fortunato per me!

Sms envoyé à ta petite sœur. C’est elle qui ta inscris dans cette émission, alors pour toi, c’est toute naturel qu’elle doit faire partie de l’aventure d’une façon ou d’une autre. Dans quelques jours, tu vous vas filmer la rencontre avec vos familles et tu espères que tout va bien se passer. En principe, il y ne devrait pas avoir de soucis particuliers et puis tu serais convaincu ta sœur que cette femme en vaut le coup. Tu te précipites peut-être trop dans tout ça, mais en acceptant d’être dans cette émission, tu savais très bien ce qu’il allait se passer. Sauf, que tu ne pensais pas ressentir ça, c’était même inimaginable vu dans l’état dans lequel tu as commencé cette émission. Tu souris au moment où tu vois le message de sa sœur d’affiché sur ton téléphone. Très bien et en plus elle est seule. Sa tombe bien, car tu n’as pas très envie de croiser le chemin de son petit ami. Il faut dire que votre première rencontre, la rencontre officielle, tu t’en rappelles bien. Toi qui as squatté le canapé de ta sœur, car tu mixais dans une boite de nuit à deux minutes de chez elle. Et entre les quelques verres que tu as pris et la fatigues, il ne valait mieux pas que tu rentres chez toi. Et à croire que cette scène t’a, en quelques sortes, marqué. Tu le revois en face de toi, en caleçon, avec cette batte de baseball à essayer de croire qu’il a main de cette situation. Non, non, croyez-moi, ce n’était pas lui de poser les questions. Et puis, tu ne sais pas, tu as une mauvaise impression de cet homme. Il rend heureuse ta sœur, mais s'il ose lui faire du mal, tu seras la première personne à aller le voir pour lui dire ses quatre vérités. En-tout-cas, tu n’as pas à te soucier de ça, car il ne sera pas présent. C’est vers 16 heures que tu te rends chez ta sœur, tu t’es arrêtée au cranachan pour quelques pâtisseries avant de t’arrêter au Andy’s pour prendre deux boissons chaudes. Comme à ton habitude, tu te prends un grand café noir pour toi ainsi qu’un cappuccino pour ta sœur avant de prendre la direction de son domicile. Sans doute que tu en fais un peu trop, mais tu es content de pouvoir lui faire un petit débriefing des derniers événements de ta vie et avoir les dernières nouvelles de la sienne. Entre les derniers festivals, cet été, et le début du tournage, tu n’as pas trop pris le temps pour ta famille et le peu de temps que tu as avant le début du tournage, tu l’as passé avec ton fils.  Tu rentres dans cet immeuble, composant le code de la porte d’entrée avant de te rendre à sa porte. Quand la porte s’ouvre, tu lui offres un sourire sincère. Sans hésiter et alors que tu avais les mains remplies entre les cafés et les pâtisseries, tu décides de la prendre dans tes bras. « Piccolo Fiore ! Tu m’as manqué ! » Tu lui donnes un petit baiser sur sa joue. Tu t’écartes doucement avant de lui reprendre. « Je suis passé par ta pâtisserie préférée ! »

fortunato per me!

L’émission n’est pas terminée, mais tu as de la chance d’avoir des moments off pour pouvoir voir tes proches. Ton fils était la première personne que tu voulais voir, son regard innocent et sa chevelure blonde ta manquée. Chaque moment de cette soirée passé avec lui était bien plus qu’important pour toi. Un peu plus de trois semaines que tu ne l’avais pas vu et tes batteries sont recharger au maximum, pourtant, la discussion que tu as eu avec ton ex-femme était n’était pas simple. Tu espères qu’elle a compris que cette relation que tu as entamée avec cette femme est plus qu’une simple affiche. Manu, fait battre ton cœur, bien plus que tu ne l’accepterais et tu veux vraiment que ça marche entre toi et elle. Oui, la différence d’âge peut faire peur, surtout quand tu as déjà un enfant de ton côté, mais ce n’est que des détails. Les chiffres ne définissent pas la personne qu’elle est. Plus les jours passent, plus tu as envie de la connaître encore et encore. La peur qu’à ton ex-femme, tu peux la comprendre, mais tu espères que les arguments que tu lui as donnés va lui permettre de réfléchir et prendre du recul sur ce qu’elle ressent. La porte d’entrée s’ouvre et tu ne peux t’empêcher d’offrir un merveilleux sourire à la personne en face de toi. Ta sœur, la chaire de ton sang, la prunelle de tes yeux. Tu es content de la voir et soulagé que son financier ne soit pas présent pour ses retrouvailles. Bien que tu sois décidé de ne plus jouets les grand-frère trop protecteur, tu gardes un œil sur lui. Hors de question qu’il touche à un seul de ses cheveux où qu’il lui fasse du mal. Si, tu apprends qu’il a osé lui faire verser une larme, tu peux très vite faire quelque chose que tu peux regretter. Un baiser sur sa joue après l’avoir pris dans tes bras. Tu décale en peu pour la regarder de haut en bas. « Tu es resplendissante ! » Tu lui offres un petit sourire avant de rentrer dans son appartement. Tu lui montres le sachet de pâtisserie que tu as acheté avant de lever les yeux vers le plafond. « Mag, ce n’est pas en mangeant une pauvre petite pâtisserie que tu vas prendre des kilos. Et puis, même avec un sac en toile de jute elle sera parfaite pour toi ! » C’est vrai ! Le jour j, tu seras le premier à avoir ta petite larme à l’œil en la voyant déambuler vers l’autel. Tu lui tends le gobelet encore chaud. « Oui, exactement. Mais malheureusement, je ne l’ai pas vu. Il ne devait pas travailler. » Tu poses sur la petite table de base le sachet avant de prendre place sur son canapé. « Bon, raconte-moi comment se passe les préparations du mariage. Vous avez déjà trouvé une date et un lieu ? » Oui, tu n’as pas forcément envie de parler de toi en premier.