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Mille milliers de mers sur tes joues. (Charles)

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Albane Collins

Albane Collins
240
A. (elle)
Haley Lu Richardson
incaseyoudontguess (avatar) + izzy ♥ (crackship)
aucun.

30 années au compteur de la vie. Elle est née un 5 septembre période de l'année à cheval entre l'été et l'automne. Elle en vécu des choses Albane en 30 ans, mais elle entame la trentaine et le prends avec beaucoup de sérénité.

Coeur en miette sa relation avec Jey s'est terminée il y a peu après neuf mois de relation et quelques un de vie commune. Si ça devrait l'anéantir, comme dans toutes les relations qu'elle a pu avoir, son cœur semble retenu ailleurs. Quelque part à Austin, dans l'immensité du Texas en 2016.
Mille milliers de mers sur tes joues. (Charles) Kov5
Passion transmise par sa mère, elle est violoniste dans un orchestre. Bien que son handicap visuel ait été une difficulté supplémentaire, elle fait danser ses doigts sur les cordes de son instrument avec aisance. Un métier qui lui a permis de sillonner le monde représentation après représentation.
Aussi tôt défait, Albane à refait ses cartons, quittant l'appartement qu'elle partageait avec son ex-petit ami. Aujourd'hui, elle a son propre appartement.
Mille milliers de mers sur tes joues. (Charles) Uqu1t6
Vue perdue à l'âge de cinq ans, Albane a subit plusieurs interventions. La dernière en semble être la bonne. Sa perception du monde est encore floue, mais voir la lumière est un réel soulagement après des années d'obscurité. + Défunt père et mère en perdition, Albane a été placée en famille accueille jusqu'à ce que sa tante parvienne à obtenir sa garde. Nouveau lieu de vie, le Texas l'a vu grandir jusqu'en 2016. + L'heure du grand départ sonne, tournée internationale avec l'orchestre, Albane a toujours rêver en grand. Déchirement imprévu, elle en profite néanmoins pour faire le tour d'un monde qu'elle découvre à sa façon. + Besoin d'un retour aux sources, Monterey sonne comme une évidence. Elle veut voler de ses propres ailes Albane. C'est ce qu'elle essaie de faire depuis maintenant deux ans.

Présente.

bronze member
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MessageSujet: Mille milliers de mers sur tes joues. (Charles) Mille milliers de mers sur tes joues. (Charles) EmptyMer 8 Mai - 23:26#


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tumblr_inline_nzglqvaEQ11sx44qt_250.gifvMille milliers de mers sur tes joues.

— Charles & Albane
Lorsque Jey avait franchi le seuil de la porte, je sursautais au bruit du claquement de la porte. Le sentiment de solitude qui m’envahissait me rappelait des souvenirs que j’avais enfouis au plus profond de moi pour ne pas les vivre encore et encore. Des perles salées roulaient le long de mes joues et je les laisse faire de longues minutes. Restant là, debout au milieu de la cuisine, j’ai fini par essuyer mes joues trempées du revers de la main. Puis les mains vers l’avant, j’avançais dans la cuisine. J’avais l’impression de n’avoir plus le moindre repère et ce n’était pas qu’une impression puisque mon genou venait cogner le pied de la table qui, pourtant, n’avait pas changé de place. Mais à cet instant, la douleur n’était pas aussi importante qu’elle l’aurait été dans d’autres circonstances. Me guidant de mes mains, je rejoignais l’entrée pour attraper dans mon manteau mon téléphone. À chaque pas, j’avais l’impression de peser une tonne. Mon cœur me semblait si lourd et en même temps si vide. Je reprenais plusieurs fois mon message vocal pour que mes sanglots n’étouffent pas trop le message principal. Et, quand enfin, j’ai eu l’impression que c’était le cas, j’ai envoyé. Je ne pouvais pas rester ici, j’avais l’impression de manquer d’air que tout ici m’écrasait. Je me sentais soudainement tellement perdu dans cet endroit qui devait être chez moi. Alors j’ai enfilé mon sac sur mon épaule sans même prendre la peine de remettre ma veste. Oublie que je regretterai certainement tôt ou tard, mais, entre la sensation d’oppression et celle de ne pas parvenir à respirer, mon inconscient avait fait le choix lui-même. Machinalement, je fermais la porte derrière moi sans vraiment m’en rendre compte. Avant même de connaître la réponse de Charles, je prenais la route pour un bar, encore ouvert à cette heure tardive, dans lequel je lui avais proposé aussi jovialement que possible de me retrouver. Même à l’extérieur, mes poumons ne parvenaient pas à s’oxygéner au maximum comme si quelque chose m’empêchait de respirer pleinement. J’ignorais combien de temps, j’avais mis pour arriver sur place, mais je n’avais pas pris la peine de regarder si mon ami m’avait répondu. J’avais simplement erré jusqu’ici me disait simplement que j’avais besoin de sortir de cet appartement, de voir autre chose. Mes larmes ne s’étaient jamais vraiment interrompues et mes yeux devaient être bouffis. Par réflexe, je les balayais à nouveau en entendant la voix d’une serveuse venir me demander ce que je souhaitais commander. La mine basse, je tentais de camoufler autant que possible la tristesse sur mon visage, en vain. “Est-ce que c’est possible d’avoir un thé s’il vous plaît ?”, articulais-je poliment en esquissant un sourire poli que n’était qu’une façade. Je n’avais aucune envie de sourire et je ne ressentais aucune émotion positive à m’y forcer. Mon téléphone toujours au fond de la poche, j’ignorais même si Charles avait eu mon message et je n’avais pas l’intention de vérifier. Je m’en voulais déjà suffisamment de le déranger avec mes histoires. Alors au fond, s’il ne venait pas, je ne lui en voudrais pas. Après tout, c’étaient mes choix qui ne m'avaient mené là pas vrai ? Comment j’avais pu être si aveugle ? Comment j’avais fait pour ne rien voir venir ? Pour ne rien remarquer ? Un tas de questions se bousculait à l'intérieur de ma tête. Alors, devant ma tasse fumante, je baissais la tête profitant un instant de la chaleur qui s’en dégageait sans pour autant réussir à respirer davantage. Mes mains venaient se placer de part et d’autre de mes tempes et mes doigts glissaient dans mes cheveux. J’avais envie de retrouver mon calme, que toutes ces questions cessent de tourner en boucle dans ma tête et surtout, je voulais respirer !
MAY

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Charles Pixley

Charles Pixley
1373
Sergie + elle
Cole Sprouse
createasurebox / Albane ♥
Ignacio Villanueva (e. ramirez)

32 ans, un 13 novembre 1991 pour être précis. Oui, vous avez probablement un autre scorpion. Serait-ce l’un des pires signes après les Gémeaux?
Bien qu'ayant retrouvé la trace de ma violoniste égarée depuis de longues années, mon coeur lui appartenant tout entier, je n'en reste pas moins célibataire, jusqu'à ce qu'elle le décide. Notre avenir est entre ses mains.

Mille milliers de mers sur tes joues. (Charles) Ici9sl
Les finances sont plutôt bonnes grâce à certains anciens boulot mais une occupation est importante dans une vie. Apprenti Horloger, pour le compte d’Eli Hartley, à Harnor.
Une petite maison en bord de mer, quartier Ouest avec sa petite plage privée.

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- Joanne
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- Magdalena #2
- Albane #3

coming soon : Maria

SMS
Albane - Leila - Archibald - Magdalena

De retour petit à petit.

diamond member
https://basique.forumactif.com/t6767-charles-pixley-the-man-who- https://basique.forumactif.com/t6768-charles-pixley-liens#206277
MessageSujet: Re: Mille milliers de mers sur tes joues. (Charles) Mille milliers de mers sur tes joues. (Charles) EmptyJeu 9 Mai - 23:31#

On peut vivre sans richesse, presque sans le sou. Des seigneurs et des princesses, il n'y en a plus beaucoup. Mais vivre sans tendresse, on ne le pourrait pas. Non, non, non, non. On ne le pourrait pas.

Outre le brouhaha général, ce sont ces paroles qui prennent le dessus. Une vieille chanson française qui, je ne le crains, nous donne d'ores et déjà l'ambiance de cette entrevue nocturne. Le son de sa voix semblait vibrer à l'annonce de son message, tentant de le dissimuler derrière de faux sourires. Je n'en connais nullement la raison. Elle m'a appelé. Je suis venu, ne cherchant pas plus loin bien qu'ayant un mauvais pressentiment. Et j'espère de tout cœur me tromper. Tout en me dirigeant vers le comptoir pour commander un simple whisky, mon regard caresse de loin ce dos courbé, cette tête baissée et ces cheveux blonds ébouriffés cachant en grande partie son visage. Une grande inspiration puis un soupir en repensant à ce dîner que nous avions eu plus tôt en compagnie de Monsieur et de cette jeune femme qui semblait bien plus intéressée par lui que par sa compagne. Et ces mots adressés à @Albane Collins avant de la quitter, la prévenant qu'il y ait de fortes chances que son Jey fréquente cette -apparemment- simple collègue et amie. Il y a parfois des signaux qui ne trompent pas : comment déjà, ne pas retenir un simple prénom qu'elle a dû pourtant entendre mille fois des lèvres de son potentiel amant? Des pupilles qui se dilatent, les regards qui se soutiennent, un ton mielleux dès lors où notre parole est dirigée vers cet être si précieux, ce corps tourné vers cette personne en particulier bien que nous nous adressons à une autre, ces attouchements parfois furtifs mais pourtant bien présents, cette gêne qui de temps en temps s'installait entre ces deux, le manque d'attention qu'il portait pour celle qui partage sa vie et elle surtout, face à cette porte d'appartement avec son rire nerveux. Tous ces éléments résumés en une simple phrase.

Radio ambiante. Ma main se pose doucement sur son épaule pour la rapprocher de moi et embrasser le haut de son crâne. "Allez, fais moi une place, ou préfères-tu que j'aille en face?" lui demandais-je, cette main la caressant le temps de quelques secondes. La barmaid m'apporte la boisson et n'étant qu'à moitié sauvage, je l'en remercie. Mes yeux azurs tentent de chercher une réponse dans les siens. Une tristesse profonde. Voyez donc un peu ce détective! Devais-je tenter ce qui me traversait l'esprit au risque de mettre les pieds dans le plat? Il pourrait en être tout autrement, comme un décès d'un être proche mais si ç'avait été le cas, pourquoi me sonner et ne pas lui demander à lui de rester et la consoler? Ou alors peut-être travaillait-il? Mais elle ne devait pas être du genre à souvent l'appeler au travail donc si ç'avait été le cas, une fois de plus, c'est que quelque chose de grave se serait passer et il aurait rappliqué illico presto à leur antre de paix. "Alors c'est bel et bien fini, n'est-ce pas?" lançais-je presque dans un murmure avant de prendre une gorgée. N'allez pas croire que cette nouvelle me réjouit. Soit, l'obstacle a fait l'erreur que j'attendais et il n'est plus en capacité de nuire mais la douleur dans ce petit corps frêle fait bouillonner mon sang au point d'être capable de l'éliminer sans un quelconque contrat. Mais je me dois de rester un minimum impassible quant à cette sombre pensée et possiblement destinée. Je compte tout de même lui rendre visite incessamment sous peu excepté si la jeune femme en situation de détresse parvient à tirer assez fort sur cette laisse qui me retient.

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Find what you love and let it kill you. - Bukowski
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