starlight ☽I will be chasing the starlight Until the end of my life. I don't know if it's worth it anymore. Hold you in my arms. I just wanted to hold you in my arms @Thomas Fraser
Los Angeles - Vêtue d’une longue robe bleu ciel, tu sors ton miroir de poche pour vérifier une dernière fois, ton maquillage. Tu as le temps de le faire, votre voiture est bloquée dans la longue file de limousines qui déposent leur parterre de stars sur le tapis rouge. Tu remets un peu de rouge à lèvres, prenant quelques instants aussi pour regarder celui qui sera ton cavalier pour le gala de charité de ce soir. Ton grand frère a fière allure dans son costume, même si tu le trouves un peu pâle. Il prend beaucoup sur lui et qu’il ne se plaint pas beaucoup, mais tu sais que ces dernières semaines de traitement ont été particulièrement rudes. Aussi bien physiquement que mentalement. Alors quand fidèle à sa promesse, il t’avait envoyé un SMS pour te l’avouer, tu avais eu l’idée d’un week-end entre vous deux pour l’aider à oublier tout ça quelques heures. Initialement, tu avais imaginé annuler ta venue au gala et l’embarquer directement pour deux jours au calme dans le cabanon de pêche des Frasers, afin qu’il se repose mais une information de dernière minute t’avait empêché de le faire. Malgré la fatigue que risquait de générer cette soirée, il fallait que Thomas y assiste avec toi. Le jeu en valait vraiment la chandelle. Tu allais avoir l’occasion de lui faire une magnifique surprise et tu l’espérais, de lui remonter le moral. Tu as donc hâte d’arriver à ce moment mais dans l’attente, il va te falloir jouer encore un petit peu la comédie. « Merci encore de m’accompagner. Je ne pouvais vraiment pas annuler ma venue, je suis la marraine de l’une des principales associations représentées ce soir. » Une très bonne menteuse, ou plutôt une actrice née. Tu scrutes ton frère, répétant à nouveau les consignes comme la mère poule que tu as tendance à devenir quand tu t’inquiètes pour lui. « On fait juste un petit saut. Il y aura beaucoup de journalistes à l’entrée, près du tapis rouge, ils risquent de beaucoup te solliciter mais on va vite passer même si je suis obligée de prendre un peu la pose. Tu peux rester à mes côtés ou m’attendre dedans, comme tu veux. Une fois à l’intérieur, tu verras, c’est plus calme, ce n’est pas un gros gala. Il y aura un petit dîner et une vente aux enchères... Nous ne sommes pas obligés de rester jusqu’à la fin. De toute façon, dès que tu es fatigué, tu me le dis et on s’éclipse aussitôt. Ça va aller ? »
Il faut mieux que la réponse soit positive car la voiture arrive enfin devant l’entrée et il est temps de descendre. Dès que la portière s’ouvre, vous entendez le bruit des appareils photos, les cris des photographes et des gens massés derrière les barrières dans l’espoir de voir des célébrités. Un cirque auquel tu es habitué mais qui peut s’avérer terrifiant pour quelqu’un qui n’a pas l’habitude... Tu mets un peu de temps pour t’extirper de l’habitacle de la voiture, gênée par la longueur de ta robe mais Thomas te tend une main secourable, comme le grand frère prévenant qu’il a toujours été. Tu t’accroches à ses doigts pour te relever, puis à son bras pour commencer à fouler ce fameux tapis rouge. Rôdée à l’exercice, tu n’oublies pas de sourire. Et pour ce soir, tu n’as pas besoin de trop te forcer. Tu es fière d’avoir ton frère à ton bras, de partager cette partie de ta vie avant lui. Cette compagnie vaut celle de n’importe quel bellâtre que tu emmènes avec toi d’ordinaire... « Et c’est parti pour la fosse aux lions. » Lui glisses, tu à l’oreille. Votre duo finit en effet, par attirer l’attention et les photographes ne se privent pas de t’interpeller, à la recherche d’un scoop croustillant. « Maureen, il y a un nouvel homme dans votre vie ? » Une question parfaitement indiscrète mais guère surprenante. Habituée à jouer avec la presse, tu adresses un grand sourire à l’importun. « C’est en effet, l’un des hommes de ma vie... Mon frère. Un grand chef pâtissier dont je suis très fière. » Ton attention est cependant détournée par une pluie de cris, visant à accueillir l’un des invités les plus prestigieux de la soirée. Tu pourrais sauter de joie car le timing est encore plus parfait que prévu, tu n’avais pas imaginé que vous alliez arriver en même temps. Fière de ton effet, tu te penches vers Thomas avec un air presque détaché. « Tiens, ça ne serait pas Matthew Bellamy, là-bas ? »
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But don't you let go of my hand ☽Hold my hand, everything will be okay. I heard from the heavens that clouds have been grey. Pull me close, wrap me in your aching arms. I see that you're hurtin', why'd you take so long To tell me you need me? I see that you're bleedin'. You don't need to show me again But if you decide to, I'll ride in this life with you. I won't let go 'til the end
Joanne Prescott // Caleb Adelson // Andrea Hopkins // Nyls Norwood // Gregory Sutterlee // Valeria Myers // Eli Hartley // Stefan Salomon // Charlie Sharp // Christa Alcaraz // Oonagh Fitzgerald
34 ans et rempli d'espoir de vivre pendant de longues années encore, je m'accroche à la vie, coûte que coûte.
Célibataire, j'y ai pourtant cru jusqu'au bout mais quand la vie offre, elle reprend avec une vive cruauté. Loin d'être prêt pour affronter une histoire d'amour, je tente d'abord de continuer ma route, seul.
Jusqu'à ce que j'ouvre les yeux et que je comprenne que...
Penser à elle, envisager de l'aimer...
C'est sans doute ma plus belle façon d'être vivant...
Pâtissier, le métier de mes rêves, celui qui me fait vibrer depuis enfant. J'ai pris mon courage à deux mains, affrontant ma peur et mes questions en ouvrant mon propre établissement "Cranachan"
Un appartement dans le centre ville de Monterey, dans lequel je suis en tête à tête avec mes tourments et mon avenir incertain.
『 Waiting for the end to come
Wishing I had strength to stand
This is not what I had planned
It's out of my control 』
* Gravement malade depuis plusieurs mois, il oscille entre des périodes de calme et de tempête
* Admirateur de la poésie
* Fan absolu du groupe anglais "Muse", il se rend à tous leurs concerts
* Ne bois que du thé, anglais, de préférence et ne termine jamais ses tasses. Et ne sait pas pourquoi, d'ailleurs
* Le rouge est sa couleur préférée
* Adore se laisser des notes sur des post-it qui tapissent les murs de sa chambre
* Joue au golf de manière totalement incongrue, loin de tous les clichés bobo de ce sport magnifique
* Déteste le vent
* Ambidextre
* Possède un stylo porte bonheur que son père lui a offert
* A un rituel très précis lors du coucher, ne s'endort que sur le dos et avec une musique bien particulière : "Georgia", de Ray Charles
* Tente péniblement d'apprendre le français afin de découvrir des recettes de ce pays ambassadeur de la pâtisserie
* Collectionne les CDS de manière frénétique
⦅ Aucune somme d'argent et aucun succès ne vaut plus que le temps passé avec ta famille - Family Fraser ⦆
Sujet: Re: starlight (thomas) Dim 02 Juin 2024, 11:40#
starlight ☽I will be chasing the starlight Until the end of my life. I don't know if it's worth it anymore. Hold you in my arms. I just wanted to hold you in my arms @Maureen Fraser
Map of the Problematique.
Un disque que j’écoute en boucle, glissé dans mon antique chaîne hifi, posé sur un meuble usé, dans un appartement semblable à un cocon que je chéris, dans lequel je me sens en sécurité, au calme, en phase avec mes pensées chaotiques. Chaque note de cette perfection musicale m’accompagne tandis que je prépare un sac pour le week-end, une escapade qu’il me tarde de vivre, tant elle me permettra de m’échapper d’un quotidien parfois douloureux, voire insoutenable. Une musique qui passe à la radio, tandis que je me rends à l’aéroport, grâce à un taxi commandé par Maureen, qui s’assure, dans les moindres détails et à distance, que notre escapade se déroule à merveille. Et une chanson que je découvre une fois de plus, là, perché dans les nuages, dans un avion qui finit par atterrir dans la cité des anges, là où je ne tarde pas à retrouver Maureen Fraser, son statut de star ne passant pas inaperçue tandis qu’elle se rue dans mes bras et que je lui rend son accolade avec une affection toute particulière.
Quelque part, j’aurais aimé l’entendre, dans cette limousine. Qu’elle puisse me détendre, tandis que je réalise le programme inattendu de cette soirée: je vais accompagner ma sœur à un gala de charité. Sous les feux des projecteurs, je vais partager un peu de son incroyable quotidien, je me sens à la fois privilégié et extrêmement tendu. Les enjeux sont multiples de mon côté et le premier de tous: ne surtout pas tourner de l'œil tandis que nous seront scrutés par des centaines de personnes.
Remuant sur mon siège, ajustant de ce fait ma veste de costume que j’espère porter avec l’élégance sans faille qui caractérise ma petite soeur, je lui assure, d’une voix ferme:
Aucun problème, Maureen. Le plus important est que nous soyons réunis, peu importe la forme. Seul le fond compte.
J’ajoute à ces propos un geste tendre, ma main posée sur son avant bras, tandis qu’une fois de plus, je réalise l’énormité de l'événement, en jetant un coup d'œil à travers la vitre teintée de l’arrière de la limousine. Un gala couvert par de nombreux médias, cela ne fait aucun doute. Et même si Maureen m’assure que tout va bien se passer et que ses directives sont on ne peut plus claires, je ne peux m’empêcher de m’agiter. Je me concentre, au prix d’un effort physique et mental qui semble insurmontable. Je n’ai pas le temps de réfléchir outre mesure, la portière s’ouvre, de mon côté, je m’extirpe donc du véhicule, semble avoir perdu la vue durant une poignée de secondes, tant les flashs des appareils photos sont saisissants. Je bats des paupières, tente de me repérer dans l’espace. Faisant habilement le tour de la gigantesque limousine, je viens au secours de Maureen, la seule star de la soirée qui a une importance à mes yeux. Éblouissante, je la laisse arpenter le tapis rouge, utiliser l’espace, jouer avec les objectifs, équilibrant chacun de ses mouvements. Mais je ne suis pas loin, son bras entourant le mien, expliquant aux journalistes curieux qui est donc l’homme de sa vie. À l’écoute de la pluie de compliments qu’elle m’offre, je ne peux m’empêcher de rougir, de baisser le menton vers le sol couvert d’un iconique tapis rouge, assumant le fait que ma soeur évolue dans un monde où la vie privée n’a pas sa place.
ll n’y a rien à faire, l’immersion reste la seule solution afin de réellement vivre la vie de l’autre. Se rendre compte de la véracité et la complexité de la vie qu’elle a choisit.
Mais les reproches ne sont pas de mise, non, pas ce soir. Tentant surtout de ne pas lui provoquer une honte séculaire, je souris, me redresse mais je suis perturbé par la question posée par Maureen. Mon cerveau se mettant douloureusement en marche, tentant d’emboîter les pièces du puzzle, je tourne la tête en direction du nouvel arrivant, chaleureusement accueilli par la foule en délire. Non. C’est… Non, ce n’est pas… MATTHEW BELLAMY? DU GROUPE MUSE?! Ne pouvant me retenir plus longtemps, je me détache du bras de Maureen, tout en baragouinant, le regard captivé par cet homme qui peut aisément être qualifié de divinité:
Oh Mon Dieu… Oh… MON… DIEU!
Une groupie en puissance, incapable de se retenir. Non mais franchement, Thomas! Le plan, c’était de ne surtout pas faire honte à ta sœur. On peut dire que tu faillis à ta mission, en bavant presque devant ce virtuose, ce Dieu du stade quand il s’agit de jouer son rock lyrique qui a conquis plus d’un cœur musical. Comme un enfant rencontrant pour la première fois le Père Noël, je laisse l’émotion m’envahir, n’oubliant certainement pas une politesse qui a plus que jamais sa place durant une pareille rencontre:
Matthew… Bonjour… Bonsoir, je…
Sans sommation, le chanteur de mon groupe préféré me tend la main, tout en se prêtant au jeu des photographes. Ce que je vis ensuite est surréaliste: je me retrouve à poser aux côtés de mon idole, le temps d’une seule photo, avant que Matthew Bellamy ne finisse par se laisser happer par ses propres obligations. L’instant est fugace, ce roi de la guitare à la voix d’or continue son chemin, répondant aux nombreuses sollicitations de la part de la foule qui scande son nom. Les yeux écarquillés, je finis par poser un regard enfantin et enchanté sur ma sœur, tandis que nous grimpons la volée de marches menant au bâtiment, qui semble être un lieu sécuritaire pour ma carcasse chahutée. Profitant d’une semi solitude, une accalmie fantaisiste, je me penche en direction de l’oreille de ma soeur, lui demandant, plus que sérieux:
Maureen, pince moi, je rêve, n’est ce pas…?
Après tout, nous sommes là l’un pour l’autre, nous rendant service quoi qu’il en coûte. Et fichtre… MATTHEW BELLAMY, QUOI! Le plus beau jour de ma vie. En compagnie d’une des femmes de ma vie.
Je peux mourir en paix… Enfin, pas trop tôt non plus, cela va de soi…
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Maureen Fraser
438
wildflower (ju)
jenna coleman
raveledit (avatar) & etheral & sandra ♡ (gifs)
iris, linh, meera & allie
32 ans (01-12)
une force inextricable l'attire vers Alan même si leurs mondes ne pourraient pas être plus opposés.
actrice du petit écran, elle tente une dernière fois de percer au cinéma avec le rôle qu'elle vient de décrocher.
toujours entre deux chambres d'hôtel, presque comme incapable de se fixer.
gold member
Sujet: Re: starlight (thomas) Dim 23 Juin 2024, 12:13#
starlight ☽I will be chasing the starlight Until the end of my life. I don't know if it's worth it anymore. Hold you in my arms. I just wanted to hold you in my arms @Thomas Fraser
N’importe quelle personne non habituée des projecteurs aurait pu être stressée par cette soirée, par les exigences du tapis rouge, par la façon dont tu dois soigner ton image publique et tout faire à la perfection mais forcément, tu t'inquiètes un peu plus de l’impact que tout ce stress pourrait avoir sur Thomas. Si bien que c’est lui qui avait fini par te rassurer dans la voiture, te rappelant que l’important était que vous soyez ensemble, peu importe l’environnement. Et sur ce point, tu n’avais pu que le rejoindre. “ Oui ! Maintenant qu’on est les deux, ce week-end va être inoubliable, qu’on soit en mode bottes de pêche ou paillettes.” Avais-tu répondu avant que vous ne fassiez votre entrée remarquée sur le tapis rouge. Thomas est et restera pour toujours ton grand frère adoré, idolâtré, celui avec lequel n’importe quel moment banal devient un souvenir magique. Rien ne pouvait altérer cela, pas même les années, la distance ou les aléas de vos existences. Même adulte, tu ne cesseras jamais de te jeter dans ses bras dans les aéroports ou de le regarder autrement qu’avec adoration… Ce soir encore, il fait d’ailleurs ta fierté. Tu le sens légèrement déstabilisé par ton univers mais il ne laisse rien paraître, jouant son rôle à la perfection, se plaçant près de toi lorsque tu en as besoin, te laissant seule lorsque c’est nécessaire. Il a les bons instincts, si bien que tu n’hésites pas à le présenter au parterre de photographes, laissant justement paraître un instant à quel point tu es fière de lui et à quel point tu l’aimes. Un instant sincère et assez rare sur le tapis rouge, même si ton aîné risque de t’en vouloir car recevoir les compliments n’était définitivement pas son fort. Et encore moins en public…
Mais tu ne lui aurais pas infligé tout cela sans une bonne raison, et finalement, il arrive enfin le moment qui suffit à lui-seul à justifier votre présence ici. Ton grand frère va rencontrer son idole de toujours et tu te prépare à apprécier ce moment autant que lui, à la fois en tant qu’instigatrice et témoin privilégié. Les réactions de Thomas sont d’ailleurs toutes plus précieuses les unes que les autres. Incompréhension, confusion et incrédulité se bousculent jusqu’à ce qu’il réalise finalement que c’est bien vrai, qu’il est à quelques mètres de Matthew Bellamy, seulement. Amusée, tu le sens lâcher ton bras et se diriger vers ce dernier comme si plus rien d’autre au monde ne comptait. Il va se présenter, sans que tu n’ais besoin de jouer les intermédiaires. Alors, tu l’épies en douce, ravie de voir la joie et l’émotion se peindre sur son visage, toi aussi infiniment touchée par ce moment suspendu, tout aussi fugace qu’il soit... Il serre la main du chanteur, pouvant même prendre la pose avec lui et tu sens un grand sourire naître sur ton visage, écho parfait de celui que ton grand frère aborde. Puis Matthew repart vers d’autres horizons et ton regard croise celui de Thomas. Aucun mot n’est prononcé mais tout est dit quand même et devant la joie enfantine qu’il affiche, tu ne sens rien d’autre que des vagues de tendresse t’inonder. Tu es contente d’avoir pu faire cela pour lui. Pour lui qui se bat avec tant de courage contre le mal qui le ronge. Il a bien mérité ce petit moment d’enchantement.
Tu le retrouves à la fin du tapis rouge, au pied des marches pour entrer dans le hall, et tu attrapes à nouveau son bras pour les gravir, lui laissant quelques instants pour se remettre les émotions. Les photographes sont à présent derrière vous, et c’est enfin plus calme. Tu ris quand il retrouve finalement l’usage de la parole. “ Tommy, arrête, tu sais que je suis assez peste pour te pincer pour de bon.” Dis-tu. Gamine, tu n’aurais pas hésité un instant d’ailleurs… Heureusement, aujourd’hui, tu es plus mature et tu reprends plutôt avec douceur. “ Et non, mon cher, ce n’est pas un rêve. Ce qui est bien, c’est qu’on a une photo pour t’en convaincre.” Dis-tu, indéniablement amusée par l’état de transe dans lequel semble être ton cavalier. Il faudra d’ailleurs que tu fasses en sorte de récupérer cette photo si elle n’est pas publiée. Il est obligatoire que tu en fasses en agrandissement et que tu la fasses encadrer pour lui offrir… En tout cas, maintenant que la surprise est passée, tu peux révéler l’étendue de ta machination. “ Pour tout t’avouer, j'aurais pu annuler ma venue… Si je t’ai traîné jusqu’ici juste parce que je savais qu’il venait aussi. A voir ta tête, je pense que j’ai bien fait et que tu me pardonnes pour le reste.” Tu lui adresses un petit sourire tandis que vous arrivez à l’intérieur. Bientôt, tu vas devoir te prêter au jeu des présentations et aller voir les uns et les autres alors tu profites des derniers instants de tête en tête que tu as avec Thomas. “ Alors, c’était comment ? Il a eu le temps de te dire quelque chose ?” Demandes-tu tandis qu’un serveur arrive déjà vers vous pour vous offrir coupes de champagne et petits fours.
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Joanne Prescott // Caleb Adelson // Andrea Hopkins // Nyls Norwood // Gregory Sutterlee // Valeria Myers // Eli Hartley // Stefan Salomon // Charlie Sharp // Christa Alcaraz // Oonagh Fitzgerald
34 ans et rempli d'espoir de vivre pendant de longues années encore, je m'accroche à la vie, coûte que coûte.
Célibataire, j'y ai pourtant cru jusqu'au bout mais quand la vie offre, elle reprend avec une vive cruauté. Loin d'être prêt pour affronter une histoire d'amour, je tente d'abord de continuer ma route, seul.
Jusqu'à ce que j'ouvre les yeux et que je comprenne que...
Penser à elle, envisager de l'aimer...
C'est sans doute ma plus belle façon d'être vivant...
Pâtissier, le métier de mes rêves, celui qui me fait vibrer depuis enfant. J'ai pris mon courage à deux mains, affrontant ma peur et mes questions en ouvrant mon propre établissement "Cranachan"
Un appartement dans le centre ville de Monterey, dans lequel je suis en tête à tête avec mes tourments et mon avenir incertain.
『 Waiting for the end to come
Wishing I had strength to stand
This is not what I had planned
It's out of my control 』
* Gravement malade depuis plusieurs mois, il oscille entre des périodes de calme et de tempête
* Admirateur de la poésie
* Fan absolu du groupe anglais "Muse", il se rend à tous leurs concerts
* Ne bois que du thé, anglais, de préférence et ne termine jamais ses tasses. Et ne sait pas pourquoi, d'ailleurs
* Le rouge est sa couleur préférée
* Adore se laisser des notes sur des post-it qui tapissent les murs de sa chambre
* Joue au golf de manière totalement incongrue, loin de tous les clichés bobo de ce sport magnifique
* Déteste le vent
* Ambidextre
* Possède un stylo porte bonheur que son père lui a offert
* A un rituel très précis lors du coucher, ne s'endort que sur le dos et avec une musique bien particulière : "Georgia", de Ray Charles
* Tente péniblement d'apprendre le français afin de découvrir des recettes de ce pays ambassadeur de la pâtisserie
* Collectionne les CDS de manière frénétique
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Sujet: Re: starlight (thomas) Ven 26 Juil 2024, 13:04#
starlight ☽I will be chasing the starlight Until the end of my life. I don't know if it's worth it anymore. Hold you in my arms. I just wanted to hold you in my arms @Maureen Fraser
Je ne réalise toujours pas l’énormité de l’instant que je viens de vivre. S’échappant de ma réalité, devenant ainsi un souvenir que je raconterais avec une vive émotion dans un futur que j’espère lointain, je suis toujours sous le coup de l’émotion, suivant le mouvement, tel un pantin désarticulé qui n’oublie pas pour autant d’afficher le plus large sourire qu’il n’a jamais produit. Je vis en boucle cette rencontre inoubliable, gravant chaque détail dans ma mémoire, saluant une fois de plus la Vie de m’apporter un tel cadeau. Et surtout la deuxième née des Fraser. Sonné, je penche la tête en direction de mon interlocutrice, comprenant chacune de ses phrases mais n’étant pas encore capable de leur apporter une réponse digne de ce nom. J’aimerais trouver les mots adéquats afin de remercier Maureen comme il se doit mais ils semblent se perdre dans les tréfonds de ma gorge tordue par l’émotion. Tel un barrage contre lequel je ne peux rien, je fronce des sourcils, m’insurge moi-même d’un manque évident de transparence envers ma petite sœur. Diantre, elle mérite tout de même des remerciements infinis et non pas ce manque de réaction parfaitement insoutenable! En réalité, je suis toujours sur un petit nuage, je me retiens de tourner la tête en direction du chanteur de mon groupe adoré, afin de m’assurer qu’il n’était pas qu’un simple mirage. Me laissant guider par la maîtresse de notre soirée, je réagis à l’écoute d’une remarque, écarquillant les yeux, affichant une peine mêlée à une certaine inquiétude, qui peut aussi se lire dans ma voix fragile:
La photo, oui! Comment puis-je la récupérer? Dans les tabloïdes du lendemain? Quand Maman et Papa vont découvrir ça…
J’en souris, j’en ris même, réalisant l’absurdité fantastique de leur réaction. Je n’ai aucun doute sur le fait qu’ils collectionnent les magazines où ma sœur ferait l’objet d’un article, si fugace la mention soit-elle. Vont-ils remarquer que je suis à ses côtés, pour l’occasion? Certainement. Je peux entendre d’ici notre maman se vanter auprès de toutes ses amies et notre père remarquer à quel point mon costume est élégant… Ce qui adoucit les pensées parfois complexes que je peux éprouver à leur égard, je l’avoue. Refusant de me laisser porter par une pareille mélancolie, je me concentre sur ma soeur, imitant son geste en acceptant une boisson pétillante et raffinée, retrouvant enfin l’usage d’une parole efficace:
Tu es… Incroyable, Maureen. Mais ce n’est pas nouveau, tu es une Fraser. Merci d’avoir maintenu ta visite à ce gala, merci de m’avoir conviée… Merci. À la santé de Muse, à ta santé… et à la mienne, tiens! Soyons égoïstes, pour une fois!
Je cogne le verre de ma flûte contre le sien et avale une gorgée maîtrisée. L’alcool n’est pas réellement contre indiqué dans la prise de mon traitement mais cela reste néfaste pour mon corps qui ne cesse de lutter contre la maladie qui le grignote lentement mais sûrement. N’oubliant pas qu’une question vient de m’être posée, j’apporte l’ombre d’une réponse avant d’apercevoir du coin de l’oeil une personnalité s’approcher de ma soeur:
Rien de précis, il m’a souhaité une bonne soirée et m’a affirmé qu’un nouvel album était en préparation. Mais nous reprendrons cette conversation plus tard, il semblerait que tu sois sollicité…
Je ne m'en offusque pas. Je réalise que ma sœur a bien des obligations, auxquelles elle ne peut échapper. Et puis, les distractions ne semblent pas manquer, je devrais m’en sortir comme un grand garçon. En amoureux de l’architecture, je déambule dans la salle, le regard levé en direction des merveilles moulées sur le plafond. Je manque plusieurs fois de bousculer des serveurs aimables et plutôt adroits, je me confonds donc en excuses avant de me laisser tenter par quelques verrines qui me font de l'œil depuis un long moment. La faim ne pouvant être refoulée, je finis par m’exiler dans une pièce annexe de la salle de réception, pouvant enfin laisser de côté une mine polie mais exagérée. Mon anxiété redouble tandis que je sens les prémices d’une contraction dans mon bas ventre, une sensation plus que désagréable que je ne connais que trop bien. Non, tout mais pas ça. Pas maintenant. Mais choisir serait trop simple, éviter mon destin une véritable hérésie. Je me rue donc en direction des cabinets, priant tous les dieux pour être seul. S’en suit une attente interminable afin de retrouver mon salut. La douleur est comparable à des coups de poignards plantés dans chaque atome de ma composition. Je me suis enfermée dans une cabine, mordant avidement une serviette en tissu destinée à sécher nos mains lavées, une fois notre petite affaire effectuée. Avachi sur le carrelage immaculé, je m’en veux, je broie du noir et n’arrive plus à voir clair à travers les larmes de mon supplice. J’aimerais partir, mais je n’y arrive pas. J’aimerais m’enfuir, mais je n’y arrive pas. J’aimerais me dire que la Maladie ne gagnera pas, pas ce soir. Pas cette fois-ci. Mais je n’y arrive pas. Sursautant en remarquant des talons s’avancer dans ma direction, à travers le jour du bas de la porte, je suis à la fois soulagé et également effrayé qu’elle me découvre si mal en point. Tentant un sourire tandis que ma petite soeur ouvre la porte, je grommelle, ma poitrine se contractant au gré de spasmes impossibles:
Maureen… Je… Je crois que la fin de la soirée a sonné pour ma part. Je dois rentrer…
Ce n’est pas par gaité de cœur que je prononce ces mots, que je flanche, que mon front est envahi de gouttes de sueur et que mes mains deviennent moites. J’aurais tant aimé être le grand frère dont tu pourrais être éperdument fier, Maureen. Pardon… Je te demande Pardon…
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une force inextricable l'attire vers Alan même si leurs mondes ne pourraient pas être plus opposés.
actrice du petit écran, elle tente une dernière fois de percer au cinéma avec le rôle qu'elle vient de décrocher.
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Sujet: Re: starlight (thomas) Dim 11 Aoû 2024, 18:08#
starlight ☽I will be chasing the starlight Until the end of my life. I don't know if it's worth it anymore. Hold you in my arms. I just wanted to hold you in my arms @Thomas Fraser
“ Ne t’en fais pas pour la photo, je m’occupe de la récupérer et dès que je l’ai, je te l’envoie.” Dis-tu, toujours souriante devant la joie de Thomas. Et ton sourire ne fait que s’élargir quand il évoque la potentielle réaction de vos parents. “ Si Maman t’en parle, cela l’obligera à avouer qu’elle lit secrètement les magazines people.” Dis-tu d’un air réjoui. Elle l’avait toujours nié fermement mais tu connaissais son petit secret. En tout cas, s’ils voyaient les photos, tu espérais que vos parents seraient heureux de vous voir unis et se réjouiraient pour Thomas mais avec eux, il fallait s’attendre à tout… Peut-être même que tu aurais une petite crise de jalousie de ta mère. Parce que, elle, tu ne l’avais jamais emmenée sur un tapis rouge et ce n’était pas prêt d’arriver… D’ailleurs, tu n’as pas spécialement envie de penser à elle ce soir, tu préfères mille fois trinquer avec ton grand frère et profiter de cette merveilleuse soirée avec lui. Et encore une fois, il t’enchante avec ses paroles. Tu fais tinter ta coupe contre la sienne. “ Je suis peut-être incroyable mais c’est toujours toi qui porte les meilleurs toasts. A toi, à la perfection des Frasers et à notre égoïsme. Je valide ce plan. ” Dis-tu avant de tremper tes lèvres dans ta coupe. Tu constates que Thomas fait de même et tu es contente de voir qu’il peut tout de même s’autoriser un petit plaisir de temps en temps. Pour le reste, il n’avait pas à te remercier. Il n’y aurait rien que tu ne ferais pas pour lui…
Tu réclames ensuite des détails sur sa rencontre avec son idole mais vous êtes assez rudement interrompus par Brittany Anderson, qui vient passer son bras sous le tien pour “t’enlever quelques instants”. Tu réprimes une grimace. Car cette femme est une impénitente bavarde. Avec elle, ça ne durait jamais quelques instants. Et puis, tu n’as vraiment pas envie de laisser Thomas seul. Mais ton frère est plus conciliant que toi et recule déjà de quelques pas pour vous laisser le champ libre. ”Désolée.” Articules-tu silencieusement à son attention avant de te résigner à subir la conversation de Brittany. En même temps, tu as plutôt intérêt car il s’agit d’une figure importante du petit écran. Il fallait mieux éviter de la vexer si tu ne voulais pas finir sur sa liste noire… Tu l’écoutes néanmoins plutôt distraitement, gardant un œil sur ton frère, souriant en le voyant admirer les colonnes de la salle. C’était lui, ça... Sauf qu’à un moment, tu finis quand même par le perdre de vue. Et à partir de ce là, tu n’as en tête qu’une seule idée : le retrouver. Malheureusement, il se passe une bonne demi-heure avant que tu ne puisses te lancer à sa recherche. Et quand tu le peux enfin, tu ne le trouves vraiment nulle part… Ce n’est quand tu as regardé deux fois partout que tu penses enfin au seul endroit que tu n’as pas osé explorer. Entre temps, l’inquiétude a bien eu le temps de monter…
Faisant fi des regards offusqués de ces messieurs, tu entres dans les toilettes pour hommes, sans scrupules. Tu es clairement en mission. Retrouver Thomas est la seule chose qui compte à tes yeux. Et ton objectif est vite atteint mais la sensation de soulagement n’a pas le temps de naître, immédiatement remplacée par une inquiétude encore plus vive. Car la première chose que tu vois, à travers l'interstice sous la porte, ce sont ses chaussures et le bas de son corps. Ce qui veut dire qu’il est à terre. “ Thomas…” Appelles-tu, d’une voix douce pour qu’il t’ouvre la porte. Mais ce n’est pas nécessaire car lorsque tu pousses celle-ci, elle bouge. Et là, tu découvres un spectacle qui te broie le cœur. Livide, une pellicule de sueur lui recouvrant le front, Thomas est adossé à la paroi de la cabine et le pâle sourire qu’il essaye de t’adresser ne cache en rien l’expression de souffrance qui déforme son visage. “ Mon dieu Thomas ! Qu’est-ce qu’il s’est passé ? ” Demandes-tu, même si certains indices peuvent t’en donner une petite idée… Tu sens tes yeux s'humidifier même si ce n’est absolument pas le moment. Cependant, le choc est rude. Tu sais qu’il est malade mais c’est la première fois que cela te paraît aussi réel. Et surtout, tu ne supportes pas de savoir qu’il a mal… Sans compter que son premier réflexe a été de te sourire, tu n’en reviens pas qu’il essaye encore de sauver les apparences, de se montrer brave pour toi à ce moment précis… Tu l’entends haleter de douleur malgré les bruits de fond du gala qui parviennent jusqu’ici. Bouleversée de le voir dans cet état, et surtout à l’idée que ce soit à cause du fait que tu l’ais traîné jusqu’à cette soirée, tu t’agenouilles auprès de lui malgré ta longue robe, posant une main fraîche sur son front. “ La soirée est finie pour nous deux. Il est hors de question que je te laisse seul dans cet état.” Sa peau paraît bouillante sous tes doigts et tu commences à éprouver ce qui ressemble à de la panique. Pour autant, tu essayes d’être méthodique, de poser les bonnes questions. “ Qu’est-ce que je peux faire pour t’aider ? Il y a quelque chose que tu peux prendre ?” Et peut-être que la question est naïve car tu sais qu'il n'y a pas grand chose qui peut soulager la cruelle maladie dont il souffre mais tu te dois de la poser... En fait, tu le bombardes littéralement de questions, prête à tout pour te sentir utile, plutôt que de le voir dans cet état, dans la plus totale des impuissances. " Est-ce que tu veux que je t'emmène à l'hôpital ?" Vous étiez censés prendre la route après le gala pour vous rendre au chalet des Frasers mais tu n'es vraiment pas certaine qu'il soit en état de faire la route. Ni même de sortir d'ici sans un petit peu d'aide...
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But don't you let go of my hand ☽Hold my hand, everything will be okay. I heard from the heavens that clouds have been grey. Pull me close, wrap me in your aching arms. I see that you're hurtin', why'd you take so long To tell me you need me? I see that you're bleedin'. You don't need to show me again But if you decide to, I'll ride in this life with you. I won't let go 'til the end
Joanne Prescott // Caleb Adelson // Andrea Hopkins // Nyls Norwood // Gregory Sutterlee // Valeria Myers // Eli Hartley // Stefan Salomon // Charlie Sharp // Christa Alcaraz // Oonagh Fitzgerald
34 ans et rempli d'espoir de vivre pendant de longues années encore, je m'accroche à la vie, coûte que coûte.
Célibataire, j'y ai pourtant cru jusqu'au bout mais quand la vie offre, elle reprend avec une vive cruauté. Loin d'être prêt pour affronter une histoire d'amour, je tente d'abord de continuer ma route, seul.
Jusqu'à ce que j'ouvre les yeux et que je comprenne que...
Penser à elle, envisager de l'aimer...
C'est sans doute ma plus belle façon d'être vivant...
Pâtissier, le métier de mes rêves, celui qui me fait vibrer depuis enfant. J'ai pris mon courage à deux mains, affrontant ma peur et mes questions en ouvrant mon propre établissement "Cranachan"
Un appartement dans le centre ville de Monterey, dans lequel je suis en tête à tête avec mes tourments et mon avenir incertain.
『 Waiting for the end to come
Wishing I had strength to stand
This is not what I had planned
It's out of my control 』
* Gravement malade depuis plusieurs mois, il oscille entre des périodes de calme et de tempête
* Admirateur de la poésie
* Fan absolu du groupe anglais "Muse", il se rend à tous leurs concerts
* Ne bois que du thé, anglais, de préférence et ne termine jamais ses tasses. Et ne sait pas pourquoi, d'ailleurs
* Le rouge est sa couleur préférée
* Adore se laisser des notes sur des post-it qui tapissent les murs de sa chambre
* Joue au golf de manière totalement incongrue, loin de tous les clichés bobo de ce sport magnifique
* Déteste le vent
* Ambidextre
* Possède un stylo porte bonheur que son père lui a offert
* A un rituel très précis lors du coucher, ne s'endort que sur le dos et avec une musique bien particulière : "Georgia", de Ray Charles
* Tente péniblement d'apprendre le français afin de découvrir des recettes de ce pays ambassadeur de la pâtisserie
* Collectionne les CDS de manière frénétique
⦅ Aucune somme d'argent et aucun succès ne vaut plus que le temps passé avec ta famille - Family Fraser ⦆
Sujet: Re: starlight (thomas) Jeu 22 Aoû 2024, 18:15#
starlight ☽I will be chasing the starlight Until the end of my life. I don't know if it's worth it anymore. Hold you in my arms. I just wanted to hold you in my arms @Maureen Fraser
Gisant sur le carrelage, les mains moites et l’âme presque aux abonnés absents, telle une pâle version de Thomas Fraser. Pauvre de moi. Assumer que la maladie prendra, une fois de plus, l’ascendant en cette magnifique soirée est l’échec de trop contre lequel je ne peux plus lutter. Inspirer la pitié n’a jamais été mon objectif final mais l’expérience que j’ai acquise au cours de ces dernières années me permet d’affirmer qu’on ne maîtrise pas vraiment sa vie, en fin de compte. Nous ne sommes que la marionnette d’un destin écrit à l’avance et même si je tente de sauver les apparences, habillé de mon costume trois pièces et ayant savouré l'opulence d’une richesse que je n’ai jamais vraiment connu, je sais mieux que personne que tout espoir sera fatalement vain. Cette vérité est devenue mienne depuis l’annonce de cette maladie avec laquelle je compose. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que j’ai ridiculement affronté les évènements. Moi qui pensait pouvoir tenir le choc, croire que je pourrais m’en sortir, vaincre la Mort. Je ne sais pas définir à quel moment de mon existence je suis devenue aussi naïf.
Ce tourbillon d’émotions négatives qui me grignotent tandis que Maureen finit par mettre la main sur ce qui lui reste de grand frère. Tentant de me redresser, grimaçant à cause de l’effort, je bredouille, dépité:
C’est moi…
Oui, c’est moi, Maureen. Thomas, ton aîné, pitoyable et dans un état déplorable. J’aimerais m’excuser pour tous les torts que je lui cause mais j’en semble incapable. Ma bouche est sèche, j’aimerais quémander quelques gorgées d’eau mais même cela me paraît comme un effort insurmontable. Pire, même, un affront de quémander une donnée aussi élémentaire pour un être humain lambda. Tout ce que je peux faire sans que cela me coûte trop d’énergie, c’est l’écouter et protester à l’écoute d’une de ses remarques. Tentant de renouer avec le Thomas qu’elle ne connaît que trop bien, je lui offre une moue boudeuse et un regard contrarié en lui affirmant:
Non, ce gala est important pour toi, Maureen. Je peux…
Mon dos glisse contre la paroi de l’autre cabine, la fin de mon affirmation se noie dans un cri de douleur que je ne peux retenir. De nouvelles contractions dans mon bas ventre se font sentir et les crispations sont intolérables. Comment est-ce possible de passer du Paradis à l’Enfer en un temps aussi ridicule? Quelques minutes auparavant, j’étais si heureux, sous le choc d’une rencontre inattendue mais qui m’a offert l’un des plus beaux souvenirs de mon existence. Et à présent, je suis en train de converser dans les toilettes pour hommes en compagnie de ma petite et incroyable sœur sur de potentiels cachets à prendre pour tenter de traverser cette crise. Le monde est si étrange, si tangent… Je n’arrive toujours pas à y trouver une place depuis mon changement de statut, ce qui me rend si flottant dans l’atmosphère de cette galaxie. Mais tentant de planter mes deux pieds solidement dans le sol, j’ajoute à l’attention de Maureen, réussissant enfin à me tenir droit, à la hauteur de son visage terriblement inquiet:
J’ai… Je peux prendre certains médicaments, des anti douleurs mais j’ai dû les laisser…. dans ma valise…
Parler est si difficile, comme une contrainte inévitable. Et quand un mot en particulier vient s’insinuer dans notre conversation, je hausse si fort les sourcils jusqu’au sommet de mon crâne et rétorque, d’une voix étonnamment bourrue, laissant une certaine colère déplacée prendre le dessus:
Non, pas d’hôpital. Est-ce que nous pourrions… dormir quelque part, avant de prendre la route pour le chalet?
Malgré mon état déplorable, je n’oublie pas le projet que nous avions pour le lendemain. Il est d’une importance capitale à mes yeux et il est hors de question que ma maladie ralentisse notre week end que j’ai attendu impatiemment, tel un gamin à qui on promet le jouet de l’année. Au prix d’un temps infini, je réussis à me retrouver à nouveau sur mes deux jambes et suggère à Maureen:
Si tu avais le temps pour nous appeler un taxi et… trouver un hôtel…?
Les rôles s’inversent, l’aîné des Fraser demande de l’aide à sa petite sœur, bien mal en point. Je suis contrarié et je tente maladroitement de contenir mon état d’esprit afin qu’il n'entache pas celui de Maureen et pourtant, je crains le pire pour rien. Nous sortons de cette pièce l’un à côté de l’autre et certainement pas en tant qu’ennemis. Je tourne légèrement la tête et sourit en découvrant ma soeur comme je la connais depuis toujours: une femme forte, que rien ne peut arrêter. Ma rencontre avec Matthew Bellamy ne sera pas le seul souvenir remarquable que je retiendrais de cette soirée. Je nourrirais aussi avec beaucoup de tendresse ma main sur l’épaule de Maureen, tandis que nous empruntons une sortie que j’espère excentrée. La dernière chose que je désire, c’est mettre à mal l’image publique de l’actrice qu’est ma sœur. Et ne pas mettre en porte-à-faux une Fraser qui n’a rien à se reprocher…
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iris, linh, meera & allie
32 ans (01-12)
une force inextricable l'attire vers Alan même si leurs mondes ne pourraient pas être plus opposés.
actrice du petit écran, elle tente une dernière fois de percer au cinéma avec le rôle qu'elle vient de décrocher.
toujours entre deux chambres d'hôtel, presque comme incapable de se fixer.
gold member
Sujet: Re: starlight (thomas) Dim 01 Sep 2024, 10:19#
starlight ☽I will be chasing the starlight Until the end of my life. I don't know if it's worth it anymore. Hold you in my arms. I just wanted to hold you in my arms @Thomas Fraser
Malgré tes questions, Thomas ne te donne pas beaucoup d’indices sur ce qui le fait souffrir. En revanche, il utilise le peu d’énergie qu’il lui reste pour tenter de te contredire, ce qui a le mérite de te redonner un peu de poil de la bête. Ta voix arrête même de trembler lorsque tu lui coupes la parole. “ Si tu crois que ce stupide gala est plus important pour moi que toi, c’est que tu as dû en plus te cogner la tête en tombant. ” Certes, cela n’a pas toujours été vrai. Tu as longtemps privilégié ta carrière au détriment du reste et notamment de ta famille. Mais c’est justement pour ton frère que tu as décidé de faire mieux, d’être beaucoup plus présente et de l’épauler alors qu’il affronte la maladie… Le problème, c’est que ce soir, tu te sens vraiment impuissante. Tu ne sais pas comment l’aider et cela te met en colère contre toi-même. Tu devrais savoir exactement quels symptômes provoquent son cancer et son traitement, savoir comment y remédier sans avoir besoin de lui demander… Sinon comment pouvais-tu espérer être un véritable soutien pour lui ? Tu ne t’es pas assez informée, tu n’as pas posé assez de questions et il t’a sans doute laissée dans le flou pour te protéger encore et toujours… Pendant que tu en es là, à te dire que tu es globalement nulle comme soeur, Thomas essaye de se redresser, se laissant à nouveau retomber, en poussant un cri de douleur au passage. Tu pâlis, sachant que ce cri risquait de te hanter longtemps… Tu poses tes mains sur ses épaules, ne voulant pas qu’il fasse un effort trop violent. “ Doucement… Laisse-moi t’aider.” L'implores-tu, complètement désarmée.
Et finalement, il te donne enfin quelques éléments de réponse, même si parler lui semble difficile. A vrai dire, il fuit ton regard, se sentant probablement toujours coupable de “gâcher” la soirée. Tu crois même percevoir de la colère quand tu parles d’hôpital et tu réalises vite qu’être dans cet état devant toi doit être aussi insupportable pour lui que pour toi. Il te faudra trouver les mots pour l’apaiser plus tard, mais pour le moment, tu te montres pratique puisque tu sais enfin ce dont il a besoin. Tu te redresses, sortant ton téléphone portable pour appeler celle qui te sert d’assistante lors de ces évènements. Dans ta tête, tu déroules ta liste. Antidouleurs. Valise. Hôtel. Repos. “ Katie, c’est Maureen. Il y a un changement de programme pour la soirée. Nous quittons le gala maintenant. J’ai besoin que tu appelles l’agence de location de voiture et que tu leur dises que finalement, nous prendrons la route demain matin et aussi que tu fasses les communiqués pour mon absence de ce soir. Dis que j’ai eu une urgence familiale.. Ensuite, vois si tu peux avoir ma suite habituelle au Fairmont ou au moins deux chambres pour ce soir.” Tu raccroches, sachant que tout allait être fait de manière consciencieuse. Puis, tu passes un nouvel appel, cette fois-ci pour le chauffeur de votre limousine. Comme toujours, les limousines devaient être garées à quelques pâtés de maison, les chauffeurs jouant aux cartes entre eux en attendant l’ordre de retour. Tu demandes au tien de venir vous chercher tout de suite, précisant que vous alliez passer par la porte de derrière. La dernière chose que tu veux, c’était voir les détails de votre intimité familiale étalés dans la presse demain…
Pendant que tu passes tes coups de fil, Thomas a entrepris de se relever tout seul. Tu pinces les lèvres mais tu ne dis rien, imaginant qu’il doit s’agir d’une question de fierté. Au moins, il accepte de s’appuyer sur ton épaule pour cheminer lentement vers la sortie. Vous quittez le gala en silence, concentrés sur votre tâche. Tu sens les nuages noirs qui s’accumulent dans l’esprit de ton frère et tu lui laisses quelques instants, ne voulant pas en rajouter. Tu es simplement contente qu’il ait assez de forces pour atteindre la sortie. Avec douceur, tu serres ses doigts, ceux qui reposent sur ton épaule, pour lui dire que tu es avec lui… Quand vous gagnez l’air frais de la nuit, la limousine est déjà là. Tu aides Thomas à monter dedans avant d’aller ouvrir le coffre pour ouvrir sa valise et dénicher ce qui ressemble à une trousse de médicaments. Puis tu t’engouffres à ton tour dans la voiture, t'installant face à Thomas, remerciant le chauffeur en lui indiquant l’adresse du Fairmont. Tu attrapes une bouteille d’eau dans le minibar et tu lui débouches pour qu’il puisse enfin prendre ses antidouleurs. Tu espères de tout coeur que ces derniers vont vite agir… “ Tu sais, le chalet sera toujours là demain matin… Et on pourra y rester aussi longtemps que tu voudras.” Dis-tu, cherchant à le réconforter. Tu te tiens aussi à l’affût, au cas où il a besoin d’aide pour boire. Il est toujours affreusement pâle, tremblant, en sueur, l’air terriblement éprouvé. Alors tu enfonces le clou, tentant de lui arracher un sourire même si tu peux également tout à fait comprendre que sourire soit la dernière chose qu'il veuille faire. “ Tu crois que je suis déçue mais je te jure que ce n’est pas le cas. Je viens de troquer une soirée avec des snobs que je n’apprécie pas plus que ça contre une soirée pyjama au Fairmont avec mon frère adoré. Je dirai même que je gagne au change, finalement.” Bien entendu, tu as essentiellement prévu de le laisser se reposer une fois à l’hôtel mais tu refuses qu’il continue à croire qu’il gâche la soirée. Comme tu lui avais dit lors du trajet aller, tout ce qui comptait à tes yeux, c’est que vous soyez tous les deux. Tu restes encore silencieuse quelques instants pour ne pas l’assommer de paroles mais finalement, tu n’y tiens plus et tu lui dis ce que tu as sur le cœur, te rappelant de l’horrible sensation d’impuissance que tu as éprouvée toute à l’heure, dans les toilettes pour homme. “ Thom… Tu sais que je suis avec toi, hein ? Je sais que parfois, j’ai l’air un peu superficielle, voire égocentrique mais je te promets que je peux encaisser. Tout ce que je veux, c’est t’aider. Je sais aussi que tu es habitué à mener tes combats seuls mais j’aimerai vraiment que tu me laisses être ton alliée dans celui-ci. Je voudrais que tu puisses te reposer sur moi. Que tu me dises les choses, sans chercher à m’épargner… Je veux vraiment pouvoir t’épauler dans les mauvais jours. ”
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34 ans et rempli d'espoir de vivre pendant de longues années encore, je m'accroche à la vie, coûte que coûte.
Célibataire, j'y ai pourtant cru jusqu'au bout mais quand la vie offre, elle reprend avec une vive cruauté. Loin d'être prêt pour affronter une histoire d'amour, je tente d'abord de continuer ma route, seul.
Jusqu'à ce que j'ouvre les yeux et que je comprenne que...
Penser à elle, envisager de l'aimer...
C'est sans doute ma plus belle façon d'être vivant...
Pâtissier, le métier de mes rêves, celui qui me fait vibrer depuis enfant. J'ai pris mon courage à deux mains, affrontant ma peur et mes questions en ouvrant mon propre établissement "Cranachan"
Un appartement dans le centre ville de Monterey, dans lequel je suis en tête à tête avec mes tourments et mon avenir incertain.
『 Waiting for the end to come
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This is not what I had planned
It's out of my control 』
* Gravement malade depuis plusieurs mois, il oscille entre des périodes de calme et de tempête
* Admirateur de la poésie
* Fan absolu du groupe anglais "Muse", il se rend à tous leurs concerts
* Ne bois que du thé, anglais, de préférence et ne termine jamais ses tasses. Et ne sait pas pourquoi, d'ailleurs
* Le rouge est sa couleur préférée
* Adore se laisser des notes sur des post-it qui tapissent les murs de sa chambre
* Joue au golf de manière totalement incongrue, loin de tous les clichés bobo de ce sport magnifique
* Déteste le vent
* Ambidextre
* Possède un stylo porte bonheur que son père lui a offert
* A un rituel très précis lors du coucher, ne s'endort que sur le dos et avec une musique bien particulière : "Georgia", de Ray Charles
* Tente péniblement d'apprendre le français afin de découvrir des recettes de ce pays ambassadeur de la pâtisserie
* Collectionne les CDS de manière frénétique
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Sujet: Re: starlight (thomas) Mar 08 Oct 2024, 18:59#
starlight ☽I will be chasing the starlight Until the end of my life. I don't know if it's worth it anymore. Hold you in my arms. I just wanted to hold you in my arms @Maureen Fraser
L’ombre de moi-même.
Lorsqu’on grandit, on passe par un nombre incalculable d’étapes mais dont certaines sont communes à tout un chacun: la naissance, les premiers cris, la sensation de faim, de soif, l’apprentissage du langage et de la marche. L’aspect primaire nous quitte tandis que nous évoluons et que nous découvrons l’amitié, l’autorité, les déceptions et l’espoir. Je me suis forgé très tôt, grâce à un socle familial solide, grâce à des rencontres salvatrices mais aussi par des choix douteux et dont je paie, inéluctablement, les conséquences. C’est comme ça, c’est la vie. L’acceptation est courageuse tout autant que réductrice. Mon égo, dont tout être humain est doté par l’aspect naturel de sa fonction, me joue des tours. Mégalomane n’a jamais été un adjectif dont j’ai pu être qualifié. Ce n’est pas ce soir que l’histoire doit changer. Non, je le refuse, je me fais violence. Je me combats moi-même, ce qui est sans doute la lutte la plus acharnée que je n’ai jamais connu.
Le point commun que je partage avec Maureen, c’est mon profond engagement envers ma profession. Une faiblesse au sein de notre clan que nous avons, de manière individuelle, transformer en force mais qui comporte bien entendu des défauts et des incompréhensions. Je réalise à quel point j’ai mal jugé ma soeur en supposant que son gala serait sa priorité absolue et tel un petit enfant capricieux qui réclame de l’attention, je suis profondément soulagé de sentir sa main sur ma peau brûlante à cause de ma santé qui se dégrade de minute en minute. Me sentant plus faible que jamais, je frissonne en entendant sa voix me répondre tandis qu’un affreux constat vient contracter plus fortement que jamais mes entrailles: Je l’effraie, la rend impuissante. Thomas, tu as failli dans ton rôle de grand frère, tu deviens un poids, une charge. Mais Maureen est forte, pleine de ressources insoupçonnées et j’ai profondément confiance en elle. Rien qu’à la fermeté de sa poigne quand elle attrape ma main, je ne peux que lui être reconnaissante de se montrer aussi accessible, sa démarche reste bienveillante, en toute circonstance. Quelle femme incroyable, inspirante. Ma sœur, tout simplement. Maureen gère la situation d’une main de maître et, pouvant toujours compter sur mon esprit plaisantin même dans les situations les plus inconfortables, je lui demande, après qu’elle ai confié ses ordres à son assistante, fronçant les sourcils, tentant de me moquer d’elle, ce qui semble peine perdue:
Expliquais-tu aux parents nos bêtises avec le même aplomb? C’est donc pour ça que Maman ne te disputait jamais…
Ce n’est sans doute pas une bonne idée de mentionner ceux qui nous ont élevés et qui nous ont surtout montré qui ne nous souhaitions pas devenir. Mais c’est plus fort que moi, je m’accroche au passé que nous partageons, consolidant notre relation sur cette charmante mélancolie. Nous quittons les toilettes pour des couloirs sombres, l’appui que m’offre Maureen est au-delà de l’aspect physique. Le temps s’écoule si lentement mais je tiens bon et nous arrivons à destination. L’air est frais mais il me donne un sacré coup de fouet. Tandis que je m’écroule sur la luxueuse banquette de la limousine qui est en route pour notre point de chute, je hoche la tête afin d’approuver les dires de Maureen et me permet d’ajouter:
Merci… Pour les médicaments, pour l’eau, pour ta réactivité. Mais je tiens à aller au bout de ce week-end. À faire les choses correctement.
Et, n’oubliant pas de me détendre et de prendre les choses le plus agréablement possible, je poursuis sur un remerciement qui ne connaîtra aucune fin:
Ils n’avaient pas l’air si déplaisants, ces snobs. Et puis… Je n’oublie pas que j’ai rencontré mon idole, ce soir. C’est un souvenir que je ne pourrais oublier, merci encore pour ça, Mimi.
Utiliser le surnom que je lui donnais affectueusement quand nous étions enfants est un lapsus révélateur que je ne regrette pas pour autant. Je rougis, bien entendu, détourne le regard en direction de l’infinie obscurité qui défile à travers la fenêtre. Je ne peux m’empêcher de penser, mon cerveau fonctionne à mille à l’heure et connaît une sortie de route tandis que je laisse exploser une fureur que je maintiens habituellement à distance de mes proches:
Que veux-tu que je te dise, Maureen…? Que l’espoir que je m’en sorte, que je bascule en rémission, est quasi vain? Que mon médecin est extrêmement pessimiste sur la suite des évènements? Que je me suis endetté auprès des mauvaises personnes pour financer mon traitement? Que j’ai peur, Maureen, que je suis littéralement… effrayé à l’idée de mourir?
Je reprends ma respiration et réalise la dureté de mon laïus. Mince… Mordant ma langue, je m’enfonce dans la banquette et, tel un petit garçon pris en faute, tente de corriger cette déplaisante attitude:
Pardon. J’ai perdu mon aplomb légendaire. Je t’offre des raisons de me considérer comme faible mais tout au fond de moi… Je sens que ce n’est pas le cas. Tu me comprends, Maureen. Nous sommes pareils, sortant de la même forge.
Sourire tendre tandis que la limousine ralentit doucement jusqu’à complètement s’arrêter. Nous sommes arrivés à destination. Enfin. Je défais donc ma ceinture de sécurité, arque mon dos tout en puisant dans mes dernières ressources pour quitter cette protection d’acier:
Je crois que nous y sommes… Je te demanderais une nouvelle fois ta main, histoire de ne pas m’effondrer juste devant l’hôtel…
Le trajet jusqu’à notre suite semble interminable mais je tiens bon, donne le change face aux rares employés que nous croisons et qui de toute évidence me prennent en pitié. Je sens que mon équilibre est plutôt fragile et pourtant, en découvrant l’intérieur de notre repère pour la nuit, je retrouve un moral plutôt léger et je m’octroie le droit de cette remarque:
Le Fairmont, hein. Ta chambre habituelle. Je me sens comme un intrus, je dois l’avouer. Mais comme je reprends du poil de la bête, même aussi court soit-il, j’ai… comment dire… mon âme d’enfant qui remonte à la surface…
Et, afin de prouver mes dires, je lui lance mon coussin en plein visage, redressant mon buste grâce à mes coudes qui s’enfoncent dans le matelas ô combien confortable. Après un long rire franc et si rassurant, j’ose une question plutôt indiscrète, mais qui me démange plus que de raison:
Maureen… Dis moi… As-tu amené des garçons, ici? Histoire que je renoue avec le grand frère protecteur que j’aurais toujours dû être à tes yeux.
J’ai faibli, j’ai trébuché mais elle m’a aidé à me relever. Je n’ai jamais su comment m’y prendre pour la remercier, ayant peur de la brusquer, de la vexer, de rompre cette complicité naissante entre deux adultes aux caractères affirmés. Mais avant d’être le Pâtissier Fraser, l’Actrice Fraser… Nous étions un frère et une sœur qui ont partagé, à l’occasion, une chambre durant les vacances d’hiver et une toile de tente au cours de celles d’été. Nostalgique Thomas qui cherche à attirer dans sa toile de douceur une Maureen impressionnante et débordant d’assurance…
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une force inextricable l'attire vers Alan même si leurs mondes ne pourraient pas être plus opposés.
actrice du petit écran, elle tente une dernière fois de percer au cinéma avec le rôle qu'elle vient de décrocher.
toujours entre deux chambres d'hôtel, presque comme incapable de se fixer.
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Sujet: Re: starlight (thomas) Ven 25 Oct 2024, 18:24#
starlight ☽I will be chasing the starlight Until the end of my life. I don't know if it's worth it anymore. Hold you in my arms. I just wanted to hold you in my arms @Thomas Fraser
Thomas semble impressionné par la manière dont tu donnes des ordres à ton assistante et fait un trait d’humour à ce propos. Toi tu es plutôt impressionnée par le fait qu’il essaye encore et toujours de détendre l’atmosphère. Mais tu as l'esprit ailleurs. Tu adorerais partager des souvenirs d’enfance avec ton grand frère mais pour le moment, tu es clairement plus focalisée sur son état de santé et son inquiétude pour lui. C’est d’ailleurs ce dernier qui devient le cœur de votre discussion une fois que vous êtes à l’abri dans la limousine. Tu es particulièrement soulagée de n’avoir croisé aucun photographe alors que tu soutenais Thom, sinon les gros titres demain auraient tous été à propos du frère junkie de Maureen Fraser... « De rien, pour tout. » Dis-tu simplement quand il te remercie pour l’assistance que tu lui as portée, comme si ce n’était pas la chose la plus naturelle à faire, et pour la surprise qu’il méritait pourtant amplement. Après cet ascenseur émotionnel, tu es touchée de l’entendre utiliser ton vieux surnom et par la façon dont il veut continuer ce week-end coûte que coûte. Tu essayes de sourire même si tu as la gorge nouée. « Arrête, tu fais toujours tout correctement... D’accord, on va essayer de terminer ce week-end, comme il se doit. Mais à ce compte-là, tu dois me laisser prendre un peu soin de toi. Qu’on puisse justement le terminer dans de bonnes conditions. » Dis-tu, désireuse de respecter son souhait mais pas à n’importe quel prix. Il venait tout de même de te faire une belle frayeur.
Hélas, tu n’as pas fini de t’inquiéter pour lui. Car alors que tu essayes désespérément de lui faire comprendre qu’il n’est pas seul face à la maladie, il finit par perdre son calme, faisant au passage quelques révélations choquantes. Cette fois-ci, les larmes te montent aux yeux, pas tant à cause de la dureté du ton que de la teneur de ce qui vient d’être dit. Thomas étant Thomas, il s’excuse tout de suite après pour son emportement mais les choses étaient dites. Tu te mets à regarder par la vitre pour dissimuler ton émotion et rassembler tes esprits, méditant ce que tu viens d’entendre. C’était beaucoup d’informations à traiter d’un coup. Mais ce n’était pas plus mal de mettre des mots sur ce qui le rongeait et ce qui rongeait la famille par extension. Vous ne vous faisiez aucun bien en faisant comme si le cancer n’existait pas ou en prenant des pincettes. « Oui, c’est exactement ce que je veux que tu me dises. Je veux que tu me dises quand tu es en colère, parce que tu as le droit d’être en colère, je veux que tu me dises quand tu as peur, ou quand tu perds espoir. Tu n’as pas besoin de me protéger, je veux savoir. Je veux que tu partages ton fardeau. Comme tu l’as dit, nous sortons de la même forge alors tu sais que je peux me montrer aussi têtue que toi. Et pour ton information, je n’ai jamais pensé que tu étais faible. Bien au contraire. » Tu le regardes à nouveau, les yeux brûlant de ta conviction et de ton amour pour lui. « Bien sûr, c’est très difficile pour moi de t’entendre évoquer ta mort ou le manque d’optimisme de ton médecin. La seule pensée de te perdre est insoutenable. Mais moi non plus, je ne suis pas faible. Je peux faire face avec toi. » Tu soutiens son regard, gardant la tête haute, prouvant tout ce que tu viens de dire.
Sur ses entrefaites, vous arrivez devant l’hôtel, un peu ébranlés par ce trajet et cette discussion émotionnelle. Mais finalement, c’est la tendresse que vous avez toujours éprouvé l’un pour l’autre qui prédomine. « Tu n’as même pas besoin de demander... » Dis-tu donc quand Thomas te dit qu’il a encore besoin de ton bras pour atteindre la chambre. Tu le soutiens à nouveau, déplorant le fait que tu ne sois pas plus forte pour l’aider. Car tu es bien consciente de l’effort que lui demande chaque pas, de son poids sur ton épaule. Heureusement, vous finissez par atteindre la chambre que tu as réservée pour ton frère, sans encombres. Il semble un peu déboussolé face au luxe qui vous entoure et par le fait que tu ais l’air d’être chez toi ici. Tu souris en l’entendant parler de son âme d’enfant. Tu vois bien qu’il essaye de réinstaurer un peu de légèreté et tu le suis prudemment sur cette voie. « Le secret, c’est justement de ne pas avoir l’air impressionné, c’est comme ça qu’on se fond dans le décor. Même si je dois bien t’avouer qu’en vérité, je ne me suis jamais vraiment habituée à tout ce luxe. Ça me paraît toujours un peu... » Tu ne finis pas ta phrase, recevant soudainement un oreiller en plein visage. Thom n’avait pas menti en évoquant son âme d’enfant... Tu l’entends son rire tandis que tu te remets de ta surprise, ne tardant pas ensuite à joindre le tien au sien. « Espèce de... » Souffles-tu, peinant à trouver le mot adéquat pour qualifier cette attaque fourbe. Tu ramasses l’objet du crime, le relançant en direction de l’émetteur. S’il avait été en meilleur forme, tu aurais bien lancé une bataille d’oreillers en bonne et due forme, allant le frapper avec jusqu’à ce qu’il n’ait plus de souffles mais là tu t’abstiens. Tu te contentes d’enlever tes escarpins et quelques bijoux, pour aller t’asseoir sur le matelas qu’il est en train de tester. C’est juste trop mignon. Et finalement, les prémices de la soirée pyjama promise se dessinent tandis qu’il te questionne à propos des garçons que tu as pu ramener ici. Tu roules des yeux pour la forme mais tu es secrètement ravie de la complicité que vous êtes en train de renouer. « Pas des garçons, Tommy, des hommes, je suis une grande fille maintenant ! Ce qui n’est pas juste, c’est que je ne peux même pas le cacher, tout est toujours dans la presse... Mais si tu veux tout savoir, je venais beaucoup avec mon ex ; le chanteur de country. Pour quelqu'un qui prétendait être un "gars simple", il aimait un peu trop le champagne de luxe du minibar" Dis-tu avec une pointe de malice. En revanche, il y a peu de chance pour que Thomas s'attende à la contre-attaque qui arrive tout de suite après. " D'ailleurs, tu le sais ça, que je suis riche, hein ? Je te le redis parce que visiblement tu l'as oublié. Je t'ai entendu tout à l'heure quand tu as parlé de tes problèmes d'argent." Après tout, il avait lancé le jeu des question indiscrètes même si la sienne était beaucoup plus anodine que la tienne.
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But don't you let go of my hand ☽Hold my hand, everything will be okay. I heard from the heavens that clouds have been grey. Pull me close, wrap me in your aching arms. I see that you're hurtin', why'd you take so long To tell me you need me? I see that you're bleedin'. You don't need to show me again But if you decide to, I'll ride in this life with you. I won't let go 'til the end
Joanne Prescott // Caleb Adelson // Andrea Hopkins // Nyls Norwood // Gregory Sutterlee // Valeria Myers // Eli Hartley // Stefan Salomon // Charlie Sharp // Christa Alcaraz // Oonagh Fitzgerald
34 ans et rempli d'espoir de vivre pendant de longues années encore, je m'accroche à la vie, coûte que coûte.
Célibataire, j'y ai pourtant cru jusqu'au bout mais quand la vie offre, elle reprend avec une vive cruauté. Loin d'être prêt pour affronter une histoire d'amour, je tente d'abord de continuer ma route, seul.
Jusqu'à ce que j'ouvre les yeux et que je comprenne que...
Penser à elle, envisager de l'aimer...
C'est sans doute ma plus belle façon d'être vivant...
Pâtissier, le métier de mes rêves, celui qui me fait vibrer depuis enfant. J'ai pris mon courage à deux mains, affrontant ma peur et mes questions en ouvrant mon propre établissement "Cranachan"
Un appartement dans le centre ville de Monterey, dans lequel je suis en tête à tête avec mes tourments et mon avenir incertain.
『 Waiting for the end to come
Wishing I had strength to stand
This is not what I had planned
It's out of my control 』
* Gravement malade depuis plusieurs mois, il oscille entre des périodes de calme et de tempête
* Admirateur de la poésie
* Fan absolu du groupe anglais "Muse", il se rend à tous leurs concerts
* Ne bois que du thé, anglais, de préférence et ne termine jamais ses tasses. Et ne sait pas pourquoi, d'ailleurs
* Le rouge est sa couleur préférée
* Adore se laisser des notes sur des post-it qui tapissent les murs de sa chambre
* Joue au golf de manière totalement incongrue, loin de tous les clichés bobo de ce sport magnifique
* Déteste le vent
* Ambidextre
* Possède un stylo porte bonheur que son père lui a offert
* A un rituel très précis lors du coucher, ne s'endort que sur le dos et avec une musique bien particulière : "Georgia", de Ray Charles
* Tente péniblement d'apprendre le français afin de découvrir des recettes de ce pays ambassadeur de la pâtisserie
* Collectionne les CDS de manière frénétique
⦅ Aucune somme d'argent et aucun succès ne vaut plus que le temps passé avec ta famille - Family Fraser ⦆
Sujet: Re: starlight (thomas) Mer 06 Nov 2024, 09:44#
starlight ☽I will be chasing the starlight Until the end of my life. I don't know if it's worth it anymore. Hold you in my arms. I just wanted to hold you in my arms @Maureen Fraser
La honte.
Qui gangrène mon organisme, qui grignote les dernières bribes d’une volonté plus qu’éphémère, sur laquelle je ne peux me reposer, dernièrement. Dépité, je sens que je perds patience tout autant que courage. La Maladie gagne toujours, peu importe l’ampleur du combat quotidien qu’elle impose à mon organisme. Toujours plus féroce que la veille, composant avec moins de remords que le lendemain, elle ne me laisse pas le choix, je dois abandonner, abdiquer, je n’ai plus la force, plus l’envie, je sens que seuls trois doigts me permettent de m'agripper à la vie mais que me laisser tomber de la falaise devient une option envisageable, en fin de compte. Que ce ne serait pas si grave, je ne manquerais à personne. Je ne serais que de passage, je n’aurais pas marqué le monde, je deviendrais une ombre rapidement oubliée.
Et puis, je me souviens que je ne devrais pas jouer à ce petit jeu, avec Maureen. Qu’elle ne tolérerait pas une attitude aussi déplorable, que son grand frère, elle l’estime plus que ça, que mon fatalisme l’agacerait autant qu’elle réfuterait chaque objection que je pourrais lui avancer. Au fond, je ne peux pas la décevoir sur un événement dont je ne suis pas à l’origine. Je ne suis pas fautif, non, je suis pire: je suis une victime impuissante et qui s’enfonce lentement mais sûrement dans les gouffres sombres d’une tombe qu’on me creuse, heure après heure. J’ai beau hurler, supplier pour sortir de là, taper sur le bois de ce cercueil, le corps entier retenu prisonnier, rien ne changera. Enfin, pas tout à fait.
Ce tête à tête avec Maureen, cette intimité familiale, elle change tout, finalement. Au pied du mur, la collision est évitée grâce à une Maureen qui réagit de la plus belle manière qui soit: par l’amour. Sa réactivité est plus qu’appréciée, son énergie et à la fois la douceur apportée dans chacun de ses gestes sont dosées à la perfection. Je la remercie, elle en fait de même. Car aucun de nous deux ne remportera le duel, même pas moi qui tente de dramatiser sans élever le ton, propageant simplement une vérité qui met les glandes lacrymales de ma sœur à rude épreuve. Je m’en veux, évidemment, cette culpabilité de faire vivre l’enfer à ma famille qui ne me quitte jamais, cette envie de tout abandonner pour ne pas devenir un poids qui se retrouve confrontée à ce silence tandis que je l’écoute m’offrir son point de vue, que j’ai quelque peu cherché malgré tout. Sa franchise, la profondeur des mots employés, tout me touche mais je n’arrive pas à lui répondre. Pas tout de suite, pas maintenant, non, juste un peu de répit.
Cela attendra notre arrivée dans la chambre, qui ne se fait pas vraiment attendre, la traversée à contre-courant de l’hôtel prend un temps monstrueux dans mon esprit mais la vérité doit être tout autre. Je vois, dans le regard du réceptionniste, mon reflet: celui d’un cadavre ambulant. Quel piteux état je présente donc au monde. Mais aux côtés de ma sœur, tout parait plus simple, plus léger, comme cette bataille d’oreiller à laquelle elle répond, faisant tout de même preuve d’une certaine prudence, c’est que je suis loin d’être vaillant. Je me sens, tout à coup, revigoré. Prêt à parcourir le monde et plus encore. Ma sœur Maureen, tel l’effet placebo, encore plus puissant que le médicament que j’ai pris il y a un petit moment désormais. Une cure de vitamines à elle seule. Très curieux, je suis attentif à chacun de ses gestes avant qu’elle me rejoigne sur le matelas d’un confort incroyable, narrant une amusante anecdote sur son ex compagnon et soulignant que sa richesse pourrait potentiellement me servir, moi qui ai vendu, par maladresse clandestine, la mèche de mes soucis d’argent.
Ouch. Et la bataille reprend de plus belle…
Sentant l’angoisse gagner ma poitrine, les pulsations de mon coeur s’emballant sans doute plus que de raison, je bredouille, complètement pris au dépourvu, me redressant sur le moelleux oreiller que je viens de caler au creux de mon dos endoloris:
Des problèmes d’argent…? Je ne sais pas de quoi tu parles…
Mensonge, Thomas, mensonge, mensonge. Comment oses-tu un tel affront? Maureen t’as prouvé ce soir, à maintes reprises, qu’elle ne méritait pas un tel traitement. Sois courageux, pour une fois, ce trait de caractère peut te servir et vider ton sac est une évidence qui s’impose à toi. Alors, je prends une longue inspiration et me jette à l’eau:
Bon, si tu insistes…. La prise en charge médicale est exorbitante, je l’ai financé en empruntant de l’argent à… des mauvaises personnes, expliquons les choses comme elles sont. Et les rembourser devient… délicat.
Une mesure nécessaire dans chaque mot que j’utilise, j’ai la sensation de marcher sur des oeufs, sentant même que la coquille de l’un d’eux vient de se briser sous mon poids impossible à retenir, j’ajoute donc, tout en me penchant vers elle, le regard planté dans ses yeux qui cèdent, sans aucun doute, à une certaine panique:
Mais ne t’en fais pas, tout est sous contrôle!
Mensonge, mensonge, mensonge, Thomas. Encore et toujours. Peux-tu donc te défaire de cette vilaine manie…?