Poker allows you to forget everything, including that you can't afford to play it.

Poker allows you to forget everything, including that you can't afford to play it... ; ― /

Allongé sur ton canapé avec la télé en fond, tu es sur ton téléphone à swiper ton réseau social préféré. En fait, tu te fais clairement chier, tu as tellement l’habitude de vivre dans le speed à cause de ton métier que dès que tu as une soirée tranquille, tu tournes en rond. En principe, tu aurais clairement enfilé une tenue assez chic pour te rendre au casino… le temps d’un instant, tu veux rentrer dans une sorte de spirale qui te fait sentir important. Dès que tu passais les portes de cet endroit, tu avais l’impression de devenir une autre personne. Ce jeu dont tu es devenu accro, ce jeu de dés ridicules. Cette obsession de tomber sur un sept ou un douze donné un sens dans ta pauvre vie… Seulement, dès que tu as commencé à jouer, tu as pris de plus en plus de confiance avant de trouver un moyen… Quelques astuces sur Internet qui t’ont expliqué comment tricher et comme l’abrutis que tu es, tu as commencé à tricher… Cette obsession de gagner de plus en plus d’argent était pire qu’une drogue. Et puis un jour, tu as voulu trop jouer les malins et tu t’es fait prendre… Oh tes soirées au casino étaient tellement bonnes que si tu pouvais, tu essayerais de passer la sécurité en toute discrétion pour revivre cette adrénaline de confiance qui t’envahisse. Ta tête tournée vers la télé, avant de finir par te lever pour allumer une cigarette pour éviter de penser à tout ça… Seulement, en cherchant un des nombreux briquets qui se cache dans un tiroir de la cuisine, tu tombes sur un jeton. Au début, tu lâches un petit rire, à croire qu’on est en train de t’envoyer un signe. Tu prends en main ce jeton avant de le regarder… Et puis tu ne sais pas pourquoi tu te décides d’écouter ton petit diable sur ton épaule gauche et après avoir pris ta dose de nicotine, tu te décides d’aller prendre une douche pour être plus ou moins présentable. Ni une, ni deux, tu te rends vers la zone interdite. Tu finis par rentrer, mais uniquement vers la partie bar. Les videurs te rappellent bien que l’accès t'est interdit, tu lèves les yeux vers le haut, comme ci tu n’étais pas au courant de ça. Tu t’assois au comptoir avant de commander le meilleur de leurs wisky et puis ton regard se pose sur la salle principale, le bruit des machines à sous, des croupiers ou d’un cri de joie te manquaient. Et finalement, tes yeux se posent vers le côté des machines à sous et là… Tu l’as vu. Ton cœur se met à se serrer et tu arrives même à sourire… Les souvenirs sont encore présents et presque 3 ans après votre rupture, elle n’a pas l’air d’avoir changé. Tu la vois à peine. Tu finis par recevoir ton verre que tu sirotes. Tu repenses au bon souvenir et surtout à la façon dont votre relation s’est terminée. Il faut dire que tu as sans doute fait le bâtard ce soir-là avec elle… Mais tu as très bien compris qu’à ses yeux, tu n’avais pas d’avenir… pas tant qu’elle ne prendrait pas conscience que son frère peut se débrouiller tout seul. Tu reprends un deuxième verre avant de tourner la tête. CETTE scène tourne en boucle dans ta tête toi qui pensais que tu avais tourné la tête. Presque une heure après, tu décides de payer ton addition avant de rentrer chez toi. Ça ne sert à rien de remuer le passer… Sauf qu'à peine avoir passé la sortie, tu vois la jeune femme à quelques mètres de toi et sans doute grâce à tes deux verres dans le sang, tu te décides de t’approcher d’elle. « Waw madame Lawson, vous êtes toujours aussi magnifique. » Pas très intelligent comme approche, mais tu n’avais pas envie de t’approcher d’elle et de dire un simple « bonjour » et ce compliment sortait tout droit du cœur.

[ @Nicole Lawson ]

PAR ALCARA.

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feat. @Giovanni Pastore

— Oooooh venez-là, mes p’tits chéris !

Et j'ai rempli mon gobelet XXL, une nouvelle fois. La machine sonne. C’est le Jackpot. Enfin, je ne deviens pas Crésus du jour au lendemain mais je suis sur la bonne voie pour le devenir. Je sais pas exactement si j’ai gagné plus que j’ai perdu de fric ce soir, mais les verres de martini, je les descends plus vite qu’Ezra, c’est certain ! Tony doit sûrement changer son argent, et Seb… Bah en fait je sais pas où il est, je l’ai perdu du regard y’a déjà plus de dix minutes. Riant aux éclats, je ramasse mes gains, il est déjà tard et j’ai un peu trop bu pour rentrer chez moi avec ma propre voiture… Non en fait, j’suis pas venue avec ma voiture… ça doit être un des copains qui est venu me chercher ? Oh merde, je m’en rappelle plus…

Je termine mon verre d’une traite, avant de saluer mes camarades de jeu. Ezra baragouine je ne sais quoi, mais il aimerait que je reste. Ouais, moi aussi j’aimerais rester mais je crois que j’ai plus assez d’argent pour ce soir. Tout compte fait, j’en ai perdu plus cette fois-ci qu'à l'habitude mais c’est le jeu, n’est-ce pas ? J’aurais sans doute plus de chance la semaine prochaine !!!! Et puis, il est tard, je bosse demain et j’ai pas envie d’avoir des poches de baleine sous les yeux à la galerie. J’appelle un taxi. Enfin, j’essaie de composer le numéro mais j’y arrive pas parce que ma vision est troublée. Je retente l’expérience en soufflant, en essayant de tenir droite sur mes pauvres guiboles.

Soudain, une voix masculine dans mon dos me sort de mes vaines tentatives et je me retourne pour y découvrir… OH MON DIEU !!! Lui ? Gio ? Non, j…

— … Je rêve ?

Ok, maintenant mes pensées ne sont plus vraiment des pensées. Je souris, comme une idiote en avançant de quelques pas. Enfin, je crois ? Je lui demande :

— C’est toi qui me ramène chez moi ?

Giovanni Pastore. J’en aurais des choses à dire à son sujet. Comment je suis tombée amoureuse de lui et de son accent italien. Combien j’ai eu envie de fonder une famille dès que je me suis demandée « est-ce que c’est le bon ? » Oui, j’en étais certaine à l’époque. J’ignorais à quel point je faisais passer mon frère avant tout le reste. Même avant moi, pour ainsi dire. Je pourrais dire à quel point c’est un dieu des pancakes aux pépites de chocolat ou encore un très bon comédien quand il s’agissait de planquer mes clés de voiture et me dire qu’il n’y est pour rien.

Enfin, pourquoi ressasser le passé ? Il à l’air en forme en tout cas…

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the sound of the rain

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Tu te fais du mal. Tu es assis sur cette chaise et tu n’as pas le droit de passer la porte de sécurité. Tu es Blacklisté… askip. Toi, qui aimes tant cet endroit et qui a rencontré des personnes qui sont devenues des amis au fur et à mesure. Cet endroit où tu l’as rencontré elle. Elle que tu as observée depuis quelques longues minutes, ça peut passer pour un psychopathe pourtant, tu l’as regardé jouer quelques longues minutes. Et ce petit sourire sur tes lèvres qui se sont dessinées au moment où elle criait de jouer. *Gio, tu te fais du mal* Tu as repris tes occupations en vidant un autre verre pour oublier son visage. Les heures passent et pourtant, tu es toujours assis sur cette chaise. Cul-sec avant de payer ton dernier verre que tu as consommé. Tu te décides de sortir de cet environnement, laissant tes anciennes soirées à rester jusqu’à la fermeture pour rentrer chez toi. Sauf que… Qui l’aurai cru ? Elle était là, en face de toi. Tu as deux possibilités : la première : S’avancer vers elle et la saluer et la deuxième tourner les talons et rentrer chez toi. Cette femme, tu l’as aimé d’un amour inexplicable. En pensant à elle, tu as toujours ce petit pincement au cœur. Votre histoire était forte, belle et passionnante… mais malheureusement, tu étais le seul à le penser. Tu vivais dans une relation à trois. Elle, toi .. et son cher frère… Frère que tu n’as jamais pu voir en peinture en sachant qui empêcher Nicole de vivre. La première option se joint à toi. Sourire sur ton visage, tu finis par la complimenter. « Et non, ce n’est pas le fruit de ton imagination. » Tu lâches un petit rire. Tu regardes un peu autour d’elle, elle est seule. Pas de Erza, pas de Seb, ni de Tonio. « Tu es seule ? » Une question dont tu as parfaitement la réponse. Tu l’as rattrapé de justesse au moment où elle s’avance vers toi. Seul et alcoolisé, ce n’est pas vraiment rassurant pour une fille. Tu plonges ton regard dans le sien. « Je vais te raccompagner oui. » Tu l’as lâché en voyant qu’elle arrivait à tenir sur ses deux pieds. La même odeur, la même douceur, pourtant, ça fait plus de 3 ans et tu n’as jamais oublié chaque détail de sa personnalité. « Alors, ce fut une bonne soirée où tu as eu une poisse de chien ? » Tu ne vas pas commencer à partir dans des souvenirs du passé. En-tout-cas, elle de bien se porter. « Je suis garé à l’autre bout du parking, tu réussiras à marcher ou je vais devoir te porter ? » petit rire taquin, tu n’es pas si loin que ça, mais tu préfères quand même avoir une réponse avant de débuter votre marche.

[ @Nicole Lawson ]

PAR ALCARA.

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feat. @Giovanni Pastore

Je n’ai pas les idées claires. Voilà que j’imagine que Giovanni est face à moi. Ok, non, attendez… Je ne rêve pas. Gio est bien là, à quelques mètres de ma petite personne pleine comme une barrique ! Mon ex n’est pas un produit de mon imagination. Remarque, il aurait pu l’être, dans d’autres circonstances. Je regrette comment les choses se sont déroulées entre nous, c’est vrai. Je ne veux pas repasser le passé parce que ça dit bien ce que ça veut dire « le passé ». C’est de l’histoire ancienne et rien ne pourra changer ça. J’ai merdé, j’en suis consciente mais je ne pouvais pas mettre ma famille de côté pour lui, pas quand mon frère en avait le plus besoin. Sans doute que j'aurais pu faire les choses différemment mais je suis faite ainsi et rien ne me changera, j’en ai bien peur. Et là, en vrai, j’ai l’air complètement idiote mais le sourire sur mes lèvres me trahit directement. Puis, je me demande, est-ce que c’est lui qui me ramène ? Non mais je demande, parce que j’arrive pas à composer le numéro de téléphone pour appeler un taxi. Il pourrait très bien m’envoyer sur les roses, je crois que mon état ne me permettrait pas de me sentir vexée, alors… En avançant vers mon ex petit ami, je manque de me retrouver la gueule par terre. Heureusement, il était là pour que ça n’arrive pas ! Je relève la tête vers lui, ses yeux sont… juste… WOW, j’avais oublié à quel point l’italien était… BREEEEEEEFF, je souffle plutôt grossièrement avant de dire :

— Seule ? Nan j’étais… nan, il y avait les… les… oooooh, tu sais ?

J’oublie certains mots. C’est pas important. J’étire un large sourire, quand il m’offre de me ramener à la maison. Mon chevalier sur son cheval blanc… ah non pas à dos de cheval, on a évolué, depuis le temps. On avance avec un cheval mécanique. Plusieurs, j’ai envie de dire. Il a combien de chevaux sous le capot, mon chevalier, au fait ? Je dois lui demander, c’est trop crucial comme question. J’ai besoin de visualiser le nombre de chevaux sur le parking pendant que lui, sur l’un d’eux, sera mon sauveur. En jouant sur l’intonation de ma voix qui zigzague entre les aigus, je demande :

— Y’a combien de chevaux dans ta bagnole, au juste ? Est-ce qu’ils sont tous blanc ?

Blanc ? Mais qu’est-ce que tu racontes ? Ah oui, les chevaux. C’est vrai. Important aussi la couleur. Gio me sort quand même de mes réflexions à coucher dehors, en me questionnant sur la soirée que j’ai passée. Je hausse les épaules et plonge mes mains dans mes poches :

— Baaaaaaaah, j’ai plus un rond. Je me mets à rire. Je l’aurais cette satanée machine. J’ai pas dit mon dernier mot, tu me connais. La semaine prochaine, j’en fais une affaire personnelle…

Et là, illumination, les yeux ronds, brillants, mielleux. Giovanni vient de te donner une idée à laquelle il n’aurait pas dû suggérer.

— J’veux bien que tu me portes. J’vais me casser la gueule, c’est sûûûûûûrrrrrrr.

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