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running up that hill (sylvia)

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Adam Miller
Adam Miller
7
samhain (elle)
mads mikkelsen
avaianche (avatar) ; madsgif (gif)
aucun

53 ans, né le 30 octobre.
elle est partie un matin, elle l'avait prévenu, avait tenté de recoller les morceaux. mais il n'était jamais là, toujours pris par son travail - absent. elle a choisi pour lui, et le divorce fut prononcé. d'autres relations ont débuté puis ont échoué par manque d'investissement de sa part.
neurochirurgien ayant beaucoup exercé aux urgences. Il s'occupe à présent du service médecine intensive. Une fois par semaine, il donne un cours et s'improvise professeur à l'université.
une villa d'architecte, quartier Est qui donne un accès direct à la plage. elle est légèrement en retrait, cachée derrière des arbres, lui évitant les regards curieux des voisins.
présente

new to the community
https://basique.forumactif.com/t11670-adam-the-past-beats-inside https://basique.forumactif.com/t11685-adam-happiness-is-made-to-
MessageSujet: running up that hill (sylvia) running up that hill  (sylvia) EmptyJeu 3 Oct - 11:04#

« running up that hill  »
ft. @Sylvia Norwood
2024 ; Monterey Memorial Hospital
tw :: aucun pour le moment


Les notifications s’enchainent sur son téléphone. Il vibre avec insistance dans sa poche mais Adam l’ignore. Il continue de parler, de faire comme si de rien n’était et ses mots s’enchainent tant qu’il est devant les étudiants pour leur présenter ses recherches. Après plusieurs minutes à ignorer, il comprend que quelque chose d’important se trouve certainement à l’autre bout du fil, alors il s’excuse, disparait et les messages s’alignent sur l’écran. Des dizaines. Puis des appels. Tu dois revenir. Les constantes ont changé. Elle a bougé. Je crois qu’elle va se réveiller. Elle s’est réveillée. Reviens vite ici. Sa collègue continue d’écrire, il le voit sur l’écran. Adam dénigre l’appel. Il a besoin de temps pour assimiler l’information qu’il vient de lire. Après tout ce temps ? Après ces années. En temps normal, il aurait réfléchi, posé les données, aurait tout analysé. Aujourd’hui il ignore tout. Il claque la porte, ne s’excuse pas, disparait dans le véhicule. Cinq heures de route le séparent de l’hôpital où il exerce. Le médecin roule sans regarder le compteur de vitesse. Il doit arriver le plus vite possible, il défie le code de la route.

Il est neuf heures d’une journée sur le déclin quand il franchit les portes. Son visage est tiré par la fatigue, son allure impeccable des jours ordinaires n’est pas là. Il semble porter tout le poids des cinq dernière années sur ses épaules. On l’apostrophe ci et là, des internes posent des questions, des collègues ont besoin d’information. Il ignore tout, et tout le monde. Ils n’existent plus dans son champ de vision. Une seule chose, une unique personne compte à l’instant présent. Maxine l’a rejoint et lui fait part des dernières informations. Il l’écoute à demi. Elle parle un langage mécanique médical qu’il n’est pas capable d’assimiler, pas maintenant. Il a besoin d’humain, de certitude, de voir et pas de statistiques. « Son mari est arrivé avant. L’infirmière qui était là ne savait pas quoi faire. » Adam voudrait hurler, lui dire que c’était idiot d’avoir permis à l’époux de venir lui parler si tôt. Après autant d’années dans le coma, il fallait y aller progressivement. Les étages s’enchaînent, les couloirs aussi. Ils arrivent à mi-parcours, près de la porte où se trouve la chambre de sa patiente. Maxine le laisse, lui dit que s’il a besoin, elle est là.

La main du chirurgien repose sur la poignée de la porte. Il n’ose plus y entrer, il a peur que tout ne soit qu’un rêve, que rien ne soit réel. Et ce qu’il voit défit ses doutes. Elle est là, paupières ouvertes. Les yeux rouges et les larmes encore en ruissellement sur les joues. Pourquoi. Elle ne devrait pas. Adam referme doucement la porte derrière. « Sylvia. » Il s’autorise la prononciation de son prénom plutôt que le nom. Il n’a jamais utilisé son patronyme. Il croit la connaitre maintenant, après toutes ces années. « Je suis le docteur Miller. » Il prend des précautions, il s’avance doucement. « Vous êtes restée immobilisée un long moment, vos muscles se sont atrophiés. Tout va revenir progressivement. » Adam s’imagine que les larmes sont la cause d’une peur, la croyance d’une paralysie. Il n’imagine pas la vérité, que tout le ressenti est la cause des mots de l’époux qu’il n’a pas croisé.

Dans son propre regard, il retient une larme, cet écho de bonheur soudain qui le transperce. Cette victoire contre la mort. Elle a réussi, elle est revenue des limbes. Et il voudrait lui dire merci, d’avoir combattu, de ne pas s’être laissée emporter.

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Sylvia Norwood
Sylvia Norwood
1070
Dawn
Brit Marling
ava. eilyam - sign. SAMURAI - icons. non uccidere & prima luce.
Patrick Smith (Benedict Cumberbatch)

Née le 13 janvier 1983. Un vent glacé, pressage funeste, qui résonne jusqu’au tréfonds des landes gelées, un anniversaire à souhaiter dans la foulée des fêtes de fin d’année.
Délivrée ? Je porte toujours son nom, à l'annulaire un anneau gravé assorti à un solitaire où brillait un diamant. Synonyme d'engagement... Mais notre union n'est plus qu'un lointain souvenir qui s'estompe. En instance de divorce.

running up that hill  (sylvia) Xtct


Hier la consensualité me dicterait de vous répondre que j’ai été mère au foyer. Elle oublierait de préciser l’ennui des taches répétitives, la solitude des longues journées toutes identiques et calquées sur ceux qui, chaque jour, quittent ce même foyer. Nyls qui lui part travailler, Luna qu’il faut conduire et rechercher à l’école ou ses différentes activités. Reconnaissance nulle, accomplissement propre du néant, reflets ternis des illusions d’une vie rêvée…
Aujourd'hui tout a changé ! Je suis vendeuse à mi-temps, étudiante l'autre moitié.

La villa qui abrite ma chambre n'est pas à moi, Edna me la cède contre un peu de temps en sa compagnie, quelques corvées. J'habite désormais une immense bâtisse située à l'extrême Est de la ville où je réapprend à vivre.

running up that hill  (sylvia) Qaj1


Mes rps:
goodbye my love ft @"Nyls Norwood"
Death Becomes Her ft @"Shelby Clarke"
Set fire to the rain ft @"Dario Uccello"
Light my life. ft @"Adam Miller"
More time with you. ft  @"Luna Norwood"
The curse. ft  @"Nyls Norwood" & @"Andreas Thorsen"

Présente

diamond member
https://basique.forumactif.com/t9289-sylvia-apocalypse-please?ni https://basique.forumactif.com/t9477-sylvia-in-the-name-of-love#
MessageSujet: Re: running up that hill (sylvia) running up that hill  (sylvia) EmptyHier à 15:24#

«running up that hill. »
ft. @Adam Miller & @Sylvia Norwood    
18 février 2024 ; MONTEREY MEMORIAL HOSPITA; CA.
tw :: coma, accident de voiture, décès.


Elle croit qu’elle s’est trompée. Elle doit sans doute rêver. Tout n’est qu’un cauchemar et elle va bientôt se réveiller. Ouvrir les yeux, repousser la couette relevée jusqu’aux oreilles pour mieux se cacher. Poser un pied à terre, reconnaître les objets qui lui sont familiers. Là, sur la table de chevet une photo de Luna dans les bras de son père, juste à côté d’une plaquettes entamées. C’est ça, elle a abusé de somnifères et d’alcool comme à l’accoutumée. Dans quelques instants elle sera assise sur ses draps défaits, les cheveux emmêlés par ce mauvais songe qui la torture encore et la fait trembler !

Sylvia flirte avec l’espoir que ce qui l’entoure n’a jamais réellement existé.

Le lit d’hôpital, les murs jaunis au fil des années.
Les machines auxquelles elle est reliée.
Les fleurs fanées dans un vase abandonné.
Monsieur grise mine qui vient de s’en aller…

Deux trois onomatopées, des pronoms personnels sensés les illustrer, puis un volte-face salvateur pour mieux se libérer. Ces derniers mots sont :
À plus tard, Sylvia !

À plus tard ? Devait-elle entendre que son cher et tendre qui a attendu qu’enfin elle sorte de sa léthargie saisisse la première occasion pour la planter ? Ou pour la crucifier ? Elle l’a regardé s’éloigner, fermement persuadée qu’elle allait bientôt le retrouver. Au chaud, chez eux. Elle irait le retrouver, probablement dans la salle de bain, honteuse et affolée. Elle lui raconterait la chimère qui la secoue, cette mauvaise fiction qui la cloue. Comment pouvait-elle accepter ce que son mari vient de lui balancer sans aucun ménagement ni pitié ?

Un coma qui a duré une éternité !

Mais ce n'était pas la pire nouvelles de toutes ! Nyls Norwood n’a pas pris de gants, ni la peine de la regarder quand il lui a avoué ce qui est arrivé. Une adolescente est morte par sa faute ?! Sylvia sens son cœur se serrer, se briser, incapable de comprendre ce qui lui arrive vraiment. Incapable de discerner qu’elle information traiter en premier ?!

Ces divagations sont bientôt interrompues. Quand la porte s’ouvre elle espère voir sa fille qu’elle imagine toujours sous les traits d’une de la jeune demoiselle qu’elle a laissée. Ou que son époux a rebroussé chemin et décide finalement de l’accompagner. Aucun des deux n’apparaît !

À la place un homme passablement préoccupé s’engouffre dans sa chambrée. Elle ne le connaît pas. Ne le reconnaît pas. Pourtant il prononce son prénom avec une telle douceur, celle que son propre époux a probablement oublié, qu'elle fait immédiatement confiance au docteur Miller qui vient de se présenter. Elle cherche dans ses yeux une explication plausible à tout c’putain d’merdier !

- Alors tout ça est vrai !

Et ses larmes redoublent d’intensité…



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-- Cool girls never get angry; they only smile in a chagrined, loving manner and let their men do whatever they want.
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