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Mektub [ft. Albane]

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Charles Pixley

Charles Pixley
1371
Sergie + elle
Cole Sprouse
createasurebox / Albane ♥
Ignacio Villanueva (e. ramirez)

32 ans, un 13 novembre 1991 pour être précis. Oui, vous avez probablement un autre scorpion. Serait-ce l’un des pires signes après les Gémeaux?
Bien qu'ayant retrouvé la trace de ma violoniste égarée depuis de longues années, mon coeur lui appartenant tout entier, je n'en reste pas moins célibataire, jusqu'à ce qu'elle le décide. Notre avenir est entre ses mains.

Mektub [ft. Albane] Ici9sl
Les finances sont plutôt bonnes grâce à certains anciens boulot mais une occupation est importante dans une vie. Apprenti Horloger, pour le compte d’Eli Hartley, à Harnor.
Une petite maison en bord de mer, quartier Ouest avec sa petite plage privée.

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- Joanne
- Eli
- Archibald
- Magdalena #2
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coming soon : Maria

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Albane - Leila - Archibald - Magdalena

De retour petit à petit.

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MessageSujet: Mektub [ft. Albane] Mektub [ft. Albane] EmptyLun 24 Juil - 22:31#

Poussez-vous, excusez-moi, Victor Hugo est dans la place pour vous adresser ses meilleurs descriptions avec beaucoup moins de lyrisme. Si ça ne tenait qu'à moi, je vous dirais un simple "Ben, tu es aveugle ou quoi?" mais il s'avère que dans cette situation c'est bel et bien le cas. Ha, ça vous fait moins rire du coup, n'est-ce pas? Je pourrais aussi vous proposer mes meilleurs clichés mais étant du genre perfectionniste, je ne préfère montrer que les photographies réussies, digne d'annonces d'agences immobilières. Je tiens à ce qu'@Albane Collins découvre ce havre de paix de fond en comble, l'amenant ainsi après nous être garés face à la bâtisse à l'architecture cycladique, les murs de blancs avec leurs volets et portes bientôt aux couleurs de vert pastel, comme gentiment suggéré pour la jeune femme. Je lui prends la main par le bout des doigts pour la mener à l'intérieur, sur le grand salon donnant sur la cuisine. Je ne saurais comment vous décrire chaque pièce mais partons d'une base; chaque mur est fait en tadeltakt tirant sur une couleur plutôt marronnée sans pour autant que celle-ci soit sombre. Face à nous se trouve le grand salon, des palettes servant de structure pour ce canapé en angle avec des banquettes fermes mais confortables, aux parures aztèques orangées et bleutées au ton azurien. A l'opposé, le meuble télé, en rotin accueillant un lecteur de Dvds, l'écran plat accroché au mur. Au centre, une table fabriquée à base de trois poutres poncées. Sur le mur le plus à notre gauche se trouve une bibliothèque murale en planches et en branches vernies bien vissées, rempli de bouquins en tout genre et de films. Une baie vitrée vient la rejoindre jusqu'au meuble TV. A notre droite, se trouve la cuisine, des carreaux vert émeraude en céramique sur tout le mur derrière la gazinière et tout ce qui sert à la structure de la pièce. Trois lampes descendent du plafond sur un îlot centrale avec un plan de travail en marbre blanc et quelques portes de bois. Quatre tabourets l'entourent. Je continue de lui décrire la maison avançant tout droit pour prendre le couloir où je l'amène à l'une des chambres d'amis, dans le même genre, une salle de bain avec des galets entourant une baignoire, le plafond récupérant la lumière à travers la grande fenêtre. Je lui montre la seconde qui est dans le même esprit puis marche jusqu'à la porte en face, affichant la chambre principale légèrement plus colorée avec des draps ornés de quelques coutures dorées, des tableaux au-dessus du lit, représentant des nœuds marins récupérés lors d'une brocante et autres babioles du même genre. Je lui épargne la salle de bain plus ou moins similaires aux deux autres bien qu'un poil plus améliorées, chacune d'entre elles disposant de toilettes avec un mur assez haut pour les séparer de la partie "salle d'eau" puis la dirige dans le couloir à droite de ma chambre pour y ouvrir une autre pièce; une baie vitrée faisant tout l'angle en face de nous, donnant directement sur la plage. Si on ouvre la porte coulissante, nos pieds rencontrent immédiatement le sable chaud. Un piano à queue blanc est positionné de façon à jouer tout en observant les vagues s'écrouler. Deux violons sont accrochés à des bras au mur derrière le banc, lui précisant qu'il y en a un acoustique et l'autre électrique si un jour elle veut s'essayer -si ce n'est pas déjà fait. Je joue deux/trois notes sur mon passage avant de terminer sur la dernière porte qui donne accès à une sorte de patio avec un salon de jardin en récup', une petite piscine histoire de patauger un minimum à l'abri lorsque le temps ne se prête pas au jeu pour une session à l'océan, un hamac y est installé à notre gauche et au-dessus de nous, des caches en feuilles et torsadés d'osier viennent donné un effet de taule naturelle, laissant échapper quelques gouttes lors d'intempéries mais qui reste tout de même assez agréable. Je lui explique aussi qu'une porte à droite de cette terrasse donne sur les toilettes, chose tout de même assez importante dans une barraque comme celle-ci, n'allant pas nous éclater à passer par toutes les chambres pour avoir accès aux latrines. "Et maintenant le meilleur endroit de cette petite maison, la plage où l'on s'y retrouvera bien vite." Je viens récupérer son bras pour le passer au-dessous du mien et nous suivons ainsi le chemin que j'y ai dessiné, de grosses pierres rouges/orangées avec dans leur séparation de la céramique multicolore, brillant avec les rayons du soleil. Et c'est ainsi que nous nous retrouvons, les pieds dans le sable, donnant des petits coups dans les vagues pour l'éclabousser légèrement. "Je ne sais pas pour toi mais je commence à avoir une petite faim." Je la raccompagne jusqu'à la cuisine, attrapant une commande pour allumer les ventilateurs de plafond. Une planche de bois, je me mets à aiguiser un couteau en sortant tous les ingrédients nécessaires. "Tu veux boire quelque chose avant que je ne te fasse goûter le Schweppes Agrums?" lui demandais-je avant de me mettre à l'action. "J'adorerais que tu puisses voir tout dans son intégralité. Je ne sais pas si la décoration serait à ton goût mais si tu as des éléments qui te tiennent à cœur dans une maison, je serais ravi de les entendre. J'aimerais que tu te sentes ici comme chez toi, comme une maison de vacances, un endroit où tu pourrais t'y abriter à n'importe quel moment de la journée. Un refuge où tu puisses souffler." lui dis-je au son du claquement du couteau contre le bois de la planche. J'ai évidemment adaptée la maison afin qu'elle puisse un jour y habiter, une atmosphère chaleureuse et minimaliste pour lui permettre de circuler librement sans pour autant faire attention à tous les meubles environnants. Je relève une fois de temps en temps les yeux de mes tomates -que je transvase dans un saladier de verre- pour la dévisager avec bienveillance et ne peux m'empêcher de sourire en voyant ses yeux qui semblent pétiller. "Tu es vraiment magnifique, tu le sais ça?" Une phrase qu'il me fallait sortir. Je ne suis pas du genre à faire des compliments à tout va alors dès qu'un me traverse l'esprit, je préfère le partager. "Du coup, tu as fini ta séance de ménage? Il te reste quoi à faire encore?" Une simple conversation, n'allant pas aller dans le vif du sujet à chaque fois où nous nous croisons. La vie et l'amour -j'aime à l'entendre de la sorte- est un mélange de sentiments et de curiosité d'après ce que j'ai pu en apprendre et rien n'est forcément passionnel bien que nous ayons été le couple à l'avoir été. Il y a toute la douceur des gestes et des propos employés, de la routine et de ses anecdotes quotidiennes et anodines, des préférences de l'autre; notre partenaire devant se trouver au centre de tout sans pour autant s'effacer. Je ne sais pas si je m'en fais une vision complètement erronée, la seule expérience d'amour étant celle partagée avec la belle que voilà mais j'aime à croire que si nous deux, ça devait réellement marché, nous serions comme deux vieux hippies vivant d'amour et de Schweppes Agrums tout en découvrant le monde et en profitant des plus simples plaisirs qui font que la vie en vaut vraiment la peine.

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Albane Collins

Albane Collins
239
A. (elle)
Haley Lu Richardson
incaseyoudontguess (avatar) + izzy ♥ (crackship)
aucun.

30 années au compteur de la vie. Elle est née un 5 septembre période de l'année à cheval entre l'été et l'automne. Elle en vécu des choses Albane en 30 ans, mais elle entame la trentaine et le prends avec beaucoup de sérénité.

Coeur en miette sa relation avec Jey s'est terminée il y a peu après neuf mois de relation et quelques un de vie commune. Si ça devrait l'anéantir, comme dans toutes les relations qu'elle a pu avoir, son cœur semble retenu ailleurs. Quelque part à Austin, dans l'immensité du Texas en 2016.
Mektub [ft. Albane] Kov5
Passion transmise par sa mère, elle est violoniste dans un orchestre. Bien que son handicap visuel ait été une difficulté supplémentaire, elle fait danser ses doigts sur les cordes de son instrument avec aisance. Un métier qui lui a permis de sillonner le monde représentation après représentation.
Aussi tôt défait, Albane à refait ses cartons, quittant l'appartement qu'elle partageait avec son ex-petit ami. Aujourd'hui, elle a son propre appartement.
Mektub [ft. Albane] Uqu1t6
Vue perdue à l'âge de cinq ans, Albane a subit plusieurs interventions. La dernière en semble être la bonne. Sa perception du monde est encore floue, mais voir la lumière est un réel soulagement après des années d'obscurité. + Défunt père et mère en perdition, Albane a été placée en famille accueille jusqu'à ce que sa tante parvienne à obtenir sa garde. Nouveau lieu de vie, le Texas l'a vu grandir jusqu'en 2016. + L'heure du grand départ sonne, tournée internationale avec l'orchestre, Albane a toujours rêver en grand. Déchirement imprévu, elle en profite néanmoins pour faire le tour d'un monde qu'elle découvre à sa façon. + Besoin d'un retour aux sources, Monterey sonne comme une évidence. Elle veut voler de ses propres ailes Albane. C'est ce qu'elle essaie de faire depuis maintenant deux ans.

Présente.

bronze member
https://basique.forumactif.com/t6906-coeur-sous-cadenas-albane https://basique.forumactif.com/t6939-tous-mes-coups-de-coeur-ont
MessageSujet: Re: Mektub [ft. Albane] Mektub [ft. Albane] EmptyDim 30 Juil - 0:24#


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tumblr_inline_nzglqvaEQ11sx44qt_250.gifvMektub.

— Charles & Albane
Déménager, ce n’était jamais une mince affaire. Surtout quand on passait d’un espace spacieux à quelque chose de plus petit. Les cartons s’étaient rapidement entassés, mais on finissait par en voir gentiment le bout. Jey étant de service, je m’étais dit que j’allais en profiter pour mettre un bon coup de collier pour avancer au maximum et qu’on puisse enfin profiter de notre chez nous sans ces innombrables cartons dispersés un peu partout dans l’appartement. Mais rapidement, je m’apercevais que même avec toute la bonne volonté du monde, cette activité, admettons-le, monotone me donnait rapidement envie de faire une pause. Alors quand Charles m’avait proposé de nous retrouver, je n’avais pas mis longtemps à accepter. Sans pour autant me laisser tenter à tout laisser en plan, j’avais avancé, du mieux que je le pouvais transformant la monotonie de l’exercice en de petits objectifs à atteindre en un temps impartie. En plus d’augmenter le sentiment de satisfaction à chaque palier atteint, ça rendait, pour mon plus grand bonheur, l’activité un peu plus dynamique. Sans compter que ça avait permis de faire passer le temps plus rapidement me permettant ainsi de rejoindre Charles, non sans prévenir Jey que je sortais avec un petit message vocal qu’il écouterait sûrement lors de sa pause. Non pas qu’il soit directif ou jaloux, simplement, j’appréciais le fait que l’on se dise les choses pour éviter les inquiétudes inutiles. C’est ainsi que je me retrouvais ici, en pleine visite guidée de ce qui s’apparentait à un petit coin de paradis. Charles me détaillait chaque pièce, les unes après les autres et je l’écoutais avec beaucoup d’attention. Pour moi, tout n’était qu’un amas de taches colorées, alors, ses mots me permettaient de me représenter davantage son cocon. Évidemment, quand on perd la vue à cinq ans, il y a des choses dont on vous parle et que vous ne savez vous qu’imaginer notamment quand il s’agit d’élément pour lequel on a, quand on est enfant, très peu d’intérêt. Suivant la voix de Charles, mon visage se tournait à droite ou à gauche selon l’endroit qu’il me décrivait, fronçant légèrement les sourcils pour tenter de rendre plus nettes les couleurs qui dansaient devant mon regard, en vain. Son bras venait se glisser sous le mien et un sourire étirait mes lèvres à ses mots. « C’est un endroit incroyable. », avouais-je alors que je pouvais sentir mes chaussures s’enfoncer dans le sable tandis que quelques gouttes d’eau salée mouillaient le tissu de ces dernières. Avant même que je n’ai le temps de dire ouf, Charles m’entraînait dans la cuisine et l’air frais du ventilateur au plafond venait rafraîchir ma peau. Toujours guidée par sa voix, je m’approchais pour le rejoindre. « Le schwepps m’ira très bien. », rétorquais-je avec un doux sourire. Il avait l’air de se donner du mal pour que je me sente à l’aise et je devais admettre que ça me réchauffait le cœur. Venant saisir mon avant-bras gauche avec ma main droite, j’arborais une position un peu timide. « Est-ce que je peux t’aider ? », demandais-je finalement avant de m’approcher encore d’un pas. Chacun de ses mots m’allait droit au cœur et en même temps, j’avais pleinement conscience d’avoir déjà un chez-moi ce qui me rendait un peu nerveuse. « Tout a l’air parfait ici. J’imagine un endroit où le temps s’arrête et où on respire. En-tout-cas, c’est comme ça l’image que m’en donne quand tu en parles. », avouais-je avec un rire rempli de légèreté. « Pour moi, tout n’est encore qu’une multitude de taches colorées, mais un jour peut-être, je pourrais enfin voir ce petit paradis qu’est le tien. », ajoutais-je avec sincérité. Rêveuse, je refusais de croire qu’après tout ce temps et ces progrès inespérés, les choses en reste là. Je m’imaginais déjà, portant des lunettes avec d’épais verres qui me permettrait de voir, enfin, le monde qui m’entoure. « J’aime les endroits lumineux, conséquence de nombreuses années d’obscurité, je suppose. Mais j’ai l’impression qu’ici, ce n’est pas ça qui manque. », lançais-je avec un sourire malicieux. Son compliment faisait manquer un battement à mon cœur. Mes joues viraient au rouge et un sourire gêné venait illuminer mon visage. « Et toi t’es très attentionné. », rétorquais-je en guise de remerciement. Il me serait certainement impossible de choisir un seul compliment pour Charles. À cette idée, un tas d’adjectifs me venaient à l’esprit. Mais rapidement, ma raison me rappelait que certains d’entre eux étaient inappropriés. Pas parce qu’ils n’étaient pas justifiés, mais parce que je respectais Jey et que je n’apprécierais pas qu’il emploie certains d’entre eux pour parler d’une autre femme. En parlant de Jey, Charles venait sans attendre diriger la discussion vers un sujet que j’aurais certainement préféré laisser de côté pour le moment. Conversation aux allures pourtant sans gravité, je n’avais toujours pas annoncé à Charles que je vivais avec mon petit ami. D’ailleurs, au vu de sa réaction au seul fait d’avoir évoqué la présence du rouquin dans ma vie, j’avais l’impression de marcher sur des œufs. « La majorité du travail est dans le salon et dans la chambre. », éludais-je avec un sourire pincé oubliant presque, l’espace d’un instant, que Charles connaissait certainement chacune de mes mimiques. Il avait cet avantage sur moi, je ne pouvais lire aucune émotion sur son visage. J’avais appris à compenser en descellant certaines d’entre elles dans les voix et leurs différents tons. « Tu as acquis en l’état où tu as fait les travaux toi-même ? », demandais-je pour changer de sujet. Je détestais faire des cachotteries, mais je n’avais pas envie de venir entacher ce moment. Pas comme ça, pas maintenant. Après tout, on aura tout le temps pour les conversations sérieuses plus tard, pas vrai ? Et pourtant, ça me débarrasserait d’un poids. Mais une partie de moi avait certainement peur de voir à nouveau mon pirate prendre le large. Enfin, c’était moi qui l’avais pris en réalité, mais j’admettais volontiers avoir espéré le retrouver à mon retour, vainement. Un vide immense que je n’aurais jamais pu combler en restant là-bas et qui m’avait donc mené ici aujourd’hui. Je n’étais pas certaine de croire au destin, mais je pouvais certifier que j’étais suffisamment rêveuse pour imaginer qu’il existe, même si, là tout de suite, il me mettait dans une situation un peu délicate, peut-être que tout était écrit à l’avance finalement…
MAY

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Ignacio Villanueva (e. ramirez)

32 ans, un 13 novembre 1991 pour être précis. Oui, vous avez probablement un autre scorpion. Serait-ce l’un des pires signes après les Gémeaux?
Bien qu'ayant retrouvé la trace de ma violoniste égarée depuis de longues années, mon coeur lui appartenant tout entier, je n'en reste pas moins célibataire, jusqu'à ce qu'elle le décide. Notre avenir est entre ses mains.

Mektub [ft. Albane] Ici9sl
Les finances sont plutôt bonnes grâce à certains anciens boulot mais une occupation est importante dans une vie. Apprenti Horloger, pour le compte d’Eli Hartley, à Harnor.
Une petite maison en bord de mer, quartier Ouest avec sa petite plage privée.

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MessageSujet: Re: Mektub [ft. Albane] Mektub [ft. Albane] EmptyDim 30 Juil - 17:47#

Elle pourrait bien m'aider oui, si elle en avait envie et si elle était disposée à le faire. Elle me donnerait de l'amour en m'enlaçant par derrière, viendrait déposer ses lèvres aux creux de mon cou et poserait sa tête sur mon dos le temps que je nous préfère ce petit repas. Mais ce ne sont que des scénarios que l'on voit à la télévision, pas la peine de rêver. "Pose-toi, balade toi si tu en as envie. J'essaie de me dépêcher." lui répondis-je avant de l'écouter me donner son retour sur la demeure qui est mienne et peut-être un jour qui sera sienne. "Je reconnais qu'il fait bon d'y vivre. Tout est épuré, cela n'encombre en rien l'esprit et cela me permet d'être propice à des activités créatives." Des compositions parfois bien que ce ne soit pas mon point fort, ayant tendance juste à reproduire les sons qui me plaisent sur les touches du clavier. Mais quand ça me prend, une session d'improvisation peut se faire entendre dans chacune de ces pièces, pour mon plus grand plaisir, n'ayant par chance aucune oreille intrusive de voisins prêt à tout donner pour savoir ce que je fabrique par-ici, tout seul, comme un con. "Espérons le alors, que tout puisse au moins avoir une forme d'ici quelques mois. Ce serait une bonne avancée." Je la regarde une fois de plus, sortant une pensée qui me parcoure l'esprit et souris davantage en voyant ses joues rougir. Je finis de préparer la salade avant d'attraper un citron, quelques oranges et deux/trois pamplemousses pour les presser puis relance la conversation sur ses activités de l'après-midi qu'elle semble rapidement couper court. "Y a-t-il des choses que tu ne me dis pas @Albane Collins ?" lui demandais-je amusé. Est-ce à ce point embarrassant de parler de ménage, très chère? Je n'ai pas le temps de rétorquer en lui disant que j'ai compris ce qui clochait qu'elle tente de changer de sujet, ce qui me fait souffler du nez. "J'ai pris la maison à petit prix pour cause de nombreuses rénovations à faire et me suis donc lancé dans le chantier. Plomberie à changer, électricité que j'ai voulu remettre plus aux normes et quelques agrandissements à faire. Cette pièce était séparée en deux avant mais j'ai voulu l'élargir. J'ai cassé un peu les murs pour les rafistoler à mon goût et fais quelques coups de peinture. Certains meubles ont été confectionné par mes soins mais j'aime aller en fouiner dans quelques boutiques d'occasion, quitte à les retaper pour qu'ils soient harmonieux avec le reste de la décoration." Une explication assez complète en soi, je trouve. Je me retourne pour amener le jus confectionnéjusqu'à la machine à soda pour y ajouter les bulles manquantes, faisant la vaisselle en attendant que la boisson se fasse. Je ne relance pas pour le moment, m'essuyant les mains sur un torchon avant de récupérer la bouteille et d'y rajouter des glaçons. Je pose deux verres sur un plateau ainsi que la vaisselle pour la petite salade et me dirige vers la jeune violoniste en lui disant d'agripper mon bras pour l'amener dans le patio. "Mets toi où tu veux, je reviens." Et m'en vais ainsi chercher la salade assaisonnée à la dernière minute et de l'huile d'olive. "Tu as une grande faim ou pas?" lui demandais-je avant de la servir et de le servir en suivant. "S'il te faut quoique ce soit de plus, tu me dis." l'informais-je simplement, restant silencieux durant quelques minutes, le temps de déguster ces crudités. Un coup de langue sur mes lèvres, je repose mon regard sur son petit corps frêle. Est-ce que je ne la relancerai pas directement? "Du coup, l'emménagement est bientôt terminé?" Cela fait près d'un an qu'ils sont ensembles d'après ce qu'elle m'en a dit et c'est majoritairement aux alentours de cette année que les couples décident de se mettre en ménage, histoire de mieux profiter l'un de l'autre, de se concocter les meilleurs plats, d'envisager possiblement une famille -qui est plus facile à former lorsque toute la tribu est réuni au même endroit- et suivant les situations de chacun, d'un point de vue financier, cela les arrange en général, étant donné que tout est à moitié prix. "Monsieur va bien? Il fait quoi comme boulot, lui?" Histoire de me renseigner. Je n'irais pas le surveiller mais si je dois être amené à le revoir ou à éviter les endroits susceptibles de l'accueillir pour ne pas voir sa tronche. Surtout. "Peut-être ne veux-tu pas discuter de tout cela avec moi mais... Vous vous êtes rencontrés comment?" commençons l'interrogatoire par le commencement, sans aucune agressivité et sans arrière-pensée. Juste des questions basiques sur des couples dont on entend parler avant de pousser un peu plus le questionnaire. Je ne m'emballerais pas, pourquoi le ferais-je? Il me fallait juste le temps de digérer la chose ainsi que mon échec, ces remords d'avoir eu la vie que j'ai vécu en la voyant prendre le large, partant de mon côté à la dérive bien qu'ayant essayé de garder la tête à la surface. Mais le petit pirate a pu se secourir tout seul et a repris la main sur son destin. Du moins, sur les aspects qu'il peut contrôler.

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30 années au compteur de la vie. Elle est née un 5 septembre période de l'année à cheval entre l'été et l'automne. Elle en vécu des choses Albane en 30 ans, mais elle entame la trentaine et le prends avec beaucoup de sérénité.

Coeur en miette sa relation avec Jey s'est terminée il y a peu après neuf mois de relation et quelques un de vie commune. Si ça devrait l'anéantir, comme dans toutes les relations qu'elle a pu avoir, son cœur semble retenu ailleurs. Quelque part à Austin, dans l'immensité du Texas en 2016.
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Passion transmise par sa mère, elle est violoniste dans un orchestre. Bien que son handicap visuel ait été une difficulté supplémentaire, elle fait danser ses doigts sur les cordes de son instrument avec aisance. Un métier qui lui a permis de sillonner le monde représentation après représentation.
Aussi tôt défait, Albane à refait ses cartons, quittant l'appartement qu'elle partageait avec son ex-petit ami. Aujourd'hui, elle a son propre appartement.
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Vue perdue à l'âge de cinq ans, Albane a subit plusieurs interventions. La dernière en semble être la bonne. Sa perception du monde est encore floue, mais voir la lumière est un réel soulagement après des années d'obscurité. + Défunt père et mère en perdition, Albane a été placée en famille accueille jusqu'à ce que sa tante parvienne à obtenir sa garde. Nouveau lieu de vie, le Texas l'a vu grandir jusqu'en 2016. + L'heure du grand départ sonne, tournée internationale avec l'orchestre, Albane a toujours rêver en grand. Déchirement imprévu, elle en profite néanmoins pour faire le tour d'un monde qu'elle découvre à sa façon. + Besoin d'un retour aux sources, Monterey sonne comme une évidence. Elle veut voler de ses propres ailes Albane. C'est ce qu'elle essaie de faire depuis maintenant deux ans.

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MessageSujet: Re: Mektub [ft. Albane] Mektub [ft. Albane] EmptySam 26 Aoû - 21:50#


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— Charles & Albane
Bien qu’il refuse mon aide, le simple fait d’entendre le son de sa voix étirait mes lèvres. J’avais encore du mal à réaliser que la vie nous est à nouveau réunie. J’admettais volontiers que j’avais laissé derrière moi, à Austin, tout espoir de le retrouver un jour. Alors entendre sa voix résonnée dans cette maison, ne me laissais pas de marbre. C’était comme un doux rêve que je n’aurais jamais pu croire possible. J’aurais pu l’écouter pendant des heures, comme une belle mélodie qui vous touche l’âme. Mes joues reprenaient une couleur plus naturelle et je m’installais sur la chaise qui venait de me tomber sur la main. Charles semblait épanoui ici et tout semblait avoir été minutieusement réfléchi. Étant moi-même quelqu’un de plutôt minutieuse et organisée, je ne pouvais que comprendre ce besoin d’ordre et d’espace dégagé. Un nouveau sourire étirait mes lèvres, mais il disparaissait rapidement lorsque la conversation déviait vers ma vie personnelle. Je venais de le retrouver et une partie de moi avait très certainement peur de le voir s’évanouir dans la nature encore une fois. Mon regard, bien qu’incapable de discerner avec netteté, se relevait vers son visage. Sans prendre la peine de répondre à sa question, je m’empressais de changer de sujet, revenant sur cette fabuleuse maison qui semblait faire son bonheur. Technique qui, sur l’instant semblait fonctionner. « Vraiment ? », demandais-je avec une pointe d’étonnement dans la voix. « Attends, mais ça fait combien de temps que t’es dans le coin ? », ajoutais-je finalement, bien consciente que tout le travail qu’il avait fourni avant du prendre beaucoup de temps. Me relevant de la chaise, je venais saisir le bras qu’il me tendait pour me guider à travers les diverses pièces de sa demeure. M’invitant à m’installer, je pouvais entendre le bruit de ses pas sur le sol s’éloigner. Ma main venait se placer devant moi sachant pertinemment que les amas de couleur qui dansait sous mes yeux ne me suffiraient pas à me repérer. Je m’exécutais, alors qu’il réapparaissait presque aussitôt. Un sourire étirait mes lèvres et les odeurs des légumes fraîchement coupés venaient caresser mes narines. « Je crois que j’ai une faim, normale. », lui adressais-je avant de laisser échapper un rire léger. « Laisse-moi juste un peu de place pour le dessert. », ajoutais-je finalement avec un sourire amusé. J’avais une confiance aveugle en Charles, je savais qu’il saurait faire les choses de la bonne manière. L’hôte de maison installé, je saisissais ma fourchette, plaçant mon index de manière à pouvoir savoir où piquer dans l’assiette. « Merci pour ce repas et bon appétit ! Les légumes ont une odeur délicieuse, rien à voir avec tout ce qu’on trouve dans les grandes distributions. », lançais-je avant de prendre ma première bouchée, appréciant les saveurs des légumes frais. « C’est parfait. », le rassurais-je alors que le silence s’installait le temps du repas. Mes épaules s’affaissaient lorsqu’il m’interrogeait sur l’emménagement. Si je n’étais pas vraiment surprise, je réalisais néanmoins qu’il était capable de lire en moi comme dans un livre ouvert. Je déposais ma fourchette sur l’assiette avant de venir m’adosser à la chaise. « Comment tu .. », commençais-je avant de reprendre. « Le plus gros est fait. Comme je te le disais tout à l’heure la majorité du travail reste dans la chambre et dans le salon. », répétais-je un peu gênée par la situation. Au fond, j’avais tellement peur de lui faire du mal et de le voir disparaître que j’avais préféré omettre certains aspects de ma vie actuelle. Puis, les questions s’enchaînaient, j’ignorais si ça l’intéressait réellement, mais par politesse, je répondais à chacune d’entre elles. Après tout, à quoi bon cacher la vérité, de toute façon, il venait de prouver que je n’avais aucun secret pour lui. « Jey va bien. », commençais-je avec un sourire pincé, trahissant que j’ignorais si cette discussion avait un intérêt pour lui. « Il travaille en tant qu’équipier pour une grande chaîne de fast-food. », ajoutais-je alors que mon regard vagabondait à la recherche de son visage comme si ça pouvait m’aider à savoir comment Charles se sentait au milieu de tout ça. Parce que, oui, une partie de moi voulait s’assurer qu’il aille bien, que cette discussion ne le mettait pas mal à l’aise et ne lui faisait pas de mal. « On s’est rencontré dans le fast-food où il travaille. Il m’y a servi plusieurs fois, on a échangé quelques mots jusqu’à ce qu’au jour où on a décidé d’aller boire un verre ensemble après son service. », expliquais-je en me remémorant ces instants. Si l’histoire n’avait rien d’incroyable, elle me plaisait ainsi. C’était la nôtre après tout et je n’aspirais pas vraiment à des rencontres haut en couleur. La simplicité m’allait parfaitement bien, d’ailleurs, c’est ce qui m’avait plu chez mon petit ami, la simplicité et l’aisance avec laquelle on pouvait discuter avec lui. Reprenant ma fourchette, je la plantais dans le dernier morceau de salade de mon assiette. « Et toi ? T’as rencontré quelqu’un au cours de tes aventures à travers le monde ? », demandais-je avant de porter ma fourchette à mes lèvres. Après tout, lui aussi avait très bien pu construire quelque chose entre temps. Cette simple idée faisait battre mon cœur au creux de ma poitrine. Comme si, soudainement, mon palpitant voulait me montrer toute l’anxiété que pouvais éveiller en moi cette simple question …
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32 ans, un 13 novembre 1991 pour être précis. Oui, vous avez probablement un autre scorpion. Serait-ce l’un des pires signes après les Gémeaux?
Bien qu'ayant retrouvé la trace de ma violoniste égarée depuis de longues années, mon coeur lui appartenant tout entier, je n'en reste pas moins célibataire, jusqu'à ce qu'elle le décide. Notre avenir est entre ses mains.

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Les finances sont plutôt bonnes grâce à certains anciens boulot mais une occupation est importante dans une vie. Apprenti Horloger, pour le compte d’Eli Hartley, à Harnor.
Une petite maison en bord de mer, quartier Ouest avec sa petite plage privée.

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MessageSujet: Re: Mektub [ft. Albane] Mektub [ft. Albane] EmptyMer 27 Sep - 19:58#

Si vous n'aviez jamais entendu un marteau piqueur, avant, dans votre vie, je vous invite à vous placer à côté de mon cœur, qui, en sa présence, m'apprend que je serais peut-être atteint de tachycardie. Il n'y a absolument aucune raison apparente à une réaction aussi exagérée de mon corps, si ce n'est que -il est possible du moins- je crains de la faire fuir par des propos maladroits ou au contraire, bien trop francs. Je ne cherche nullement la confrontation, vous le savez bien maintenant mais il se pourrait que la concernant, le peu de sentiments dont je suis capable peuvent prendre le dessus. Et c'est ainsi que j'essaie de contrôler la situation du mieux que je peux, en entamant une conversation d'une banalité, certes, mais qui fait ressortir ce côté bavard que je ne garde qu'en présence des personnes qui me sont chères. "Oh depuis peu en soi, trois mois me semble-t-il. Mais pour ma défense quant à ces progrès, je n'ai que ça a faire et je suis de nature insomniaque." C'est vous dire le temps que j'y ai passé et d'ici un ou deux mois, nul travaux viendront déranger l'harmonie même de cette charmante maison de plage.

Comme tout hôte qui se respecte, je l'accompagne finalement jusqu'au patio, calmement, profitant de cette marche à son contact. Quelques allers-retours, je lui sers comme il se doit le repas en souriant à sa remarque puis lui adresse également un "Bon appétit." accompagné d'un petit : "Quelle doit être ta déception lorsque je ne peux qu'affirmer qu'ils ne viennent que de là-bas. Le secret, c'est l'assaisonnement." A croire que maintenant je me prends pour un chef alors que je n'ai que découpé des crudités en cube. "Ca me fait plaisir alors." répondis-je simplement en prenant une bouchée. Un silence paisible enivre la pièce mais je me dois de le rompre, prenant rapidement des nouvelles de son emménagement évident ainsi que de son partenaire. La jeune femme semble être prise au dépourvu quant à sa réaction mais je ne lâche pas l'affaire. C'est un sujet qui me déplaît, soit, mais qui fait pleinement parti de sa vie dorénavant. Bien que j'ai encore du mal à l'accepter. "Bon, d'ici la fin de la semaine ça sera terminé alors. Si tu veux de l'aide..." laissais-je sous-entendre avant de m'enquérir sur Jey. En grande restauration? Les finances alors, leur ont fait sauter le pas et bien que ce soit d'un commun accord, je ne serais pas étonné que ce soit lui qui lui ait proposé l'idée. Mais peu importe. "Mcdonald's?" tentais-je avec le plus gros de l'industrie du fast-food et qui, généralement ne sont pas à court d'offres d'emplois en tout genre. Une usine où tu te fais maltraité et où le respect est mort. Du moins, hiérarchiquement. Entre collègues cependant, on est tous dans le même bateau et cela permet certains rapprochements. "Il s'y plait au moins? Ce n'est pas un endroit, ni un métier facile. La clientèle pouvant être assez exécrable." Une autre bouchée. On continue l'enquête tout de même, pour en savoir les conditions. "Les rencontres les plus simples sont parfois les meilleures." C'est tout ce que je trouve à répondre sur le moment avant qu'elle ne mène son enquête à son tour. Je souffle du nez, amusé par quelques souvenirs qui me reviennent en mémoire et je baisse le regard sur mon assiette, faisant jouer ma fourchette avec les cubes de légumes. Il y a bien eu une personne après elle, environ un an après cette histoire d'Austin. Ou était-ce un peu plus? Certains détails de cette relation ont été perdus au fil du temps mais je me rappelle très nettement le moment où on a décidé de se mettre ensemble. Enfin, "on". Il s'avère que cette jeune femme -plus jeune que moi de dix ans peut-être, un teint blafard, brune, sortie tout droit de la famille Addams et du nom de Poppy- malgré son jeune âge, a commis un assassinat. Oui, vous avez bien lu et je l'ai aidé à cacher le corps. Nous sommes partis à Cuba ensemble après cet évènement sauf que la demoiselle -étant un peu extrême- avait pris goût à ce genre d'activités. Je crois, qu'après une nuit ensemble -lui ayant fait comprendre qu'elle pouvait voir ailleurs car ce genre de moments ne m'intéressaient guère- d'un commun accord après cette cavale, elle m'a presque supplié de la protéger et de lui apprendre davantage le métier. Je n'en ai rien fait. On continuait à traîner ensemble et du jour au lendemain, je m'en suis allé. Ce n'était pas une histoire qui a duré bien longtemps mais qui m'a assez marqué pour me rappeler jusqu'à son nom. Mais comment en parler? Et surtout, pourquoi en parler? Il n'était nullement question d'amour, les sentiments n'entraient pas en vigueur. Nous étions juste deux âmes qui se tenaient compagnie et réunies par ses conneries. Ha! Foutue Poppy. "Juste une fois. Il y a bien longtemps mais rien de bien important. Je ne cherchais pas ce genre de relations et mon boulot en soi ne me permettait pas d'en avoir." Lorsque je m'étais mis avec Albane, j'étais déjà à la retraite et lui avais bien stipulé lors de nos nombreuses conversations. Fuyant, par habitude et par sécurité mais j'avais rendu les armes -avant de les reprendre contre mon gré quelques années plus tard et de finalement arrêter définitivement ces conneries. "Mais ce qui appartient au passé, reste au passé." concluais-je après une énième bouchée. "La seule personne qui traverse mon esprit depuis le premier jour, c'est toi, @Albane Collins." Une bouchée. "Mais je ne t'apprends rien." Je sais bien qu'après ce repas elle sera attendue par son Jey et qu'étant prise, je ne devrais rien laisser paraître, prendre sur moi pour ne pas être la cause d'une séparation. Je pars du principe qu'elle est déjà au courant de tout cela et mon comportement antérieur ne pouvant que confirmer ses soupçons, si elle en avait. "Et je t'attendrai aussi longtemps qu'il le faudra." précisais-je avant de finir mon assiette et de boire une grande gorgée de jus. Un silence plane. "Ne vois pas en ces mots une quelconque tentative pour te séparer de Jey. Ton coeur lui appartient et j'accepte peu à peu cette idée mais je ne peux m'empêcher de te parler en toute sincérité. Vois cela à titre informatif." ajoutais-je. Et si cela venait à la gêner, j'attends d'elle qu'elle m'en fasse part et ainsi je cesserai de l'importuner à ce sujet. Un raclement de gorge. "Tu veux que je te resserve?" L'art et la manière de potentiellement mettre mal à l'aise les gens. Quel hôte pitoyable je fais!

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Albane Collins
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30 années au compteur de la vie. Elle est née un 5 septembre période de l'année à cheval entre l'été et l'automne. Elle en vécu des choses Albane en 30 ans, mais elle entame la trentaine et le prends avec beaucoup de sérénité.

Coeur en miette sa relation avec Jey s'est terminée il y a peu après neuf mois de relation et quelques un de vie commune. Si ça devrait l'anéantir, comme dans toutes les relations qu'elle a pu avoir, son cœur semble retenu ailleurs. Quelque part à Austin, dans l'immensité du Texas en 2016.
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Passion transmise par sa mère, elle est violoniste dans un orchestre. Bien que son handicap visuel ait été une difficulté supplémentaire, elle fait danser ses doigts sur les cordes de son instrument avec aisance. Un métier qui lui a permis de sillonner le monde représentation après représentation.
Aussi tôt défait, Albane à refait ses cartons, quittant l'appartement qu'elle partageait avec son ex-petit ami. Aujourd'hui, elle a son propre appartement.
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Vue perdue à l'âge de cinq ans, Albane a subit plusieurs interventions. La dernière en semble être la bonne. Sa perception du monde est encore floue, mais voir la lumière est un réel soulagement après des années d'obscurité. + Défunt père et mère en perdition, Albane a été placée en famille accueille jusqu'à ce que sa tante parvienne à obtenir sa garde. Nouveau lieu de vie, le Texas l'a vu grandir jusqu'en 2016. + L'heure du grand départ sonne, tournée internationale avec l'orchestre, Albane a toujours rêver en grand. Déchirement imprévu, elle en profite néanmoins pour faire le tour d'un monde qu'elle découvre à sa façon. + Besoin d'un retour aux sources, Monterey sonne comme une évidence. Elle veut voler de ses propres ailes Albane. C'est ce qu'elle essaie de faire depuis maintenant deux ans.

Présente.

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MessageSujet: Re: Mektub [ft. Albane] Mektub [ft. Albane] EmptyDim 5 Nov - 21:59#


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— Charles & Albane
Mes sourcils avaient à peine eu le temps de se hausser avant qu’il ne m’invite à passer à table. Trois mois, qu’il était en ville. L’espace d’une seconde, l’idée que le destin soit de la partie m’effleurait l’esprit. J’aurais pu lui demandé ce qui l’avait amené ici, mais je me laissais entrainer par l’idée de partager un repas en sa compagnie, laissant derrière moi cette pensée qui, néanmoins avait fait manquer un battement à mon cœur. Visiblement, en sa présence tout ce qui m’apparaissait depuis de longs mois comme des certitudes devenaient peu à peu des doutes. Et si, chacune de mes pensées commençais ainsi tandis qu’il s’affairait à ce que tout soit parfait. A tel point que je me sentais presque coupable de ne rien faire pour l’aider. Pourtant, tout avait l’air calculé au millimètre prêt, prévu dans les moindres détails. Mes sourcils se haussaient à sa révélation, mon palet n’était donc pas à toute épreuve. « Tu veux rire ? J’ai jamais réussi à leur donner autant de saveur. », avouais-je avec une pointe d’étonnement dans la voix. Il fallait bien admettre que la cuisine n’était pas dans le top de mes capacités, même si je savais parfaitement me débrouiller seule dans le domaine. J’avais fini par opter pour des produits plus locaux, trouvant ceux de grandes surfaces fades et ennuyeux. Agréablement surprise, je continuais à déguster ce repas simple mais agréable. Je devais admettre que le sujet de discussion m’avait rapidement filé entre les doigts et, ce que j’espérais lui annoncer différemment était à présent poser. Est-ce qu’il m’espionnait ? Lisait-il en moi comme dans un livre ouvert ? A moins qu’il ne soit simplement pourvu d’un sens de la déduction insensé ? En-tout-cas, il avait deviné et sa proposition venait me cueillir à froid. « C’est gentil de ta part, ça devrait allez. », assurais-je avec un léger sourire au coin des lèvres, fière, malgré tout d’en venir à bout. « Tu devrais passer quand tu as le temps, je te ferais visiter. C’est moins … », cherchant mes mots un instant je venais place ma main devant mes lèvres comme si je réfléchissais. « Spacieux. », lâchais-je finalement avec un rire léger. « Mais c’est tout aussi chaleureux. », concluais-je avant de reprendre une bouchée. J’avais du mal à contenir mon enthousiasme. Perdue entre le bonheur de le retrouver, de partager à nouveau un bout d’existence avec lui et le fait que rien ne serait plus jamais comme avant. Ou du moins, c’est ce que l’histoire semblait vouloir écrire jusqu’ici. « Enfin, si ça te dit. », ajoutais-je finalement, un peu gênée par cette pensée qui venait de traverser mon esprit. Le repas se poursuivait et Charles s’intéressait à Jey, qui il était, ce qu’il faisait. Sans honte, je secouais la tête de manière affirmative en terminant ma bouchée. « Jey est un bosseur, peut importe l’endroit ou la situation, il fera toujours de son mieux. », admettais-je en réponse à sa remarque. Bien qu’elle soit très juste, Jey avait cette capacité à donner toujours le meilleur de lui-même, restant optimiste autant que possible dans toutes les situations. Tentant à mon tour d’en apprendre un peu plus sur ces années qui se sont écoulées, j’apprenais qu’en effet, il avait eu une autre histoire. Je ne pouvais pas le blâmer, pourtant ces seuls mots venaient piquer mon cœur jusqu’à effleurer mon âme. Sensation que je m’efforçais de ne pas laisser transparaître. Après tout, qu’est-ce que ça pouvait bien faire ? Les années étaient passées et moi-même j’avais reconstruit autre chose, alors je ne pouvais décemment pas lui en vouloir pour ça. Puis, sa remarque venait à nouveau pincer mon cœur, une légère boule venait serrer ma gorge. Pourtant, il visait juste, le passé était passé et on ne le changerait pas. Si aucun mot ne s’échappait d’entre mes lèvres, un sourire éteint venait étirer mes lèvres. Pensant à nouveau un court instant au nous qui appartenait, lui aussi au passé. Ascenseur émotionnel. Souffle coupé et le palpitant frappant à grand coup dans ma poitrine, ses mots bien qu’effectivement pas complètement inattendus, venait me faire vaciller. Appuyant à nouveau ce sentiment de destin qui semblait déterminée à me rendre la vie compliquée. Si son regard avait pu se planter dans le mien à cet instant, j’ignore si j’aurais pu résister à l’envie de gouter à ses lèvres. Mais la raison me rattrapait rapidement. « Elijah, … », soufflais-je. Un peu submergée par tout ça, j’oubliais l’espace d’une seconde qu’il n’était plus Elijah ici. Raisonnable, j’allais tenter de trouver les mots justes pour lui expliquer que je ne pouvais pas faire ça à Jey, quand bien même le retrouver éveillait en moi des doutes. Je ne pouvais pas tout remettre en question maintenant, mes cartons n’étaient même pas encore déballés et puis je ne voulais pas faire de mal à Jey. Non pas que je veuille en faire à Charles, c’est a cet instant que je me rendais compte que, quoi que je fasse, rien ne s’annonçait simple. Je m’en voulais d’oser, ne serait-ce que penser à tout ça. Par chance, ou par intuition, les mots de Charles venait finalement mettre fin à ce silence qui s’était installé alors que je m’étais laissé emporter par le flot de mes pensées. Il assurait ne pas vouloir semer le trouble et accepter mon histoire avec Jey. Pourtant, quelque chose dans sa voix m’indiquait que ce n’était pas tout à fait vrai. Mon visage se penchait légèrement sur le côté avant de se secouer silencieusement de droite à gauche pour répondre à sa proposition. J’ignorais si je visais juste, mais mon regard aurait voulu trouver le sien. M’assurer qu’il était toujours bel et bien là, même si son parfum mêlé à l’odeur de tabac froid ne trompait pas. Instinctivement, ma main venait chercher sa sienne, naturellement et sans faute, je la saisissais avec délicatesse, comme un objet fragile qu’on ne voudrait pas briser. « Je t’ai attendu là-bas. », avouais-je la gorge sèche. « Je t’ai attendu pendant des heures, des jours, des semaines. », expliquais-je en faisant référence à Austin. Tout comme ma vie m’avait emportée ailleurs, la sienne l’avait emportée elle aussi. Mais à mon retour, ça avait été mon premier réflexe. Envoyer un message vocal sur ce vieux numéro dont il avait sans doute du se débarrasser. J’avais compris tout de suite, mon corsaire avait prit le large. Pourtant j’avais continue d’attendre, me terrant dans le déni jour après jour. « C’est pour ça que je suis revenue ici dans cette ville qui m’a vu grandir. », continuais-je pour qu’il comprenne. Je savais que je n’étais pas supposée le lui dire, pourtant, j’essayais, maladroitement, slalomant entre le correct et l’incorrect au vu de ma situation. « Je pouvais pas rester là-bas sans toi. », avouais-je finalement. Disant à demi-mot que  je n’avais, à une époque, pas imaginé ma vie sans lui…
MAY

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32 ans, un 13 novembre 1991 pour être précis. Oui, vous avez probablement un autre scorpion. Serait-ce l’un des pires signes après les Gémeaux?
Bien qu'ayant retrouvé la trace de ma violoniste égarée depuis de longues années, mon coeur lui appartenant tout entier, je n'en reste pas moins célibataire, jusqu'à ce qu'elle le décide. Notre avenir est entre ses mains.

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Les finances sont plutôt bonnes grâce à certains anciens boulot mais une occupation est importante dans une vie. Apprenti Horloger, pour le compte d’Eli Hartley, à Harnor.
Une petite maison en bord de mer, quartier Ouest avec sa petite plage privée.

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MessageSujet: Re: Mektub [ft. Albane] Mektub [ft. Albane] EmptyVen 1 Déc - 15:11#

Il ne me faut que quelques secondes avant d'imaginer une vie entière à ses côtés. Je sais bien que nous fêtons plus ou moins nos retrouvailles, les officielles ayant été bien trop rapides et catastrophiques -nous savons tous les deux, j'en suis persuadé, qu'elle en était la cause, je ne suis pas innocent. Mais la savoir ici, bien qu'étant en Californie, sous ce patio, je parviens à visualiser des paysages aux couleurs les plus folkloriques qu'il n'est possible d'en croiser, des odeurs répandues à ne plus savoir où donner de la... non du nez, pour le coup, au point de nous causer des migraines. On converserait sur tous les sujets, d'un patio à l'autre, d'un banc à l'autre, d'un pique-nique à un autre? tout comme on saurait garder le silence en profitant de l'instant présent. Peut-être que nos journées seraient routinières mais est-ce vraiment une routine dès lors où l'on franchit le seuil de la propriété principale? On se disputerait parfois, je le crois mais jamais de manière violente et possiblement pour des broutilles qui nous feraient rire quelques heures après, le temps de se calmer de la bourrasque qui aurait plané sur le foyer. Et on vieillirait légèrement ou plus rapidement on aurait des p'tits lardons à éduquer, la douceur et l'agressivité en un ou deux êtres ou plus qui sait? bien que je ne me voie pas encore en élever et le temps continuera à filer, on se ferait vieux, peut-être en train de fuir un gouvernement qui voudra des explications quant à nos déplacements et nos biens -elle ne me remercierait pas pour ça je crois- mais on parviendrait à se mettre à l'abri, à veiller l'un sur l'autre jusqu'à qu'un de nous ferme les yeux à tout jamais et que l'autre le rejoigne quelques semaines après. "Pour la vinaigrette et tout autre sauce, je t'apprendrais, ne t'en fais pas" Mais je prends un poil trop d'avance sur le programme. Concentrons-nous déjà sur ce qui se trame-là. Un problème majeur, un obstacle sur ma route, enfin, un caillou, j'aime à le croire. Un coup et c'est pourtant réglé -je ne parle pas de crime, suivez un peu, j'en ai fini avec ces conneries- mais il serait au moins mis sur la touche et on pourrait continuer à avancer. Mais j'ai dit que je n'en ferais rien et je tiendrai parole. Je ne vais pas user ma semelle tout de même! Le vent l'emportera naturellement. "Et bien ma foi, à l'occasion, pour un repas par exemple, j'en serais ravi et ai bien hâte de goûter ce que tu auras à nous proposer." lui répondis-je, un sourire dans la voix. Une conversation qui se veut tout à fait normale pour le moment, entre deux personnes qui ont des années à rattraper. Je m'inquiète au sujet de son compagnon, par politesse soit, mais pour savoir quel énergumène la jeune femme a dans les pattes. Elle me retourne cependant la question et je pense lui devoir d'être honnête, bien que précisant que cette histoire n'a plus d'intérêt pour moi. En ai-je réellement ressenti un intérêt de toute façon? Tout en continuant à manger, je balance quelques remarques cependant, qui sont d'une banalité pour ma part, quant à mes sentiments et l'évidence qui en résultent et qui généralement font réagir. Je ne cherche aucunement à la blesser, ni à la manipuler par de belles paroles; les personnes m'ayant croisé sur leur route savent que ce n'est certainement pas mon genre. Et pour appuyer mes avances, je tente de la rassurer sur mes intentions. Un prénom susurré, il est vrai qu'il semblait si doux entre ses lèvres. Je l'avais presque oublié. Une tentative de diversion pour ne pas davantage la mettre mal à l'aise, elle revient toutefois avec des explications et je ne peux m'empêcher de soupirer à ces paroles qui me serrent le coeur. On a dû se croiser de peu, j'en suis persuadé. Elle est revenue et m'a attendu, je n'ai pas bougé de cette maudite ville en attendant son retour qui n'est jamais arrivé. Même pas un message, ni même une lettre de sa part. "Je le comprends @Albane Collins , ne t'en fais pas. Peut-être n'était-ce juste pas le moment pour se retrouver. Peut-être était-ce tout simplement écrit. Peut-être avions-nous des choses à régler, des prises de conscience qui nous ont fait changé, la maturité qui pouvait peut-être nous manquer à cette époque et maintenant que nous sommes plus mûrs, du moins, de ce que j'en constate, peu importe qui dirige cet univers, cette chose à décider de finalement nous réunir." Je marque une pause en serrant légèrement sa main. "Par contre, il se joue un peu de nous au vue des circonstances..." Je souffle du nez, amusé tout de même par la situation. "... mais si on doit finir ensemble, on finira ensemble et le conte de fées pourra repartir de plus bel." De fées, de pirates, de leprechauns, au choix, à votre goût bien évidemment. Par contre, pour une personne n'étant pas du tout croyante et plutôt rationnelle, je trouve que je mentionne un peu trop ce que les gens aiment à appeler "le destin", "le hasard" ou encore "l'alignement des planètes avec ces trois étoiles placées de manière équilatérales en relation avec la météorite qui traversera les anneaux de Saturne car cette année c'est celle du Lapin d'Eau et que 2+0+2+3=7 et donc ça représente le bien et le bonheur". Enfin, ce genre de choses quoi. Je me laisse glisser pour m'affaler dans le fauteuil, lâchant doucement sa main. "Je reviens." l'informais-je en débarrassant la table afin de nous amener le dessert et les couverts adéquates. Je tente de me faire entendre de la cuisine en lui demandant "Café? Thé?" et prépare l'un ou l'autre des machines suivant sa réponse avant de revenir. "Veux-tu qu'on prenne ça ici ou sur la plage, petite serviette et parasol et petit plateau pour les plus maladroits?" Je ne vise absolument personne bien évidemment, pouvant être le premier à en payer le prix. Café renversé, ébouillantage, hôpital, greffe de la peau, prévenir le copain, scène de jalousie peut-être, roulement d'yeux, fin de l'histoire. Non, une succession bien trop risquée à mon goût. Jouons la prudence. Breuvage en main, je sirote une gorgée, profitant de l'air qui secoue doucement les cheveux, soufflant sur une mèche qui me tombe sur les yeux, essuyant par la même occasion un ou deux postillons que je me suis si gentiment adressé. La classe. Et quitte à faire durer cette après-midi... "Où et comment te vois-tu d'ici cinq ans?" Après tout, les objectifs changent, surtout après près d'une décennie. Je pars du principe que nous devons réapprendre à nous connaître même si dans le fond, nous restons plus ou moins les mêmes, approchant le plus possible des choses qui nous font envie, ou au contraire, horreur. Nous sommes à un âge où les opinions divergent. Certains veulent se stabiliser, avoir des situations concrètes, d'autres, continuer leurs fêtes, ayant peur de grandir trop vite. Autant savoir si on est toujours sur la même longueur d'onde...

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Coeur en miette sa relation avec Jey s'est terminée il y a peu après neuf mois de relation et quelques un de vie commune. Si ça devrait l'anéantir, comme dans toutes les relations qu'elle a pu avoir, son cœur semble retenu ailleurs. Quelque part à Austin, dans l'immensité du Texas en 2016.
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Aussi tôt défait, Albane à refait ses cartons, quittant l'appartement qu'elle partageait avec son ex-petit ami. Aujourd'hui, elle a son propre appartement.
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Vue perdue à l'âge de cinq ans, Albane a subit plusieurs interventions. La dernière en semble être la bonne. Sa perception du monde est encore floue, mais voir la lumière est un réel soulagement après des années d'obscurité. + Défunt père et mère en perdition, Albane a été placée en famille accueille jusqu'à ce que sa tante parvienne à obtenir sa garde. Nouveau lieu de vie, le Texas l'a vu grandir jusqu'en 2016. + L'heure du grand départ sonne, tournée internationale avec l'orchestre, Albane a toujours rêver en grand. Déchirement imprévu, elle en profite néanmoins pour faire le tour d'un monde qu'elle découvre à sa façon. + Besoin d'un retour aux sources, Monterey sonne comme une évidence. Elle veut voler de ses propres ailes Albane. C'est ce qu'elle essaie de faire depuis maintenant deux ans.

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— Charles & Albane
À l’occasion d’un repas, disait-il ? À ses mots, l’idée m'apparut comme une évidence. “Quelle bonne idée !”, lançais-je avec beaucoup d’entrain alors que j’en lâchais ma fourchette. “Je ne sais pas encore quand exactement, mais je vais organiser un dîner un soir pour l’anniversaire de Jey avec quelques amis. Tu devrais venir !”, ajoutais-je avec un enthousiasme non dissimulé. “Ça sera l’occasion de vous présenter dans de meilleures conditions qu’une salle de cinéma.”, ajoutais-je en haussant les épaules. C’est vrai, cette rencontre avait été chaotique, néanmoins, je restais persuadée que Jey et Charles pouvaient s’entendre, naïvement. Après tout, ils avaient quelques points communs quand j’y réfléchissais, le tout était de mettre de l’eau dans son vin, peut-être que cette partie serait un peu plus compliquée. Mais je ne renonçais pas. J’aimais Jey et j’avais retrouvé Charles et je me refusais d’imaginer devoir faire un choix. “En-tout-cas, tu seras le bienvenu.”, ajoutais-je avant de reprendre mon repas où je l’avais laissé. Mon ton était franc, tout ce qu’il y a de plus honnête. Je ne pouvais pas parler pour Jey, évidemment, mais je pouvais, au moins, le dire en mon nom. Puis, nous avons continué à parler de Jey, durant quelques minutes, jusqu’à ce que les mots de Charles viennent bousculer mon cœur, jusqu’ici si calme. J’ai essayé de lui expliquer ce qui s’était passé à mon retour à Austin. Mes premiers réflexes, mes premières volontés et cette attente interminable qui m’a brisé le cœur à moi aussi. Au fond, malgré les paysages et les visages que j’avais vu défiler au fil de mes voyages, je n’avais jamais oublié Elijah ou Charles, peu importe son nom après tout. Je ne l’avais jamais oublié. J’avais seulement saisi une opportunité qui aurait pu ne plus jamais se présenter. Peut-être que je n’avais pas pris la bonne décision, peut-être que c’était égoïste, mais, après tout, j’étais simple humaine. Nos mains l’une dans l’autre, je l’écoutais avec beaucoup d’attention. Je ne me sentais pas très à l’aise d’entendre ses mots alors que je partageais maintenant ma vie avec un autre homme. Pourtant, une partie de moi avait envie de croire à tout ses “peut-être”. “Et si ce n’était pas ce qui devait se passer ?”, demandais-je avec une pointe de tristesse dans la voix. Après tout, si on suivait son raisonnement, on ne pouvait pas omettre cette hypothèse. Nous ignorions autant l’un que l’autre de quoi demain était fait et, bien qu’éternelle rêveuse, à cet instant, j’avais beaucoup de mal à ne pas rationaliser la situation. “La vie nous a déjà séparés une fois. Si elle était là la finalité de notre histoire ?”, le questionnais-je encore. Cette idée me déchirait le cœur, mais encore une fois, c’était une alternative plausible si on se basait sur l’existence d’un destin. Mon regard fuyait un instant et mes lèvres se tordaient tentant de contenir la tristesse que cette idée faisait naître au plus profond de mon être. Au fond, je crois que j’avais besoin d’entendre qu’il serait toujours là. Qu’il ne s'évanouirait plus dans la nature. Probablement parce que, même si Jey était entré dans l’équation, une partie de moi n’avait plus jamais envie de vivre cette douloureuse séparation avec Charles. Finalement, à l'issue de cette conversation qui avait éveillé en moi un tas d'émotions qui s’entremêlaient les unes aux autres, il venait lâcher ma main, précisant qu’il revenait. Un instant de solitude qui me semblait durer une éternité. Probablement en raison de cette conversation que ma raison n’aurait jamais voulu avoir par respect pour mon petit ami actuel. Je me sentais mal de ressentir tout ça et, pourtant, je savais parfaitement que les sentiments ne se contrôlaient pas. Mais la voix de mon ami de longue date venait me tirer de cette solitude qui pesait sur mes épaules. “Thé.”, précisais-je de loin. Puis, j’arborais un sourire nerveux lorsqu’il revenait, tournant la tête dans la direction que m’indiquait sa voix. “Je crois qu’un peu d’air ne me fera pas de mal.”, avouais-je pour répondre à sa question. Quittant la chaise, je tendais la main à la recherche de son bras qu’il venait me tendre sans que je n’aie à le lui demander pour me guider. L’air qui s’engouffrait dans mes poumons me donnait l’impression de pouvoir enfin me redresser. Fermant un instant les yeux pour couper le peu de lumière que je percevais, j’inspirais un grand coup. L’air iodé, était agréable. Puis, sa question venait rompre le silence des lieux. Mon visage se tournait dans sa direction, alors que mon regard ne parvenait pas à trouver son visage. Passant ma main, le long de ma joue, pour placer une mèche de cheveux derrière mon oreille, je réfléchissais à sa question. Elle n’avait rien de facile, surtout au vu de la situation. Alors, pour seule réponse, je le questionnais à mon tour. “Est-ce que tu seras toujours là dans cinq ans ?”, demandais-je comme si ma réponse dépendait de la sienne. Puis, finalement, je n’attendais pas la sienne. “J’en sais rien.”, avouais-je finalement en tournant la tête vers l’horizon même si je ne pouvais pas en saisir toute la beauté. “Je m’imagine paniquant à l’idée de découvrir mes premiers cheveux blancs, partageant toujours des moments comme celui-ci avec les gens qui comptent pour moi. Et puis ... Pourquoi pas changer de voie, troquer mon violon pour une combinaison d'astronaute. Ça doit être magnifique de visiter l’espace et découvrir tous les mystères dont il regorge.”, tentais-je sur le ton de la plaisanterie. “Bon ok, je ne troquerais pas le violon. Je l'emmènerais avec moi, impossible de vivre sans.”, avouais-je finalement alors qu’un sourire malicieux venait étirer mes lèvres. Est-ce que j’avais éludé la question ? Peut-être. Mais tout n’était pas complètement faux. “À mon tour.”, lançais-je finalement en me rapprochant un peu de lui sans vraiment le vouloir. “Qu’est-ce que t’aimerais faire de vraiment dingue dans les dix années à venir ?”, demandais-je finalement en relevant mes genoux contre ma poitrine, venant les entourer de mes propres bras. Je déposais ma tête au-dessus, le visage tourné dans sa direction. J’avais hâte d’entendre encore le son de sa voix qui sonnait pour moi comme une douce mélodie.
MAY

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32 ans, un 13 novembre 1991 pour être précis. Oui, vous avez probablement un autre scorpion. Serait-ce l’un des pires signes après les Gémeaux?
Bien qu'ayant retrouvé la trace de ma violoniste égarée depuis de longues années, mon coeur lui appartenant tout entier, je n'en reste pas moins célibataire, jusqu'à ce qu'elle le décide. Notre avenir est entre ses mains.

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Les finances sont plutôt bonnes grâce à certains anciens boulot mais une occupation est importante dans une vie. Apprenti Horloger, pour le compte d’Eli Hartley, à Harnor.
Une petite maison en bord de mer, quartier Ouest avec sa petite plage privée.

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MessageSujet: Re: Mektub [ft. Albane] Mektub [ft. Albane] EmptyLun 5 Fév - 17:48#

"Je ferais parti des convives alors." lui confirmais-je. J'aime à croire qu'elle me le propose pour ne pas se sentir trop seule durant ce dîner à venir, que s'il y a trop de monde qu'elle ne connaît pas, qu'elle puisse s'échapper sur le balcon ou dans un coin avec moi, afin qu'on refasse le monde, comme une ancienne habitude. Egocentrique sur les bords? Disons, qu'à part Albane, rien ne nous relie, ce Jey et moi, si ce n'est notre intérêt commun pour la même personne. Je comprends que cela lui tienne à cœur, un ami de longue date, voulant que son compagnon s'entende bien avec. Mais si seulement c'était si facile. J'essaie tout de même de m'intéresser davantage à lui, posant des questions à son sujet. Pardon; me forçant à poser des questions à son sujet.

Et petit à petit, la conversation déraille sur le passé. Sur des "peut-être" qui ne sont pourtant pas lancés à la légère mais qui pourraient ne jamais se réaliser. D'où sa question. Et si? Je secoue négativement la tête, ne voulant penser à cette possibilité. Un soupir s'échappe cependant, une pointe au palpitant sur l'instant. "Eh bien, un scénariste devra venir nous rencontrer pour en faire la prochaine romance à succès." répondis-je dans un premier temps, m'efforçant d'esquisser un sourire qui s'évanouit aussi rapidement. Je suis bien conscient que bien nombre de retrouvailles, parfois, n'aboutissent à rien, que ce n'est qu'un moment dans la vie de l'un et l'autre qui ne fait nullement avancer dans notre histoire personnelle. Mais une autre partie de moi me répond que tout de même, à moins d'un cas d'une extrême urgence, lorsque nous le voulons, nous le pouvons. Nous tentons de déjouer cet oracle de Delphes, tout juste bon à prophétiser des tragédies grecques. Qui suis-je pour lui promettre des choses que je ne pourrais possiblement jamais honorer? Je regarde son visage, mes yeux se portant à ses lèvres qui se crispent. "Si elle était ", présentement, au temps où nous nous parlons, dans ce petit patio. "Tu reconnais tout de même que notre histoire en est une, encore maintenant, même après toutes ces années. Et surtout, qu'elle n'est pas finie pour un sou vu que tu mentionnes le terme de "finalité"." Je dépose un baiser sur sa main avant de la quitter un instant pour la suite du programme, la laissant en attendant avec cette remarque, peut-être un semblant de lapsus révélateur malgré ses bons sentiments envers son partenaire. S'il y a bien une chose que la littérature m'a appris, c'est que chaque mot, même les plus insignifiant ont un sens, intentionnellement employés ou non.

Un plateau tenu à une main, un autre bras pour accompagner la belle, nous nous installons sur le sable, côte à côte, comme des enfants qui décident de faire une pause. Ma main récupère sa tasse, venant chercher les siennes pour la lui procurer, posant par la même occasion une question plutôt difficile. Mais ses paroles le sont d'autant plus. Mes lèvres s'entrouvrent mais ne parviennent à sortir un son, la jeune femme préférant enchaîner, comme si elle craignait ma réponse. Si vous souhaitez qu'une personne s'explique, ne dites rien, elle parlera par elle-même. "Je me disais bien que l'instrument manquait pour cet avenir." rétorquais-je en lui adressant un sourire. Je me déplace de peu, venant rester en contact avec la demoiselle, nos épaules se frôlant un peu plus. J'écoute attentivement sa question, un raclement de gorge afin de me préparer. Et comme un adolescent, j'étire mon bras pour le passer sur ses épaules, caressant du bout des doigts celle de droite afin de diffuser la chaleur de mon corps vers le sien, le vent léger qui nous englobe pouvant peut-être la faire frissonner. "Eh bien, cela semble étrange venant de ma part, je le conçois mais je pense que j'aimerais me marier." Ma trogne dans sa direction, espérant de pas brusquer la violoniste. J'attrape ma tasse de café que je viens porter à mes lèvres, comme pour m'empêcher d'en dire davantage. J'aurais pu préciser "avec toi" mais n'abusons pas, déjà que je réponds en toute honnêteté comme si nous étions les seuls êtres vivants sur cette foutue planète. J'aurais pu aller plus loin, dire que j'aimerais avoir dans les pattes des gosses qui hurlent et qui rigolent parfois mais n'étant pas réellement sûr de ce destin... Un autre raclement, comme pour faire oublier cette remarque. Evitons maintenant de nous égarer sur un avenir incertain. "Quand auras-tu un autre rendez-vous avec le chirurgien, pour tes yeux?" Un changement radical, il est vrai, mais si elle veut retourner sur le sujet de base, je me laisserais de nouveau embarquer.

@Albane Collins

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30 années au compteur de la vie. Elle est née un 5 septembre période de l'année à cheval entre l'été et l'automne. Elle en vécu des choses Albane en 30 ans, mais elle entame la trentaine et le prends avec beaucoup de sérénité.

Coeur en miette sa relation avec Jey s'est terminée il y a peu après neuf mois de relation et quelques un de vie commune. Si ça devrait l'anéantir, comme dans toutes les relations qu'elle a pu avoir, son cœur semble retenu ailleurs. Quelque part à Austin, dans l'immensité du Texas en 2016.
Mektub [ft. Albane] Kov5
Passion transmise par sa mère, elle est violoniste dans un orchestre. Bien que son handicap visuel ait été une difficulté supplémentaire, elle fait danser ses doigts sur les cordes de son instrument avec aisance. Un métier qui lui a permis de sillonner le monde représentation après représentation.
Aussi tôt défait, Albane à refait ses cartons, quittant l'appartement qu'elle partageait avec son ex-petit ami. Aujourd'hui, elle a son propre appartement.
Mektub [ft. Albane] Uqu1t6
Vue perdue à l'âge de cinq ans, Albane a subit plusieurs interventions. La dernière en semble être la bonne. Sa perception du monde est encore floue, mais voir la lumière est un réel soulagement après des années d'obscurité. + Défunt père et mère en perdition, Albane a été placée en famille accueille jusqu'à ce que sa tante parvienne à obtenir sa garde. Nouveau lieu de vie, le Texas l'a vu grandir jusqu'en 2016. + L'heure du grand départ sonne, tournée internationale avec l'orchestre, Albane a toujours rêver en grand. Déchirement imprévu, elle en profite néanmoins pour faire le tour d'un monde qu'elle découvre à sa façon. + Besoin d'un retour aux sources, Monterey sonne comme une évidence. Elle veut voler de ses propres ailes Albane. C'est ce qu'elle essaie de faire depuis maintenant deux ans.

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MessageSujet: Re: Mektub [ft. Albane] Mektub [ft. Albane] EmptyMer 7 Fév - 21:36#


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— Charles & Albane
En proposant, je n’avais aucune certitude que Charles accepte la proposition. Après tout, c’était mon ami, pas vraiment celui de Jey et il ne manquait pas de me le rappeler dès que possible, quand bien même je savais qu’il faisait des efforts pour s’y intéresser un tant soit peu. Pourtant, c’est ce qu’il faisait : accepter. Pas le moindre signe d’hésitation de sa part et un doux sourire venait étirer mes lèvres. J’avais du mal à savoir ce que je cherchais vraiment. J’essayais moi-même de me convaincre que cette invitation avait pour seul but de créer un lien cordial entre deux hommes qui comptaient pour moi. Mais, dans le fond, est-ce que je n’avais simplement envie que Charles soit présent dans les moments importants de ma vie, dont celui-ci ? La réponse devait être quelque part, enfouie au plus profond de mon cœur, mais elle m'effrayait. Alors je me contentais de ne pas la chercher. Égoïstement, à cet instant, je préférais vivre dans le déni que de vivre cette apocalypse sentimentale qui pourrait chambouler la vie stable que je m’étais évertuée à construire. Si j’avais pris le temps d’y réfléchir un peu plus, j’aurais sûrement ressenti de la culpabilité, autant à l’égard de Jey qu’à celui de Charles. Parce que je niais, retardant inlassablement le compte à rebours de cette bombe qui finirait par m’exploser au visage et qui, certainement, nous écorcherait sûrement tous les trois sur son passage. Malgré mes efforts, nous ne pouvions pas nous empêcher et nous nous repassions le film de notre passé. Ponctué de ‘si’ et de ‘peut-être’, comme s’il nous était possible de réécrire l’histoire. Si je notais la pointe d’humour, c’était un sourire bref et manquant de sincérité qui apparaissait une demie seconde sur mon visage. S’évanouissant presque aussitôt après sa remarque, notamment parce qu’en y réfléchissant une seconde, l’histoire était tristement cocasse. Mes joues s’empourpraient, je me sentais comme une enfant qu’on venait de prendre sur le fait en pleine bêtise. Je pouvais entendre mon cœur battre dans mes oreilles tellement cette simple phrase mettait mon corps tout entier en alerte. Puis, lorsque ses lèvres quittaient ma main, un léger frisson me parcourait le corps. Bouche bée, je n’avais pas vu les choses sous cet angle. En une phrase Charles me faisait exploser au visage une vérité que je n’étais pas prête à admettre. Pourtant, il disparaissait avant même que je n’ai trouvé une explication à donner, un mot à exprimer, rien. Je me retrouvais simplement là, au beau milieu du patio, seule avec ce que je m’évertuais à nier depuis que nos routes s’étaient croisées à nouveau. Dans le fond, ce n’était pas un mal, puisque malgré ce feu d’artifice d’émotions qui se jouaient à l’intérieur de mon être, je m’empressais de sauter sur la question qu’il m’adressait depuis la cuisine, espérant ainsi éluder la question. Passer à autre chose pour vivre dans le déni encore un peu, perspective qui me semblait plus vivable que de remettre en question mes sentiments envers Jey et notre vie commune. J’ignorais si Charles l’avait saisi ou si c’était juste un concours de circonstance, mais il ne revenait pas sur le sujet. Sur la plage, la conversation se faisait plus légère, calmant mon cœur qui, sous l'angoisse, n'avait cessé de battre à tout rompre pendant de longues minutes. Si je n’avais pu m’empêcher de trahir ma crainte de le voir à nouveau s’éclipser, j’avais finalement répondu, tentant d’imaginer l’avenir le plus improbable que je puisse imaginer en y camouflant quelques éléments bien plus réels. Puis, je venais à mon tour lui poser une question. Tenant fermement ma tasse de thé, profitant ainsi de sa chaleur agréable au milieu du vent frais qui soufflait avec douceur. Son bras passait autour de mes épaules, ses doigts glissaient pour caresser l’une d’elles. Un contact qui étirait mes lèvres comme un automatisme. Charles, sa présence, sa chaleur, son odeur, tout m’avait manqué pendant toutes ces années qui s’étaient écoulées. Un manque qui me faisait presque regretter d’avoir saisi l’opportunité qui s’était présenté à moi en deux mille seize. Je me surprenais à penser en ‘si’ à nouveau, mais sa réponse venait me sortir de ce flot de pensée. Il voulait se marier. Un sourire malicieux étirait mes lèvres. Tournant la tête pour tenter de trouver les traits de son visage, je laissais mes épaules retomber. “Te marier ?”, demandais-je en fronçant les sourcils malgré le radieux sourire qui illuminait mon visage. “C’est ça le truc le plus dingue que t’aimerais faire dans les dix ans à venir ?”, questionnais-je à nouveau en laissant échapper un doux rire. Il n’avait rien de moqueur, loin de là, il était juste rempli d’affection et d’espièglerie. “Où est donc passé le pirate rêveur et amoureux d’aventure ?”, soulignais-je en pinçant mes lèvres l’une contre l’autre avant de venir les plonger dans ma tasse d’eau chaude aromatisée aux plantes. Relevant à nouveau les épaules, je me penchais doucement vers lui, mon épaule venant se blottir contre son torse alors que mon regard, bien qu’incapable d’en saisir toute la beauté se fixait sur l’horizon. “C’est un beau projet.”, admettais-je finalement avec sincérité. La conversation prenait un virage inattendu, mais c’était aussi cette facilité à passer d’un sujet à un autre que j’appréciais avec Charles. “J’ai un rendez-vous de contrôle dans deux mois. Pour le moment, il n’y a rien de plus à faire qu’attendre et espérer.”, rétorquais-je instinctivement. Je me redressais pour que mon visage se retrouve en face du sien, ou en-tout-cas à peu près. “C’est déjà une belle réussite, je suis capable de deviner que tu as les cheveux foncés.”, commençais-je en fronçant les sourcils pour me concentrer sur la couleur que je ne pouvais me représenter que par un souvenir lointain de ce à quoi ça pouvait ressembler. “Je sais également que ton visage devrait se trouver…”, ajoutais-je avec une certaine hésitation alors que ma main se levait avec douceur. “Ici ?”, demandais-je en le manquant de quelques petits centimètres. Un rire paisible s’échappait d’entre mes lèvres, j’avais pu sentir la chaleur de sa peau, je savais donc avec certitude que je n’étais pas si loin du but. Mon regard vagabondait, ne parvenait pas encore à rester plus de quelques secondes fixé sur un seul et même moi. Pourtant, c’était avec une certaine fierté que je lui montrais, de quoi j’étais capable.
MAY

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32 ans, un 13 novembre 1991 pour être précis. Oui, vous avez probablement un autre scorpion. Serait-ce l’un des pires signes après les Gémeaux?
Bien qu'ayant retrouvé la trace de ma violoniste égarée depuis de longues années, mon coeur lui appartenant tout entier, je n'en reste pas moins célibataire, jusqu'à ce qu'elle le décide. Notre avenir est entre ses mains.

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Les finances sont plutôt bonnes grâce à certains anciens boulot mais une occupation est importante dans une vie. Apprenti Horloger, pour le compte d’Eli Hartley, à Harnor.
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MessageSujet: Re: Mektub [ft. Albane] Mektub [ft. Albane] EmptyJeu 8 Fév - 2:25#

"Ha, mais tu te moques de moi en plus ma grande!" que je lui lâche en rigolant lorsqu'elle souligne mes propos. "Je t'ouvre mon coeur et te confies l'une de mes plus grandes craintes et c'est comme ça que tu l'accueilles." Un semblant de susceptibilité dans la voix et dans mon comportement. Je ne sais pas si c'est un conflit générationnel quant à la notion du mariage, l'époque de nos grands-parents, peut-être une vingtaine d'années avant eux, ils flirtaient, la convention devait les faire se marier avant de passer à l'acte car c'est ce qui était aussi demandé, notamment pour les femmes. Car sans mari tu n'es rien, n'est-ce pas? C'est bien connu. Mais maintenant. Mariage est synonyme de divorce, un engagement qu'on promet de tenir jusqu'à la fin de nos jours en se quittant finalement car l'un a mis les assiettes en bas dans le lave-vaisselle alors que l'autre lui avait dit en haut. Je considère ceci comme une épreuve, un risque et vous savez à quel point les avocats en demandent pour en finir! Puis il y a aussi le fait de se sentir prisonnier, la corde au cou, ce n'est pas pour rien qu'on nomme cet accord de la sorte. Donc oui, le mariage serait la chose la plus dingue que je pourrais faire durant ces prochaines années. Mais si la personne est vraiment la bonne, y aurait-il besoin de tant s'inquiéter? Nous ne savons pas de quoi est fait demain et si nous ne nous lançons pas, à quoi bon tenter quoi que ce soit? "Je t'assure que tu n'aimerais pas le savoir encore existant cet être-là mais je n'ai pas pour autant perdu ce côté rêveur et aventurier que tu sembles bien te rappeler. Il a juste gardé les meilleurs côtés de ce tempérament et a jeté à la mer ce qui est pour lui inconcevable s'il veut continuer à naviguer sa barque sur un doux lagon, laissant simplement la haine et la rage se briser contre cette barrière de corail qui empêche tout bonnement un semblant de tempête qui semble vouloir venir à nouveau le souiller." Un sourire dans la voix, je la serre un peu plus contre moi, posant ma tête sur le haut de sa chevelure, le temps de profiter de cet instant. "Et toi, tu aimerais?" Une question vague qu'elle peut interpréter comme bon lui semble. Aimerait-elle retrouver ce sale type qui avait déjà plus ou moins tout arrêté? J'en doute. Qui le voudrait? Voudrait-elle se marier? Le verrait-elle comme une demande non officielle bien que si cela devait arriver un jour, que je pose le genou à terre, j'espère qu'elle remarquera le festival que je lui réserverais. J'en ferais un jour férié, tiens! Mais je pense qu'un côté plus intime lui plairait davantage. Que de rêverie le temps de passer du coq à l'âne. "Bien alors, nous attendrons et espérerons. Je pensais qu'il devait opérer plusieurs fois jusqu'à arriver à terme." Une pause, un temps de réflexion. "Bien que cela se rapprocherait plus à de la torture dit comme ça." A ses mouvements, je me redresse aussi, la laissant me rapporter tout de même les progrès qui ont été exécutés. "C'est un bon début, en effet." Et doucement, elle rapproche sa main près de mon visage, tâtant l'air à quelques mini mètres. Je ne réponds rien, me contente de sourire même si elle ne peut le voir, ni même le deviner. Ses yeux rieurs qui ne demandent qu'à disparaître, ses fossettes se dessinant avec ce grand sourire qu'elle m'adresse. Son sourire. Ses lèvres. Si près. Je déglutis sur le moment. Ce n'est pas que je ne peux m'en empêcher, tout de même, je ne suis pas un animal mais si seulement! -Oui, dis-le.- Si seulement elle n'était pas macqué avec l'autre gars, là. Nous nous contenterons de ce sobre excès de colère, le reste risquant d'être censuré. Une grande inspiration, je me remets correctement à ma place, me reculant de peu pour m'adosser à cet arbre, poussant délicatement le plateau face à nous en prenant soin que les tasses ne se renversent pas. Et je l'accompagne dans une lente chute pour qu'elle puisse déposer sa tête sur ma jambe. Mon regard continue de la scruter, les moindres traits et recoins, comme pour mes les imprimer une énième fois en mémoire. Mes lèvres s'étirent en grand en repensant que... "@Albane Collins. Je t'ai..." On se reprend, on ne déborde pas, râcle toi la gorge. "Je t'ai proposé une lecture mais je n'ai même pas pris un seul bouquin avec moi." Je souffle du nez tout en lui passant une mèche de cheveux derrière l'oreille. Une main qui effleure doucement son membre jusqu'à y récupérer sa main. "Si tu as froid ou si tu veux rentrer, surtout tu n'hésites pas à me le dire. Si tu veux aussi ta tasse par la même occasion." l'informais-je, tout simplement.

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Coeur en miette sa relation avec Jey s'est terminée il y a peu après neuf mois de relation et quelques un de vie commune. Si ça devrait l'anéantir, comme dans toutes les relations qu'elle a pu avoir, son cœur semble retenu ailleurs. Quelque part à Austin, dans l'immensité du Texas en 2016.
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Vue perdue à l'âge de cinq ans, Albane a subit plusieurs interventions. La dernière en semble être la bonne. Sa perception du monde est encore floue, mais voir la lumière est un réel soulagement après des années d'obscurité. + Défunt père et mère en perdition, Albane a été placée en famille accueille jusqu'à ce que sa tante parvienne à obtenir sa garde. Nouveau lieu de vie, le Texas l'a vu grandir jusqu'en 2016. + L'heure du grand départ sonne, tournée internationale avec l'orchestre, Albane a toujours rêver en grand. Déchirement imprévu, elle en profite néanmoins pour faire le tour d'un monde qu'elle découvre à sa façon. + Besoin d'un retour aux sources, Monterey sonne comme une évidence. Elle veut voler de ses propres ailes Albane. C'est ce qu'elle essaie de faire depuis maintenant deux ans.

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MessageSujet: Re: Mektub [ft. Albane] Mektub [ft. Albane] EmptyLun 6 Mai - 0:28#


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— Charles & Albane
Tu sais très bien que jamais je n’oserais me moquer de toi, te taquiner en revanche, c’est toujours très tentant.”, lâchais-je avec un sourire espiègle et des yeux qui, bien qu’incapables de l’apercevoir réellement, brillaient de malice. La moquerie n’était pas vraiment dans mes habitudes, je n’étais pas de ces filles qui appréciaient jacasser sur les uns ou les autres que ce soit pour appartenir à un groupe ou pour toute autre raison d’ailleurs. À vrai dire, je crois que je n’avais jamais vraiment apprécié ça : les moqueries. Pratique mesquine qui ne me ressemblait absolument pas. La voix de Charles venait m’extirper de cette réflexion qui m’avait poussé à chercher dans mes souvenirs si, un jour dans ma vie j’avais déjà moqué sciemment quelqu’un. Un doux sourire étirait mes lèvres à ses mots. Au fond, je savais que c’était la meilleure alternative égoïstement, peut-être, sûrement même, je me disais qu’au moins il ne se volatiliserait plus. Et, d’un autre côté, qui pouvait affirmer avec certitude que le passé ne nous rattraperait jamais ? Ses bras venaient se resserrer autour de moi puis, je sentais sa tête se déposer avec douceur au-dessus de la mienne. “C’est tout ce que je te souhaite. Un long fleuve tranquille.”, soufflais-je doucement, synonyme pour moi qu’il serait toujours là à présent. Sa question me semblait assez peu claire. Alors je réfléchissais par déduction, puisqu’il venait lui-même d’affirmer que je n’apprécierais pas retrouver l’homme qu’il avait été autrefois, je supposais qu’il parlait du mariage. “Me marier ?”, demandais-je comme pour verbaliser mes pensées. Je haussais légèrement les épaules avant d'enfouir un peu plus mon visage contre lui pour me protéger de la brise. “Ça ne me déplaît pas comme idée, même si on en a jamais vraiment parlé. Je pense que j’aimerais beaucoup fonder une famille.”, avouais-je avec honnêteté. Je concevais que le monde actuel pouvait être une source de questionnement quant au fait de s’engager avec quelqu’un et surtout de donner la vie. Pourtant, je savais avec certitude que j’apprécierais le rôle de maman. Peut-être pour donner ce que je n’avais pas reçu par le passé, ou peut-être simplement parce que j’en avais envie. Mais toutes ces choses n’étaient absolument pas au programme pour le moment. On commençait à peine notre vie à deux avec Jey et j’avais envie de prendre mon temps, ne pas me précipiter. Puis, la discussion changeait du tout au tout avec une facilité et un naturel que j’appréciais. Mon doux rire étouffé par le vent, je rebondissais après lui avoir montré de quoi j’étais capable à présent. “En fait, je ne compte plus le nombre de fois où je suis passé entre les mains du chirurgien ophtalmologue.”, rétorquais-je. C’était la vérité, depuis que j’étais enfant, j’avais cessé de compter, me raccrochant simplement au progrès de la médecine pour espérer un jour arriver ne serait-ce qu’au confort de pouvoir voire à nouveau la lumière. “Ce n'est pas aussi affreux que ça en a l’air.”, tentais-je. J’ignorais lequel de nous deux, j’essayais de convaincre. J’y étais passé un bon nombre de fois et tout, c’était toujours bien passé, mais ça ne m’empêchait pas de ressentir l’angoisse à chaque fois que la date fatidique approchait. “C’est ça, on patiente.”, lui adressais-je avec un sourire rempli d'optimisme. Puis, le silence avait fini par s'installer. Il n’avait rien de gênant ou de pesant. Il était juste apaisant. Le léger vent me permettait de humer son parfum ce qui me faisait esquisser presque instantanément un sourire. Je le sentais s’éloigner de quelques centimètres et mon regard restait figé sur l’horizon, je le distinguais mal, mais je profitais des odeurs, des sons, de l’ambiance de ce petit coin de plage. Puis à nouveau, Charles venait rompre le silence, je saisissais dans sa voix une sorte d’angoisse, ce n’était pas de la panique, ni même de l’urgence, j’aurais plutôt dit que ça ressemblait à de la gêne. Une analyse qui me poussait à tourner mon regard par-dessus mon épaule, comme si je pouvais le voir. Déjà des promesses non tenues ? Aurais-je sûrement pu plaisanter, mais je me contentais du sourire amusé qui venait illuminer mon visage. “Ce n’est pas grave. Tout est parfait comme ça. ”, lui adressais-je avec sincérité. Jamais je n’aurais imaginer le retrouver un jour alors, peu m’importait si la lecture était de la partie ou non, simplement le savoir à mes côtés me suffisait. Sa main glissait avec douceur le long de mon bras avant de venir saisir ma main. L’espace d’une seconde, je m'égarais, laissant mon pouce venir caresser avec tendresse le dos de sa main. Puis, comme prise d’un élan de conscience quant à la proximité et l’intimité de ce geste, je lâchais sa main doucement, peut-être un peu à contre-cœur d’ailleurs. “Je veux bien terminer mon thé.”, lançais-je finalement en tendant la même main pour récupérer la tasse. Les minutes étaient passées comme un courant d’air et il devait à présent être plus tiède. Plongeant mes lèvres dans la boisson juste assez chaude, j’appréciais la sensation de chaleur qui traversait mon œsophage. “Je ne vais pas tarder de toute façon, je ne sais pas quelle heure il est, mais je ne voudrais pas abuser de ton temps.”, lui adressais-je d’une voix monotone, trahissant que, dans le fond, j’aurais certainement voulu que ce moment ne s’arrête jamais. “Et puis Jey doit m’attendre.”, ajoutais-je comme si ça avait de l’importance. Enfin, ça en avait, évidemment, à moins que, pas tant que ça ? Je n’en savais rien, mais cette simple idée faisait naître en moi un sentiment de culpabilité inexplicable que je m'empressais d’étouffer avec une nouvelle gorgée de thé.
MAY

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32 ans, un 13 novembre 1991 pour être précis. Oui, vous avez probablement un autre scorpion. Serait-ce l’un des pires signes après les Gémeaux?
Bien qu'ayant retrouvé la trace de ma violoniste égarée depuis de longues années, mon coeur lui appartenant tout entier, je n'en reste pas moins célibataire, jusqu'à ce qu'elle le décide. Notre avenir est entre ses mains.

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MessageSujet: Re: Mektub [ft. Albane] Mektub [ft. Albane] EmptyLun 6 Mai - 19:23#

Un long fleuve tranquille, tous les deux sur une barque, se taquinant, se chamaillant comme deux enfants. C'est de mon côté ce que je souhaiterais mais être le rêve et la réalité des choses, il n'y a qu'un énorme fossé qui se veut presque infranchissable. Je pense tout de même à l'avenir, révélant une envie qu'on ne collerait pas sur mon visage. Je pense à elle. Je pense à nous lorsque ce jour arrivera mais elle pense à lui. Pauvre idiot coincé dans son monde, oubliant les obstacles qu'on a placé sur son chemin, oubliant même l'évidence. Une grande inspiration qui se transforme en un soupir. "Je suppose que le mélange de vos ADN donneront une belle progéniture. Et si on garde contact durant toutes ces années, peut-être pourront-ils même m'appeler "tonton" ou alors "parrain"." dis-je avec une légère pointe d'amertume. Mais changeons de sujet, cela vaut mieux. Il est important de s'arrêter avant le glissement de terrain. Une petite moue à sa réponse qui ne me convint pas sur le moment. Pas si terrible? Je sais bien que j'en ai vu des horreurs et que j'ai fait bien pire mais les yeux, pour une raison que j'ignore est une partie du corps où je suis sensible. Même pour détenir quelques aveux. Un moment de calme, de silence avant de le rompre d'une manière bien sotte. Un "Bon tant mieux alors" soufflé avant d'attraper sa main et de lui adresser quelques attentions. Qu'elle me renvoie et c'est là la chose la plus importante bien qu'elle me relâche presque aussitôt, comme une pensée qu'on essayerait de chasser de sa tête. Je lui passe sa tasse comme demandé, cette dernière me faisant part de son intention de partir pour le retrouver. "Je comprends oui, il se fait un peu tard." Je me redresse doucement, comme un grand-père qui n'a pas plié des genoux depuis la nuit des temps et la laisse finir sa tasse, si elle le souhaite. "Je te raccompagne alors et dès lors où tu exigeras ma présence, je rappliquerai." Toujours des petites piqures de rappel, que même si nous ne nous parlons pas, je suis toujours dans les parages comme un ange gardien. Et d'un baiser sur la joue au seuil de sa porte, je la laisse m'échapper, la regardant jusqu'à ce qu'elle pénètre à l'intérieur pour me décider à décoller.

@Albane Collins

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