Rosalie Hayes, l'agente téméraire du FBI (M.Robbie) ◊ Harper Hartley, la p'tite casse-cou imprévisible (J.Langford) ◊ Blake Rivers, la démone aux aires angéliques (T.M.Hill) ◊ Silver Harlow, maman dragon qui protège ses petits (C.Theron)
Née le jour d’Halloween, la demoiselle âgée de vingt-quatre ans n'a encore aucune idée des secrets qui entourent sa naissance. Qui dit Halloween, dit overdose de bonbons. Qui dit pleine lune, dit urgences bondées. Ajoutez à cela trois naissances simultanées, une équipe médicale surchargée et une sage-femme ayant bu un verre de trop, et vous vous retrouvez à vivre une vie qui ne vous était pas destinée à la base.
Enfant au cœur d'artichaut, elle rêvait du prince charmant, mais a vite compris que cela n'existait que dans les contes de fées. Les promesses creuses, la poudre de perlimpinpin, tout cela l'a poussée à protéger son cœur déjà suffisamment meurtri. Célibataire, elle n'espère plus rien de l'amour. Il est plus aisé de donner son corps que son coeur.
Versatile de nature, elle ne peut se contenter d'un seul emploi. À mi-temps, elle est vendeuse à la boutique d'antiquité de Rebecca & Vava', et barmaid au bar des motards de Logan Fitz'.
Passionnée de danse et de chant, elle arrondit ses fins de mois en se produisant dans la rue.
Nomade, elle a fini par élire domicile dans un immeuble communautaire à l'est de la ville. Squattée par d'autres personnes, ils ont fini par se retrousser les manches et la retaper par eux-mêmes dans le but d'en faire leur petit cocon. Depuis novembre 2024, en colocation avec Lukas.
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01. Échangée à la naissance, elle va découvrir qu'elle est la dernière chance pour sauver la vie d'un frère/soeur qu'elle ne connait pas. 02. À six ans, ses "parents" ont été tué durant la nuit par leur ancien complice. 03. Ballotée de foyers en foyers, elle finit par fuguée à l'âge de quinze ans, avant de mener une vie de nomade à travers le pays. 04. Son point d'ancrage a toujours été son lieu de naissance, Monterey. 05. Voleuse, arnaqueuse, manipulatrice, elle connait toutes les ficelles pour survivre dans la rue. 06. Passionnée de danse et de chant, elle a fait la connaissance d'un petit crew qu'elle considère comme sa famille. 07. À la suite d'une overdose, causée par une drogue de mauvaise qualité, elle est sauvée par un homme qui la prendra sous son aile. 08. Ancienne toxico, il n'est cependant pas impossible de la voir avec un joint au bec et un verre de vodka dans sa main gauche. 09. Récemment, elle a rejoint les Furies sous le pseudo de MacQueen, groupe féminin de roller-derby. 10. Crayon en main, casque sur la tête, elle a un talent innée pour le dessin. 11. Par le biais de ses voyages, elle a ouvert un compte insta où elle poste des photos, se découvrant un intérêt certains pour la photographie. 12. Elle ne quitte quasiment jamais son téléphone et ses écouteurs. 13. Depuis quelques mois, elle est l'heureuse maman d'un chien-loup âgé de six mois, répondant au doux nom de Shadow. 14. Si elle vous fait un doigt d'honneur, ne le prenez pas mal, c'est un signe affectueux pour elle. 15. A son retour à Monterey, elle a débarqué avec une moto volée. 16. Autodidacte, elle a appris tout ce qu’il faut savoir en mécanique, piratage, dessin, photographie. 17. Dingue de jeux vidéo en solo ou en ligne, elle est plutôt très douée. 18. Raffole des bonbons qui piques et affectionne le skate et le surf 19. Commence à s’intéresser à l’ésotérisme et à l’astronomie, elle pourrait regardait les étoiles durant des heures tout en écoutant de la musique. 20. Adore donner des surnoms à la con. 21. A une peur bleue de l'avion. 22. S'est retrouvée sur un site de "cotation" de ses prouesses sexuelles après avoir perdu sa virginité avec un mec.
TENUE | Du AC/DC qui sort des enceintes, mes cheveux bouclés remontés en un chignon désordonné au sommet de ma tête, une tenue ultra décontractée, je me lance dans une mission de nettoyage digne d’un commando : éradiquer toute trace de saleté dans l’appartement. Avec un chien, ça se salit à une vitesse éclair, et comme je prévois de proposer à Lukas de venir vivre ici – quitte à devoir me coltiner un coloc, autant que ce soit un pote – il vaut mieux que l’appart’ soit accueillant.
Je termine les poussières, la salle de bain brille comme dans une pub, la vaisselle est faite, et il ne me reste plus qu’à descendre les poubelles, passer l’aspirateur et finir par la serpillère. Ensuite, je pourrais m’affaler dans le canapé et reprendre ma partie de The Last of Us : Part II. Rien que d’y penser, je salive presque d’impatience.
- Bon, toi, tu restes là ! J’reviens, je lance à Shadow, vautré sur le canapé dans une position qui défie toutes les lois de la dignité canine.
Je saisis la poubelle d’une main, un tas de cartons de l’autre, et je descends à l’aire de tri en laissant la porte entrouverte. Dans cet immeuble, pas de risque de vol. Tout le monde connaît Shadow, et dans l’hypothèse hautement improbable où il s’échapperait, quelqu’un me le ramènerait en moins de deux.
Mission poubelle accomplie. Je remonte à mon appartement, prête à terminer ce ménage de l’enfer, mais voilà que je passe à un cheveu de me prendre la porte en pleine face.
D’où il y a une porte ?! Pourquoi il y a une porte ?!
- Non.. Nooon… Noooooon !
Je m’acharne sur la poignée comme si je pouvais invoquer un miracle par la force pure de ma volonté. Rien. Elle a claqué.
Mais quelle conne ! Évidemment, avec les fenêtres grandes ouvertes, ça crée des courants d’air. Et qui dit courant d’air dit porte qui se ferme toute seule. Super. Je pose mon front contre la porte maudite et lui assène un coup de pied rageur.
- Shadooow Tu peux ouvrir la porte ? S’teuplait, mon bébé ! je supplie désespérément à travers le bois.
J’entends ses griffes racler le sol alors qu’il s’approche. Ah, ça, c’est bien mon chien ! Allez, Shadow, attrape la poignée, tu peux le faire ! Je l’imagine déjà, tel un héros canin. Rex, de la série Hudson et Rex, aurait déjà réglé cette histoire en deux coups de patte.
Mais tout ce que j’entends, c’est un léger grattement suivi d’un bruit sourd. Et là, plus rien. Il s’est probablement couché.
- Rex, lui, il y serait arrivé, je grommelle.
J’entends un petit grognement derrière la porte. Touché. Je sais qu’il déteste qu’on mentionne ce foutu berger allemand. Oui, j’ai un chien qui est jaloux d’un autre chien qui se trouve à la télé. Ça m’amuse toujours, même si, dans l’immédiat, je ne suis pas d’humeur à rigoler.
- Oh ça vaaa, je sais que tu n’as pas de pouces ! je finis par dire.
Je soupire longuement avant de reculer pour m’asseoir par terre face à la porte, comme si, par miracle, elle allait s’ouvrir sous le pouvoir de mon regard désespéré.
- Sésame… ouvre-toi ! je lance en agitant théâtralement les bras.
Spoiler alert : rien ne se passe. Je commence sérieusement à me demander si je ne deviens pas chtarbée. Il faut que je dise à Malone d’installer une porte qui ne claque pas. Qui a eu cette idée à la con de concevoir des portes qui se ferment en un claquement ?! Bon, focus. Chaque problème a une solution. Il suffit de réfléchir.
Je monte au dernier étage pour frapper à la porte de Malone. Je sais qu’il a un double. Pitié qu’il soit là. Ou que Célian soit là. Ou n’importe qui, en fait. Pitiéééé !
Silence. Personne. Évidemment.
Je descends à nouveau et me penche à la fenêtre du palier que je viens d’ouvrir. Je scrute le vide en contrebas. Hm… Si je m’accroche à la gouttière, que je pose mes pieds sur ce rebord, puis que je saute sur la terrasse de Mara… De là, je pourrais accéder à ma propre terrasse où la baie vitrée est ouverte. En théorie, le plan est brillant. En pratique, une chute signifierait probablement finir en crêpe dans les buissons en bas. Et je doute qu’ils soient amortissants.
Pas chaud, donc. Plan B : je fonce à la cave commune pour chercher quelque chose qui pourrait m’aider. Je fouille dans un bordel innommable, je bouge tout et là… le saint Graal ! Un équipement d’escalade. J’embrasserais bien la personne à qui ce matériel appartient ! Je remonte pour la dixième fois de la journée jusqu’au 3ème étage avec mon trésor, et je m’équipe.
Bon, je n’ai jamais fait d’escalade de ma vie, je fais donc comme je peux. Je me tortille dans tous les sens, parce que ce truc-là, entre les jambes, c’est chiant ! Je me demande comment Lukas fait pour ne pas avoir mal aux couilles. Enfin équipée et plus ou moins bien attachée, je grimpe sur le rebord de la fenêtre prête à me lancer dans une cascade digne de Spidergirl.
J’inspire un grand coup et surtout, je ne regarde pas en bas. Une prise après l’autre, je progresse lentement mais sûrement. La gouttière tient et mes pieds trouvent leur appui. À force de contorsions improbables et de prières silencieuses, je finis par atteindre la terrasse de Mara. Il faut croire que j’ai une bonne petite étoile, car j’arrive en un seul morceau
- YEEESSS ! C’est qui la queen ?! je m’exclame en exécutant une petite danse de la victoire.
Je me retourne, triomphante, et me retrouve nez à nez avec… la voisine.
- Oh, Mara… Salut… Hum… Ça va ta journée ?! je lance, la voix soudain bien trop aiguë à mon goût.
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— Hope McAvoy
"C'est la danse des canards qui en sortant de la marre se secouent le bas des reins en faisant coincoin" Vous l'avez bien dans la tête ? Ne me remerciez pas.
Maggie Powell
341
NONE. (elle)
feat iga wysocka
wild heart ♡ (ava) ; ethereal (bann profil)
aucun.
(( trente-et-un ans )) Trente-et-une années qu'elle fait partie de ce monde, sur ces trente-et-une années, il y a en une vingtaine qu'elle rêve de le rencontrer, qu'elle collectionne un nombre inimaginable d'objets à son effigie, prête à payer pour la moindre chose, allant de mouchoirs usagés aux toast à moitié mangés. Nourrissant une obsession malsaine pour un homme qu'elle n'a jamais rencontré, allant jusqu'à traquer la moindre de ses apparitions publiques, se créant ainsi un univers intimement lié au sien. Active sur de multiples réseaux sociaux à l'aide de plusieurs faux comptes dissimulés, cherchant à obtenir la moindre information sur sa victime.
(( célibataire )) Son obsession pour une certaine célébrité la rend complètement invalide émotionnellement. Vous demanderez à Wilhem, son ex petit ami. Son obsession pour Eugene était telle qu'elle lui demandait d'agir exactement comme lui, de répliquer de la même façon qu'il le ferait, de copier la moindre de ses réactions.
(( photographe )) Devenue la photographe attitrée de l'Atmosphère depuis peu, décidant d'user aussi de ce métier comme de passion, passant par de simples photographies des habitants de Monterey à couvrir de grands événements, rêvant de s'immiscer dans le monde des célébrités. Métier parfait pour la personne effacée et discrète qu'elle est. Elle peut rester tapisser dans l'ombre et surgir seulement au moment opportun, rôle parfait pour une personnalité aussi obsessionnelle.
(( quartier est ))) Habitant le plus près possible de celui qu'elle convoite. Plus facile de pouvoir l'observer subtilement à travers la fenêtre alors qu'elle fait partie du même quartier. Appareil photo souvent près, elle réussit parfois à capter des moments intimes.
présente
gold member
Sujet: Re: Maggie & Hope ◊ L’art de se coincer dehors Aujourd'hui à 20:21#
La lumière du jour décline lentement à travers les fenêtres de mon appartement, transformant chaque objet en ombre et lumière douces. Le soleil se couche en arrière-plan, ses rayons filtrant à travers les rideaux blancs, comme une caresse douce mais intransigeante. La pièce baigne dans une ambiance chaleureuse, presque éthérée, et tout semble se ralentir. Les bruits de monde extérieur - le murmure lointain des voitures, les voix indistinctes des voisins - s'infiltrent par les fenêtres ouvertes, mais dans cet espace, tout est calme, ordonné, figé dans une tranquillité que je m'efforce de maintenir.
Assise à mon bureau, j'ai perdu la notion du temps. Mes yeux ne quittent pas l'écran de mon ordinateur, absorbée par une série de retouches photo. Un cliché d'un événement scolaire, dans enfants immortalisés dans leur simplicité. Je gomme, j'ajuste, je rééquilibre la lumière et l'ombre, chaque correction apportant une sensation de satisfaction immédiate. C'est un processus hypnotique, presque ritualisé, qui me permet de me concentrer uniquement sur l'instant présent. Les imperfections m'obsèdent, et chaque détail est une victoire.
Le silence de l'appartement est lourd de concentration, seulement troublé par le cliquetis des touches de mon clavier et le bruit rassurant du ventilateur qui fait tourner l'air stagnant. Une playlist instrumentale passe en fond sonore, une mélodie douce mais persistante, accompagnant mes gestes, mes pensées. C'est une sorte de refuge. Dans ces moments-là, tout ce qui existe en dehors de ce bureau disparait.
Quand mes yeux commencent à se faire lourds et que l'écran semble flou, je me redresse, étirant mes bras au-dessus de ma tête dans une longue flexion. Une ébauche de fatigue s'immisce en moi, mes muscles tendus par des heures passées dans cette même position. Je regarde autour de moi, cherchant un moyen de faire une pause. Le regard de mon esprit s'arrête sur l'étagère près de la fenêtre, où le livre Un automne pour te pardonner repose, en équilibre précaire sur d'autres volumes. Le coin supérieur de la couverture est un peu plié, les pages jaunies par des lectures répétées.
Je me lève sans un mot, mes pieds glissant doucement sur le parquet, et m'approche de l'étagère. Mes doigts caressent le dos du livre, et je me sens irrésistiblement attirée par lui, une sorte de besoin réconfortant. Pourtant, je l'ignore. Pas maintenant. Je m'éloigne, décidée à ne pas céder à la tentation de la lecture. Je marche alors jusqu'à la baie vitrée, l'air extérieur m'appelant.
J'ouvre la porte en verre, un léger souffle d'air frais me frôle immédiatement. Je m'appuie contre le cadre, les yeux fermée, me laissant envahir par cette brise légère qui chasse la chaleur d'une journée trop longue. Les bruits extérieurs - les échos d'une ville vivante - me parviennent en vagues douces. Un klaxon, un cri, un rire lointain, un bric-à-brac d'instantanés de la vie.
Mon regard se porte sur la terrasse voisine. Rien n'a changé. Les plantes en pot, le vélo appuyé contre le mur. Un monde en pause, une scène immobile, comme la mienne. Et pourtant, à cet instant précis, un bruit inattendu déchire la tranquillité de mon environnement. Un claquement sec, suivi d'un raclement métallique. Mon corps se tend immédiatement. Ce bruit, il ne vient pas de l'intérieur de mon appartement. Non. Il vient de la terrasse.
Je me tourne vivement, les oreilles en alerte. Ce son... Ce n'est pas normal. J'approche de la baie vitrée, prête à intervenir en cas de besoin. Et là, l'inimaginable se produit : une silhouette, difficile à distinguer au début, apparait. Une silhouette qui, en se hissant maladroitement sur le rebord de la terrasse voisine, semble défier toutes les lois de la gravité et du bon sens. Je fronce les sourcils, perplexe, observant la scène avec une forme d'incrédulité.
Et puis, je la reconnais.
Hope.
Je reste figée un instant, la gorge nouée, ne sachant pas si je rêve ou si la situation est réellement en train de se dérouler devant mes yeux. Elle grimpe sur le rebord de la terrasse, enroulée dans un harnais d'escalade, une vision à la fois absurde et hilarante. Elle se tord, se contorsionne pour se maintenir, comme un acrobate en train de jouer sa dernière chance. Un éclat d'incompréhension se forme dans ma tête, un tourbillon de questions sans réponse.
Elle finit par se hisser sur le rebord, toute fière, comme si cette ascension avait été le résultat d'une prouesse. Je la regarde, un rictus amusé, presque moqueur, se formant sur mes lèvres. Elle, de son côté, est visiblement ravie de sa performance. Elle fait une pause, prenant un instant pour savourer sa "victoire". Ses bras s'élèvent dans un geste théâtral, la danse de la triomphante.
Et moi, je reste là, dans l'ombre, les bras croisés, observant.
- Alors, on se transforme en Spidergirl maintenant ? Je ne savais pas que l'escalade était au programme de la journée, commentais-je avec un ton faussement indifférent, mais je ne peux m'empêcher de laisser transparaitre une légère ironie.
Hope, de son côté, me regarde enfin, son sourire disparaissant immédiatement au contact de mon regard. Je vois ses joues rougir sous la gêne, et un instant, je savoure son embarras.
Pourquoi ? Pourquoi est-elle venue jusqu'ici, à traverser tout ça, pour arriver à cette scène absolument absurde ? J'aurais presque envie de rire, mais je me contente de la fixer, attendant de voir si elle trouve un moyen de se sortir de ce pétrin.
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Cold, cold heart ♡
Maggie & Hope ◊ L’art de se coincer dehors
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