relever le sous entendus à propos de Tom. Qu'il pense ce qu'il veut après tout. S'il ne veut pas te croire, tu ne peux rien y faire. Tu voulais prendre tes jambes à ton cou. Partir. Loin. Loin de lui. Loin de tout ce qu'il faisait naitre en toi. Mais ton corps ne répondait pas à ton cerveau. Incapable de détacher ton regard du sien. Comme hypotonisée. Il avait toujours eu ce pouvoir sur toi. A cet instant, tu le détestais pour ça. Tu te détestais pour ça. Penser que son père puisse apprendre pour ton mariage est une angoisse pour toi. Tu sais parfaitement qu'il ne tournera pas le dos. Il ne l'a jamais fait. Mais tu sais que tu passeras un sale quart d'heure. Levant les yeux au ciel face à ses mots. "Il te connait. Tu ne voulais pas que je sache alors il n'a rien dis." Et comme il te l'avait fait remarquer quelques semaines plus tôt, ce n'était pas à lui de te le dire. "Et tu aurais quoi de tout façon si t'avais su qu'il me voyait encore ?" Tu aurais pu lui dire que Sebastian n'était pas le seul avec qui tu avais gardé contact. Mais ça aurait été mesquin. Et malgré ta colère, tu ne voulais certainement pas créer de conflits dans leur famille si soudée. L'espace entre vous est maintenant quasiment inexistant. Aucun de vous n'a esquissé un mouvement pour toucher l'autre. Mais tu ressens sa présence, la pression de son corps comme si vous ne faisiez qu'un. Vos prunelles toujours unies l'une à l'autre. "Je n'ai jamais dis qu'il mentait." Horacio aurait été bien incapable de lui mentir. Leur relation allait bien au delà d'une simple amitié. Tu en avais parfaitement conscience. Et pourtant, tu n'avais pas hésité une seconde à te confier à lui quand tu avais appris pour ton mariage. Mais là, tout de suite. Entre la présence de Raphaël, sa colère et ce duel de regard, une seule chose t'importait. Pourquoi ça le mettait un tel état. Il t'avait quitté. Il avait vécu sa vie sans toi. Il avait visiblement une petite amie. Alors pourquoi réagir ainsi ? Ton cœur piquait un sprint à la simple idée qu'il pouvait encore t'aimer. Mais ton esprit repoussait cette éventualité. Il se refusait même à l'envisager. Alors tu avais besoin de savoir. De le chercher pour le garder d'une manière ou d'une autre près de toi. Même si tu devais en souffrir. Voilà, le contrôle que Raphaël pouvait avoir sur toi. Son rire t'arracha à ta contemplation. Et ton cœur battait si fort dans ta poitrine. Angoissée, attentive, dans l'expectative des mots qu'il ne prononça pas. Passant ta langue sur tes lèvres pour les humidier. Cherchant ce que tu pouvais bien répondre face à ça. Tu savais pourquoi ? Non. Justement parce qu'il te faisait douter de toutes tes certitudes. Tu fermes les yeux, incapable de cacher ta déception face à sa réponse autrement. L'instant d'après, tu sens l'air frais sur ta peau. Et quand tes yeux se posent à nouveau sur lui, assis face à toi, la main perdu dans ses cheveux, il ne semble plus si en colère d'un coup. Son regard a l'air de te supplier. Tu t'approches à nouveau de lui. Et comme si vos corps se répondaient sans votre accord, tu te retrouve entre ses jambes, debout face à lui. Rivant à nouveau tes prunelles au sienne. "Parce qu'il était là." L'espace d'un battement de cil, tu hésites à le laisser avec ces mots pour seule réponse. Mais tu sais parfaitement que tu en ai incapable. Blesser volontairement les gens n'est pas dans ton caractère. En tout cas, pas les personnes à qui tu tiens. Et envers et contre tout, tu ne pourrais jamais arrêter de tenir à lui. Alors d'une voix plus douce, tu reprends la parole. "Me marier est la dernière chose que je veux. Ca s'est passé à Vegas et c'était une connerie monumentale. Mais il est trop tard pour annuler." Tu l'observes quelques secondes, guettant sa réaction. Tu ne comptais pas lui donner plus d'informations. De toutes façons, tu en serais bien incapable étant donné que tu ne t'en souvenais pas toi même. "Donc oui, je suis mariée, à Tom. Mais ça ne veut strictement rien dire.. Tu meures d'envie de le toucher, de céder au tambourin de ton cœur. Mais tu te sais incapable de le faire. La seule chose que tu arrives à faire c'est reculer d'un pas. Etre si proche de lui te fait manquer d'air. Te détachant de lui, tu t'assoies sur le muret à ton tour. Prenant soin de laisser de l'espace entre vous. Reportant ton attention sur l'intérieur du bâtiment et la fête qui battait son plein. Il allait te falloir un verre c'était certain..     

(c) princessecapricieuse

(outfit avec une chemise blanche) - @Emilie Mercier - La rancœur resurgit de plein fouet et les mots sont violents, durs et froids. Lors de leur retrouvailles la conversation avait été cordiale mais aujourd’hui tout ce qu’ils semblaient avoir gardé durant tout ce temps sortait enfin. Plongé dans un règlement de compte avec son ancienne petite amie, il réalise que la colère est encore bien palpable. Elle a raison, il ne sait pas ce qu’elle a ressenti durant cette épreuve, bien évidemment il en a une idée mais c’est flou parce qu’il n’était pas sans sa tête et parce qu’il n’a pas la prétention de minimiser ses émotions.  « J’avais peur Émilie, ça n’excuse rien mais j’avais peur, je ne savais pas comment te parler, la seule chose à laquelle je pensais c’était de ne pas m’effondrer pendant que Kat s’en allait » il voulait hurler de douleur, d’angoisse, il se rappelle avoir eu envie de tout casser et de perdre le contrôle ce qui ne lui était jamais arrivé mais Katherine rendait son dernier souffle alors il fait bonne figure. Raphaël s’en veut, pour tellement de chose, il vit dans une culpabilité constante depuis des années et il ignore à l’heure actuelle si ce sentiment disparaîtra un jour  « Ne le prend pas pour toi Émilie, tu n’aurais rien pu faire... » elle n’a pas à porter ce fardeau  « … et tu avais le droit de te choisir et d’être heureuse » même si c’était avec un autre type. Le brun ne peut pas s’empêcher d’imaginer les rendez-vous secret entre son père et elle. Il n’a rien su, il n’a rien dit, mais au fond ce n’est pas si surprenant, Raphaël a mis un point d’honneur a ne jamais évoqué son ancienne relation. A sa question, il hausse les épaules, il n’aurait rien fait, rien dit même parce que jamais il n’aurait pu interdire quoi que ce soit à son père parce qu’il sait mieux que personne à quel point il avait aimé Émilie, à quel point il l’avait considéré comme sa propre fille.  « Rien... » dit-il en haussant les épaules  « Tu as gardé contact avec les autres aussi non ? Au moins certains de mes frères… ?  » il en est persuadé, pour Wallace déjà et peut-être même pour les autres. La seule personne avec qu’il hésite c’est sa sœur jumelle, Rosalie n’aurait pas pu lui cacher une telle chose, il en est convaincu. La lueur d’espoir qui luttait à rester allumer s’éteint. Émilie est marié à Tom et immédiatement il pose son regard sur sa main, sur son annuaire vide, il ne comprend pas, elle n’agit pas comme une femme mariée, elle ne porte aucun signe de cette union et il sait mieux que personne qu’elle l’afficherait fièrement si tout allait bien. Quelque chose cloche dans cette histoire. Son regard dans le sien cherche des réponses, il imagine toute sorte de scénario mais aucun ne lui semble plausible. Épuisé par sa semaine intensive, par l’alcool ingurgité et par la colère trop pesante, il laisse tomber le masque en la suppliant pour une réponse. Ses prunelles bleus plongée dans les siennes, son corps bien trop proche du sien, il attends l’explication ultime sans être réellement sur d’être prés à l’entendre. Elle parle et il pourrait presque visualisé la scène. Il encaisse silencieusement la nouvelle. Il a envie de hurler de soulagement mais pendant un temps il fixe le vide. Elle n’est pas amoureuse de lui et lorsqu’il ne comprend son cœur reprend un rythme cardiaque régulier. Les secondes défilent et il fini par tourner un regard plus doux, plus apaisé vers le sien  « Elvis était là ? » il a envie de rire. C’est drôle, c’est si drôle. Il pense à tout les films, toutes les scènes de séries qu’il a pu voir sur le sujet. Et il les imaginent sous l’effet de l’alcool, légèrement titubant face à un pseudo sosie du roi. Il a chaud, il ouvre le second  bouton de sa chemise afin de laisser l’air frais de la soirée taper son torse. La nuit est belle, il ne l’avait pas encore remarqué jusqu’à présent et lorsqu’il redescend son regard vers Émilie il se rend compte à quel point la détester est au dessus de ses forces. A son tour, Raphaël décide d’être honnête, d’éclaircir un point  « Je tiens beaucoup à Alix mais ce n’est pas ma copine et ça ne le sera jamais » il avoue en toute sincérité sans la quitter des yeux. Il inspire profondément et reprend  « Il n’y a eu personne d’autre et je doute qu’il y ai quelqu’un d’autre un jour » il veut pas et il ne peut pas aimer une autre femme qu’elle. Il lui a offert son cœur lors d’une soirée de saint valentin et elle le possède toujours sans même le savoir. Le brun oublie presque la fête qui se trouve juste à coté, il a en réalité d’étrange l’impression d’être seul au monde avec elle  « Tu es très belle, tu l’es toujours ne te méprend mais tu étais particulièrement merveilleuse sur scène toute à l’heure... » il avoue presque timidement supposant qu’elle n’a pas remarqué qu’il n’avait pas pu la quitter des yeux pendant sa prestation.

(outfit avec une chemise blanche) - @Emilie Mercier - Elle s’est mariée à Las Vegas avec un homme qui a pendant longtemps fait parti de son cercle le plus proche et la seule chose à laquelle il pense c’est le king dans un costume blanc satiné les unissant pour le meilleur et pour le pire. Soudainement l’idée de la savoir unie à un autre ne lui fait plus si mal. Ce mariage est une illusion, une folie probablement réalisé sous l’effet de l’alcool et il pourrait presque en rire si ce sentiment de jalousie n’était pas aussi présent. Alors contre tout attente, il choisit de dédramatiser, il lance cette petite blague dans l’espoir d’apaiser les choses et elle rit, ce rire est communicatif, il l’a toujours été et bordel qu’est ce que ça lui a manqué. Quelque peu apaisé, il se détends, il essaie de se convaincre qu’elle n’est pas amoureuse de lui, elle n’a pas d’alliance et il sait qu’après ce qu’il a fait elle n’aurait eu aucun scrupule à lui balancer la vérité en pleine face si elle vivait une histoire d’amour avec un autre.  « Quoi ? » il arque un sourcil, surpris en descendant son regard sur la naissance de son torse. Il ne comprend pas ce qu’elle veut dire, ni pourquoi elle le lui dit avec cet air si sérieux mais il obéit et n’ouvre pas le troisième bouton de sa chemise. La scène est étrange, presque lunaire, il y a quelques minutes il avait envie de tout envoyer balader, de hurler de colère et maintenant il voudrait passer la nuit à ses cotés, assis sur ce muret, a discuter de tout et de rien comme au bon vieux temps. Sous le ciel sombre et étoilé, il repense à leur première soirée, à la première fois qu’il a posé son regard sur elle, son cœur s’est emballé ce soir là, il est tombé amoureux d’elle et lorsqu’il la regarde dans la lueur de la nuit il le ressent à nouveau, ce sentiment si fort. Raphaël sait être discret, il sait passer inaperçu et ne pas se faire remarquer surtout quand il le décide, c’est l’une des choses qu’il a appris dans son travail et lorsqu’il a admiré sur scène, il a fait en sorte que personne ne remarque son regard plein d’admiration  « Bien sur que non, tu es pleine de talent et tu aimes ça, ça se sent, ça se voit... » et ça te rend belle pense-t’il sans avoir besoin de le lui dire à voix haute puisque ses yeux parlent pour lui. Avant qu’il ne puisse ajouter quoi que ce soit, elle se lève et disparaît, en une fraction de seconde elle n’est plus là, elle a disparu dans le jardin, derrière les buissons et il se retrouve là, debout, les mains sur la taille sans savoir quoi faire. Son regard alterne entre la salle ou la fête bas son plein et le jardin si calme  « Mais oui… non mauvaise idée, va-y, fonce… arrêtes, bouge toi, rentre... » il se parle à lui même en faisant les cent pas sur la terrasse. Il se torture, gagné par la peur de se faire envoyer paître et poussé par un besoin inexplicable d’être prés d’elle. Et à ce moment, alors qu’il est incapable de prendre une décision, il le voit lui, à travers les grandes baies vitrées son père dansant avec la femme qui l’accompagne, il a l’air si bien, si heureux, il ne peut s’empêcher de sourire et il l’entendant le son de sa voix lui sonnant de se bouger. Sans attendre une seconde, il s’enfonce dans le jardin, il ne sait pas ou elle se trouve, son cœur bat la chamade dans sa poitrine, c’est une mauvaise idée il le sait mais il est incapable de faire demi tour. Il la cherche à travers les arbustes et au bout de quelques secondes il la trouve débout en plein milieu, à fixer le ciel, l’horizon ou même rien. Silencieusement, il s’approche puis dans un léger murmure il l’appelle  « Emilie » il pose sa main sur son bras, elle semble sursauter  « C’est moi, ce n’est que moi… » il descend ses doigts sur son poignet et la tourne vers lui plongeant son regard dans le sien. Le temps semble s’être arrêté, comme figé, il ne bouge pas, il va falloir prendre une décision, il le sait, bouge toi, il l’entends à nouveau et soupire lourdement  « Et puis merde » tant pis pour les bonnes manières, tant pis pour les convenances, tant pis s’il se prend la gifle du siècle, il n’écoute que son muscle cardiaque qui est sur le point d’exploser et attrape son visage entre ses mains avant de l’embrasser, pleinement, passionnément, langoureusement son corps tout entier se consume, ses lèvres, il voudrait y rester accroché pour le reste de sa vie.

(outfit avec une chemise blanche) - @Emilie Mercier - Son cœur s’emballe. C’est idiot d’être si nerveux pour une chose si banale en apparence. L’amour ne devrait pas être aussi dur, dans les livres, les films et même les séries télévision tout à l’air si facile. Mais la réalité est bien différente. Pendant des secondes qui lui semblent durer des heures il pèse le pour, le contre, il réfléchi, scénarise toutes sortes de théories sans savoir laquelle sera vrai. Comment pourrait-il le savoir sans se lancer ? Mais il a peur des mots tranchant qui pourraient sortir de ses lèvres et il ignore s’il sera capable d’encaisser de nouveaux reproches pourtant mérité. Raphael tourne en rond, encore et encore comme si faire les cents pas avait la moindre efficacité. Et il réalise, que la peur n’arrête pas le danger, qu’il ne peut pas continuer ainsi, que la vie est dur mais qu’il faut savoir se battre continuellement. Dans son quotidien, il n’est pas cet homme stressé qui se torture l’esprit, il agit en connaissant l’ensemble des conséquences guidé par son instinct qui ne le trompe que rarement. Alors il inspire et se lance sans attendre dans cet acte un peu fou auquel il ne peut résister. Lorsqu’il la retrouve, lorsque son odeur l’enivre, il perd pied, il oublie le monde autour d’eux, il oublie qu’ils sont séparés depuis des années et ne pense plus qu’à une chose, son amour pour elle. Peut-être qu’il aurait du lui demander son avis avant d’agir mais c’est trop tard, ses lèvres s’emparent des siennes et il l’embrasse comme si sa vie entière en dépendait. C’est intense, passionnel, divin, délicieux, leurs langues dansent ensemble, la température grimpe et il ne s’arrête que lorsque son l’air manque. Il se détache de quelques centimètres à peine, descend son regard sur ses mains à moitié accrochée à sa chemise, elle doit sentir à quel point son cœur bat vite mais il se fige lorsqu’elle prononce ses mots. Il cherche son regard, tente d’y délaissé la moindre piste mais avant qu’il ne puisse dire quoi que ce soit il épouse de nouveau son corps. Sans quitter ses lèvres, il glisse ses mains dans le creux de ses reins, la plaque contre buste et la fait reculer jusqu’au tronc d’arbre juste derrière eux. Il n’y a désormais plus d’espace entre eux, une simple feuille de papier ne pourrait même pas se glisser entre leur deux corps. Une dizaine de pensée se bousculent dans ses esprits pendant que ses mains se baladent sur ses hanches, ses bras, sa poitrine qu’il effleure du bout des doigts. Le brun la désire comme il ne l’a jamais désiré, son corps tout entier réclame le contact de sa peau, si elle savait à quel point il a envie d’elle à cet instant précis. Mais ce n’est ni le lieu, ni le moment. Leurs amis célèbrent le plus beau jour de leur vie à quelques mètres d’eux, une partie de sa famille dansent dans la pièce d’a coté. Il ne peut pas prendre le risque d’être surpris par son père, sa sœur ou même par la fille qui l’accompagne même s’il n’y a aucun sentiment amoureux entre eux, elle ne mérite pas d’être traitée ainsi. Son torse bouillant écrasé contre le sien, il laisse un léger gémissement sortir de ses lèvres alors qu’il croise de nouveau son regard, avec difficulté, il tente de reprendre son souffle mais il refuse de se détacher d’elle ne serait-ce que d’un millimètre  « Tu me rends fou » murmure-t’il dans le creux de son cou dans un français dès plus parfait. Le sourire aux lèvres, il tourne légèrement la tête vers la réception lorsqu’il entends un éclat de rire, il est un peu trop loin pour entendre la musique mais il sait sans avoir besoin d’y être que l’ambiance est présente et qu’elle bat sans aucun doute son plein.  « Danse avec moi » il rapporte son attention sur elle, ce n’est pas réellement une question mais plus un désir profond, il veut la sentir contre elle, il veut la voir rire aux éclats et danser comme ils ont aimé le faire pendant si longtemps. C’était l’une des choses qui les caractérisé, ses pas de danse à n’importe quel moment de la journée, cette complicité profonde  « Ne dis pas non s’il te plaît et danse avec moi Em... » il se mordille la lèvre en le regardant et tends une main vers elle.

(outfit avec une chemise blanche) - @Emilie Mercier - C’est au-delà de ce qu’il pouvait espérer. Cette soirée, ce mariage, il y pense depuis des semaines. Voir les gens qu’il aime s’aimer le rend heureux et l’idée qu’un amour si pure soit célébré de la sorte le comble d’un sentiment si positif qu’il semble presque absurde. Pourtant, depuis le moment ou la mariée a fait son apparition, il a l’étrange sensation que le grand amour existe, que ce n’est pas illusion crée de toute pièce par les studios Disney et lorsqu’ils ont prononcés leurs vœux il a simplement su qu’un jour ou l’autre il se trouverait à la place de Caleb. Il ignore si c’est les mots de son père ou l’atmosphère tendre qui règne dans la pièce mais Raphaël se lance enfin dans cette folle envie qui le consume depuis qu’il a croisé son regard dans la salle de cérémonie. C’est peut-être une mauvaise idée mais comment quelque chose d’aussi bon pour être néfaste ? Il refuse d’y croire et se perd corps et âme dans ses bras. Comme enfermé dans une sorte de bulle ou il n’y aurait qu’eux, le brun l’embrasse, la touche, la caresse en sentant son cœur s’emballer dès qu’elle le regarde. Plongé dans ses bras, il laisse ses lèvres parcourir son cou alors que sa virilité transcrit à la perfection toutes les pensées qui le traverse. Il la veut. Il la veut tellement.  « Et encore tu n’as rien vu » murmure-t’il juste avant de capturer de nouveau ses lèvres pour un baiser plus doux mais tout aussi intense. Il doit se contenir, il ne peut céder à ses pulsions si forte soit-elle, malgré l’envie brûlante il ne peut pas la retrouver dans un jardin au beau milieu de ses amis et certains membres de sa famille. Pour elle, pour sa cavalière, pour lui, il doit régler certaines choses avant que quoi que ce soit de plus se passe entre eux. Pourtant l’idée de la quitter lui semble impossible alors il se lance, dans cette proposition de danse qui leur ressemble tant. Son regard plongé dans le sien, il glisse ses doigts entre les siens un sourire radieux étirant ses lèvres  « Hm, je dois dire que cette idée me plaît énormément... » son égo est flatté, sa confiance en lui reboostée et il se sent près avec elle à conquérir le monde. Sa main dans la sienne, il avance jusqu’à la salle ou la plupart des invités sont en train de danser alors que d’autres discutent de tout et de rien. L’ambiance est comme il l’a laissé, bienveillante, sereine, elle respire l’amour, la générosité et la douceur. Il ignore volontairement le monde autour de lui pour être sur de ne pas croiser un regard qui le rendrait nerveuse. Au milieu de la piste, il s’arrête, la fait tourner sur elle même avant de l’accueillir dans ses bras. La danse a toujours été une discipline qu’il aime, sa mère l’a initié lorsqu’il n’était qu’un gamin et depuis cet art a toujours eu une place spécial dans sa vie. Sa main gauche descend le long de son dos s’arrête dans le creux de ses reins, sa main droite se glisse dans les yeux et il sourit en entendant la chanson démarrer. Christina Perri, A thousand years, l’une des mélodies le plus pure qui existe à ses yeux. Ensemble, ils dansent, tournent sur la piste, ils virevoltent au milieu des invités et contre elle, il murmure les paroles qui avec elle prenne encore plus de sens  « i have died everyday waiting for you… » . Il n’y a pas plus vrai, pas plus sincère que cette chanson qui s’est imposé d’elle même comme une évidence, elle représente à elle seule tout ce qu’il a ressenti durant les dernières années. A son plus grand regret, après des minutes près d’elle, la dernière note de cette balade amoureuse se font entendre et il resserre un peu plus sa poigne autour de sa taille  « Une dernière… ? » il sait que tout ou tard il devra se détacher d’elle mais pas maintenant, pas de suite, encore quelques instants de pure bonheur.

(outfit avec une chemise blanche) - @Emilie Mercier - C’est hors du temps, magique, presque irréel. Pendant un bref instant il pourrait se croire dans l’une de ses scènes d’un des dessins animés que Maddy regarde en boucle comme quand Raiponce et Ryder se retrouvent dans la bar sous les lanternes, il manque les lumières mais l’ambiance qui s’en dégage est tout aussi romantique. Lorsque la musique s’arrête, il a envie de maudire le disque-joker qui n’a absolument rien fait de mal mais il aurait voulu que ce moment ne s’arrête jamais, qu’il dure jusqu’à la fin de temps. C’est terminé, son cœur se serre bêtement à cette idée et il reste là, contre elle, sa main dans la sienne espérant qu’elle propose une autre danse, rien qu’une, puis une seconde et ainsi de suite. Déjà nostalgique de cet instant, il mets quelques secondes pour remarquer la main sur l’épaule d’Émilie mais lorsque c’est chose faite, il arque un sourcil et lance un regard exaspéré à cette pauvre fille. Elle s’en va, il le comprend rapidement et lorsqu’elle le remercie il tente de cacher sa déception dans un sourire  « Tout le plaisir était pour moi, vraiment... » il le pense, sincèrement, si seulement elle savait toute la joie que cet instant hors du temps a provoqué en lui. Les mains dans les poches, il l’a regarde s’éloigner avec Harmony et fini par retrouver le bar pour un verre frais qui lui fait un bien fou. Sur scène, il ne regarde qu’elle, sans une once de discrétion cette fois. Il retourne sur la piste plusieurs fois, avec ses amis, avec son père, avec sa cavalière et lentement, au fur et à mesure les invités tirent leur révérence et après avoir félicité une énième fois les mariés il s’apprête a retrouver sa cavalière sur le parking quand Émilie fait de nouveau son apparition  « Oui ? » il se tourne vers elle il regrette tant de ne pas avoir eu l’occasion de repasser un peu de temps avec elle mais lorsqu’il observe ce numéro prendre forme sur sa main il sourit  « Tu t’en souviens ? » il n’a pas pu oublier ce moment. Raphaël aurait remué ciel et terre à l’époque pour attirer son attention, pour obtenir son numéro de téléphone, pour avoir la chance d’avoir un rendez-vous avec elle et il referait sans aucun doute la même chose si la vie lui laissait une seconde chance. Son regard plongé dans le sien, il se penche et dépose un baiser sur sa joue au coin de ses lèvres avant de lui sourire presque timidement  « Rentre bien et Em… je t’ai dit que tu étais magnifique ? » il prononce de nouveau ses mots dans sa langue natale avant de tirer sa révérence à contre cœur. (Plus tard dans la nuit) Il a cogité pendant longtemps, il s’est torturé l’esprit mais il sait que c’était la meilleure chose à faire et il espère de tout cœur que demain matin Alix ne le détestera pas pour ça. Après l’avoir déposé chez elle et être sure qu’elle soit bien rentrée chez elle, il remonte dans le taxi et se laisse tomber dans le siège arrière. Les minutes défilent et lorsqu’il arrive devant chez lui, il se mets à marcher en direction de chez Émilie. Les mains dans les poches, il avance malgré son épuisement et sa gueule de bois vers cette maison qu’il a repéré sans jamais y mettre les pieds. Lorsqu’il arrive, il monte les quelques marches qui le séparent de l’entrée et frappe encore et encore pendant plus de cinq minutes. Le silence, le manque de réponse, son cœur se serre. Et s’il avait tout faux ? Et si cette soirée n’était qu’une illusion ? Et si elle était tranquillement allongée dans les bras de Tom ? Cette idée lui donne la nausée. Blasé et à moitié en colère, il repart en direction de chez lui marmonnant une série de phrase qui n’ont en réalité aucun sens. C’est au coin d’une rue, à quelques mètres de chez elle, les yeux légèrement plissées qu’il observe, la femme de ses rêves dans sa robe. Immédiatement, il se frotte les yeux comme s’assurer qu’il ne rêve pas mais non, elle est bien là, devant lui et surtout Tom n’est pas à son bras.  « Tu es la… J’ai frappé chez toi et tu n’étais pas là mais c’est normal puisque tu es là... » il a un peu trop bu, pas assez pour s’effondrer et dormir sur le trottoir mais assez pour se sentir aussi léger qu’une plume.  « Pourquoi tu es là ? Dehors et seule dans le noir ? Tu viens d’où ? » alors qu’il prononce ces mots il retire sa veste qu’il dépose sur ses épaules afin d’être sur qu’elle ne prenne pas froid. Il regarde autour d’eux la rue est déserte et soudainement il comprend que quelques rues plus haut, c’est chez lui  « Tu… Tu étais chez moi ? » il ose espérait, et si c’était vrai ?

(outfit avec une chemise blanche) - @Emilie Mercier - C’est hors du temps, magique, presque irréel. Pendant un bref instant il pourrait se croire dans l’une de ses scènes d’un des dessins animés que Maddy regarde en boucle comme quand Raiponce et Ryder se retrouvent dans la bar sous les lanternes, il manque les lumières mais l’ambiance qui s’en dégage est tout aussi romantique. Lorsque la musique s’arrête, il a envie de maudire le disque-joker qui n’a absolument rien fait de mal mais il aurait voulu que ce moment ne s’arrête jamais, qu’il dure jusqu’à la fin de temps. C’est terminé, son cœur se serre bêtement à cette idée et il reste là, contre elle, sa main dans la sienne espérant qu’elle propose une autre danse, rien qu’une, puis une seconde et ainsi de suite. Déjà nostalgique de cet instant, il mets quelques secondes pour remarquer la main sur l’épaule d’Émilie mais lorsque c’est chose faite, il arque un sourcil et lance un regard exaspéré à cette pauvre fille. Elle s’en va, il le comprend rapidement et lorsqu’elle le remercie il tente de cacher sa déception dans un sourire  « Tout le plaisir était pour moi, vraiment... » il le pense, sincèrement, si seulement elle savait toute la joie que cet instant hors du temps a provoqué en lui. Les mains dans les poches, il l’a regarde s’éloigner avec Harmony et fini par retrouver le bar pour un verre frais qui lui fait un bien fou. Sur scène, il ne regarde qu’elle, sans une once de discrétion cette fois. Il retourne sur la piste plusieurs fois, avec ses amis, avec son père, avec sa cavalière et lentement, au fur et à mesure les invités tirent leur révérence et après avoir félicité une énième fois les mariés il s’apprête a retrouver sa cavalière sur le parking quand Émilie fait de nouveau son apparition  « Oui ? » il se tourne vers elle il regrette tant de ne pas avoir eu l’occasion de repasser un peu de temps avec elle mais lorsqu’il observe ce numéro prendre forme sur sa main il sourit  « Tu t’en souviens ? » il n’a pas pu oublier ce moment. Raphaël aurait remué ciel et terre à l’époque pour attirer son attention, pour obtenir son numéro de téléphone, pour avoir la chance d’avoir un rendez-vous avec elle et il referait sans aucun doute la même chose si la vie lui laissait une seconde chance. Son regard plongé dans le sien, il se penche et dépose un baiser sur sa joue au coin de ses lèvres avant de lui sourire presque timidement  « Rentre bien et Em… je t’ai dit que tu étais magnifique ? » il prononce de nouveau ses mots dans sa langue natale avant de tirer sa révérence à contre cœur. (Plus tard dans la nuit) Il a cogité pendant longtemps, il s’est torturé l’esprit mais il sait que c’était la meilleure chose à faire et il espère de tout cœur que demain matin Alix ne le détestera pas pour ça. Après l’avoir déposé chez elle et être sure qu’elle soit bien rentrée chez elle, il remonte dans le taxi et se laisse tomber dans le siège arrière. Les minutes défilent et lorsqu’il arrive devant chez lui, il se mets à marcher en direction de chez Émilie. Les mains dans les poches, il avance malgré son épuisement et sa gueule de bois vers cette maison qu’il a repéré sans jamais y mettre les pieds. Lorsqu’il arrive, il monte les quelques marches qui le séparent de l’entrée et frappe encore et encore pendant plus de cinq minutes. Le silence, le manque de réponse, son cœur se serre. Et s’il avait tout faux ? Et si cette soirée n’était qu’une illusion ? Et si elle était tranquillement allongée dans les bras de Tom ? Cette idée lui donne la nausée. Blasé et à moitié en colère, il repart en direction de chez lui marmonnant une série de phrase qui n’ont en réalité aucun sens. C’est au coin d’une rue, à quelques mètres de chez elle, les yeux légèrement plissées qu’il observe, la femme de ses rêves dans sa robe. Immédiatement, il se frotte les yeux comme s’assurer qu’il ne rêve pas mais non, elle est bien là, devant lui et surtout Tom n’est pas à son bras.  « Tu es la… J’ai frappé chez toi et tu n’étais pas là mais c’est normal puisque tu es là... » il a un peu trop bu, pas assez pour s’effondrer et dormir sur le trottoir mais assez pour se sentir aussi léger qu’une plume.  « Pourquoi tu es là ? Dehors et seule dans le noir ? Tu viens d’où ? » alors qu’il prononce ces mots il retire sa veste qu’il dépose sur ses épaules afin d’être sur qu’elle ne prenne pas froid. Il regarde autour d’eux la rue est déserte et soudainement il comprend que quelques rues plus haut, c’est chez lui  « Tu… Tu étais chez moi ? » il ose espérait, et si c’était vrai ?

(outfit avec une chemise blanche) - @Emilie Mercier - Son regard fixe avec insistance la porte d’entrée qui se trouve devant lui, il guette le moindre bruit comme s’il était capable de voir à travers. Raphaël attends de longue minute, a moitié appuyé contre cette derrière en priant un dieu auquel il ne croit même pas pour qu’il ouvre cette foutu porte. Il patiente parce qu’il n’a pas d’autre choix et désespère lorsqu’il n’entends rien d’autre que ce silence oppressant. Son cœur se serre, pas parce qu’elle n’est pas là, mais parce qu’une demi douzaine de théories se bousculent dans son esprit et dans chacune d’entre elles, Émilie se trouve dans les bras de Tom. Cette vision le déchire, elle le rend fou, elle l’agace au plus au point, elle lui donne presque envie de mourir et il pourrait tout exploser, tout envoyer balader sur son passage s’il n’avait pas appris à maîtriser ses émotions. Pauvre type pense-t’il en retournant les mains dans les poches de son pantalon sur le trottoir. C’est idiot d’y avoir cru, trop d’années ont passées, trop de mal à été fait, trop de mensonges, de non dit, pourtant dans ses bras il a eu l’étrange sensation qu’avec un peu de temps, l’amour pouvait suffire. Il marche, il sera bientôt chez lui, il retrouvera son grand lit vide et sous l’effet de l’alcool il s’endormira sans aucun doute jusqu’à tard le lendemain matin, au moins en dormant il ne sentira pas la douleur le ronger de l’intérieur. En chemin Raphaël envisage de trouver un bar ou terminer la nuit, ça fait une éternité que l’envie de boire n’a pas été si forte, mais en y pensant peut-être que ça serait la solution à ces problèmes, alcool pour oublier. Mais alors qu’il tente de réfléchir a l’établissement le plus proche, il l’a voit au coin de la rue. Il pense a une illusion mais plus il s’approche, plus la vision de sa blonde est nette et lorsqu’il sent son parfum il réalise qu’elle est belle et bien la. Et qu’elle est seule. Dieu merci elle est seule. Un sourire presque niais étire ses lèvres alors qu’il plonge son regard dans le sien, il doit avoir l’air d’un idiot mais il s’en fiche totalement  « Je suis là... » répète-t’il. Ses yeux suivent les siennes, elle passe devant lui ses chaussures à la main et elle avance lentement vers sa maison  « Chez toi ? » il hoche la tête  « Oui, d’accord » il n’attends pas, parce qu’elle pourrait changer d’avis. Sans main se glisse dans la sienne, ses doigts se nouent aux siens et il avance à ses cotés en silence jusqu’au perron de la maison. Cette demeure, il se rappelle être passé devant un nombre incalculable de fois sans savoir à l’époque qu’elle vivait à l’intérieur. Elle avait attiré son attention parce qu’elle ressemblait au genre de maison dans laquelle il voulait vivre, il aurait pu se l’offrir s’il n’avait pas la sienne. Raphaël la laisse entrer la première, puis la suit de près en claquant doucement la porte derrière lui. Son regard, un brin curieux se balade dans le hall d’entrée, c’est exactement comme il l’avait imaginé. C’est le genre d’endroit qui vous fait vous sentir en sécurité, qui vous procure un sentiment de bien-être profond et inexplicable  « C’est… c’est ma fille ? Et mon frère, mon père… et » ses lèvres s’étirent en un large sourire  « … t’as même une photo de mon mec » dit-il en pointant du doigt une photo d’Horacio. Le brun rit, amusé par tout ça, parce qu’il réalise que pendant toutes ces années ou ils ont pris leur distance, ou ils ne se sont jamais croisés, elle était là, tout près à vivre sans vie entouré de ceux qui partage également la sienne.  « Il va falloir que tu me racontes tout ça un jour… » au fond il est curieux, il se demande comment les choses se sont passés en particulier avec les Hayes, se sont-ils revus par hasard ou n’ont-ils jamais cessé de se voir ?  «  … mais en attendant tu me fais visiter ? » cette entrée est agréable, mais il ne compte pas passer la nuit ici.

(outfit avec une chemise blanche) - @Emilie Mercier - Il pensait qu’en entrant dans cette maison les choses seraient bizarres mais étonnement elles semblent presque naturelle. Il n’est pas mal à l’aise, il est curieux, il a envie de découvrir chaque pièce, d’en savoir plus sur l’univers qu’elle a créée autour d’elle et son regard se pose en premier sur le pèle mêle de photographie. C’est idiot, il n’y avait pas pensé pourtant ce n’est pas si surprenant de tomber sur tous ces visages familiers, il a maintenant compris qu’ils font tous parti de sa vie également pourtant il reste planté un moment dans le couloir à contempler ces clichés.  « Elle m’a parlé de cette journée, je m’en souviens c’était quelques jours après son anniversaire et elle était toute excitée en rentrant, j’ai entendu parlé de ces châteaux pendant des heures… » il entends encore la voix de Maddy dans sa tête et il visualise encore les yeux pétillant de sa fille. Elle l’a rendu heureuse ce jour là et désormais c’est un souvenir qu’il chérira d’une manière encore plus spéciale. Un petit sourire au coin des lèvres, il lève les yeux au ciel en l’entendant  « On est pas grave » il fait mine d’être choqué par ses paroles  « On s’aime à la folie c’est pas pareil » et il le pense, sincèrement, sans son meilleur ami les dernières années de sa vie aurait été un véritable enfer. Mais il a survécu en parti grâce à son soutien et son amitié sans faille. Le couloir quitté, il la suit dans la cuisine, la décoration est bien plus belle que chez lui, elle est plus existante déjà, il aime et il reconnaît son style. Sans faire de remarque, sans la contredire, il attrape le verre d’eau qu’il avale d’une traite. Raphaël sait qu’elle n’a pas tord et il ne veut pas faire le malin en prétendant ne pas avoir trop bu ce soir. Après l’avoir remercié, il continu de parcourir la maison dès yeux, il jette un coup d’œil dans chacune des pièces sans se montrer trop intrusif dans sa vie. Il a des dizaines de questions à lui poser mais il décide de les garder pour plus tard car même si une part de lui meurt d’envie de rattraper le temps perdu, il a pour le moment autre chose en tête.  « Hm  j’ai ma petite idée » il s’approche du plan de travail et se presse contre elle. Son regard plongé dans le sien il se mord la lèvre en la fixant  « Mais avant… » il se penche vers elle et l’embrasse à nouveau comme dans le jardin pendant de longues secondes  « … j’avais très envie de faire ça ». Le plus naturellement possible, Raphaël glisse sa main dans la sienne et grimpe les escaliers à ses cotés afin de rejoindre l’étage. Il se rappelle sans difficultés ce qu’elle a dit sur les pièces qui se trouvent en haut mais il ignore derrière qu’elle porte se trouve sa chambre. Par chance, il pousse la bonne et entre avec elle à l’intérieur. Cette-fois-ci, il ne fait pas attention à la décoration, il s’y attardera plus tard, il regarde simplement l’emplacement du lit avant de rapporter son attention sur elle.  « Rafraichis-moi la mémoire, tu disais quoi toute à l’heure sur les boutons de ma chemise ? » il la fixe d’un regard plus brûlant, plus intense pendant que ses mains détacher un par un les boutons de sa chemise de manière très lente avant de la laisser glisser le long de ses bras. La chemise désormais au sol, il dévoile son torse entièrement nu et ouvre sans la quitter des yeux les boutons de son pantalon clair jusqu’à ce qu’il finisse lui aussi par terre.  « Tu devrais enlever ta combinaison maintenant » parce que si elle ne le fait pas, il risque de s’en occuper et il craint de ne pas avoir la patiente de se montrer délicat avec le tissus.  

(outfit avec une chemise blanche) - @Emilie Mercier - Il s’agit du jeu de séduction le plus vieux du monde. Les regards qui en disent long, des lèvres qui se frôlent, des mains baladeuses, des mots équivoquent mais pour Raphaël ce moment est tout sauf un amusement. Il la cherche sans se cacher, affichant clairement le désir qu’il ressent pour elle et les idées qu’il a en tête. Le désir qu’il a pour elle dépasse tout ce qu’il pouvait imaginer, l’attirance physique à toujours été présente entre eux depuis le jour ou il a croisé son regard, mais ce soir, dans sa chambre, après ce mariage intense il ne rêve que de parcourir son corps de ses lèvres. Son regard plongé dans le sien, le brun oublie tout, il tire un trait sur les dernières années, sur les non dit, sur la distance, sur sa fierté et son besoin de faire comme si elle n’était pas la seule et l’unique. Il l’aime et même s’il n’est pas encore prêt à le crier sur tout les toits il s’est désormais qu’elle est l’unique gardienne de son cœur. A demi nu devant celle qui l’a vu plus d’une fois ainsi, il l’a dévore du regard en l’insistant à se déshabiller à son tour. La tension n’a jamais été si forte, il a chaud et lorsqu’elle pose ses mains sur son torse un frisson presque électrique le parcours. Sans rechigner, Raphaël se laisse tomber sur le lit admirant la beauté de ses courbes, il ne perd pas une miette du spectacle, suivant ses mains défaire cette combinaison. Naturellement, les mains du brun se pose sur ses hanches alors qu’il la presse un peu plus contre son torse  « Tu es si belle... » il murmure son regard plongé dans le sien. Répondant à son baiser de la manière la plus pure, tendre et passionnel qui soit, il ferme les yeux lorsque ses lèvres quittent les siennes pou rejoindre la fine peau de son cou. C’est divin, subtile, ça intensifie les battements de son cœur et fait grandir encore plus l’érection déjà bien présente dans son boxer. Sa main remonte le long de son bras et dégage la mèche blonde qui tombe sur son visage, c’est un moment hors du temps, de ceux qui sont précieux et ses mots il lui arrache le plus sincère des sourires. Elle l’ignore mais c’est l’unique chose qu’il rêvait d’entendre et en une fraction de seconde il lui donne l’impression que tout est possible, que le chemin sera encore long mais qu’elle sera de nouveau sienne un jour.  « Tu n’imagines pas à quel point la réciproque est vrai... » si seulement elle savait qu’elle est le centre de ses pensées depuis le moment ou elle a quitté sa cuisine, qu’il ne pense qu’à l’embrasser à nouveau depuis cette pièce et qu’il ne rêve que de la prendre dans ses bras depuis qu’elle lui est apparut à la cérémonie. De nouveau, il capture ses lèvres et se perd dans se baiser aussi doux qu’une nuit d’été pendant que ses mains dégrafent son soutien-gorge. A son tour, il descend sa bouche dans son cou, laissant ses lèvres, sa langue le parcourir pendant de longues secondes avant d’embrasser tendrement son omoplate, sa clavicule puis sa poitrine qu’il retrouve comme s’il ne l’avait jamais quitté. Sa main capture son sein droit laissant son pouce jouer quelques secondes avec pendant que sa lèvres s’occupent du gauche qu’il redécouvre après tant d’années. L’excitation est plus présente que jamais mais il ne veut pas pour autant brusquer les choses et aller trop vite. Ses bras autour de sa taille, il inverse les rôles et la surplombe de son corps. Il l’embrasse de nouveau, guette dans ses yeux son approbation avant de faire descendre le dernier bout de tissu qui la recouvre le long de ses jambes.  « Tu es merveilleuse... » avoue-t’il pendant que ses yeux redécouvre son corps. Il l’a laissé il y a des années, elle était une jeune femme dont la beauté le subjugué et désormais une femme, la plus belle qui lui ai admiré. Bien décidé à lui faire comprendre le fond de sa pensée, il pose ses lèvres sur son ventre, son nombril, ses hanches, ses cuisses, l’intérieur de ses cuisses jusque son intimité dans laquelle il se perd. Raphaël l’embrasse, la touche, la caresse, la lèche lentement puis ardemment pendant de longues minutes dans le but l’ultime de lui offrir une jouissance aussi importante que la passion dévorante qu’il éprouve à son égard.

(outfit avec une chemise blanche) - @Emilie Mercier - Il a l’étrange sensation de rêver, de flotter dans un univers parallèle ou ses désirs les plus secrets se réalise enfin. Émilie est dans ses bras et lorsque son regard se plonge dans le sien il réalise à quel point son absence à laissé à creuser un vide que rien ni personne n’a su combler. Et soudainement, contre toute attente, Raphaël ne pense plus à rien en dehors de cette complicité qui se noue entre eux et au plaisir qu’il veut lui offrir. Près d’elle, tout semble plus fort, plus intense, plus passionnel. Le plus naturellement du monde, il la retrouve, elle et son corps qu’il a l’impression de ne jamais avoir quitté. Il sait ou il la toucher, ou l’embrasser, ils sont connectés d’une manière que personne ne peut comprendre. Son corps contre le sien, le brun se concentre sur son but ultime et la voir prendre tant de plaisir ne fait qu’augmenter le désir qu’il éprouve à son corps. Alternant entre douceur et fougue, Raphaël savoure chaque seconde de ce moment magique et sent son corps bouillir lorsque son prénom s’échappe de ses lèvres dans une jouissance délicieuse. Plus chaud que jamais, il grave dans sa mémoire chaque image de cet instant qui les unis. Un sourire en coin sur les lèvres, il hausse les épaules à sa question presque innocemment alors qu’il est incapable de détacher son regard brûlant de son corps dénudé.  « J’attends que tu me l’enlèves » avoue-t’il sur de lui en descendant son regard sur ses mains baladeuses. A sa totale merci, il se laisse totalement guider par les prouesses de la jeune femme. A son tour allongé sur son lit, les yeux à demi clos et le cœur battant la chamade, il profite de sa bouche, de sa langue et son corps s’embrase. Raphaël ne connaît rien de plus délicieux au monde et il soupire de plaisir au bord de la jouissance lorsque ses paroles le ramène à la réalité.  « J’ai ce qu’il faut » avoue-t’il en se penchant afin d’attraper son portefeuille dans sa poche. La salle de bain est bien trop loin et il refuse de la quitter plus de quelques secondes. Il attrape rapidement un préservatif et laisse tomber sur le portefeuille au sol ne remarquant même pas le petit bout de papier plié en quatre qu’il garde depuis des années maintenant et qui termine sous le lit. Le bout de latex placé sur son membre, il inverse de nouveau les rôles surplombant sa blonde qu’il dévore des yeux avant de ne faire qu’un avec elle. Finalement il existe une sensation plus divine et il est en train de la vivre. Incapable de détacher son regard d’elle, il l’embrasse, accompagne ses mouvements et glisse ses doigts dans ses siens lors de ses coups de reins plus intense. Comme tout les êtres humains, il aime le sexe, il aime ce plaisir ultime de la vie mais avec elle, c’est différent, c’est plus que ça, il lui fait l’amour, avec ardeur et passion. Les minutes défilent, il sent l’excitation et le plaisir rempli son corps et contre ses lèvres il gémit plusieurs fois avant d’atteindre en sa compagnie le septième ciel. A bout de souffle, il se laisse tomber à coté d’elle les yeux clos tout en essayant de reprendre une respiration normale.  « Viens là... » il ré ouvre doucement les yeux et se tourne sur le coté afin d’attirer la jeune femme dans ses bras. Le brun hume son parfum qui l’apaise immédiatement et niche son visage dans ses cheveux dorés pendant que ses doigts caresse doucement la peau nue de son bras.  « Hm… laisse moi cinq minutes et on recommence ? » il mordille la peau de son cou en la serrant un peu plus contre son corps. Il refuse de la laisser et il compte profiter de la nuit pour la retrouver comme il se doit.