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my blood, I'll go with you (thomas)

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Maureen Fraser
Maureen Fraser
403
wildflower (ju)
jenna coleman
heidi (avatar) & rstylr & sandra ♡ (gifs)
iris, linh, meera & allie

32 ans (01-12)
my blood, I'll go with you (thomas) 7f6872771f64af15710c86510b452d3569381f0b
une force inextricable l'attire vers Alan même si leurs mondes ne pourraient pas être plus opposés.

actrice du petit écran, elle tente une dernière fois de percer au cinéma avec le rôle qu'elle vient de décrocher.
en colocation dans un vieux manoir avec Nora.
my blood, I'll go with you (thomas) Lzvpf3


gold member
https://basique.forumactif.com/t8809-follow-your-fire-maureen https://basique.forumactif.com/t8927-at-least-we-stole-the-show- https://basique.forumactif.com/t8909-maureenfraser
MessageSujet: my blood, I'll go with you (thomas) my blood, I'll go with you (thomas) EmptySam 23 Déc - 17:23#





If you're facing down a dark hall. I'll grab my light. And go with you. Surrounded and up against a wall. I'll shred them all. And go with you. my blood, I'll go with you @Thomas Fraser   coeur  
 


TWs - cancer, conflit familial

Pile à l’heure convenue avec ton frère, tu gares la voiture que tu as louée au pied de son immeuble, contente de n’avoir eu aucun accrochage alors que tu as dû traverser tout le centre-ville avec un véhicule que tu ne connais pas. Mais c’est un mal nécessaire pour vous rendre chez vos parents… Quelques instants plus tard, Thomas sort de chez lui et tu lui adresses un sourire, même si tu n’es pas certaine qu’il peut le voir à travers la vitre. Et puis, comme à chaque fois depuis que tu as appris pour son cancer, tu te mets à le scruter, à la recherche du moindre signe de fatigue ou de malaise même si tu sais désormais à quel point les apparences peuvent être trompeuses. Il t’a fallu longtemps, trop longtemps mais tu as finalement compris à quel point il est doué pour donner le change. Il fait tout pour ne pas vous alarmer, vous dissimulant l’essentiel de ses souffrances, menant son combat en vous mêlant au minimum à ce dernier. Une stratégie qui ne te plaît pas. Déjà, parce que rien ne pourrait soulager l’énorme angoisse que tu éprouves chaque fois que tu penses à sa maladie mais aussi parce que tu veux justement rien de plus que te tenir à ses côtés pour cette lutte maintenant que tu sais. Hélas, tu n’es pas vraiment légitime à le revendiquer, ayant plutôt brillé par tes absences ces dernières années. Tu sais que cela a indéniablement creusé un fossé entre vous… Pour autant, tout n’est peut-être pas perdu car il t’a tout de même demandé un service aujourd’hui. Il a besoin que tu l’accompagnes chez vos parents pour parler avec eux. Le sujet qui risque d'être abordé te paraît assez évident et bien évidemment, tu appréhendes.

“ Salut grand frère !” Dis-tu, l’accueillant quand il se glisse sur le siège passager à tes côtés. “ Tu vas bien ?” Tu poses la question du ton le plus léger possible, essayant de ne pas trop laisser tes émotions déborder. On ne te reproche que trop souvent ton côté hypersensible, cette faculté à ramener les choses à toi. Aujourd’hui, tu veux être le roc de ton frère. Tu veux que ce soit lui qui puisse compter sur toi. Pas l’inverse. Lorsqu’il était venu te chercher à l’aéroport, tu l’avais pris longuement dans tes bras, touchée qu’il soit venue pour toi mais assez lâchement, tu n’avais pas abordé les sujets difficiles, préférant profiter de vos retrouvailles. Cependant, tu sais que le moment est venu d’agir différemment… Et pourtant, tu gagnes encore un peu de temps, attrapant ton téléphone pour changer la musique qui résonne dans l’habitacle, remplaçant le violoncelle de Rostropovitch par une chanson de Muse pour faire plaisir à ton passager. Les premières notes de Starlight s’égrènent entre vous et tu les écoutes en silence quelques minutes, le temps de réunir ton courage. Il le faut bien car le trajet que vous avez à effectuer n’est pas si long que cela. Or, vous avez vraiment besoin de parler avant de vous retrouver face à vos parents. Mieux valait les affronter avec vos violons accordés. “ Alors, dis-moi tout… J'imagine que c'est sérieux si on va voir les parents avant même Noël... ” Tu mets le contact, repartant dans les rues chargées d’illuminations pour les fêtes. Le timing était important. “ Je n'ai pas osé te demander l'autre jour... Mais est-ce que les choses se sont un peu arrangées entre vous ou pas du tout ?"


_________________


But don't you let go of my hand ☽ Hold my hand, everything will be okay. I heard from the heavens that clouds have been grey. Pull me close, wrap me in your aching arms. I see that you're hurtin', why'd you take so long To tell me you need me? I see that you're bleedin'. You don't need to show me again But if you decide to, I'll ride in this life with you. I won't let go 'til the end   
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Thomas Fraser
Thomas Fraser
1584
The Red Feather (Camille ; elle)
Le tourmenté Robert Pattinson
elsy (av.) _ alcara (sign.) _ Psyko & WildFlower ♥ (gifs) _ WildHeart ♥ (bannière)
Joanne Prescott // Caleb Adelson // Andrea Hopkins // Nyls Norwood // Gregory Sutterlee // Valeria Myers // Eli Hartley // Stefan Salomon // Charlie Sharp // Christa Alcaraz // Oonagh Fitzgerald

34 ans et rempli d'espoir de vivre pendant de longues années encore, je m'accroche à la vie, coûte que coûte.
Célibataire, j'y ai pourtant cru jusqu'au bout mais quand la vie offre, elle reprend avec une vive cruauté. Loin d'être prêt pour affronter une histoire d'amour, je tente d'abord de continuer ma route, seul.

Jusqu'à ce que j'ouvre les yeux et que je comprenne que...
Penser à elle, envisager de l'aimer...
C'est sans doute ma plus belle façon d'être vivant...

my blood, I'll go with you (thomas) XDyyPDG
Pâtissier, le métier de mes rêves, celui qui me fait vibrer depuis enfant. J'ai pris mon courage à deux mains, affrontant ma peur et mes questions en ouvrant mon propre établissement "Cranachan"
Un appartement dans le centre ville de Monterey, dans lequel je suis en tête à tête avec mes tourments et mon avenir incertain.


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『 Waiting for the end to come
Wishing I had strength to stand
This is not what I had planned
It's out of my control 』


* Gravement malade depuis plusieurs mois, il oscille entre des périodes de calme et de tempête
* Admirateur de la poésie
* Fan absolu du groupe anglais "Muse", il se rend à tous leurs concerts
* Ne bois que du thé, anglais, de préférence et ne termine jamais ses tasses. Et ne sait pas pourquoi, d'ailleurs
* Le rouge est sa couleur préférée
* Adore se laisser des notes sur des post-it qui tapissent les murs de sa chambre
* Joue au golf de manière totalement incongrue, loin de tous les clichés bobo de ce sport magnifique
* Déteste le vent
* Ambidextre
* Possède un stylo porte bonheur que son père lui a offert
* A un rituel très précis lors du coucher, ne s'endort que sur le dos et avec une musique bien particulière : "Georgia", de Ray Charles
* Tente péniblement d'apprendre le français afin de découvrir des recettes de ce pays ambassadeur de la pâtisserie
* Collectionne les CDS de manière frénétique

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MessageSujet: Re: my blood, I'll go with you (thomas) my blood, I'll go with you (thomas) EmptyMer 27 Déc - 10:25#





If you're facing down a dark hall. I'll grab my light. And go with you. Surrounded and up against a wall. I'll shred them all. And go with you. my blood, I'll go with you @Maureen Fraser   coeur  
 


TWs - cancer, conflit familial

Aujourd’hui est le premier jour du reste de ma vie.
Une journée intense, comparable à un véritable marathon, est sur le point de démarrer, et le moins que l’on puisse dire, c’est que je ne suis clairement pas prêt à la vivre. Je peux sentir, dans chaque atome de mon organisme, une véritable lutte s’engager. Une tension grandit au sein de mes tripes, mes mains tremblent, mon esprit devient confus. Tandis que j’effectue les gestes du quotidien, avec automatisme, je sens l’angoisse grimper, prendre le contrôle, effacer complètement toute volonté. Je bondis hors de mon lit, avec une certaine agilité, prend ma douche, me brosse les dents, me prépare une tasse de thé anglais, que je ne termine pas, comme à mon habitude. Mon estomac est plutôt noué, pourtant, je me force à grignoter un bout de scone tandis que j’avale une poignée de médicaments, nécessaire à me conserver en vie, à apaiser mon état de santé déplorable. Jetant un coup d'œil à mon horloge murale, je peux constater qu’il est l’heure de retrouver ma sœur, ma première, Maureen, qui devrait être arrivée au pied de mon immeuble. prenant le soin de me conduire jusqu’à… ce qui ressemble davantage à un échafaud, de mon point de vue.
Allez, Thomas. Un peu de courage. Tu peux le faire.
Enfilant à la hâte un bonnet pour protéger mes fragiles oreilles quand la température devient glaciale, je dégringole la série de marches pour retrouver l’habitacle accueillant et tiède de la voiture qu’a louée ma sœur. Esquissant un timide mais sincère sourire, je me penche vers elle et réponds à sa salutation, de manière un peu moins formelle:

Maureen Fraser, quel plaisir. Viens là, que je t’embrasse.

Notre accolade est furtive et pourtant me ressource. Qu’il est bon de retrouver sa famille. Je prends soin d’attacher ma ceinture de sécurité, tout en riant doucement suite au changement de musique, soulignant, d’une voix tendre:

Oh, Muse, une de mes préférées, en plus…

Si elle savait à quel point cela me fait plaisir. Une discrète attention mais qui réussit à me réchauffer le cœur, lui qui paraît presque figé, hésitant. Pourtant, la torpeur me gagne à nouveau quand Maureen, souhaitant sans doute bien faire, finit par aborder le sujet délicat. Celui qui, fatalement, ne peut être ignoré. Pinçant des lèvres, jouant avec mes mains, je finis par baisser le menton vers le plancher et baragouine, sans doute à peine audible:

Et bien, justement, je…

Longue inspiration, la plus profonde possible, pour tenter de me canaliser, de reprendre le contrôle. Moi qui est un véritable modèle quand il s’agit de conserver son sang-froid, à cet instant précis, je perds pied.
Mais je ne peux pas abandonner, ni même me défiler. Maureen a le droit de savoir. De comprendre.
L’importance suprême qui va peser prochainement sur ses épaules.
Me lançant dans le vide, je finis par avouer, d’un ton bien plus sérieux, presque théâtral:

Maureen, je vais devoir te demander un immense, généreux et incroyable service. Il… Il faudrait que tu m’aides. À parler. Aux parents. À leur avouer…

L’inavouable? Dernière révélation, presque trop retentissante, je finis par ajouter, détournant lâchement mon regard vers le paysage défilant à allure raisonnable sous mes yeux embués:

Pour mon cancer. Ils ne savent pas, ils ne connaissent pas toute la vérité… Je suis incapable de me confier seul, face à eux. À leur jugement, à leurs regards qui risquent de me déstabiliser…

Sans réfléchir, ma main finit par glisser vers celle de ma première petite sœur.
Celle que je n’ai sans doute pas suffisamment soutenue. Celle à qui je ne dis pas tout. Celle que je cherche à protéger mais ce comportement nous a sans doute coûté notre complicité.
Celle qui, aujourd’hui, pourrait devenir le pilier contre lequel je peux me reposer alors que je suis aux portes d’une ultime confession…
Aide-moi, Maureen.
Je ne sais pas te le dire, tente de lire dans mes yeux, à quel point je me sens désarmé, seul et vulnérable…


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MessageSujet: Re: my blood, I'll go with you (thomas) my blood, I'll go with you (thomas) EmptyJeu 28 Déc - 20:36#





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« Maureen Fraser, quel plaisir. » Les premiers mots que ton frère t’adresse, ce qui te fait penser qu’il est légèrement en train de se moquer de toi. Tu sais que certains te reprochent tes manières un peu affectées d’actrice mais de sa part, tu sens que ce n’est pas méchant. Il t’attire d’ailleurs à lui pour t’embrasser, ce qui est peut-être plus chaleureux que ce que tu mérites. Mais aussi furtive soit-elle, cette étreinte t’apaise, te réchauffe le cœur. Thomas est comme toi, il essaye d’abolir la distance qui s’est créée entre vous, de te montrer que la tendresse jamais ne pourra complètement s’éteindre. Tu es dans le même état d’esprit quand tu changes la musique pour lui faire plaisir et tu es ravie de constater que cela fonctionne, qu’il a remarqué l’attention. Il te dit en effet que tu viens de mettre l’une de ses chansons préférées. Tu voudrais pouvoir prétendre que tu le savais, que tu connais toutes ses chansons préférées de ce groupe, que tu peux les énumérer ainsi que toutes les choses qui le passionnent mais tu ne vous fais pas l’affront de ce mensonge, optant pour plus de spontanéité.   « Te connaissant, ça ne me surprend pas. La première fois que je l’ai entendu à N.Y, elle m’avait faite penser à toi. » Mais tu ne lui avais jamais dit jusqu’à maintenant… Hélas, ce moment paisible n’est pas destiné à durer. Même si ton attention est sur la route, les quelques regards rapides que tu jettes à ton passager te confirment qu’il est mal à l’aise. C’est sans doute pour cela que tu mets les pieds dans le plat, pour que vous vous débarrassiez vite  de cette pesanteur qui flotte autour de vous. Et comme tu l’as pressenti, ce qu’il veut te dire est difficile. Il bute sur ses mots, perds sa voix, sa contenance. Ta gorge se serre en le voyant difficulté. Mais il s’accroche et finit par te dire ce qu’il attend de toi. Il a besoin que tu l’aides à parler à vos parents car ils ne savent pas pour le cancer.

Tu es sous le choc et bien involontairement, ton pied vient écraser l’accélérateur, faisant faire une petite embardée à la voiture. «  Merde… Pardon, je suis désolée. » Tu lèves le pied, ralentissant, prenant le temps de contenir ta surprise. Même si pour toi, c’est difficile de contenir quoi que ce soit… Pourtant, tu te dois de le faire pour lui, ton grand frère si pudique, si calme. Tu cherches d’ailleurs son regard mais tu vois qu’il regarde par la fenêtre, essayant sans doute de te dissimuler son émotion. Lui qui est si peu enclin à se montrer vulnérable, même face à aux gens qui l’aiment... « Je pensais qu’ils savaient tout mais je comprends mieux maintenant. Je trouvais bizarre qu’ils ne m’aient pas appelée pour en parler. » Dis-tu donc, au lieu de hurler « QUOI ? ».  En tout cas, tout s’expliquaient si tes parents ne savaient pas toute la vérité. Malgré leurs conflits avec Thomas, tu savais qu’ils auraient fait un peu de cas de la nouvelle s’ils avaient su… Tu pousses un petit soupir. La situation était inédite et périlleuse, mettant en exergue toute la complexité de votre dynamique familiale. « Qu’est-ce qu’ils savent au juste ? » Demandes-tu ensuite, te montrant tout d’abord pragmatique. Mais tout de suite après, c’est le besoin de rassurer Thomas qui s’exprime. «  Je te comprends, tu sais. A chaque fois qu’on a eu besoin de leur soutien, ils n’ont pas toujours été des plus compréhensifs… Surtout avec toi. Ils ont toujours été plus durs, je trouve… »   Comme toujours, tu tiens le volant d’une main, ce qui permet à Thomas de venir chercher l’autre. C’est là que tu réalises à quel point il a besoin de toi et tout à coup, plus rien d’autre que ton envie farouche de le protéger ne compte. Tu serres ses doigts entre les tiens, essayant de lui instiller ainsi la force de l’amour que tu éprouves pour lui à cet instant. Il te faisait incroyablement confiance en te demandant cela et tu n’allais pas trahir cette confiance. Tes yeux s’embuent aussi.   «  Tommy, bien sûr, que je vais t’aider. Tu peux compter sur moi. » Cela n’a pas toujours été le cas mais pour aujourd’hui, c’était la plus absolue des vérités. Profitant du fait que vous êtes sur une ligne droite et qu’il n’y a quasi pas de circulation, tu cherches à nouveau son regard pour qu’il lise la sincérité dans le tien. « On va leur faire face. Ensemble. » Tu voudrais lui garantir que tout va bien se passer mais tu ne le peux pas, ne te rappelant que très clairement du manque de tact et de tendresse dont vos parents faisaient parfois preuve. Tu te focalises donc sur un autre point. «  Je ne peux même pas imaginer à quel point ça doit être difficile à chaque fois de le dire à une nouvelle personne… Comme une épreuve supplémentaire… le courage que ça doit te demander. Je serai heureuse de t’aider pour cette fois-ci. » Et ça ne serait pas de la générosité ou de la bienveillance. Ça serait juste une sœur qui serait là pour son frère alors qu’il traversait la pire épreuve de sa vie.


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34 ans et rempli d'espoir de vivre pendant de longues années encore, je m'accroche à la vie, coûte que coûte.
Célibataire, j'y ai pourtant cru jusqu'au bout mais quand la vie offre, elle reprend avec une vive cruauté. Loin d'être prêt pour affronter une histoire d'amour, je tente d'abord de continuer ma route, seul.

Jusqu'à ce que j'ouvre les yeux et que je comprenne que...
Penser à elle, envisager de l'aimer...
C'est sans doute ma plus belle façon d'être vivant...

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Pâtissier, le métier de mes rêves, celui qui me fait vibrer depuis enfant. J'ai pris mon courage à deux mains, affrontant ma peur et mes questions en ouvrant mon propre établissement "Cranachan"
Un appartement dans le centre ville de Monterey, dans lequel je suis en tête à tête avec mes tourments et mon avenir incertain.


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* Gravement malade depuis plusieurs mois, il oscille entre des périodes de calme et de tempête
* Admirateur de la poésie
* Fan absolu du groupe anglais "Muse", il se rend à tous leurs concerts
* Ne bois que du thé, anglais, de préférence et ne termine jamais ses tasses. Et ne sait pas pourquoi, d'ailleurs
* Le rouge est sa couleur préférée
* Adore se laisser des notes sur des post-it qui tapissent les murs de sa chambre
* Joue au golf de manière totalement incongrue, loin de tous les clichés bobo de ce sport magnifique
* Déteste le vent
* Ambidextre
* Possède un stylo porte bonheur que son père lui a offert
* A un rituel très précis lors du coucher, ne s'endort que sur le dos et avec une musique bien particulière : "Georgia", de Ray Charles
* Tente péniblement d'apprendre le français afin de découvrir des recettes de ce pays ambassadeur de la pâtisserie
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MessageSujet: Re: my blood, I'll go with you (thomas) my blood, I'll go with you (thomas) EmptyVen 9 Fév - 20:27#





If you're facing down a dark hall. I'll grab my light. And go with you. Surrounded and up against a wall. I'll shred them all. And go with you. my blood, I'll go with you  @Maureen Fraser   coeur  
 


TWs - cancer, conflit familial

Jamais je n’aurais imaginé retrouver ma première petite sœur dans de pareilles conditions. Elles ont le mérite d’exister mais ne sont certainement pas idéales. J’ai pourtant tant souhaité la revoir, durant toutes ces années. Je ne l’ai jamais blâmé d’être parti, d’avoir choisi de mener une vie qui la comblait de bonheur… mais sur un autre continent. J’aurais été bien mal avisé de faire la moindre remarque, soit disant passant. Moi qui ai été le premier à tourner le dos aux principes familiaux, à une certaine évidence et stabilité qui nous caractérisait, les Fraser. J’ai refusé de suivre une voie qui était à priori toute tracée. J’ai simplement tourné le dos à une fatalité qui allait me plonger dans une frustration sans nom.
En somme, j’ai choisi le bonheur.
Mais au fond, est-ce que Maureen l’est, malgré sa vie trépidante et composée de rebondissements en série? Rien n’est moins sûr…
Conservant une moue timide mais sincèrement heureuse, je finis par ajouter, la mort dans l’âme, incapable de résister à la tentation de me livrer sans retenue:

Je suis sincèrement touché que tu fasses le lien entre Muse et ton grand frère, Maureen. Cela prouve que tu penses à ta famille malgré la distance…

La remarque peut paraître acerbe, voire même déplacée, et pourtant, elle n’est qu’une profonde réflexion que je nourris depuis très longtemps, au sujet de ma sœur. Nous n’avons pas besoin de longs discours pour comprendre à quel point nous nous aimons. Je réussis à ne pas éprouver le besoin d’obtenir régulièrement des nouvelles de chaque membre de ma famille. Sans doute grâce à mon trait de caractère le plus évident à mon sujet: mon envie permanente de solitude. Mais les autres Fraser sont loin d’être semblables et je les adore pour ceux qu’ils sont, dans leur entièreté.
Mais avec Maureen, cela a toujours été différent. Première petite sœur que j’ai découverte, complicité naissante et grandissante au fur et à mesure du temps.
J’aimerais avoir le courage de lui avouer qu’elle m’a manqué. Tout simplement. Vérité crue qui pourtant est totalement transparente. Elle a été et n’est plus. À présent, elle est revenue. Et tout ce que je demande, c’est de pouvoir renouer avec ce lien unique en son genre.
Et puis, j’ai fini par lâcher le morceau. En plusieurs fois, certes, mais à présent, Maureen connaît le fond de ma pensée. Et surtout, la vérité au sujet de mon rapport à nos adorés et complexes parents. J’attends sagement une réaction à mes paroles, à mes aveux… Mais mon contrôle n’est qu’une mascarade rondement menée. Le véritable Thomas se voit envahit par une peur irrationnelle, qui le pousse à détourner le regard, à ressentir une douloureuse contraction dans le ventre. J’attends… mais pas pour très longtemps. Sa réaction se matérialise avec une embardée sur la route, qui me pousse à attraper la poignée de sécurité, par réflexe. Je ne relève pas pour autant, je n’ai pas envie de la contrarier alors que je viens de lui demander la plus grande des faveurs. Je me sens comme un petit garçon alors que je suis censé être l'aîné.
Pour la première fois de ma vie, j’ose me dévoiler. Montrer au reste du monde à quel point je suis vulnérable. Et moi qui ai toujours mené ma route seule, je sollicite un soutien. Maureen est la seule à pouvoir remplir ce rôle. J’ai foi en elle, en sa maîtrise des émotions, en son freak control parfois contrariant. Cette fois-ci, c’est cette plus value qui fera toute la différence.
Elle s’apprête à prouver à quel point elle est forte. Suffisamment pour nous deux.
La question de Maureen claque dans l’habitacle, tel un fouet. Je suis au pied du mur, je n’ai plus le choix. Elle mérite des explications plus poussées, ce que je lui offre, après un long silence plus que malaisant:

Et bien… Les parents savent que j’ai une petite forme en ce moment. Je leur ai expliqué que j’avais consulté, que les résultats n’étaient pas bons… Mais je ne suis pas allé plus loin. Je n’en ai pas eu le courage…

En somme, j’entretiens un mensonge depuis plus d’une année qui ne peut pas durer plus longtemps. Cette fin du mois de décembre doit également sonner le démarrage d’un changement sans précédent. Il est temps, désormais.
Enfin, les mots filent hors des lèvres de Maureen. J'accueille son approbation avec un soulagement inouï, elle me confirme qu’elle sera là pour moi, qu’elle me soutiendra. Et je sens l’étau dans ma poitrine se desserrer, enfin. Je peux à nouveau respirer de manière plus aisée et accentue la pression sur sa main tout en murmurant:

Merci. Merci, Maureen…

Plus rapidement que je ne l’espérais, nous arrivons à destination. Maureen ralentit l’allure jusqu’à s’arrêter à hauteur du mythique et effrayant portail de l’entrée du manoir Fraser. À travers la fenêtre de la voiture, j’observe cette maison qui a été à l’origine de tant de bonheur, de souvenirs, de désillusions.
Nous y sommes, ma petite sœur.
Après une longue inspiration, j’ose défaire ma ceinture de sécurité, quitter la chaleur réconfortante de la voiture. Je fais quelques pas timides, sentant la présence rassurante de ma petite sœur dans mon sillage.

Et comme l’a précisé Maureen…
Nous allons le faire.
Ensemble.


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If you're facing down a dark hall. I'll grab my light. And go with you. Surrounded and up against a wall. I'll shred them all. And go with you. my blood, I'll go with you  @Thomas Fraser   coeur  
 


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“ Je n’ai jamais cru à cette histoire de “loin des yeux du coeur”, vous avez toujours été dans mon coeur et avec moi à chaque instant où j’étais loin.” Tu as presque l’air de te justifier quand tu confesses cela à ton grand frère mais ses paroles te semblent plus que nécessaire à la vue de ce qu’il vient de te dire, lui. Car il semble être surpris que tu ais pensé à lui malgré l’éloignement. Cette preuve que tu viens de lui donner, le touche de son propre aveu, et te fait réaliser qu’en te montrant si souvent avare de nouvelles, tu as été cruelle avec lui, délitant un lien pourtant forgé depuis si longtemps... Évoquer cette distance entre vous n’est pas facile et te pétrit de culpabilité mais que faire d’autre ? Il n’y a pas d'échappatoire possible dans cette voiture où vous n’êtes que tous les deux, en train de vous diriger vers une situation qui risque d’être encore plus oppressante à vivre. Mais peut-être faut-il en passer par tous ces affres pour en ressortir plus grandis et plus unis ? Un peu comme dans ses romans initiatiques où les épreuves forgent le caractère des personnages plutôt que de les plonger dans la terreur et le désespoir… Hélas, depuis que Thomas t’a révélé sa maladie, tu éprouves successivement voire simultanément les deux. Et la partie angoisse ne fait s’accentuer quand tu comprends finalement que vos parents ne sont pas du tout au courant, qu’ils n’ont même pas le moindre petit indice à propos de la vérité. Mais comme tu te l’ai juré, tu restes calme, essayant de définir un plan d’attaque. Vous alliez clairement en avoir besoin et te montrer méthodique te permet de brider un peu tes émotions. “ Ok, alors on reprendra à partir des examens et des résultats alors. En douceur et progressivement. ” Mais en réalité, tu as du mal à rester sereine. Tu es soudain en colère contre tes parents qui ne sont visiblement pas trop inquiétés et qui n’ont pas cherché à en savoir plus à propos de l’état de santé de leur fils aîné alors même qu’ils savaient que les résultats n’étaient pas bons. Car s’ils avaient fait avec attention et insisté un peu, Tommy n’aurait pas pu leur mentir durant toute une année…

Heureusement que tu exerces le métier qui est le tien, car tu as l’impression que pour autant, tu fournis à ton frère la façade rassurante dont il a besoin, cachant habilement la tempête qui t’agite. Il te remercie à plusieurs reprises, semblant tout à coup mieux respirer… “ N’importe quoi pour toi mon frère, n’importe quoi.” La fin du trajet se déroule rapidement, dans une sorte de fébrilité et bientôt, tu te gares devant la maison familiale. Côte à côte, vous entrez dans le domaine, prêts à faire front. Et il le faut, car votre mère ne tarde pas à surgir dans votre champ de vision, un sécateur à la main, légitimement surprise de vous voir. Cependant, tout ce que tu sais du contrôle des émotions, c’est Ayla Fraser qui te l’a appris. Elle dissimule donc son étonnement, vous accueillant comme il se doit, parvenant tout de même à distiller une leçon de bonnes manières et une petite pique d’emblée tandis qu’elle s’avance pour vous embrasser tous les deux. Un talent inné, chez elle. “ Thomas, Maureen, mes enfants. Que me vaut ce rare honneur ? Je ne vous attendais pas... avant Noël .” Traduction : on ne débarque pas sans prévenir. Traduction 2 : Vous ne me rendez pas suffisamment visite, bande de petits ingrats. Fut un temps, tu serais peut-être entrée dans le jeu des répliques fielleuses/mielleuses mais aujourd’hui, tu ne perds pas de vue ton objectif, alors après les salutations d’usage, tu annonces d’emblée la couleur. “ Papa est là ? Nous aimerions discuter de quelque chose d’important avec vous deux.” Le mot “important” ne semble pas troubler votre mère, qui se lance dans des explications à propos d’un planning bien chargé, des voisins qui doivent passer prendre le thé, et que c’est bien le problème quand on vient sans s’annoncer. Vraiment, tu n’as pas la patience. Ta voix est plutôt sèche quand tu répliques, comme souvent excédée par le manque de considération qu’elle a souvent pour vous. Dans quel monde, un goûter avec les voisins pouvait primer sur une nouvelle importante que ses enfants voulaient lui annoncer ? Vous débattez de longues minutes mais tu n’en démords pas. “ Annule avec les voisins s’il te plaît. C’est important, je te l’ai dit. ” Elle perçoit bien la note métallique dans ta voix car même si elle le fait de mauvaise grâce, elle cède finalement, allant chercher votre père, et aussi donner un coup de téléphone aux voisins, te rappelant à quel point ce qu’elle s’apprête à faire est impoli. Tu roules des yeux. Dans quelques minutes, la bienséance sera le cadet de ses soucis…

Sous son ordre, Thomas et toi, vous allez attendre vos géniteurs dans le salon de réception, vous installant côte à côte sur le même canapé. Tu es déjà épuisée et tu lances un petit regard dépité à ton frère. “ Et bien, ça commence aussi mal que possible… Ils ne changent pas. Il faut toujours se battre ” Tu ne crois pas si bien dire. Car bientôt, Pierce Fraser fait son entrée dans le salon, toujours aussi impressionnant et surtout l’air mécontent d’avoir été convoqué au sein de sa propre maison.  Et il vous le fait comprendre d’une manière similaire à celle de sa femme, par une pique bien sentie. “ Alors quelle est cette nouvelle si importante qu’elle ne peut pas attendre ? L’un de vous deux a t-il encore décidé de se lancer dans une carrière improbable ?” Le ressentiment perce dans sa voix, lui qui le businessman, qui rêvait que sa progéniture reprenne le flambeau, n’engendrant que des artistes à la place. Sa plus grande malédiction, de ses propres termes… OK, ils étaient donc véritablement décidé à ne pas vous faciliter la tâche, comme toujours… Tu lances un regard à Thomas, souhaitant voir si malgré cela, il souhaitait se lancer ou si tu vas avoir la charge difficile de l’introduction. Dans tous les cas, il y a de quoi être pétrifié.



Spoiler:

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But don't you let go of my hand ☽ Hold my hand, everything will be okay. I heard from the heavens that clouds have been grey. Pull me close, wrap me in your aching arms. I see that you're hurtin', why'd you take so long To tell me you need me? I see that you're bleedin'. You don't need to show me again But if you decide to, I'll ride in this life with you. I won't let go 'til the end   
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Thomas Fraser
Thomas Fraser
1584
The Red Feather (Camille ; elle)
Le tourmenté Robert Pattinson
elsy (av.) _ alcara (sign.) _ Psyko & WildFlower ♥ (gifs) _ WildHeart ♥ (bannière)
Joanne Prescott // Caleb Adelson // Andrea Hopkins // Nyls Norwood // Gregory Sutterlee // Valeria Myers // Eli Hartley // Stefan Salomon // Charlie Sharp // Christa Alcaraz // Oonagh Fitzgerald

34 ans et rempli d'espoir de vivre pendant de longues années encore, je m'accroche à la vie, coûte que coûte.
Célibataire, j'y ai pourtant cru jusqu'au bout mais quand la vie offre, elle reprend avec une vive cruauté. Loin d'être prêt pour affronter une histoire d'amour, je tente d'abord de continuer ma route, seul.

Jusqu'à ce que j'ouvre les yeux et que je comprenne que...
Penser à elle, envisager de l'aimer...
C'est sans doute ma plus belle façon d'être vivant...

my blood, I'll go with you (thomas) XDyyPDG
Pâtissier, le métier de mes rêves, celui qui me fait vibrer depuis enfant. J'ai pris mon courage à deux mains, affrontant ma peur et mes questions en ouvrant mon propre établissement "Cranachan"
Un appartement dans le centre ville de Monterey, dans lequel je suis en tête à tête avec mes tourments et mon avenir incertain.


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『 Waiting for the end to come
Wishing I had strength to stand
This is not what I had planned
It's out of my control 』


* Gravement malade depuis plusieurs mois, il oscille entre des périodes de calme et de tempête
* Admirateur de la poésie
* Fan absolu du groupe anglais "Muse", il se rend à tous leurs concerts
* Ne bois que du thé, anglais, de préférence et ne termine jamais ses tasses. Et ne sait pas pourquoi, d'ailleurs
* Le rouge est sa couleur préférée
* Adore se laisser des notes sur des post-it qui tapissent les murs de sa chambre
* Joue au golf de manière totalement incongrue, loin de tous les clichés bobo de ce sport magnifique
* Déteste le vent
* Ambidextre
* Possède un stylo porte bonheur que son père lui a offert
* A un rituel très précis lors du coucher, ne s'endort que sur le dos et avec une musique bien particulière : "Georgia", de Ray Charles
* Tente péniblement d'apprendre le français afin de découvrir des recettes de ce pays ambassadeur de la pâtisserie
* Collectionne les CDS de manière frénétique

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⦅ Aucune somme d'argent et aucun succès ne vaut plus que le temps passé avec ta famille - Family Fraser ⦆


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MessageSujet: Re: my blood, I'll go with you (thomas) my blood, I'll go with you (thomas) EmptyDim 14 Avr - 15:24#





If you're facing down a dark hall. I'll grab my light. And go with you. Surrounded and up against a wall. I'll shred them all. And go with you. my blood, I'll go with you  @Maureen Fraser   coeur  
 
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J’aimerais me retrouver n’importe où dans le monde, sauf ici.
Oui, mon esprit vagabonde jusqu’à des contrées inconnues, des forêts équatoriales inexplorées, des immenses plages de sable fin, une marée de buildings, s’accompagnant de silences infinis, tandis que je pourrais flotter dans l’océan, dévorant des yeux des étendues enneigées ou me noyant grâce au bruit continu d’une mégalopole surpeuplé.

J’aimerais me retrouver n’importe où dans le monde, tant que cette fuite m’apporte la distance nécessaire afin de ne pas affronter la suite des évènements que j’ai moi-même provoqué. C’est la même sensation que lorsqu’on arrache un pansement, je sais que je dois le faire, et le plus vite possible, afin que la douleur ne s’éternise pas. Mais je manque de courage, c’est indéniable. Je ne peux pas compter sur une manifestation de cran, d’audace, de confiance et d’affirmation de soi. Je ne compte plus les carences que je comptabilise, qui m’affaiblissent, qui me déstabilisent. Et bien que je fournisse des efforts considérables afin de juger le verre de mon existence à moitié plein plutôt qu’à moitié vide, je ne peux plus lutter, je n’en ai plus la force nécessaire. Le combat semble perdu d’avance. Et l’issue loin d’être favorable et salvatrice.

J’aimerais me retrouver n’importe où dans le monde, tant que Maureen reste à mes côtés. Quand elle évoque la distance, qui ne réduit aucunement l’amour et l’attachement qu’elle porte aux membres de sa famille, je sens une chaleur se répandre dans ma poitrine. Celle qui pourrait tout changer, surtout en une journée aussi capitale. Je peux compter sur son soutien, bien que la tâche que je lui impose soit tout sauf agréable. Elle ne faiblit pas, ne renonce pas, ne prend pas peur. Et quand elle s’extirpe du véhicule, qu’elle salue notre mère, qu’elle avance sur le champ de bataille, sans même réfléchir, je ne peux que laisser un unique sentiment me gagner à son égard: l’admiration.

Le retour de bâton est douloureux mais tellement prévisible. La voix de ma mère, stridente, agacée, décontenancée, n’est clairement pas de bonne augure. Pourtant, j’offre un sourire timide, tout en faisant preuve de souplesse en lui disant:

Bonjour Maman… C’est bon de te voir.

Suis-je sincère dans mes propos? Ou est-ce alors une simple marque de politesse, rondeurs dont je me sens presque obligé d’apporter, dès que je m’adresse à Maman Fraser? Parfois, j’hésite même à utiliser le vouvoiement, tant la distance entre mes parents et moi-même n’est plus à prouver. La critique est facilement lisible entre les lignes de son entrée en matière, nous n’étions pas attendus, certes, mais la surprise de notre visite ne semble pas être appréciée. Je lutte pour ne pas chercher le regard de Maureen afin de comprendre, de trouver une explication logique à ce comportement, que je semble éviter. Oui, Thomas, tu le sais bien, que ta mère déteste les imprévus.
Mais je ne pouvais pas attendre Maman, pour t’informer de ce que je m’apprête à te dire…
Sans réfléchir, j’attrape la main de Maureen, tandis que cette dernière prend les devants, exige un entretien à quatre, de toute urgence. Et peu importe le rendez-vous de l’après -midi avec les voisins, peu importe leur programme, leur plaisir planifié, leur tranquillité reposante.
Nous allons bouleverser leurs projets. Et j’aimerais tant qu’elle comprenne que nous ne faisons pas preuve d’autant de défiance par bonté d’âme…
L’urgence de la situation est à son paroxysme, Maureen doit le sentir, au fur et à mesure que la paume de ma main devient moite, tandis que mes doigts se lient toujours plus fort aux siens. Je manque d’air, ma bouche devient sèche, la tête me tourne. C’est avec grand soulagement que nous retrouvons le salon familial, au sein duquel je trouve refuge sur le confortable sofa que j’ai longtemps considéré comme mon lieu favori. Nous avions la chance, chacun des enfants Fraser, de compter sur l’intimité d’une chambre individuelle, mais ce salon est la représentation parfaite du cœur de la maison, selon moi. Irrigeant le reste de notre lieu de vie, je pouvais y retrouver à ma guise les autres membres de la famille, profitant d’un silence qui pouvait s’interrompre à tout moment.
Cette vie animée me manque, mais le manque de considération évident prend le dessus sur les souvenirs tendres.
Je suis submergé, perdu, chancelant, tandis que je réponds vaguement à l’affirmation de Maureen:

Oui, tu as raison…

Il y avait bien d’autres choses à dire, mais je manque d’inspiration. La situation dégénère, dans l’enfer qu’est devenu mon esprit, lorsque mon père fait son apparition. Pestant, se montrant désagréable, peu avenant, fermé et à la fois agressif. Dès que je l’aperçois, je bondis hors du canapé dans lequel j’étais installé avec Maureen, marque de respect que je ne peux m’empêcher de prouver.
Je reste debout. Vacillant, mais bien ancré dans le sol. Les deux pieds parallèles, le dos droit.
Thomas, tu es en vie. Tu te bats, tous les jours, et cette guerre qu’est devenue la tienne, tu te dois d’en informer tes parents.
Le moment est venu, le précipice n’est pas loin. Il est temps de démarrer, de te créer un nouveau souvenir, Thomas.
Qui marquera les esprits de tous, dans cette pièce.
Lèvres qui s’entrouvrent, vérité qui s’échappe, brutale, désastreuse:

Maman, Papa. Je dois vous informer de mon état de santé. C’est grave. Très grave.

Je n’ai pas le temps de réfléchir aux raisons d’un tel aveu, je réalise seulement que je suis enfin aux portes d’une révélation qui ne m’apportera rien.
Ce que je fais, aujourd’hui, ce n’est pas pour moi.
Je rends simplement service à mes parents. Je leur ôte, par avance, cette culpabilité qui pourrait les ronger si, par mégarde, je perdais la vie.
Celle de ne pas avoir su. De ne pas avoir eu le choix de réagir, en temps voulu.
Oui, une réaction de la part s’apprête à être décortiquée. De quelle nature sera-t-elle, le mystère sera bientôt résolu.

Toujours debout, je tends la main derrière mon dos, cherchant une nouvelle fois celle de ma sœur.
Thomas, n’oublie pas que tu es loin d’être seul.
Tu ne perdras pas l’équilibre, tant que Maureen sera derrière toi.

Puisque tu es là, ma sœur, n’est ce pas…?




HS:

_________________
Fear, and panic in the air,
I want to be free
From desolation and despair
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my blood, I'll go with you (thomas)

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